contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Ma respiration revenait un peu plus seconde par seconde, mon heure n'était donc pas encore venue et tout cela était grâce à ma sauveuse dont j'ignorais le nom et le prénom. J'étais d'ailleurs heureuse intérieurement qu'elle ne s'en aille pas mais qu'elle reste avec moi et ce même malgré la venue des secours pour prendre le relais. Ses paroles m'avaient apaisé et je me sentais tout de suite moins compressée ma panique s'estompant petit à petit. Après que les secours ont décidés de me mettre dans le brancard, j'avais entendu la jeune femme demander si elle pouvait suivre l'ambulance jusqu'au urgences avec sa voiture pour ne pas me laisser seule. Je fus d'autant plus soulagée d'entendre cela et ce fut avec une peur en moins que je fus emmenée à l'hôpital. [...] Quelques petites heures plus tard après l'attente et les examens, je fus mise dans ma chambre d'hôpital pour qu'ils puissent me garder en observation quelques heures de plus et si je rencontrais une complication, je resterai la nuit entière, puisque d'après les médecins et j'étais tout à fait d'accord avec eux, ma crise d'allergie avait été beaucoup plus forte et dangereuse que d'habitude. - Vous pouvez appeler la jeune femme qui est venue avec moi s'il vous plaît? Demandais-je à une infirmière qui s'apprêtait à sortir de la chambre. J'attendis ainsi, allongée sur mon lit quelques micro minutes avant d'apercevoir la tête brune de celle qui a eu le réflex et la "bonté" de m'aider. - Bonjour. Dis-je timidement un léger sourire sur mes lèvres. Mon visage était à présent légèrement boursouflé mais beaucoup moins que quelques heures auparavant ce qui me permettait aisément de sourire. - Je tenais à te remercier de m'avoir porté secours malgré ta panique.. Continuais-je, réellement reconnaissante envers la jeune femme qui était face à moi.
Le temps d’attente était insurmontable, c’était long et bien trop calme … Je faisais les 400 pas dans le hall, m’arrêtant cependant face à un petit panneau fléché en direction d’une cafétéria. Je supposais donc que je pourrais dévorer un petit quelque chose le temps de patienter. Après tout, je n’avais même pas mangée, alors que ce tartare de saumon m’avait fait de l’œil sur la carte. A vrai dire, j’avais peut-être échappée de peu à l’intoxication. Saumon pas frais… Manquerait plus qu’ça ! Je m’estimais finalement heureuse face à ce sandwich jambon/beurre qui ne payait pas de mine, mais qui était tout de même bien accueillis dans ma bouche. J’échappais un « Mmmmmmh » de satisfaction, bouche pleine et une image qui n’était certainement pas glamour. Ça faisait un bien fou. Mon ventre m’avait fait atrocement mal, il m’avait réclamé de le remplir pendant tout le trajet entre le restaurant et l’hôpital. Je pensais cependant à la jeune femme qui me permettait d’éviter de me morfondre sur ma faim. J’espérais au plus profond de moi la revoir pour m’assurer qu’elle était hors de danger. Mais peut-être qu’elle n’en aurait pas forcément envie, et qu’elle ne se souvenait même pas des minutes intenses que nous avions passées ensemble. J’aurais au moins fait acte de présence, et les internes m’auraient certainement rassurée quant à la suite de son rétablissement.
Une fois le repas fini, je m’aventurais dans le rayon « magazine » afin de me trouver une occupation le temps que je puisse avoir des nouvelles de la demoiselle. Un livre pour enfant me faisait de l’œil. Et si je faisais un petit cadeau à la fille de ma meilleure amie, Sameen ? Je décidais donc de l’acheter pour ne pas venir les mains vident la prochaine fois que j’irais chez eux. Je pris en plus de cela, un magazine sur la santé. Après tout, dans un hôpital, autant lire des choses en concordance non ? Je ferais peut-être bonne impression auprès du médecin, qui sait ? En partant de la cafétéria je zieutais le livre pour enfant et m’arrêta sur l’image d’une licorne en bois dans la section « bonne affaire ». Il me semblait parfaitement avoir reconnue le jouet que la petite avait chez elle. Je me rappelais donc de la folie qui m’avait parcouru alors que je la gardais pendant l’absence de sa mère. J’avais pris l’objet en bois et l’avait serré entre mes cuisses comme pour chevaucher un équidé ! Je criais du plus profond de mes poumons « HUUUUUUUUUUUUUUUE DADA ! » telle une enfant qui rêvait secrètement faire un jour de l’équitation. Moi, m’en fou, z’avait une licorne ! Et nah’ ! Le principal étant que la petite se marrait tout autant que moi et hurlait moins discrètement. « Tagada tagada tagada ! » Je secouais la tête dans tout les sens, imaginant la sensation d’un cheval au galop. Je remis mes cheveux qui étaient en bataille, levant par la suite la main en imitant le fouet d’un cow-boy. C’est au bout de 30 minutes de fou rire que je pris cette bouille d’ange dans mes bras la faisant voler le plus haut possible. Son rire était contagieux, et je ne pus m’empêcher de sourire en repensant à cette scène si émouvante et pleine de vie.
Une femme vêtue de blanc m’interpella dans le couloir alors que je souriais bêtement devant un livre pour enfant. Elle me regardait interrogative et je cachai par la suite le bouquin dans mon dos pour ne pas avoir à me justifier. Elle me demandait de la suivre. Je ne perdis donc pas de temps et la suivi d’un pas ferme. Elle m’ouvrit la porte et je la remerciais d’un signe de tête tout en restant gênée par les images qu’elle venait de voir. Délicatement, je posais mes deux bouquins sur un fauteuil à l’entrée de la chambre tout en ne perdant pas du regard la belle brune qui se retrouvait être encore un peu gonflée. Elle avait l’air cependant mieux, et malgré quelques petits vaisseaux sur son visage qui devenait bleuâtre, elle avait l’air de garder la tête haute et n’était pas du genre à se morfondre. Sa politesse me rassura, sa voix était encore fébrile, mais je pouvais entendre parfaitement ce qu’elle me disait. « Bonjour. » Je m’approchais de son chevet et lui demanda spontanément. « Comment tu te sens ? » Je me sentais détendue, le stress avait enfin fini par me laisser tranquille. Elle me remercia par la suite, d’une façon très reconnaissante. Émue, je lui souriais. J’étais fière de l’avoir aider, même si ce n’était peut-être pas de la façon dont je l’aurais imaginée. Elle avait d’ailleurs aperçu ma panique puisqu’elle m’en faisait la remarque. Je déployais donc un large sourire, faisant apparaître mes dents. « J’ai fais ça toute ma vie, comme tu as pu le remarquer. » J’échappais un léger rire et repris. « Il n’y a pas de quoi. Je suis heureuse que tu ailles mieux. »
love.disaster
» slight mishap. (suite)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum