contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: letter of revelation (may) (#) Dim 22 Jan - 20:22
letter of revelation
May & Gaby
Après la visite de May-Line, la petite sœur de Clarisse il y a quelques jours, les choses se sont bousculées dans ma tête, et je me suis remis en question. Si l’absence de Clarisse reste un vide, je dois apprendre à tourner la page sans pour autant ignorer son existence. Après tous, j’ai déjà eu une relation avec une autre fille depuis son décès, sans doute pour essayer de retrouver une fille comme Clarisse, même si cela s’est voué à un échec et un nouvel abandon. Aujourd’hui, cela fait exactement quarante-huit heures que May-Line est passé, et que ma résolution de faire de moi un mec responsable a été prise. Aujourd’hui, c’est samedi, et pour la première fois depuis plus d’une semaine, le facteur est passé me déposer une lettre sur le parvis de mon mobilhome. Découvert à mon réveil à une heure tardive, je ne m’attendais pas à cette nouvelle révélation. Les mots écrient sur la lettre font accélérer mon cœur, qui manque un battement sur deux. Mon innocence figure sur ce papier, sur cette révélation, sur ce résumé qu’à fait le médecin légiste en charge du corps de Clarisse. Me levant de mon canapé, je bondis dans mes chaussures tout en attrapant mes clés de voiture, afin de me diriger chez mon ancienne belle-sœur. Je suis innocent, et c’est écrit noir sur blanc.
J’arrive chez May-Line pour treize heures, après être passé au fastfood afin de manger un wrap au poulet histoire d’avoir un truc dans le ventre. Mon sourire est présent sur mon visage, un sourire qui cache une immense joie, celui d’être enfin reconnu innocent, même si cette joie cache en réalité une grande peur. Le papier que m’a donné May-Line avant de partir en main, je trouve rapidement une place pour me garé quelques rues près de son appartement. Bientôt, j’habiterais dans le même quartier qu’elle et je ne serais même plus obligé de prendre la voiture pour venir à sa rencontre. Nous nous croiserons peut être à l’épicerie du quartier, ou dans la rue quand je marcherais dans une crotte de son chien, m’énervant pour ma nouvelle paire de pompe. Mais pour le moment, l’heure des révélations a sonné. J’arrive à son appartement, et sonne un peu intimidé malgré tous. Et si May-Line n’était pas là ? Ou si elle dormait ? Ou si elle était occupé ? Je balaye ces questions de ma tête en secouant ma porte, tandis que May-Line m’ouvre. Avant même de lui dire bonjour, j’avoue ce qui explose dans ma gorge. « Je suis innocent May-Line ! » Mes yeux pétillent, et les larmes de joies face à cette nouvelle me montent aux yeux. J’espère que May sera si heureuse que moi.
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Dim 22 Jan - 21:57
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Gaby & May
Don’t walk behind me; I may not lead. Don’t walk in front of me; I may not follow. Just walk beside me.
Aujourd'hui, c'est samedi, ce qui signifie que je vais passer la journée à glandouiller à la maison. J'aime d'avance la perspective de passer tout mon temps chez moi, un bouquin entre les mains, tout en mangeant de la crème glacée pour le déjeuner et le dîner. Le rêve. J'ai donc quitté ma chambre pour mon salon où je compte élire domicile pour les prochaines heures, en prenant soin d'allumer le ventilateur pour qu'il me souffle de l'air frais en pleine figure. Je me laisse tomber sur le canapé, un bon thriller entre les mains et mon pot de glace posé sur ma table basse. Smoothie, mon chat, vient se caler sur mon ventre et Stitch dort à mes pieds. Je n'ai même pas prit la peine de me coiffer, encore moins de m'habiller et ne parlons pas de l'état dans lequel se trouve mon appartement. J'ai laissé la vaisselle en plan depuis plusieurs jours, il y a des poils d'animaux un peu de partout et mon frigo commence un peu à tirer la tronche. Ce n'est pas tellement que je n'ai pas eu le temps, c'est surtout qu'une flemme immense m'a gagné et que j'ai préféré me concentrer sur la rédaction de mes chroniques. Tant pis, je m'en occuperai demain. Je trouverais bien un magasin d'ouvert pour remplir mon frigo et je me transformerais ensuite en femme de ménage. En soit, je m'apprête à passer un week-end comme les autres.
Absorbée par ma lecture, j'ai failli ne pas entendre la sonnerie de la maison retentir. Je me redresse légèrement, ce qui ne plaît pas à mon matou qui bondit sur le sol pour aller se trouver un autre endroit où ronfler et regarder Stitch qui sautille déjà dans tous les sens. « A ton avis mon grand, qui ça peut bien être ? » Il me répond par un aboiement et je souris. Je dépose mes affaires sur la table et prend mon chien dans mes bras, tout en me dirigeant vers la porte. Avant d'ouvrir, je me regarde dans le miroir et grimace. Mon dieu. Je ressemble vraiment à rien. Je me recoiffe comme je peux en passant une main dans mes cheveux et époussette mes vêtements. Ah oui. Mon pyjama. Qui est composé d'un short rose et d'un débardeur licorne. Et forcément, je n'ai pas de gilet sous la main pour cacher la misère. Je soupire. Tant pis. J'ouvre la porte et arc un sourcil, étonnée, en découvrant Gaby devant moi. Je ne m'attendais vraiment pas à le revoir si vite après notre petite entrevue. Pourtant, il est bien là, sur le seuil de mon appartement et me regarde en souriant. Je n'ai d'ailleurs pas le temps de le saluer ou de l'inviter à rentrer qu'il s'exclame qu'il est innocent. Ce que je sais déjà et que je me tue à lui dire depuis le début. Je suis un peu déconcertée. Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'il percute seulement maintenant cette information ? Je cligne des yeux et regarde Stitch qui se met à aboyer, comme pour partager la joie de mon ancien beau-frère. « Évidemment que tu es innocent Gab ! » Je m'écarte de la porte pour le laisser rentrer et ferme derrière lui. « Qu'est-ce qui t'a enfin ouvert les yeux ? Parce que ce n'est vraiment pas comme-ci je me tuais à te le répéter depuis plusieurs mois hein. » Je lui souris malgré tout, contente qu'il prenne conscience de la vérité et dépose mon chien qui se met à faire la fête à Gaby. En attendant sa réponse, j'en profite pour attacher mes cheveux d'une queue de cheval.
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Lun 23 Jan - 16:11
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May & Gaby
Après ma phrase, le chien de May-Line se met à aboyer. Je ne savais pas qu’elle avait un chien, mais j’en suis clairement ravi, j’adore les chiens. Je rigole un moment, puis May-Line prend la parole pour me répondre que mon innocence est évidente. Je souris, sincère, tandis qu’elle s’écarte pour me laisser entrer. Je rentre, et May-Line referme derrière moi, ce qui me laisse le temps de la regarder un moment. Elle est encore en pyjama, rose avec une licorne. Je rigole, seul à nouveau, puis elle prend la parole en souriant. « Qu'est-ce qui t'a enfin ouvert les yeux ? Parce que ce n'est vraiment pas comme-ci je me tuais à te le répéter depuis plusieurs mois hein. » Elle pose le chien par terre, qui commence à me faire la fête. Je m’accroupis devant lui, et le caresse énergiquement sur le poitrail pour lui montrer mon affection. « J’ai reçu une lettre May-Line. » J’attrape la lettre que j’ai soigneusement glissée dans la poche arrière de mon jean, et me relève, impatient de lui annoncer le contenu de cette lettre. Je pourrais la lui tendre et qu’elle la lise elle-même, mais je tiens à le dire de ma propre voix, comme pour officialiser la chose.
Je retire la lettre de l’enveloppe, et commence à lire. « Gabriel Wade…[…] après examen des fragments d’ADN retrouvés sur des bleus de Mademoiselle Clarisse Linskey, datant de son décès le trois septembre dernier. […] nous affirmons que ces fragments ne correspondent pas à l’analyse de votre ADN. Par conséquent, nous concluons définitivement que vous n’êtes pas à l’origine des bleus de Mlle Clarisse Linskey. » Je reprends ma respiration. Les émotions et le soulagement se ressentent dans ma voix. Je poursuis la lecture de la lettre, un pincement au cœur par cette fin a laquelle je ne m’attendais pas. « De plus, après examen du corps de Mlle Clarisse Linskey, et de son dossier médical contenant […] des analyses faites avant son décès, nous affirmons que Mlle Clarisse Linskey a été diagnostiqué par l’équipe de l’hôpital de Wellington comme indisposée à la procréation, et donc, stérile. […] » Je baisse un peu les yeux. La stérilité de Clarisse me fait mal au cœur, et l’idée même que cette stérilité soit peut être la raison de son suicide me perturbe. Cependant, si je ne suis pas à l’origine des bleus, je suis curieux et impatient de connaître le responsable afin de clairement, le défoncer. L’idée même qu’elle ai été battue m’horrifie, et j’aimerais connaître le coupable très rapidement. Je lis rapidement la fin de la lettre, m’annonçant qu’elle a été envoyée en doublon à mon avocate @Sameen Shaw , et qu’ils sont à la disposition des enquêteurs pour toutes informations supplémentaires. Je me tourne vers May-Line. « Voilà. Je suis innocent… mais un connard court dans la nature May-Line. » Je souffle, énervé. « C’est encore pire que si j’avais été coupable, je crois. » Je baisse les yeux vers le chien de May-Line, qui se frotte contre mes jambes, comme pour me réconforter. Je lui accorde un léger sourire, en tendant ma main, qu’il lèche tandis que je relève la tête vers May.
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Lun 23 Jan - 22:57
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Gaby & May
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Je fronce les sourcils. Une lettre ? Comment ça ? Je le regarde sortir un papier de la poche arrière de son jean et comme visiblement il préfère la lire lui-même à voix haute, je croise les bras sur ma poitrine. De ce que je peux voir à travers, ça m'a tout l'air d'être une lettre officielle. Mes doutes se confirment lorsqu'il prend la parole afin de m'en lire le contenu. Mon cœur se sert à chaque fois qu'il prononce le nom et le prénom de ma sœur. J'ai beau eu me montrer forte devant lui il y a quelques jours, je n'en reste pas moins encore très affectée, moi aussi. Je l'écoute attentivement, je bois presque ses paroles et tente d'en saisir la moindre nuance. Seulement, plus il avance dans sa lecture, plus je me sens défaillir. C'est comme-ci le ciel venait de me tomber sur la tête. Je savais Gaby innocent, mais pas une seule seconde j'avais imaginé à jeter la faute sur quelqu'un d'autre. Je m'étais attendu à une chute dans les escaliers ou quelque chose dans ce genre-là. Pourtant, je sais que maintenant, c'est écrit noir sur blanc, quelqu'un avait osé lever la main sur ma sœur. Je serre les poings et détourne le regard pour ne pas montrer mes larmes. Gaby ne s'en rend pas compte et c'est tant mieux. Il poursuit sa lecture, m'annonçant une nouvelle fois, une information à laquelle je ne m'étais jamais préparée. Je repense soudainement à la conversation que j'avais eue au sujet des enfants avec Clarisse. Elle était tellement impatiente à l'idée de fonder sa propre famille. L'imaginer encaisser cette nouvelle sans le soutien de quiconque me fait le même effet que si on me plantait une centaine de couteaux bien aiguisé dans le dos. J'aurais dû être près d'elle. J'aurais dû être là et la soutenir. J'essuie furtivement d'un revers de manche les larmes qui coulent sur mes joues et ose enfin regarder de nouveau mon ex beau-frère. Il a raison. Le potentiel coupable de la mort de Clarisse est en liberté, quelque part à Island Bay et ça me rend malade. Si ça se trouve, je le connais, je le croise peut-être même tous les jours. Cette idée me fait frissonner et me met en colère. Je renifle un peu, bien consciente que la scène que j'offre à Gab n'a rien de très charmant, mais vu mon état actuel, je me dis que je ne suis plus à ça et que pour le côté glamour féminin, on repassera. Je respire un bon coup avant de prendre enfin la parole. « Pas pour moi, Gab. Si j'avais appris que tu étais responsable pour les coups de ma sœur, je crois que j'aurais perdu toute foi en l'être humain. Et surtout en la gente masculine. » Je récupère Stitch de mes bras tremblants et le serre contre moi. Je ne sais pas vraiment quoi lui dire de plus. Je voudrais mener l'enquête, ça oui, mais là, retrouver le type qui a porté les mains sur ma sœur, ça sort de mes compétences. « La police va le retrouver, hein ? Ils vont pouvoir remonter jusqu'à lui ? » Je le regarde avec une petite lueur d'espoir dans les yeux. Je ne suis pas une experte en enquête policière, mais je me doute que ce sera long et laborieux et que le dossier de ma sœur sera peut-être classé sans suite, pourtant, j'ose espérer que les policiers feront leur boulot jusqu'au bout. « Tu penses que tu le connais, le type qui lui a fait ça… ? » En même temps, il peut être n'importe qui. Un ami proche ou un parfait inconnu. Je souffle et glisse mon regard vers ma glace qui est en train de fondre dans son pot. « Est-ce que tu me laisserais jeter un coup d’œil dans ses affaires ? Si elle avait des ennuis, elle a peut-être laissé des traces écrites quelque part... »
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Mar 24 Jan - 21:33
A chacune des paroles de ma lettre, mon cœur se serre, en même temps que la rage prend place dans mon corps. A la fin de mes paroles, je vois que May-Line se sent mal, mais surtout, qu’elle a pleuré pendant que je parlais. Je baisse un peu la tête, honteux de lui avoir rappelé de mauvais souvenirs. « Pas pour moi, Gab. Si j'avais appris que tu étais responsable pour les coups de ma sœur, je crois que j'aurais perdu toute foi en l'être humain. Et surtout en la gente masculine. » Je soupire. Au fond, je la comprends, mais elle n’est pas à ma place. Si j’étais le coupable, l’affaire ce serait vite terminée, alors que là, c’est tous juste si elle commence. Nous ignorons celui qui a fait ça, et je n’ai aucune idée de qui ça peut être. May-Line reprend son chien dans ses bras, et je vois par ce geste qu’elle n’est vraiment pas bien. Un peu paumé, je tente un petit. « Allons-nous asseoir May. Tu trembles. » Je lui souris, même si je suis mal à l’aise et que ce sourire n’a rien à faire là. Elle reprend à nouveau la parole. « La police va le retrouver, hein ? Ils vont pouvoir remonter jusqu'à lui ? » Je hoche la tête. Pour être honnête, je ne peux donner des réponses positives à May-Line, même si j’aimerais. Il y a eu des affaires similaires où les coupables n’ont jamais été retrouvés, et j’en ai conscience. Après tous, le fichier ADN de la police reste limité, et je comprends qu’ils aient du mal parfois, même si là maintenant, j’espère qu’ils vont retrouver celui qui a causé la mort par suicide de ma petite amie.
Je décide d’ignorer la question, pour ne pas répondre un oui, ou un non, qui ferrais plus de mal qu’autre chose. De toute façon, May-Line renchérie sur une autre question. « Tu penses que tu le connais, le type qui lui a fait ça… ? » je ne peux toujours pas lui répondre, mais je réfléchie pendant pas mal de minutes. Je n’ai aucune idée de qui pourrait faire du mal à Clarisse. Clarisse semblait être appréciée de tous le monde, mais surtout, nos amis en communs n’étaient pas fou et l’appréciaient vraiment beaucoup, et ceux qui ne l’appréciaient pas étaient rares, voire inexistant. Je soupire. Le doute ne me plait pas du tout, et ne me rassure pas. Si aujourd’hui, c’est May qui me pose la question, bientôt, ce serait les policiers qui allaient me le demander, et l’idée d’être flou avec eux me rendrait mal à l’aise. « J’en sais rien… je ne vois pas qui voudrait autant de mal à Clarisse. » Je respire, puis reprend. « Ta sœur était très appréciée ici… je ne comprends rien May-Line. » Je baisse un peu la tête, remarquant en même temps que May-Line regarde ailleurs. Elle reprend la parole, et je relève la tête pour l’écouter. « Est-ce que tu me laisserais jeter un coup d’œil dans ses affaires ? Si elle avait des ennuis, elle a peut-être laissé des traces écrites quelque part... » Sa demande me déstabilise complètement, et je décide de tourner le regard ailleurs. Pour être honnête, les affaires de Clarisse ont été rangées dans des cartons, que je garde au fond de mon placard. Je ne les ai jamais regardés, et l’idée de devoir les ressortir ne me plait pas plus que ça, même si je comprends l’envie de May-Line. Je soupire, puis lui répond. « C’est possible. Je te les ressortirais à l’occasion. » Je baisse à nouveau la tête, complètement déstabilisé de devoir ressortir des affaires, qui vont évoquer de nombreux souvenirs.
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Mar 24 Jan - 23:58
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J'ai beau être assise, j'ai l'étrange sensation que la pièce entière tourne. Et je ne parle même pas de cette impression d'en apprendre bien plus en l’espace de cinq minutes qu'en l'espace de quatre mois. Il faut dire que mes parents n'ont jamais été très bavards et m'ont caché énormément de choses quant aux décès de Clarisse. J'essaie de ne pas le montrer à Gaby, mais je n'en savais rien pour les contusions. Enfin, si. Mais pour un seul. D'où l'idée que je m'étais faite d'une chute dans l'escalier et qui, je l'avoue, m'a forcé à croire qu'il était innocent. Peut-être que, moi aussi, j'aurais eu des doutes quant à son innocence. Mais ce qui me turlupine le plus, c'est le mutisme de mes parents. Pourquoi m'avoir caché que Clarisse avait plusieurs bleus sur le corps ? J'essaie de me dire qu'ils tentaient de me protéger, mais je n'arrive plus à aligner deux pensées cohérente. Je n'écoute d'ailleurs même plus ce que dit mon ancien beau-frère et me contente de hocher la tête et de marmonner quelques « Hm... » de temps à autre, histoire de faire comme-ci j'étais toujours là. Comme je regarde ailleurs, je sais qu'il ne peut pas voir mon regard perdu et c'est tant mieux. Je ne sais même pas ce qu'il me répond à propos des affaires de ma sœur, mais je laisse tomber. Je n'ai pas envie de le faire répéter et si il a donné son accord, il finira bien par me les amener par lui-même. Je me doute qu'il n'aurait pas spécialement envie que je vienne fouiller ça sous ses yeux et encore moins chez lui. Il risque d'avoir trop de souvenirs. Et les souvenirs, bons comme mauvais, pour le moment, je sais que ça lui fait mal.
Alors que je suis silencieuse depuis plusieurs minutes, laissant s'installer une atmosphère très désagréable, je me lève, attrape le pot de glace que je referme et me dirige telle une machine vers la cuisine. Comme il s'agit d'une cuisine ouverte sur le salon, je n'abandonne pas réellement mon visiteur. Je range la glace dans le congèle avant qu'elle soit totalement fondue et donc immangeable et reste figée devant mon frigo. J'ai envie de me morfondre avec du chocolat, mais ce n'est pas vraiment le moment. J'attrape donc une cannette de coca et sans quitter des yeux le yaourt au fond de réfrigérateur, je demande : « Tu… veux boire quelque chose ? » Je me mords l'intérieur de la joue. « J'ai de l'eau, du thé glacé fait maison, du coca ou du sirop de violette... » J'attends qu'il me dise ce qu'il souhaite et retourne au salon avec nos boissons. Je me rassois à ses côtés et tapote du bout de mes ongles ma canette. Je ne sais pas comment réagir. Pas du tout même. Finalement, je décide de lui avouer ce qui me tracasse tant. « Mes parents ne m'ont jamais dit qu'elle avait plusieurs coups… Ils m'ont juste dit qu'elle avait une contusion et que pour eux, tu l'avais frappé. Une fois. » Je bois une petite gorgée et reprend. « Je me suis toujours imaginée qu'elle avait fait une chute. Quelque chose de banal et qui n'implique pas un être humain. Je suis perdue. » Je me relève et attrape mon paquet de cigarettes ainsi que mon briquet acheté quelques jours plus tôt avec marqué I ♥ Island Bay. Machinalement, j'attrape le sweat d'Ashton, que je n'ai toujours pas rendu alors que ça fait bientôt une semaine, et l'enfile. J'ai bien consciente qu'un jour, je vais devoir lui rendre, mais pour le moment, j'ai besoin de me rattacher à quelque chose de familier et qui n'est pas qu'un tissu de mensonge. Et tout ce qui se trouve dans cet appartement, à part ça, me ramène soit à mes parents, soit à ma sœur. J'ouvre le balcon et sort pour fumer. Je me tourne vers Gab' et lui montre le paquet. « Tu en veux une ? »
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Jeu 26 Jan - 18:49
May-Line reste silencieuse pendant la fin de la discussion, marmonnant de simple « Hm… » de temps à autre. Je soupire, un peu gêné de l’avoir déstabilisé, mais surtout à cause de l’atmosphère. Un long silence s’installe, et l’atmosphère devient vraiment désagréable, et gênante. Je profite pour réfléchir à plusieurs alternatives possibles. La première serait la meilleure : la police ferrait son travail rapidement, et le coupable serait retrouver rapidement, il terminerait sa vie en prison, ou mieux, se suiciderait comme Clarisse avant. En un sens, il ne mérite que ça celui qui a fait ça. La deuxième serait moins bonne : la police ferait mal son travail, et je réussirai à retrouver le coupable avant, et ferait justice moi-même. Cette alternative reste moins bonne que la première, puisque je me retrouverai sans doute en prison, mais j’aurais au moins vu venger la mort de Clarisse. La troisième serait la pire. La police ne retrouve pas le suspect, et ne le retrouve jamais. Nous restons dans le doute pendant des années, jusqu’à la fin, ne pouvant pas faire notre deuil. Je soupire en y pensant, puis May-Line me sort de mes pensées en se levant, pour aller vers la cuisine. Une fois qu’elle est là bas, elle me propose à boire, et je hoche la tête. « J'ai de l'eau, du thé glacé fait maison, du coca ou du sirop de violette... » Je souris. May-Line c’est vraiment une fille, et je me souviens que sa sœur adorait aussi le sirop de violette, tandis que moi, j’avais horreur de ça. Je baisse un peu les yeux en pensant à Clarisse, puis les remonte vers May-Line pour répondre. « Un coca serait niquel, merci. » Elle acquiesce, et revient vers moi en me tendant la canette, que j’attrape avant de l’ouvrir et de boire quelques gorgées. May-Line reprend la parole, elle est contrariée, et je le sens. « Mes parents ne m'ont jamais dit qu'elle avait plusieurs coups… Ils m'ont juste dit qu'elle avait une contusion et que pour eux, tu l'avais frappé. Une fois. » Je soupire. Je me doutais bien que May-Line ne devait pas être au courant de tout, mais à ce point. Elle boit, puis poursuit. « Je me suis toujours imaginée qu'elle avait fait une chute. Quelque chose de banal et qui n'implique pas un être humain. Je suis perdue. » Je soupire, comprenant très bien ce qu’elle ressent, de la trahison. De moi et de ses parents aussi. A l’hôpital, depuis le départ, nous savons que quelqu’un a porté la main sur Clarisse. C’est pour ça que j’ai été désigné comme coupable, et je pensais que May-Line le savait, elle aussi. Elle se lève, attrapant son paquet de cigarette. Je répond tout en me levant. « Je suis désolé… je pensais que tes parents t’en avais parlé. On sait depuis le début que quelqu’un est la cause d’au moins une des ses contusions, apparemment… » Je respire, puis poursuit. « Enfin, on le sait quoi. » Je soupire, et elle enfile un sweat que je reconnais plus ou moins. C’est celui d’Ashton, un de mes amis depuis un moment déjà. Elle se dirige vers le balcon, et je la suis tandis qu’elle me propose une cigarette, que j’accepte en souriant. « Il est pas un peu grand ton sweat ? On pourrait rentrer à deux dedans. » Je rigole, essayant de détendre l'atmosphère. Je ne suis pas certain que ce soit celui de mon pote, mais en tout cas, il lui ressemble.
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Ven 27 Jan - 23:06
Letter of revelation
Gaby & May
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Je le regarde sans répondre. J’ai encore un peu de mal à accepter le fait que mes parents m’aient menti. A quoi est-ce que ça pouvait bien leur servir de me cacher la vérité ? Je m’appuie contre la rambarde du balcon et souffle la fumée de ma cigarette. Gaby en profite pour changer de sujet et je le remercie silencieusement. Je souris face à sa remarque. Faut dire qu’Ashton fait bien deux têtes de plus que moi, si ce n’est pas trois et demi et que par conséquent, son sweat me tait plutôt une robe. Sans parler du fait qu’on pourrait passer une deuxième personne à l’intérieur. Alors certes, je suis une fille, mais lui, il a la carrure d’un sportif olympique. Au moins, cela a l’avantage de cacher mon pyjama que j’ai décidé de ne pas quitter de la journée. Je me tourne vers mon ancien beau-frère en riant légèrement. « Je sais que tu n’es pas vraiment branché magazine féminin ou défilé, mais c’est une nouvelle mode qui cartonne ! Tu ne connais pas ? » Je le regarde d’un air interrogateur, tout en penchant un peu la tête sur le côté. Cette phrase sonne tellement fausse dans ma bouche que je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire. Je déteste suivre la mode, je déteste les magazines féminin, et je n’ai bien que faire de savoir si cet été, les motifs à fleurs seront les imprimés du moment. Je m’habille comme je veux et tant pis si mes vêtements sont dépassés de plusieurs années. Je reprends mon calme et mon sérieux. « En fait, ce n’est pas le mien. C’est celui d’un garçon. » Ouais, un garçon. Rien que ça. Et avant que Gaby se fasse une multitude de film, j’enchaîne. « C’était il y a quelques jours. Il m’a raccompagné à mon appartement, un soir. C’est… une longue histoire. Disons qu’il m’a sauvé d’une situation…un peu délicate. » Je tire sur ma cigarette et soupir. « Enfin bref. Il m’a prêté son pull parce qu’il commençait un peu à faire frisquet et j’ai oublié de lui rendre en partant. » Et je ne sais pas si j’ai vraiment envie de lui rendre, dis-je pour moi-même. Gab est au courant pour ma presque aversion totale des garçons et je suis presque persuadée que si je le regarde, je pourrais lire dans ses yeux une petite lueur d’espoir, mélangé à une lueur d’amusement et peut-être même d’encouragement. « Il est sympa. Et il s’appelle Ashton. » Je ne sais pas pourquoi j’ai eu le besoin de rajouter ces informations, mais passons. Je me retourne pour reprendre appuie sur la rambarde et regarde l’horizon, pensive. « Mais de toute façon, ce type de mecs, attentionné, galant, protecteur, soit ils sont gays, soit ils sont déjà prit, soit ils n’existent pas ! »
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Sam 28 Jan - 19:04
May-Line ne répond pas à mes remarques sur l’état de Clarisse, et j’en suis assez ravi. Je ne voulais pas parler plus du sujet, encore difficile pour moi. Elle m’offre une cigarette, et je la suis sur le balcon, remarque rapidement que son sweat est vraiment trop grand, mais surtout qu’il ne lui appartient pas. Nous pourrions rentrer à deux à l’intérieur, si ce n’est plus, et je ne manque pas de lui faire la réflexion. J’allume ma cigarette, et tire quelque tafes, avant que May-Line me réponde après avoir rit pendant quelques instants. Son rire me fait plaisir, je préfère le rire aux larmes, sans aucune hésitation. « Je sais que tu n’es pas vraiment branché magazine féminin ou défilé, mais c’est une nouvelle mode qui cartonne ! Tu ne connais pas ? » Je rigole, tout en haussant un sourcil. Je sais très bien que May-Line blague, notamment sur le ton de sa voix mais aussi car je sais très bien que May n’est pas branchée mode du tout. « J'en ai entendu parler mais j'étais pas sûr qu'ils étaient sérieux ! Je me suis trompé visiblement. » Je rigole, et elle reprend la parole pendant que je souffle la fumée. « En fait, ce n’est pas le mien. C’est celui d’un garçon. » Je la fixe. Je sais que May n’apprécie pas vraiment les gens de notre sexe, et elle poursuit. « C’était il y a quelques jours. Il m’a raccompagné à mon appartement, un soir. C’est… une longue histoire. Disons qu’il m’a sauvé d’une situation…un peu délicate. » Je lui souris. Je ne sais pas vraiment pourquoi elle se sentait obligée de me dire tous ça, mais elle me fait légèrement rire. Nous tirons tous les deux sur notre cigarette, et elle termine. « Enfin bref. Il m’a prêté son pull parce qu’il commençait un peu à faire frisquet et j’ai oublié de lui rendre en partant. » Je continue de sourire, avant de souffler la fumée. Je ne sais pas qui est ce mec, mais il est visiblement attentionné, et ça me fait plaisir. Surtout, j’imagine qu’ils n’ont pas passé la nuit ensemble, et donc qu’il ne s’est pas montré galant pour ça. « Il est sympa. Et il s’appelle Ashton. » Je dévisage May, et je comprend rapidement que ce sweat appartient à un ami à moi, comme je l’avais déjà plus ou moins compris. Etonné malgré tous, je décide de ne rien dire avant que May reprenne la parole. « Mais de toute façon, ce type de mecs, attentionné, galant, protecteur, soit ils sont gays, soit ils sont déjà prit, soit ils n’existent pas ! » Je rigole un peu. C’est vrai que les mecs comme ça sont rares, mais ils existent, et j’en suis la preuve concrète. Enfin, je pense être un de ces mecs. Je regarde May-Line, avant de prendre finalement la parole. « Attend, ce mec là. Il était pas blond, les cheveux un peu décoiffé ? » Je tire sur ma clope et reprend. « Le look un peu rock. » Je fronce un moment les sourcils, me demandant si il s’agit bien du même mec à qui je pense, à savoir mon pote. Je décide de ne rien dire de plus, attendant d’être sûr avant de renchérir sur le sujet.
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Dim 19 Fév - 14:35
Letter of revelation
Gaby & May
Don’t walk behind me; I may not lead. Don’t walk in front of me; I may not follow. Just walk beside me.
Ce que j'ai toujours aimé avec Gaby, c'est sa patience, son calme, sa capacité d'adaptation et surtout son naturel. Je suis quelqu'un d'assez lunatique, je passe facilement des larmes au rire et il n'est jamais déconcertée par cette petite particularité. Quand ma sœur me l'a présenté pour la première fois, il était, pour moi, comme les autres et je ne voulais pas qu'il fasse souffrir ma sœur. Je pense avoir même été immonde avec lui, mais ça ne l'a pas fait fuir, bien au contraire. Il n'a pas cherché à me prouver qu'il valait mieux que les autres, il est resté lui-même et c'est ce qui m'a convaincue. Le voir rire aujourd'hui avec moi et lui parler de cette rencontre, de ce que je continue toujours de penser sur les hommes et de mes craintes, me rassure. Même si Clarisse a fait ce qu'elle a fait, peut importe la raison qui l'a poussé à le faire, je sais que quand elle était en sa présence, d'une manière que je ne saurais expliqué, elle était rassurée, apaisée et sereine. Avec tout ce que nous avons découvert aujourd'hui, je suis persuadée que si il n'avait jamais fait partie de sa vie, ma sœur nous aurait quittée bien plus vite. Et juste pour ces quelques moments, ces souvenirs en plus à ses côtés, je lui dois beaucoup. Je reste accoudée à la rambarde, tirant sur ma cigarette pendant qu'il me demande quelques renseignements sur Ashton. Je ferme les yeux, me remémorant notre rencontre et les rouvre en haussant les sourcils. Comment se fait-il que sa description lui ressemble ? « Euh, si. » J'écrase ma cigarette dans le cendrier posée sur la petite table et m'assoie sur une des chaises. « Pourquoi ? » Pendant un cours instant, je me demande si le garçon que j'ai rencontré quelques jours auparavant n'aurait pas un sosie dans cette ville. Après tout, pourquoi pas ? Puis, je me rends à l'évidence. Il doit le connaître. Je ne devrais pas être si étonnée que ça. Il bosse chez le disquaire, peut-être que c'est un magasin que mon ancien beau-frère fréquente beaucoup ? Je croise les bras sur ma poitrine et le regarde. « Il a un accent australien. J'imagine que des Ashton au look rockeur et Australien, ça ne court pas les rues d'Island Bay. » Je pianote nerveusement des doigts sur la table. « Du coup…, tu le connais ? Tu le connais d'où ? Tu sais si c'est un type bien ? Il est de confiance ou c'est juste un connard qui essaie de se cacher derrière des allures de chevalier servant ? » Inconsciemment, j'ai besoin d'être rassurée, de savoir où je mets les pieds en continuant, potentiellement, de côtoyer ce garçon, mais devant le sourire mi-abasourdi et mi-amusé de Gaby, je me ressaisie. « Excuse-moi. » Je rougis légèrement. « Je te laisse m'expliquer… Et répondre à mes questions, si possible hein. »
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Dim 19 Fév - 15:45
Le sweat de May-Line ne lui appartient pas, et j’ai maintenant de sérieux doutes sur sa provenance, car il ressemble vraiment beaucoup à celui d’Ashton, un ami à moi. Quand elle affirme que le sweat appartient à un garçon qui s’appelle Ashton, je tilt directement, et décide de lui demander si il a les cheveux blonds, décoiffé, le style à moitié rockeur et un accent australien. « Euh, si. » Elle écrase sa cigarette, et je tire sur la mienne, tandis qu’elle s’assoie sur une chaise. « Pourquoi ? » Je lève les épaules, et m’assoie à mon tour, avant de souffler la fumée de ma cigarette. En fait, je ne sais pas trop pourquoi ça m’intéresse… je connais Ashton, mais j’imagine qu’il ne restera pas un ami longtemps, quand il apprendra que j’ai couché avec sa meuf. Je soupire, et reprend la parole pour lui répondre. « Je crois savoir de qui tu parles en fait. » Je regarde ma cigarette se consumer rapidement, et termine par l’écraser dans le cendrier, avant de faire craquer mes doigts, nerveusement. May-Line croise les bras, et reprend rapidement la parole. « Il a un accent australien. J'imagine que des Ashton au look rockeur et Australien, ça ne court pas les rues d'Island Bay. » Je regarde ses doigts, pianotant un rythme sur la table, et avant même que je reprenne la parole, elle me coupe. « Du coup…, tu le connais ? Tu le connais d'où ? Tu sais si c'est un type bien ? Il est de confiance ou c'est juste un connard qui essaie de se cacher derrière des allures de chevalier servant ? » Je fronce les sourcils, ne sachant pas vraiment par où commencer, mais souris, à cette réaction. En fait, May est en train de flipper ça se sent. Elle a peur d’être tombé sur un barge, et cela me fait sourire. Je ne sais pas vraiment quoi dire… notre rencontre est un peu une longue histoire, et je préfère ne pas en parler pour le moment, et puis, c’est pas important. Par contre, c’est un type bien, enfin plutôt bien je crois. Je connais plus ou moins bien Ashton, et franchement, il craint pas trop. « Excuse-moi. » Je lui souris, tandis qu’elle rougit, certainement car elle est gênée. « Je te laisse m'expliquer… Et répondre à mes questions, si possible hein. » Je souris, et prend une grande respiration, histoire de la rassurer du mieux possible. Ashton ne craint pas, et l’idée qu’elle le pense me fait rire un peu. Et puis il est tout sauf un chevalier servant… enfin je ne vois pas trop où elle s’est imaginée ça mais bon, peut-importe. Je souris une dernière fois, et reprend la parole. « C’est un ami à moi, il m’apprend à jouer de la guitare. » Dis-je pour la rassurer. Je reprends rapidement. « Tu n’as rien à craindre du tout, c’est un type bien. Enfin je crois… » Je me rend compte que la fin de ma phrase est inappropriée, et je me reprends. « Non sérieux il est sympa. Son sweat ne puait pas trop ? » Je souris, malicieux.
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Mar 21 Fév - 20:38
Letter of revelation
Gaby & May
Don’t walk behind me; I may not lead. Don’t walk in front of me; I may not follow. Just walk beside me.
J'écoute avec la plus grande attention ce que m'explique Gaby. Non pas que je m'intéresse énormément à la vie d'Ashton ou même à lui de manière générale, mais à part lui, je ne connais pas grand monde ici. En fait, je ne connais personne. Et honnêtement, même si je reste encore sur mes gardes, il m'a donné une bonne impression, alors forcément, l'avis de mon ancien beau-frère compte beaucoup. D'autant plus que j'ai du mal à l'imaginer traîner avec un type non fréquentable, ça ne lui ressemblerait pas. Alors, je me détends. Enfin, un peu. Parce que lorsqu'il émet un petit doute à la fin de sa phrase, je lève les yeux vers lui et le regarde avec un air interrogateur. Comment ça, il croit ? Comment peut-il ne pas être sûr qu'il soit quelqu'un de bien ou non ? Il vient quand même bien de me dire qu'ils étaient amis. Devant ma tête, il doit sentir que je me pose des tonnes de questions, alors il se rattrape, m'assurant qu'il est sympas et tente de changer de sujet. Je garde dans un petit coin de ma mémoire cette étrange réaction et hausse les épaules tout en souriant à sa question. « Non, ça va. L'odeur australienne n'est visiblement pas nauséabonde et même plutôt agréable. » Je lui lance un petit sourire en coin avant de me redresser, droite comme un I sur ma chaise. « Par contre, il risque de puer à cause de moi ! » Je me lève, retire le sweat, paniquant légèrement. « Ça ne va pas du tout, du tout, du tout ! » Je regarde Gaby, les yeux grands ouvert et lui montre le pull d'Ashton. « Il ne fume pas ! Et moi, je fais quoi depuis presque une semaine ?! » Je dépose le pull sur la chaise de jardin avant de laisser retomber mes bras le long de mon corps. « Je fume avec ce pull sur les épaules quasiment tous les jours... » Et je répète plus fort cette fois. « TOUS LES JOURS ! » Je me rends compte de la scène que je suis en train de faire pour trois fois rien et me calme instantanément. Faut vraiment que j'arrête de prendre peur pour rien. Je respire un bon coup et passe une main gênée sur ma nuque. Il n'y a pas trente-six mille solutions, il suffit que je le lave et le problème sera réglé. J'ai vraiment l'air ridicule. Laissant en plan Gaby derrière moi, je retourne à l'intérieur de mon appartement et récupère mon portable. J'ouvre internet et recherche les horaires du disquaire. Parfait, il est visiblement ouvert aujourd'hui. Je repose mon téléphone sur le canapé et me tourne vers Gab qui vient de me rejoindre. « Euh… Je ne veux pas te mettre à la porte, mais j'ai un truc à faire. Genre, faire une lessive, nettoyer mon appart', tout ça, tout ça, tu vois ? » En fait, je le mets clairement à la porte pour pouvoir partir, le plus vite possible de chez moi afin de rendre ce que je dois rendre à Ashton, mais jamais je pourrais l'avouer. Je le raccompagne jusqu'à la porte et lui souris. « Je te rappelle. Pour Clarisse. » Et je le laisse partir.
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Sujet: Re: letter of revelation (may) (#) Jeu 23 Fév - 10:03
Le sweat que porte May-Line appartient maintenant à mon ami Ashton, et cette idée m’intrigue un peu, car je ne connaissais pas Ash dans ce sens là, à filer son sweat à une nana qu’il ne connait même pas car il a froid. Je sens que May-Line est mal à l’aise, et j’avoue que j’ai envie de détendre l’atmosphère, alors je lui demande simplement si le sweat ne pue pas trop. « Non, ça va. L'odeur australienne n'est visiblement pas nauséabonde et même plutôt agréable. » Je secoue la tête, ne voulant pas imaginer ce qu’entend May-Line par cette odeur agréable. Elle sourit, et se lève en flèche, et je fronce les sourcils sans comprendre. « Par contre, il risque de puer à cause de moi ! » Je hausse un sourcil, et la regarde retirer le sweat et paniquer. Cette fille m’étonne un peu quand même, mais en même temps, elle me fait sourire. « Ça ne va pas du tout, du tout, du tout ! » Elle me regarde, et je glisse les yeux sur le pull. Je ne comprends pas vraiment où elle veut en venir, et je la regarde avec lourde incompréhension. « Il ne fume pas ! Et moi, je fais quoi depuis presque une semaine ?! » Peu à peu, je commence à comprendre ou elle veut en venir, et je rigole un peu de la voir dans cet état, à s’inquiéter pour un simple pull qui pue la cigarette. Ca arrive, et puis clairement, c’est pas définitif, elle le passe au lavoir et c’est terminé. « Je fume avec ce pull sur les épaules quasiment tous les jours... » Elle hurle une nouvelle fois. « TOUS LES JOURS ! » Je continue de rire, et elle se calme un peu, et je décide de prendre enfin la parole, pour lui faire comprendre que ce n’est rien du tout, et qu’elle s’inquiète vraiment pour rien. Je me lève, continuant de rire. « Hey, zen ! C’est pas comme ci il était foutu ce sweat, détends-toi ! » Je rigole, et elle rentre rapidement à l’intérieur, et je la suis, rapidement. Elle est sur son téléphone, et elle reprend rapidement la parole. « Euh… Je ne veux pas te mettre à la porte, mais j'ai un truc à faire. Genre, faire une lessive, nettoyer mon appart', tout ça, tout ça, tu vois ? » Je hoche la tête et lui souris. Bon, dis de cette manière, j’ai plutôt l’impression qu’elle est en train de me foutre à la porte, mais tant pis. « Ouais je vois. » Elle m’accompagne jusqu’à la porte, et le souris. « Je te rappelle. Pour Clarisse. » Je lui souris en hochant la tête, et elle me laisse partir, et je rentre rapidement chez moi.