Can't get out ◊ Phoebe & Brooke

L’histoire, ou du moins le peu que j’en sais de Brooke me fait terriblement de peine, et la voir comme ça, dans cet état me fait mal au cœur. Au départ, elle semblait paniquer, puis elle riait, puis elle s’est confiée, et maintenant, elle est en larme. Je me sens un peu mal à l’aise, puis lui explique qu’il faut qu’elle en parle, et qu’elle vient de faire un grand pas, en m’en parlant, alors que je ne suis qu’une inconnue. Je rajoute qu’elle doit en parler à sa famille. Elle soupire et ferme les yeux. "C'est la chose à faire... Je sais." Je hoche la tête, et continue mes explications. Une famille, c’est une chose qui jamais ne se brisera, qui sera toujours là même dans les moments les plus difficile, et une famille ne juge jamais. Jamais. Et même si je ne connais pas la famille de cette jeune femme, je sais qu’elle doit certainement s’inquiéter pour elle. "Je ne veux pas... Je ne veux pas que mon fardeau devienne le leur." Je regarde Brooke, avec un regard qui lui fait comprendre qu’elle n’est pas un fardeau pour ça famille, et qu’elle ne le sera jamais. Personne n’est jamais un fardeau dans une famille, et je ne comprends pas comment certaines familles peuvent renier un de leur membre, je ne comprendrais jamais je crois. Je poursuis mes paroles, et lui explique que je pense qu’elle a besoin d’être aider, et qu’elle n’y arrivera pas seule. J’imagine que Brooke pourrait s’énerver après ça, car je ne suis pas celle qui doit lui dire, mais surtout car je ne la connais pas. Mais à ma grande surprise, elle reste calme, et je termine mes explications, et termine par lui sourire. Brooke ne doit pas rester comme ça, elle doit affronter ses problèmes, c’est plus qu’important. "Vous avez raison, je dois me reprendre en main." Je lui souris. "Il le faut." Je hoche la tête, et me relève en lui tendant la main, pour qu’elle se relève aussi. Une fois qu’elle est debout, je la prends contre moi, pour sécher ses dernières larmes. « Vous voyez Brooke, c’est terminé. Les lumières se sont rallumés, et tout s’est bien passé pour nous. La porte ne devrait pas tarder à se déverrouiller. Ce n’était qu’une fausse alerte. » Les portes ne devraient pas tarder à se déverrouiller, et je me décale un peu d’elle. J’ignore si Brooke a des enfants, mais si elle en a avec son ex mari, il peut prendre encore plus cher. « Avez-vous des enfants ? » Je lui souris, pour la rassurer. « J’espère que vous retrouverez vite votre ex-mari, et qu’il pourrira. » Je ne suis pas censée dire ça, et je le sais. J’espère simplement que les murs n’ont pas d’oreilles, car je suis censée rester neutre sur des affaires pareilles. Je souris à Brooke. « Je suis heureuse que vous ailliez enfin pu vous libérer de ce que vous aviez sur le cœur. Mais parlez en a votre famille, je suis certaine qu’ils seront heureux de vous aider. » Je lui souris, presque amicalement.

Brooke semble aller mieux, et je la rassure en lui disant que c’est terminé. Les lumières sont rallumés, et je lui dis, même si j’imagine qu’elle l’a vu par elle-même. Je lui souris. Brooke semble vidée, et complètement naze, et je la comprends. Je suis un peu dans le même état, sauf que moi, ce n’est pas car je viens de faire un effort en parlant, en me confiant, mais juste car je n’ai pas dormi, donc rien de plus normal. "Non... Aucun enfant." Je hoche la tête. Au fond, c’est une bonne chose qu’elle n’en ai pas. Je n’imagine pas la galère que ce serait, à élever un enfant seul, après avoir eu un mari pareil. J’imagine que ce serait horrible. Je lui souhaite de retrouver son mari rapidement, et elle sourit, enfin. "Moi aussi, je l'espère." Je lui souris, comme pour répondre à son sourire. Je lui dis que je suis heureuse qu’elle ai pu me parler, librement, en terminant par lui dire qu’il faut qu’elle en parle à sa famille, c’est primordial et c’est vraiment très important. "Vous avez raison, merci." Elle serre ma main, et rajoute quelques mots. "Merci pour tout. Vraiment." Je lui souris, ce que j’ai fais, c’est complètement normal. « C’est normal. Je suis là pour ça. Et je vous remercie aussi, d’être venue me voir pour mon malaise. Je n’imagine pas la panique si je m’étais retrouvée seule. » Je lui souris, et j’entends le cliquetis de la porte qui s’ouvre. Je soupire, soulagée, et m’avance vers la porte, pour l’ouvrir. Une fois dehors, et Brooke aussi, je me tourne vers elle. « Si jamais vous avez besoin, revenez quand vous voulez. Je travaille au service de protection des mineurs, et demandez le commissaire Winchester. Dîtes que vous êtes Brooke, je comprendrais. » Je lui souris, et pars la serrer une dernière fois dans mes bras, et je me décale. « J’espère que vous irez vite mieux. Courage. » Je lui souris, tendrement, puis retourne dans mon bureau, histoire de piquer un somme. Décidément, cette journée aura été forte en émotion.