contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
L'adresse est étrange pour une soirée de st valentin, mais pour découvrir qui est l'auteur de l'invitation anonyme, ils feraient n'importe quoi. A leur arrivée devant le SPA, on leur explique que toute une partie leur a été réservée, qu'un repas gastronomique les attend dans une chambre d'hôtel 4étoiles une fois qu'ils seront totalement détendus. Le rêve.
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Sujet: Re: › be my valentine › ollie & scott (#) Lun 10 Avr - 0:08
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Ollie & Scott
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Un dernier coup de peigne, un énième ajustement sur sa chemise et quelques derniers coups de parfum à droite à gauche et il était partit. Enfin presque. Finalement, après avoir passé la porte de la salle de bain, il s’arrêta brusquement. Vahalla, son bébé chien le regardait avec des yeux ronds qui exprimait une certaine incompréhension quant aux allers-retours de son maître depuis maintenant deux heures. Entre la salle de bain et le miroir de l’entrée, Scott n’arrivait pas à se décider. Une chemise, ou plutôt un costard ? Trop sérieux ! Un simple tee-shirt classe ? Beaucoup trop jemenfoutiste ! Des chaussures classes ? Pourquoi pas, mais peut-être un peu trop m’as-tu vu ? Une vraie adolescente de dix-sept ans, sortant pour son premier rencard. Pourtant, il n’était pas stressé, loin de là. Sa seule inconnue restait dans le fait qu’il n’avait strictement aucune d’idée de la manière dont elle allait réagir en le voyant dans cet hôtel. Elle qui semblait très bien se contenter d’une relation purement charnelle, elle qui n’avait de cesse de lui répéter son dégoût pour les couples et la prise de tête que cela impliquait. Aujourd’hui, il avait conscience qu’il tentait un coup de poker assez important dans sa vie, mais il en avait envie. Cela faisait plusieurs mois déjà que cette relation durait et il était temps, selon lui, de lui montrer à quel point elle était importante pour lui, actuellement dans sa vie. Peut-être que c’était tout l’enjeu de cette soirée qui, finalement, le rendait aussi nerveux et aussi soucieux des moindres détails. Il voulait que tout soit parfait. Peut-être aussi parce qu’il n’avait jamais fait ça auparavant. L’attrait de la nouveauté, du changement. Toutes ces choses étaient en train de le métamorphoser. L’âge aussi, sans doute. A trente-trois balais, il estimait qu’il se devait de changer. Bien entendu, son approche de la vie et sa folle envie de vivre et de profiter de cette dernière était toujours aussi présente. Mais les questions autour de son approche des choses fusaient de plus en plus. Dans sa tête, tout du moins. Alors, ces aller-retour incessant n’était pas sans arrière-pensée. Dieu sait qu’il en fallait du courage pour oser inviter Ollie Marks et son fort caractère, mystérieusement, dans un hôtel 4 étoiles, avec SPA, dîner gastronomique et vue sur l’immensité de la baie. Tout était réunie pour l’à faire stresser autant sur l’identité de la personne qui avait organisé ça, que sur la destination choisie. Était-ce une bonne idée connaissant Ollie ? Il n’en était pas sûr, mais il aimait ce côté volcanique et imprévisible qu’il pouvait y avoir chez elle. Peut-être prenait-il même un certain plaisir à l’embêter et l’a faire sortir de ces gonds. Mais ça, seul lui le savait. Après quelques heures à tergiversé entre sa salle de bain et son entrée, Scott scruta l’heure et, bizarrement (ou pas) courut à toute vitesse vers son pick-up, démarra en trombe faisant crisser les pneus par la même occasion, et fonça en direction de la baie. Il n’avait pas le droit d’être en retard. Pas aujourd’hui.
Fort heureusement, il avait une certaine expérience dans la conduite en état de retard dans les rues d’Island Bay. La route fut donc assez rapide et il se retrouva très vite sur le parking de l’hôtel après quelques dérapages et accélération risquées en ville. Le soleil commençait à peine à se coucher et Scott s’arrêta un instant pour admirer la splendeur du lieu. Il l’a connaissait par cœur et pourtant, à chaque fois qu’il l’a voyait, il se rappelait pourquoi il avait choisi sa vie ici. Sans même s’en rendre compte, toute la pression qu’il avait accumulée venait de s’envoler. Certains auraient même pu voir un sourire se dessiner sur son visage. Les yeux encore brillant, il s’aventura dans la longue avenue, menant à l’accueil de l’hôtel. Parsemé de part et d’autre par des lampions rappelant étrangement des petits coins de paradis tel que Cuba, la Havane ou encore Ibiza, l’allée principale était recouverte de pétales de cerisier provenant sûrement du jardin de l’hôtel à quelques pas d’ici. Lorsqu’il passa la porte en verre pour pénétrer dans le hall, Scott était encore intrigué par tout cela, et d’autant plus après qu’un groom lui remis les clés d’une chambre en lui expliquant bien que l’entrée dans cette dernière n’était pas pour maintenant. Il se laissa donc guider par ce dernier à travers les longs couloirs du bâtiment, tous plus jolies les uns que les autres. Après avoir descendu plusieurs escaliers, le groom lui remis un peignoir au couleur de l’hôtel et lui fit signe d’avancer. Tout était comme il l’avait demandé. En pénétrant dans la salle, Scott marqua un temps d’arrêt. Tout était parfait. Sur une petite table en bois, à côté de lui, se trouvait une bouteille d’un grand champagne accompagné de petites fraises posées dans une coupelle. En face, une baie vitrée, avec vue sur la baie, face au coucher de soleil. La beauté de l’instant était saisissant. Les derniers rayons de soleil lui chatouillant le visage, il s’avança, ouvrant grand la porte fenêtre et s’avançant vers le Jacuzzi, déjà fumant. Les vapeurs émanant du bassin montèrent jusqu’à ses narines, lui indiquant tous les parfums qui avait été verser dans l’eau. Devant le bassin ? Deux transats surélevés, presque côte à côte qui n’attendait plus qu’eux. Tout était prêt. Alors, Scott, se déshabilla, prenant soin de soigneusement plié chacune de ses affaires sur le banc mis à leur disposition. Il enfila ensuite le peignoir de l’hôtel et pris le plateau contenant le champagne et les fraises pour le déposer près du bassin avant de finalement se poster face à la baie, face au coucher du soleil. Le moment était particulier, unique. Presque surréaliste. Il n’avait jamais vécu ça, pas même avec Phoebe, avec personne. C’était la première fois qu’il voyait les choses en grand et il ne savait pas vraiment comment s’y prendre. Peut-être était-ce trop ? Il n’en savait rien, mais il ne pouvait plus reculer. Face à lui, l’immensité du paysage le rendait nerveux. Il ne manquait plus qu’une personne. La personne qui rendrait cet instant authentique quoi qu’il puisse arriver. Au pire, il aurait fait tout ça pour rien. Au mieux ? Ils pourraient désormais savoir à quoi s’attendre. La porte s’ouvrit alors, laissant passer les derniers rayons de soleil à travers. Le paradis était désormais ouvert.
Sujet: Re: › be my valentine › ollie & scott (#) Jeu 13 Avr - 13:24
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Scollie
Une invitation. J'ai reçue une putain d'invitation pour la Saint-Valentin. Pourquoi ? Comment ? Qui sur cette Terre s'est dit que ce serait une bonne idée ? Et puis c'est quoi ce principe ridicule d'anonymat ? Non mais parce que honnêtement, moi ça ne me fait pas rire du tout. J'aimerais savoir qui m'invite, histoire de pourvoir trancher quand à savoir si oui ou non je vais me rendre à ce truc grotesque. Je n'ai qu'une adresse et c'est tout. Une adresse. Comment suis-je censé décider avec ça, hein ? C'est ridicule. "Je n'y vais pas c'est décidé." Au téléphone avec mon amie Heather, je débats depuis plus de trente minutes sur la situation. "Mais je ne sais même pas qui m'invite !" Allongée sur mon lit, je l'écoute me sermonner en grimaçant. "Tu as raison ça pourrait une bonne surprise, comme ça pourrait être un véritable cauchemar." Je soupire, tout ça me prend vraiment trop la tête. "Oh mais je n'ai absolument pas le goût du risque, je suis pragmatique." Je ne vais tout de même me rendre quelque part alors que je sais qu'il y a de grandes chances pour que ce soit affreux, non ? "Moi ? Curieuse ? Jamais !" C'est totalement faux, plus curieuse que moi tu meurs mais, ça ne signifie pas pour autant que je suis prête à prendre le risque. Quoiqu'elle marque un point, si je n'y vais pas, je ne saurais jamais qui m'a invité et pourquoi. "Je n'ai même pas de quoi m'habiller..." Je me retranche vers n'importe quelle excuse, au point où j'en suis, on ne peut pas faire pire. "Oui... Sauf un dressing entier rempli de vêtement, je sais." Je suis à court d'argument là, je l'avoue. "Bon j'y vais d'accord ! Mais je te préviens : si ce que je vois ne me plaît pas, je me casse sans demander mon reste." Je n'arrive pas à croire que j'ai réellement pris la décision d'y aller, c'est surréaliste. "Ouais ouais, je vais me préparer, bye." Sans plus tarder je raccroche et je me dirige donc vers la salle de bain, non sans pester.
Les cheveux légèrement bouclés, un maquillage appuyé au niveau des yeux, je verrouille la porte de mon appartement. Je jette un dernier coup d'œil à ma tenue : une robe rouge cintrée Dior accessoirisée par des escarpins Jimmy Choo argentés, des bijoux Swarovski soigneusement choisis et une pochette Luois Vuitton de toute beauté. Il est important de le souligner car j'ai mis un temps infini à choisir ma tenue, ne sachant pas réellement à quoi m'attendre. J'ai mis à sac mon dressing à la recherche des plus belles pièces de mon inventaire. Ce n'était pas une mince à faire, je peux vous le dire. Ce qui est sûr, c'est que si je me suis donné autant de mal pour une andouille, je vais le prendre très mal. Autant dire que mon partenaire mystère a tout intérêt à être à mon goût. Je me demande de qu'il peut s'agir d'ailleurs... J'ai quelques noms en tête mais je préfère garder l'esprit ouvert. Quand j'arrive enfin à l'adresse indiqué, je reste quelques secondes bouche-bée. J'avais beau avoir cherché l'adresse auparavant sur internet je n'arrive pas à croire qu'on est pu me donner rendez-vous devant un SPA. C'est plutôt original... voir intriguant. Il avait été fait mention d'un dîner gastronomique, voilà pourquoi je m'étais habillé avec soin mais, je n'ai cependant pas oublié de prendre un de ces ridiculement petits bikinis dans ma pochette puisque je suppose que je vais m'en servir. Enfin, pour être honnête, à ce moment précis, je ne suis sûre de rien. Mon coeur bat légèrement plus fort qu'à la normale, je ne l'admettrais jamais mais je ressens une certaine appréhension quand à la découverte de l'auteur de cette invitation. Quand il faut y aller, il faut aller. Ni une, ni deux, je pénètre dans la pièce pour y trouver un décors de toute beauté. Tant d'informations m'assaillent en si peu de temps : les transats, la table, les fraises, le Jacuzzi et... "Toi." C'est donc lui l'instigateur de tout ceci. Je peine à y croire. "Pourquoi ?" Oui, pourquoi. Pourquoi m'avoir inviter moi ? Pourquoi aujourd'hui ?
Dernière édition par Ollie Marks le Mar 6 Juin - 18:50, édité 1 fois
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Sujet: Re: › be my valentine › ollie & scott (#) Mer 26 Avr - 0:01
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Como tú te llamas, yo no sé.De donde llegaste, ni pregunté. Lo único que sé, es que quiero con usted Quedarme contigo hasta el amanecer▬ N.J
Quand la porte s’ouvrit, laissant apparaître Ollie, le cœur de Scott manqua un battement. Malgré cela, il se tourna vers la belle et resta un moment bouche-bée. Elle était splendide. Pour ne pas dire magnifique. Toujours aussi soucieuse de ces vêtements, certes, mais c’est ce qui, en partie, faisait son charme. Elle semblait surprise de le voir. L’effet était donc réussi. Un premier point positif. Il s’agissait maintenant de lui faire passer son envie de sûrement s’enfuir en courant de peur de ce qu’il s’apprêtait à se passer. Il commençait à bien l’a connaître et il savait pertinemment que l’a confronter à une situation comme celle-là, où l’avenir était en jeu, pouvait très bien lui faire peur. Alors il resta là un instant, ne se rendant pas compte qu’il était littéralement figé devant elle depuis quelques secondes. Ses esprits revinrent au moment où le groom claqua la porte du SPA, les laissant seuls, enfin ! Scott laissa sa question en suspens un instant, s’approchant petit à petit de la demoiselle, coupe de champagne en main. Sans un geste de plus, il posa les deux coupes sur le meuble juste à côté d’Ollie et lui pris lentement le visage pour l’embrasser, tendrement. Ce fut court, mais intense, il y veilla. Après cet instant, il lui fit son sourire qu’il avait tant l’habitude de faire. Celui qui voulait dire si peu et en même temps tant de chose à la fois. Pour le coup, c’était plus une sorte de tentative pour apaiser sa surprise et son incompréhension. Il ne savait pas si ça marcherait, peut-être qu’en acceptant de discuter un peu avec lui, elle serait un peu plus apaisée, mais la première étape était de faire en sorte de l’à faire rester. Qu’elle veuille bien passer ce moment avec lui. Alors, il lui prit son sac qu’elle tenait en main et le déposa sur un petit banc non loin de là. Les mains libres, il en profita pour lui tendre une coupe de champagne, qu’il venait tout juste de remplir.
« Ne soyez pas aussi pressé docteur Marks ! Prenez le temps de savourer chaque chose qui s’offre à vous. A commencé par ce magnifique jacuzzi avec vue sur la baie et couché de soleil en prime, accompagné de ses petites fraises et de son champagne importé tout droit des meilleurs vignobles français. Je crois que c’est un Krug, mais ma culture en champagne reste un peu limité aha.. »
Ainsi, il lui tendit son verre, espérant un retour de sa part, l’incitant à trinqué. En l’honneur de quoi ? D’eux, d’elle, de leur rencontre ? Il ne savait pas trop, mais il fallait trinquer, c’était la tradition. Le sacrilège de boire du champagne sans trinquer était beaucoup trop important pour risquer quelques années de malheur. Encore moins aujourd’hui. Il tendit alors son verre vers elle.
« A toi et à cet instant, qui j’espère, te plaira. J’y veillerais en tout cas. »
Du moins, il allait essayer, mais cela semblait bien se profiler à première vue. Scott se tourna donc vers le jacuzzi et en pris la direction. Laissant tomber le peignoir, il rentra dans l’eau déjà chaude et pris une fraise. L’instant était parfait mais malgré tout, son cœur battait encore rapidement. Comme le stress d’un premier rendez-vous. Comme s’il avait dix-sept ans. Pourtant, ce n’était pas leur première sortie, loin de là, mais l’appréhension, la peur de l’inconnue par rapport à la discussion qu’ils s’apprêtaient à avoir, rendait les choses beaucoup plus incertaines à ses yeux. Bien entendu, cela ne se voyait pas, parce qu’il avait appris à cacher ce genre de chose, mais le stress restait bien présent. Portant la coupe de champagne à sa bouche, il ferma les yeux un instant, savourant chaque bulle éclatant dans sa bouche, chaque seconde de l’instant présent comme si c’était la dernière fois qu’il vivait ce genre de moment. Seul Ollie, rentrant doucement dans l’eau fumante du jacuzzi le sortit de sa torpeur. Elle était dubitative, et ça se voyait.
« Si on m’avait dit qu’il existait des endroits comme ça dans le monde, beaucoup plus tôt dans ma vie, je ne pense pas que j’aurai attendu autant de temps avant de venir. »
Tant bien que mal, Scott slalomait entre les interrogations de sa chirurgienne préférée, essayant de l’a mettre à l’aise également, sans lui faire comprendre pour le moment l’enjeu de ce rendez-vous. Il fallait faire les choses petit à petit. Pour l’instant, le moment était propice à la détente. Il voulait profiter de cette vue, de ces fraises, de l’ensemble des plaisirs qu’offrait cette pièce, mais aussi et surtout d’elle. Parce qu’elle était sa principale motivation en cette journée. Au-delà de toute la symbolique de la Saint-Valentin, cela faisait un moment déjà qu’il y pensait. A vrai dire, depuis l’instant où il s’était rendu compte qu’elle lui manquait. De temps à autre certes, mais sa présence le matin à ses côtés, ses câlins le soir avant de dormir, ses tentatives pour prendre le dessus lorsqu’il chahutait. Bref ! L’ensemble de ce petit bout de femme qu’était Ollie Marks avait réussi à instaurer un manque à travers ces muscles et cette envie de profiter de la vie. Un exploit en soit, un peu moins quand on connait bien le personnage. Et elle commençait à le connaître un peu pour le coup. Cela faisait maintenant plusieurs mois qu’il couchait ensemble. Mais cela allait bien au-delà de ça. Parfois c’était simplement grâce au destin et à leurs professions qu’il se retrouvait sur le même chemin. D’autre fois, c’était le destin et en soit, on aurait presque pu y voir un signe. Enfin, encore faut-il être superstitieux. Scott ne l’était pas. Mais il y’avait dans cette histoire quelque chose qui le poussait à y croire, quelque chose en plus d’inexplicable. Vous savez, cette petite chose que "toutes les autres n’ont pas".
« Je pense qu’au fond de toi, tu sais tout autant que moi pourquoi. Mais chaque chose en son temps, on va pouvoir en parler. Pour l’instant, profitons de l’instant. Ce n’est pas tous les jours qu’on a le droit à un aussi beau couché de soleil. Encore moins avec une aussi jolie femme. »
Scott étendit alors ses bras autour du jacuzzi, incitant par la même occasion Ollie à se glisser dans ses bras, bien décidé à tout faire pour lui montrer un tas de choses. Des choses importantes à ses yeux.
Sujet: Re: › be my valentine › ollie & scott (#) Dim 30 Avr - 13:13
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Je ne suis pas dans mon élément, c'est bien le cas de le dire. Je ne fais pas ce genre de chose habituellement, je crois même pouvoir dire avec certitude que je n'ai jamais eu de rendez-vous. Je passe généralement directement à la partie intéressante. Quand à la seule véritable relation longue que j'ai eu, c'était à New-York et c'était... bah c'était... compliqué. On n'était pas du genre à se coller des étiquettes, on ne faisait pas spécialement tout ces trucs de couple, non... On était des potes qui couchaient ensemble, exclusifs certes mais néanmoins pas un véritable couple. Ça me convenait, c'était agréable, on s'est quitté en bon terme quand je suis retourné à Island bay après pratiquement un an de "relation". Bref, tout ça pour dire que je suis pommée, je ne sais quoi dire, quoi faire... C'est le flou total pour moi. Ainsi donc je me tais pendant que Scott me débarrasse de mon sac. "Ne soyez pas aussi pressé docteur Marks ! Prenez le temps de savourer chaque chose qui s’offre à vous. A commencé par ce magnifique jacuzzi avec vue sur la baie et couché de soleil en prime, accompagné de ses petites fraises et de son champagne importé tout droit des meilleurs vignobles français. Je crois que c’est un Krug, mais ma culture en champagne reste un peu limité aha.." Je m'y connais en champagne, mon père s'était pris d'une lubie il y a quelques années : développer mon palais. Il m'a donc fait goûté tout un tas d'aliments de qualités, de vin et de champagne. J'en suis presque devenue experte en la matière mais, pour être honnête, ça ne m'intéresse pas le moins du monde. Ceci-dit, à cet instant, ça me donne un sujet de conversation alors je ne me fais prier pour enchaîner dessus. Je m'empare de la bouteille en profitant pour y jeter un rapide coup d'oeil. "Tu es moins nul que tu ne le crois." Bien vite, il me tend un verre, peu après que j'ai reposé la bouteille, m'invitant par de la même à trinquer avec lui. Je le fais donc dans les règles de l'art, le regardant dans les yeux se faisant, comme l'étiquette le demande. "A toi et à cet instant, qui j’espère, te plaira. J’y veillerais en tout cas." J'aimerais pouvoir dire que je n'en doute pas mais... Je ne sais même pas pourquoi je me suis pointée en réalité, j'espérais que ce soit lui, certes, mais après quoi ? Va-t-on jouer au parfait petit couple ? Parce qu'honnêtement je ne suis pas sûre d'en avoir très envie. Perdue dans mes pensée, c'est seulement quand le bruit du peignoir qui tombe au sol se fait entendre que je reprends mes esprits. Il faut tout de même avouer qu'il a parfaitement cerné mes goûts. Un jacuzzi, du bon champagne, une décoration raffinée : tout est là pour que j'apprécie la soirée. Hormis la signification qu'elle renferme je veux dire. Décidée à le rejoindre je me change derrière le paravant en rotin non loin. Ayant rapidement enfilé mon tout nouveau maillot de bain ocre, un une-pièce laissant très peu place à l'imagination, j'entre doucement dans l'eau. Malgré la beauté du lieu, je reste perplexe, n'arrivant pas totalement à me détendre. Mon cerveau ne peut s'empêcher de penser, de penser à ce que tout ça veut dire, penser que je ne suis pas prête pour un truc pareil. "Si on m’avait dit qu’il existait des endroits comme ça dans le monde, beaucoup plus tôt dans ma vie, je ne pense pas que j’aurai attendu autant de temps avant de venir." Je ne peux pas le contre dire là-dessus, j'ai toujours adoré les belles choses et s'il y a bien quelque chose que j'accorde à mon père, c'est sa capacité à me les offrir. Quelques fois je me dis que si j'avais été pauvre, j'aurais été bien malheureuse. "À New-York il y a un hôtel ou j'allais sans arrêt, au dernier étage se trouve un Jacuzzi avec une vue impériale sur toute la ville, c'est magnifique, ça me fait penser à ici." Songeuse, je repense à ma vie à New-York, à mon ancien boulot, à mes vieux amis... Tant de chose ont changé depuis, quelque fois j'ai même l'impression de ne plus rien maitriser. J'ai une soeur qui sort de nulle part, une meilleure-amie alors que je trouvais le concept ridicule et j'ai Scott. Oui Scott. Je ne saurais pas dire ce qu'il représente à mes yeux mais ce que je sais, c'est quelque part, il compte et ça, et bien ça, ça me fait peur. Pire que ça oui, j'en suis même terrifiée. Je n'ai jamais voulu avoir à compter sur quelqu'un, jamais. Et voilà maintenant que toutes ces nouvelles personnes dans ma vie prennent une place bien trop importante à mes yeux. Mon coeur bat légèrement plus vite qu'à l'accoutumé quand je lui demande pourquoi il a fait tout ça. "Je pense qu’au fond de toi, tu sais tout autant que moi pourquoi. Mais chaque chose en son temps, on va pouvoir en parler. Pour l’instant, profitons de l’instant. Ce n’est pas tous les jours qu’on a le droit à un aussi beau couché de soleil. Encore moins avec une aussi jolie femme." Il arrive à me faire sourire, pire que ça même. Sans mentir, je suis même obligée de me poser la coupe pour ne pas renverser son contenu tant je suis secouée d'éclat de rire. "Pas de mauvaise flatterie monsieur je te pris. Je ne suis pas une femme qui se laisse avoir si facilement." Un petit sourire mutin aux lèvres, je me montre taquine alors que je reprends la coupe pour en boire une gorgée. C'est alors que le bras de Scott se pose nonchalamment sur la paroi du Jacuzzi et même si je ne suis habituée aux rendez-vous, je sais très bien ce que ce genre de petits signaux signifie. Peut-être parce que je suis têtue ou bien parce que je veux toujours avoir le contrôle, je fais tout autre chose. La coupe toujours entre les mais, je me rapproche de lui pour m'asseoir sur ses genoux. Face à face, proche l'un de l'autre, j'avoue espérer le distraire assez pour éviter d'avoir à parler. Je me dis que si je fais monter la température de quelques degrés, il aura d'autres idées en tête... "Alors dis moi, Scott, qu'est-ce que tu as envie de faire ?" Ma voix se veut légèrement plus qu'à son habitude et mon regard plus pénétrant.
Dernière édition par Ollie Marks le Sam 10 Juin - 22:10, édité 2 fois
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Sujet: Re: › be my valentine › ollie & scott (#) Mer 7 Juin - 15:59
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Et indéniablement et sans même s’en rendre compte, il rentra dans le jeu d’Ollie. Tout était aller très vite, une pirouette par ci, un changement de sujet par là pour finalement arriver au clou du spectacle. Quel était-il ? Pourquoi parler lorsque l’on pouvait user de ses charmes et passer à des choses beaucoup plus divertissantes comme du sport à l’horizontal notamment, ou encore des massages un peu tendancieux etc… Bref, la méthode Ollie Marks en somme. Mais cette fois-ci, Scott était déterminé à ne pas craquer, du moins, pas tout de suite. Alors, tout en provocation, il lui sourit, en l’a regardant droit dans les yeux, plein d’assurance. Il aimait faire passer les émotions par le regard. A travers lui, il était capable de déceler pas mal de comportements, d’émotions, comme le respect, la tendresse, la passion. De sentiments qu’il a appris à reconnaître au fil des années, à force d’analyser les autres, à force de passer plus de temps à les observer plutôt qu’à parler de sa vie, peut-être à tort finalement ? Certains lui reprochait parfois de ne pas être expressif, mais il était comme ça et à trente-trois ans, il n’avait pas l’intention de changer. Mais pour l’heure, c’était plutôt à Ollie d’essayer de lire dans ses yeux et de voir à quel point son regard n’était plus tout à fait le même. Plus perçant, plus sûr de lui, il l’a regardé avec envie certes, mais aussi avec toute la maturité des situations passées. Au fond, elle savait très bien ce qu’elle était en train de faire et dans quel jeu elle mettait les pieds. Mais c’est ce qu’elle aimait, et lui aussi d’ordinaire, mais pas ce soir. Tout en gardant le contact visuel avec elle, il prit alors la coupe de champagne qu’elle tenait à quelques centimètres de lui et bu dedans avant de lui remettre dans la main, lui montrant ce petit sourire vicieux, voir malin qu’il aimait tant faire avec elle, pour l’a provoqué, l’inciter à pousser le vice encore plus loin.
« Tu n’imagines même pas le nombre de choses que j’aimerais te faire.. »
Il l’embrassa alors, passionnément, déchaînant un flot de choses dans sa tête, ces choses qui d’ordinaire faisaient monter l’envie, le désir de sa partenaire. Ces choses qui cette fois, il s’empressa de calmer en décollant lentement ses lèvres des siennes, toujours avec cet air de malice qui lui collait au visage.
« Mais, ça serait brûler les étapes que de te faire tout ça maintenant ! »
Tout en l’a portant pour l’a déposé délicatement juste à côté de lui, il se plaça face à elle dans leur petit bassin commun. Décontractant ses muscles, il se laissa aller au grès des bulles chaudes qui remontaient sans cesse dans son dos et autour de lui. Il était bien, l’appréhension qu’il avait au début s’était envoler, laissant place au plaisir de l’instant. Mesurant la chance qu’il avait de se retrouver dans cet endroit, Scott ferma les yeux pour profiter du moment qui s’offrait à lui. Le soleil était sur le point de partager ses derniers rayons et il était là, avec la femme qui le rendait fou depuis quelques mois, du champagne, dans le SPA le plus luxueux de la ville. Que demander de plus ? Peut-être une discussion en bonne et due forme ? Le moment était opportun, mais en avait-elle envie ? Au vue de son comportement plutôt anxieux, visiblement non. Mais ils arrivaient à un stade ou passer par là était inévitable. Tout semblait les rapprocher. L’attirance physique, les mentalités, le caractère, la complicité, même l’entente sexuel, tout était là, devant eux. Une mèche prête à être embrassée, mais quelque chose bloquait. Elle ? Lui ? Il n’en savait rien, mais aujourd’hui était l’occasion parfaite pour le savoir. Tout en ouvrant les yeux, il prit son verre de champagne à côté de lui.
« Entre nous, tu voulais que ça soit qui d’autres ? Au fond de toi, tu savais pertinemment que c’était moi… Je ne sais pas si tu l’espérais, mais tu le savais, non ? »
Sujet: Re: › be my valentine › ollie & scott (#) Sam 10 Juin - 23:04
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Scollie
J'aime beaucoup la tournure que prennent les évènements parce que je me sens plus en contrôle, plus dans mon élément. Beaucoup doivent trouver ça étrange : une femme qui essaie d'éviter de parler de sentiments et cela en privilégiant les moments charnels. Je dois bien l'avouer, ça n'a rien de commun mais c'est ce qui ce qui fait tout mon charme après tout, non ? Du moins, c'est ce que j'essaie de me dire parce que les choses sont plus faciles ainsi. Je n'ai pas à réfléchir, juste à profiter, je me prends déjà bien assez la tête pour tout le reste. Cela-dit, avec Scott, rien n'est aussi simple, j'ai parfois l'impression qu'il veut plus et je n'ai pas autant de facilité à le repousser qu'avec les autres. J'ai du mal à cerner encore le pourquoi du comment mais, en tout cas, voilà pourquoi tant bien que mal, j'essaie de l'aguicher. Ainsi je peux esquiver la conversation sans pour autant le repousser parce que, soyons honnête, je n'en ai aucune envie. À voir son sourire, j'ai l'impression que ma petite feinte a fonctionné. Il en vient même à me subtiliser sournoisement mon verre, un air mutin au visage. Il en boit une gorgé avant de me le rendre, comme si de rien était. Je hausse un sourcil amusé alors que je comprends de quoi il s'agit : de la pure provocation. Et je dois bien avouer que ça me plaît. J'aime beaucoup ce genre de petit jeu et plus encore quand j'y joue avec Scott. " Tu n’imagines même pas le nombre de choses que j’aimerais te faire..." J'aurais voulu lui répondre, lui demander plus ample détails sur ses dites choses mais il ne m'en laisse pas le temps et c'est tant mieux à vrai dire. En effet, il capture mes lèvres avec une ardeur qui me laisse toute chose : avide de plus, avide de lui. Mon coeur se met même à battre plus vite, ce qui ne m'arrive presque jamais. C'est en cela que j'aime particulièrement les moments passés avec Scott, j'ai l'impression qu'ils sont plus intenses, plus brutes. Il se détache néanmoins bien vite, me laissant haletante et, surtout, sur ma faim. Pourquoi s'arrête-t-il en si bon chemin ? Je fronce les sourcils, perplexe, alors que lui semble toujours si confiant, si provocateur. "Mais, ça serait brûler les étapes que de te faire tout ça maintenant !" Un rire bref m'échappe. "Oh, vraiment ?" Ironique quand on y pense, je me suis fait avoir à propre jeu. Moi qui pensais pouvoir utiliser notre attirance à mon avantage, c'est lui qui, enfin de compte, prend les commandes en utilisant les mêmes tactiques de moi. Cela me contrarie dans une certaine mesure mais, ça m'amuse aussi d'une certaine manière parce que j'ai l'impression d'avoir enfin trouvé un adversaire à ma taille. Comble de l'ironie voilà qu'il me soulève quelque peu de manière à ce qu'au final, je me retrouve en face de lui. Pour un peu, je trouverais ça insultant et même si j'apprécie sa détermination, je ne peux pas m'empêcher d'appréhender la conversation qu'il veut avoir moi. Une petite voix dans ma tête ne cesse de me dire que je ne suis pas prête pour ça, que je ne suis pas faite de ce bois là. Je ne suis pas de celles qui discutent de ce qu'elles ressentent, je n'ai pas de relation sérieuse avec qui que ce soit, je ne me livre jamais complètement. C'est comme ça que j'ai vécu toute ma vie, c'est la façon que j'ai trouvé pour vivre sans souffrir. Comment voulez-vous qu'il en soit autrement ? Je n'ai jamais été réellement de qui ce soit. Deux choix s'offraient donc à moi : subir ou bien alors contre-attaquer. J'ai choisi la deuxième option et plus les années passaient, plus la carapace que je me construisais devenait impénétrable, plus je me fichais de tout et de tous. Ça m'a servi, cela m'a permis de devenir une incroyable chirurgienne et une femme forte. Il en reste néanmoins des conséquences, je ne cesse de m'éloigner de ceux qui m'entourent. J'ai beau rire, sortir avec eux, je ne suis proche réellement de personne dans le sens où jamais je ne me livre ou ne me confie. Et ça me convient mais, visiblement ce n'est pas le cas de Scott. "Entre nous, tu voulais que ça soit qui d’autre ? Au fond de toi, tu savais pertinemment que c’était moi… Je ne sais pas si tu l’espérais, mais tu le savais, non ?" Très honnêtement j'ai bien peur de ne pas réellement saisir ce que je pense ou ce que je désire. Tout est embrouillé dans ma tête et je déteste cela au plus haut point. Je tiens toujours à ce que tout soit organisé, ce n'est pas pour rien, ça m'aide à rester concentrée sur mes objectifs. Sauf que là, le problème, c'est bien que je ne suis plus sûre de rien. Je ne sais pas ce que je veux ou, tout du moins, ce que je désire est contradictoire. Voilà pourquoi je suis venue ce soir mais que j'ai néanmoins essayé d'éviter cette conversation. Je veux Scott mais je ne veux pas de relation. Est-ce trop demander ? Est-ce ne serait-ce que possible ? Je n'en sais rien, tout ce que je sais, en revanche, c'est que si je n'arrive pas à démêler cette situation bien vite, je risque fort de perdre la tête. "Qui d'autre ? Je ne sais pas, un gars j'imagine ?" Je ris légèrement alors que j'essaie de gagner du temps pour ne pas avoir à répondre ou tout du moins pour trouver quoi dire. "Je ne sais pas quoi te dire Scott... Oui ça m'a bien effleuré l'esprit et dans un sens je l'ai espéré." Je hoche doucement la tête parce que c'est bien le cas. La seule et unique raison pour laquelle je suis venue à ce rendez-vous c'est parce que j'ai pensé que c'était lui qui m'y attendait. Mais ça ne change rien. "J'ai peur que tu attendes de moi quelque chose dont je ne suis pas capable." Je détourne le regard parce qu'il m'est difficile d'admettre que je suis dans l'incapacité de faire quelque chose, d'avouer une de mes faiblesses en somme. "Je ne fais pas ce genre de chose et je ne suis pas capable de..." De réellement tenir à quelqu'un, c'est que ce je voulais dire mais je n'ai pas la volonté nécessaire pour l'avouer. Est-ce que je ne suis pas capable de sentiments ou est-ce que je le pense seulement ? C'est bien là toute la question. Et même s'il évident que, comme tout être humain, j'ai cette capacité en moi, je n'en ai prestement aucunement conscience.
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Sujet: Re: › be my valentine › ollie & scott (#) Lun 17 Juil - 19:12
Be my valentine
Ollie & Scott
Como tú te llamas, yo no sé.De donde llegaste, ni pregunté. Lo único que sé, es que quiero con usted Quedarme contigo hasta el amanecer▬ N.J
Comme une phrase balancée dans le vent, ces mots restèrent en suspend le temps de quelques secondes qui devinrent très vite une éternité pour Scott. Bercé par les remous du Jacuzzi, le bruit des bulles avait laissé place à un silence pesant mais aussi révélateur de la situation. Enfin ils étaient en train de rentrer dans le vif du sujet. D’un côté, c’était ce que voulait Scott, mais de l’autre, son hésitation et son mal-être grandissant commencer à le faire culpabiliser. Il était ici pour passer un bon moment avec elle à la base, pas pour l’a mettre mal à l’aise où l’a forcer à parler de chose dont elle n’aurait pas envie. Même si cette situation le préoccupait, au fond, il n’était pas malheureux. Il savait qu’elle tenait un minimum à lui, même sans rien ressentir, et c’était le cas pour lui aussi bien entendu et puis, il pouvait l’a voir régulièrement, passer des moments avec elle, rien pour le moment ne penchait vers le côté négatif de la chose. Bien sûr, il voulait éclaircir les choses, mais pas à n’importe quel prix. Si elle n’était pas prête à cela, il ne souhaitait pas brusquer les choses au risque de l’a perdre. Après tout, rien ne l’a retenait près de lui et elle pouvait très bien partir du jour au lendemain sans demander son reste. Il n’était à l’abri de rien et ne voulait ça pour rien au monde. Alors, brisant le silence qui commençait à s’installer, il entreprit de continuer cette phrase mystérieuse qu’elle avait commencé.
« De ressentir des sentiments pour quelqu’un ? D’aimer ? Arrête, s’il te plait »
Quittant sa position de confort, Scott brava les bulles du jacuzzi pour venir se mettre juste en face de sa compagne d’un soir. Yeux dans les yeux, il pouvait à présent distingué toute la détresse de cette dernière qui était bel et bien perdu dans les paroles qu’elle venait de dire.
« Bien sûr que tu peux ressentir des choses Ollie, t’es humaine, comme tout le monde. Tu es juste une bonne personne qui a perdu confiance et qui ne retrouve plus le chemin vers ce petit truc qui te fait vivre et ressentir des choses. Rien de plus rien de moins. Moi, je veux simplement t’aider à retrouver ce chemin, c’est tout. »
Se mettant cette fois-ci à ses côtés, il prit la coupe de champagne qui était posé derrière lui, passa son bras autour d’elle pour l’a ramené près de lui et pris une voix rassurante mais tout de même assuré. Il était sûr de ce qu’il faisait, et c’était bien la première fois depuis longtemps.
« Je n’attends rien de toi Ollie, parce que j’ai bien conscience de tout ce qui est derrière toi et je sais que c’est difficile à porter. Bien que je ne connaisse pas toute l’histoire. Mais c’est encore plus difficile d’apprendre à vivre différemment. C’est pour ça que je ne veux ni te brusquer, ni te pousser à faire quoi que ce soit. Tout ce que je veux, c’est être avec toi peu importe le temps que ça prendra. Parce que aujourd’hui, j’ai.. »
Il s’arrêta un instant, stopper dans ses pensées par une fierté et peut être aussi le retour du stress qui n’était plus présent jusqu’à ce moment. C’était plus fort que lui, malgré le fait qu’il n’ai pas particulièrement de fierté, depuis sa rupture avec Phoebe, le fait de démontrer ses sentiments était compliqué. En tout cas, beaucoup plus qu’on ne pouvait le penser. Certes, il était partisan de ceux qui pense qu’il faut dire ce que l’on pense, exprimer ses sentiments et vivre librement ce que l’on peut ressentir, mais il fallait aussi faire la part des choses en rapport avec son passé. Chaque personne a vécu différentes choses qui le forge et le fabrique d’une certaine manière, de sorte à ce qu’il puisse ressentir des choses en rapport à son passé. C’est exactement comment était façonné Scott et, de ce qu’il pouvait connaître, Ollie était de la même graine.
« Ah.. laisse tomber va ! »
Laissant à son tour une phrase en suspens, Scott sortit doucement de l’eau, gardant son sourire de façade. Enfilant son peignoir, il se plaça dos à Ollie mais face au soleil qui se couchait tranquillement sur la baie. Porté par les derniers rayons, il replongea dans ses pensées. Pensant non pas au groom qui venait de rentrer dans le spa leur indiquant que leur table était prête pour le repas que Scott avait demandé, mais sur toute cette histoire. Peut-être qu’au final, à force de jouer, ils étaient tous deux arriver à un point de non-retour. Et si de réels sentiments s’étaient invités à leur aventure ? Il n’en savait rien, mais tout en fermant les yeux, sentant la chaleur des derniers rayons de soleil se poser sur son visage, il savoura lentement les dernières gorgées de sa coupe de champagne. Comme sur une table tournante, c’était maintenant à son tour d’être dans l’expectation et la réflexion. Peut-être que le dîner lui permettrait d’en savoir plus.
Sujet: Re: › be my valentine › ollie & scott (#) Lun 31 Juil - 22:56
Be my valentine
Scollie
"De ressentir des sentiments pour quelqu’un ? D’aimer ? Arrête, s’il te plait." Ça lui semble si évident et, alors qu'il se place face à moi, me regardant droit dans les yeux de cet air entendu, j'y crois presque. Sauf que ce n'est pas si simple. J'ai plus de trente ans et je n'ai jamais rien ressenti de la sorte, si ce n'est pas le temps qui m'a manqué alors qu'est-ce que c'est ? "Si tu le dis..." Mon regard ne quitte pas le sien mais pourtant je suis comme ailleurs, perdue dans mon introspection. "Bien sûr que tu peux ressentir des choses Ollie, t’es humaine, comme tout le monde. Tu es juste une bonne personne qui a perdu confiance et qui ne retrouve plus le chemin vers ce petit truc qui te fait vivre et ressentir des choses. Rien de plus rien de moins. Moi, je veux simplement t’aider à retrouver ce chemin, c’est tout." Et comme si de rien était, son bras vient se placer autour de moi pour me rapprocher de lui de sorte que ma tête repose sur son épaule. Et étrangement ça ne me semble pas aussi dérangeant qu'à l'accoutumée. En effet, la plupart du temps dès lors qu'on tente un rapprochement de ce genre avec moi, je le fuis comme la peste mais pas là. Je ne dirais pas que c'est agréable non, mais ça n'est pas désagréable non plus. C'est... différent. "Donc, en gros tu veux jouer le psy ?" Un sourire mutin se dessine sur mes lèvres. "Non pas que ça me dérange tu me feras économiser des mois de thérapie tu sais." J'ai besoin de cette ironie, peut-être pour ne pas avoir à répondre moi-même ? Je ne sais pas, mais quelque part quelque chose me dit que ce n'est pas ça. Parce que cette taquinerie est une réponse d'une certaine manière, puisque je ne pars, puisque je reste. Quoiqu'il en soit je ris doucement et il sonne presque cristallin comme si la tension qui m'habitait jusqu'à alors avait réussi à quitter mon corps d'une certaine manière. "Je n’attends rien de toi Ollie, parce que j’ai bien conscience de tout ce qui est derrière toi et je sais que c’est difficile à porter. Bien que je ne connaisse pas toute l’histoire. Mais c’est encore plus difficile d’apprendre à vivre différemment. C’est pour ça que je ne veux ni te brusquer, ni te pousser à faire quoi que ce soit. Tout ce que je veux, c’est être avec toi peu importe le temps que ça prendra. Parce que aujourd’hui, j’ai.." Je hausse un sourcil. "Tu as..?" J'attends, suspendue à ses lèvres qu'il termine sa phrase parce que, sans trop savoir pourquoi ni comment, je sais que la fin de sa phrase est importante. "Ah.. laisse tomber va !" Et voilà qu'il sort de l'eau. "Est-ce que j'ai l'air de quelqu'un qui laisse tomber ?" Il ne répond rien et enfile son peignoir alors qu'on nous apporte notre repas. "Scott ?" Je sors du jaccuzi à mon tour. "Fini ta phrase ou ça va me rendre folle, tu sais à quel point je suis curieuse." Il faut que je sache toujours tout car, quelque part, le savoir c'est le pouvoir. C'est mon petit côté maniaque du contrôle qui ressort on va dire. "Et c'est certainement pas l'arrivé du dîner qui va réussir à me distraire alors oublies." Je passe néanmoins mon peignoir. "Oh et pour cette histoire de ne rien attendre de moi..." Je détourne le regard. "C'est sympa de me dire ça... À croire que tu commences à me connaître." Je souris doucement, essayant au mieux de paraitre posée alors que je prononce ces paroles qui sont tout sauf naturelles pour moi.