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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 From virtual to real

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MessageSujet: From virtual to real (#)   From virtual to real EmptyVen 27 Jan - 22:52

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Kenzo & May-Line

Les mains de chaque côté du lavabo, je me fixe avec intensité dans le miroir. J’ai une mine vraiment affreuse. On peut lire sur les traits de mon visage mon manque de sommeil. Mes cernes sont si marquées que même sans une pancarte de signalisation qui clignote au-dessus de moi, c’est la première chose que l’on remarque en me voyant. Je m’asperge le visage d’eau froide et me laisse ensuite glisser le long du mur de ma salle de bain. Habituellement, je n’ai pas de problème pour dormir, c’est même tout le contraire. Mais cette nuit a été agitée. J’ai été réveillée aux alentours de deux heures du matin par un cauchemars. Ma sœur se faisait battre jusqu’à la mort, sous mes yeux, sans que je puisse agir, et son agresseur, c’était lui. Mon premier grand amour, celui à qui j’ai tout donné et qui, en échange, m’a brisé le cœur en mille morceaux. Je crois que mon esprit se laisse trop influencer par mes émotions et surtout par les derniers événements. Je regarde ma montre et soupire devant les minutes qui passent de plus en plus vite. Si je continue de m’apitoyer sur mon sort, je vais finir en retard et pour un rendez-vous que j’ai moi-même proposé, ça craint vraiment. Je me redresse et tente de masquer toutes les traces de mon inquiétude, de mon stress et de ma fatigue en me maquillant légèrement. Juste ce qu’il faut, là où il faut, histoire d’être présentable. Une fois fait, je regagne ma chambre où je récupère mon portable ainsi que mon sac en toile. Je dis au revoir à mes deux animaux et quitte l’appartement.

Honnêtement, je ne sais pas ce qui m’a prit de proposer un rendez-vous à ce garçon que je ne connais même pas. Enfin si, on se connaît, mais virtuellement. Alors est-ce que ça compte vraiment ? Je sais que j’apprécie le jeune homme avec qui je parle derrière mon écran. Il suit mon blog depuis ses débuts, lit mon histoire depuis le premier extrait posté et m’encourage presque tous les jours de poursuivre dans cette voix. Ce n’est, certes, pas le seul à le faire, mais quelque chose, chez lui, m’a rapidement mis en confiance. C’est pour ça que j’ai fini par lui dire que je venais d’emménager à Island Bay, là où il vit également. Il faut avouer que la coïncidence est plutôt étrange et je pense que cette ville me réserve encore son lot de surprise.
Je pousse le portillon du parc qui est bien vide et me dirige vers la fontaine, là où j’ai donné rendez-vous à ce fameux Kenzo. Je suis pile à l’heure et fort heureusement. Je m’assois, et par chance, je n’ai pas à attendre très longtemps. J’entends des bruits de pas s’approcher et je me relève aussitôt. Quand la silhouette du jeune homme apparaît devant moi, je fronce les sourcils. Je regarde autour de moi, mais personne d’autre ne semble vouloir arriver. Et visiblement, lui aussi, il a un rendez-vous ici. Je m’approche et lui demande : « Kenzo ? » Je lui souris. C’est bien ma veine ça. Je passe une main gênée dans mes cheveux et soudainement attirée par ce qui se passe vers le sol, je baisse le regard. Je n’arrive pas à croire que ce soit lui. Lorsque je l’ai croisé chez Gaby, quelques jours plus tôt, je l’ai ignoré dans tous les sens du terme. Et maintenant que cette scène me revient en mémoire, je me sens vraiment honteuse. D’ailleurs, il faudrait m’expliquer pourquoi tous les garçons que je rencontre sont amis avec mon ancien beau-frère ?

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Dernière édition par May-Line Linskey le Jeu 9 Mar - 13:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: From virtual to real (#)   From virtual to real EmptyLun 30 Jan - 20:48

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Pour la dixième fois consécutive, mon téléphone sonnait à côté de moi, provoquant en moi une décharge qui se propageait le long de ma colonne vertébrale. J'avais tellement eu peur de ne pas me réveiller après ma longue soirée gaming que j'avais prévu un nombre incalculable de réveils au cas où. Il fallait dire que mon surnom de marmotte m'allait à merveille, je pourrais passer ma vie dans mon lit si je m'écoutais... Bref, je finis enfin par me lever, me traînant vers la salle de bain. Ouais. Vu ma tête, j'avais intérêt à boire une bonne dizaine de cafés si je ne voulais pas faire peur à May-Line. Je soupirais doucement alors que je pensais à elle, rencontrée sur internet par l'intermédiaire du blog de la jeune fille. Honnêtement, j'étais tombé sous le charme de son écriture, de sa fraicheur, de la sensibilité qui transparaissait dans le choix de ses mots. Pendant quelques temps, nous avons parlé sur internet, échangeant nos points de vue, apprenant à nous connaître... Et puis, voilà qu'elle m'annonçait qu'elle venait sur Island Bay. C'était une formidable coincidence. Si belle qu'on pouvait croire que le destin avait décidé de s'en mêler. Je n'y avais pas cru quand elle m'avait proposé de se rencontrer "en vrai". Mais c'était la réalité. Et cette réalité allait avoir lieu aujourd'hui. Cette perspective fit s'emballer mon coeur, le stress montant soudain. J'avais peur que cette rencontre ne se passe pas bien, que je fasse tout foirer, que je me montre aussi inadapté que possible... Après une grande inspiration, je me préparai, optant pour un jean simple et un t-shirt star wars. Pour me donner du courage, je repensai aux mots d'encouragement de @Noa Lane qui savait toujours comment me rassurer et me donner un coup de pied au cul quand il le fallait. Et c'était le cas pour aujourd'hui. Car au fond, une partie de moi avait bien envie de faire l'autruche et de me planquer dans ma chambre... Toutefois, je choisissais de me montrer courageux, me dirigeant d'un bon pas vers la porte d'entrée de la villa.

Le bus me déposa non loin du parc, que je connaissais par coeur, ne serait-ce parce que j'y avais souvent été avec des amis ou avec ma famille. Mon sac en bandoulière sur l'épaule, je cherchais du regard la jeune fille, tendu au possible. Je savais que je n'étais pas en retard, j'étais arrivé pile à l'heure. Et si elle ne venait pas? Je sentis une pointe de déception m'envahir, alors que mon regard accrochait une silhouette non loin devant moi. Un sourire illumina doucement mon visage, m'approchant doucement. Ses iris croisèrent alors les miennes et j'eus un moment de doute. Mais... Je la connaissais, non? Elle me paraissait familière, comme si cela faisait peu de temps qu'on s'était croisé. Je m'étais instinctivement stoppé, cherchant dans mon esprit la réponse à mes interrogations. Elle aussi elle semblait perturbée. Et puis sa voix résonna. « Kenzo ? » Je sursautais rapidement, avant de m'avancer. Elle baissa la tête, comme si elle se sentait fautive de quelque chose. Et puis ça fit tilt. Gaby. L'autre jour, alors que je venais chez lui, j'ai croisé une jeune fille, qui m'a à peine accordé un regard. Je ne l'avais pas relevé, je n'étais pas du genre à m'offusquer pour si peu... Après tout, elle ne me connaissait pas. "Oui, c'est bien moi... Et... c'était bien moi aussi l'autre jour. Mais j'suis désolé, je crois que j'ai été un vrai geek et que je ne t'ai même pas dis bonjour à ce moment-là." C'était terriblement bateau comme réponse. Ouais, je me sentais comme ces albatros qui se retrouve à terre, maladroits et pas dans leur élément. Au moins, j’espérais qu'elle ne s'en voudrait plus de ne pas m'avoir remarqué chez Gaby. Je passais une main nerveuse dans mes cheveux. "Surtout, si je dis des conneries ou que je te fais peur, n'hésite pas à me le dire, ou même à me donner un coup de pied, hein. Je peux être vraiment stupide quand je le veux..." Inconsciemment, je voulais la faire rire, la voir sourire. Et surtout, qu'elle me montre ses jolis yeux à nouveau. Parce que oui, May-Line avait pour moi l'apparence d'une fée. De celles qui n'existent que dans le monde virtuel. Me souvenant soudainement de quelque chose, je tirai de mon sac un joli carnet coloré avec des silhouettes de kiwis, ces astucieux petits oiseaux néozélandais, que je lui tendai dans un sourire gêné. "Tiens, c'est pour toi... C'est pas emballé, désolé. Je voulais t'amener quelque chose, j'avais pensé à des fleurs, mais ça fait super vieux jeu, alors j'me suis dit qu'un carnet te plairait plus... Comme ça, tu pourras noter tes idées pour tes livres..." C'était awkward, j'avais peur que lui offrir quelque chose la fasse fuire, mais je me voyais mal me pointer les mains dans les poches. Ce n'était pas ainsi qu'on m'avait élevé.
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MessageSujet: Re: From virtual to real (#)   From virtual to real EmptyLun 13 Fév - 0:14

Je relève la tête vers son visage et la secoue légèrement de droite à gauche. La principale fautive, c'était moi. Vu le regard froid, méfiant et distant que je lui avais jeté, il ne risquait pas de venir me dire bonjour. N'importe quel être humain désireux de vivre m'aurait évité. Je lui souris, afin de lui montrer que l'histoire est passée, mais tiens quand même à m'excuser. Après tout, je lui dois bien ça. « Je ne l'ai pas fait non plus, alors oublions cette première rencontre pour le moins...gênante. » Et oublier était le seul moyen pour que je me détende un peu. Tout ce que je souhaitais, c'était de faire disparaître la honte qui se tapissait dans un recoin de mon âme et repartir sur de bonnes bases. Tandis que je continue à ruminer cette scène dans mon coin, il reprend la parole afin de m'octroyer l'autorisation de lui donner un coup de pied. Je hausse un sourcil avant de me mettre à rire. J'essuie une petite larme qui perle le coin de mon œil et lui répond, sur un ton amusé. « Alors rassure-toi, tu ne risques pas grand-chose. Je suis capable de glisser en essayant de lever la jambe pour te porter ce coup. » Quand on est maladroite, généralement, on l'est jusqu'au bout. Et je n'échappe pas à la règle. Pour le bien de tous, il vaut mieux que je me contente de lui donner une petite tape sur l'épaule et de garder les deux pieds le plus proche du sol. Puis quand bien même, pourquoi aurais-je besoin d'agir ainsi ? Rien chez lui me procure de la peur. En fait, c'est toute autre chose qui se dégage de sa présence, sans que je sache vraiment mettre la main dessus. Il a ce petit quelque chose d'attachant et il ressemble en tout point au Kenzo avec qui j'ai parlé pendant des heures et des heures derrières mon écran. Non, vraiment, il n'y a aucun risque pour que cette rencontre se déroule mal. Ou presque. Lorsqu'il tend un petit carnet dans ma direction, m'indiquant qu'il s'agit d'un cadeau, je me frappe mentalement le front, m'imaginant déjà les reproches et le regard noir que mes parents me lanceraient si ils venaient à apprendre ce manque de savoir vivre. Mes joues virent au rouge pivoine et je balbutine des remerciements. « Oh… Merci beaucoup, vraiment… Il est magnifique ! » Je le prends dans mes mains et l'examine sous toutes ses formes. En plus d'être d'une mignonnerie sans nom, les pages intérieures sont blanches. Le summum de la perfection. Les carnets lignés avaient prit possession de la plupart des papeteries, si bien que j'avais grand mal à trouver la perle rare. Lorsque j'écris mes idées, j'aime beaucoup les accompagner, si besoin, par des croquis, schémas et autres dessins utiles uniquement pour mon imagination. Je me souviens lui en avoir vaguement parlé, une fois, lorsque j'avais publié une photo de la gigantesque pile de carnets jonchant sur mon bureau. Mais jamais j'aurais pu m'imaginer que ça l'aurait marqué. Ou alors, il s'agissait du facteur chance, mais seulement l'attention comptait. « Tu t'en es souvenu ? C'est adorable ! » J'effleure d'un doigt la couverture du carnet tout en me mordant la lèvre inférieure. « Mais sincèrement, il ne fallait pas. Je… Je n'ai même pas quelque chose à t'offrir. Si ce n'est une bonne glace au chocolat au camion de glace du coin ? » Certes, c'est un peu pathétique comme proposition, mais à défaut d'avoir mieux, c'est toujours ça de prit. En fait, si, j'ai mieux. Mais pour le moment, je garde cette idée bien au chaud.
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