contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ âge : vingt-neuf ans (27.02.1995). bientôt la trentaine, alors que sa vie est littéralement en train de voler en éclats.
○ statut : en couple avec son petit-ami depuis cinq ans. mais leur relation est un peu compliquée. leur couple n'était plus vraiment au beau fixe depuis quelques mois... avant que le drame se produise. maintenant, son petit-ami est cloué sur un lit d'hôpital, dans le coma.
○ métier : elle est wedding planner à son compte. c'est elle qui se donne corps et âme pour réaliser les rêves de mariage de ses clients.
○ quartier : elle vient d'emménager dans une colocation, au #27 center bay.
○ orientation sexuelle : théoriquement elle n'est attirée que par les hommes et est même un peu homophobe sur les bords. en vérité, elle renie tout ce qu'elle a déjà pu - ou pourrait - ressentir auprès de la gente féminine.
« Je viens de me faire voler mon sac à la sortie de l’agence. T’inquiètes pas, tout va bien. Je dois aller au commissariat porter plainte, je ne sais pas exactement combien de temps ça va durer. Je te rejoins dès que j’ai terminé. Tu n’as qu’à choisir le film en attendant, je te fais confiance (pas trop quand même, hein). » Le vendredi soir, c’est soirée télé à l’appartement avec Kenny. Une habitude depuis que nous avons emménagé ensemble, ici, à Island Bay. Une soirée qui nous tient particulièrement à cœur à tous les deux. C’est notre moment à nous, rien qu’à nous. Et pour rien au monde, on ne pourrait louper ça. J’envoie donc un message à mon meilleur ami pour le prévenir des derniers évènements. Comme il a tendance à me surprotéger un peu, je ne préfère pas qu’il s’inquiète. Même si je l’imagine déjà rouge de colère en sachant qu’un connard s’en est pris à moi pour me voler mon sac. Mais c’est malheureusement des choses qui arrivent. Le principal, c’est que je n’ai rien. A vrai dire, je n’ai même pas eu le temps de réagir que l’individu était déjà loin. Je rejoins ma voiture sur le parking de l’agence avant de prendre la route du commissariat. Et d’un coup, ça fait tilt. Commissariat. Flic. Phoebe. Le raisonnement se fait vite dans ma tête. Grâce à Tawny, je sais que c’est là que Phoebe travaille. Peut être qu’avec un peu de chance, je ne vais pas la croiser. Ça fait six mois que je l’évite, en toutes circonstances, incapable d’être assez courageuse pour l’affronter. Après tout le mal que j’ai pu lui faire, je n’ai jamais trouvé la force d’aller la voir. D’oser lui parler de mon retour en ville. Je ne peux pas, c’est trop dur. Et pourtant, cette histoire de vol est peut être l’occasion. Un signe du destin, ou quelque chose dans le genre. Pourquoi pas, après tout. Finalement, je décide de prendre mon courage à deux mains. C’est le moment ou jamais. J’ai déjà perdu trop de temps depuis mon retour. Ce n’est pas Tawny qui me dira le contraire, elle, qui me tanne d’aller la voir depuis déjà des lustres. Arrivée à l’accueil du commissariat, je me dirige près du comptoir, plus déterminée que jamais. « Bonjour. J’ai besoin de voir l’agent Winchester. » L’agent me regarde d’un air perplexe, peu convaincue par ma demande. Elle fait mine de farfouiller dans ses papiers avant de relever la tête en ma direction. « C’est pour quoi ? » Je ne suis pas certaine que Phoebe soit celle qui s’occupe des plaintes pour vol mais peu importe, c’est elle que j’ai envie de voir. Uniquement elle. « Je ne veux parler qu’à l’agent Winchester. » Je suis consciente que ma demande est un peu particulière, et je bluffe un peu, essayant d’être assez convaincante. « Je vais voir ce que je peux faire. » Elle revient quelques minutes plus tard refermant la porte du bureau concerné. « Elle arrive. » Une boule vient s’installer au creux de mon ventre alors que ma gorge se noue, malgré moi. Cette fois, ça y est, je ne peux plus faire marche arrière. Finalement, la jeune femme fait son apparition dans l’entrée du commissariat et mon cœur se serre violemment dans ma poitrine. Malgré les années, Phoebe n’a pas changé. Elle est incroyablement belle. Encore plus belle que dans mes souvenirs. Ses traits de visage paraissent légèrement plus marqués, plus matures, mais ça lui va à la perfection. Nos regards se croisent pour la première fois, et je ne peux m’empêcher de sourire, timidement. Sa présence me réchauffe instinctivement le cœur. Mon dieu, ce qu’elle a pu me manquer. Je m’approche d’elle tentant de cacher tant bien que mal l’émotion de nos retrouvailles. « Phoebe... » A ce moment là, j’ai tellement de choses que j’aimerais lui dire, et pourtant, je reste étrangement muette. Sur le coup, je ne sais pas vraiment comment réagir. Va-t-elle encore m’en vouloir de l’avoir abandonné comme je l’ai fait il y a onze ans ? « Je... » Les mots restent bloqués dans ma gorge et je suis incapable de dire quoi que ce soit. J’ai longtemps imaginé nos retrouvailles, tous les mots que je n’ai jamais pu lui dire. Mais maintenant qu’elle est enfin face à moi, ce n’est pas aussi facile. Tant d’années se sont écoulées depuis la dernière fois. Tant d’années qui nous ont séparées. Même si, parfois, j’ai l’impression de me souvenir de notre histoire comme si c’était hier. Je ne l’ai jamais oublié. Et je ne l’oublierais jamais. « Je suis contente de te revoir. » Ma voix s’enraille légèrement au fil des mots alors que je fuis à nouveau son regard. Sur le coup, j’en oublie même la raison première de ma venue ici.
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Sujet: Re: i always need you (maggbe) (#) Lun 6 Fév - 18:28
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phoebgie
Le vendredi, n’est pas mon jour préféré de la semaine. En fait, c’est le seul jour où je suis affectée dans le service, et que je suis obligée de rester ici. Par de déplacement, pas de terrain, et un boulot monstre dans les dossiers, surtout aujourd’hui. Ma journée s’annonce longue, très longue, et vraiment trop longue, car nous croulons sous les dossiers qui s’accumulent en ce moment, comme à chaque fois à cette période de l’année. En réalité, je ne sais même pas pourquoi il y a autant de maltraitance ces temps-ci, peut être à cause des grandes vacances, de noël, j’en sais vraiment rien, mais ça me fait paniquer parfois. Me dire qu’autant d’enfants vivent des choses cruelles, c’est affreux. La journée passe lentement, très lentement, et semble vouée à se terminer comme barbante, fidèle au vendredi quoi. Quand Georgette passe dans mon bureau, je relève la tête, et me rend compte en même temps que mon coéquipier est parti, et que sa journée est finie. Je soupire, l’enviant d’avoir déjà terminé, même si je sais qu’il a commencé bien plus tôt que moi. Je lui demande ce qu’il se passe, et elle me dit que quelqu’un me demande à l’accueil, ne voulant parler qu’à mois. Je lui dis de dire que j’arrive, et je soupire, en rangeant rapidement mon bureau avant de sortir de ce dernier. Je me dirige vers l’accueil, et je la vois. Elle, Maggie. Aussi belle que la dernière fois que je l’ai vu, même si son visage est plus bouleversé et semble sans bonheur. Je baisse la tête, et signale à ma supérieur que je prend ma pause, et m’avance vers elle, prononçant simplement son prénom. « Maggie. » Elle s’approche de moi, prononçant à son tour mon identité. « Phoebe... » Je baisse un peu les yeux, choquée, déstabilisée mais surtout surprise de la revoir ici, onze ans plus tard. Maggie et moi, c’était tellement intense quand elle est partie, que je n’arrive pas à croire qu’elle est ici. Je ne trouve pas mes mots, et je me rend rapidement compte qu’elle non plus. « Je... » Un léger silence s’installe, et je ne sais pas quoi faire. Sur le coup, j’ai envie de pleurer, de la prendre dans mes bras, de la sentir contre moi, mais une force intérieur m’en empêche. Le temps, peut être. « Je suis contente de te revoir. » Sans un mot de plus, je m’attrape d’elle et lui attrape sa main, froide, comme la mienne. Je reste là, un court instant à la regarder, tenant sa main dans la mienne, puis la traine jusque dans mon bureau, que je ferme à clé derrière nous, histoire de ne pas être déranger par un collègue, ou plutôt une collègue genre Jane. Je me tourne vers Maggie, légèrement tremblante. Il y a longtemps que je n’ai pas été comme ça, dans un tel état. J’ai tendance à camoufler mes émotions depuis son départ, qui a causé tellement de souffrance dans mon être. Tandis que je me rend compte que des larmes, que je n’ai réussi à retenir coulent sur mes joues, je m’avance vers Maggie afin de la prendre dans mes bras. Les actes valent mieux que les paroles, je le sais très bien, c’est elle qui me l’a appris. Mon geste traduit à quel point elle m’a manqué, pendant ces onze années. Et puis d’un coup, je prend peur et me recule. Si Maggie est dans un commissariat, et même si c’est parce qu’elle me l’a demandé, j’imagine déjà le pire. Si ça se trouve, elle a été agressé et j’ai fais mine de m’en ficher. « Oh mon dieu Maggie. » Tels sont les mots qui sortent après un lourd silence de retrouvailles. Rapidement, je reprends la parole. « Comment vas-tu ? » Je passe ma manche sur mes yeux, qui ne coulent plus à présent, puis regarde Maggie.
Alyx Beaumont
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○ âge : vingt-neuf ans (27.02.1995). bientôt la trentaine, alors que sa vie est littéralement en train de voler en éclats.
○ statut : en couple avec son petit-ami depuis cinq ans. mais leur relation est un peu compliquée. leur couple n'était plus vraiment au beau fixe depuis quelques mois... avant que le drame se produise. maintenant, son petit-ami est cloué sur un lit d'hôpital, dans le coma.
○ métier : elle est wedding planner à son compte. c'est elle qui se donne corps et âme pour réaliser les rêves de mariage de ses clients.
○ quartier : elle vient d'emménager dans une colocation, au #27 center bay.
○ orientation sexuelle : théoriquement elle n'est attirée que par les hommes et est même un peu homophobe sur les bords. en vérité, elle renie tout ce qu'elle a déjà pu - ou pourrait - ressentir auprès de la gente féminine.
On reste là, à se regarder, dans un court silence. A cet instant, il n’y a qu’elle. Plus rien d’autre n’a d’importance. J’oublie tout le reste rien qu’en posant mon regard dans le sien. Sa main vient attraper la mienne et je sens mon cœur rater un battement. C’est comme si le temps venait de s’arrêter. Comme pour immortaliser l’instant. Nos retrouvailles tant attendues depuis onze longues années. Je suis troublée, déstabilisée. Mais au plus profond de mon être, c’est le feu d’artifice. Un véritable paradis. Je suis tellement heureuse de la retrouver, enfin. Aucun mot n’est assez fort pour exprimer ce que je ressens, à cet instant. Mes émotions ne mentent pas. Mon cœur ne ment pas. J’en viens même à regretter d’avoir attendu aussi longtemps pour trouver le courage de venir la voir. J’ai eu peur, c’est vrai. Terrorisée à l’idée d’imaginer qu’elle ne puisse jamais me pardonner. Après tout, Phoebe a toutes les bonnes raisons de me détester. Elle ne peut que m’en vouloir de l’avoir quittée comme je l’ai fait dans le passé. Sans un mot, sans rien. Mais je suis agréablement surprise de ne voir aucune sorte de rancœur dans ses yeux. Il ne semble pas y avoir de haine. Pas de colère non plus. Faut croire que les années écoulées ont sans doute atténué sa douleur. Finalement, Phoebe m’entraine jusqu’à son bureau alors qu’elle laisse échapper quelques larmes. Mon cœur se serre dans ma poitrine, impuissante. C’est tellement dur de la voir comme ça. Et je n’arrive pas vraiment à savoir si ce sont des larmes de joie ou pas. Sans un mot, Phoebe vient alors me prendre dans ses bras. C’est exactement ce dont j’ai besoin, là, maintenant. Et soudainement, tous les souvenirs du passé reviennent dans mon esprit. C’est un mélange d’émotions, de sentiments, impossibles à contrôler. Un ascenseur émotionnel. Elle est la seule personne capable de me faire ressentir autant de choses en un seul regard, en un seul sourire. C’est fou de voir à quel point elle a pu garder une telle emprise sur moi malgré toutes ces années. L’effet qu’elle me procure est toujours le même. Rien ne semble avoir changé. C’est elle, ça a toujours été elle. Je profite de chaque seconde de ce moment, logée dans ses bras, avant qu’elle finisse par y mettre un terme. Elle recule soudainement, inquiète. « Oh mon dieu Maggie. » Pour être honnête, mon vol de sac à main était déjà loin, très loin. « Comment vas-tu ? » Mais finalement, ce n’est pas plus mal que je puisse parler de cette histoire. Au moins, comme ça, je retarde un peu l’échéance. Je suis consciente que je ne pourrais pas échapper à ses questions bien longtemps. Mais en attendant je profite d’un petit répit avant d’aborder le sujet sensible. « T’inquiètes pas, tout va bien. Un connard a juste trouvé le moyen de m’arracher mon sac à main à la sortie du boulot. » Je n’en fais pas forcément cas. Pour moi, il y a beaucoup plus grave dans la vie. Et ce genre de mésaventure arrive fréquemment. « Je suis venue pour porter plainte. » C’est ni plus ni moins la démarche à suivre en cas de vol. Mais pour le coup, ce n’est plus vraiment important. Je plonge à nouveau mon regard dans le sien, un léger sourire sur les lèvres. « Et j’ai appris que tu travaillais ici, du coup, c’était l’occasion de venir te voir. » Un moyen pour moi de lui faire comprendre que je suis venue pour elle. Pour la voir. Même si c’est peut être un peu maladroit de ma part. Après tout, l’important c’est qu’elle sache que j’avais envie de la voir. Je fais un premier pas vers la route des aveux.
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Sujet: Re: i always need you (maggbe) (#) Mer 8 Fév - 16:31
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Revoir Maggie aujourd’hui est pour moi une grande surprise, et je ne m’y attendais pas. Quand elle a disparu, il y a onze ans déjà, j’ai rapidement compris que je ne la reverrais peut être jamais, à cause de cette disparition si soudaine. Je n’ai jamais revu Maggie, et je n’ai jamais réussi à trouver la même passion, le même amour que celui que j’avais avec elle. J’ai couché avec plusieurs filles, plusieurs garçons aussi, mais rien, jamais personne n’a égalé ce que Maggie m’avait fait ressentir notre première nuit. Jamais. Et pourtant, on dit que la première fois est souvent horrible et tout sauf parfaite, mais avec Maggie, c’était différent. Avec Maggie, tout était parfait depuis le début. Sauf la fin. Après avoir pris Maggie contre moi, la serrant, fort, peut être même un peu trop, je me recule soudainement, et lui demande si elle va bien. Après tous, si elle est au commissariat, ce n’est pas pour rien, et j’espère que ce n’est pas trop grave. « T’inquiètes pas, tout va bien. Un connard a juste trouvé le moyen de m’arracher mon sac à main à la sortie du boulot. » Je souffle, un peu énervée. Pour être honnête, les vols de sac à main sont courants, et Maggie n’est ni la première, et ne sera pas la dernière à venir ici pour ça. « Je suis venue pour porter plainte. » Je hoche la tête, étant d’accord avec ce qu’elle me dit. Mais ce n’est pas mon service, ma brigade, et je ne peux pas enregistrer une plainte de ce type. Je soupire en y pensant, et reprend la parole. « Tous des cons… j’en parlerais à la brigade, j’appellerais ma collègue qui s’en occupe tout à l’heure si tu veux. Tu n’avais rien de trop précieux à l’intérieur ? » Je la regarde, et décroche un léger sourire, réconfortant. Si jamais Maggie a perdu quelque chose de précieux, de grave, la plainte peut être traitée de manière plus rapide, je le sais. Plus c’est grave, et plus ça va vite, et ça c’est dans tous les services. Dans le mien, c’est encore plus logique. On ne traite pas à la même allure les cas de maltraitance, et les cas d’abus sexuel sur mineur. Forcément. Maggie reprend rapidement la parole, et je la regarde, plongeant mon regard dans le sien. Nos yeux se fixent, s’apprécient, mais surtout, je peux lire son émotion à travers ses pupilles, magnifique. « Et j’ai appris que tu travaillais ici, du coup, c’était l’occasion de venir te voir. » Je lui souris, et j’ai presque envie de la reprendre dans mes bras, mais je préfère m’abstenir, car malgré tous, le temps m’a fait beaucoup de mal. Onze ans, sans savoir ce qu’elle était devenue. C’est pas faute d’avoir cherché pourtant, et même, pendant mes voyages, j’avais je n’ai trouvé de Margaret portant son nom de famille. Je m’étais imaginée le pire. « Ca me fait tellement de bien de te revoir. » Je la regarde, et sent les larmes me monter encore aux yeux, et je décide de la reprendre dans mes bras, cette fois-ci. Tant de proximité me perturbe, mais j’en ai besoin, et j’espère qu’elle aussi. Alors que je la serre contre moi, je lui chuchote quelques mots à l’oreille. « Tu m’as tellement manqué. » Je la serre un peu plus fort contre moi, et reste là, quelques instants, avant de me retirer et de la regarder à nouveau dans les yeux.
Alyx Beaumont
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○ âge : vingt-neuf ans (27.02.1995). bientôt la trentaine, alors que sa vie est littéralement en train de voler en éclats.
○ statut : en couple avec son petit-ami depuis cinq ans. mais leur relation est un peu compliquée. leur couple n'était plus vraiment au beau fixe depuis quelques mois... avant que le drame se produise. maintenant, son petit-ami est cloué sur un lit d'hôpital, dans le coma.
○ métier : elle est wedding planner à son compte. c'est elle qui se donne corps et âme pour réaliser les rêves de mariage de ses clients.
○ quartier : elle vient d'emménager dans une colocation, au #27 center bay.
○ orientation sexuelle : théoriquement elle n'est attirée que par les hommes et est même un peu homophobe sur les bords. en vérité, elle renie tout ce qu'elle a déjà pu - ou pourrait - ressentir auprès de la gente féminine.
« Tous des cons… j’en parlerais à la brigade, j’appellerais ma collègue qui s’en occupe tout à l’heure si tu veux. Tu n’avais rien de trop précieux à l’intérieur ? » Je soupire, consciente que je risque d’en avoir pour un sacré moment. « D’accord merci. » Si elle peut forcer les choses pour que toute cette histoire soit plus vite réglée, je ne suis pas contre. Je n’ai pas envie de passer tout mon vendredi soir au commissariat. « Non, rien de spécial. Mes papiers, mon porte feuille... c’est plus embêtant qu’autre chose mais rien de grave en soit. » Heureusement que je ne mets jamais mon portable dans mon sac à main, d’ailleurs. Un réflexe depuis toujours, mais qui, pour le coup, s’avère bien utile. Mon portable, c’est ma vie. Mon agenda pour le boulot avec tous mes rendez-vous et mes visites de la semaine. Si je le perds, je perds tout. « Ça me fait tellement de bien de te revoir. » Je suis tellement rassurée de l’entendre. Même si, pour le coup, les émotions ne trompent pas. La jeune femme me prend une nouvelle fois dans ses bras. Et je me laisse complètement aller. Je profite de chaque seconde, chaque instant. M’enivrant de l’odeur de sa peau, de son parfum, de la douceur de ses mains. J’ai l’impression d’être dans un rêve. « Tu m’as tellement manqué. » Sa voix contre mon oreille me fait frissonner. En souvenir des nombreux mots doux qu’elle a pu me dire. En souvenir de cette nuit dans ses bras. Cette nuit magique où nos corps se sont scellés pour la première fois. « Toi aussi... je crois que t’imagines même pas à quel point. » Je viens entrelacer mes doigts entre les siens. Mon geste est sans doute maladroit, mais je le fais sans même réfléchir. C’est instinctif, naturel, comme si mon corps en avait besoin. Un besoin vital, presque viscéral. Sa présence me fait tellement de bien. C’est la première fois depuis longtemps que le trou béant dans ma poitrine semble comblé. La sensation de vide, de manque, n’est plus là. Elle est celle qui a toujours réussi à me faire sentir vivante. Je n’ai jamais réussi à retrouver cette sensation avec quiconque. C’est elle, uniquement elle. « Mais je suis là, maintenant. » Je suis vraiment de retour à Island Bay. Pour de bon. Je ne pars plus. Et je suis de retour dans sa vie, aussi. Si elle me laisse la chance de pouvoir me rattraper. Je plonge alors mon regard dans le sien sans lâcher sa main. Elle ne me repousse pas. Signe qu’elle en a autant besoin que moi. Dans le fond, j’en espérais pas autant. Pour moi, c’est déjà beaucoup. Rien que le fait de pouvoir la sentir à nouveau dans mes bras est un énorme premier pas vers le futur. Un nouveau silence s’installe sans qu’on ose gâcher ce moment. On profite de l’instant présent sans penser aux conséquences. Sans penser à tout ce que ces retrouvailles vont entrainer dans nos vies. Sur le coup, je ne pense à rien d’autre. Le reste, je m’en contrefous. Il n’y a rien de plus important à mes yeux que celle que je considère comme le seul et unique amour de ma vie. Elle, Phoebe. « Je... je suis tellement désolée. » Ma voix s’enraille sur le coup de l’émotion alors que je baisse le regard, honteuse. Je n’ai pas besoin d’en dire plus, elle sait exactement ce à quoi je fais référence. « J’aimerais pouvoir rattraper le temps. » Changer le cours des choses. Ne jamais l’avoir abandonné. Ne jamais être partie. Mais c’est impossible. Onze ans se sont écoulés maintenant. Onze années qu’on ne pourra malheureusement jamais rattraper.
Dernière édition par Maggie Weasley le Jeu 9 Fév - 15:59, édité 1 fois
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Sujet: Re: i always need you (maggbe) (#) Jeu 9 Fév - 13:57
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Cette situation est tellement belle, inattendue, mais surtout tellement magique. C’est comme ci Maggie et moi, nous ne nous étions jamais quittés, comme ci il y avait une force extérieur qui nous empêchait d’être séparées définitivement. C’est comme ci nous étions aimantées finalement, pour l’éternité. Si cette vision est belle, Maggie elle, l’est encore plus. Je lui chuchote un dernier mot dans l’oreille, lui avouant qu’elle m’a manqué. Après m’être collée à elle, je me sépare un peu, restant malgré tout proche d’elle. Je peux sentir les frissons de son corps après ma phrase, et je souris à Maggie, tendrement. La situation est assez étrange, onze ans que je ne lui ai pas parlé, que je ne l’ai pas touché, mais le désir, mais surtout, mon cœur, bat toujours de la même façon dans ma poitrine. « Toi aussi... je crois que t’imagines même pas à quel point. » Mon sourire reste tendre, et elle vient entrelacer ses doigts dans les miens. Sa main est douce, et son geste me met du baume sur mon cœur meurtri. Je resserre sa main, et si j’ai envie de la serrer à nouveau contre moi, je préfère rester un peu à l’écart, ne voulant pas créer un malaise. Après tous, je ne sais pas si Maggie est célibataire, elle a une bague à son annulaire, à sa main qui mène au cœur. « Mais je suis là, maintenant. » Je la regarde, et plonge mon regard dans le sien, comme elle. Nous nous regardons, nous contemplons pendant un long silence qui me permet de réfléchir. Nos mains sont toujours entrelacés ensembles, et j’ai presque l’impression d’entendre le cœur de Maggie battre dans le silence. Le silence s’installe, mais il n’est pas lourd, mais nécessaire, et je dirais même agréable. Je lui caresse sa main de mes doigts, et continue de lui sourire, avec des yeux doux. Je n’ai pas parlé depuis tout à l’heure, mais mes gestes, mon corps, parlent pour moi. Je passe plusieurs fois mes doigts sur sa bague, ne voulant rien imaginer d’horrible, que Maggie soit mariée, à une autre femme, ou peut être un homme. Après tous, ce ne serait pas étonnant, il se passe tellement de chose en onze ans. Je baisse un instant la tête, avant de la relever vers Maggie. Ma jalousie revient, peu à peu, doucement et si délicate. Je ne suis pas quelqu’un qui fait des crises de jalousie, mais j’aime quand la personne m’est exclusive, et c’est ce que j’ai toujours ressenti pour Maggie. Elle brise le silence, et je la regarde, tendrement. « Je... je suis tellement désolée. » Sa voix se brise, et je la tire contre moi, pour la rassurer. Je pose ma main dans ses cheveux, que je caresse délicatement, comme autrefois. « Tu n’as pas à t’excuser Maggie. Je ne t’en veux pas… » Je l’embrasse sur le front, et lui souris, pour la rassurer. Je n’en veux pas à Maggie pour son départ soudain, mais j’en veux à ses parents, car je sais très bien qu’ils en sont la cause, je ne suis pas dupe. « J’aimerais pouvoir rattraper le temps. » Je la serre un peu plus contre moi, et lui caresse toujours délicatement les cheveux. Il est impossible de rattraper le temps, je le sais très bien. Mais nous pouvons l’oublier, ce temps. Ces onze années, séparées l’une de l’autre. Caressant toujours ses cheveux, je retire mon autre main de la sienne et la pose sur sa taille, avant de la regarder dans les yeux. Ce geste est maladroit, et j’espère au fond de moi que Maggie ne va pas fuir. « Oublions le passé Maggie. Concentrons-nous sur le futur. » Je lui souris à nouveau, tendrement. Mon cœur semble battre à deux cent à l’heure, et je n’aime pas ça. Ces onze années me rattrape, et c’est beaucoup trop rapide, je le sais. Mais je ne peux pas contrôler mon cœur, et ce que je ressens à ce moment pour Maggie.
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○ âge : vingt-neuf ans (27.02.1995). bientôt la trentaine, alors que sa vie est littéralement en train de voler en éclats.
○ statut : en couple avec son petit-ami depuis cinq ans. mais leur relation est un peu compliquée. leur couple n'était plus vraiment au beau fixe depuis quelques mois... avant que le drame se produise. maintenant, son petit-ami est cloué sur un lit d'hôpital, dans le coma.
○ métier : elle est wedding planner à son compte. c'est elle qui se donne corps et âme pour réaliser les rêves de mariage de ses clients.
○ quartier : elle vient d'emménager dans une colocation, au #27 center bay.
○ orientation sexuelle : théoriquement elle n'est attirée que par les hommes et est même un peu homophobe sur les bords. en vérité, elle renie tout ce qu'elle a déjà pu - ou pourrait - ressentir auprès de la gente féminine.
« Tu n’as pas à t’excuser Maggie. Je ne t’en veux pas… » C’est un énorme poids sur les épaules qui se libère soudainement. Non, elle ne m’en veut pas. Elle a compris. Compris que je n’étais pas responsable de mon départ. Que si ça n’avait tenu qu’à moi, je serais restée à ses côtés. Dans ses bras. Ici, à Island Bay. D’autant plus après la somptueuse nuit que nous avons passé ensemble. Celle où nos corps se sont apprivoisés l’un à l’autre, à la perfection, comme s’ils étaient fait l’un pour l’autre. Elle n’imagine peut être pas un seul dixième de ce que mes parents m’ont fait vivre pendant toutes ces années, mais au moins, elle est consciente des choses. Mais ce n’est pas le moment de parler d’eux. Ils ont déjà suffisamment gâché ma vie comme ça. Pas besoin d’en rajouter encore davantage. Je me concentre à nouveau sur Phoebe pour essayer de penser à autre chose. A elle, et rien qu’à elle. C’est tout ce qui compte pour moi. Et cette culpabilité qui m’a trop longtemps rongé de l’intérieur semble peu à peu s’évaporer. Elle me rassure du regard, et j’arrive à oublier tout ce qui a pu se passer. A cet instant, c’est comme si nous revenions à nos seize ans. Toutes les deux folles amoureuses l’une de l’autre. Un amour qui nous consume par tous les pores de notre peau. Cette passion et cette complicité qui a toujours su nous caractériser. Ce "nous" magique et merveilleux. « Oublions le passé Maggie. Concentrons-nous sur le futur. » Futur. Je ne rêve pas, c’est bien le mot que Phoebe vient d’employer. Je ne peux m’empêcher de sourire, bêtement. Ce mot est fort, pour moi. Il signifie beaucoup de choses à mes yeux. La preuve que nous pouvons rattraper le temps perdu. Que notre histoire n’est pas terminée. Sa main posée sur ma taille me procure un nouveau frisson incontrôlable. Je n’essaye même pas de le cacher. J’ai besoin qu’elle ressente ce que je ressens pour elle à présent. A quel point mon cœur est en train d’imploser. Elle me rend dingue, j’espère qu’elle en est consciente. « Oui, tu as raison. » Le passé est effectivement passé. Il est inutile de vivre avec des regrets. Avancer, profiter de l’instant présent. Penser à l’avenir. Ne surtout plus regarder en arrière. Je me rapproche davantage de mon premier amour, ma main venant caresser son doux visage. Je lui remets une mèche de cheveux derrière les oreilles en plongeant mon regard dans le sien. Elle est magnifique, vraiment. « Mon dieu, tu es tellement belle. » Je lui souris, sincèrement, sereinement. Je suis bien, là, maintenant. Rien ne pourra venir gâcher ce moment. Enfin, c’est ce que je crois jusqu’à ce que mon regard se pose alors sur une photo se trouvant sur son bureau. Phoebe, elle est avec une femme, son bras derrière sa taille. Et soudainement, je me souviens. Je me souviens de ce que Tawny m’a dit il y a quelques temps. Phoebe est en couple. Elle a refait sa vie, elle est heureuse. Brusquement, je m’éloigne de la jeune femme, confuse. Complètement perdue, je ne sais plus vraiment comment interpréter les signes. Et je me rends compte, bêtement, m’avoir fait tous un tas de films. Alors qu’elle ne ressent évidemment pas la même chose que moi. Merde, putain, son cœur est pris. « Je... » Je n’ose même plus la regarder dans les yeux. « Il faut peut être que je te laisse, non ? » Après tout, sa pause n’est pas censée durer aussi longtemps. « Je ne veux pas te causer d’ennuis. » Surtout pas. Mon comportement a changé du tout au tout à présent. Je ne suis plus aussi proche d’elle. Je me sens tellement conne d’avoir pu espérer quoi que ce soit pour nos retrouvailles. Distante, je joue nerveusement avec mes cheveux sans trop savoir quoi faire. Phoebe me connait mieux que personne et je suis incapable de cacher mon mal être. Même si j’essaye, tant bien que mal, de trouver des prétextes à la con.
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Sujet: Re: i always need you (maggbe) (#) Jeu 9 Fév - 16:39
i always need you
maggbe
Etre dans les bras de Maggie, contre elle, ça me fait un bien fou. Une sensation me parcourt dans tous mon être, c’est comme ci j’étais en train de me prendre la foudre, la foudre Maggie. Mon cœur bat à cent à l’heure, des papillons se forment dans mon ventre, et ma respiration est lente, calme, douce, et apaisée. A ce moment là, je ne ressens plus rien d’autre, je n’écoute rien d’autre que les battements du cœur de la jeune femme. Je profite de l’instant, et la rassure, en lui caressant les cheveux. Quand ma main se pose sur sa taille, Maggie frissonne, et je souris à cette réaction. Je lui fais de l’effet, je le sens, et elle aussi. Je la rassure, et lui souffle chaudement dans le cou. « Oui, tu as raison. » Je lui souris, et elle se rapproche de moi, avant de venir caresser mon visage, doucement. C’est à mon tour de frissonner, plusieurs fois. Je ferme un instant les yeux, profitant de ses caresses, et repensant à l’ancien temps. Maggie et moi, c’était tellement fort, passionnel, amoureux. Ces onze années ont chamboulées notre amour, mais j’ai l’impression de ressentir la même passion face à elle. Sa main est encore plus délicate, et lorsqu’elle vient mettre une de mes mèches de cheveux derrière les oreilles, je lui souris, tendrement. « Mon dieu, tu es tellement belle. » Sa voix est tellement douce, que je pose mes lèvres sur ses joues roses, en guise de remerciement, la regardant toujours dans les yeux, magnifique soient-ils. Maggie, est une femme magnifique, bien plus que moi, j’en ai conscience. Ses cheveux sont soyeux, fins, et sentent constamment la pêche, et cela n’a pas changé en onze ans. Ses yeux, sont fins, et sont tellement sentimentaux, ils dévoilent tellement de choses sur elle. Et puis ses mains, tellement fines, comme celles d’une fée. Et puis sa taille, fine, et svelte, dévoilant ses formes généreuses qui me font craquer depuis le départ, depuis la première fois où je l’ai vu. Ce que je préfère chez Maggie, ce sont ses doigts, ils sont longs, fins, et souvent froid, me faisant frissonner à chaque fois qu’elle les posaient sur moi auparavant. J’aime Maggie, dans tous son être, ses lèvres, ses mains, sa taille, sa poitrine, ses longs cheveux, je l’aime, et dans tous les sens du terme. Tout à coup, je me rend compte que Maggie a détourné le regard vers mon bureau, et qu’elle peut apercevoir la photo, que j’ai prise l’année dernière avec une collègue lors de ma promotion au boulot. Je ne sais pas ce que s’imagine Maggie, mais elle se décale, et s’éloigne, soudainement. « Je... » Elle baisse la tête, et je fronce les sourcils. « Il faut peut être que je te laisse, non ? » Mon visage se décompose, et j’imagine le pire. Maggie s’imagine que je suis en couple. Je le sens, et ce qu’elle me dit ensuite me confirme cette pensée. « Je ne veux pas te causer d’ennuis. » Alors que je pars vers mon bureau pour mettre la photo dans mon tiroir, je soupire, un peu apeurée de la réaction de Maggie. Au fond, elle me fait craquer, mais elle me fait peur en même temps. Quand je reviens vers elle, je l’aperçois en train de jouer avec ses cheveux, comme avant. Elle est gênée, et mal à l’aise, je le devine rapidement. Je lui relève le menton avec le bout de mon doigt, et enlace ses doigts des miens. « Maggie, si c’est à propos de la photo, ce n’est rien. Je ne suis pas en couple, je n’ai pas d’obligation. » Je lui souris, tendrement, en espérant qu’elle arrête de s’imaginer des choses, et rapidement. Je lui mets ses cheveux derrière ses oreilles, et plonge mon regard dans le mien. « J’ai tous mon temps. » Je lui souris à nouveau, et cligne des yeux, doucement. Dans mon travail, et vu l’allure à laquelle je bosse, mes pauses peuvent être rallongé sans aucun problème. Mes heures supplémentaires sont nombreuses, et ma boss insiste sur le fait que mes pauses doivent être, en conséquent, plus fréquente. Mon regard se pose sur sa bague, à nouveau. Je ne sais pas ce que cela signifie, et je ne cesse de me rassurer, intérieurement. J’arrête de sourire, et tente de savoir, de manière maladroite, si Maggie est mariée. « J’ai vu ta bague tu… » Je prends ma respiration et poursuis. « Tu es mariée ? » Je la regarde, et baisse un peu les yeux. Si au fond de moi, je pense qu’elle n’aurait pas réagi comme ça avec moi si elle avait été mariée, je ne cesse de penser à ses parents et à leurs principes. Cela ne m’étonnerait pas qu’ils aient mariés Maggie de force.
Alyx Beaumont
ONGLET 1
○ âge : vingt-neuf ans (27.02.1995). bientôt la trentaine, alors que sa vie est littéralement en train de voler en éclats.
○ statut : en couple avec son petit-ami depuis cinq ans. mais leur relation est un peu compliquée. leur couple n'était plus vraiment au beau fixe depuis quelques mois... avant que le drame se produise. maintenant, son petit-ami est cloué sur un lit d'hôpital, dans le coma.
○ métier : elle est wedding planner à son compte. c'est elle qui se donne corps et âme pour réaliser les rêves de mariage de ses clients.
○ quartier : elle vient d'emménager dans une colocation, au #27 center bay.
○ orientation sexuelle : théoriquement elle n'est attirée que par les hommes et est même un peu homophobe sur les bords. en vérité, elle renie tout ce qu'elle a déjà pu - ou pourrait - ressentir auprès de la gente féminine.
Phoebe ne comprend pas vraiment ce revirement de situation. Je me suis éloignée, d’un coup, sans lui donner une explication. Elle suit mon regard jusqu’à la photo sur son bureau et semble comprendre ce qui se passe, à cet instant, dans ma tête. Mais la réaction de la jeune femme ne me rassure pas du tout. Elle se précipite pour la ranger dans un tiroir de son bureau. Comme si elle avait quelque chose à se reprocher. Comme si je n’aurais jamais dû la voir. C’est bizarre. Et pourtant, elle me certifie que ce n’est rien. « Maggie, si c’est à propos de la photo, ce n’est rien. Je ne suis pas en couple, je n’ai pas d’obligation. » Ce n’est pas ce que Tawny m’a dit, pourtant. Pour le coup, je reste un peu sceptique. Je connais Phoebe et je sais que ce n’est pas son genre de jouer avec les gens. Mais, je ne sais pas. Inconsciemment, j’ai perdu toute confiance en moi. En nous. Avec le temps et les années, les gens changent forcément. Et je me rends compte que je ne connais plus vraiment Phoebe. Je connais celle qu’elle était il y a onze ans. Mais pas celle qu’elle est aujourd’hui. Et, en fait, ça me fait peur. « Ouais... » Je fuis de nouveau son regard, peu rassurée. Je ne cesse de penser aux révélations de Tawny sur la vie sentimentale de la jeune femme. Et ça me bloque, vraiment. Je n’arrive pas à penser à autre chose. « J’ai tout mon temps. » Cette fois ci, c’est la jeune femme qui semble légèrement se fermer. Le sourire sur son visage n’est plus là. Quelque chose l’a tracasse et je n’arrive pas à déterminer quoi. Peut être que ma réaction l’a refroidie. En soit, c’est légitime de sa part. Elle finit par reprendre la parole, mal à l’aise. « J’ai vu ta bague tu… » Je jette un regard rapide sur mon annulaire. « Tu es mariée ? » C’est vrai que j’en arrive à l’oublier celle là. Et elle peut facilement causer quelques malentendus. « Non. » Je m’arrête un instant avant de rajouter rapidement en soupirant. « Enfin, c’est compliqué. » Inconsciemment, et sans vraiment m’en rendre compte, je laisse planer le doute sur ma situation. Ce n’est pourtant pas volontaire de ma part. Ma réponse est maladroite. Mais je ne veux pas en parler. Pas pour le moment. Je ne suis pas véritablement fiancée. Je l’étais, à New-York, pour les beaux yeux de mes parents. Jouer à l’hétérosexuelle parfaite, bonne à marier. Mais, ici, je n’ai plus aucune raison de faire semblant. Pourtant, je n’ai pas voulu me résoudre à enlever cette bague. Elle reste importante à mes yeux. Symbole de la relation si précieuse que j’entretiens avec Kenny, mon meilleur ami. Notre complicité hors du commun est impossible à expliquer. Il faut le vivre pour le comprendre. C’est l’homme de ma vie. « Je crois qu’on a quand même pas mal de choses à rattraper l’une sur l’autre. » Il faut peut être prendre le temps d’apprendre à nouveau à se connaitre. Après tout, nous ne sommes pas véritablement des inconnues l’une pour l’autre, mais c’est tout comme. On ne se connait plus vraiment. Et personnellement, j’ai besoin d’en savoir plus à son sujet. Je ne veux pas foncer tête baissée et écouter mon cœur, pour avoir à le regretter. Je ne veux pas risquer de trop m’attacher à elle, à nouveau, si c’est pour finir par en souffrir. Même si, de toute évidence, je suis déjà beaucoup trop attachée. « En onze ans, il a dû s’en passer dans ta vie. » Et dans la mienne, aussi. « On pourrait se voir, boire un verre ensemble ou manger quelque part. » Ma proposition sonne comme un rendez-vous, j’en suis consciente. C’est un moyen pour moi de lui montrer que, malgré la distance que j’ai pu mettre entre nous, j’ai quand même envie de la revoir. De passer du temps avec elle, à ses côtés. J’ai envie de faire les choses bien. Dans l’ordre. Pour ne pas brûler les étapes. Ne pas précipiter les choses.
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Sujet: Re: i always need you (maggbe) (#) Ven 10 Fév - 16:24
i always need you
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En regardant la photo de mon bureau, Maggie avait soudainement changé de comportement. Elle était devenue plus distante, d’un seul coup, et la passion qui jusqu’à maintenant avait pris place dans nos corps s’était appaisée, et avait presque disparu. Après avoir rangé la photo dans un tiroir, je retourne vers Maggie, et la rassure, lui avouant que je ne suis pas en couple. En réalité, c’est assez récent, ça date de début décembre. Mais la photo n’avait rien à voir, car c’était une femme, qui plus est une collègue, qui est décédée il y a quelques mois sur le terrain. « Ouais... » Je ressens le besoin de préciser de qui il s’agit, et je détourne le regard de Maggie. « C’était une collègue, on a eu une promo ensemble. » Je lui souris, rapidement, puis termine par lui dire que j’ai tout mon temps, et c’est vrai. Je n’ai personne qui m’attend à la maison, si ce n’est Tawny mais je sais qu’elle sait que mon boulot me prend beaucoup de temps, ou même Greezly mais je sais qu’il adore Tawny. Lui qui d’habitude est souvent avec moi au boulot, aujourd’hui, c’est un jour où il n’est pas là. Mon regard dévie sur sa bague, et je me lance, enfin, pour savoir ce que cela signifie. Est-ce que Maggie est mariée ? J’espère que non, et elle me rassure rapidement. « Non. » Elle s’arrête, puis reprend en soupirant. « Enfin, c’est compliqué. » Je la regarde, et fronce les sourcils. La réponse n’est pas aussi claire que je le voulais, mais je décide de ne rien dire de plus. Maggie et moi, si nous étions proches avant, nous nous sommes éloignées, autant physiquement que amicalement pendant onze ans, et onze ans, c’est long. Je ne la connais pas si bien, et elle ne me connait plus vraiment. En onze ans, j’ai énormément changé, sur beaucoup de chose. Je ne suis plus celle que j’étais, je ne suis plus la petite Phoebe naive et émotive, non, je suis devenue l’inverse. Une Phoebe forte, mais qui cache ses émotions. Enfin, théoriquement, car là, ce soir, je me suis lâché complètement. « Je crois qu’on a quand même pas mal de choses à rattraper l’une sur l’autre. » Je la regarde, et hoche la tête. Onze ans, c’est long, et je sais que rattraper tout ce que nous avons vécu loin de l’autre va être difficile. C’est surtout qu’il y a des choses dont je n’ai pas forcément envie que Maggie soit au courant. « Oui, c’est sûr. J’imagine que tu as beaucoup…évolué. Enfin, on a changé, on a mûri je veux dire. » Je lui souris. Le mot évolué n’était pas forcément le bon, ça tire un peu en mode pokémon, mais je suis sûre que Maggie a compris ce que j’entendais par là. Si mon caractère et ma façon de vivre n’est pas la même, je sais que pour Maggie, ce doit être la même chose. Et puis, ce déménagement, ailleurs, à l’autre bout du monde, ça a du modifier des choses chez elle, je le sais. Et c’est normal. « En onze ans, il a dû s’en passer dans ta vie. » Je hoche la tête. En onze ans, beaucoup de choses se sont passés. Trop même, trop longue à raconter, et si jamais je dois le faire, je ne lui raconterais que l’essentiel à savoir. Après tous, il y a des choses qui ne se disent pas. « On pourrait se voir, boire un verre ensemble ou manger quelque part. » « Oui, c'est une bonne idée. » Je lui souris, en hochant la tête, puis glisse un œil sur mon planning accroché sur la porte de mon armoire en métal. Si ce planning est souvent modifié à cause de mes heures supplémentaires, il reste malgré tous standard. Si je ne suis pas disponible ce soir, je le suis demain. Je lui souris. « Je suis disponible demain soir, si tu veux. Je termine vers vingt-heures. » Je ne sais pas si Maggie vit à Island Bay ou Wellington, ni même si elle est là depuis longtemps à vrai dire. Au fond de moi, j’espère que ça ne fait pas si longtemps. Si ça fait trois ans qu’elle est là, et qu’elle ne vient me voir que maintenant, je lui en voudrais, c’est sûr. Enfin, j’en sais rien. « Tu es à Island Bay ou tu vis à Wellington ? » Je la regarde en souriant. A Island Bay, ils ont le meilleur italien du monde, clairement, et j’y passe souvent le soir, pour y rejoindre Tawny quand elle est disponible. C’est aussi un restaurant où je vais avec ma mère. Bref là bas, c’est convivial, et c’est bien sympa. « Il y a un italien à Island Bay, je me souviens que tu aimais ça. » Je lui souris. La dernière fois que nous avons mangé au restaurant ensemble, c’était dans un italien. On avait pris des bolognaises, et on avait voulu rejouer la scène de la belle et le clochard. Un véritable carnage pour ma robe blanche.
Alyx Beaumont
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○ âge : vingt-neuf ans (27.02.1995). bientôt la trentaine, alors que sa vie est littéralement en train de voler en éclats.
○ statut : en couple avec son petit-ami depuis cinq ans. mais leur relation est un peu compliquée. leur couple n'était plus vraiment au beau fixe depuis quelques mois... avant que le drame se produise. maintenant, son petit-ami est cloué sur un lit d'hôpital, dans le coma.
○ métier : elle est wedding planner à son compte. c'est elle qui se donne corps et âme pour réaliser les rêves de mariage de ses clients.
○ quartier : elle vient d'emménager dans une colocation, au #27 center bay.
○ orientation sexuelle : théoriquement elle n'est attirée que par les hommes et est même un peu homophobe sur les bords. en vérité, elle renie tout ce qu'elle a déjà pu - ou pourrait - ressentir auprès de la gente féminine.
Mon cœur ne l’a pas oublié. Si j’en étais entièrement convaincue avant de la retrouver, j’en ai maintenant la preuve. Toutes les émotions que je viens de ressentir en si peu de temps avec elle ne trompent pas. J’ai toujours des sentiments pour elle. Et je crois que j’en ai toujours eu. « Oui, c’est sûr. J’imagine que tu as beaucoup…évolué. Enfin, on a changé, on a mûri je veux dire. » C’est vrai. Je ne suis plus l’adolescente de seize ans que j’étais autrefois. Elle non plus. Même si, dans le fond, je suis restée sensiblement la même. Mais j’ai muri. Les évènements de la vie nous font grandir. Les erreurs du passé, les obstacles de parcours. Toutes ces petites choses qui font que nous sommes devenus les personnes que nous sommes aujourd’hui. C’est ça, la vie. Je me jette enfin à l’eau, prenant mon courage à deux mains, pour lui proposer de se revoir. Autour d’un verre ou pour manger au restaurant. Toutes les deux, dans un contexte différent. Je pense que nous en avions besoin. Pour se redécouvrir, rattraper le temps perdu. « Oui, c'est une bonne idée. » Un large sourire vient se loger alors au coin de mes lèvres. Même si je me doutais un peu de sa réponse, je suis heureuse d’en avoir le cœur net. Comme par le passé, nous semblons encore sur la même longueur d’onde. « Je suis disponible demain soir, si tu veux. Je termine vers vingt-heures. » Je suis contente que Phoebe propose demain soir. Je n’aurais pas été capable d’attendre trop longtemps avant de la revoir. « Parfait. » Sur le coup, je rougis un peu. Les yeux brillants, les papillons dans le ventre. Ça y est, j’ai l’impression d’avoir à nouveau seize ans. D’être une ado à qui on vient d’accepter un rencard. « Tu es à Island Bay ou tu vis à Wellington ? » Je me demande si sa question est uniquement en rapport avec le rendez-vous ou si, discrètement, elle se renseigne. « J’ai un appartement à Island Bay, dans le centre. » En colocation avec Kenny. Lorsque j’ai décidé de revenir à Island Bay, il y a six mois, je l’ai embarqué sous le bras. Faut dire qu’il n’a pas eu vraiment le choix. Il était hors de question pour moi de partir sans lui. Jamais. Et c’était assez évident pour nous de chercher un appartement pour habiter ensemble. « Il y a un italien à Island Bay, je me souviens que tu aimais ça. » Je laisse échapper un petit sourire en coin en plongeant mon regard dans le sien. « C’est toujours le même ? » Je fais référence à notre restaurant de prédilection quand nous étions ensemble. Celui où nous avons eu notre premier vrai rendez vous en tant que couple. Après l’avoir officiellement officialisé. Mais depuis le temps, ce n’est sans doute plus du tout le même restaurant. Je me surprends tout de même à imaginer la situation. Avoir "un autre premier rendez-vous" dans le même restaurant, onze ans après, ça a quelque chose de romantique, vraiment. Mais je pars sans doute un peu loin, là. Je ne sais pas trop ce que Phoebe a en tête. Si elle prend ce rendez-vous comme un rendez-vous entre amies ou comme un rendez-vous galant. Enfin, façon de parler. En tout cas, pour moi, ce n’est clairement pas qu’un simple rendez-vous entre amies. « En tout cas, je... enfin, je suis vraiment heureuse de te retrouver. » Je viens caresser sa main de mes doigts, un large sourire sur les lèvres. « Du coup, tu me montres où je dois aller pour porter plainte ? » Faut pas que j’en oublie la raison première de ma venue au commissariat. J’aurais aimé que nos retrouvailles durent plus longtemps, mais ce n’est pas le bon moment. Elle a sans doute beaucoup de travail et je ne veux pas la mettre en retard. Je jette un regard furtif à ma montre en soupirant. Il est déjà tard et je suis loin d’en avoir fini avec cette histoire. Sur le coup, je rêve que d’une chose, pouvoir rentrer et m’affaler sur le canapé.
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Sujet: Re: i always need you (maggbe) (#) Sam 11 Fév - 9:57
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Maggie me propose rapidement un rendez-vous, et je souris à cette idée, et lui dit qu’elle a raison, que c’est une très bonne idée, sur quoi Maggie sourit. La voir sourire me fait tellement de bien, j’ai comme l’impression que je n’ai jamais ressenti autant de plénitude qu’aujourd’hui, à ce moment même. Je regarde rapidement mon planning, et lui propose demain soir, lui précisant que je termine à vingt-heures. En réalité, je pourrais m’arranger pour terminer plus tôt, et avoir le temps de rentrer me préparer pour être jolie face à Maggie. « Parfait. » Elle rougit, et je lui souris. Elle est tellement belle, quand elle rougit. Je ne sais pas vraiment où elle habite, et je lui pose la question, pour savoir où aura lieu le rendez-vous. En réalité, j’habite à Island Bay, mais puisque je travaille ici, cela ne m’aurait posé aucun problème de dîner avec elle dans Wellington, je connais plutôt bien la ville après tous, et je l’apprécie, même si je préfère le calme d’Island Bay. « J’ai un appartement à Island Bay, dans le centre. » Je hoche la tête, ravie. Non seulement, elle habite dans la même ville que moi, ville du début de notre relation, mais en plus, elle est dans le même quartier. Je lui souris, tendrement, avant de lui proposer l’italien d’Island Bay, celui de notre premier rendez-vous en tant que couple, heureux et amoureux. « C’est toujours le même ? » Je hoche la tête, et rigole un moment, nerveusement sans doute. L’italien Pepe & Ronni, c’est mon restaurant préféré, et j’y allais déjà quand j’étais gosse. Puis avec Maggie. Depuis, j’y vais régulièrement, et rien n’a changé. Le serveur que nous affectionnions est devenu le pizzaiolo, et c’est le seul changement. Je plonge mon regard dans celui de Maggie. Je ne sais pas comment prendre ce rendez-vous, en réalité. Nous sommes si étrangères, mais à la fois si proches, comme ci les onze années ne nous avaient jamais séparées, réellement. « Toujours. Gino est devenu le pizzaiolo d’ailleurs. » Je lui souris tendrement et affectueusement. Alors que cela semble devenir officiel, des papillons s’installent dans mon ventre, et c’est à mon tour de rougir. Je crois, que mes sentiments pour Maggie n’ont jamais disparus. C’est assez étrange, en fait. « En tout cas, je... enfin, je suis vraiment heureuse de te retrouver. » Sur ces mots, tandis qu’elle caresse ma main, je m’approche d’elle pour la serrer, une dernière fois dans mes bras, en lui chuchotant à l’oreille que je suis heureuse aussi. Je me décale rapidement, ne voulant pas brouiller les étapes, et lui souris tandis qu’elle reprend la parole. « Du coup, tu me montres où je dois aller pour porter plainte ? » Je hoche la tête, et attrape sa main pour la guider en dehors de mon bureau, et traverse les différents services pour atterrir dans celui de Gwendolyn, qui s’occupe des plaintes. Je fais un dernier sourire à Maggie, l’embrasse sur la joue, et prononce ces derniers mots, avant de retourner dans mon bureau. « Rendez-vous chez Pepe & Ronni à vingt-heure trente alors. » Et je lui souris, avant de repartir, sans cesser de penser à elle.