une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| › don't be my valentine › theo & maxym | |
| Auteur | Message |
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Mayor Hawkins ONGLET 1 ○ âge : cinquante-trois ans
○ statut : mariée depuis trente-cinq ans
○ métier : maire d'island bay
○ quartier : luxueuse villa familiale au bord de plage, #311 south bay
○ posts : 2860 ○ points : 0
○ pseudo : compte fondateur
○ avatar : robin wright
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○ inscrit le : 20/06/2016
| Sujet: › don't be my valentine › theo & maxym (#) Mer 8 Fév - 9:44 | |
| don't be my valentine
Pour éviter de passer la St valentin tout seul, Théo décide de sortir plutôt que de rester dans sa chambre d'hôtel. C'est une fois en bas, au bar, qu'il rencontre Maxym, elle aussi au bar de l'hôtel à sans doute attendre quelqu'un. Mais un homme commence à emmerder la jeune femme et Théo se sent l'âme d'un sauveur. Une fois Maxym tirée d'affaire, il n'y a plus qu'à faire connaissance autour d'un verre !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: › don't be my valentine › theo & maxym (#) Mer 15 Fév - 15:36 | |
| « Bonne soirée Max. » Je me retourne une dernière fois avant de pousser la porte du café pour remercier ma collègue. Le soleil s’était couché et les gens de la nuit commençaient à sortir tranquillement. Je me faufilais rapidement au travers d’eux, voulant arriver rapidement à la maison. Depuis mon arrivée à Island Bay, je me suis calmée sur les sorties en tout genre. Premièrement, je me tenais éloigner des gens qui sortent régulièrement, mais aussi parce que c’est un temps pour tout recommencer alors autant ne pas essayer de tenter mes vieux démons de reprendre le dessus. Je me faufile comme je peux au travers des diverses personnes. Je prends quand même la peine de regarder ce qui se passe autour de moi. La majorité des gens se promenaient en groupe. Le cliché où les filles en avant se tiennent les bras dessus-dessous en rigolant assez fort pour attirer l’attention de tout le monde à proximité alors que les gars sont en retrait à admirer la vue. Je me retourne vivement lorsque quelqu’un lâche un cri de terreur, me demandant si la personne avait besoin d’aide, mais la personne en question se redresse de par terre en rigolant. Elle n’avait que chuté. J’aurais pu trouver cela drôle si je n’avais pas aperçu en même temps une silhouette qui marchait rapidement en arrière de moi. Je ne dis rien, je continue simplement mon chemin normalement. Je tourne à droite sur une rue moins peuplée et jette un regard furtif vers l’arrière pour voir que l’ombre me suivait toujours. Mon seul réflexe est de rentrer dans le premier établissement public que je croise. Certains diront que je panique pour si peu, mais je suis consciente que le monde n’est pas toujours rose. À ma droite, je vois le bar et sans vraiment réfléchir, je m’installe sur un tabouret. Le bar étant relativement vide, mis à part certaines personnes qui sont venues en pair, fait en sorte que le serveur vient rapidement me rejoindre. Avec un sourire charmeur, celui-ci me demande si je souhaitais quelque chose à boire. Je lui souris en retour avant de répondre à sa question. « Je ne sais pas encore. Je peux avoir la carte ? » Il hoche la tête avant de me tendre l’objet souhaité et repart servir quelqu’un d’autre le temps que je fasse mon choix. J’en profite pour sortir mon téléphone de mon sac et voir si Aoline ne serait pas dans le coin présentement. Je le déverrouille et une fois sur l’écran principal, je tente de cliquer sur l’icône de message texte, mais celui-ci ne répond plus. Après plusieurs secondes, je me résous à le lâcher sur le comptoir. « Stupide téléphone. » C’est à ce moment que je sens une présence derrière moi et je n’ai pas le temps de me retourner qu’un jeune homme prend la chaise à mes côtés. « Si je peux me permettre. » Je ne dis rien et observe le téléphone qui était figé en face de moi. « Si votre téléphone fait autant de caprice, c’est probablement parce qu’il n’a pas mon numéro. » Mon attention se redirige vers l’homme. Mon sourcil s’arque légèrement alors que je trouve ces paroles beaucoup trop prétentieuses. J’étais bien décidée à l’ignorer, mais je sais très bien que ce genre de personne n’abandonne jamais si facilement. « Si vous tentez et que vous ne réussissez pas, vous me fichez la paix ? » Après tout, je n’avais rien à perdre, soit il me lâchait, soit il réparait mon cellulaire. L’homme affiche un sourire malicieux et la lueur dans ses yeux m’indiquent qu’il apprécie le défi que je viens de lui lancer. Il prend mon téléphone avec confiance pour me le rendre quelques minutes après sur une page de contact avec le nom de Marc écrit au-dessus d’un numéro que je présume le sien. « Comment vous avez fait ça ? » Il sourit, fier d’avoir réussis et je ne réfléchis pas à la suite des évènements, seulement à envoyer un message à ma meilleure amie. « Je vous l’ai dit, il manquait mon numéro. Maintenant, j’ai le droit de vous offrir un verre ? » Je relève la tête et me maudis intérieurement de ne pas avoir pensé à une façon d’esquiver la suite. J’étais persuadée qu’il n’allait pas y arriver. « Je suis désolée. En réalité, j’attends quelqu’un. » Le jeune homme regarde la salle avant de reposer ses yeux sur moi indiscrètement. « Je ne vois personne autour de nous. » « Il devrait arriver d’une seconde à l’autre, mais merci c’est gentil. » Répliquais-je aussitôt en essayant de porter mon attention sur n’importe quoi à part lui. « Juste un verre, je vous en pris. Vous m’en devez une de toute façon. » Vous savez ce moment quand vous savez exactement quoi répondre à quelqu’un, mais bien après que ça se soit passé ? C’est exactement ce qui vient de m’arriver. À la place d’insinuer qu’un homme allait venir me rejoindre, j’aurais dû changer le sexe de cette personne inexistante. Probablement, que le fatiguant serait déjà sur le cas d’une autre fille à cette heure et je m’en serais porté vraiment bien. Malheureusement pour moi, je devais me contenter de regarder autour de moi pour trouver un quelconque échappatoire.
Dernière édition par Maxym Reed le Ven 24 Fév - 5:09, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: › don't be my valentine › theo & maxym (#) Lun 20 Fév - 22:19 | |
| « Te manquerai-je Jordan ? » Je levai un sourcil d’un air interrogateur alors que ma fiancée se posait plus confortablement sur le lit de sa suite. Sa robe haute couture mettait en valeur son élégance naturelle. Cet appel vidéo n’avait beau être qu’une simple entente entre nous pour renforcer notre belle histoire d’amour dans le monde de la haute, je ne pouvais qu’apprécier la noblesse qui émanait d’elle. Si elle avait été un peu moins obstinée et résistante, sans doute aurions-nous pu créer une descendance royale. « Sincèrement Antonelli, plus vite j’éteindrai cet ordinateur et mieux je me porterai. » Un sourire narquois répondit à sa provocation. Le retour à la réalité était piquant et électrisant, son rejet ne faisait qu’amplifier mon envie de la faire craquer. Durant les dernières semaines, j’avais laissé ma garde retomber, je m’étais trop habitué à sa présence dans ma villa et la nouveauté du jeu avait fini par s’éteindre. Jusqu’à ce que le devoir familial m’oblige à voyager à l’autre bout du pays et, par extension, nous rappelle à l’ordre sur l’image de couple que nous étions censés donner. « On m’attend Théo, est-ce que ça te va ? Tout va bien ? » Je sortis brusquement de mes pensées et vis une photo en attente d’être téléchargée. D’un geste vif, je la glissai dans mes fichiers réservés à nous deux et replaçai la fenêtre de communication en plein écran. « Tu ne connais donc pas ton fiancé ? Je vais être vexé si tu continues comme ça… Ne sais-tu donc pas que je ne peux qu’aller bien ? Ou peut-être est-ce une stratégie de ta part pour que je m’inquiète pour toi. Mais tu n’as pas besoin de cacher tes sentiments avec moi, je peux même te rejoindre si tu le souhaites. » Je vis son regard vaciller légèrement à mes paroles avant qu’elle le détourne pour regarder une personne que je ne pouvais voir. Un bruit de musique orientale se glissa jusqu’à elle, me laissant deviner qu’une soirée chaleureuse l’attendait impatiemment. « Oui, oui, tout va bien, je voulais juste… Je vous rejoins dans cinq minutes, promis. » Malgré le silence qui était revenu de son côté, elle prit son temps pour se tourner de nouveau vers l’écran et, ainsi, vers moi. « Tu ferais cet effort pour moi ? Ne me dis pas que Monsieur Antonelli n’a pas trouvé une compagnie digne de ce nom pour la saint-valentin ? Allez, finis la plaisanterie, on met en ligne la photo et je te rappellerais demain matin. » Je me contentai de hocher la tête avec un petit sourire et attendis son signal pour ajouter une nouvelle publication sur mon compte instagram. Le monde entier pouvait maintenant croire que nous passions une soirée en amoureux sur une île paradisiaque avec pour seul témoin un ciel étoilé. Après une dernière taquinerie, je la laissai mettre fin à notre communication et je me relevai rapidement pour aller poser mon laptop sur la table la plus proche. Il était maintenant temps d’aller profiter de cette nuit pour aller rendre le sourire à de jolis demoiselles néo-zélandaises. Je glissai les clés de ma voiture ainsi que mon portable dans ma poche de mon pantalon et sortis sans un regard en arrière. Cependant, avant d’aller vers le parking privé de l’hôtel, je pris d’abord le temps de faire un détour vers le bar, ma nouvelle habitude pour bien débuter mes soirées. « Juste un verre, je vous en pris. Vous m’en devez une de toute façon. » Je ralentis légèrement à l’écoute de cette déclaration désespérée à quelques pas de moi et souris en voyant un homme tenter vainement de séduire une femme plus jeune que lui. Je fus tenté de m’asseoir un peu plus loin pour l’observer se ridiculiser un peu plus encore avant de voir le regard fuyant de la brune se poser sur moi. Ce simple contact suffit à me faire m’arrêter à leur hauteur et je regardai alors d’un air supérieur le ridicule dragueur. « Première règle si vous souhaitez intéresser un tant soit peu une magnifique femme, ne jamais la supplier. Vous venez tout juste de lui montrer votre impuissance. Impuissance dans la société bien sûr, je ne préfère même pas imaginer un pouilleux tel que vous souiller les beautés de notre monde. Si seulement vous aviez un minimum sur votre compte en banque, vous pourriez essayer de sauver les apparences pour quelques heures, mais votre costard mal ajusté vous trahi à la seconde où l’on pose un regard sur vous. Je crains qu’il ne me reste plus qu’un seul conseil pour vous : prenez un chien, ce sera bien le seul animal qui pourra vous être fidèle. A présent, si vous pouviez éviter de gâcher plus longtemps cette soirée, j’ai organisé une soirée de rêve pour ma compagne. » Je me dirigeai alors naturellement vers l’inconnue et glissai une main à sa taille et me penchai pour l’embrassai langoureusement. Je profitai un peu plus longtemps que nécessaire avant de me reculer et de tourner la tête vers l’homme devenu tout pâle. « N’avez-vous pas compris ? Votre place ne se trouve pas dans ce quartier et encore moins dans cet hôtel. Adieu… »
Dernière édition par Théo Antonelli le Sam 18 Mar - 15:15, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: › don't be my valentine › theo & maxym (#) Lun 6 Mar - 2:28 | |
| Ce n’est pas la première fois que des jeunes hommes se font insistants pour essayer d’avoir un peu de mon attention. La différence entre ces autres soirées et aujourd’hui, c’est que je n’avais pas l’habitude de sortir seule. J’avais donc la possibilité de pouvoir me sortir de situation comme celle-ci qu’en jetant un coup d’œil à une des personnes qui m’accompagnaient pour leur faire comprendre que j’avais besoin de leur aide. Je pourrais très bien les remballer moi-même, mais je n’étais pas aussi convaincante. D’ailleurs, les paroles d’une fille peu à jeun avaient tendance à ne pas être pris très au sérieux. De toute façon, je suis bien incapable de blesser quelqu’un. D’où la raison pour laquelle je n’arrive pas à rejeter complètement le jeune homme qui répondait au prénom de Marc présentement. C’est pourquoi mes yeux partent à la recherche de quelque chose qui pourrait immanquablement me sauver la mise. Au lieu, mon regard croise celui d’un homme nouvellement arrivé sur les lieux. D’une démarche assurée, il se dirige vers nous et mon regard a du exprimé ma détresse puisque le jeune homme s’arrête à notre hauteur et intervient directement dans la conversation. J’écoute que d’une oreille ce qu’il dit tant mes yeux se concentrent sur les traits de son visage et de ses yeux qui se font arrogants, presque intimidants pour son interlocuteur. «… Si seulement vous aviez un minimum sur votre compte en banque, vous pourriez essayer de sauver les apparences pour quelques heures, mais votre costard mal ajusté vous trahi à la seconde où l’on pose un regard sur vous. Je crains qu’il ne me reste plus qu’un seul conseil pour vous : prenez un chien, ce sera bien le seul animal qui pourra vous être fidèle. » Il crache ses propos sans aucune retenue ce qui a pour effet de m’étonner. Je ne viens pas d’un milieu aisé non plus alors ses propos me font serrer les dents. Si ce n’était pas d’Aoline, je vivrais probablement encore dans mon petit appartement très modeste à Londres. Je suis partagée entre l’envie de défendre le pauvre jeune homme qui ne sait pas où se placer sur sa chaise. Pourtant, je ne dis rien et me contente de regarder l’homme déballer le reste de son jeu. Il finit sa tirade par une promesse de soi-disant soirée parfaite en sa compagnie. Le visage de Marc s’est décomposé tout au long du monologue de l’inconnu. Cependant, il s’est complètement affaissé alors qu’il réalise que je ne mentais pas à propos de la personne qui était censé me rejoindre. Il aurait probablement annulé toutes tentatives s’il avait su à qui il aurait eu à faire en premier lieu, mais il était maintenant trop tard pour faire marche arrière et ses traits montrent quelques signes de regret. L’homme bredouille quelques excuses qui sont à peine audibles alors que l’inconnu glisse une main sur ma taille. Je tourne donc la tête vers lui, mais avant d’avoir le temps de réagir, je le sens s’approcher et capturer mes lèvres entre les siennes. Je n’ai pas le temps de réfléchir à ce qu’il se passe. Le seul réflexe que mon corps m’octroie est celui de fermer les yeux. Quand je comprends ce qui est en train de se passer, ma main vient se déposer sur la partie de son corps qui est à ma hauteur. Je le repousse légèrement en donnant une légère pression sur ses abdominaux. « N’avez-vous pas compris ? Votre place ne se trouve pas dans ce quartier et encore moins dans cet hôtel. Adieu… » Je lance un dernier regard d’excuse à celui qui décide finalement de déguerpir sans demander son reste. L’espace libéré me permet de reprendre une respiration normale afin de retrouver la force pour affronter l’inconnu. « Vous n’étiez pas obligé d’être si cru dans vos propos. » J’aurais probablement dû le remercier, mais la seule chose qui me revient à l’esprit, c’est la manière dont il l’a critiqué que par son manque "flagrant" d’argent. « N’attendez pas de remerciement de ma part, vous avez largement eu votre part je crois. » Je me retourne dans la tentative de prendre mon cellulaire et de terminer cette conversation en fuyant cet endroit, mais le barman revient vers nous à ce moment arrêtant mon geste. « Vous avez choisi ? » « Non merci, rien pour moi. J'allais quitter. » Il hoche la tête et regarde finalement l’inconnu derrière moi. « Pour vous monsieur Antonelli ? » Mis à part le fait qu’il vient régulièrement dans cet endroit, le barman venait de me dévoiler une autre information qui me pousse à réfléchir. Ce nom semble familier et je me retourne vers lui pour essayer de faire le rapprochement. « Antonelli ? » À ce stade, l’envie de quitter le bar se voyait arrêtée par ma curiosité. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: › don't be my valentine › theo & maxym (#) Sam 18 Mar - 16:19 | |
| Moi qui n’avais absolument rien prévu pour ma soirée de la saint-valentin, elle venait de commencer délicieusement. Je n’en avais jamais douté, bien entendu, mais de pouvoir fermer le clapet d’un idiot trop téméraire et en profiter pour embrasser une charmante jeune femme était au-dessus de mes attentes. Elle ne s’attendait pas à une telle approche de ma part, cela se sentit dans son baiser hésitant et sa manière de se laisser faire. Et pourtant, malgré ses mains qui finirent par se poser sur mon torse pour me signaler que je dépassais ses limites, ce fut avec un sourire plaisant que je me reculai pour l’observer. Son contact et sa présence à mes côtés avaient le don de charmer, peut-être était-ce cette façade de princesse en détresse non assumée. Je me détournai d’elle juste le temps de renvoyer à sa niche l’importun toujours derrière moi. Décidément, les imbéciles avaient vraiment besoin qu’on leur dise clairement quand ils ne sont plus la bienvenue, c’était insupportable. « Vous n’étiez pas obligé d’être si cru dans vos propos. » Je posai vivement mon regard vers la demoiselle en levant un sourcil surpris. Son ton désagréable n’était vraiment pas ce que j’attendais de sa part après l’avoir sauvé d’un essai de drague ridicule. Elle aurait pu me reprocher de l’avoir embrasser, c’était compréhensible qu’elle veuille apprécier son partenaire avant de se faire surprendre. Quoique, même là, elle n’avait aucune excuse pour se plaindre, elle a eu de la chance que je sois venu à sa rescousse en premier. Mais non, elle préférait s’attarder sur ma façon de remettre à sa place son tortionnaire. « N’attendez pas de remerciement de ma part, vous avez largement eu votre part je crois. » Ah, elle avouait tout de même que mon baiser n’était pas si désagréable que cela. Sauf si c’était une nouvelle façon de me réprimander sur ma façon de faire, je n’arrivais pas à bien saisir pourquoi elle agissait ainsi avec moi. « Votre réaction m’intrigue. Vous ne semblez avoir aucun problème pour me parler sèchement, mais vous restez de marbre face à un boulet insistant, est-ce normal ? J’espère que c’est le défi qui vous fait revivre ainsi, ça rajoute un peu de piquant. » Antonelli un jour, Antonelli toujours, je ne pouvais pas m’empêcher de finir par une taquinerie, simplement pour la voir réagir à nouveau. C’était bien trop rare de rencontrer une demoiselle qui ne me faisait pas de courbettes, c’était grisant. « Pour vous monsieur Antonelli ? » Malgré ma première intention, j’hésitai grandement à répondre au barman. Il était évident que si je souhaitais faire craquer la belle inconnue, ce ne serait pas en restant dans cet hôtel, elle venait déjà de récupérer son portable sur le comptoir pour s’échapper. Cependant, au moment même où je prenais ma décision, je la vis se tourner vers moi avec un nouvel air sur son visage. « Antonelli ? » Je lui fis face avec un sourire désappointé. Bien sûr que de connaître mon nom pouvait la faire changer d’avis, je ne comptais plus le nombre de fois où j’avais pu atteindre mes objectifs grâce à cela. Ça ne me dérangeait pas en soi, j’appréciais les regards admiratifs qui se posaient sur moi par ce simple héritage. Seulement, je pensais que le challenge serait un peu plus coriace avec cette demoiselle, elle m’avait paru être ce genre de personne à chercher plus loin que les apparences, dommage. « Je vois que cela éveille votre curiosité, ou peut-être votre cupidité ? Théo Antonelli, pour vous servir. » Je me reculai légèrement pour lui faire un baise-main digne de ce nom, le regard ancré dans le sien. En me redressant, je repris un sourire charmeur, je ne parvenais pas à croire qu’elle était convaincue par mon simple nom et je comptais bien le vérifier. « Dites-moi, qu’est-ce qui vous attire dans ma famille ? Si je prends en compte votre réaction de dégoût suite à mon intervention, je ne pense pas que mon attitude vous plaise. Je ne vois donc pas comment vous pourriez être associée au reste de ma famille, ce serait incompréhensible. D’où vient donc cette étincelle de curiosité dans votre pupille ? » La brune avait tout pour me plaire, surtout quand elle devenait de plus en plus mystérieuse à mes yeux. Un tel changement de ton ne pouvait pas être innocent, et pourtant, elle ne m’avait pas semblé à l’aise par mes insinuations contre son coureur de jupons. « En parlant d’attitude, mon initiative pour vous aider n’a pas l’air de vous avoir plu. J’en suis désolé si vous n’étiez pas à l’aise, mais sachez que ce genre de personnage n’est pas très vif d’esprit et seule une confrontation crue, comme vous le dites si bien, peut vous permettre de les faire partir. Permettez-moi, cependant, de vous offrir un verre pour me réhabiliter de cette mauvaise introduction, si vous le voulez-bien ? »
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| Sujet: Re: › don't be my valentine › theo & maxym (#) Sam 1 Avr - 5:10 | |
| On dit que la première impression est souvent la bonne. Si je me fie à ces dires et mon instinct, je devrais partir en courant. Pourtant, quelque chose retient mes pieds de faire un mouvement par en avant. Ce défaut qu’est la curiosité à empiéter sur toute sorte de raisonnement logique. De toute façon, être dans ce bar présentement est une erreur en soi. J’ai arrêté de consommer tout ce qui avait l’habitude de faire partie de mon quotidien à Londres. Je devrais décidément trouver un moyen de me sortir de cet endroit auquel je n’appartenais plus. C’était sans compter l’effet de mon questionnement sur le jeune homme qui ne se gêne pas pour retrouver une forme de contact en prenant ma main dans la sienne. J’arque un sourcil en le regardant faire son geste de chevalier blanc des années passées. J’aurais peut-être pu trouver cela légèrement amusant si ce n’était pas de ses yeux qui reflètent une certaine malice. « Je vois que cela éveille votre curiosité, ou peut-être votre cupidité ? Théo Antonelli, pour vous servir. » Un rire s’échappe d’entre mes lèvres sans que je puisse le retenir et je retire ma main de son emprise pour la déposer devant mes lèvres afin de cacher le sourire qui s’était formé. « Cupidité ? Il ne faudrait pas assumer ça par un simple questionnement. » Sa remarque me fait complètement oublié l’information qu’il vient de me donner. En même temps, son caractère prétentieux et son besoin flagrant de vouloir maintenir une réputation futile me laissent croire que j’avais probablement tort de croire que ce visage et ce nom étaient familiers. Il est certainement qu’un autre nom que j’avais vu défiler sur twitter dans les hashtags scandaleux quand cette application avait une tout autre importance pour moi. « Dites-moi, qu’est-ce qui vous attire dans ma famille ? Si je prends en compte votre réaction de dégoût suite à mon intervention, je ne pense pas que mon attitude vous plaise. Je ne vois donc pas comment vous pourriez être associée au reste de ma famille, ce serait incompréhensible. D’où vient donc cette étincelle de curiosité dans votre pupille ? » Ses yeux scrutent les miens probablement dans l’espoir de trouver une réponse ou pour continuer à analyser mes réactions. Il avait raison sur le fait que son attitude me laisse indifférente. Je ne devais cependant pas être la seule qui reculait devant de telles avances. J’ai d’ailleurs de la difficulté à croire que cette approche réussie chez certaines filles. Je ne doute pas que ce soit le genre de filles timbrées qui en ont que pour son argent, comme il a pu le croire avec moi. « En parlant d’attitude, mon initiative pour vous aider n’a pas l’air de vous avoir plu. J’en suis désolé si vous n’étiez pas à l’aise, mais sachez que ce genre de personnage n’est pas très vif d’esprit et seule une confrontation crue, comme vous le dites si bien, peut vous permettre de les faire partir. Permettez-moi, cependant, de vous offrir un verre pour me réhabiliter de cette mauvaise introduction, si vous le voulez-bien ? » Je penche la tête de côté, intriguée par sa proposition. À ce stade, il devrait déjà être après quelqu’un qui serait plus susceptible de s’intéresser à lui qu’à perdre son temps avec moi. « Ce nom semblait familier, mais vous avez probablement raison, ce serait incompréhensible que j’aie déjà donné plus de deux minutes d’attention à un homme comme vous. » Je réalise rapidement que mon commentaire se veut offensant alors que dans les faits, ce n’est pas tout à fait ce que je voulais. Ça ne veut pas dire que je ne pensais pas ce que je viens de dire, seulement je préfère ne pas continuer la conversation sur un ton que je n’emprunte que très peu souvent. Je m’empresse donc de rectifier les choses. « Sans offense, nous sommes seulement différents vous et moi. » Je reviens finalement sur sa dernière demande. « En ce qui concerne votre offre, je me demande ce qui vous fait penser que j’accepterais plus votre invitation que celle du jeune homme qui occupait cette place juste avant vous ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: › don't be my valentine › theo & maxym (#) Lun 8 Mai - 22:43 | |
| D’un simple baise-main, je retrouvai la jeune femme réticente qui m’avait remercié si froidement. Dans un sens, c’était rassurant, je ne voulais pas faire face à une de ces pimbêches n’ayant des yeux que pour la couleur verte de l’argent américain. Cela ne semblait finalement par être son cas et elle le montrait avec un rire agréable à entendre. Certes, je devrais être vexé que rien ne la fasse craquer, mais rien ne me confirmait que je n’y parviendrais pas au bout du compte. Je ne tardai pas à lui demander plus de détails sur sa réaction inattendue, préférant jouer avec sa curiosité plutôt que d’opter sur une manipulation trop dangereuse pour être efficace. Et quitte à partir sur une petite discussion, autant proposer un verre pour la déshydrater tranquillement alors qu’elle me confiait tout ce qu’elle souhaitait. C’était juste un geste de gentleman sans artifice inutile. « Ce nom semblait familier, mais vous avez probablement raison, ce serait incompréhensible que j’aie déjà donné plus de deux minutes d’attention à un homme comme vous. » Mon sourire malicieux ne fit que s’agrandir en écoutant sa remarque acide. Et son air gêné ne fit rien pour diminuer ma bonne humeur. Elle osait être directe avec moi et s’en voulait aussitôt, comme si elle n’avait jamais eu le droit de dire ce qu’elle pensait. C’était craquant. « Sans offense, nous sommes seulement différents vous et moi. » Je ne pus m’empêcher de rire avec amusement. « Ne soyez pas embarrassée ainsi, j’aime réussir des défis impossibles et il me semble en avoir réussi un de plus grâce à vous, n’est-ce pas ? Je crois que nous avons à présent dépasser les deux minutes de discussion sans pour autant s’être trop disputer, ce qui est donc deux belles minutes d’attention entre nous. Ce n’est pas si désagréable si je me fie à mes sensations. De plus, je dirais que le partage des différences permet les rencontres les plus intéressantes. » Je n’avais jamais pensé à cela auparavant, mais je le pensais sincèrement. Il suffisait de voir la transformation de ma sœur avec sa femme, je l’avais rarement vue aussi heureuse. Même si elles n’étaient plus ensemble aujourd’hui, Lukas s’était révélée grâce à elle et ce n’était pas définitivement pas notre monde qui aurait permis cela. « En ce qui concerne votre offre, je me demande ce qui vous fait penser que j’accepterais plus votre invitation que celle du jeune homme qui occupait cette place juste avant vous ? » « Excellente question, pourquoi suis-je aussi confiant ? Nathan, pourriez-vous me servir un verre de votre meilleur whisky s’il vous plaît. Pur. » Je détournai le regard le temps d’observer le serveur aller vers les réserves des élites et remplir précautionneusement mon verre. Je me rapprochai avec légèreté du bar pour le prendre une fois offert par le jeune homme et m’installai négligemment sur un tabouret avant d’apprécier une gorgée de cette boisson de luxe. « Je vous en proposerais bien, mais j’ai cru comprendre que vous n’étiez pas disposée pour m’accompagner. Par contre, n’hésitez pas à m’arrêter à tout moment si vous changez d’avis, je vous offrirai tout ce que vous souhaitez. » Je reposai le verre sur le bar et fis glisser le bout de mon index le long du bord tout en relevant la tête vers la blonde avec un sourire. « Et je pense que vous pourriez changer d’avis à tout moment, sinon vous seriez déjà dehors depuis un petit moment. Vous auriez juste pris le temps de me gifler et de me remettre à ma place avant. Je ne me plains pas, ne vous leurrez pas. Il me paraît juste crédible de penser que vous pourriez être malgré tout intéressée par vous faire votre propre avis sur moi plutôt que de vous laisser abuser par les apparences. Si ce n’est pas le cas, j’aurais au moins eu le plaisir d’avoir réussi à vous déstabiliser juste assez pour attiser votre curiosité. » Je repris mon verre et fis glisser le liquide sur les bords, je ne me lassais jamais d’observer sa couleur si particulière. Je ne me battrais pas plus longtemps pour la faire rester, je n’étais pas un de ces bossus sans cervelle qui se pliaient en quatre pour satisfaire leurs ego. Ce serait plus humiliant qu’autre chose.
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| Sujet: Re: › don't be my valentine › theo & maxym (#) | |
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