six inch heels, she walked in the club like nobody's business | tatiana

tatiana rodriguez

she don't mind, she loves the grind

les informations en vrac

déménagé à island bay en 1995, elle avait 6 ans, suite à la mort de son père. › très proche de sa famille, sa mère et frère aîné sont ses meilleurs amis. › s'est forcé à perdre son accent espagnol, car on se moquait souvent d'elle au lycée par rapport à ça. elle ne parle espagnol qu'avec sa famille, sinon, elle maîtrise parfaitement l'anglais. mais lorsque fâché, l'espagnol sort naturellement. ça a ses avantages aussi. › végétarienne depuis quelques années, après avoir eu un cours de nutrition. mais bon, il lui arrive de céder, mais si c'est le cas, c'est de la viande blanche. › party animal, on la trouve souvent dans les bars à se secouer les hanches sur le dancefloor. elle reste latina après tout. elle ne peut pas résister à une danse. › extravertie, elle parle fort et sans gêne. entre souvent dans la bulle personnelle des gens, ne s'en rend pas vraiment compte. › capricieuse, elle déteste se faire dire non ou qu'elle a tort. elle serait prête à donner un membre pour prouver son point - même lorsqu'elle n'a pas raison. don't fuck with her. › queen b c'est sa vie. elle écoute en boucle lemonade depuis sa sortie, elle ne s'en tanne toujours pas. › il fut un temps où elle était naïve en amour, mais trop c'est trop. maintenant c'est elle qui joue avec les mecs et se marre à les voir galérer. › elle parle rarement de la mort de son père. en fait, dès qu'il est question de comment elle se sent, elle change de sujet. elle ne veut pas être la petite fille vulnérable. elle veut être forte. › comme tout le monde, elle connait les disneys par coeur. son préféré restera toujours le bossu de notre-dame à cause d'esmeralda. c'est sa "princesse" préférée. veut même donner ce prénom à sa fille lorsqu'elle en aura une. › ne sachant pas trop ce qu'elle voulait faire après le lycée, elle a fait quelques formations : coiffure, esthétique, hôtesse de l'air. finalement, elle s'est posé à massothérapie après qu'on lui ait offert un job au sein des équipes sportives. › ne comprend rien aux jeux vidéos. son frère a beau la placer devant la télévision et lui mettre une manette dans les mains, elle est nulle et ça la frustre plus qu'autre chose. › grâce à sa mère, elle cuisine très bien et préfère se faire à bouffer que d'aller au restaurant. › bien qu'aujourd'hui, elle soit un peu trop outgoing, plus jeune, elle était loin d'être la fille rebelle qui revient chez elle à deux heures du matin. en fait, sa mère était très stricte avec elle. pas de garçon, pas d'alcool, pas de drogue, couvre-feu. mais a dix-huit ans, elle a goutté à la vie et s'est régalée. › elle est franche et n'a pas de filtre. si quelque chose la dérange, elle ne se gêne pas de le dire, aussi méchant que le commentaire peut être. › elle est très impatiente, ce qui est assez ironique étant donné qu'elle est toujours celle que l'on doit attendre. elle peut faire attendre, mais on ne peut pas la faire attendre. capiche ? › elle est superstitieuse. elle pige une carte d'animal spirituel à chaque jour pour savoir comment va se passer sa journée. chaque année, elle va voir une voyante pour faire la mise à jour de son futur. › fait un voyage par année au vénézuela voir sa grand-mère.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>naya rivera ›</pris> tatiana rodriguez

   

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

J'avais six ans. J'étais la petite nouvelle de la classe qui ne connaissait rien de l'anglais. Ce changement avait été difficile pour moi à plusieurs niveau. La langue, les gens, l'endroit. Tout était différent ici et j'avais peur. Peur de ne pas m'y habituer. « Pourquoi tu parles pas comme nous ? » Les autres enfants semblaient intrigués et à la fois perturbé par cette différence qui nous séparait. Ils gardaient leur distance et venait me parlait que pour me demander de dire un mot pour les amuser. Sympa, non ? Le matin, je faisais des crises à ma mère, car je refusais d'aller à l'école. Au début, ma mère comprenait et me laissait faire, mais après deux mois, elle en a eu marre. J'ai donc travaillé fort pour essayer de m'intégrer le mieux que je pouvais aux autres. Si j'ai réussi, pas vraiment. Les gosses étaient cruels et préférait continuer de se moquer, il n'allait jamais lâcher prise, faisant de moi leur victime numéro un. Puis, un jour, Dimetri est arrivée. Comme moi, il était différent des autres : il avait deux papa. Il était mignon et ayant eu la chance d'être son amie, il était gentil. Voisin en classe, lunch buddy, copain de récrée, nous étions toujours ensemble. Nous n'étions plus seuls, nous nous avions. Enfin, ce fut le cas jusqu'au lycée. Jusqu'à ce que je me fasse d'autres amies et que ces dernières se moquaient ouvertement de lui, m'incitant à faire de même. J'étais jeune, faible et désespérément à la recherche de popularité. C'était pour mon bien, pour mon confort. Et si vous voulez le savoir: oui, je le regrette.


« C'est simple, non ? Si je demande pour le corretto, vous me donnez le corretto. » Eh ouais. Cette diva, c'est moi. Voilà ce que ça fait d'être belle et de toujours obtenir ce qu'on veut, ça nous monte à la tête et on se prend pour Queen B. Pourtant, je suis loin d'être la meilleure personne sur terre. Je ne suis pas riche, pas marié, pas connue mondialement. Je suis au même niveau que cette fille sur qui je m'acharne depuis déjà deux minutes. « T'as fini princesse ? Y en a qui aimerait bien se faire servir. » Pardon ? Insulté, je me retourne pour voir qui avait osé faire un commentaire. « Dimetri ? » Je sens mon visage se détendre à la vue de mon ami d'enfance. J'étais surtout choqué de voir comment il avait changé. Ce n'était clairement plus le petit gars de six ans que j'avais connu. Sans même me répondre, il passe devant et prend sa commandre. J'avais entendu dire qu'il était parti vivre à Munich. Qu'est-ce qu'il faisait ici ? « T'es de retour depuis quand ? » Je lui parle comme si rien était alors qu'au fond, je sais pourquoi il m'accorde aucune attention. Ça fait plus de douze ans, get over it. Vu son silence persistant, je doute qu'il soit du même avis. « Come on ! Tu vas bouder combien de temps encore ? » Ma phrase terminée, il se met à rigoler. Devrais-je en être soulagé ? Vu la fausseté dans son rire, j'en doute. La serveuse lui amène son café et avant de partir, il se permet de répondre (enfin!). « Je perds plus mon temps avec les hypocrites, désolé. » Ses mots m'assomment. Normalement, je l'aurais suivi pour lui demander de répéter, mais là, je reste planter devant le comptoir tandis qu'il franchissait la sortie. Je sens mes joues rougir, les regards sont tous sur moi. La caissière semble réprimer un rire, ce qui n'aide en rien. « Y a rien à regarder ! » beuglai-je en lui lançant un regard avant de, à mon tour, quitter le café.