contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Alors, qui est l'auteur de l'invitation mystère ? Et quelle soirée leur est réservée ? C'est en arrivant devant le cinéma que le propriétaire des lieux explique à Gaby et Noa que le cinéma leur a été privatisé pour la soirée, qu'ils projèteront le film de leur choix, et qu'à la suite de ça ils auront le droit à un dîner aux chandelles au sein même du cinéma, pour une saint valentin des plus insolites. Et ça, seuls au monde !
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Sujet: Re: › be my valentine › noa & gaby (#) Mer 8 Fév - 14:11
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Pour la St-Valentin, je n’avais rien prévu de spécial à la base. Je ne suis pas en couple, mais l’idée d’invitation mystère de la part du maire m’avait particulièrement plu, et je m’étais pris au jeu, en envoyant une invitation moi aussi. J’en avais reçu une également, et je n’avais aucune idée sur la personne, ou alors, j’imaginais plutôt Charlotte ou Johanna me faire une blague, c’est bien leur style ça. Le rendez-vous était au cinéma, en début de soirée vers dix-neuf heure trente, et je m’étais fais plutôt élégant pour l’occasion, on ne sait jamais. J’avais enfilé un jean, que j’avais repassé au préalable (ouais, je repasse parfois), puis avait mis ma chemise rouge que j’utilise un peu pour tout, entretien d’embauche, rendez-vous. Une chemise passe partout quoi. Je n’avais pas mis de cravate, car à mes yeux, ça fait totalement ringard, puis j’avais enfilé une paire de basket, qui ne faisait pas trop sportive. En fait, le côté élégant était juste dans la chemise, pour le reste, c’était plutôt décontracté. Je décide de partir en direction du cinéma trente minutes avant l’heure du rendez-vous, histoire de ne pas arriver en retard mais aussi de passer chercher une fleur, une rose rouge, histoire d’être romantique. Bon, en fait, ça ne me ressemble pas vraiment, mais tant pis. J’arrive au cinéma, et un homme me dit que le cinéma a été privatisé pour moi et l’autre personne, que nous pouvons choisir un film, et que nous aurons plus tard un diner. Ouais, c’est mignon. Je pars en direction d’une sorte de petite salle d’attente, et m’assois dans un fauteuil, en attendant la fameuse personne.
Je réfléchie pendant un moment, imaginant tous et n’importe quoi. J’imagine que c’est Roxy, puis ensuite Charlotte, puis Johanna. Quand la personne arrive, j’écarquille les yeux, et je me lève d’un bon, rose à la main. « Oh, Noa. » Je m’avance vers elle, et lui tend la rose, un peu gêné. Je ne m’attendais pas vraiment à ce que ce soit elle, car pendant la fête d’anniversaire de ma cousine quelques semaines plus tôt, j’ai eu l’impression qu’elle s’était déjà trouvé un mec, un pote à ce pompier là, dans le genre pd qui pue à des kilomètres. Je lui souris, et la regarde de haut en bas. Elle est magnifique, clairement. « T’es superbe. Vraiment. » En fait, Noa, je l’ai vu dans plusieurs états. A poil, quand nous avons couché ensemble, et même si elle était magnifique, enfin je crois car pour être honnête, j’étais un peu trop bourré pour m’en souvenir. Et puis bourrée, la dernière fois, et à l’anniversaire de ma cousine. Aujourd’hui, Noa est vraiment magnifique, et beaucoup plus qu’avant. Ou alors, je n’avais pas fais attention à sa beauté naturelle, mais j’en doute.
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Sujet: Re: › be my valentine › noa & gaby (#) Sam 18 Fév - 17:22
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Je marche rapidement vers l’entrée du cinéma. Sans surprise, je suis légèrement en retard. En même temps, je ne savais pas à quoi m’attendre pour cette soirée organisée par la maire et donc difficile de gérer quel genre de tenue il fallait porter et il n’était pas question d’aller demander l’avis de mon jumeau, ça se présente mal comme situation, surtout que la question du « avec qui tu sors ? » allait probablement venir à la surface et comme il me connaît si bien ce sera impossible que mon malaise ne me trahisse pas. Donc, j’ai dû faire avec ce que je pensais, pas trop simple, ni trop chic. Un juste milieu qui je crois était l’idéale. Je n’avais aucune idée de l’organisation de la soirée, seulement qu’il fallait que je me rende au cinéma où une personne allait m’attendre. J’espère sincèrement que Gaby a accepté cette invitation anonyme. La dernière fois que je l’ai vu, je suis rapidement partie en voleuse et considérant qu’il a été assez gentil pour s’occuper de moi ce soir-là, j’imaginais que j’aurais pu profiter de l’occasion pour le remercier plus officiellement. Je passe donc les portes de l’établissement et je suis soulagée de le voir répondant à l’appel, assis sur son fauteuil. Je m’approche de lui et aussitôt qu’il me voit, il saute sur ses pieds pour venir me rejoindre en me tendant une rose. Je souris également et tend la main avec hésitation avant de prendre la rose dans mes mains. Il perce le silence en premier en me complimentant. Je me berce d’un pied à l’autre, légèrement angoissé par l’ambiance beaucoup trop rendez-vous à mon goût, mais je fais taire ce stress rapidement. « Merci, tu es également très regardable. » Dis-je avec un sourire en coin pour lui montrer que je rigole. En vérité, il était d’une beauté incomparable lui-même et ces fesses dans ce pantalon étaient quelque chose dont j’allais avoir du mal à ne pas regarder. « Tu n’étais vraiment pas obligé tu sais. De plus, je suis arrivée les mains vides. Je suis désolée. » J’aurais dû penser à amener quelque chose, mais le stress avait eu raison de tout raisonnement. « Si j’avais su que c’était si formel… » J’aurais probablement opté pour une autre façon de le remercier parce que ça me perturbait légèrement. « Enfin, je voulais juste te remercier pour l’autre nuit… à l’hôtel pour t’être occupé de moi.. » Mes mots étaient si maladroits et plus je tente de m’expliquer, plus je m’enfonce. « Tu sais ce que je veux dire… » Je ris nerveusement et tente de changer de sujet complètement pour éviter de passer pour une folle. « Il y a si peu de gens, pour ne pas dire personne, tu sais ce qu’on est supposé faire ? » Si j’étais arrivée à l’heure aussi, peut-être que je le saurais.
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Sujet: Re: › be my valentine › noa & gaby (#) Sam 18 Fév - 17:53
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La St Valentin est une fête que je ne célèbre pas souvent, c’est le cas de le dire. Dans la tradition, on la passe avec sa petite amie, et on lui offre des cadeaux, mais je n’en ai pas et puis tant bien même, cette fête est trop commerciale à mon gout. C’est pourquoi quand la maire avait proposé d’envoyer des invitations anonymes, je m’étais porté volontaire, en demandant Noa, la sœur de mon meilleur ami. Elle est célibataire, moi aussi, et disons que ça sera l’occasion de faire connaissance, du moins, si elle accepte mon invitation. J’en avais reçu une à mon tour, et j’espérais que ce soit la réponse de Noa, me demandant, mais je n’en saurais rien avant le jour venu. Assis dans la salle d’attente du cinéma, je ne sais pas trop quoi faire, et je réfléchie à qui pourrait-être à l’origine de l’invitation, si ce n’est pas elle. Charlotte, avec qui j’ai couché il y a moins d’un mois, ma meilleure amie. Ou bien Roxy, mais j’ai un doute. Ou encore Johanna, pour faire une blague, ça serait bien son style. Heureusement, j’ai la réponse rapidement, et je me lève d’un bond, pour m’avancer vers Noa, rose à la main, un vrai roméo. En réalité, je suis très mal à l’aise. Je lui tends la rose, et la complimente, en la regardant. Noa est magnifique ce soir, vraiment, et je n’hésite même pas à lui dire, de manière assez maladroite cependant. Noa reste silencieuse, et balance d’un pied à l’autre, me stressant un peu au passage, sans vraiment comprendre si elle est heureuse d’être là, ou pas. « Merci, tu es également très regardable. » Elle sourit, et je comprends bien qu’elle bluffe. Je regarde un instant ma chemise, rouge, c’est vraiment pas moi, et elle doit le savoir, je suis plutôt décontracté d’habitude, et cette chemise me rend un peu mal à l’aise. J’ai l’impression de ne pas être moi-même. Je lui souris, en guise de remerciement et elle reprend rapidement la parole. « Tu n’étais vraiment pas obligé tu sais. De plus, je suis arrivée les mains vides. Je suis désolée. » Je secoue la tête, et la coupe dans son monologue. « Tu es là, c’est le principal. Ne t’excuse pas. » Dis-je en souriant, pour la rassurer. Je passe une main dans mon cou, et l’écoute quand elle reprend la parole. « Si j’avais su que c’était si formel… » Je comprends à cet instant que je n’aurais jamais du lui offrir de rose, et qu’elle est certainement mal à l’aise vis-à-vis de ça. J’espère sincèrement qu’elle n’est pas allergique au pollen, ça serait con ça ouais. « Enfin, je voulais juste te remercier pour l’autre nuit… à l’hôtel pour t’être occupé de moi.. » Je fronce les sourcils, ne comprenant pas pourquoi elle revient sur le sujet. Bon, c’est vrai, elle n’a pas vraiment pu me remercier, puisqu’elle est partie avant mon réveil, me laissant un mot. Mais peut-importe. « Tu sais ce que je veux dire… » Je hoche la tête, tandis qu’elle part dans un rire, nerveux sans doute. Je ris légèrement aussi. Nous sommes mal à l’aise, vraiment. « Heu, bah, de rien. Et t’as pas vomis, c’est cool. » Je souris, histoire de réparer ce que je viens de dire, complètement maladroit et inadapté à la situation.
Heureusement, Noa ne semble pas en tenir compte, et reprend à nouveau la parole. « Il y a si peu de gens, pour ne pas dire personne, tu sais ce qu’on est supposé faire ? » Je hausse les épaules. Le mec à l’entrée m’a expliqué, que le cinéma nous était réservé, et qu’ils allaient passer un film de notre choix… et qu’un dîner suivrait. Je m’approche un peu de Noa, et reprend la parole. « Choisir un film, on est seuls, le cinéma est privatisé, puis dîner. » Je suis nerveux, et je viens d’énumérer mes pensées à voix haute. Je tente de me rattraper. « On doit choisir un film, et ensuite il y a un dîner. » Je lui souris, rapidement, et passe sur la question : le film. Pendant que je l’attendais, j’ai eu le temps de voir un peu la liste des films à l’affiche, et deux ont retenu mon attention : des films d’horreurs. Un large sourire apparait sur mon visage, et je me sens de suite plus à l’aise avec elle. L’horreur, c’est mon domaine. « J’ai vu, il y a deux films d’horreur qui ont l’air pas mal. » Dis-je en hochant la tête. J’espère simplement que Noa aime les films d’horreur, car me retrouver avec de la romance… me mettrait mal à l’aise.
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Sujet: Re: › be my valentine › noa & gaby (#) Lun 6 Mar - 2:37
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On ne pouvait pas m’en vouloir de ne pas être si confortable par la présente situation. Ça faisait un moment que je n’avais pas fait de quoi d’aussi formel en compagnie d’une présence masculine. Je ne dis pas que je n’avais rencontré personne depuis ma séparation, seulement que ce n’était pas dans un tel contexte, mais plutôt par le biais de soirée où j’étais et que ces dites personnes étaient des amis d’amies. De plus, la St-Valentin n’était peut-être pas la bonne date par laquelle commencer. J’ai passé mes dernières St-Valentin en compagnie de mon ex et je dois dire qu’il s’y donnait à chaque année pour la célébrer dignement, même si de mon côté j’avais plus l’impression que c’était une fête commerciale qui rendait la majorité des célibataires dépressifs. Je chasse rapidement ces pensées ne voulant pas commencer la soirée sur cette note pessimiste. D’ailleurs, Gaby a fait des efforts de son côté en arrivant avec une rose. L’attention était mignonne, même si ça me gêne de ne pas avoir penser à faire la même chose. La nervosité me fait parler très rapidement et je sens que Gaby partage ce sentiment. Je n’aurais probablement pas dû ramener le sujet de l’hôtel, mais en même temps, les deux dernières fois qu’il m’avait vue, j’étais complètement bourré et pas en état de le remercier de quoi que ce soit. « Heu, bah, de rien. Et t’as pas vomis, c’est cool. » « Il aurait manqué que ça je crois. » Je grimace légèrement tant j’ai l’impression que j’ai l’air stupide devant lui. Je ne sais pas d’où vient cette nouvelle pression de vouloir bien paraître devant lui, il m’avait déjà vu à mon pire. Un nouveau silence s’installe et j’essaie de le combler en lui demandant ce qu’on nous réservait. Ce qui est stupide disons-le. Il n’y a pas dix options de choses à faire dans un cinéma. Il me répond rapidement et après un instant de réflexion, il se reprend plus tranquillement. « On doit choisir un film, et ensuite il y a un dîner. » « J’ai compris, on parle la même langue je crois. » Soit celle des gens stressés. « C'est sympa ! » D’un sens, le fait qu’il soit aussi stressé que moi me détend légèrement. Il me prouve que je ne suis pas tout à fait étrange. Du moins, pas encore. « C’est sympa. » dis-je sincèrement. « J’ai vu, il y a deux films d’horreur qui ont l’air pas mal. » « Oh on n’est pas peureux à ce que je vois. » Je ne sais pas si ça m’étonne venant de lui. Cependant, ça m’étonne de considérer sa proposition. Je ne suis pas fan des films d’horreur, mais c’est toujours mieux qu’un film romantique pour rendre cette soirée encore plus étrange qu’elle le paraissait. « Si tu lâches qu’un seul cri, ta réputation sera faite. T’es averti ! » Je le regarde directement dans les yeux tentant de paraître le plus sérieuse possible, mais mon sourire me trahit. « Sinon, ça te dérange de prendre celui dans lequel il y aura moins de sang ? Je ne suis pas très fan. » Quoiqu’en y repensant, je préfère peut-être voir du sang que de faire des bonds sur ma chaise à toutes les cinq minutes, mais il était trop tard. Gaby nous dirige lentement vers la salle du film élu et nous avons l’embarra du choix. « C’est grand pour deux personnes. » Je regarde par terre, histoire de ne pas me prendre le pied dans un siège et finit par m’installer à ses côtés devant l’écran encore fermé. « Sinon, est-ce parce que je suis chanceuse que j’ai la possibilité de passer la St-Valentin avec le grand Gabriel Wade ou seulement parce qu’il n’y avait pas d’autres prétendantes ? » Dis-je avec plus de curiosité que je voulais me l’admettre.
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Sujet: Re: › be my valentine › noa & gaby (#) Ven 10 Mar - 21:50
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La situation était assez gênante, non seulement car j’avais donné une rose à Noa alors qu’elle sait que je ne suis pas un homme galant, mais aussi car mes paroles étaient terriblement maladroites. Au final, nous sommes gênés tous les deux, et fort heureusement, je me serais bien senti seul et idiot sinon. Noa est une femme drôle, je le sais, mais lorsqu’elle évoque l’autre nuit pour s’excuser, je ne trouve plus ça drôle. Malgré tout, je ris, nerveusement, en la remerciant presque de ne pas avoir vomis. C’était pas vraiment glamour comme phrase mais bon, tant pis. « Il aurait manqué que ça je crois. » Elle grimace, et je souris pour la rassurer. Pourquoi j’ai envie de la rassurer ? J’en sais rien, la galanterie je pense, j’ai pas envie de savoir. Cette ambiance est déjà assez déstabilisante, mais si en plus j’analyse mes intentions, on va pas s’en sortir. Heureusement, la jeune femme change rapidement de sujet, et me demande ce qu’on est censé faire maintenant qu’il n’y a quasiment plus personnes. Je hausse les épaules, et me lance dans des explications… enfin plutôt une énumération de pensées, sans vraiment m’en rendre compte. Je lève un peu les yeux au ciel, et me reprend histoire de parler anglais normalement. Nous devons choisir un film, et il y aura un dîner par la suite, rien de plus simple à dire, mais je suis tellement nerveux c’est dingue ça, je ne comprends pas trop. C’est pas comme si Noa était une inconnue. « J’ai compris, on parle la même langue je crois. » dit-elle, alors que je ris timidement. « C'est sympa ! » J’arque un sourcil, ne comprenant pas trop ce qu’elle entend par ‘sympa’. Qu’est ce qui est sympa ? Le cinéma ? Qu’on parle la même langue ? Elle termine par répéter plus doucement, et je hoche la tête en lui avouant que j’ai vu deux films d’horreur qui m’ont l’air plutôt cool. Je ne sais pas vraiment si cette fille aime les films comme ça, mais c’est soit l’horreur soit de l’eau de rose, et j’imagine que le premier est plus approprié. Le second, ça serait trop… bizarre. « Oh on n’est pas peureux à ce que je vois. » Je hoche la tête en riant. « Tu crois quoi ! » dis-je en riant. Peureux, moi ? Jamais. Enfin clairement, j’ai déjà fait du spiritisme, et ça, ça fait vraiment peur. Mais là, c’est pas un film tourné avec une caméra qui va me faire peur… enfin ça dépend, mais je suis pas un trouillard. Je crois. « Si tu lâches qu’un seul cri, ta réputation sera faite. T’es averti ! » Elle me regarde, avec son air sérieux qui me fait sourire. Je reste là le rictus aux lèvres comme un idiot, et au final, elle sourit, et je comprends qu’elle blague. Encore une fois, c’est dingue ça. « C’est plutôt toi qui va hurler je pense. » Je ris un peu, et nous revenons sur le sujet du film. « Sinon, ça te dérange de prendre celui dans lequel il y aura moins de sang ? Je ne suis pas très fan. » Je hoche la tête sans hésitation, et appuie sur la petite télécommande que m’a donné le mec en arrivant pour choisir notre film, télécommande directement reliée à leur ordinateur apparemment… enfin j’ai pas trop compris, il était un peu vague, mais c’est pas important. Je préfère quand il n’y a pas de sang, car quitte à avoir peur… autant avoir vraiment peur en aillant l’impression que des personnes nous observent de partout. Une fois le film choisi, j’attrape la main de Noa pour la guider vers la salle de projection, un peu timidement. Je connais bien le cinéma, je suis un adepte, mais être seul ici avec elle, c’est différent. Il y a tellement de monde d’habitude ! Nous arrivons dans la salle, et je me tourne vers la jeune femme qui prend la parole. « C’est grand pour deux personnes. » Je hoche la tête. « C’est vrai… mais bon, c’est pas bien grave, on aura plus de place comme ça. » Je ris nerveusement, et nous nous dirigeons dans le noir pour trouver un siège, et une fois que Noa a choisi, je m’installe à côté d’elle. « Sinon, est-ce parce que je suis chanceuse que j’ai la possibilité de passer la St-Valentin avec le grand Gabriel Wade ou seulement parce qu’il n’y avait pas d’autres prétendantes ? » Je penche un peu la tête pour analyser la question. Je comprend pas pourquoi j’suis grand… j’ai pas forcément une réputation de dingue, enfin je crois pas. Pour la St-Valentin, lui dire que je suis seul et qu’il n’avait personne d’autre serait mentir. J’aurais très bien pu la passer avec d’autres filles, mais non, c’est Noa que j’ai choisi. Et je suis heureux qu’elle ai répondu positivement à l’invitation anonyme, c’est cool finalement. « T’es une chanceuse. Enfin, j’ai proposé avant qu’on me propose tu vois ? » Je glisse une main dans mes cheveux, et retire la séparation au milieu des deux sièges, avant de poursuivre. « Et puis la St-Valentin, c’est quoi clairement, c’est pas le seul jour de l’année pour faire des rendez-vous amoureux j’crois. J’préfère la passer avec une amie comme toi plutôt qu’une meuf qui pensera qu’à me sauter. » Je me racle un peu la gorge, comprenant que mes derniers mots sont un peu délicats, et trop ambigu, et je me rattrape. « Enfin je veux dire avec une fille comme toi quoi. T’es sympa. » Et mignonne aussi. M’enfin. L’écran noir s’allume doucement, et je me tourne vers ma partenaire. « Si t’as peur, t’as le droit de te cacher, j’suis confortable. » Je ris un peu, et le film commence par un hurlement glaçant. Ça débute fort.
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Sujet: Re: › be my valentine › noa & gaby (#) Lun 20 Mar - 16:43
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J’ai l’impression d’être trahie par cette curiosité naissante. Pourtant, c’était justifié de vouloir en savoir plus sur Gaby. Après tout, on est tellement relié, mais nous n’avions jamais eu l’occasion d’apprendre à se connaître réellement. Tout ce que je savais était ce que Kenzo avait bien voulu partager avec moi. Cependant, c’est fascinant à quel point mon subconscient choisi ce qu’il veut savoir. J’aurais pu lui demander des milliers d’autres questions, mais il a fallu que je l’interroge sur sa vie sentimentale. Heureusement, il n’en fait pas de cas et me répond honnêtement. « Et puis la St-Valentin, c’est quoi clairement, c’est pas le seul jour de l’année pour faire des rendez-vous amoureux j’crois. J’préfère la passer avec une amie comme toi plutôt qu’une meuf qui pensera qu’à me sauter. » Je hoche la tête avec un sourire en coin. Il m’amuse à sortir exactement ce qu’il pense. D’ailleurs, bien que ce soit vrai que je ne pense pas qu’à le sauter, il serait faux de croire qu’un mec comme Gaby ne pourrait pas m’intéresser. Cette théorie s’est même prouvée une fois. Je le regarde enlever la seule chose qui nous séparait et je me replace automatiquement sur mon siège, de manière à être un peu plus confortable. « Enfin je veux dire avec une fille comme toi quoi. T’es sympa. » La tête en appui sur le siège derrière moi, je lui offre un sourire sincère. « C’est gentil. Toi aussi d’ailleurs. » J’aurais pu en profiter pour l’agacer à nouveau, mais je crois avoir déjà donné depuis le début alors je me contente seulement de me concentrer sur cette dernière phrase. Des images se mettent à défiler sur l’écran géant et je porte donc mon attention, à contrecœur, vers celle-ci. « Si t’as peur, t’as le droit de te cacher, j’suis confortable. » « Attention, je vais abuser. » Ai-je le temps de répondre avant qu’un cri résonne très fort au travers de la grande salle. Je m’enfonce complètement dans ma chaise regrettant légèrement le choix que nous avons fait. Je tente de rester neutre, mais je ne peux m’empêcher de ramener mes jambes contre moi sur le siège. Comme si d’être en position fœtus sur mon siège allait me protéger contre les cris perçants. Heureusement, les choses se calment légèrement dans le film pour laisser place à la situation initiale d’être expliquée. J’en profite pour jeter un coup d’œil à mon partenaire qui semble plutôt captiver par le film. Je laisse mon regard glisser de ses yeux, jusqu’à sa bouche et sa mâchoire qui me fascine. Seulement, un geste de sa part recentre mon attention sur le film comme si je ne voulais pas être prise la main dans le sac. Je tente de suivre un minimum l’histoire qui se joue devant nos yeux. Je dois avouer que la bande sonore du film ne m’aidait pas à rester calme et s’est lorsqu’on voit apparaître un visage ensanglanté en gros plan sur l’écran que j’ai le réflexe de tourner la tête vers le jeune homme en mettant mes deux mains devant l’écran. Le sourire de Gaby me donne le droit de lui donner une légère tape afin de lui faire comprendre qu’il n’avait pas le droit de se moquer, mais celui-ci hausse les épaules et me rappelle, d’un signe de la main, que j’avais le droit de l’utiliser pour me cacher. J’allais refuser d’un signe de tête, mais un autre cri surgissant de nulle part, me fait fermer les yeux et attraper la première chose qui tombe sous mes mains, c’est-à-dire son bras. C’est à ce moment que je réalise que la proximité c’était réduit entre nous. Probablement à force de changer de position sur le siège. Mes mains relâche la pression exercée sur son bras et je les laisse glisser jusqu’à le lâcher quand l’ambiance stressante du film se dissipe peu à peu. C’est sans s’y en attendre que les images s’embrouillent et que le son ne suit plus le même rythme sur l’écran. Je me tourne vers Gaby avec une lueur de questionnement dans les yeux. « Tu sais ce qui se passe ? » Après une réponse négative de sa part, je me redresse pour observer en arrière, mais rien. Nous étions seuls après tout. Un peu amusé par la situation, je m’adresse au jeune homme à nouveau. « Tu tiens vraiment à voir la fin ? » J’analyse ses expressions faciales avant d’ajouter. « Je suis prête à parier qu’elle meurt. » Je n’avais jamais vu le film avant, mais avec tout ce qui s’est passé je ne voyais pas d’autre fin possible. Je dois avouer que ce n’est pas le genre de film que je préfère non plus. Je suis plus du type série si je m’installe devant la télé. « Sinon, on peut toujours aller voir ce repas ou si tu te sens assez aventureux, j’ai peut-être un endroit où on pourrait aller pour reprendre un rythme cardiaque normal. » Je sais que le cinéma avait été réservé pour nous, mais j’ai l’impression que c’est cette ambiance formelle qui nous rend inconfortable. « Et je te promets que si tu commences à avoir faim plus tard, je me rattraperais pour ce repas gratuit de perdu. »
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Sujet: Re: › be my valentine › noa & gaby (#) Mar 21 Mar - 20:05
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La jeune femme me demande si elle a de la chance de vivre la St Valentin avec moi, et je ne sais pas vraiment quoi lui répondre. En soit, je ne suis pas vraiment convoité, et ce jour là n’est qu’un jour dans le calendrier pour moi, alors que je le passe avec une fille que j’aime ou une amie à moi, ça m’est bien égal, c’est la même chose. Je ne comprends pas vraiment pourquoi ce quatorze doit être considéré comme la fête des amoureux, c’est tellement commercial, j’aime pas ça. Je l’explique à Noa, et termine par dire que je préfère passer la saint valentin avec elle, car elle est sympa. Elle me sourit. « C’est gentil. Toi aussi d’ailleurs. » Je lui souris à nouveau, et l’écran noir ne tarde pas à s’éclairer, et les premières images commencent à défiler. Je me tourne rapidement vers Noa, pour lui dire que je suis confortable si elle a peur. « Attention, je vais abuser. » A la fin de ses mots, un cri strident et angoissant s’échappe de l’écran, et je me concentre un peu sur le film, qui se calme bien rapidement, laissant place à l’explication initiale du film, à savoir deux filles qui viennent de s’inscrire sur un réseau social, un truc bien banal qui m’intrigue, et j’en viens même à oublier la jeune femme qui se trouve à côté de moi, au profit de celles qui figurent sur l’écran. Bizarrement, je me sens observé, et je tourne légèrement les yeux vers la jeune femme. Ses yeux sont captivés sur l’écran, et je fronce un peu les sourcils avant de me reconnecter. La musique du film est aigüe, et vraiment angoissante. Les images continuent de défiler, et le rythme de la musique s’accélérant, je comprends, par expérience, qu’il va se passer un truc de flippant, et ça ne loupe pas. Un visage bouffé par le sang apparait sur l’écran, et je tourne la tête vers Noa que je sens s’agiter, et je la regarde, le sourire moqueur. Noa me tapote en souriant, et je lui ouvre un peu le bras pour l’inviter à se cacher à l’intérieur, au cas où elle aurait oublié ma proposition. Elle n’a pas le temps d’accepter, qu’un cri se fait à nouveau entendre. Par instinct, je ris un peu en regardant Noa, qui vient d’attraper mon bras. Je lui adresse un sourire réconfortant, et me rapproche un peu d’elle sans vraiment m’en rendre compte, et pose ma main sur sa cuisse, pour la rassurer. En soit, je ne suis pas vraiment captivé par le film, l’action est lente, très lente, et ce cri n’a provoqué aucune réaction chez moi, ce qui est plutôt étonnant. Je tourne à nouveau la tête vers l’écran, laissant ma main sur la cuisse de la jeune femme, alors que la pression sur mon bras s’apaise peu à peu.
Le film poursuit, et l’angoisse laisse finalement place à l’excitation d’en savoir plus, mais soudain, les images se brouillent, le son se décale, et je fronce un peu les sourcils. « Tu sais ce qui se passe ? » Je tourne la tête vers la brune, et secoue la tête avant de soupirer en regardant à nouveau l’écran rapidement, qui est complètement noir maintenant. Je me tourne définitivement par Noa, et ne la voit pas vraiment, le noir aillant prit place dans la salle. Seule la lueur de secours nous éclaire, et j’attrape par instinct la main de la jeune femme pour vérifier qu’elle est encore à côté de moi. « Tu tiens vraiment à voir la fin ? » Je tourne un peu le regard sur l’écran, n’étant pas vraiment sûr de le vouloir finalement. « Je suis prête à parier qu’elle meurt. » Je hoche la tête tout en lâchant sa main. « C’est évident. Pathétique, prévisible. » Je ris un peu, et me lève, replaçant un peu mon tshirt. La jeune femme ne tarde pas à se lever aussi, et elle s’adresse à nouveau à moi. « Sinon, on peut toujours aller voir ce repas ou si tu te sens assez aventureux, j’ai peut-être un endroit où on pourrait aller pour reprendre un rythme cardiaque normal. » Je réfléchis un court instant. En soit, le repas, je le sens pas trop, j’veux dire la cuisine gastronomique c’est pas forcément mon truc, moi je préfère les fastfoods et les machins de jeunes, alors ce que me propose la jeune femme m’enchante. « Un endroit ? Je te fais confiance ! » Je lui adresse un grand sourire, et elle reprend la parole. « Et je te promets que si tu commences à avoir faim plus tard, je me rattraperais pour ce repas gratuit de perdu. » Je ris un peu, et lui répond en secouant la tête. « Mais non, c’est moi qui invite. » Je lui attrape la main, et nous nous guidons mutuellement pour sortir de la salle, plongée dans le noir, afin d’éviter de se prendre des sièges et de se casser la gueule, ce qui rendrait la situation encore plus gênante. Une fois que nous sommes dehors et que les lumières du cinéma m’aveuglent à nouveau, je me tourne vers ma partenaire. « Alors, c’est quoi ton idée ? » Je lui souris avant de poursuivre. « Avec toi, je m’attends au pire je crois ! » Je la taquine, et ris un peu en lui tapotant l’épaule pour détendre l’atmosphère, et oublier cette gêne qui s’était installée entre nous.
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Sujet: Re: › be my valentine › noa & gaby (#) Mer 29 Mar - 20:12
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Le film ayant été interrompu pour une raison inconnue nous pousse à nous lever de nos sièges où nous étions confortablement installés. La salle plongée dans le noir, Gaby prend ma main pour m’aider à traverser la salle sans que je me plante. Connaissant ma maladresse, j’en suis reconnaissante. Après que nos yeux se soient habitués à la lumière du jour encore bien présente, je propose à Gaby de changer d’endroit histoire de nous rendre plus à l’aise. « Alors, c’est quoi ton idée ? » Je souris, trouvant sa curiosité amusante. « Tu vas rapidement le savoir. » Dis-je sans en dévoiler plus, mais en commençant à marcher direction ma voiture puisque c’était quand même quelques quartiers plus loin. « Avec toi, je m’attends au pire je crois ! » Sa remarque me fait rire. Après tout, il aurait raison de douter, pour une quelconque raison, nous nous étions toujours retrouvé dans des situations contrant la normalité. Nous arrivons près de mon auto et je me dirige vers le côté conducteur. « Tu as dit me faire confiance. Il est trop tard pour reculer maintenant. » Dis-je avec un sourire avant d’ouvrir la portière et d’entrer dans le véhicule. Je mets le contact et un vieux cd d’Aerosmith se met à jouer sur la chanson du classique film Armageddon. Je fredonne légèrement ce que j’ai l’habitude de chanter à tue-tête.
Une fois arrivée, je me stationne dans un parking que je connaissais un peu trop bien. Je vois déjà des gens passés à côté de la voiture, des verres à la main. Je me retourne vers Gaby qui doit encore plus se poser des questions, peut-être même s’inquiéter à ce stade, mais je l’entraine à l’extérieur du véhicule sans dire un mot. Je me retrouve rapidement à ses côtés et je le regarde. « Je te rassure tout de suite, tu n’auras pas besoin de me surveiller. » À entendre ces gens parler si fort et la musique, Gaby pourrait peut-être penser que je me retrouverais dans le même état que la dernière fois, mais je tiens à le rassurer que ce ne sera pas le cas. Je nous trace facilement un chemin parmi les gens présents et j’entends une voix m’appeler en arrière de nous. Je me retourne donc pour faire face à un ami. « Noa, comment vas-tu ? » Je souris au jeune homme avant de lui faire une étreinte rapide. « Ça va bien et toi ? » Il passe outre ma question en remarquant la personne à mes côtés. « Accompagnée ce soir ? Vous voulez quelque chose à boire ? » Je secoue la tête. « Non merci, ça va aller pour moi. » Je laisse Gaby décider pour lui. Après tout, rien ne l’empêchait. « Tu es sûre toi ? » Je hoche la tête une fois de plus avec un sourire en regardant autour pour voir que quelques personnes s’étaient donné la tâche de commencer un feu. « En tout cas, si vous changez d’idée, venez me voir. » nous dit-il avant de s’enfuir rejoindre d’autres personnes. Je me retourne donc vers le brun et prend sa main pour nous diriger plus loin. « Tu me suis ? » Je me sens à l’aise ici. La plage, le sable, l’océan et le vent sont si familiers, comme une deuxième maison. J’entraîne Gaby dans une place plus loin où personne n’est présent et je vois son visage changer d’expression. « Ne fais pas cette tronche, je ne vais pas te tuer. » On se retrouve devant un mur de rochers que je commence à grimper sans poser de questions. Ce n’était pas la première fois que je le faisais, j’avais donc dépassé le stade de la peur. Une fois arrivée en haut, je regarde l’océan se perdre à l’horizon. Je me retourne pour voir où le jeune homme en était rendu et voit le bout de sa tête. C’est donc avec un sourire sur les lèvres que j’écarte les bras, fière de lui montrer cet endroit que j’avais trouvé en m’aventurant sur la plage suite à de longues promenades. « TA-DAM. Je ne sais pas si tu t’es déjà aventuré ici, mais je trouve cet endroit magnifique ! » Dis-je en m’installant sur le bord de la falaise, les jambes dans le vide.
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Sujet: Re: › be my valentine › noa & gaby (#) Dim 2 Avr - 12:44
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Quand l’écran commence à grésiller, nous comprenons rapidement que nous ne verrons pas la fin du film. Nous commençons à faire des hypothèses sur la fin, et finalement, je ne tarde pas à me lever en attrapant la main de Noa pour la guider vers l’extérieur de la salle. La jeune femme ne tarde pas à m’annoncer qu’elle a une idée pour la suite de la soirée, et je lui demande, curieux. « Tu vas rapidement le savoir. » Je joue un peu de mes sourcils, et lui annonce que je m’attends au pire avec elle. Elle rit et je l’accompagne. Son rire est entrainant, mais ne me rassure pas vraiment pour être honnête. Nous ne tardons pas à arriver près de sa voiture, et je me dirige du côté opposé au sien. « Tu as dit me faire confiance. Il est trop tard pour reculer maintenant. » Je lui souris en hochant la tête, et entre dans le véhicule presque en harmonie avec elle. Elle démarre, et je ne tarde pas à reconnaître la chanson. Je la regarde fredonner, et ferme un peu les yeux pour l’écouter, n’osant rien dire de plus pour ne pas la déconcentrer. Le silence règne dans la voiture, et seule la musique le brise. Je ne tarde pas à me concentrer sur la route pour essayer de deviner l’endroit surprise de Noa, et nous ne tardons pas à arriver non loin de la plage, pas très loin de mon quartier d’ailleurs. Je fronce un peu les sourcils, et sors du véhicule pour rejoindre la jeune brune. « Je te rassure tout de suite, tu n’auras pas besoin de me surveiller. » Je ris un peu, mais je ne suis pas certain que nous terminerons à jeun tous les deux. Et il serait inutile de le nier, on en est incapable, c’est l’alcool qui nous lie à chaque fois. « Pourtant, t’es plutôt pas mal sous l’emprise de l’alcool. » Ma phrase cache un léger sous entendu non volontaire, et j’espère que ça ne va pas installer le malaise. La première fois lorsque nous avons couché ensembles, nous étions sous son emprise. Et la dernière fois quand Noa était ivre aussi, à l’hôtel. Nous n’avions pas dépassé la limite, mais l’alcool a engendré notre rencontre une nouvelle fois. Il serait mentir de dire que je connais Noa uniquement à cause de l’alcool, mais ça fait parti de notre relation. Heureusement elle ne relève pas ma remarque, et nous avançons parmi la foule, et une personne ne tarde pas à appeler la jeune femme. Elle se retourne, et je m’arrête pour moi aussi faire face à son ami. Je les laisse discuter, et lorsque le jeune homme nous propose à boire, j’attends de voir ce que va répondre Noa avant de répliquer à mon tour. « Non, merci. » Je lui souris, et regarde un peu autour de moi en les laissant terminer la discussion. La main de Noa contre la mienne me fait sursauter, et je tourne la tête vers elle en souriant. « Tu me suis ? » J’hoche la tête. « Tu me fais peur. » Je ris un peu, et Noa m’indique la route, et nous arrivons à une plage où nous sommes seuls maintenant. Je fronce un peu les sourcils. Je ne sais pas ce que Noa a en tête mais j’imagine vraiment le pire maintenant. « Ne fais pas cette tronche, je ne vais pas te tuer. » Je ris un peu, et la regarde escalader le mur de rochers qui se trouve maintenant en face de nous. Elle est complètement folle cette fille ! Ca doit glisser, j’en sais rien mais ça me rassure pas vraiment. « Hey Noa ! » Elle ne semble pas m’entendre, et je décide de monter à mon tour en faisant bien attention, j’ai un peu la trouille j’ai honte. Je ne tarde pas à arriver au sommet, et je m’installe à côté de la jeune femme, presque collé à elle en fait. « TA-DAM. Je ne sais pas si tu t’es déjà aventuré ici, mais je trouve cet endroit magnifique ! » Je regarde l’horizon et souris. Elle a raison, c’est magnifique. Les vagues au loin, le bleu de l’océan, et les étoiles au dessus de nos têtes, c’est incroyable, on se croirait dans un film. Je me tourne vers la jeune femme, et place mes jambes dans le vide à mon tour, avant de déposer ma main sur sa cuisse. « T’es une grande malade toi. » Je ris un peu, et reprend la parole. « C’est super beau par ici, j’étais jamais venu, c’est dingue quand même. » Je tourne la tête vers elle pour lui adresser un sourire.
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Sujet: Re: › be my valentine › noa & gaby (#) Mer 19 Avr - 8:03
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L’eau qui s’étendait à perte de vue agissait comme un reflet des rayons de soleil faiblit par l’heure de la journée. Une petite voix me crie à quel point cette scène faisait clichée, mais je la fais taire tant le sentiment d’aisance qui m’envahit me rend confortable. La plage est mon élément, mon repère et cela se sent à la manière dont mes épaules se relâchent et que ce stress de début de soirée disparaît. Je me retourne à temps pour voir le visage soulagé du jeune homme d’avoir survécu à ce moment d’escalade. Avant qu’il puisse riposter quoi que ce soit sur le fait que c’est potentiellement dangereux, je lui montre que le petit risque en vaut largement la peine. Je lui laisse le temps d’assimiler la beauté du paysage en m’assoyant pour l’admirer aussi. Je l’entends s’approcher et le laisse s’installer près de moi, profitant du fait que le vent dégageait son odeur que j’avais su apprécier entre ses draps. « T’es une grande malade toi. » Je me retourne vers lui et mon sourire se joint au sien. « Peut-être. » J’accompagne ma remarque d’un haussement d’épaule. Ce n’est pas la première fois que je l’entends. J’imagine que la spontanéité n’est pas un caractère aussi populaire que les gens le disent. Pourtant, j’apprécie de voir que Gaby me fait assez confiance pour me suivre dans ces bulles de folie qui me prend moi-même par surprise. Je n’ai aucune idée où ce que cette soirée va nous mener, mais sa compagnie pourrait largement me suffire à passer un bon moment. « C’est super beau par ici, j’étais jamais venu, c’est dingue quand même. » Un haussement de sourcil déforme mon visage quand je réalise ce que le jeune homme venait de me dire. « Ça m’étonne que tu ne connaisses pas cet endroit. » À vrai dire, ça m’étonne aussi que nous soyons seuls, mais ce n’est pas pour me déplaire. « C’est l’endroit de prédilection pour les jeunes en soif d’adrénaline. » Je relève une des mains qui me soutenait pour venir replacer une mèche rebelle derrière mon oreille tout en repassant à toutes les fois où j’avais sauté d’ici, mais surtout la première fois, celle où j’avais dû rassembler tout mon courage pour réussir à détruire ses barrières d’inquiétude. « Tu as déjà fait des folies toi ? » Je l’admets, c’était soudain comme question et je prends la peine d’expliquer un peu mon raisonnement. « Je veux dire, je connais déjà ton côté jeu vidéo. » On ne peut pas le blâmer, il se traine avec mon frère. Je l’ai croisé plusieurs fois à la maison devant un écran de télévision avec mon jumeau à ses côtés. « Mais tu ne peux pas me faire accroire que tu n’as jamais fais de conneries dans ta vie. » Même l’enfant le plus irréprochable a probablement déjà dû s’être accroché quelque part, alors ma curiosité cherche à en savoir plus sur ses expériences à lui. De cette façon, je peux apprendre à connaître les détails plus intéressants de sa vie. « Fait découvrir ce qui se cache sous cette apparence de gentleman ! » Naturellement, je me replace de façon à être en mesure de mieux l’écouter, repliant ma jambe pour la ramener sous l’autre oubliant complètement que sa main était déposée sur ma cuisse.
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Sujet: Re: › be my valentine › noa & gaby (#) Ven 12 Mai - 12:42
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Ce retournement de soirée ne me gênait pas, bien au contraire. L’eau claire et le coucher du soleil étaient bien plus agréables qu’un écran de cinéma, dans une salle sombre. Après un passage rapide dans une foule, nous arrivons sur la plage, et Noa semble avoir quelque chose à me montrer. Je la suis, et c’est en la regardant monter sur un immense rocher que je commence à comprendre ce qu’elle veut. C’est avec hésitation que je monte à mon tour, pour la rejoindre en haut du rocher, non sans difficulté. Je ne suis pas des plus à l’aise, et je m’oblige à ne pas regarder en bas, comme un gamin qui a le vertige. Une fois en haut, je me place à ses côtés, en lui avouant en souriant qu’elle est complètement malade. « Peut-être. » J’esquisse un léger sourire avant de faire un léger mouvement de sourcil, charmeur. Je ne lui reproche pas, bien au contraire, j’aime les personnes comme ça. C’est certainement pour ça que je l’apprécie d’ailleurs, elle me fait penser à moi quand j’avais son âge. Insouciant, amoureux de la prise de risque. Je ne tarde pas à lui faire remarquer que cet endroit est magnifique, et que je ne connaissais pas avant ce soir, ce qui est étonnant d’ailleurs. « Ça m’étonne que tu ne connaisses pas cet endroit. » J’hausse un peu les épaules. « C’est l’endroit de prédilection pour les jeunes en soif d’adrénaline. » Je lui souris un peu, elle a raison. Je ne sais pas vraiment pourquoi je n’étais jamais venu, pourquoi je ne me suis pas aventuré sur ce rocher avant ce soir, j’habite pourtant juste à côté, c’est étrange. « Je vois ça. Mais je ne suis plus si jeune. » Je ris un peu, et elle ne tarde pas à reprendre la parole. « Tu as déjà fait des folies toi ? » Je fronce un peu les sourcils, ne comprenant pas où elle veut en venir. « Je veux dire, je connais déjà ton côté jeu vidéo. » Je passe un peu ma main dans mes cheveux. Je suis loin d’être un gamer comme son frère, j’ai pas trois milles consoles, sans doute à cause du prix, mais il est vrai que c’est mon domaine. Un domaine commun avec Kenzo d’ailleurs, et je pense que c’est pour ça qu’on s’entend si bien lui et moi. « Mais tu ne peux pas me faire accroire que tu n’as jamais fais de conneries dans ta vie. » Je la regarde en riant un peu. « Ouais, c’est vrai. » Ce serait inutile de passer pour un gars sage, c’est complètement faux, j’en ai fait des vertes et des pas mûres moi aussi. « Fait découvrir ce qui se cache sous cette apparence de gentleman ! » Je ris un peu, pendant qu’elle se replace, ma main glissant de sa cuisse sur le rocher légèrement humide. Je la place derrière moi pour m’allonger un peu et me mettre à l’aise, et réfléchis à ce que je pourrais bien lui raconter. Mes conneries datent pour la plupart de mon adolescence et du début de l’âge adulte, et faire le tri n’est pas évident. « J’ai volé une voiture un jour, avec un pote. » Je glisse ma main dans mes cheveux en grimaçant. « Puis on s’est rendus compte que c’était celle d’un flic, heureusement on ne s’est pas fait choper. Enfin, j’ai fait bien pire. » Comme mal me protéger un jour et me retrouver père d’un gosse de quatre ans maintenant. « J’étais un vrai merdeux quand j’étais ado, loin de ce que je suis aujourd’hui. » Je ris un peu, et tourne à nouveau ma tête vers elle. « Et toi ? T’en as d’autre à me raconter ? » Je souris.