une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| you're such an asshole [cameal] | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: you're such an asshole [cameal] (#) Mar 14 Fév - 15:44 | |
| Visiblement, aller à la salle de sport ne m’a pas défoulée autant que je ne le pensais. J’imaginais qu’en rentrant je serai plus calme, plus fatiguée aussi, plus encline à dormir une nuit entière de sommeil réparateur. Mais non, comme une conne il m’a pris l’envie de dire à Neal que j’étais bien rentrée, sûrement encore trop blessée du fait qu’il se casse comme ça en me laissant en plan. Je n’arrive pas à savoir si je l’ai cherché ou pas, toujours est-il que j’ai ressenti le besoin de lui lancer une petite pique en lui disant que j’étais bien vivante, en chair et en os, bien rentrée chez moi. Mais je ne m’attendais pas spécialement à ce que ce petit con enchaîne en cherchant à me titiller de la pire manière qui soit. S’en suit une bataille de sms tous plus puérils les uns des autres. Je ne sais pas exactement comment ce gars peut arriver à provoquer en moi une rage aussi importante. Il va chercher ce qu’il y a de plus noir en moi pour que je puisse lui cracher à la gueule. Je suis exténuée, à bout de nerfs, je tourne en rond dans mon propre appartement, les mâchoires serrées et l’envie de tout casser. Comment fait-il pour me mettre les nerfs en pelote à ce point là ? Je boue, me mords la lèvre inférieure si fort que je commence à sentir le goût du sang dans ma bouche. Chaque réponse c’est pire encore et mon énervement grimpe de minute en minute à mesure que ses sms sont mauvais. Mais le dernier signe son arrêt de mort.
le british Tu peux me trouver immature, moi je te trouve pathétique. Je sais pas comment t'as été élevé... peut-être pas élevé du tout, pour être aussi insupportable. Tu gagneras pas, j'vais rester là et continuer à t'imposer ma présence. Il ose parler de mon éducation ? Je vais le tuer. Je ne réfléchis pas, quitte mon appartement. Je suis simplement vêtue d’un legging noir et d’un t-shirt basique. Mes cheveux sont décoiffés et je ne suis pas maquillée. Je crois n’avoir jamais été aussi ‘naturelle’ que ce soir face à Neal. Mais je n’y réfléchis pas. C’est pieds nus que je quitte mon appartement, seul mon portable en main et je frappe plusieurs coups francs et secs sur la porte de Neal. A peine a-t-il ouvert que je fonce sur lui, le regard noir et bien décidée à lui pourrir l’existence plus encore que ce qu’il avait vu jusqu’à présent. « Pour qui tu te prends bordel ? T’as cru que tu pouvais me juger comme ça sans savoir ? » Je le pousse, mes deux mains à plat sur son torse. J’en fais tomber mon smartphone mais j’en ai bien rien à foutre. « T’es qu’un putain de branleur, t’as aucun respect pour personne, tu me juges jour et nuit et tu me pourris la vie avec tes putain de réflexions à deux balles ! » Je continue de le pousser, de le provoquer. Je bouillonne et mes yeux s’embuent déjà. « Tu veux savoir ? Alors pose moi la question au lieu de déduire comme un abruti ! J’ai grandit toute seule, j’ai jamais eu personne pour me dire quoi faire alors tu va pas me faire chier et me juger sans savoir ! On se demande qui a manqué d’éducation ! » J’ai presque envie de pleurer tellement je suis énervée et à bout de nerfs. Il a fait remonter en moi beaucoup trop de choses négatives. |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Mar 14 Fév - 23:21 | |
| J’ai dit à Cameron que je me barrais et je l’ai fait. J’ai pris une douche et je suis rentré plus agacé que jamais par cette après-midi totalement foirée. J’ai hésité à repartir pour mon club de combat mais quand je suis dans cet état ce n’est pas une bonne idée alors j’ai décidé de rester chez moi. J’ai médité pour me calmer et ça a été plutôt efficace, j’avais retrouvé une humeur assez neutre avant de recevoir un message de la part de la grue. Encore une fois je n’aurais pas dû lui répondre mais elle a cette capacité incroyable de me rendre plutôt con. Cette peste est néfaste et je tombe dans des travers pathétiques quand elle commence à me chercher. Nous échangeons plusieurs sms et c’est franchement puéril. Je sais que je ne devrais pas répondre et encore moins alimenter cette embrouille ridicule mais je suis à bout de nerfs face à la jeune femme alors je réplique, j’en rajoute à chaque message en espérant gagner. Mais gagner quoi ? Cameron ne lâchera rien, c’est une foutue gamine bornée et insupportable. Je vais vraiment finir dingue, c’est plus les montagnes russes avec elle c’est carrément le grand huit. Je pense avoir clos le débat en affirmant que je ne compte pas lâcher l’affaire en démissionnant et ne voyant aucune réponse de la part de la mannequin j’ai bon espoir d’avoir au moins pu mettre un terme à cette bataille ridicule. Je suis tranquillement en train de regarder dans mon frigo ce qui pourrait me donner envie de manger, bien que la colère me coupe l’appétit, quand j’entends frapper à la porte. C’est la deuxième fois aujourd’hui sauf que si un peu plus tôt j’étais sûr que ce soit Cameron là j’ai comme un doute. Un voisin ou une voisine à qui il manque des œufs peut-être ? Je vais ouvrir et si c’est bien sur une voisine que ma porte s’ouvre celle-ci c’est des cases qui lui manque ! Telle une furie la grue entre dans mon appartement je n’ai même pas le temps de fermer la porte qu’elle commence à gueuler et me pousser « Hey oh ça va là ! » dis-je sous le coup de la surprise. Son téléphone tombe mais elle est comme possédée et continue à m’insulter en m’accusant de la juger sans savoir. Je ne l’ai jamais vu dans un tel état d’énervement et sur le moment ça me dépasse. C’est dingue d’en arriver là, non ? Et puis de nous deux c’est plutôt à moi de péter un plomb parce que c’est quand même elle la pire ! Je déduis que j’ai dit un truc qui l’a faite complètement vriller, j’ai dû mal à comprendre quoi parce qu’à part m’incendier son discours n’est pas super clair. Elle termine sur l’éducation et ça vient de faire tilt dans mon esprit. Alors c’est ça qui l’a transformé en furie ? Que je lui dise qu’elle est mal élevée ou pas élevée du tout. Le pire c’est que apparemment je suis proche de la vérité. Mais plus qu’en colère je la sens blessée, alors quoi ? Elle joue les fières, les fortes et maintenant elle sort les griffes pour un truc qui lui a pas plu ? Pauvre petite. Cette folle essaye de me frapper ou je ne sais pas bien si elle même sait ce qu’elle est en train de faire. Je lui attrape les bras pour éviter de me prendre des coups, une furie j’vous dis ! « Arrêtes ça ! » ordonnais-je avec la vague impression que pisser dans un violon aurait le même effet. Elle s’agite, se débat et moi je la retiens sans y aller trop fort parce que je n’ai aucune envie de lui faire mal. La porte d’entrée est toujours ouverte histoire de bien faire profiter au voisinage de la crise de nerfs de Miss McKenzie. Je finis par la pousser avec le pied, assez fort et elle claque sèchement en faisant sursauter Cameron « Stop ! » dis-je en usant pleinement de ma voix puissante et autoritaire lorsque c’est nécessaire, et là ça l’est. Je fixe la grue avec un air sévère « Calme toi et je te lâche. » et j’honore mon engagement quand elle consent à arrêter de s’agiter comme une possédée. |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Mer 15 Fév - 14:40 | |
| Je vois rouge, je déteste quand on me parle comme une merde, qu’on me juge sans me connaître. A la limite qu’on juge mon côté précieux depuis que je suis mannequin, je peux comprendre, même si personne ne sait ce qui se cache en dessus des apparences. Je pensais Neal plus adulte, plus intelligent que ça. Mais le voilà qui me parle d’éducation, et ça ne passe pas. Tout le revient en pleine face, ma mère qui s’est cassée avant même que j’ai dix ans, me laissant avec mon père alcoolique et qui pouvait à peine signer mes évaluations. Personne pour m’accompagner au collège, au lycée, personne pour me dire que c’était bien quand je revenais avec une bonne note, personne pour aller aux rendez-vous parents/professeurs. A la place de ça, j’ai toujours cru que j’étais une pauvre merde, que ma mère m’aimait pas assez pour qu’elle ait envie de se casser, et que mon père en avait rien à foutre de moi. Alors forcément un message comme celui de Neal me met dans tous mes états. Une fois la porte ouverte je me rue sur lui pour l’engueuler. Je ne suis plus moi-même, je suis comme possédée par une partie de moi que j’aurai préféré garder secrète, enfouie. Que personne ne puisse la voir. « Hey oh ça va là ! » Je n’entends même pas la porte claquer, mes yeux son rougis sous la colère et je dois sûrement avoir l’air folle mais j’en ai bien rien à foutre. Je suis tel un animal blessé : agressive et imprévisible. Je continue de pousser Neal du plat de mes mains et déjà il attrape mes poignets ce qui me met encore plus en rogne. « Arrêtes ça ! » « Lâche-moi ! » Je me débats, essaie de lui échapper, je bouge dans tous les sens et commence même à pleurer de rage. « Stop ! » Me dit-il d’une voix qui semble emplir la pièce et jusqu’au plus profond de mon corps. Ça résonne. Il me fusille de son regard et les sourcils froncés, j’en fais de même. Le souffle rapide, je lui adresse mon pire regard pour lui faire comprendre que je le déteste plus que n’importe qui sur cette planète. Et au moment présent, oui, même plus encore que mes parents. « Calme toi et je te lâche. » Je m’arrête un court instant, juste le temps qu’il me lâche, honorant sa promesse. « Ça devrait pas exister les mecs comme toi. » Mon regard est mauvais, et une nouvelle vague de colère s’empare de moi quand je repense à ses mots. Et de manière plus forte et plus folle encore, je me rue sur lui à nouveau, le frappant plus fort, comme réellement possédée par ma propre colère. Comme si j’avais enfin le droit d’évacuer tout ce que je ressens à propos de mes parents. Les poings serrés je le frappe, les épaules, le torse, le ventre. Je n’attaque pas le visage, mon but n’est pas de l’abîmer, seulement de me défouler. Parce qu’à cause de ce petit con je n’ai pas réussi à le faire à la salle. « Ne m’approche pas, t’es comme tous les autres, je te déteste, je te déteste t’entends ? » Alors qu’il essaie de bloquer mes mouvements à nouveau j’esquive ses grandes mains et recule, mon visage ravagé par la colère, l’amertume, les larmes. « Je veux plus jamais te voir. Si tu démissionnes pas je te ferai virer. » Je ne sais pas encore comment, mais j’y arriverai. A cet instant précis, je ne sais pas encore ce que je veux ni ce que je ne veux plus. Je suis aveuglée par des sentiments beaucoup trop destructeurs. |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Mer 15 Fév - 18:35 | |
| J’ai dit un truc qui fallait pas je pense que là c’est difficile de ne pas s’en rendre compte. Je suis effaré de voir Cameron se mettre dans un état pareil pour un pauvre sms. Ok on s’envoyait des piques et y’a quelque chose qu’elle a très mal pris, mais de là à se transformer en furie et venir me taper dessus chez moi je pense que le soucis est plus profond que je ne le pense. Elle me fusille du regard quand j’essaye de la stopper, j’ai l’impression d’être dans un remake de l’exorciste… elle fait presque flipper. J’obtiens une trêve et comme promis je lâche ses mains, c’est une erreur je le sais d’avance parce qu’elle a toujours ce regard fou et plein de rage. Ses mots sont acerbes et la colère fait couler ses larmes. Je crois que j’ai fait une connerie. D’avoir parler de son manque d’éducation et de lui avoir lâché les mains, bon en fait ça fait deux conneries. Cameronzilla se rue à nouveau sur moi pour me frapper, elle déverse sa rage et j’encaisse les coups. Elle ne se retient pas, me les donne avec la force du désespoir, mais j’ai l’habitude de bien pire alors je la laisse faire. Petit à petit ils perdent en intensité alors qu’elle pleure d’avantage. Elle a les joues inondées de larmes et je me sens comme un con. D’avoir provoqué ça, mais aussi de la voir dans un tel état. Ses gestes sont de plus en plus confus, je ne voudrais pas ni qu’elle se blesse ni prendre un mauvais coup alors que jusque là j’ai réussi à encaisser sans mal. Elle me déteste. Bien sûr, c’est toujours la phrase fétiche des crises du genre. Mais franchement je pense qu’elle est sincère. J’essaye de contrer ses derniers coups, Cameron esquive aussi et fini par reculer, elle est méconnaissable. Je suis à la fois affligé et compatissant, fier et coupable c’est très étrange comme sentiment. Sèchement elle décrète ne plus jamais vouloir me voir, mon côté petit con brûle d’envie de lui demander si elle compte fuguer, mais c’est plutôt mon boulot qu’elle met sur la sellette. Je hausse les épaules en la fixant « Tu pensais pouvoir me pousser à bout impunément ? » dis-je sans vouloir lui céder trop de terrain « J’ai été trop loin pour toi, ok. Mais tu l’as cherché Cameron. T’as fait que ça depuis le tout premier jour. » je fronce les sourcils « Fais moi virer si ça te soulage. Mais tu sais très bien que tu vas peut-être tomber sur pire. » mon ton est sec parce que malgré que la voir comme ça me chamboule plus que je ne le voudrais, j’ai toujours autant d’orgueil et j’en ai marre qu’elle me marche sur les pieds h24. « Tu peux pas traiter les gens comme des merdes et t’attendre à ce qu’ils ne finissent pas par te mettre le nez dans la tienne de merde. C’est pas de cette façon dont le monde fonctionne. » je soupire « Ah oui pardon. T’es comme ça qu’avec moi. Pourquoi d’ailleurs ? Parce que j’suis british ? Parce que je me suis pas jeté à tes pieds comme si t’étais une princesse ? » j’échappe un léger rire plein d’amertume « Alors ok peut-être que je t’ai jugé à tort sans rien savoir de ton histoire. Mais putain Cameron y’a pas moyen de discuter avec toi t’es odieuse les trois quarts du temps. » je fais référence à cette remarque comme quoi j’aurais dû lui poser des questions au lieu de faire des conclusions hâtives et blessantes pour elle. |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Jeu 16 Fév - 19:07 | |
| A plus d’un mètre de lui, je prends le temps de le regarder, le souffle court, les yeux inondés de larmes et des mèches de cheveux me barrant le visage. « Tu pensais pouvoir me pousser à bout impunément ? J’ai été trop loin pour toi, ok. Mais tu l’as cherché Cameron. T’as fait que ça depuis le tout premier jour. » Sur ce point, il n’a pas tord, je le sais, je n’ai fait que ça, mais je ne pensais pas qu’un jour il en viendrait à juger mon passé, mon éducation. Qu’il me juge moi à cause de ma façon d’être, je peux le comprendre. Mais ce soir il est allé trop loin et ses paroles m’ont profondément blessée au point que je lâche totalement prise. « Fais moi virer si ça te soulage. Mais tu sais très bien que tu vas peut-être tomber sur pire. » Là encore il a raison. Et je le déteste encore plus. Je serre fermement les mâchoires pour essayer de faire passer mes nerfs, mords l’intérieur de ma joue au point de sentir le goût métallique du sang sur ma langue. Pourquoi ça fait si mal ? Il n’est pas le premier à faire des réflexions sur mon passé et mon manque d’éducation, mais jamais ça ne m’avait fait aussi mal avant. Pourquoi j’ai cette impression au fond de moi de n’être qu’une merde à ses yeux ? « Tu peux pas traiter les gens comme des merdes et t’attendre à ce qu’ils ne finissent pas par te mettre le nez dans la tienne de merde. C’est pas de cette façon dont le monde fonctionne. » Mon visage se déforme sous la déception d’entendre ces mots. Il est définitivement comme tous les autres. Il n’a rien de plus, c’est affligeant. Comment j’ai pu en arriver là, en arriver à avoir envie de lui si souvent, avoir envie de le traiter différemment des autres. Parce qu’au delà de tous ce moments où je le fais chier, ça traduit aussi tout un tas d’autres sentiments que je voudrais laisser enfouis. Parce qu’en général, j’aime bien faire chier le monde, mais je me lasse vite, et je finis par ne plus porter attention à personne. L’ignorance est la meilleure arme selon moi. Mais lui j’y arrive pas, j’ai besoin de me sentir exister à ses yeux, qu’il me déteste, certes, que je lui donne envie de me mettre des claques, mais au moins il me regarde, il est là. Sauf que ce soir, tout tourne au vinaigre et c’est comme s’il me montrait son vrai visage. « Ah oui pardon. T’es comme ça qu’avec moi. Pourquoi d’ailleurs ? Parce que j’suis british ? Parce que je me suis pas jeté à tes pieds comme si t’étais une princesse ? » Parce que j’ai toujours été attirée par les gros cons dans ton genre, abruti. Je reste silencieuse, mes yeux rivés sur son visage. Son rire me glace le sang et refait bouillir mon sang à l’intérieur de moi. « Alors ok peut-être que je t’ai jugé à tort sans rien savoir de ton histoire. Mais putain Cameron y’a pas moyen de discuter avec toi t’es odieuse les trois quarts du temps. » Je secoue doucement la tête de gauche à droite en le regardant, parce qu’il me dégoûte. Je m’avance à nouveau vers lui, lentement. « Tu veux savoir pourquoi je te déteste, toi plus que tous les autres ? Parce que t’es égoïste, parce que t’es borné et que tu cherches ni à comprendre ni à te remette en question. » Je serre à nouveau les mâchoires et serre mes poings jusqu’à sentir mes ongles s’enfoncer dans ma chair et me rappeler à l’ordre. La violence ne résout rien, et pourtant. « Tu ne vois que ce que tu as envie de voir. Il faudrait quoi pour que tu te réveilles et que tu arrêtes de penser qu’à toi ? » Ma voix reprend du volume peu à peu, je ne suis pas calmée, mais si j’étais blessée il y a encore quelques minutes, là je suis juste remontée contre lui, contre moi, contre ce qu’il fait naître en moi. « Je sais même pas de quoi t’es capable, t’as aucune limite. Si tu me fais du mal psychologiquement tu pourrais aussi le faire physiquement, j’en suis sûre. » Il fronce les sourcils et son regard se noircit un peu plus. Il peut pas faire ça putain, pourquoi il m’excite autant quand il fait ça ? Je ne réfléchis pas, lève ma main et sans qu’il n’ait pu le prévoir, je lui fous une gifle, une putain de belle gifle au bruit caractéristique. On va bien voir de quoi il est capable. |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Ven 17 Fév - 11:48 | |
| Je le reconnais, je suis quelqu’un d’orgueilleux et bien que je perçoive avoir blessé Cameron je ne peux me résoudre à simplement lui présenter mes plus plates excuses. Parce que je sais les torts partagés. Elle n’a fait que me pousser à bout depuis notre toute première rencontre et cette après-midi a été le coup de trop, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Mon sms, lui, a provoqué un véritable tsunami que j’affronte depuis plusieurs minutes. La grue fait preuve d’une violence à laquelle je ne m’attendais pas, je crois qu’elle déverse sur moi une colère accumulée et pas seulement à cause de ce que j’ai dit. Alors qu’elle recule et me fixe de son regard fou, je la confronte à ses erreurs, à son comportement odieux qui a conduit à cette crise quasi surréaliste. Je sens que mes mots ont un impact sur Cameron, elle me fixe durement mais ne répond rien, elle encaisse et tout comme moi un peu avant, reconnaît peut-être intérieurement qu’il y a au moins une part de vrai là dedans. J’en sais rien je ne suis pas dans sa tête, et vu le bordel que ça à l’air d’être je n’en ai aucune envie ! Je ne sais pas à quoi elle s’attendait de ma part mais apparemment pas ce que je suis en train de lui dire. Je lis une forme de déception dans son attitude, et ça me plonge dans la perplexité. Je passe au dessus le temps de finir de lui dire ce que j’ai sur le cœur, mettre en avant son comportement odieux à mon égard et la questionnant sur les raisons de ce traitement qu’elle me réserve à moi plus que quiconque. Je n’ai rien voulu voir, je me suis voilé la face mais notre relation est particulièrement complexe, beaucoup plus que ce qu’elle devrait être entre un garde du corps et la personne qu’il protège. J’admets mon tort de l’avoir jugé, c’est un début de mea culpa mais je remets sur le tapis qu’en me parlant comme une merde les trois quarts du temps Cameron ne m’a pas franchement laissé l’opportunité de m’intéresser à qui elle est au delà de cette image de diva insupportable qu’elle affiche. Visiblement je n’en ai pas fini avec les reproches à en croire comme elle secoue la tête… avec dégoût ? Elle s’avance en me fixant toujours et c’est on ne peut plus électrique entre nous, il peut y avoir une coupure de courant on se chargera de l’alimentation de l’immeuble. Je hoche la tête, oui j’ai envie de savoir pourquoi elle m’en veut à ce point. Sa réponse me laisse sur ma faim, pire dans l’incompréhension. Egoïste ? C’est peut-être bien elle qui tombe dans le jugement désormais. Je lui accorde être un peu borné parfois, mais sur le sujet en cause je ne comprends pas où elle veut en venir. Cameron poursuit sa mise au pilori et j’avoue ne pas tout comprendre. Qu’est-ce que je devrais voir ? Que je ne pense qu’à moi ? Je pensais pourtant avoir fait preuve de pas mal de patience et d’abnégation avec ce qu’elle me fait endurer ! À moins qu’il soit question de mon refus absolu de démissionner ? « De… » J’en prends plein la gueule sans pouvoir en placer une, mais le pire c’est que je me retrouve de plus en plus dans le flou. J’ai pas un semblant d’idée de où Cameron veut en venir, je sais même pas si elle le sait elle-même ou si c’est simplement un moyen de reprendre l’avantage. Je déteste la sensation qui m’envahie à cet instant. Un mélange de confusion et de culpabilité, je suis face à une sorte de dilemme et c’est insupportable. Et puis vient le coup de grâce, je ne sais même pas si j’ai bien entendu ce que Cameron vient d’insinuer. Non pire que ça elle l’a dit clairement. Est-ce qu’elle pense vraiment que je pourrais être capable de lever la main sur elle ? Si son but est de prendre sa revanche en me blessant à son tour c’est réussi. Je la fixe, les sourcils froncés, cependant je suis tellement sonné par ses propos que je ne vois même pas venir la gifle monumentale qu’elle m’inflige. A l’impact mon visage part sur le côté, ma joue chauffe, elle y a été fort. Mon regard se pose à nouveau sur Cameron, face à moi, qui m’observe attendant que je réplique. C’est vrai qu’elle me considère comme un connard capable de frapper une femme. « Soulagée ? » dis-je en abandonnant toute volonté de lutter d’avantage « Tu attends quoi ? Vas y frappes ! » si c’est ce qu’elle veut autant aller dans son sens pour une fois. « Défoules toi, passes tes nerfs. Fais moi payer ce que j’ai dit. » je la fixe toujours, mais mon regard n’est plus empli de colère, je suis résigné. J’ai définitivement tout foirer si elle me pense capable de lever la main sur elle. « Je bougerais pas le petit doigt si c’est que tu veux vérifier. » soufflais-je avec amertume. |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Ven 17 Fév - 19:26 | |
| Tout se mélange et mes sentiments négatifs prennent le pas sur le reste. Parce que j’ai mal, je me sens blessée par ce mec à qui j’ai donné beaucoup trop d’importance depuis quelques semaines. Je sais que je n’aurai pas dû, je sais que ce n’était pas le comportement approprié, et sûrement que le fait d’avoir été imbuvable avec lui était une façon de ne jamais le laisser empiéter sur ma vie privée, ma vie sentimentale, mon passé, mes blessures. Ne jamais pénétrer ma carapace. Mais à vouloir trop me protéger, j’ai fini par étouffer seule dans mon trou, et voilà que Neal est en train de tout secouer. Il ne sait pas pourquoi ni quel comportement il a pu avoir d’aussi déplacé avec moi pour qu’on en arrive là. Parce qu’il n’est pas conscient de grand chose. Il fait son boulot mais ne cherche pas plus loin. Je suis la première personne qu’il protège - même si je n’aime pas tellement ce terme, j’emploierai plutôt le mot ‘surveiller’ que ‘protéger’ - et il n’a sans doute pas appris comment le faire correctement, en mettant une distance affective entre lui et son ‘protégé’. J’ai bien vu la différence avec les boduguards que j’ai eu à Milan pendant la fashion week et franchement, c’est pas le genre avec qui on a envie de jouer à cache cache, pas le genre avec qui on a envie de sourire, pas non plus du genre qu’on a envie de faire chier, et encore moins avec qui on a envie de coucher. Nous avons dépassé les limites et même si nous n’aurions pas dû, je sais qu’il est aussi conscient que moi sur le fait que nous n’aurions de toute manière pas réussi à nous en empêcher. C’est quelque chose de plus fort. Et ça se passe, encore. L’électricité entre nous est palpable, elle me fait hérisser les poils. Je le déteste autant que je le désire. Et pourtant. Je sais aussi qu’il est celui qui me pousse dans mes retranchements, qui me met ‘le nez dans ma propre merde’ comme il le dit si bien. Parce que tout ces maux enfouis me brûlent un peu plus de jour en jour, et il fallait que ça explose. Finalement, valait mieux que ce soit avec lui qu’avec quelqu’un d’autre. De toute manière il me prend pour une folle, alors ça de plus ou ça de moins, croyez moi, ça ne change pas grand chose.
Mais son regard change à mesure que je lui parle, amèrement, sèchement. Mes mots sont durs et ma diction hachée. La haine que je lui porte ce soir est plus grande qu’elle n’a jamais été. Et pourtant. Je ne réfléchis plus et lui assène le coup de grâce. Une gifle monumentale, plus belle encore que toutes celles que j’avais pu donner à d’autres connards de mecs avant lui. Comment voulez vous que je les aime, ces mecs, entre mon père qui était une putain de loque capable de rien d’autre que se bourrer la gueule h24, et cet enculé qui a abusé de moi, franchement, j’aurai du mal à accorder un jour ma confiance à un homme à l’avenir, et j’ai de sacré bonnes raisons. « Soulagée ? » me demande-t-il une fois le regard à nouveau posé sur moi, plus dur lui aussi, plus noir. Il ne semble même pas plus énervé. « Tu attends quoi ? Vas y frappes ! » Il me désarme, me mets face à une réalité que je ne pensais même pas pouvoir voir. Moi qui pensais qu’il lèverait la main à mon tour, qu’il me prouverait qu’il est comme tous les autres. « Défoules toi, passes tes nerfs. Fais moi payer ce que j’ai dit. ». Son regard se résigne, plus de colère, seulement un semblant d’envie que ça cesse. Il est fatigué de moi, je le sens, je le sais. « Je bougerais pas le petit doigt si c’est que tu veux vérifier. » Oui, c’est ce que je voulais vérifier, c’est vrai. Il a vu juste. Et au lieu de m’acharner sur lui, je reste là, debout devant lui, à un mètre à peine, les yeux rivés dans les siens. Je suis incapable de dire si j’aurai préféré qu’il soit réellement comme les autres, ou si je suis soulagée qu’il ne le soit pas. Parce que dans tout ça, je prends surtout conscience que je suis bien plus attachée à lui que je ne le laisse sembler. Et je me déteste pour ça. Je serre les poings, je voudrais pouvoir me défouler sur lui comme il m’en laisse le droit, mais j’en suis incapable désormais. Et je me sens à bout de souffle de me battre, autant contre lui que contre moi-même. Et puis sans réfléchir une seconde de plus, je tends simplement le bras, rapidement, comme pour qu’il n’ait pas le temps de s’y attendre. J’attrape son t-shirt au niveau du haut du torse et le froisse entre mon poing désormais serré, et je tire dessus avec la force qu’il me reste pour l’attirer à moi, le déséquilibrer. Sans tarder je viens écraser mes lèvres contre les siennes et ma main libre vient chercher sa nuque comme pour donner plus d’importance à ce baiser. Comme si j’avais décidé d’arrêter de me battre contre mes démons. « Tu me dois des excuses » lui dis-je entre deux baisers ardents. « T’as intérêt de te rattraper. » |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Ven 17 Fév - 23:52 | |
| La vraie gifle ce n’est pas celle qui claque sur ma joue, ce sont les mots de Cameron, ceux-ci mêmes traduisant que la jeune femme me pense capable de la frapper. Quelle image j’ai pu lui donner de moi pour qu’elle en arrive à cette conclusion ? Je suis d’autant plus perdu que je n’ai pas réellement compris ce que la mannequin me reproche. Mon égoïsme ? Sur quel point ? Quand me suis-je montré égoïste ? Elle m’a perdu, je suis dans le flou total et je déteste ça. Parce que cette fois je ne peux pas dire que je devrais m’en foutre, pas après l’avoir blessé de la sorte. J’ignorais que Cameron avait ça en elle, une blessure encore mal cicatrisée que quelques mots pourraient ravivée, la mettre à sang et lui faire péter un plomb de la sorte. Je savais que le côté diva cachait quelque chose, je ne me doutais pas quoi et je crois que c’est beaucoup plus compliqué que ce à quoi je pouvais m’attendre. Mais m’attendais-je à quelque chose ? Même pas vraiment, Cameron est beaucoup trop imprévisible pour ça, j’en ai encore la preuve ce soir. Je sens ma joue chauffer après l’impact, une douleur sans doute mérité aux yeux de la jeune femme qui continue de me fixer. Elle attend ma réaction, peut-être même avec une certaine provocation. Cette fois c’est moi qui suit déçu, par ce qu’elle me pense capable de faire, l’anticipation de cette violence dont je ne ferais jamais usage à son égard, ni envers aucune autre femme d’ailleurs. Résigné je l’interroge sur son état d’esprit. Est-ce que Cameron se sent mieux après m’avoir giflé ? Sa rage a t’elle trouvé enfin une porte de sortie ? Je n’en sais rien et elle reste silencieuse, alors je l’encourage à se défouler sur moi en poursuivant dans cette voie. Apparemment j’ai mérité ses coups pour avoir été un connard, pourquoi ne pas me punir encore d’avantage ? Je l’y autorise mais la jeune femme reste immobile « Vas y je te dis. ». Je ne sais pas si je préfèrerais pas qu’elle se remette à me frapper, ça créerait moins de trouble en moi. Parce qu’il y a toujours cette foutue électricité entre nous, l’atmosphère est lourde entre la colère, la rancœur et le désir, ça va finir par devenir irrespirable. Je prends son absence de réaction pour de l’hésitation et lui assure alors que je ne compte pas lever ne serait-ce que le petit doigt pour me défendre ou me venger. Après tout c’est la raison pour laquelle Cameron m’a frappé… voir jusqu’où je suis capable d’aller puisqu’elle me pense sans limite. Un truc a changé, c’est infime, mais je le sens. On se fixe, l’un et l’autre troublé par cette altercation, la première qui fut si violente. D’habitude on se prend un peu la tête mais c’est le temps de deux ou trois piques et ensuite on boude chacun dans notre coin. Pas là. Cette fois c’était plus intense, violent avec l’emprunte d’une douleur maladroitement ravivée par mon orgueil. Je vois les poings de Cameron se serrer, je contracte mes abdos prêt à encaisser de nouveaux coups, je suis persuadé qu’elle va finir par exploser une nouvelle fois. Quand Cameron tend le bras ce n’est pas pour me frapper, elle agrippe mon t-shirt et m’attire à elle sans même que je n’ai le temps de réagir, déséquilibré par sa soudaine traction. Ses lèvres s’emparent des miennes et si je n’y comprenais rien avant, là c’est pire que tout. Il y a quelques minutes encore elle me traitait comme le pire des connards et maintenant elle m’embrasse ? Je déclare forfait pour essayer d’y comprendre quelque chose. Je me focalise sur les sensations, sur cette tension palpable qui règne entre nous mais vient de se transformer de part le geste de Cameron. Je suis incapable de lui résister, de rester de marbre, et mes lèvres se nourrissent des siennes comme si elles avaient été trop longtemps séparés. Bordel, mais on joue à quoi ? Une main sur ma nuque, la mannequin met d’autant plus d’intensité à cet échange, prenant la pleine responsabilité de son acte. Elle s’éloigne légèrement, réclame des excuses, je les lui dois selon elle. Un tour de force qui m’aurait habituellement fait reculer mais pas cette fois. C’est presque une menace que Cameron fait peser sur moi mais je suis loin de tout cela, déjà perdu dans le tumulte de mon désir. Je ne réponds rien, la débarrasse de ce t-shirt difforme qu’elle porte, mes mains retrouvant avec plaisir la sensation de sa peau avant de se glisser sur ses cuisses pour la soulever. Mes lèvres prennent d’assaut son cou alors que je l’allonge sur mon canapé mon corps surplombant le sien. « Je suis désolé. » soufflais-je à son oreille, comme une confidence qu’elle est la seule à avoir le droit d’entendre. Et c’est vrai je le suis, parce qu’en dépit de toute cette colère dont elle est à l’origine je n’ai pas envie de la blesser. |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Sam 18 Fév - 12:17 | |
| Je ne sais pas pourquoi je ressens le besoin d’un seul coup de me sentir plus proche de lui, de sentir son corps, sa chaleur, et ses lèvres contre les miennes. C’est plus fort que moi, il vient de me prouver qu’il ne porterai jamais la main sur moi, et c’est comme une promesse d’un avenir moins noir que ce que je pouvais imaginer. J’ai beau me forcer à penser qu’il est comme les autres, qu’il finira par me faire du mal. Et c’est ce qu’il a fait ce soir, même si avec un peu de recul je finirai par comprendre qu’il ne voulait pas nécessairement me blesser. Pour le moment, c’est beaucoup trop frais pour que j’arrive à prendre du recul. Je sais simplement que je n’ai plus envie de réfléchir, je n’ai plus envie de me défouler contre lui, je suis fatiguée de me battre. Me battre contre lui, et me battre aussi contre moi, mes sentiments naissants pour lui. Je me déteste de ressentir ça, de savoir que je n’arrive pas à m’éloigner de lui, que j’ai d’une certaine manière besoin de lui. Depuis quasiment toujours, j’ai appris à vivre seule, me débrouiller par moi même. Alors j’ai des problèmes avec l’autorité, et je ne veux avoir aucune attache avec personne. Mais il fallait bien qu’un jour je comprenne qu’on ne peut pas toujours tenir les gens à l’écart. Neal est entré dans ma bulle, dans ma carapace, alors que j’ai tout fait pour l’en tenir éloigné. Ma main dans sa nuque l’incite à ne pas reculer, ne pas m’envoyer chier et me dire que je suis dingue, que je suis bipolaire. Tout ça, j’en suis bien consciente. J’ai juste besoin de grandit, de murir, d’être encadre, d’être aimée. Je n’ai jamais eu cette chance. Je ne sais pas si lui me la donnera, je n’en suis pas là, je voudrais simplement arrêter de me battre, baisser les armes, les barrières, au moins pour ce soir. Demain est un autre jour. Ma langue vient chercher celle de Neal et entre deux baisers j’arrive à articuler une demande. C’est comme si je lui demandais de me prouver le contraire de ce que j’ai toujours fait croire. Qu’il était comme les autres. Je sais qu’il ne l’est pas et c’est sans doute ce qui me fait le plus peur. Il attrape le bas de mon t-shirt pour le faire passer par dessus mes bras et ma tête et ses mains retrouvent leur place sur ma peau. J’en frissonne. Je suis brûlante d’envie et de désir. Ses mains glissent jusqu’à mes cuisses pour me soulever et sans me faire prier j’entoure mes jambes autour de son buste, mes bras autour de son cou, et penche la tête sur le côté pour le laisser embrasser mon cou. Ma respiration n’était déjà pas sereine, mais là elle prend une toute autre tournure. Celle du désir. Elle est plus chaude, plus rapide, plus intense aussi. Je le laisse m’allonger sur le canapé et je me sens grisée par la pression de son corps sur le mien. « Je suis désolé. » me dit-il en murmurant à mon oreille. A cet instant précis, c’est un torrent qui se déverse en moi, un torrent d’émotions, de toutes ces années à rêver pouvoir entendre un jour ces mots de manière sincère, sortant de la bouche de quelqu’un qui m’a blessée. Personne avant lui n’avait réussi à me faire croire en la nature humaine, me faire croire qu’on pouvait avoir un cœur suffisamment grand pour arriver à s’excuser. Je serre un peu plus mes bras autour de son cou, mes jambes autour de son buste, et sans arriver à contrôler quoi que ce soit, je sens les larmes monter et rouler sur mes joues. L’émotion certainement. Pourquoi fallait-il qu’il soit tout ce que je déteste, et que j’arrive à en tomber amoureuse ? Il se redresse un peu pour se rendre compte de l’état dans lequel je suis et je secoue la tête comme pour lui faire signe que ce n’est rien. « Fais-moi l’amour Neal… » Comme tu n’as jamais fait l’amour à personne avant moi. J’ai besoin de sentir que je ne suis pas comme toutes les autres moi non plus. Que malgré mon caractère de merde, quelqu’un pourrait être capable de me faire sentir être importante. Parce que l’argent, la célébrité, tout ça ne rime à rien quand on a pas quelqu’un qui nous fait nous sentir vivant et aimé. Je récupère à mon tour le bas de son t-shirt pour le faire passer par dessus sa tête avant de retrouver ses lèvres. Ce nouveau baiser a comme un goût nouveau, aussi étrange qu’agréable. |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Sam 18 Fév - 19:22 | |
| Peut-être que je prends la solution de facilité en m’abandonnant à cette nouvelle folie de Cameron. Mais je suis incapable de lutter face à cette tension qui nous a fait déraper l’autre fois et nous fera déraper encore. Pourtant c’est probablement une erreur, notre relation était censée rester uniquement professionnelle. Cependant je pense que dès le premier jour nous avons perçu l’un comme l’autre que les choses seraient compliquées. A cause du caractère de merde de la jeune femme et du mien également bien affirmé, mais pas seulement. Si ça a fait des étincelles tout de suite c’est peut-être pas pour rien. Et si j’ai lutté longtemps pour ne pas admettre que Cameron me faisait un quelconque effet, que ce simple constat me mettait dans une colère noire envers moi-même, ce soir j’accepte cette faiblesse de ma part. Ce qu’on a partagé durant la première nuit que nous avons passé ensemble, je l’avais rarement éprouvé, ou jamais à une telle intensité. Alors malgré ma volonté constante de ne pas répéter mes erreurs je ne fais preuve d’aucune détermination à cet instant, répondant au baiser de la jeune femme avec tout autant d’envie. Elle exige des excuses, je dois me rattraper, ce sont ses mots. Sur le moment je les ignore, impatient de retrouver la douceur de sa peau de profiter pleinement de notre proximité. Je m’enivre de son parfum en embrassant son cou, nous sommes beaucoup plus en phase maintenant que quelques minutes plus tôt. Sans doute qu’on est un peu taré tous les deux pour passer ainsi d’un extrême à l’autre, mais je retiens une chose c’est que j’ai réellement blesser Cameron alors que ça n’était pas mon intention. Je voulais la confronter à cette image qu’elle donne d’elle, ce côté gamine insupportable et capricieuse. J’étais loin d’imaginer qu’un mal profond la ronge, que c’est un sujet sensible pour elle. Et ce n’est pas parce que la mannequin l’a demandé que je lui dis être désolé, mais bien par sincérité. Je n’ai jamais voulu la mettre dans cet état là, même si elle me pousse à bout bien souvent. A peine ai-je murmuré à son oreille ces trois mots traduisant mon repenti que je sens Cameron resserrer sa prise sur moi. Il y a comme un raté dans sa respiration, puis je sens des larmes couler sur sa joue humidifiant la mienne au passage. L’incompréhension me saisie, je recule pour l’interroger, d’abord du regard et aussitôt la jeune femme secoue la tête pour que l’on mette ça de côté. Je comprends qu’il ne faut pas que je pose de question, pour une fois je ne joue pas les fortes têtes et m’en remet à sa volonté. Ces quelques mots me font frissonner pourtant c’était déjà ce qu’elle m’avait dit l’autre fois, mais ça sonne différemment, j’ignore pourquoi. Peut-être le ton employé, elle a soufflé cela comme une requête pas comme un ordre, ça peut paraître rien mais ça change beaucoup. Je me laisse docilement déshabiller, le contact de sa peau contre la mienne m’électrise encore un peu plus. Elle me fait un effet de dingue… Nos lèvres se retrouvent pour un nouvel échange passionné, la température monte tellement vite entre nous que j’en oubli presque avoir pris une gifle monumentale il y a de ça très peu de temps. Je fais glisser son legging le long de ses jambes fines, ne me prive pas de les caresser avec une certaine douceur. Je ne suis pas dans l’empressement et le désir brut, mes gestes sont plus mesurés. Mes lèvres ne quittent plus les siennes, alors qu’une de mes mains remontent entre ses cuisses jusqu’à son intimité. Son souffle se saccade, je souris contre ses lèvres, satisfait par l’effet que je lui fais. |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Lun 20 Fév - 10:42 | |
| J’ai du mal à me concentrer, analyser la situation, mes sentiments, ses mots. Je sais juste que les quelques mots qu’il vient à peine de me prononcer, personne ne me les a dits auparavant. Et ça me bouleverse totalement, sans que je ne comprenne exactement pourquoi. Un manque, certes, un gouffre même, mais de là à me foutre à pleurer ? Je suis à bout de nerfs, à bout de souffle aussi sous l’envie et le désir que je peux ressentir pour lui. Tout est si contradictoire, et ça l’est depuis le début, depuis que j’ai posé mon regard sur lui. J’aurai dû me rendre compte qu’il aurait une place importante, sans doute même trop importante pour mon propre bien psychologique. Mais à cet instant précis, ses mains sur mon corps, il m’est impossible de pousser plus loin mon raisonnement. Je lui demande simplement de ne poser aucune question, par un simple regard, et lui somme juste de me faire l’amour, je ne demande rien d’autre. Ce n’est pas un ordre, plutôt une requête, presque un besoin. Ma voix est plus chaude, plus rauque aussi de m’être égosillée un peu plus tôt. J’ai besoin de le sentir au plus près, pas seulement son corps, mais aussi et surtout son âme. Le nouveau baiser que nous échangeons a un goût particulier, comme emprunt de sentiments plus forts, plus puissants. Je peine à garder un souffle constant, je me perds dans les méandres de mon désir pour Neal, et c’est pire encore quand il retire mon legging, faisant glisser sa main entre mes cuisses. Je retiens carrément ma respiration, les yeux clos, et à l’instant même où ses doigts flirtent avec mon intimité, je lâche un râle de plaisir, enfonçant mes ongles dans son dos. Presque comme une libération de toutes les tensions accumulées plus tôt au cours de la journée. Et quelle journée. Il est doux, bien plus qu’il ne l’a été la dernière fois, le désir est pourtant bien là, sûrement autant que la dernière fois, mais les circonstances sont bien différentes. Je viens chercher ses lèvres, mordille l’inférieure entre deux souffles saccadés et trois gémissements. La dextérité de ses doigts me fascine, autant que sa langue la dernière fois et ne parlons pas de sa manière absolument subtile de se servir de ses attributs masculins. Je me cambre sous son corps, je ne cherche pas à faire durer le plaisir et me laisse aller jusqu’à l’atteinte d’un premier orgasme. Le coeur à cent à l’heure, le souffle court, je peine presque à l’embrasser par peur de ne pas réussir à respirer. Et pourtant c’est plus fort que moi. Un jour j’aimerait comprendre comment il arrive à me rendre folle de cette manière, et ce dans tous les sens du terme. Je me redresse en appui sur mes mains pour le forcer à faire de même et je m’échappe à moitié de son emprise, le libérant par la même occasion de ce qu’il lui reste de vêtements. J’admire un instant son corps nu empli de désir, et me mords la lèvre inférieure d’envie. A mon tour de venir le caresser de ma main, accélérant à son tour son rythme cardiaque. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai envie de faire plaisir à un homme. Et sans attendre, je fais glisser mes baisers le long de son torse, me délectant de ses abdominaux saillants, et alors qu’il est assis sur le canapé, mes genoux viennent toucher le sol et je laisse mes lèvres embrasser ce qui fait de lui un homme. Mon but est de lui faire plaisir, ne pas qu’il imagine que je le prends pour un objet sexuel ou quoi que ce soit qui pourrait s’y apparenter. Je m’applique, je cale sur sa respiration, utilise mes mains pour le caresser et ses soupirs et gémissements de plaisir me font frissonner. Mais puisque nous n’avons visiblement pas le droit d’être tranquilles, j’entends mon téléphone qui sonne au milieu du salon, près de l’entrée. Je m’arrête net en entendant qu’il s’agit de la sonnerie que j’ai mis spécialement pour Iris. Merde. Je plonge mes yeux dans ceux de Neal et pince mes lèvres pour une mimique qui se veut désolée. « C’est Iris, faut que je réponde… » Je me lève et trottine pour récupérer mon téléphone sur le sol, l’écran est fissuré, tu m’étonnes ! Je réponds et tente au maximum de ne pas laisser penser à quoi que ce soit avec ma respiration irrégulière. « Tu plaisantes ? Non c’est juste que… » Mon regard posé sur Neal, totalement nu, et mon envie qui me titille clairement. Putain. Je soupire et me force à fermer les yeux. « Ok. J’arrive. Oui, d’accord. » Je raccroche et reviens doucement vers le jeune homme qui, pas plus con qu’un autre, a bien compris que notre petit écart prend fin maintenant. « Je la déteste… » |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Lun 20 Fév - 16:29 | |
| Cette crise, ce coup de sang de la part de Cameron ça a changé quelque chose. Mais j’ai l’étrange impression que ce qui a changé d’avantage c’est le simple fait que je reconnaisse mes torts. Nous sommes passés d’un moment où nous aurions été presque capable de nous entretuer à celui-ci, teinté de désir et de passion. J’ai du mal à suivre Cameron, ce n’est pas une nouveauté, mais là elle m’a totalement perdu. Je mentirais en niant qu’il y a pire façon de se perdre, et surtout pire requête que celle qu’elle vient de faire. J’ai envie d’elle, de la sentir prendre du plaisir et retrouver cette bulle où il n’y a aucun désaccord entre nous. Nos lèvres ont bien du mal à se quitter, seuls les soupirs qu’elle échappe sous l’effet de mes caresses les font se séparer un bref instant. Je sens son corps se cambrer sous le mien avant que Cameron ne s’abandonne à une première vague de plaisir ultime, j’aurais de nouveau des marques dans le dos. Je ne compte pas m’en tenir là, ce n’est que le début, en tout cas si nous répétons le schéma de notre premier dérapage en terme de durée. Lorsqu’elle se redresse, m’incitant à faire de même, je crois pendant un court instant que Cameron veut mettre un terme à ce moment. Je comprends rapidement, et avec un certain soulagement, que ça n’est pas le cas. J’ai atteint un niveau d’excitation élevée, je me sens très à l’étroit dans mon jean et mon boxer, ça serait une frustration intense pour moi que tout se stoppe maintenant. Elle me libère rapidement en me débarrassant des derniers vêtements que je porte, posant sur moi un regard plein d’envie et j’adore la façon dont elle se mord la lèvre, ça me rend fou. Et je crois que je n’ai pas fini de perdre pied… Je lâche un long soupire et me mord la lèvre sous l’effet de ses caresses, mon corps se tend sous ses baisers le long de mon torse et un râle m’échappe lorsque ses lèvres rencontre ma virilité. Ma main se crispe sur le bord du canapé, ma respiration s’accentue. Ça serait con que je fasse à black out… mais putain je crois que je peux mourir maintenant ça serait jouissif. Et puis soudain une sonnerie retentit et je flaire tout de suite que ça pue, d’autant plus quand Cameron me regarde avec une mine désolée et m’informe que c’est Iris qui est à l’origine de cet appel. Mes yeux ne la quittent pas alors qu’elle s’éloigne pour aller répondre. Bordel, elle est canon. Bien que j’étais au bord de l’extase le seul fait d’être déranger par la patronne de Vogue m’a déjà bien calmé. La jeune femme me regarde, je comprends tout de suite que s’en est fini de ce moment agréable avant même qu’elle ne réponde à son interlocutrice. Frustration bonsoir. Je suis déjà en train de remettre mon boxer quand Cameron me rejoint. Je lui adresse un petit sourire en coin « On déteste tous notre patron ou patronne à un moment donné. » lâchais-je avec légèreté. Que ça soit clair je la déteste aussi mais je préfère en plaisanter que de penser à ce qu’elle vient d’interrompre, de gâcher. De un c’est frustrant, de deux du coup ainsi coupé dans le feu de l’action j’ai l’impression qu’on se sent tous les deux un peu comme des cons. Mais c’est bien connu la meilleure défense c’est l’attaque. Non pas ce genre d’attaque, j’ai eu ma dose de crise pour ce soir et même pour les jours, semaines à venir. Ce que je veux dire c’est juste qu’il ne faut pas subir. Je me lève et tends son legging ainsi que son t-shirt à Cameron « Je te préfère sans mais… » je hausse les épaules « Je crois que y’a pas d’autres choix. ». Je remets mon jean « Faut que je t’accompagne ou elle veut te voir seule à seule ? » je ressens comme une légère amertume en prononçant la fin de cette phrase. Je déraille ou quoi ? C’est Iris… sa patronne, la mienne aussi accessoirement. Alors certes elle nous a dérangé à un mauvais moment, c’est le soir et c’est plutôt étrange qu’elle appelle Cameron à cette heure là, mais je ne sais pas de quoi il s’agit. Alors pourquoi ça m’emmerde autant ? Je ne suis personne pour qu’elle ai des comptes à me rendre, surtout pas concernant son boulot. J’aime bien savoir ce qu’il en est pour faire mon travail au mieux mais je sais que la plupart du temps ça ne me regarde pas. Je suis juste là pour surveiller après tout. Je termine de me rhabiller en enfilant mon t-shirt. |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Lun 20 Fév - 17:55 | |
| Je ne sais pas si ce sont les sentiments que je commence à nourrir pour lui, ou simplement le fait qu’il soit beaucoup plus doué qu’il en a l’air, mais il me fait grimper au septième ciel en un tour de main, au sens propre comme au sens figuré. Il est doux, attentionné, tout ce dont j’avais besoin ce soir si on y réfléchit bien. La première fois, ça avait été bestial, puissant, dévorant, et ce soir, sans trop savoir pourquoi, tout semble se faire naturellement alors qu’un peu plus tôt j’étais à deux doigts que lui ôter la vie. Ses mains trouvent leur place sur mon corps comme si c’était leur unique place, comme si elles avaient été crées pour ça. Ses lèvres dévorent les miennes et inversement, entre deux soupirs. Je me sens partir sur une autre planète, je ne pense plus à rien, seulement ce moment intime privilégié. Une fois le summum du plaisir atteint une première fois, j’ai envie de lui faire plaisir à mon tour. Ce que je m’apprête à faire n’est pas nécessairement ce que je préfère, pour la simple et bonne raison que les souvenirs qui y sont rattachés ne me plaisent pas, pas du tout même. Pourtant, je ressens cette envie et ce besoin de lui faire plaisir. Alors délicatement je le mets à nu et m’applique à le faire soupirer à son tour. Je n’ai jamais ressenti ça avant. Mon regard se redresse de temps en temps pour le regarder et je me dis simplement que j’ai de la chance. C’est interdit d’être aussi beau. Je m’amuse à le titiller de ma langue, le fais languir un peu avant de lui donner le plaisir qu’il attend. Il a été assez patient. Mais avant même d’arriver au point de non-retour, j’entends la sonnerie de mon téléphone. Putain c’est pas vrai. Iris va me pourrir ma soirée. J’avais pas besoin de ça. C’est avec regret que je quitte le contact avec la peau de mon amant pour aller rejoindre le milieu de la pièce et mon téléphone qui s’y trouve. Une fois l’échange téléphonique achevé, je reviens, penaude, vers Neal qui est déjà en train de se rhabiller, à mon grand regret. « On déteste tous notre patron ou patronne à un moment donné. » J’esquisse un petit sourire, heureuse de voir qu’il ne m’en veut pas trop, ou que la frustration ne le rend pas désagréable. Il me tend mes fringues qu’il vient de rattraper et je plonge mon regard dans le sien avec une intensité certaine. « Je te préfère sans mais…Je crois que y’a pas d’autres choix. » Je ne peux m’empêcher de sourire, amusée et touchée de ce compliment détourné. « Faut que je t’accompagne ou elle veut te voir seule à seule ? » me demande-t-il alors que je suis en train d’enfiler mes fringues rapidement. « Je sais pas trop ce qu’elle veut, j’ai pas super bien compris, faut dire que j’étais pas super concentrée. » Je lâche un petit rire amusé avant de lui adresser un sourire complice. A croire que ses excuses et le plaisir qu’il m’a donné, aussi court eut-il été, m’a complètement détendue. La frustration est difficile à supporter, mais je ne vais pas me plaindre, pour une fois. J’espère simplement que ce n’est que partie remise. « Je vais y aller toute seule, t’en fais pas. Je risque pas grand chose. Et puis je vais te laisser tranquille un peu, je crois que tu l’as bien mérité ! » Je me mords un peu la lèvre pour traduire ma culpabilité et lui souris quand même. « Je veux bien mon double des clés de chez moi, j’suis partie un peu vite… » Je laisse échapper un petit rire et le laisse me donner le double des clés de chez moi que je lui avais laissé justement pour ce genre d’incident, quand je pars en claquant la porte en oubliant mes clés. Tête en l’air que je suis. « Merci. » Je lui souris et me dirige vers la porte, il m’y raccompagne. « Bonne soirée du coup. » Je me mords un peu l’intérieur de la joue, hésitante, et finalement je me hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser au coin de ses lèvres. Je quitte rapidement son palier pour rejoindre mon appartement. Je me change à la hâte enfilant un jean et une chemise en soie sans rien en dessous, je remarque dans mon reflet dans le miroir que mes tétons pointent encore, sûrement dû à l’excitation encore présente dans mon corps. Tant pis, pas le temps d’enfiler un soutif. J’enfile une paire d’escarpins et remonte mes cheveux dans une queue de cheval avant de récupérer mon sac et mes clés, plus le double que je rendrai à Neal. Je quitte mon appartement, ferme à clé, et après une hésitation d’un quart de seconde, je me dirige vers la porte de son appartement et frappe à la porte. Lorsqu’il ouvre, je lui tends les clés de chez moi. « Tiens. Vaut mieux que tu les gardes. » Je lui offre un sourire et hésitant encore une seconde, je finis par lui demander. « Tu… tu veux venir avec moi ? T’as le droit de me dire que tu préfères rester tranquille et te reposer. Enfin je… ça me ferait plaisir que tu viennes. Enfin c’est comme tu veux. » Je m’embrouille moi ? Mais pas du tout ! |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Mar 21 Fév - 10:48 | |
| Je préfère ne pas chercher à comprendre comment on est passé d’une dispute violente à ce nouveau rapprochement intime. La tension trop forte entre nous, cette électricité qui fait que comme des aimants nous pouvons nous attirer puissamment comme nous repousser avec la même énergie. J’offre à Cameron un premier orgasme, je prends plaisir à ce qu’elle s’abandonne aux sensations que je lui donne et forcément mon excitation est à son paroxysme lorsqu’elle me libère enfin de ce qu’il me reste de vêtement. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle prenne cette initiative à son tour de me donner du plaisir, pas de cette façon en tout cas. Peut-être parce que la première fois les choses étaient différentes. Je me laisse aller à mon tour aux gestes de Cameron profitant des sensations intenses que cela procure en moi. Mais son téléphone sonne et c’est comme si la bulle dans laquelle nous étions se perçait. Elle s’éloigne sachant déjà qui est responsable de cet appel et de mon côté je sais déjà que s’en est fini de cet aparté que j’aurais pourtant voulu faire durer toute la nuit. La frustration est bien présente, j’ai rarement été interrompu dans ce genre de moment j’aurais préféré que les statistiques ne soient pas revues à la hausse ce soir… mais c’est comme ça. Cameron a l’air d’être du même avis que moi, pour une fois qu’on tombe d’accord sur quelque chose. Elle déclare détester Iris à cet instant et je réponds avec une touche d’humour pour lui faire comprendre que moi aussi je ne la porte pas dans mon cœur à ce moment précis. Nous n’avons pas d’autre choix que de se plier à ses directives, surtout Cameron en fait, parce que moi je suis juste son ombre, là en cas de pépin et donc on me demande encore moins mon avis. Je lui donne ses fringues, cette façon qu’elle a de me regarder n’arrange en rien ma frustration. C’est un véritable gâchis qu’elle doive se rhabiller… Elle sourit et ça me donne chaud. Je dois penser à autre chose, vite. Le boulot, voilà c’est parfait ça comme sujet. Est-ce que je dois accompagner Cameron ou est-ce un de ses rendez-vous où Iris décrète que la jeune femme sera en sécurité même en mon absence ? Nous somme deux à être dans le flou, je souris à la remarque que fait la jeune mannequin sur son manque de concentration « Je me demande bien où tu pouvais avoir la tête… » dis-je en feintant un air réellement perplexe. J’aime cette légèreté entre nous, cette complicité. Probablement un peu trop pour ce qui devrait rester une relation strictement professionnelle qui ne l’est déjà plus depuis quelques temps. Finalement Cameron décide d’aller seule à ce rendez-vous imprévu « Ok, comme tu veux. » pas que je sois déçu mais j’aurais préféré qu’elle me demande de venir, je crois. Selon elle j’ai mérité un peu de tranquillité, point sur lequel je ne peux pas franchement lui donner tort vu les circonstances premières de son irruption dans mon appartement. Je pense qu’elle se sent un peu coupable pour sa réaction si violente, qui d’ailleurs lui en a fait oublier ses clés. Une fois de plus Miss McKenzie est enfermée dehors, et qui vole à son secours ? Moi. Forcément puisque j’ai son double de clés depuis l’incident de la salle de bain. Je hoche la tête et les lui donne avant de la raccompagner à la porte. Il y a quand même une ambiance un peu étrange entre nous, l’effet de la frustration sans doute. Je lui ouvre la porte « Merci. Bonne soirée à toi aussi. » dis-je simplement alors que Cameron n’est toujours pas sortie. Je ne m’attendais pas à son geste mais elle dépose un baiser au coin de mes lèvres, peut-être est-ce sa façon à elle de me dire qu’elle est désolée. Je referme la porte et me passe les mains sur le visage. Je suis en train de me foutre dans une merde intersidéral, je le sens. Je me sers un grand verre d’eau dans la cuisine, je pense que je vais me faire une petite séance de méditation pour me calmer. Rien à voir avec l’énervement cette fois, mais la tension est toujours présente et s’ajoute à elle un tas d’autres sentiments difficiles à démêler et à comprendre. Je me dirige vers ma chambre quand on frappe à la porte. Il n’y a même pas de suspens je sais de qui il s’agit, cependant si ce n’est pas Cameron mais un autre habitant de l’immeuble agacé par notre dispute, j’aurais l’air con. J’ouvre, et j’avais vu juste c’est bien ma voisine qui me ramène ses clés, je les prends en souriant « Effectivement, c’est mieux. ». Elle s’est changé, cette chemise en soie qu’elle porte est un pousse au crime soyons clair. Hésitante, ce qui ne lui ressemble pas, elle me propose de l’accompagner. J’ai le droit de refuser, ça c’est une nouveauté qui mérite d’être soulignée. Son discours est confus, et j’ai presque envie de demander ce qu’ils ont fait de la vraie Cameron. « Ok. Je viens avec toi. » dis-je avec un hochement de tête. Je récupère mon portable, mes clés et mon portefeuille puis sors sur le palier claquant la porte derrière moi. « C’est mon boulot, si tu veux que je t’accompagne quelque part… je le fais. » dis-je en souriant. Je sais que présentement ce n’est pas totalement de ça dont il est question, c’est peut-être là le problème et la raison pour laquelle je remets au centre que je suis son garde du corps avant tout. |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) Mar 21 Fév - 15:56 | |
| Je sais pas ce que je suis en train de faire. J’ai jamais vraiment réfléchi pour les trucs importants dans ma vie, je suis partie de chez mon père après un coup de tête pour venir m’installer ici, j’ai dit oui à Vogue sans prendre le temps de réfléchir, et aujourd’hui je couche avec mon garde du corps, pour la seconde fois - même si on peut pas vraiment dire que cette fois comptait vraiment vu que nous avons été arrêtés en plein milieu. Je m’empêche de trop réfléchir justement parce que quand les sentiments s’en mêlent, j’ai tendance à culpabiliser. Je ne suis pas qu’une sale gosse, c’est bien ça le pire. Ce serait plus simple croyez moi. Et quand je commence à réfléchir, je me retrouve devant chez Neal à lui demande s’il veut bien venir avec moi. C’est n’importe quoi, je le sais bien, et pourtant c’est plus fort que moi. Après cette soirée riche en rebondissements, je ne me vois pas partir sans lui, surtout que je ne sais pas encore trop ce qu’Iris me veut. Une fois la porte ouverte, je lui rends mes clés, sait-on jamais, et bredouille quelque chose de maladroit. Je vois bien à son sourire qu’il aurait envie de dire quelque chose, de me taquiner, mais il ne dit rien. « Ok. Je viens avec toi. » Je me retiens de trop sourire, mais à l’intérieur de moi, c’est une explosion de bien être qui se diffuse dans tout mon corps. Moi qui lui disais encore il y a à peine une heure que je le détestais, et là je lui demande de m’accompagner, parce que j’en ai envie. C’est absolument n’importe quoi. « C’est mon boulot, si tu veux que je t’accompagne quelque part… je le fais. » me dit-il en fermant sa porte après avoir récupéré ses affaires. C’est juste. Enfin, je lui ai laissé le choix, il n’était pas obligé, et j’ose espérer que ce n’est pas seulement professionnel.
Nous empruntons l’ascenseur et notre proximité me donne chaud, je sens une goutte de sueur ruisseler entre mes seins, et son regard sur mon chemisier n’arrange rien. Je me racle un peu la gorge, et, amusée, je baisse les yeux sur mes tétons qui semblent ne pas avoir envie de se rétracter. « J’ai pas eu le temps de mettre un truc en dessous. Ça se voit beaucoup ? » Je relève les yeux vers lui, taquine, alimentant mine de rien l’électricité encore palpable entre nous. Heureusement nous arrivons au rez-de-chaussée, et c’est tant mieux parce que j’étais à deux doigts de le violet dans l’ascenseur. Je souffle un peu une fois dehors et monte dans la voiture. Ce n’est pas Arthur, Iris n’a pas voulu le déranger alors elle nous a envoyé son chauffeur, elle m’a prévenue par sms pas plus tard qu’il y a quelques minutes. Je monte à l’arrière avec Neal et je ne m’attache pas, je n’ai jamais pris l’habitude de le faire lorsque je suis derrière. Je pianote sur mon téléphone et tente de me tenir mais je ne tiens pas en place, le savoir si près de moi me rend folle. Je croise mes jambes et viens volontairement caresser son mollet de mon pied et souris de sentir son regard se tourner vers moi. Et puis j’entends un bruit dehors, un feu d’artifice. Je deviens dingue, j’adore ça. Je me dandine pour regarder à travers ma fenêtre mais je ne vois rien, alors sans demander la permission je file regarder de l’autre côté de la voiture en passant par dessus les jambes de Neal. Mes jambes collées aux siennes, mon buste penché au dessus de lui, une main sur le rebord de la fenêtre pour me tenir et le visage quasiment collé contre la vitre. « Y’a un feu d’artifice regarde ! » J’ouvre la fenêtre et viens carrément m’asseoir sur lui, c’est là que je sens que monsieur n’a pas encore eu le temps d’évacuer sa frustration. Son corps est encore tendu et de m’avoir assise sur ses jambes d’un seul coup semble le tendre encore plus. Mine de rien je passe une main entre mon corps et le sien et je sens à quel point il est encore bien à l’étroit dans son jean. « Putain… » dis-je en soufflant. Et voilà que le désir s’empare à nouveau de moi, en flèche. Je sens mon coeur battre jusque dans ma féminité, et j’hésite à quitter sa proximité, descendre, mettre de l’espace entre nous, mais je me sens comme paralysée sous l’envie qui me dévore. Bordel… |
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| Sujet: Re: you're such an asshole [cameal] (#) | |
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