amazing day (ft. ollie)

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amazing day

Loar & Ollie

Ollie était chirurgienne. Un joli brin de femme encore plus charmante en blouse blanche, comme il avait pu récement le remarquer. Il n'aurait jamais cru une situation possible dans sa vie, quand son père en personne les avait surpris en posture dramatique alors qu'elle n'avait fait que tomber et qu'il l'avait rattrapé. Il avait eu l'idée 'folle' de se faire ainsi passer pour son fiancé alors qu'il avait à peine connu son nom. Une farce que le père d'Ollie crut et d'un coup, les choses s'étaient corsés. Pourtant, cette idée lui plaisait, de jouer un rôle. Il espérait seulement que ça ne retombera pas sur elle, auquel cas, il prendrait la responsabilité de cette mauvaise blague. Après tout, il ne connaissait pas non plus la famille du médecin. Il ne savait pas à quel point elle pouvait être stricte ou autoritaire, seulement, Ollie s'était embarquée dans le jeu, elle aussi. Peut-être que ça n'était pas si catastrophique, finalement.

C'était à son cabinet qu'il était venu la voir, vers la fin de ses consultations. Il attendit que son dernier patient soit sorti avant de se faire attendre dans la salle d'attente, faisant mine de lire le dernier vogue. Un magasine qu'il détestait, certes, mais il en profitait pour regarder si un dessin de Johanna apparaissait. Seulement, il n'eut pas le temps de trouver la page qu'il s'était redressé pour rejoindre la chirurgienne.

“Bonsoir Princesse!” dit-il en prenant une voix faussement séductrice, se mettant déjà dans son rôle, bien qu'il n'y en avait pas besoin pour l'instant. Aussi, il faisait exprès sur les mots choisis, tout comme son attitude. Une chose qu'il ne ferait jamais sérieusement, seulement, il n'était pas du tout sérieux à cet instant même.
“Décidément, j'aime BEAUCOUP ta blouse, elle te va à ravir! Je peux entrer?”

Sans attendre de réponse, il entra à l'intérieur et prit place sur le fauteuil réservé au patient.

“Comment vas tu? Ca se passe bien avec ta famille?”

Il voulait surtout savoir si le bluff marchait toujours.

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Amazing day

Loar & Ollie

Je jette un coup d'oeil à ma montre, comme d'habitude, je suis encore en retard. Je fais sortir le dernier patient et ses parents par la porte de derrière. Ce n'est pas réellement une sortie en fait, enfin si, c'est une issue de secours. Ce petit garçon n'est pas comme n'importe autre enfant que j'ai pu soigner. Il est sans papier, comme toute sa famille. Il faut donc que je prenne des précautions. Je ne suis pas censé leur autoriser de prendre rendez-vous, mais le môme a une distension des ligaments qui lui cause des chutes régulières. Sans mon intervention, son état ne va cesser d'empirer. Je ne parle pas des risques auquel il est exposé du fait de ses chutes : fractures, commotion cérébrales... Ce n'est pas sans conséquence pour moi de le prendre en charge, je risque mon droit d'exercer. Pourtant, je suis bien décidée à aller jusqu'au bout et à l'opérer. J'ai réussi à réunir assez de personnes de confiance pour reformer un bloc digne de ce nom, infirmiers, anesthésistes et même un autre chirurgien pour me seconder. Bref, dans peu de temps c'est le grand jour et je dois avouer que je suis un peu stressée. Pas par l'opération en elle-même, j'ai fait ça des dizaines et des dizaines de fois, j'assure, je crains seulement les retombées si on nous surprend.

Quand je reviens vers mon bureau, une voix derrière moi me fait sursauter. "Bonsoir Princesse !" Hoquetant de surprise, je me retourne vers Loar. Voilà un autre problème. Loar et moi nous connaissons à peine. À vrai dire c'est lors de notre première rencontre qu'il a eu le loisir de rencontrer mon père. Et pas sous les traits de n'importe qui, oh non, sous ceux de petit-ami. Imaginez la joie intense que mon géniteur a ressenti à ce moment là. Je ne sais pas trop pourquoi, Loar était bien habillé ce jour là et il a donc pensé qu'il venait d'un bon milieu social. Ça l'a bien en joie. Moi ? J'étais mortifiée, je ne savais pas quoi faire. Et oui, ça arrive ! Ça m'a rabattu le caquet ! "Tu m'as fait peur !" J'exagère un bougonnement. Je tais la raison de mon anxiété. Loar a beau avoir l'air d'un gars sympa, je ne vais pas dire au premier venu que j'opère illégalement des enfants. "Décidément, j'aime BEAUCOUP ta blouse, elle te va à ravir ! Je peux entrer ?" Je hausse un sourcil. Il veut se la jouer comme ça ? Moi aussi je peux jouer. C'est pour ça que je rétorque d'un ton résolu. "Je suis encore mieux sans."

Il ne me laisse même pas le temps de l'inviter à entrer, en effet il a déjà place sur mon fauteuil. "Ça va ? On prend ses aises." Je croises les bras, sarcastique au possible. J'ai bien conscience d'avoir l'air quelque peu boudeuse mais, c'est parce que toute cette histoire menace de me créer une ulcère. Je ne suis pas très à l'aise à l'idée de feindre avoir un petit-ami. Surtout que je ne sais pas comment faire, je n'ai jamais rien eu de ce genre. Je préfère de loin les relations moins formelles. "Comment vas tu ? Ca se passe bien avec ta famille ?" En clair comment ça se passe avec mon père et notre petite histoire ridicule. Il y croit, il est si heureux que ça me donne envie de vomir. Je soupire. "Mon père veut te revoir le plus vite possible." Je m'empare d'une sucette qui trônait jusqu'alors sur mon bureau. Enlevant l'emballage à la va-vite, je la porte à ma bouche comme si ça pouvait m'aider à me calmer. "C'est navrant de voir si mine heureuse ! Comme si je n'étais juste qu'un objet qu'il fallait marier à tout prix !" Je grogne d'exaspération. "C'est ridicule et ça me met sur les nerfs." Mon père avait déjà le chique pour me mettre hors de mes gonds mais alors là, il gagne la palme d'or ! "Et tu veux savoir le pire ?" Je croise les bras. "J'ai une soeur maintenant et ça aussi, ça me fait chier !" Je lève les yeux aux ciels. En effet, j'ai appris il y a peu que quand ma mère nous a abandonné, elle était enceinte. Pour preuve, ma soeur est venue toqué chez moi il y a quelques jours. "Du coup maintenant il faut faire en fonction d'elle aussi !" Ça s'annonce compliqué, c'est le moins qu'on puisse dire.

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Loar & Ollie

Loar n’était un garçon timide, loin de là. Il était plutôt du genre à vivre au jour le jour, si bien qu’il ne réfléchissait pas toujours avant d’agir. Il ne connaissait pas beaucoup Ollie, mais assez pour être déjà familier vis à vis d’elle. Après tout, il devait jouer un rôle ‘important’, surtout envers une famille qui lui était totalement inconnue. Au fond, Ollie aussi lui était quasi anonyme. Pourtant, elle avait fait parti de sa vie, comme ça, du jour au lendemain, sans qu’ils ne s’y soient attendus tous les deux.

Il n’avait pas fait autant d’effort pour s’habiller cette fois ci et se l’était joué simple. Il allait pourtant falloir faire mieux à l’avenir s’il voulait se faire passer pour le riche héritier qu’il n’était pas. Il avait déjà commencé à écumé les vitrines de magasins de costards en se demandant à quoi il ressemblerait à l’intérieur. Son compte en banque ne lui permettait pas de lui offrir une chose pareil, la raison pour laquelle il allait falloir adopter un look qui y fasse penser. Il avait prévu une sortie avec Alexy, sa meilleure amie, pour une virée shopping. Il n’en était pas fan, mais il était persuadé qu’il allait s’amuser, pour une fois.

Ollie poussa un soupir de surprise lorsqu’il l’interpella. Cela eut don de provoquer un net sourire narquois sur son visage avant de prendre ses aises et s’installer dans sa salle de consultation. Lorsqu’elle lui annonça qu’il lui avait fait peur, il haussa les épaules, indifférent, comme si cela lui arrivait tous les jeudi soirs.

« Ce n’est pas vraiment l’effet désiré, mais je vais m’en contenter. » répliqua-t-il d’un ton calme.
Il s’était mis inévitablement à la reluquer. Ollie était une jolie femme, le teint un peu mat, les longs cheveux bruns et légèrement bouclé. Autrement dit, son style. Pourtant, il n’avait pas besoin de la séduire, puisqu’il devait se contenter d’être son fiancé.
Son expression faciale varia de la surprise à l’amusement lorsqu’elle lui répondit suite à sa remarque qu’elle était encore mieux sans sa blouse blanche. Il la dévisagea une fois de plus avant de hausser les sourcils afin d’approuver ce qu’elle venait de dire.

« Je n’en ai pas le moindre doute... » lança-t-il en grinçant la voix sans arracher ses yeux du toubib.

Puis il éclata de rire. Prendre ses aises ? Ce n’était rien de le dire.

« Bin quoi ? Il y a un siège alors je m’assois, c’est bien fait pour cela, non ? »

Après quoi, les choses sérieuses commencèrent. Loar prit de ses nouvelles, après tout, elle avait été mis dans l’embarras lorsque son père les avait surpris tous les deux et qu’ils s’étaient aussitôt fait des idées. Cela lui paraissait assez surréaliste d’ailleurs, le genre de scénario que l’on voyait dans les films. Pourtant, tout pouvait arriver, sa famille n’avait pas cessé de lui répéter. Ollie lui déballa alors le topo ainsi que ses ressentis. En prime, elle lui parla de sa sœur qui était soudainement mise dans l’affaire. Loar ressentit sa nervosité. Il se leva pour la rejoindre, puis il posa ses mains sur ses joues et son front contre le sien.

« Hey, hey, hey, ça va aller ! » murmura-t-il. « On va trouver... »

Quoi au juste ? Après tout, il n’était pas obligé de continuer. Après tout, tout était faux. C’était pourtant simple à tout stopper, à faire comme si ça n’avait pas existé, ou bien à mettre fin à cette fausse relation. De son côté, bien entendu.

« ...une solution. Je te promets que ça va bien se passer, fais moi confiance. »

Il était très sérieux quand il lui demandait cela.

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Loar & Ollie

"Ce n’est pas vraiment l’effet désiré, mais je vais m’en contenter." Un sourire en coin habille mon visage d'un air mutin. "Parce que tu aurais aimé une autre réaction spécifique de ma part peut-être ?" Plaisanter me permet de me détendre quelque peu. C'est presque comme un mécanisme de défense chez moi. Loar semble très à l'aise quand à lui. Peut-être même un peu trop. Il est peut-être taquin mais je le suis tout autant si ce n'est plus. Quand on s'y frotte, on s'y pique comme on dit. "Je n’en ai pas le moindre doute..." Ses yeux ne se détachent pas de moi et je trouve ça plutôt amusant pour être honnête. J'aime savoir que je plais, c'est un fait. "Et encore tu n'as rien vu." J'exagère un mouvement de succion avec ma sucette par pure provocation. Il faut toujours que j'ai le dernier mot, s'il doit jouer mon petit-ami un certain temps, il va vite s'en rendre compte. "Bin quoi ? Il y a un siège alors je m’assois, c’est bien fait pour cela, non ?" Je lève les yeux aux ciel. "Ces sièges sont fait pour y installer les personnes que j'invite à y être. Ce qui n'est pas ton cas. Donc tu vas me faire le plaisir de lever ton cul de malpolie hors de ma chaise." Je hausse un sourcil, mon ton le met au défi de me résister. Il n'y a cependant aucun doute, si je dois le faire lever moi-même, je le ferais, rien que pour le plaisir de gagner, d'avoir le dernier mot, je suis comme ça. Nous en revenons à un sujet plus sérieux. Nous en revenons à la mascarade. Celle qui me stress plus que de raison, j'en perds même l'envie de finir ma sucette que je repose sur mon bureau. Loar semble s'en rendre compte puisqu'il change d'attitude. Il se montre réconfortant. Allant jusqu'à poser ses mains sur mes joues, un geste familier auquel je ne suis pas habitué. Mes yeux se rivent instinctivement aux siens. "Hey, hey, hey, ça va aller ! On va trouver... " Il y a un silence. Aucun de nous ne parle. En effet, la situation semble mener à une impasse évidente. "...une solution. Je te promets que ça va bien se passer, fais moi confiance." Lui faire confiance ? Je ne fais confiance à personne, je suis sans doute l'une des personnes les plus méfiantes alors c'est pour dire. "Ouais, si tu le dis..." Je ne semble que peu convaincue et ça pour une bonne raison, je ne le suis pas. Soudain je prends conscience de notre proximité. Ses mains sont toujours posés sur mes joues et son front repose encore contre le mien, je ne peux pas nier que ça crée chez moi une sorte d'excitation malsaine. "On pourrait presque croire qu'on est réellement un couple dans cette position." Je me mords la lèvre inférieur. "On peut peut-être arriver à les berner finalement." Je me détache lentement de lui, une mine satisfaite au visage. Je ne sais pas exactement à quel jeu je joue mais ce que je sais, c'est que ça m'amuse beaucoup.

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Loar & Ollie

Loar haussa les épaules en réalisant une grimace perplexe. Il était toujours dans le second degré alors qu’Ollie était tendue. Il espérait seulement trouver le moyen de lui prouver sa confiance, seulement, il restait toujours fidèle à lui-même.

« Eh bien, j’ignorais que je faisais si peur. Mais d’après certaines personnes, j’aurais une tête de psychopathe, alors je commence à m’inquiéter ! »

Sans pour autant être sérieux, il s’était mis à la reluquer et lui adressait un regard enjôleur. Après tout, il devait jouer son faux petit ami, il fallait bien entrer dans le rôle au plus vite ! Et puis, Ollie était une très belle femme qui n’avait rien à envier à personne. Elle était même assez de son genre, ce qui n’arrangeait pas les choses pour autant. Mais Loar ne la connaissait pas et il n’y avait pas encore grand-chose entre eux deux, seulement ce lien étrange qui s’était créé lors de leur première rencontre. Aussi, quand il lui exprima le fait qu’il n’avait pas le moindre doute sur le fait qu’elle pouvait être bien mieux sans blouse, Ollie eut une réaction qui empêcha Loar de cacher sa surprise. A son mouvement de sucions, il avait ouvert la bouche, hébété, avant de revenir rapidement à lui-même, mais encore plus amusé qu’il ne l’était déjà.

« Non en effet, mais je serais teeellement curieux de voir ça… »

Suite à quoi il échappa quelques rires afin de faire détendre l’atmosphère. Pour lui, il suffisait de peu pour franchir l’étape du second au premier degré et vu la situation dans laquelle il ne valait mieux pas trop ‘plaisanter’. Une Ollie qui avait regagné très vite son sérieux et qui le menaçait afin de se dégager du siège dans lequel il s’était assis sans invitation.

« Ah oui ? Sinon quoi ? Tu vas me punir ? »

Toujours dans la défiance, il décida de rester sur ses positions, mais pas pour longtemps. Il suffit que la conversation ne se centre sur l’objet principal de sa présence ici pour qu’ils puisse véritablement discuter. Ollie lui avait confié les problèmes qui étaient déjà là, mais aussi les nouveaux à venir. Ce fut à cet instant qu’il s’était levé sans même réfléchir et qu’il était venu la rejoindre dans le but de la rassurer. Tout d’abord, elle afficha sa mine peu convaincue qu’il remarqua et qu’il nota quelque part dans sa tête. D’une certaine manière, elle n’avait pas vraiment le choix vu ce qu’il se passait.

« Qu’importe si tu ne me crois pas, je te prouverais qu’on va s’en sortir. Je n’ai pas le moindre doute là-dessus. »

Il était vrai qu’il s’était rapproché d’elle au plus possible afin d’établir un lien plus serré pour la consoler. Il s’en aperçut qu’une fois qu’elle en fit la remarque.

« … eh bien, c’est un bon début alors… »

Elle se retira doucement, bien qu’ils étaient encore en proximité. Loar esquissa un sourire à ses paroles suivantes, retrouvant peu à peu la même attitude qu’il avait eu en arrivant. Il fallait dire que le comportement qu’elle s’était mis à adopter le poussa à le faire.

« Ah oui ? Et je peux savoir comment ? »
Il connaissait la réponse, de toute évidence. Mais ils s’étaient mis à jouer tous les deux et il se préparait doucement à cela.

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Loar & Ollie

"Eh bien, j’ignorais que je faisais si peur. Mais d’après certaines personnes, j’aurais une tête de psychopathe, alors je commence à m’inquiéter !" Je ris légèrement. "Pauvre chouchou !" J'ironise gentiment. Loar ne devrait pas s'inquiéter de peur plus sérieusement. Il est à croquer, on dirait un petit nounours tout mignon. Ça doit être pour ça que mon père l'aime bien, il n'a rien avoir avec les hommes que je côtoie à l'accoutumé. "Non en effet, mais je serais teeellement curieux de voir ça…" Je hausse un sourcil et il se met à rire. "Curieux hein ?" Je souris d'un air mutin avant je lui octroyer une légère pichenette sur le nez. "Ça ne m'étonne pas." Je joue à un petit jeu dangereux, je dois bien l'admettre mais c'est tellement drôle. Je lui dis ainsi de dégager de ma chaise par pure provocation. Je dois avouer que je trouve très divertissant de le titiller, peut-être même un peu trop. Il est jeune après tout, je ne devrais pas jouer à ce genre de jeu avec lui. Il n'est pas comme les hommes que je rencontre d'habitude. De plus, je risque d'être coincée avec lui un bon moment au vu de la situation. "Ah oui ? Sinon quoi ? Tu vas me punir ?" Je me mords la lèvre inférieur, prenant un air concentré. Je fronce même les sourcils. "Tu ne crois pas si bien dire. Je pourrais te surprendre." Je ris légèrement alors que nous en revenons à un sujet plus sérieux. Nous parlons de mon père, nous parlons de ma soeur. Rien de prononcer leur nom, ça me tend. Je vous jure, je suis agacée. "Qu’importe si tu ne me crois pas, je te prouverais qu’on va s’en sortir. Je n’ai pas le moindre doute là-dessus." C'est fou mais, même si je ne suis pas entièrement convaincue, ça me rassure qu'il me paraisse si sûr de lui. Au moins ça fait l'un de nous deux. Trop proches, nous nous éloignons quelque peu. "… eh bien, c’est un bon début alors…" Je me dandine quelque peu, soudain éprise d'une tension que je ne soupçonnais pas jusqu'alors possible. "Humhum..." Il me sourit et je me demande ce qu'il a en tête. "Ah oui ? Et je peux savoir comment ?" Je le regarde droit dans les yeux. "Je crois que tu le sais parfaitement." Je lui octroie un léger clin d'oeil. Je ne sais pas si je vais pouvoir supporter longtemps cette situation, cette fausse relation mais, ce que je sais, c'est qu'en tout cas, ça ne devrait pas être trop dur à jouer. Du moins au début.

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