hello, i'm an asshole ~ ft. Jo

ONGLET 1 ONGLET 2

N.B. ceci a dû être réécris étant donné que je suis gaffeuse et que j'ai malencontreusement édité ce poste hello, i'm an asshole ~ ft. Jo 792901804

. Le suivant poste n'est donc pas l'original mais a été réécrit selon les mêmes événements, toutefois d'une qualité un peu plus boboche hello, i'm an asshole ~ ft. Jo 2899191728

Billy & Johanna

hello, i'm an asshole

Les rayons du soleil frappèrent dans le logement, tirant par leur luminosité le jeune homme homme de son profond sommeil. Couché en étoile dans son lit, le bras dépassant le matelas, la bouche ouverte, on pouvait bien croire qu’il avait eu une dure soirée. Billy ouvrit les yeux et une violente migraine prit possession de sa tête. L’alcool qu’il avait ingurgitée la veille avait fait des ravages désastreux sur son corps. Alors qu’il tentait difficilement de se souvenir des événements de la veille, un flash-back lui revint brusquement. Sa déclaration devant tous les invités lors du jeu Je n’ai jamais… ce qu’il a dit à propos de lui et de Johanna. Ce secret qu’ils s’étaient entendu de garder, à réduire au silence coût que coût. Il l’avait balancé à qui voulait bien l’entendre, sans se soucier de l’impact que c’aurait sur Jo. Il ne pouvait pas croire qu’il avait fait ça. Il prit sa tête entre ses mains et s’insulta de tous les noms, ne pouvant pas comprendre comme il avait pu faire preuve de tant d’idiotie.
Ne perdant pas de temps, le jeune homme fila sous la douche et enfila prestement les premiers vêtements qu’il vit dans sa commode. Il quitta sa maison pour aller voir Johanna à son mobile home. Il devait absolument lui présenter ses excuses les plus sincères. Il s’attendait très bien à recevoir une pluie d’insultes, à affronter un orage interminable. Il savait très bien qu’elle devait lui en vouloir. Le regard intense et trahi qu’elle lui avait jeté la veille transmettait parfaitement ses états d’âme.
Billy arriva rapidement au mobile-home, s’étant permis de conduire un peu plus vite que la limite permise. Les regrets le rongeaient; il se sentait terriblement mal et ne pouvait attendre plus longtemps pour s’expliquer. Du moins, tenter de s’expliquer. Il savait très bien qu’il n’avait eu aucune raison pour agir de la sorte et qu’aucune explication ne serait suffisante pour effacer le mal qu’il avait causé. Difficilement, le jeune homme leva son bras pour toquer à la porte. Celui-ci semblait lourd, terriblement lourd. Il parvint toutefois à émettre un toc, toc, toc d’une force lasse. Tous ses membres tremblaient d’angoisse, s’attendaient à la foudre qui s’abattrait sur lui au moment de l’ouverture de la porte. Il n’attendit pas longtemps avant que la jeune femme ne lui ouvrit. Sachant très bien qu’elle s’empresserait de la fermer, il posa son pied entre le cadre et celle-ci pour la retenir et s’exprima: "Jo, je sais que tu es fort probablement fâchée contre moi, mais écoute-moi". Son ton transpirait le désespoir. Il avait le besoin d’être entendu. "Je... je suis vraiment désolé pour hier. J’étais complètement bourré... Je... je sais que ça n’excuse pas le fait que j’ai trahi ta confiance... J’ai regretté aussitôt ce que j’ai dit.", poursuivit-il, complètement désemparé. Il n’avait pas trop préparé ses excuses, faisant confiance à l’improvisation et sa sincérité. Il était vraiment navré et déçu de lui-même. Et ce dégoût transparaissait très clairement dans sa voix. "On doit travailler ensemble pour Thomas, pour rouler sa presse. Et je n’ai pas envie que ça tourne au vinaigre parce que je suis un complet idiot", enchaina-t-il ensuite, dans l’espoir qu’elle accepterait de peut-être le pardonner, ou du moins, d’essayer. Il ne pouvait se permettre de laisser cette histoire empiéter sur la collaboration qui devait s’installer entre les deux pour conduire efficacement la gestion de la presse de Thomas.

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2

Hello, i'm an asshole

Billy & Jo'

Je me réveille dans une sorte de brouillard, c'est étrange, je ne reconnais la chambre dans laquelle je suis. Je manque de sursauter quand j'aperçois Logan endormi tout à côté de moi. Grognant, j'essai de me souvenir tant bien que mal de ce qui s'est passé la veille parce qu'à l'instant T, c'est le flou total. Soudain ça me frappe : mon anniversaire ! Tout prend alors sens, y compris le sensation de nausée qui m'assaille. Il me faut quelques minutes pour me décider à me lever. Je n'ai pas vraiment le choix, j'ai promis à Gaby de passer chez lui pour parler de notre nouvel appartement. En effet, hier il m'a fait cette surprise, j'étais si heureuse que j'ai cru faire une crise cardiaque ! Je jette un coup d'oeil à ma montre. Bordel, je suis en retard, vraiment en retard. J'attrape mes vêtements à la va vite tout en essayant de ne pas réveiller Logan. Arrivée au salon, je m'habille rapidement, remarquant pour la première fois la décoration épurée du lieu. Il faut dire que le plus souvent, j'ai d'autres choses en tête quand je viens. Jusqu'à alors, j'avais réussie à ne pas faire trop de bruit mais, mon téléphone se met à sonner et j'entends Logan s'agiter dans sa chambre alors que je décroche à la va-vite. C'est mon frère. "Je n'ai pas le temps Danny. [...] Quoi ? [...] Mais qui te le l'a dit ? [...] Très bien, j'ajoute notre très chère cousine sur ma liste de personne à tuer. [...] Non mais ce n'est pas ce que que tu crois... [...] Tu te fou de moi ? Bien sûr que je n'ai pas de sentiment pour Billy, t'es fou !" C'est le moment que choisi Logan pour faire son entrée dans le salon. Je souris de toute mes dents pour cacher ma gêne. "Je dois te laisser, on en reparle plus tard." Je m'approche de lui pour l'embrasser comme si de rien était. "Billy hein ?" Je me racle la gorge. "Mon frère est sur-protecteur, je te l'ai dit, ça date ! Tu es le seul qui m'intéresse aujourd'hui." Comme pour prouver mes dires, je l'embrasse langoureusement. "Mais je dois vraiment y aller par contre ! Gaby m'attend. On se voit ce soir ?" Il acquiesce alors que je passe la porte d'entrée.

Je sors du bâtiment en trombe. Il faut absolument que j'attrape un bus comme je n'ai pas de voiture. Je le vois au loin s'approcher de l'arrêt, je cours pour l'attraper, à quelques secondes près, je l'aurais loupé. Essoufflée, je sens le regard d'une vieille dame sur moi. J'y perçois de la réprobation, on dirait qu'elle me juge. À sa décharge, mon allure est un peu négligée, je suis débraillée, mes cheveux partent dans tous les sens et mon maquillage a coulé. Génial, tout bonnement génial ! Je profite du trajet pour me refaire une beauté, du moins j'essaie de limiter les dégâts. L'arrêt de bus le plus proche du camping est à cinq cent mètre de celui-ci. Une fois sortie, je me retrouve donc une nouvelle fois à courir en talons. Quand je pénètre dans le mobile-home de mon cousin, il me pointe sa montre du doigt en souriant. Je m'excuse platement et nous discutons deux bonnes heures de notre déménagement. Alors que nous sortons dehors, il me dit quelque chose qui me fait soupirer. "Faudra qu'on discute au fait. De ce que est sorti hier." Je croise les bras. "Je préfère éviter ! À moins que tu ne veuille qu'on discute aussi de ta fille et de sa mère ?" Il se rembrunit tout à coup. J'ai visé juste, je sais toujours comment lui couper la chique.

Enfin, je pénètre dans mon mobile, tout à côté de celui de Gaby. Fatiguée et de mauvais poil, je m'affale sur mon lit en soupirant. La soirée d'hier a été riche en émotion, c'est le moins qu'on puisse dire. Je n'ai pas eu une si belle fête d'anniversaire. Cela-dit, je me serais bien passé de la révélation de Billy... Décidément, c'est à toujours à mes anniversaires qu'il se révèle. Je n'arrive pas à croire qu'il ait balancé ça comme ça, devant sa soeur, devant ma famille. Bien évidemment, Billie n'a pas perdue de temps pour tout rapporter à Danny. J'aurais dû m'en douter, tout se sait toujours dans cette famille, c'est navrant. Je sens que je vais avoir mon grand frère un long moment sur le dos. Peu à peu, je sombre dans le sommeil, la petite nuit que j'ai faite chez Logan ne m'a vraisemblablement pas suffit. Mes yeux se ferment quand j'entends frapper. Je grogne. C'est pas vrai ! Je me lève difficilement. Mais qui ça peut bien être ? À moitié endormie, j'ouvre la porte d'une lenteur spectaculaire pour y découvrir Billy à l'embrasure. Manquez plus que ça, c'est le pompon ! Il se fiche de moi où..? Il ne peut pas se faire oublier ! Excédée rien qu'à la vue de son visage, je plisse les yeux. "Jo, je sais que tu es fort probablement fâchée contre moi, mais écoute-moi." Oh bah voilà autre chose, monsieur que je l'écouté, allons bon ! J'ai une furieuse envie de lui fermer la porte et semble le deviner puisqu'il la bloque de son pied. Je fixe sa jambe comme si j'avais envie de l'en amputer. "Je... je suis vraiment désolé pour hier. J’étais complètement bourré... Je... je sais que ça n’excuse pas le fait que j’ai trahi ta confiance... J’ai regretté aussitôt ce que j’ai dit." Je hausse un sourcil incrédule. "C'est un peu facile ça Billy, tu ne trouves pas ?" À ce moment là, moi, je le frappe, je dis être désolée puis je recommence retirant mes excuses. Et comme j'exprime mes regrets, tout va bien dans le meilleur des mondes ! "Ça n'avait pas trop l'air de te déranger de briser ma confiance hier." Je croises les bras, bien décidée à ne pas me laisser faire. Je suis d'habitude d'un naturel plutôt arrangent (bien que je dois avouer être légèrement moins indulgente avec Billy) mais là, je ne suis pas d'humeur à pardonner si facilement. "On doit travailler ensemble pour Thomas, pour rouler sa presse. Et je n’ai pas envie que ça tourne au vinaigre parce que je suis un complet idiot." Je soupire, il marque un point. Ceci-dit il m'empêche que ça me prouve par A+B que j'avais raison, il est impossible que je travaille avec Billy. Il me sort des yeux les trois quarts du temps et le seul truc que je lui demande de garder pour lui, il le balance comme ça devant tout mes amis et ma famille. C'est tout bonnement impossible. "Tu sais, j'ai reçu très intéressant ce matin. C'était mon frère et devines de quel histoire il a entendu parler ?" Mon ton est acerbe, je ne cache pas ma mauvaise humeur. "Et Sage, tu y as pensé ? Tu as vu sa tête hier ?" Je lève les yeux aux ciels. "Je vais devoir m'expliquer et je déteste ça. Surtout pour un truc comme ça!" Je le regarde droit dans les yeux. "Alors excuses-moi mais j'ai un peu de mal à l'avaler." Je sais bien que je suis dure mais j'ai toujours été comme ça avec Billy. C'est comme si, quand ça en vient à lui, je me transforme en une boule de nerf prête à exploser. "J'en ai fait des conneries mais coucher avec toi a été la pire !" Je ris jaune, littéralement.

ONGLET 1 ONGLET 2

Billy & Johanna

hello, i'm an asshole

Billy se sentait dénué de tout recours. Il avait devant lui une Johanna hors d’elle, et avec raison. Il comprenait la merde dans laquelle il l’avait mise; s’il y avait une raison pour laquelle elle voulait taire ce qui s’était passé entre eux, c’en était une bonne. Et comme un con, il s’était permis de crier à qui le voulait bien qu’ils avaient couché ensemble. Si son frère avait été là la veille, il l’aurait fort possiblement frappé en le traitant de tous les noms. Jamais son frère n’aurait-il avalé le fait que Billy ait pu couché avec sa meilleure amie. D’autant plus que Billy se doutait que quelque chose se passait entre les deux avant son décès. Il décelait une certaine réciprocité sentimentale qui, étrangement, soutirait une certaine jalousie inexpliquée de la part du jeune homme.
Les yeux de Johanna lui envoient des éclairs. Cent fois l’avait-elle tué dans ses pensées. "C'est un peu facile ça Billy, tu ne trouves pas ? », lui lança-t-elle, la frustration n’étant que la seule chose décelable dans son visage. « Je sais, je sais. Je ne m’attends pas à ce que tu acceptes mes excuses de sitôt », commença-t-il en baissant les yeux. Il arborait une mine de chien battu. Il savait très bien qu’il était la cause de cet embarras et qu’il avait cherché la tempête qui s’abattait sur lui. Mais s’il pouvait revenir en arrière et ravalé ses paroles, il l’aurait fait sans hésiter. "Ça n'avait pas trop l'air de te déranger de briser ma confiance hier." , poursuivit-elle toujours aussi hystérique. Le jeune homme soupira, ne sachant pas trop quoi répondre. Depuis la mort de Thomas, les conneries s’accumulaient comme la pluie sur le sol après la mousson. La jeune femme poursuit son monologue, non sans soutirer plusieurs soupirs de découragement de la part de Billy qui ne savait plus sur quel pied danser. Il se sentait horriblement mal et peu importe ce qu’il pouvait bien dire, rien ne semblait perforer la carapace de frustration de Jo. Elle était blessée et ça, il le comprenait. Il s’en voulait terriblement de ne pas pouvoir retourner en arrière. Si c’avait été n’importe quelle autre femme, il n’en aurait pas fait tout un fromage. Au contraire, il ne se serait pas gêné pour étaler en détails leurs ébats. Mais avec Jo, il n’en avait soufflé un mot à personne, gardant cette soirée secrète. C'était quelque chose qu’ils avaient partagé qu’entre eux et la lune qui les guettait cette soirée-là. « Sage m’en a aussi reparlé et crois-moi, je ne suis pas fier de moi. Je ne sais pas ce que tu veux que je te dise de plus. Je voulais juste te dire que je suis franchement désolé », répliqua-t-il en levant momentanément ses yeux dans lesquels elle pouvait lire la sincérité de ses paroles.
Sans toute attente, Johanna lui lança: "J'en ai fait des conneries mais coucher avec toi a été la pire ! ». Le jeune homme leva ses yeux vers elle, incrédule. Peut-être était-ce l’acte le plus embarrassant qu’ils avaient commis, mais il ne le regrettait définitivement pas. Du moins, ça lui avait pris du temps avant d’accepter ce qui s’était passé. Et somme toute, il n’avait pas détesté l’expérience qui s’était avérée être la meilleure relation sexuelle qu’il avait eu jusqu’à présent. « Tu peux peut-être dire que c’était une connerie, mais ne te fait pas croire que tu n’as pas aimé ça », lui dit-il alors sans gêne, le regard intense. Il savait très bien qu’ils avaient provoqué l’un comme chez l’autre des sensations qu’ils n’avaient jamais cru possibles de ressentir. Elle pouvait se mentir comme elle le voulait, mais elle ne pouvait lui mentir à lui.

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2

Hello, i'm an asshole

Billy & Jo'

"Je sais, je sais. Je ne m’attends pas à ce que tu acceptes mes excuses de sitôt." Au moins, là, il ne se plante pas. Je ne suis pas prête à lui pardonner. Depuis que je suis petite, on me dit toujours de me comporter en femme mature, d'être la plus intelligente et généralement, je le fais. Mais, là, je ne peux pas. Rien que de le voir en face de moi, ça me tend. "On est sur raccord au moins pour une fois !" Je bougonne tellement fort qu'un couple de vacanciers qui passe près de nous se retourne vers moi. Un peu gênée, je me racle la gorge. "Je n'arrive toujours pas à faire croire que tu aies fait ça..." Je soupire. Je crois que ça me blesse plus que je ne veux l'admettre. J'ai toujours... comment dire ? C'est comme si cette nuit nous appartenait. C'était notre secret et j'ai réellement cru qu'il ne dirait rien. J'ai été si gênée le lendemain que ça m'a soulagé de voir qu'il était sur la même longueur d'onde que moi. Et là, d'un seul coup, badaboum. "Sage m’en a aussi reparlé et crois-moi, je ne suis pas fier de moi. Je ne sais pas ce que tu veux que je te dise de plus. Je voulais juste te dire que je suis franchement désolé." Je lève les yeux aux ciels, croisant simultanément les bras. "Tu es désolé, j'ai compris. Tu peux t'en aller." Je n'ai pas beaucoup dormi et je ne vraiment d'humeur à me disputer avec lui. Ça ne servirait à rien. On ne s'est compris et ça ne va pas changer aujourd'hui. Quand je pense qu'on va devoir gérer l'affaire de Thomas ensemble. J'ai bien peur qu'on la fasse imploser. Quelle galère. Alors que je pensais que la situation ne pouvait pas être pire, Billy me prouve le contraire avec sa dernière remarque. "Tu peux peut-être dire que c’était une connerie, mais ne te fait pas croire que tu n’as pas aimé ça." Il me regarde intensément quand il dit ses mots. Je hoquète de surprise, allant même jusqu'à avaler de travers. Qu'est-ce qu'il a dit ? Je peine à retrouver une respiration normale. "Tu... tu..." Je suis prise de court, je dois bien l'admettre. Mon cerveau marche à mille à l'heure, je ne sais pas quoi répondre. "Tu te flattes trop." C'est la seule chose que j'arrive à dire sur le coup. Des images de la soirée me reviennent alors en tête. Lui, l'arbre, ses baisers, ses mains sur moi... Pendant toutes ces années, j'ai tout fait pour refouler les sensations qu'il m'avait procurés ce soir là, pour faire comme si ce n'était jamais arrivé. Et voilà maintenant qu'il me dit ça, comment ose-t-il ? Oh c'est pas vrai ! Mes mains tremblent légèrement, mon coeur bat la chamade. "Tu es vraiment... argh !" Je lève les mains en l'air, frustrée.

ONGLET 1 ONGLET 2

Billy & Johanna

hello, i'm an asshole

Billy s’était promis qu’il demeurerait diplomatique en venant présenter ses excuses à Jo, qu’il ne dirait pas de conneries qui feraient fi de la fâcher. Toutefois, c’était impossible que la tension ne monte pas entre les deux; chaque fois qu’ils se retrouvaient dans la même pièce, le ton montait et des charges électriques emplissaient l’air. Leur relation n’avait définitivement pas changée depuis ce soir-là où ils avaient couché ensemble. Outre que de les plonger dans un profond et perpétuel malaise, les choses n’avaient pas réellement changé. Toutefois, le court des choses avaient forcé une transformation drastique dans leur relation. La mort de Thomas étant intervenue de façon totalement fortuite, ils étaient contraints de travail ensemble dans la gestion de la presse de son défunt frère, et ce, en dépit de ce qu’ils pouvaient bien en penser. Non sans afficher leur agacement, les deux adultes s’étaient promis de fournir les efforts nécessaires pour respecter les dernières volontés de Thomas, aussi stupides furent-elles.

Et donc le voilà, encore en train de causer de la chamaille entre elle et lui. Toutefois, il n’avait pas pu retenir sa langue sale lorsqu’elle avait fait allusion à cette nuit. Il savait très bien que quelque chose de plus intense qu’une simple partie de jambes en l’air s'était produite. Du moins, de son côté. Billy ressentait toujours une espèce de tension quand il se trouvait en sa présence, même s’il essayait tant bien que de mal de la refouler.

La réplique de Billy prit la jeune femme au dépourvu qui sembla perdre ses moyens oratoires. Elle semblait très agitée et très agacée qu'il ait pu dire ça à voix haute, comme s’il s’agissait de la chose la plus banale qui fût. « Tu te flattes trop. », lui lança-t-elle alors. Billy lâcha un soupir d’exaspération. Ne filtrant pas ses paroles comme il aurait normalement dû le faire, il répliqua: « Je ne parle qu’en terme des lacérations que tu as laissées dans mon dos ». Il sentait avoir dépassé les bornes avec ce qu’il venait tout simplement de dire, mais il avait un égo beaucoup trop gros pour venir sur ses paroles. Il savait qu’il devrait normalement s’excuser, car il savait très bien que Jo ne voulait tout simplement pas revenir sur le sujet. Depuis qu’ils avaient eu la peur qu’elle ait pu être enceinte et que, par chance, ce n’était qu’une fausse alarme, il s’était une seconde fois promis d’enfouir profondément cette nuit dans leur souvenir et ne jamais la laisser refaire surface. Décidément, le jeune homme n’était pas parvenu à honorer leur promesse.

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2

Hello, i'm an asshole

Billy & Jo'

"Je ne parle qu’en terme des lacérations que tu as laissées dans mon dos." Ça, c'est petit... Oui c'est tellement petit ! Je n'arrive pas à croire qu'il puisse se permettre de me dire ça. J'étais complètement saoul, ce n'est pas comme si j'étais responsable de mes actes. Enfin, pas totalement. De nouvelles images de lui et moi traversent mon esprit. Je le revois sur moi, nos deux corps joints dans une danse charnelle terriblement exquise. Je me revois gémir, je le revois jurer sous mes caresses... Excédée, je le pointe du doit. "Tu... Tu veux quoi en fait ?" Je suis hors de moi et je ne sais pas vraiment pourquoi en réalité. Tout ce que je sais, c'est que je ne contrôle plus ce que je dis. Ma bouche parle sans que je ne lui en donne l'autorisation. "Tu veux que je te dise que j'ai aimé couché avec toi ?" J'ancre son regard au mien. Il est dur, je pense même que mes yeux doivent luire de colère. "Tu veux que je te dise que je n'ai jamais éprouvé autant de plaisir sous les caresses d'un homme ?" Je croise de nouveau les bras. Il faudrait que je m'arrête, j'en ai bien conscience. C'est ridicule de lui faire une telle scène ici, alors que tout le monde peut nous entendre, alors que mon cousin est à peine à deux pas. Pourtant, je n'arrive pas à faire autrement. Pire que ça, j'en rajoute. "Tu veux que je te dise que tu m'as fait jouir comme personne ne l'avait fait auparavant ?" Je ris jaune, j'ai même du mal à me reconnaître. "C'est ça que tu veux m'entendre dire ?" Je le regarde, le défiant de me répondre. "Et bien tu sais quoi ? Oui !" Je me rapproche de lui d'un air résolue. Mes lèvres pincés montre l'irritation impériale que je ressens. "Tu as raison Billy, j'ai adoré ça." Je n'aurais jamais pensé cracher ces mots de façon si acerbe. On dirait presque une insulte quand je les prononce alors qu'ils sont en réalité tout le contraire. "Pire que ça en fait. Je crois que je n'ai jamais autant pris mon pied qu'avec toi." Et le pire dans tout ça ? C'est que c'est vrai. Même si j'ai du mal à l'admettre, Billy m'a fait ressentir des choses que je n'aurais cru possible. Il m'a rendu folle ce soir là. Et même si ça me coûte de l'admettre, je n'ai ressenti de tel depuis, même pas avec Logan. "Voilà, c'est dit." Quelques fois il m'arrive de repenser à la façon dont ses mains expertes faisait embraser mon corps tout entier. Le pire dans tout ça, c'est que je ne l'ai jamais apprécié. C'est comme si quelque part, j'étais masochiste. "Tu es satisfait ?" Mettant toutes ces pensées de côté, je fixe Billy, un sourcil relevé. "C'est bon tu as eu ce que tu voulais ?" Je hurle ces dernières paroles, me fichant bien pas mal qu'on puisse m'entendre. Je le regretterais sûrement une fois calmée, mais là, là, je suis trop excédée pour avoir conscience de ce que je fais ou de ce que je dis.

ONGLET 1 ONGLET 2

Billy & Johanna

hello, i'm an asshole

Devant lui ne se trouvait plus la Johanna qu'il avait toujours connue. En effet, il se trouvait plutôt face à un puissant brasier; face à une situation délicate dont l’équilibre était plus que incertain. La jeune femme était hors d’elle, ne croyant pas les balivernes insensibles qui sortaient de la bouche de Billy. Ce dernier n’y croyait pas non plus. À vrai dire, il s’était plutôt attendu à adopter un comportement calme, sans écart de conduite, sans invoquer cette nuit endiablée qu’ils avaient partagée. Il avait prévu venir la voir pour tout simplement s'excuser et quitter aussitôt vite qu’il était arrivé. Le voilà qui, fidèle à lui-même, avait réussi avec succès à déclencher une frustration sans précédent chez Johanna. "Tu... Tu veux quoi en fait ? », lui cracha-t-elle presque au visage. Le jeune homme fut surpris un instant. Mais devait-il réellement avoir une telle réaction? Il l’avait après tout provoquée. Le torrent qui s’apprêtait à s’abattre sur lui n’était nulle autre que le fruit de ses propres actions. Il tenta de bafouer une réponse, mais Johanna le coupa avant même qu'un mot n'eut la chance de s'échapper de sa bouche, pour poursuivre son monologue, non sans lever le ton. "Tu veux que je te dise que j'ai aimé couché avec toi ? », commença-t-elle. Billy recula un peu la tête, se demandant où elle voulait en venir avec ça. Il n’eut même pas le temps d’y réfléchir, car la brunette poursuivit avec une vague d’aveux qui bouscula le jeune homme d’une façon indescriptible. À chacune de ses déclarations, Billy se sentait de plus en plus mal. Il était venu la voir pour réparer les pots cassés. Et le voilà qui empirait les choses, les fracassait en d’infimes miettes. Il n’avait pas voulu qu’ils reviennent sur la fameuse nuit; il s’était tout simplement senti atteint lorsqu’elle lui avait dit avoir regretté leur élan passionnel. Lorsque la jeune femme fut sortie de sa transe, il ne savait pas quoi dire ni quoi faire à ce moment-là. Il sentait que ses mains étaient nouées par ses paroles qui l’avaient tant secoué. Peut-être aurait-il dû se sentir fier d’entendre une femme dire qu’elle n’avait jamais été aussi bien baisée que par lui, mais à ce moment-là, il ne pouvait se permettre de féliciter ses performances. Marchant sur son égo, Billy tenta d’expliquer tant bien que de mal la cause de son attitude égoïste et arrogante. « Je voulais pas te faire sortir de tes gonds. Ca m’a juste choqué que tu te permettes de dénigrer ce qu’on a vécu, au-delà du fait que c'était indubitablement embarrassant.», lui dit-il en baissant les yeux. « Enfin bref, j’aurais pensé avec ce qu’on a vécu subséquemment tu aurais pu croire que je suis pas aussi égoïste que tu le prétends, mais j’ose croire que c’est une idée préconçue qui ne changera jamais ». Le jeune homme effaça sa moue déconcertée et soupira. « Et puis à quoi bon, je crois qu’on n’arrivera jamais à s’entendre donc... Je vais quitter », lâcha-t-il avant de tourner les talons. Il aurait dû savoir à quoi s’attendre. L’amitié entre eux était aussi peu probable que l’arrivée du Messi.

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2

Hello, i'm an asshole

Billy & Jo'

"Je voulais pas te faire sortir de tes gonds. Ca m’a juste choqué que tu te permettes de dénigrer ce qu’on a vécu, au-delà du fait que c'était indubitablement embarrassant." Je soupire. Oui c'était embarrassant et plus que ça même. Et oui, peut-être que j'ai voulu, quelque part, dénigrer ce qu'on a vécu tout simplement parce que c'était plus facile. Plus facile que d'admettre que j'ai apprécié ce qu'on a vécu. "Enfin bref, j’aurais pensé qu'avec ce qu’on a vécu subséquemment tu aurais pu croire que je suis pas aussi égoïste que tu le prétends, mais j’ose croire que c’est une idée préconçue qui ne changera jamais." Alors c'est ça ? Je suis la méchante de l'histoire maintenant ? Est-ce que je le suis ? J'ai des raisons de lui en vouloir ! Oh ça oui. Pourtant je me sens bête alors qu'il prononce ces mots. Je sais très bien de quoi il veut parler, ce qu'il sous-entend. On ne s'était pas protégé ce soir là (pas très malin, oui, je sais), j'ai cru pendant un moment être enceinte. J'avais du retard pour la première fois de ma vie alors imaginez la panique que j'ai ressenti. J'en avais parlé à Billy et il s'était montré plutôt compréhensif. Parlons honnêtement, il a été génial. J'en ai même été étonnée pour être franche. Il était prêt à assumer, quoique je décide. C'est une des rares fois où j'ai vraiment estimé Billy d'ailleurs. C'est ce pourquoi je commence à me sentir un brin coupable. Je ne devrais pas, j'ai des raisons d'être en colère ! Du moins c'est ce que ma fierté me fait penser. "Et puis à quoi bon, je crois qu’on n’arrivera jamais à s’entendre donc. Je vais quitter." Une boule se forme dans ma gorge, je me sens soudain très mal, toute ma colère est retombée il faut croire. Sans réfléchir, j'attrape son avant bras pour le retenir. "Attends..." Gênée, je ne sais pas bien pourquoi, par le fait de le toucher, je romps rapidement le contact. "Je suis désolée, OK ?" J'évite soigneusement son regard, il me coûte de dire ces mots. "J'ai été excessive." I faut bien l'avouer, je suis partie en live quelques minutes plus tôt. Je n'aurais pas dû, ce n'est pas très mature. C'est juste qu'on dirait qu'il sait pertinemment quoi dire pour me rendre folle. Ça ne loupe jamais. "Tu sais comment je suis au lendemain de soirée..." Je joue avec mes cheveux comme si ça pouvait m'aider à me donner une contenance alors que je lui sors cette excuse minable. D'un autre, c'est vrai, j'ai un caractère de cochon quand j'ai le gueule de bois. Plus qu'à l'accoutumé. "Je n'ai pas apprécié que tu balances comme ça ce qui s'est passé entre nous." Je me racle la gorge. J'essaie de parler le plus posément possible pour ne pas raviver notre dispute. "C'était pas cool mais, c'est pas une raison pour que je te parle comme à un chien. J'en suis consciente." Je ris légèrement, gênée. "C'est juste que tu es tellement..." Agaçant ? Pas sûre que ça aide de lui dire cela. C'est ce pourquoi je tais la fin de ma phrase. Mieux vaut ne rien dire parfois. "Mais tu as raison, il faut qu'on s'entende pour arriver à gérer la presse de Thomas pendant ces deux mois." Je viens juste de dire qu'il a raison ? Comme quoi, tout arrive. "Du coup on a qu'à dire qu'on est quitte. Je te pardonne pour hier soir et toi tu excuses ma petite crise." Je souris quelque peu mais il est bien évidemment pour tous que je ne suis pas à l'aise. "Marché conclu ?" Je lève la main maladroitement en l'air, attendant qu'il conclut notre accord par un check.

ONGLET 1 ONGLET 2

Billy & Johanna

hello, i'm an asshole

Billy s’apprêtait à quitter les lieux, sachant très bien qu’il avait alimenté le feu plutôt que de l’éteindre. Il ne pouvait ignorer les remords qui picotaient le fond de son ventre. Néanmoins, il ne pouvait se résoudre à rester, craignant n’envenimer davantage la situation déjà précaire. Johanna et lui étaient issus de deux mondes différents. Même s’ils avaient grandi ensemble, les deux individus vivaient sur des planètes opposées. Rien ne les unissait vraiment, sauf peut-être leur mutuelle passion pour se faire chier. Alors espérer pouvoir lui présenter des excuses sans que cela ne tourne au vinaigre, c’était chose improbable.
Ses pieds n’eurent le temps que d’avance de deux pas lorsqu’il sentit son bras se faire agripper. Il se tourna vers Johanna, se demandant pourquoi elle ne s’était pas empressée de rentrer chez elle pour ne plus l’avoir dans son champ de vision. Surprenament, une vague d’excuses s’échappa de sa bouche. Le jeune homme ne pouvait caché être surpris de l’attitude de Johanna, elle qui, à l’habitude, était une vraie boule de feu; lorsqu’elle était allumée, il était difficile de diminuer son intensité. Le scientifique ne voulait pas que Johanna se sente mal de son comportement vis-à-vis lui, sachant très bien qu’il était le catalyseur de sa frustration. Il était le fruit de l’ouragan qu’il avait semé et Johanna n’avait pas à se sentir mal de s’être laissée emporter par ses répliques de con. Lorsqu’elle invoqua son attitude de lendemain de veille, le jeune homme rigola un peu. Il était vrai qu’elle n’était pas particulièrement la plus sociable quand elle avait la tête qui voulait lui sortir par les oreilles. Billy la laissa parler sans la couper, gardant sa tête baissée. Il savait qu’il avait lui-même des excuses à présenter, car son attitude n’était pas irréprochable. Constamment il venait la chercher, la poussait à bout de nerfs. "C'est juste que tu es tellement… », commença-t-elle. Cette fois-ci, Billy se permit de la couper, ou du moins, finir sa phrase. « Con », lui dit-il en relevant la tête. Oui, c’était l’adjectif parfait pour le décrire. Il était con. Enfin, fondamentalement il était loin d’être sot; il était astrophysicien après tout! Mais avec Johanna, il était con. Toujours prêt à dire la connerie qui la ferait sortir de ses gonds. Billy la laissa finir ses excuses qui semblèrent durer une éternité. Il ne voulait pas être impoli, mais il voulait aussi lui faire part de ses émotions; du fait qu’il était lui aussi désolé pour son attitude inexcusable. « Avant qu’on conclut quoi que ce soit. », commença-t-il en la regardant droit dans les yeux. « Je veux pas que tu te sentes mal… c’est pas toi la méchante dans l’histoire et je comprends que tu aies pu t’emporter. Avec toutes les conneries que je dis, tu aurais été mon héros d’avoir gardé ton sang froid », poursuivit-il en affichant une petite moue amusée alors qu’il prononçait sa dernière phrase. « Alors bon voilà, je suis désolé. Maintenant, marché conclu », conclut-il en avançant la main vers elle pour clore leur entente de ce fameux check.

AVENGEDINCHAINS

ONGLET 1 ONGLET 2

Hello, i'm an asshole

Billy & Jo'

"Con." Mon coeur manque un battement. C'est déjà étrange de l'entendre admettre que son attitude n'était pas approprié, ça l'est encore plus quand il utilise des termes aussi direct. C'est ce pourquoi je ne réponds pas. Ceci-dit, la main toujours levée, j'attends qu'il accepte notre accord. "Avant qu’on conclut quoi que ce soit." Je lève un sourcil. Qu'est ce qu'il peut bien y avoir de plus ? Son regard rivé sur moi me met quelque peu mal à l'aise. J'appréhende ce qu'il va dire. Pitié que ce ne soit pas une remarque sur la nuit qu'on a passé ensemble ou je l'étripe. "Je ne veux pas que tu te sentes mal… Ce n’est pas toi la méchante dans l’histoire et je comprends que tu aies pu t’emporter. Avec toutes les conneries que je dis, tu aurais été mon héros d’avoir gardé ton sang froid." Je reste quelques secondes à le regarder sans prononcer ne serait-ce qu'un son. Je suis sciée, c'est le cas de le dire. Quand, enfin, je me reprends quelque peu, je me force à répondre. "C'est rien..." C'est fou quand même... C'est toujours comme ça avec Billy. Un coup on s'écharpe et la seconde d'après on se rabiboche. C'est très déstabilisant de ne jamais savoir sur quel pied danser. Quand je ne m'y attends pas, il me plante un couteau dans le dos et quand je m'attends à ce qu'il se comporte comme un connard fini, il me surprend par son humilité. "Alors bon voilà, je suis désolé. Maintenant, marché conclu." Et alors, il me tape dans la main. Je hoche la tête machinalement. On est réconcilié pour la énième fois, espérons qu'elle dure plus longtemps que les autres cette fois-ci. "Du coup, je vais aller dormir un peu. On se voit à la presse de toute façon." Je conclus sur ces simples mots, me dirigeant de concert vers mon mobile-home.

FIN

ONGLET 1 ONGLET 2