you can't face the problem if the problem is your face - jackson

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you can't face the problem if the problem is your face

flynn x jackson

friends are like boobs. some are big, some are small. some are real, some are fake. ✻✻✻ Vendredi soir, début du week-end. Pas mécontent d'avoir terminé la semaine, Flynn Whopper quitta l'école après avoir salué le reste de ses collègues. Ce soir, match de rugby en perspective. Voilà plusieurs jours, voir même plusieurs mois qu'il n'en avait pas visionné un et l'ultime problème qui se présentait désormais était de le faire tout seul. Il pourrait très bien s'en satisfaire, mais il n'aimait guère ne pas partager son enthousiasme, d'autant plus que cela faisait vieux garçon.
Le soleil était encore au rendez-vous lorsqu'il rentra à la maison. Le chat miaulait derrière la porte afin de pouvoir l'accueillir mais aussi réclamer sa gamelle. Il ne tarda pas à s'y occuper avant même de poser complètement ses affaires et une fois chose faite, il prit la direction de la salle de bain afin de pouvoir se sentir mieux. Il était encore tôt, et le voilà déjà en train de s'ennuyer. Il pourrait très bien allumer l'ordinateur, le problème était que, s'il commettait cette erreur, il ne s'en détacherait plus et allait y rester toute la soirée. Là n'était pas le but. D'ailleurs, il avait plutôt envie de s'éloigner d'internet le temps de quelques jours histoire de profiter d'autre chose. Mais si c'était pour se tourner les pouces, ça n'allait rien lui procurer et aucune leçon ne sera retenue.

Il jeta un coup d’œil à son téléphone et vérifia ses messages. Le dernier envoyé venait de Jack et il datait déjà d'un jour. Il soupira avant qu'une ampoule ne s'allume dans sa tête. Voilà plusieurs semaines qu'il connaissait l'énergumène qu'était Jack et s'il y avait bien une personne avec qui il pourrait passer la soirée pour regarder le match, c'était bien lui. Au début, l'idée de lui adresser un message afin de connaître son avis fut sa première suggestion. Mais en y pensant, il estima que ce sera encore mieux de lui faire la surprise de sa venue. Au pire, si Jackson était amené à être absent, ça ne changera pas grand chose, il n'aura qu'à revenir à la maison et se taper le match en compagnie de son chat. En y repensant, c'était une vision bien triste de lui-même à laquelle il n'échappait pas. Pourtant, il avait des amis, mais il n'avait pas la moindre idée de qui pourrait accepter de regarder du rugby avec lui. Il songea à ses frères mais en fait, non, c'était une mauvaise idée.

Il salua le chat avant de partir. Un dernier regard vers la porte en face de chez lui avant de descendre les escaliers et prendre la route. Inutile de prendre la voiture, Jackson Spielgman n'habitait pas loin de chez lui. D'ailleurs, ils s'étaient rencontrés lors d'une soirée que ce dernier avait organisée. Invité d'un invité, il avait tellement eu besoin de vie sociale à ce moment là qu'il avait bêtement accepté. Et il avait été amené à garder contact avec le journaliste au caractère trempé et à la vie bien compliquée. Flynn avait pu s'en rendre compte en lui adressant la parole et après être tombé sur des papiers à lui qu'il n'avait pas rangé. Très étrange.

Un détour à la supérette du coin avant de se rendez chez le journaliste. Ce serait quand même idiot de sa part d'arriver les mains vide, même si Jackson n'était pas au courant de sa soudaine venue. Ça n'était pas son genre de se taper l’incruste, mais Jackson avait appris à connaître Flynn autant qu'il le connaissait lui-même.

« Salut Jack, c'est Flynn. Je peux entrer ? Y'a match ce soir et j'ai amené de la bière et de quoi grignoter. »

Il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire amusé. Flynn était conscient qu'en prononçant le mot « bière », il avait également formulé le mot magique. La sonnerie qui retentit lui indiqua que la porte était désormais ouverte et comme il était un peu claustrophobe sur les bords, il préféra monter les étages à pied jusqu'à arriver devant l'appartement désigné. Il avait lui-même besoin de boire tant ça l'eut épuisé, mais c'était toujours mieux que d'emprunter seul l'horrible machine.

« Hey ! » échappa-t-il lorsqu'il vit son ami surgir de derrière la porte. « Désolé de me taper l’incruste comme ça, je me suis dit que ça t'aurais fait plaisir. »

Au pire, Jackson ne lui aurait pas ouvert la porte autrement. Maintenant qu'il était là, planté là, comme ça...

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CODES © LITTLE WOLF.

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Vendredi soir … je me demande bien ce que je vais faire. Je suis seul à mon appartement, je n'ai pas prévu de faire quoi que se soit, enfin peut-être que je finir par sortir et aller faire une partie de poker, ça me détendrait bien, mais mes jambes refusent de bouger de mon canapé dans lequel je suis installé depuis ce matin. Je ne me suis même pas levé pour aller me faire à manger, bien trop paresseux pour ça. J'ai le temps après tout, je peu bien ne rien faire pour une fois. Le travail commence à me manquer un peu mais chaque fois que j'y pense je revois Carter et mes collègues, je revois leur visage et je ne peux m'empêcher de me sentir coupable d'être encore en vie. Ils ne méritaient pas de mourir, j'aurais volontiers échangé ma vie contre la leur. Tout est faux chez moi. Je fais ça pour attirer l'attention de mon père, mais il n'est pas fichu de me parler et a du oublié qu'il avait un fils, enfin sauf quand il s'agit de me parler de sa foutue école d'aéronautique. Je n'en ai absolument rien à faire de cette école. Je trouve carrément incroyable qu'il apprend encore aux gens à piloter alors que maman est morte dans un de ces avions. J'ai parfois l'impression qu'il l'oublie, comme s'il n'en avait rien à faire. Certes ils se sont peut-être marié jeune et m'ont dans la foulé, mais je me rappel qu'ils étaient plutôt unis et je ne me souviens pas de les avoir entendu se disputer alors je ne comprend pas comment il peut l'oublier. C'est peut-être moi aussi qui est bien trop attaché au passé. J'allais me lever pour chercher un verre lorsque l'interphone à sonné. J'ai haussé un sourcil je n'attendais personne. Je ne suis même pas habillé, je porte juste un boxer et un t-shirt. Je décroche, c'est Flynn. Je suis surpris qu'il se soit souvenu de mon adresse. Je l'ai laissé entrer. Il a prononcé le mot bièrre. C'était largement suffisant. J'ai couru dans ma chambre me chercher un jean et je l'ai enfilé le temps qu'il arrive à la porte et qu'il frappe.

«Salut Flynn … flynn rider … Entre, fait comme chez toi. Tu tombe à pique. Je ne savais pas quoi faire de ma soirée.»

Je lui souris, j'aime bien le taquiner sur son nom. Oui j'ai vu le dessin animé raiponce, qui ne la pas vu? Ne me demandez pas si j'étais sobre ou pas … la réponse est évidente. J'ai la voix encore un peu cassée par ma soirée d'hier. J'avais une soirée poker, j'ai gagné pour une fois alors forcément j'ai fêté ça en boîte ensuite et je suis rentré tard, enfin tôt, d'où le fait que je n'étais pas vraiment décidé à bouger mon cul du canapé. Mon appart est un peu en bordel, je n'ai pas vraiment rangée, il y a des cadavres de bouteilles de bières et d'alcool plus fort à côté des jetons et des cartes, des paquets de chips à presque vide et une odeur de cigarette sans doute. Je n'ai jamais été très doué pour le rangement.

« Ne fais pas attention au désordre, heureusement qu'on n'en pas envahi le canapé hier soir»

Je me gratte la tête et le laisse entrer. Cela faisait un moment que je ne l'avais pas vu en tout cas pas depuis la dernière fois. Je suis tout de même content qu'il se souvienne de moi.

«Alors qui joue ce soir?»

Je ne suis pas un grand adepte de rugby, mais j'ai déjà été amené à interview quelques jours pour un reportage, depuis je regarde les matchs de temps en temps. Le sport non plus n'est pas mon fort.

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friends are like boobs. some are big, some are small. some are real, some are fake. ✻✻✻ En montant jusqu'à chez Jackson, Flynn se demandait ce qu'il était en train de faire. Il avait l'habitude de se taper l’incruste chez des amis, mais pouvait-il seulement qualifier Jackson comme tel ? Tant pis, ses mauvaises habitudes étaient revenues et il ne s'était pas fait recalé. En même temps, lorsqu'il l'avait rencontré, il avait été invité sans même qu'il sache qui il était. Cela avait donc été la même chose au final.
Il ne dût pas attendre très longtemps pour voir Jackson. Il lui ouvrit la porte à peine fut-il arrivé devant. Il esquissa un sourire en l'apercevant et lui tendit le pack de bière afin de lui prouver qu'il n'avait pas menti en sonnant chez lui.

« Salut Flynn … Flynn Rider … Entre, fait comme chez toi. Tu tombe à pique. Je ne savais pas quoi faire de ma soirée. »

Flynn leva les yeux au ciel.

« Si on devait me donner un dollar à chaque fois qu'on m'appelle comme ça, je crois que je n'aurais plus besoin de travailler pour le restant de mes jours.. » soupira-t-il d'un ton las. « Mais tant mieux si tu ne savais pas quoi faire, car je vais savoir comment te la faire occuper. »

En rentrant à l'intérieur, Flynn sentit une odeur d'alcool frai et de tabac. Il y avait un peu de désordre, des bouteilles par ci par là. Il n'était pas un pro du ménage, mais il faisait lui-même attention à ce qu'il n'y ait rien d'aussi sale qui traîne par terre. Au cas où des arrivées imprévues, comme celle ci par exemple, devait se produire. Il devina ainsi aisément quelle avait été l'activité de la soirée dernière chez Jackson.
Ce dernier lui conseilla de ne pas faire attention au désordre et que fort heureusement, le canapé n'avait pas été envahit. Il ne le voyait pas, mais Flynn lui adressait un regard à la fois abasourdi et inquiet.

« Tu comptes faire le ménage quand donc ? » demanda-t-il sous le ton de la curiosité.

Il était conscient que vivre dans un environnement sain était nettement meilleur que dans le bordel et la crasse. Il regrettait presque de ne pas avoir apporté de balais et de serpillière à la place du pack de bière et des snacks. De toutes façons, une chose était sûre, il ne comptait pas laisser les déchets là, comme ça, après s'être servi. Mais ça sera pour plus tard.
Puis Jackson demanda qui jouait ce soir, ce qui permit à Flynn de se focaliser sur autre chose – bien que ça soit uen tâche peu facile étant donné l'odeur qui régnait dans la pièce - . Avant de s'asseoir, il prit le temps d'ouvrir les fenêtre afin d'aérer, c'était au moins ça.

« Les All Blacks contre l'équipe d'Angleterre. Autrement dit, un match qui promets ! »

Pas qu'il soit un fan accompli du rugby, mais il aimait quand même regarder les matchs. Ca lui permettait d'avoir une activité autre sur les jeux vidéo et les réseaux sociaux et ça n'était pas plus mal comme ça.

« Tu regardes le sport un peu ? Ou même, tu en fais un ? »

Il ne se souvenait pas avoir posé la question les fois où ils s'étaient parlés auparavant. De toute façon, Flynn ne savait pas énormément de chose sur Jackson, quoique, il était tombé sur pas mal de choses confidentielles malgré lui. Et inversement.

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J'ai souris à Flynn à sa remarque. Je pouvais très bien lui donner un dollar à chaque fois que je lui disais s'il voulait. J'ai toujours eu tendance à trouver des surnoms très con aux gens que j'apprécie où à trouver des références de ce genre pour les embêter. Ça fonctionne toujours et ça n'a donc pas louper avec Flynn. Je lui donne une tape dans le dos et lui répond :

«Désolé vieux, je dois avoir un dollar que j'ai sauvegardé de ma partie d'hier si tu veux. »

Je lui ai fait un clin d’œil. Je me doute qu'il n'est pas sérieux et il va sûrement se douter que je ne le suis pas non plus. C'était une bonne chose qu'il soit là, qu'il me sorte de ma monotonie. Au moins je ne risquais pas de perdre ce soir. C'est le risque quand on joue cela dit, je sais à quoi je m'engage. Je me suis gratté la tête lorsqu'il m'a demandé quand est-ce que je comptais faire le ménage. Je ne suis pas très fier du désordre qui règne, j'ai toujours été bordélique, mais c'est souvent mieux rangé que ça.

« Je n'avais pas tellement le courage de ranger après la soirée d'hier, je comptais faire ça un peu plus tard, débarrasser un peu avant que la femme de ménage ne vienne. Elle vient tous les deux jours. Je ne suis pas le plus doué pour ce genre de choses, même si je reconnais que pour le coup j'aurais pu faire un effort, mais je ne savais pas que j'avais de la visite pour ma défense.»

Je suis bordélique mais pas ingrat tout de même, du moins pas avec tout le monde. Je respecte le travail des autres, même si à première vu on ne dirait pas comme ça. Je le laisse ouvrir les fenêtres. Je me suis rassis dans le canapé tandis qu'il me dit que c'est notre équipe contre l’Angleterre oh dure. Je suis moitié anglais moitié néo-zélandais alors forcément ce ne sera pas évident de choisir mon camp. J'ai eu envie de rire lorsqu'il m'a demandé si je faisais du sport. Moi faire du sport? La bonne blague.

«Je préfère me contenter de regarder, j'étais sur un de leur match pour mon travail, j'ai rencontré l'équipe du coup je suis un bon supporter et comme je suis à moitié anglais ce soir je serais content dans les deux cas. Je ne te voyais pas aimer le rugby.»

Je ne sais pas pourquoi je ne l'imaginais pas aimer ce sport, d'ailleurs je ne sais pas tellement ce qu'il aime au fond, on se connaît encore peu mais je l'apprécie quand même.

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friends are like boobs. some are big, some are small. some are real, some are fake. ✻✻✻ Comme de nombreuses autres personnes, à commencer par les enfants dont il s'occupait au boulot, Jackson l'avait surnommé Flynn Rider. EIl avait fini par s'y faire, à tel point qu'au dernier carnaval organisé par l'école, il s'était déguisé comme tel. Toujours était-il que, comme il l'avait si bien dit, si on lui donnait un dollar à chaque fois qu'on l'appelait ainsi, il n'aurait plus besoin d'aller travailler et pourrait continuer sa vie paisiblement, en évitant de se lever tôt tous les matins des jours de la semaine excepté le week-end. Et quand il le fit remarquer, Jackson le prit avec humour et lui proposa un dollar qui traînait de la partie d'hier. Cela rendit perplexe le garçon. Il ne savait pas vraiment comment interpréter cette réplique mais il décida finalement d'entrer dans le jeu.

« Bah ouais allez, aboule ! »

Qui sait, cela pourrait peut-être permettre de le dépanner un jour ! Auquel cas, tant pis, il saura pleinement s'en priver.
L'appartement de Jackson était dans un état lamentable. Flynn avait beau ne pas être un pro du ménage, il aimait quand même que tout soit bien rangé. Il arrivait parfois que, chez lui, il y ait un peu de désordre, mais ça ne durait jamais bien longtemps et ça n'arrivait pas à un tel stade. En même temps, il n'aimait pas vivre dans la crasse et la saleté. Il n'imaginait pas son appartement se transformer en taudis et l'idée même l'effrayait. Du coup, quand il observait les alentours, ça avait tendance à le faire frissonner et lui faire également de la peine. Il ne fallait pas être bien dans sa peau pour garder un tel état, sans en avoir honte.
Jackson lui expliqua qu'après la soirée, il n'avait pas eu le courage de faire du rangement et qu'il comptait s'en occuper avant que la femme de ménage arrive. Flynn le regarda, perplexe. Il était quand même tard et la femme de ménage n'était donc toujours pas passé.

« Et elle est sensé arrivé quand ta femme de ménage ? Parce que... si jamais tu as besoin d'aide, j'suis là. »

La motivation était toujours plus grande lorsqu'on était plusieurs. Et quand on voyait le boulot qu'il y avait à faire, c'était quand même mieux.

« Visite ou pas visite, c'est quand même pas agréable de vivre dans un endroit comme ça, on est bien d'accord ? »

Il n'avait pas pris un ton de voix agressif ou quoique ce soit de ce genre, mais au contraire, calme et paisible afin que Jackson ne se braque pas. Flynn avait l'habitude avec les enfants et lors de sa formation, on lui avait conseillé de ne pas crier après ceux qui font des bêtises, parce que c'était souvent peu efficace. Après, tout dépendait des caractères de chacun, mais Flynn était un mauvais colérique. Il avait plutôt tendance à être un petit chiot qui aboyait lorsqu'il se mettait en colère (chose qui arrivait très rarement) et non pas intimider. Ainsi, il préférait cette méthode là.

Toujours était-il qu'il était venu là pour voir un match de rugby en sa compagnie à la toute base. Il regretta d'avoir emmené de quoi grignoter mais qu'importe, un match de rugby signifiait forcément bière. Flynn s'intéressa à lui et lui demanda si lui-même faisait du sport. Cette question sembla amuser le jeune homme qui la prit pour une grosse blague. Ok, il avait saisi le message.

« Je préfère me contenter de regarder, j'étais sur un de leur match pour mon travail, j'ai rencontré l'équipe du coup je suis un bon supporter et comme je suis à moitié anglais ce soir je serais content dans les deux cas. Je ne te voyais pas aimer le rugby. »

Flynn éclata de rire.

« Ah bon pourquoi ça ? Parce que je suis une crevette sage comme une image ? Allons, il faut toujours se méfier des apparences, tu sais bien. »

Il n'était pas un fan fervent du sport, mais il aimait beaucoup regarder lui aussi. C'était animé, l'ambiance était cool, il y avait de quoi faire la fête. Et comme les All Black était la meilleure équipe au monde, il y avait de quoi s'occuper ainsi.

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J'aurais pu être un peu plus sympa avec Flynn, je sais qu'il n'aime pas tellement être appelé Flynn Rider, mais je ne peux pas m'en empêcher, je le taquine quand même. Je fini par sortir un dollar survivant de ma soirée d'hier et lui tends lorsqu'il fini par accepter mon offre. Je sais que c'est un peu ridicule, que tout ça ne rime à pas grand chose, cela dit j'ai déjà donné de l'argent pour moins que ça. Je ne suis pas prêt de mes sous, je sais qu'en jouant je peux tout perdre, c'est ça qui est excitant. Je sais aussi que c'est un moyen pour moi de décompresser, de penser à autre chose et c'est pour ça que j'en ai besoin. J'ai laissé Flynn entré et il m'a fait remarqué que l'appartement était un peu beaucoup en bordel. Il est vrai que je n'ai pas vraiment fait d'efforts, mais je n'étais pas sensé recevoir quelqu'un ce soir. J'aurais pris un peu de temps pour remettre les choses en ordres sinon. Je me rends compte seulement maintenant que mon chez moi est en effet peu accueillant et qu'il a sans doute raison. J'ai un peu l'impression de me faire engueuler, je me dis que ça aurait très bien pu être ma mère qui m'aurait dit ça. J'ai encore l'impression d'être un enfant que l'on gronde, même si le ton qu'il emploi n'est pas méchant. Je n'aime pas tellement cette impression mais je l'ai bien cherché J'ai acquiescé et j'ai répondu :

« Ouai sans doute que ça doit être plus agréable, désolé, je ne savais pas que tu venais. Je n'avais pas tellement prévus de visiteurs et la femme de ménage vient demain matin. Je ne fais pas tellement attention à ce qui m'entoure quand je suis ici. »

J'ai plus l'impression d'errer qu'autre chose. Je ne vis plus vraiment depuis que tout ça est arrivé, mais il ne peut pas le savoir parce que je n'en parle pas. On pourrait croire que tout va bien, parce que je donne cette impression pour tromper les gens, je ne sais faire que ça de toute manière, mentir donner une fausse image de moi alors qu'ils pourraient peut-être comprendre, mais à chaque fois que j'essaie je fini par être déçu alors je ne dis rien. Je n'étais pas sensé recevoir quelqu'un ce soir mais voir Flynn me fait du bien. J'ai l'impression d'être vivant quand je suis avec les gens, il rit à ma remarque, on a souvent du la lui faire aussi. Il a pourtant raison. Il faut toujours se méfier des apparences. Je suis bien placé pour le savoir.

« Je suis entièrement d'accord. Du coup tu fais un sport où quelque chose d'autre? En fait on se connaît peu toi et moi non? Je ne crois même pas me souvenir de ce que tu fais dans la vie ...»

Je me souviens de l'avoir croisé à une soirée et de l'avoir revu plusieurs fois ensuite sans vraiment savoir de qui il était l'ami ou qui l'avait amené. C'est souvent comme ça de toute manière, je laisse tout le monde entrer chez moi. Je ne dis jamais non à un invité surprise, par principe, c'est en tout cas ce que mon père m'a apprit à faire, plus il laissait les gens entrer plus il se faisait connaître. Je ne suis pas vraiment sur que tout soit utile, mais c'est ce qu'on m'a apprit.

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