let's not worry about tomorrow, baby we're alright. + casey

casey muliana

i'm just a cute panda, not a cat, a p a n d a.

les informations en vrac

Il a un tatouage maori qui représente la mer sur l’arrière de sa cuisse gauche. › il fume énormément de cigarettes, parce que pour lui c’est une manière de montrer sa rébellion conte le monde, on rigole. › l’alcool est une sorte de médicaments qui l’aide à se retrouver avec lui-même et à se poser les bonnes questions. › philosophe dans l’âme, il trouve toujours les mots pour se sortir de certaines situations, ou même pour aider ses amis. › incroyablement porté sur la famille, il est avec eux une sorte d’ours en peluche toujours à l’écoute, et aux câlins faciles. › il pratique le rugby depuis son plus jeune âge, parce que son père lui a transmis sa passion. › véritable artiste dans l’âme, il fait de la peinture. énormément de peintures, pour s’exprimer et se livrer, même si ses œuvres ne sont pas toujours compréhensibles. › il déteste danser, mais fait toujours le pitre si jamais on l’invite sur une musique pas trop nulle. › haïsseur de café, mieux vaut ne pas lui en donner ou même en boire en sa présence, il va jeter la tasse en l’air et faire passer ça sur le compte d’un mauvais réflex. › adorateur de chocolat, il en mange une dizaine par jour et n’hésite pas à demander des supplément sur ses glaces prisent au fast-food du coin. › dragueur, voir même emmerdeur professionnel, il adore aller vers les filles, même si ce n’est pas toujours simple. › le surf dans la peau, mais surtout dans les veines, il n’arrive pas à s’en détacher, et c’est sans doute pour ça qu’il est entré dans le métier d’éducateur. › passionné, jaloux et possessif, évitons de lui voler ce qui lui appartient, et tentons plutôt de comprendre comment le pas le mettre en colère. › bagarreur et risque tout, il n’a pas peur de saigner si c’est pour une bonne cause, même si ce n’est pas le cas en fait. › il met souvent sa vie en danger, malgré que ça puisse faire peur à ses proches.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>douglas booth ›</pris> casey muliana

   

l'histoire de ma vie

c'est moi samba, c'est moi le roi, du royaume animal

« Alors Casey, vous êtes enfin prêt à vous ouvrir à moi ? »
Disons que si je suis revenue, ce n’est pas pour faire mumuse mais plutôt pour trouver ce qui ne tourne pas rond. Alors oui, je suis prêt à vous dire ce que je pense si ça peut faire en sorte que tout s’en aille.
« Que tout s’en aille ? Bon. Je ne chipoterais pas sur ça pour le moment. Parlez-moi de votre enfance, de vos parents. Je veux apprendre à mieux connaître votre environnement familial. »
Par où commencer… Ah, oui je sais. Mes parents sont deux personnes charmantes, ils n’ont jamais commis de vol ni même prévu d’en faire un. J’ai toujours eu ce que je voulais mais je n’étais pas le genre de gamin à demander une voiture automatique à six ans. Je savais ce qui leur était capable de m’offrir, et je n’exagérais jamais. Puis un jour ils ont fini par divorcer. Voilà quoi.
« Pourquoi ont-ils divorcé ? Comment avez-vous pris la nouvelle ? »
(rire) J’ai pris la nouvelle comme n’importe qui. Je veux dire, on parle d’un divorce, de la preuve que mes parents ne s’aimaient plus. J’étais anéanti au départ, je ne mangeais plus, je ne dormais plus, j’étais sous le choc, mais les années ont passé et j’ai compris que ce n’était pas de ma faute. En fait j’ai compris que ça ne venait pas de moi quand mon père m’a présenté sa nouvelle copine, qui aujourd’hui est une belle mère merdique au méthode peu orthodoxe et qui rentre dans ma zone personnelle trop facilement.
« Elle dépasse souvent les limites ? »
Avant… Non. Quand j’étais jeune elle ne me regardait même pas, puis depuis que j’ai eu vingt-et-un ans, on dirait que la flamme qui se terrait en elle s’est ouverte et qu’elle a cru que sa tête ridée de méchanceté allait m’attirer un minimum. Pauvre femme, elle ne comprendra jamais que seul mon père est assez aveugle pour la trouver merveilleuse.
« D’accord… Que faites-vous aujourd’hui ? Qu’est-ce qui vous anime ? »
Je suis éducateur en kite et en surf, et ça me suffit amplement. Bon, bien sûr je fais toujours du rugby pour que mon père affiche ce grand sourire de fierté au moins une fois par mois. Mais bon, ça commence réellement à me prendre la tête que de faire ça dans le seul but qu’il sorte sa tête de l’eau et me remarque.
« Et votre mère ? Vous n’essayez pas de la rendre fière ? »
Contrairement à mon père, ma mère est une femme extraordinaire qui n’a pas besoin d’un substitut humain pour vivre. Elle ne s’est jamais remarier et se porte très bien depuis. Je ne cherche pas à la rendre fière, parce que je sais qu’elle l’est. Quand je vais la voir, elle me prend dans ses bras pour embrasser mon front et me dire qu’elle m’aime. J’adore ces moments avec elle, parce que je dois me baisser légèrement pour qu’elle atteigne son objectif et que lorsque l’on cuisine ensemble, je peux l’appeler ma petite et elle me reprend de son aire supérieure que c’est moi le petit, que je lui dois le respect et que si je ne suis pas sage je serais forcé de faire la vaisselle. Ma mère est une femme simple, et je l’aime comme elle est.
« Avez-vous des amis ? Des gens proches à qui vous parlez de ce genre de choses ? »
J’ai Kane. Il est mon alter-égo, mon meilleur ami depuis l’enfance, mais je ne parle pas forcément de mes émotions avec lui, je joue plus le grand dur, le fort, le brave. Je n’ai pas envie qu’il sache qu’en fait je ne suis qu’un déluré bipolaire.
« Casey… Vous n’êtes pas bipolaire. Et même si c’était le cas, tout le monde n’est pas abominable. »
Je vous arrête tout de suite. Vous ne me pensez peut-être pas bipolaire, mais moi je le sens comme ça, j’ai peur de moi, je ne me sens plus vraiment à ma place de temps à autre. Bref… Kane. C’est une partie de moi que je ne veux absolument pas perdre. Il n’est pas au courant de mes visites ici et je veux que ça reste ainsi. Après tout, le secret médical n’est pas fait pour rien. Enfin, voilà quoi, vous comprenez que je tiens à lui et que je ne veux pas que son regard change à cause de ceci.
« Bien. Tout à l’heure vous me parliez de quelque chose que vous vouliez qui s’en aille. De quoi parliez-vous Casey ? »
(rire) Je parlais des émotions qui me hantent. Du fait que je me réveille le matin avec une peur au ventre et un malheur inclassable en tête. Je veux que ça s’arrête, je veux comprendre pourquoi ça m’arrive. Et vous êtes la seule qui pourrait y arriver.
« Je pense savoir ce qui vous effraie ainsi. Quand vous me parliez de votre mère, vous avez omis de me dire qu’elle était atteinte d’Alzheimer précoce. Pourquoi omettre ce détail ? »
Je… Non. Ne me parlez pas de ma mère, ne vous permettez pas de parler de cette chose qui me l’enlève à petit feu. Vous n’avez pas le droit. Il en est hors de question.
« Si vous ne pouvez pas me parler de ça, je ne pourrais pas vous aider. »
(les larmes aux yeux) Elle n’est plus la même. Parfois je vais la voir et elle ne me reconnait même pas. Elle me parle de moi comme si j’étais une autre personne. Elle hurle contre les infirmières de la laisser partir, qu’elle doit aller chercher son fils à l’école. Que son petit prince va l’attendre et que personne ne le récupèrera. Elle se confie à moi comme si j’étais son médecin, elle me dit que son mari ne l’aime plus, et qu’elle a peur que son fils souffre. Elle me dit qu’elle est une mauvaise mère, et j’ai bô lui répondre que ce n’est pas le cas, elle ne m’entend pas. Les médecins disent que c’est parce qu’elle est dans son monde. Il lui arrive même de courir dans mes bras en me prenant pour mon père. Stupidité.
« C’est bien Casey… Quoi d’autres ? »
Depuis peu, j’appelle les infirmières avant de venir. Parce que je ne veux plus la voir souffrant ainsi. Mais même si elle se réveille lucide, elle retombe aussitôt. Il suffit d’une tasse de thé ou d’un mot qui la renvoie dans sa tête pour que tout change. Ma mère est tout pour moi, mais elle ne se rend pas compte de cette folie qui me la vole.
« Pensez-vous que c’est à cause de ça que vous avez des sueurs froides permanente ? »
Je ne sais pas. Mais il m’arrive de rêver que j’ai cette maladie et que je ne reconnais plus personne parce que pour moi j’ai neuf ans et que c’est impossible qu’ils soient aussi grand. Je ne veux pas devenir comme elle, et je m’en veux, parce que ce besoin d’éloignement m’atteint plus que je ne le pensais.
« Casey, votre mère est souffrante, mais il ne faut pas vous laisser abattre, je pense que ce qui vous fait vous sentir dépressif c’est justement le fait que vous n’alliez plus la voir. »
N’importe quoi. (rire craintif)
« Bon… Nous avons bien avancé aujourd’hui, je vous propose que l’on continue comme ça une fois par semaine. La séance est terminée et j’espère vivement vous revoir Casey. »
J’y réfléchirais. Mais sans doute, je vous appellerais avant.
« Bien. »
Au revoir. À bientôt.