c'est comme si on parlait morse vu qu'on tape pour s'faire comprendre. (cash)

   

cash mills

j'plane, est-ce le désir ?

   
   

les informations en vrac

   cash, il a grandi dans une famille bancale. un bon côté et l'autre pourri jusqu'à la moelle. la mère d'un côté, le père de l'autre. la douceur contrastant avec la violence. cash, il aurait pu avoir une belle vie. une belle enfance. il est juste issus du mauvais père. › son père, c'est le seul homme que cash ne respectera jamais. réellement. le gamin, sa plus grande hantise, c'est de ressembler à son géniteur. autant physiquement que mentalement. il ne veut plus rien savoir de cet homme. ni même le voir. le croiser serait la pire chose qui pourrait arriver. parce que ça terminerait mal. très mal. › le gamin, il a été placé en foyer bien trop tôt. à ses cinq ans. parce que son foyer n'était pas bon pour lui. père alcoolique et violent, mère qui se contentait de tout subir. alors cash, il est passé de foyer en foyer. il refusait d'y rester. il voulait retrouver sa mère. point final. › il a jamais accepté de rester dans les foyers. il se comportait comme le pire des abrutis avec eux. vulgaire. violent. injurieux. sans respect. il a commencé à franchir les limites dès ses douze ans. âge auquel il s'est ramené dans son foyer avec sa première cigarette. il a toussé pendant une bonne dizaine de minutes après sa première taffe. tout ça juste pour souffler sa fumée au visage de la femme qui l'élevait. ça a suffit à le faire sourire pendant des semaines. un bon souvenir. excellent même. › cash, il a appris il y a quelques années que sa mère était décédée. on ne lui a pas vraiment dis la cause de sa mort. mais il a bien vite deviné. les coups de son père, sûrement. un énième écart. et s'il était encore avec eux ce soir là, peut-être qu'il aurait aussi quitté ce monde à ce moment là. › cash, il a une demie sœur. une fille qu'il a jamais connu. il en a entendu parler, par sa mère. leur mère. il a vu quelques photos aussi, rien de plus. gamine donnée à un orphelinat des années avant que cash ne vienne peupler à son tour ce monde. elle a neuf ans de plus que lui. c'est tout ce qu'il sait. il n'a jamais cherché à la retrouver. vraiment pas. il avait d'autres préoccupations le gamin. pas le temps de s'y consacrer. › cash, il a récemment été considéré comme étant inapte à se gérer lui-même. coup dur pour le gamin qui se rêve indépendant. libre. un juge vient de confier son sort à sa demie sœur. cette femme qu'il ne connaît pas. cette femme qui va devoir s'occuper de lui. veiller à ce qu'il ne fasse pas trop de conneries. qu'il se tienne à peu près bien. cash, il lui souhaite bien du courage. parce qu'il n'est pas franchement décidé à coopérer. alors depuis qu'ils vivent ensemble, dans le loft bien trop luxueux de cette fille, il s'amuse avec ses limites. il veut tester, tout et n'importe quoi. › le jeune homme, il n'est pas franchement considéré comme stable. il est bancal. il n'est pas comme tout le monde. oh ça non. il n'en fait qu'à sa tête. il n'a pas vraiment de limites surtout. cash, il se permet tout et n'importe quoi. il a tout testé jusqu'à maintenant. ou presque tout. il a un casier judiciaire loin d'être vierge. des vols divers. des conneries, la plupart du temps. possession de stupéfiants. ça va de soit. c'était comme ça qu'il gagnait sa vie pendant un temps. enfin, quand il ne consommait pas tout avant. › il a quelques passions le gamin. le sport surtout. mais n'allez surtout pas imaginer qu'il se lève tous les matins pour aller courir. oh ça non. cash, lui ce qu'il aime, c'est se poser sur le canapé devant une chaîne qui diffuse divers événements sportifs. rien de plus. c'est comme ça qu'il vit sa passion. à travers un écran. mais c'est comme s'il y était. il crie. il conseille. il s'improvise coach, parfois. › c'est qu'un gamin cash. un gamin perdu dans l'immensité du monde. il ne sait pas où aller. il ne sait pas quoi faire. alors en attendant de trouver, il se laisse porter par le vent, par les vagues. › il n'a pas fait d'études cash. il n'a jamais aimé l'école de toute manière. il a toujours détesté ça. le rapport à l'autorité. le fait de rester bêtement installé sur une chaise pendant des heures, à s'en chopper des crampes. c'était le cancre, cash. celui qui restait au fond de la salle. celui qui observait plus qu'il n'écoutait. enfant indiscipliné, dissipé, qu'on disait. la tête dans les nuages. les yeux collés au soleil. à s'en bruler la rétine. mais c'était plus agréable encore que d'être obligé de suivre ces cours. › sa famille, c'est ses amis. rien d'autre. sa famille par le sang, il n'en a plus. plus vraiment. maman parmi les étoiles. papa plus bas encore que le sol sous ses pieds. ni frère, ni sœur. y'a que cette fille qui possède une moitié de son sang. cette fille qu'il connait à peine. c'est pas sa famille. ça ne peut pas l'être. il ne la connait pas et n'a aucune envie de le faire. mais on le lui impose. ses amis, c'est la famille qu'il a choisi. ceux qu'il ne trahira jamais. soudés comme les doigts de la main.

   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

Code:

<pris>cole sprouse ›</pris> cash mills

       

   

l'histoire de ma vie

j'plane au-dessus des nuages.

   cash à cinq ans.

cash, haut comme trois pommes, il rentre de l'école aujourd'hui. à pieds, comme souvent. la maison n'est qu'à quelques mètres de l'école. il n'a qu'une petite route à traverser et une cinquantaines de pas avant d'arriver dans le jardin. le petit garçon, il vient de passer une journée banale. chacune de ses récréations au coin dans la salle. tout ça parce que plus tôt dans la journée, il a coupé les cheveux de l'une de ses camarades. il s'essaie simplement à la coiffure la gamin. et puis il a voulu rendre service. cette petite blonde se plaignait de ses cheveux trop long, il a essayé d'en retirer un peu. quelques centimètres. une dizaine au final. il a bien rigolé au moins. la fille, un peu moins. et il a passé un sale quart d'heure ensuite. sa maîtresse l'a engueulé, comme jamais. cash, il a tenté les yeux doux. un petit sourire aussi. mais rien n'a marché.
le gamin, il arrive devant la maison, il sait qu'il va se faire engueuler par ses parents. parce que sa maîtresse à appeler à la maison. juste devant lui. il a préparé un bon nombre d'excuses cash. de quoi éviter des coups. mais quand il arrive, il voit une voiture qu'il ne connaît pas. ses sourcils se froncent. l'incompréhension. personne ne vient jamais à la maison d'habitude. alors il pousse la porte d'entrée. dépose son sac, ses chaussures et sa veste dans l'entrée avant de marcher tranquillement jusqu'au salon. là où il trouve sa mère et une femme qu'il ne connaît pas. sa mère, les yeux gonflés. elle a pleuré. il le sait cash. un regard méchant à cette femme et il s'approche de sa mère. il se glisse à côté d'elle. tranquillement sur le canapé. et il pose simplement sa tête contre son bras. rien de plus. il sait pas quoi dire de toute manière. et les choses se passent très vite. cash, tu vas venir avec moi. c'est pas une question. il le sait le gamin. mais il n'est pas d'accord. alors il remue la tête, vivement. non, je reste là. avec maman. sa mère renifle. et se contente de jeter un regard désolé à sa progéniture. les larmes revenant rapidement inonder ses yeux. elle n'a pas d'autres choix. elle le sait. alors là, cash, il ouvre grand ses petits yeux. parce qu'il se rend compte que sa mère ne dissuade pas cette femme. cette inconnue. et quelques minutes après, il se retrouve dans la voiture de cette femme d'une trentaine d'années, en larme. il s'acharne contre la poignée, essayant d'ouvrir cette portière, même si elle est verrouillée depuis leur départ. il regarde par la fenêtre sa maison s'éloigner.


cash à seize ans.

l'adolescence, c'est un passage ingrat. passage à vide. où l'individu teste les limites de son entourage. refus de toute autorité. ils se rebellent contre leurs parents. cash, il a même pas eu à se rebeller contre ses parents. il ne les a même plus le gamin. seul. seul parmi une famille à laquelle il n'appartient pas vraiment. simple foyer. ici, c'est l'endroit où il mange. où il dort, de temps en temps. rien de plus. rien de moins. le gamin, il a seize ans. période difficile. parce qu'il se balade de soirée en soirée. c'est d'ailleurs à ce moment là qu'il a décidé d'arrêter l'école. fini les prises de têtes sur des exercices de maths auxquels il ne comprend rien. fini les heures à rester assis sur une chaise pendant des heures.
il squatte chez un ami aujourd'hui. il dort là-bas ce soir d'ailleurs. alors il est couché sur le canapé de son aîné. ouais, ce pote là, il est plus âgé. il vit seul aussi. dans un appartement suffisamment grand pour accueillit deux personnes. cash, il est allongé sur le dos, un joint entre ses lèvres. la fumée s'échappe dans les airs. fumée épaisse. il s'amuse à essayer de faire des ronds avec. il réussi. une fois sur quatre à peu près. ça a le mérite de l'occuper. les joints, ça ne lui fait plus grand chose. enfin, il ne sent plus grand chose. il écrase le cylindre quasi parfait dans le cendrier devant lui. il n'a rien à faire aujourd'hui. comme souvent ces temps-ci. c'est ça sa vie maintenant. ne rien faire. glander. fumer. dormir. manger, un peu. et finalement, ça lui plaît bien. le gamin, il sort son téléphone quand ce dernier sonne. il décroche sans même regarder qui l'appelle. au pire, il raccrochera directement. cash ? voix féminine. voix qui ne lui dit absolument rien. il cherche un bref instant dans ses pensées. pensées plus totalement claires. rien ne vient. rien du tout. le vide total. ouais, c'est qui ? noa. tu viens ce soir. j'organise une soirée chez moi. la fille, elle semble avoir mal pris le fait qu'il ne l'ai pas reconnu. mais elle lui dit de venir ce soir. elle ne lui propose pas. non, elle ordonne presque. de toute manière, il n'a pas le temps de répondre qu'elle a déjà raccrocher. il range son portable dans sa poche et à ce moment là, son ami et colocataire actuel arrive. eh mec, c'est qui noa ? le gars, il se marre. pas un peu. non, un fou rire. un vrai. il devait penser que cette question était une blague. une vraie blague. mais en voyant l'air sérieux de cash, il se reprend. c'est ta meuf du con. cash, il fronce les sourcils. perplexe. si j'avais une meuf, je le saurais j'pense. son pote, il ne lui répond même pas. pas le courage. pas la patience de lui expliquer ô combien il pouvait être con. ô combien la dernière soirée avait été chargée de nouvelles informations. ô combien de filles devaient penser être son actuelle petite amie après les trois dernières soirées.


cash à vingt-et-un ans.

vie de débauche. vie de merde. il squatte un peu partout. et quand il ne trouve rien, on le retrouve dans un taudis du coin. bâtiment abandonné de temps en temps. et il y a quelques semaines, voire mois, il sait plus trop cash. il s'est fait prendre. à dormir dehors. un gamin qui dort dehors, ça émeut. c'est pas normal surtout. poste de police. assistance sociale ensuite. et là, on vient le faire chier. on veut le mettre sous tutelle. rien que ça. on veut lui couper les ailes au gamin. l'empêcher de vivre comme il veut. et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il se retrouve devant le juge. un type d'une cinquantaine d'années au moins. pas très agréable à regarder. si cash le croisait dans la rue, il l'aurait pensé banquier. il a la gueule du banquier. mais cash, il se retient de lui balancer ça. de paraître grossier, une énième fois. tout le monde se lève quand il se pointe ce type. cash, il se dit qu'il aimerait qu'on fasse pareil quand il arrive. vous pouvez vous asseoir. il balance le grincheux. et cash, il observe tout le monde obéir sagement. comme des chiens face à leur maître. ça le fascine le gosse. mais il suit le mouvement. parce que son avocat lui tire sur la manche. asseyez-vous monsieur mills. il chuchote ça. alors cash, il se laisse littéralement retomber sur la chaise. aussi inconfortable que celle du collège. et du lycée. il croise ses bras le gamin. et il écoute son sort se jouer sous ses yeux. il n'y comprend rien de toute manière. vraiment rien. il se contente de regarder les personnes qui prennent parole d'un air lointain. peut-être qu'il n'aurait pas du boire jusqu'au lever du soleil. peut-être qu'il aurait du profiter de la nuit pour dormir, se reposer. les seules paroles qui attirent vraiment son attention sont celles qui annoncent sa mise sous tutelle. phrase balancée par le juge. le vieil homme, il fouille un peu partout dans ses papiers. il parcourt le dossier. et y'a un nom qui ressort. une identité qu'il retient bien cash. laurel wilden. sa demie soeur. c'est elle qui va être son tuteur. parce que cette fille dont il ne connaît rien à un bon statut. avocate. il aurait mieux fait de lui demander de le défendre ouais. mais il a pas les moyens le gamin. on lui a collé le premier con du coin. le plus mauvais sûrement. alors cash, il sort de là, insultant à peu près tout le monde. mais surtout son avocat. il en prend pour son grade le pauvre type. et il ne répond rien. calme. il reste calme. et il a raison au fond, parce que cash, il faut juste le laisser causer. et se calmer. lui répondre, c'est simplement rajouter de l'huile sur le feu.