i'm here, surprise. (may)

i'm here, surprise.

may-line et gaby

Le début de l’année a été plus que compliquée, et les décisions quant à mon avenir ont été nombreuses. Me voilà désormais père, une chose totalement nouvelle pour moi, et dont j’ai encore un peu de mal à me faire. C’est surtout que la nouvelle a été un choc brutal pour moi, d’apprendre que j’ai un fils de quatre ans aussi tardivement. La nouvelle encaissée, ma décision de déménager et de quitter enfin ce taudis a été prise rapidement. Après maintes recherches, j’ai finalement trouvé une ancienne usine a retapé dans l’ouest de la ville, et je m’y installerais dans quelques semaines avec ma cousine. Adieu les mobil homes mal isolé et chaud, bonjour le loft bien isolé et froid. La nouvelle année est depuis le début sur le signe de la surprise, et je ne m’attendais pas à en avoir à nouveau une. Pour le moment, mon mobil home est encore clairement insupportable, et les cartons commencent à remplir mon appartement, bien que je les laisse cacher afin de garder la surprise pour ma cousine, à qui j’offre le loft, ou du moins, notre colocation pour son anniversaire arrivant à grand pas. La journée a bien commencé pour moi, ma matinée de stage s’est déroulée avec succès, et mon maitre de stage m’a gentiment proposé de ne pas travailler cet après-midi, afin de profiter du soleil qui est clairement chaud aujourd’hui. Profitant de l’occasion, je décidais en sortant des bureaux de passer me chercher un panini au marchand ambulant de la plage, avant de retourner dans mon taudis Jerry, tel est le nom que je lui ai donné et de me mettre au travail sur mon projet de stage.

En arrivant chez moi et après avoir mangé, et fait caca sans le cacher, je m’installe derrière mon ordinateur sur la table, et continue mon programme, bien décidé à le terminer rapidement afin d’espérer un contrat avec la société une fois mon diplôme obtenu à la fin de l’année. Deux heures s’écoulent sans que je ne vois passer les minutes, puis j’entends quelqu’un toquer à ma porte, et me retourne afin d’apercevoir la personne, et écarquille les yeux. Les cheveux longs bruns, un sourire discret. Je reconnaitrais May-Line parmi milles filles. Je me lève, un peu perturbé de la savoir ici, et surtout sans raison. J’ouvre la porte, et lui souris, en tentant de paraitre heureux de la voir, avec des difficultés malgré tous. Il faut dire que May est une personne qui me rappelle tant mon ex petite amie, et pour cause, c’est sa petite sœur. Je lui souris, avant de prendre la parole pour la saluer. « May-Line ! Va y entre. » Je me décale pour la faire rentrer, puis ferme la porte derrière nous. Je lui fais la bise, puis me recule un peu. «  Tous va bien ? »
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may-line et gaby

Après avoir fait entrer May-Line et lui avoir demandé si tout allait bien, je me dirige vers l’espèce de cuisine quand elle me répond. « On fait aller. Et toi ? » Je hoche la tête, ne souhaitant pas répondre à cette question pour le moment. Et puis de toute manière, je n’ai pas le temps que May-Line reprend déjà la parole tandis que j’ouvre le frigo pour en attraper une bouteille d’eau pétillante, seule chose que j’ai à lui proposer. « Je suis désolée de débarquer à l’improviste comme ça, vraiment. J’aurais dû te prévenir, mais je ne savais pas comment m’y prendre pour te dire ce que j’ai à te dire. Et même là, je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure idée, mais maintenant que tu es devant moi... » Je ferme le frigo pendant que May-Line reprend sa respiration. Son ton est stressant, et j’ai l’impression qu’elle va m’annoncer un grand truc, auquel je ne m’attendais pas. Je n’avais pas si tord d’y penser. « J’ai quitté Nelson sans prévenir mes parents. Enfin maintenant, ils le sont et ils n’ont pas vraiment apprécié que je m’en aille sans prévenir, mais qu’importe... Je suis là parce que je ne les supportais plus et que je veux comprendre pourquoi elle est partie... Et je suis sûre que toi aussi, non ? Alors à deux, on serait plus fort... » Après ses paroles, je regarde May-Line ou plutôt la dévisage. Ses paroles sont comme une balle dans ma poitrine, en plein cœur. Déjà, elle quitte ses parents pour venir ici, ce qui pourrait se retourner contre moi. Puis l’évocation de mon ancienne petite amie, sa sœur, décédée par suicide fait accélérer mon cœur. Je décide de détourner la tête, en attrapant deux verres, et en les déposant sur la table qui me sert pour manger. Un long silence s’installe, ne sachant pas quoi répondre, et surtout, étant assez étonné qu’elle soit venue pour ça. L’idée de repenser à Clarisse me fait repenser à nos bons moments ensembles, et c’est assez invivable pour moi.

Après une dizaine de minutes sans parole, je décide de me tourner à nouveau vers May-Line. « T’es dingue toi. » Mon ton est froid, et j’essaie de paraitre un peu plus amical. « Tes parents vont être complètement furax de te savoir ici. Avec moi en plus. » Je soupire un instant. J’imagine que ce n’est pas ce que May-Line s’attendait à entendre de ma part, et surtout le souvenir qu’elle avait de moi. Avant, quand Clarisse était encore là, je ne me serais jamais permis de lui dire ça. Mais la situation a changé, et même si je sais que May-Line est de mon côté, je ne peux m’empêcher de me méfier. Je sers les verres d’eaux gazeuses, puis en glisse un vers elle avant de reprendre la parole. « Je veux savoir moi aussi May-Line… même si j’ai un peu peur de la raison finalement. » Je soupire, tristement. Et si il s’avérait que les parents de Clarisse ont raison ? Que c’est à cause de moi qu’elle est décédée ? Je ne m’en remettrais pas, c’est sûr. Alors l’idée de savoir qu’il y a une chance, même minime que ce soit moi me fait flipper. Je détourne May-Line du regard, n’osant pas la regarder en face. Elle ressemble tant à sa sœur.
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may-line et gaby

Après ma constatation comme quoi ses parents vont être furax, mais surtout après mes paroles, May-Line semble assez mal et décide de s’asseoir. Cette situation me met assez mal à l’aise, ne voulant pas lui faire de mal. Je baisse un peu la tête, tout en buvant une gorgée d’eau gazeuse quand elle reprend la parole. « Mes parents sont complètement furax, mais qu'est-ce que tu veux qu'ils fassent ? Ils ne viendront pas ici pour me chercher, ils n'y arriveront pas. Et ils savent pourquoi je suis là et que je vais traîner avec toi… Pour eux, c'est le moyen pour que je comprenne que tu y es pour quelque chose dans toute cette histoire. Mais Gab', je sais que tu n'as rien fait. » Au fond, May-Line n’a pas vraiment tord. Ses parents n’auraient pas le culot ne seraient-ce pour m’envoyer les flics ou même pour venir à ma rencontre et me taper sur la tronche. La dernière phrase de May-Line me réchauffe mon cœur, rassuré que mon innocence ne soit peut être pas un mensonge, et qu’elle soit d’accord avec moi sur ce point là. Je décide de ne pas répondre, afin de ne pas la perturber tandis qu’elle continue, en m’avouant qu’elle va me dire pourquoi elle me croit innocent. Elle respire, et je fais de même. « Clarisse m'a appelé quelques jours avant de partir. C'est d'ailleurs la dernière fois que j'ai entendu sa voix… Elle était excitée, je pouvais le sentir à sa manière de me parler. Elle m'a raconté les projets que vous envisagiez tous les deux. » Je regarde May-Line, et l’idée de savoir Clarisse heureuse avant sa mort me rassure un peu. Même si je sais très bien qu’elle ne l’était pas vraiment finalement, sinon, elle n’aurait pas agit ainsi. May-Line continue. « Elle m'a parlé de mariage. Qu'elle espérait que tu ferais bientôt ta demande car elle voulait pouvoir t'appartenir pour toujours. Elle t'aimait et je sais que tu la rendais heureuse. On était très proche et ça se voyait que tu étais le centre de son monde. » L’idée de mariage me fait relever la tête, et la fin de ses paroles me font rougir. Je n’imaginais pas que Clarisse me percevait comme ça. Notre vie était tellement parfaite. Nous parlions mariage, et ma demande était prévue pour le soir de noël, l’alliance est par ailleurs toujours dans ma table de nuit. Nous parlions d’enfants, et nos essais devait commencer la semaine suivant son décès, afin d’attendre qu’elle termine sa plaquette de pilule. Son départ a été un véritable chamboulement dans ma vie. La découverte de ma paternité en ce début d’année également. On dit souvent que quand quelqu’un part, une autre personne arrive, et j’imagine que Joan était cette personne.

Je bois une gorgée, avant de prendre la parole. « Merci de me dire ça May-Line. Ca fait du bien. » Je lui souris discrètement, quand elle prend la parole à nouveau pour m’avouer qu’elle a besoin de savoir afin d’arriver à tourner la page, faire le deuil et d’avancer. Elle précise qu’elle a besoin de moi pour ça, et je baisse un instant les yeux tandis qu’elle continue. « Je ne connais rien ou presque rien de sa vie ici, ni les personnes qu'elle côtoyait et qui serait susceptible de m'aider. » Je relève la tête. A vrai dire, je n’en sais pas vraiment plus que May-Line. Je connais sa meilleure amie, mais elle a fuit après son décès, me prenant certainement comme coupable, encore une fois. Après, la plupart des étudiants connaissaient Clarisse. « J’accepte de t’aider May-Line, j'ai besoin de savoir aussi, mais je t’avoue qu’en ce moment, ma vie est un peu bousculée, que ce soit par l’affaire ou par autre chose. » Je baisse la tête, ne souhaitant pas cacher ma paternité nouvelle à May-Line. Je ne sais pas vraiment comment elle va réagir, mais je décide de lui avouer maintenant. Après tous, mieux vaut maintenant plutôt qu’elle l’apprenne par elle-même, et se sente trahit. « May-Line, je dois t’avouer un truc, c’est difficile mais je dois le faire. » Je baisse la tête, puis continue après avoir bu une gorgée d’eau pétillante. « Je viens d’apprendre que je suis père. » Je baisse un peu les yeux, n’osant pas la regarder en face.

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may-line et gaby

Après ma révélation, May-Line est prise d’une toux, choquée par cet aveu qui clairement n’était pas prévu dans la conversation. Elle lève sa tête. « Pardon ? » Je baisse un instant les yeux. L’idée même de penser qu’elle me prend pour un chaud me fait de la peine et surtout me déstabilise. Je regrette déjà cet aveu, qui aurais je pense pu attendre un peu finalement. « Comment c'est possible ? Tu as trompé ma sœur ? » Pendant ses paroles, May-Line s’est levée de la table, et a posé ses poings sur la table. May-Line me fait un peu peur, ou du moins sa réaction, et j’avoue que l’idée même qu’elle puisse pensé que j’ai trompé sa sœur me fait baisser la tête. « Non. Je n’ai pas trompé Clarisse… » Si la fin de ma phrase semble inutile, je pensais important de le dire explicitement pour que May-Line l’entende, et qu’elle évite de répéter cette révélation à ses parents qui seraient capables de l’utiliser à tord contre moi. May-Line se rassoie, et je bois la fin de mon verre d’eau gazeuse avant d’attraper mon paquet de cigarette se trouvant au bout de la table. Si je fume rarement à l’intérieur, j’en ai clairement besoin là maintenant. A mes souvenirs, May-Line fume, alors après avoir allumée ma cigarette, je lui tend le paquet, tandis qu’elle reprend la parole en me demandant des explications. Les explications risquent d’être longues, et je n’ai moi-même pas très bien compris pourquoi la mère de mon fils m’a caché cette paternité aussi longtemps. La peur de ma réaction j’imagine, comme dans les films. May-Line ajoute une dernière phrase en soupirant. « Je crois que Clarisse t’aurait tué… » Je baisse la tête. En un sens, le fait que Clarisse ne soit pas là pour cette révélation me rassure, dans le sens où j’aurais eu peur que ma paternité mette en péril notre ancien couple. Je tire une taffe, puis décide de reprendre du début. « Joan a quatre ans. » Je souffle la fumée sur le côté afin que May-Line n’en est pas dans le visage, puis poursuis. « Une de mes ex petite amie est tombée enceinte il y a cinq ans. Elle a disparu du jour au lendemain, je n'ai jamais su qu'elle était enceinte, je viens de l'apprendre en même temps que j'ai un fils… Il me semble que je t’ai déjà parlé de ça. Je ne sais plus. » Je soupire, avant de retirer à nouveau une taffe, puis de poursuivre. « Je ne connaissais pas Clarisse à l’époque, cela n’a rien à voir avec notre couple. J’ai appris l’existence de Joan il y a quinze jours. » Je relève la tête, et regarde May dans les yeux. « Je n’aurais jamais trompé ta sœur, je l’aimais trop pour ça. Tu le sais. » Je souris un peu, afin de la rassurer et de paraitre réconfortant. En espérant que May réagisse bien à cette révélation.

May-Line accepte la cigarette, et la discussion se poursuit dans le calme, la révélation étant faite et les explications aussi. May-Line me souris à l’entente du prénom de mon fils, qui est encore bizarre à dire pour moi, mais surtout inhabituel. Je tire en taffe tandis que May balaye la salle de sa main, après avoir dit qu’elle savait tous ce que je viens de lui raconter, en ajoutant que ce n’est pas facile à entendre et encore moins à digérer. Je comprends May. Si j’apprenais demain que Clarisse avait un enfant qui n’est pas de moi, je ne saurais la réaction que j’aurais. Je ne sais pas si je lui en voudrais, mais tout dépend des circonstances. Après tous, chaque situation est différente. « Disons que je t'ai plutôt imaginé entourer de filles aux même caractères que leur mère. » Je souris. Il est vrai que dans mon idéal de vie, d’avenir, je m’imaginais ça moi aussi. Des enfants avec le portrait craché de leur mère, Clarisse, mais surtout le même caractère. Au fond, nous aurions fais de beaux enfants, elle et moi. Nous avions tous les deux un caractère en feu, et elle avait les yeux clairs, tandis que moi, j’étais brun. Les bruns aux yeux bleus sont les plus beaux. Penser à ça me fait mal au cœur, et je décide de ne pas répondre à May-Line pour ne pas me morfondre avec elle. Ca ne servirait à rien. « Et du coup, tu vas récupérer sa garde ? » Je sursaute, sans même m’en rendre compte. Cette question ne m’était en effet même pas encore venu à l’esprit, Joan vivant chez Roxy. Il semblait heureux là bas, et je ne voulais pas que sa joie disparaisse, alors pour le moment, ce n’est pas dans mes intentions. « Je n’en sais trop rien. Joan est heureux chez sa mère, et il ne me connait pas. Je me vois mal le reprendre pour le moment. » Je tire sur ma cigarette, tandis que May-Line fait une remarque sur mes cartons, en me demandant si je vais déménager. Je rigole un instant, puis arrête, n’aillant aucune raison de rire ainsi. « Pas vraiment. » Je lève les yeux au ciel avant de reprendre la parole. « Enfin c’est un élément déclencheur oui. Mais ça fait un moment que j’aimerais quitter ce taudis. » Je lui souris, avant d’écraser ma cigarette dans le cendrier puis de me resservir un verre d’eau gazeuse. Je sers en même temps un autre verre à May, alors qu’elle reprend la parole. « Tu sais, Clarisse aurait sûrement compris et t'aurait soutenu… Bon, certainement après t'avoir tué. » J’arrête ce que je suis en train de faire, et me retourne vers elle. Je ne sais pas pourquoi elle a jugé utile de dire ça, et je baisse à nouveau la tête. « J’évite de penser à ce que Clarisse en aurait pensé. Ca me fait plus de mal que de bien… » Si mon ton n’a pas l’intention d’être froid, il l’est, et je soupire. « Désolé, j’ai du mal à parler de Clarisse encore. » Je baisse les yeux, avant de boire une gorgée d’eau gazeuse.

Ma remarque sur le fait que j’ai du mal à parler de Clarisse fait réagir May-Line assez négativement, à ma grande surprise. Elle croise ses bras sur sa poitrine, avant de prendre la parole. « Si tu commences à te renfermer dans la douleur, tu n'en sortiras jamais Gaby. » Je baisse un peu la tête. Je sais très bien qu’elle n’a pas tord, mais je ne peux m’en empêcher. Si après son décès, je suis allé chez un psy, j’ai rapidement arrêté de le voir. « Et même si tu penses le contraire, parlez d'elle peut aider. Elle a existé, ce n'est pas qu'un simple songe ou qu'une apparition mystique. » Je soupire. Si je sais que Clarisse a existé, j’ai conscience que j’aimerais l’oublier, rapidement. « Je sais May-Line. Mais c’est difficile. Encore plus à cause de tes parents, j’espère que tu peux comprendre. » Je souffle, mon ton est vraiment froid, et May-Line prend à nouveau la parole en haussant le ton elle aussi. « Tu ne pourras pas éternellement te cacher derrière cette excuse et dire que parler d'elle te fait encore mal. » Je soupire, et décide de l’ignorer. May-Line se lève, en attrapant son sac. Je me lève à mon tour, et les idées se bousculent dans ma tête. Mon début d’année a décidément été vraiment difficile, et l’arrivée surprise de May, notre discussion sur mon ancienne petite amie défunte m’ont clairement fatigué pour la fin de la journée. May-Line me dit qu’elle va me laisser, et je pense qu’elle prend la bonne décision, que ce soit pour elle, pour moi, ou même pour nous deux. Les émotions à fleur de peau, comment pourrais-je réagir face à elle et ses paroles qui font comme un couteau dans ma poitrine ? Je n’en sais rien. May-Line s’avance vers la porte, en me tendant un papier avec son adresse et son numéro de téléphone. Si j’ai toujours son cellulaire, j’ignorais qu’elle aurait déjà trouvé un appartement, l’imaginant arriver depuis Nelton directement. Finalement, elle doit être là depuis quelques jours. « Comme ça, quand tu voudras ou pourras me parler, sans que ce soit trop difficile ou si jamais tu as quelque chose à me dire pour Clarisse, tu sauras où me trouver et comment me joindre... » Je hoche la tête. Elle ouvre la porte, et me souhaite de prendre soin de moi. Je souris un instant. « Merci May-Line. Je reviens rapidement vers toi… j’ai besoin de souffler. » Avant d’entendre mes mots, elle ferme la porte et j’ignore si elle a pu les entendre avant de partir. Je pars ensuite me chercher une bière, et m’installe dans le canapé histoire de souffler un peu. Et de me noyer dans l’alcool, accessoirement.

fin