contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: I'm in the middle of nothing ○ OWEN&KELII (#) Lun 27 Juin - 0:24
I'm in the middle of nothing
FEAT. OWEN CLARKE
Sa montre, les aiguilles défilaient, il se dépêcha de grimper dans sa chevrolet coupé sport, petit cadeau de l’année dernière. Il avait pas mal économisé pour se payer une voiture. Avant il avait une vieille deux chevaux avec laquelle il allait travaillait, elle s’appelait Daisy, mais désormais Daisy était resté garée, il était incapable de s’en séparer. Le temps d’arriver il avait vingt minutes de retard. Il inspira longuement et alla se mettre au boulot de la journée sans croiser personne à part le patron. Silencieux, dans les premières minutes, il vint lui rappeler comme depuis douze ans que l’heure c’est l’heure. Depuis maintenant deux heures seuls les pieds de Monsieur Edena dépassaient de la vieille Chevrolet sur laquelle il travaillait depuis le début de la matinée. Douze ans qu’il travaillait pour ce garage, il était étonné de ne pas être parti de cette ville, il avait trouvé une forme de sérénité. Kelii était incapable de se retenir de chanter les différentes chansons qui se répétaient en écho dans le garage. Employé modèle, son patron avait réussis à s’habituer à ses retards matinaux. Il n’hésitait pas à rester plus longtemps pour compenser, on ne pouvait pas dire qu’il soit vraiment du matin. L’homme qu’il était ne ressemblait pas à un futur quarantenaire, non il avait le visage d’un gamin juvénile, blondinet, ayant à peine effleuré les trente ans. Il travaillait tous les jours de la semaine sauf le vendredi et le mercredi après midi. Son bleu de travail était enroulé dans un nœud parfait autour de ses hanches, il portait un marcel noir légèrement relevé jusqu’à son nombril. Jamais il ne comprendra les mécanos qui s’obstinent à mettre des débardeurs blancs et non noirs, ils aimaient avoir l’air écœurant. Son but n’était pas d’être une icône de mode, les traces noirs se voient beaucoup moins sur du noir que sur du blanc. Ce matin il était seul dans le garage, il ne se rappelait plus si Owen travaillait ou non.
Il tâtonna pour récupérer une clef de douze à coté de lui, le béton râpeux sous les doigts jusqu’à atteindre le froid métallique de son outil. Une autre chanson, cette fois il sifflotait. Il n’en avait plus pour longtemps et elle serait comme neuve. Il arrivait fréquemment d’entendre Kelii parler aux voitures, ayant une tendance à les humaniser. Pourquoi un objet n’aurait pas d’âme ? Toute création même artificielle ne méritait-elle pas un peu de respect. « Tu vois ma belle tu vas être bientôt sur tes roues, tu vas pouvoir aller draguer ! Le Diagnostic n’était pas si grave… » Kelii était toujours souriant, avenant un peu trop rendant service.
Le mécano rêvait de la crème glacée logée dans le petit congélateur du petit frigo dans leur minuscule salle de repos. Les mecs normaux buvaient de la bière, s’en grillait une. Non, lui ses pensées étaient dirigées vers le pot Ben&Jerrys au beurre de cacahuète qu’il mettait à cet endroit pour se booster pour le reste de la journée. « Attention ma jolie dernier coup de clef et ça devrait le faire ! » Ses yeux fixaient les différentes soupapes, durits et autres éléments de la voiture. Kelii connaissait les voitures depuis tout petit, combien de fois il avait trainé dans le garage de son oncle contre les réprimandes de sa mère, prétendant que c’était dangereux pour un petit garçon. Rien n’est dangereux. Il continuait sa conversation avec sa voiture, comme si tout était normal, il n’attendait pas de réponse, le médecin parlait bien avec ses patients, lui il parlait avec les voitures. L’hawaien était du genre solitaire, enfermé dans son monde mais pas hermétique aux relations sociales. A aucun moment il n’avait entendu la personne rentrer dans son espace de travail.