contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: The Sister of my Soul - Ashley & Maxym (#) Sam 18 Fév - 23:37
The Sister of my Soul...
...Ashley & Maxym
Island Bay me plaît beaucoup. La température, le vent, les plages, le soleil, toutes des qualités que Nikola reprochait à Londres. Le froid, la pluie, la neige, le trafic, les touristes, il en avait horreur. Je le connaissais assez pour savoir qu’il se plaignait pour le plaisir. Ça me faisait rire ou grincher des dents, et c’est alors que ça lui faisait plaisir. Il aimait me faire perdre mes gonds, mais je donnerais tout pour revivre ces moments une dernière fois.
Je ne peux pas croire qu’il soit parti ainsi, que notre relation se soit terminée aussi abruptement. Je ne l’aurais jamais laissé derrière si je l’avais pu. Je lui ai dit tant de fois, je lui ai écrit pendant des mois, mais l’a-t-il, au moins, su, m’a-t-il même lue? Je ne le saurai jamais. Comment pouvait-il douter de moi, de tout l’amour que je lui portais? J’aurais tant voulue être celle qui avait brûler son cœur de la sorte à ce qu’il ait peur de s’engager à nouveau, car je l’aurais aimé comme il le méritait, d’un amour naïf, mais bon. Je l’aurais empêché de plonger dans la noirceur dans lequel il se cachait. Je lui aurais fait connaître la lumière.
Maintenant, je comprends pourquoi il s’y sentait si bien. Je m’y suis trouvée refuge aussi. Je me sens plus près de lui ainsi. Je peux presque sentir ses bras caressant mon corps pour me tenir en sécurité contre lui, comme il l’a fait tant de fois.
Il était mon meilleur ami, mon ange de la nuit, la raison pour laquelle je me sentais en vie.
Je me suis lancée à sa recherche après sa mort. Je ne voulais pas le laisser tomber dans l’oubli. C’est la dernière chose que je désirais après qu’il m’ait, tant de fois, sauvé la vie. J’ai abandonné mes études pour retourner à Londres et foncer à son appartement, où il n’a jamais voulu m’y amené, ce lieu qu’il catégorisait comme son gouffre. Mais, maintenant qu’il était mort, je n’avais rien à perdre, j’y étais déjà plonger profondément.
J’ai cherché pour une clé cachée et juste avant que je perde espoir, je l’ai trouvée, comme s’il m’avait guidée. Son odeur hantait toujours les lieux, j’ai fondu en larme et je me suis cachée dans son lit pendant trois jours. Quand j’ai finalement eu la force de sortir, j’ai trouvé un sac et je l’ai rempli de ses effets personnels. Ils n’étaient pas nombreux, mais ce sont les choses les plus précieuses que je pouvais posséder, dont sa basse et son cahier de chansons. Une enveloppe s’y retrouvait destinée pour sa sœur dont je ne connaissais pas l’existence. On pouvait lire Maxym Reed sur l’enveloppe ainsi que Island Bay.
C’est là qu’a commencé ma mission. Je me devais de trouver cette sœur, son sang, la seule partie de Nikola toujours en vie.
Aujourd’hui, je ne sais plus où mettre la tête, alors je me rends au café pour au moins bien débuter cette journée. Ça fait déjà plusieurs semaines que je suis à Island Bay et je n’ai toujours pas réussi à la retrouver. C’était mon seul objectif en venant ici, en traversant le monde entier. Je dois habiter chez l’ami de fac de mon père, dont je fais l’abus de son hospitalité en restant beaucoup plus longtemps que prévu. J’ai cherché à m’établir vu mon échec, mais l’espoir me quitte peu à peu. Je la sens s’en aller aussi doucement qu’un soupir, mais je soupire depuis déjà trop longtemps.
Mais à quoi m’attendais-je?
Je ne peux abandonner. Tout ce qu’il reste en vie de lui, de cet homme, hantant mes pensées, mon meilleur ami, le seul homme que j’ai aimé, sont ses rêves et son souvenir que je porte en dedans de moi, si je ne retrouve pas sa sœur.
Je me rends au comptoir et je regarde le menu au mur pour me décider.
« Un grand café, noir, s’il vous plaît. »
Je réponds sans regarder, cherchant de la monnaie dans mon portefeuille. Je la glisse dans la main de la barista au même moment que mon regard se fixe sur l’écusson sur son tablier.
Maxym
Je lève les yeux vers elle et le choc me traverse le corps d’un coup déstabilisant à en renverser l’argent sur le comptoir. Je suis bouche bée par la ressemblance accrue entre eux. Leurs yeux, d’une profonde clarté, reflètent le même tourment. Il y a plus, mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.
« Je suis sincèrement désolée. Laissez-moi vous aider. »
Je lui murmure, la voix enrouée d’émotions que j’ai peine à contenir, après l’avoir observée trop longuement. Je voulais tant la retrouver, mais jamais je n’ai pensé à ce que je lui dirais, ni ce que je ferais. Je suis profondément troublée, mais toute mon énergie est concentrée à ne pas éclater en sanglot devant cette inconnue.
Je n’arrive pas à croire que je l’ai retrouvée.
« Maxym? »
Je lui demande, pour garder son attention sur moi, mes yeux ne pouvant quitter les siens. Elle est si belle, elle lui ressemble tant.
« Ça fait si longtemps que je te cherche… »
Je regarde furtivement derrière moi et je constate que je ne suis plus seule en ligne. Je dois m’activer.
« Je suis une amie de ton frère… Quand tu as trois minutes, je voudrais vraiment te parler. C’est très important. »
Sujet: Re: The Sister of my Soul - Ashley & Maxym (#) Lun 6 Mar - 3:14
The sister of my soul Ashley & Maxym
Twitter avait l’habitude d’être un réseau social que j’adorais. Les potins, dramas et tout ce genre de choses étaient quelque chose que je suivais religieusement. Aujourd’hui, je peine à savoir pourquoi c’était le cas, mais j’aime quand même y faire un tour de temps à autre. Peut-être que certains trends vont attirer mon attention, mais après avoir fait le tour, je réalise que rien ne m’intéresse et je me retrouve sur le profil de Nikola. Son dernier tweet datait, ce garçon et les réseaux sociaux faisaient deux. Il y était rarement et c’est tout à son avantage, seulement j’aurais pu avoir un quelconque signe de vie s’il les utilisait parce que répondre à ses messages semblait compliqué. J’espérais seulement qu’il ne soit pas dans le trouble. Je me lève d’un bond après avoir jeter un coup d’œil à l’heure située en haut de mon écran et m’habille rapidement. Travailler dans un quartier adjacent avec aucune voiture m’obligeait à partir beaucoup plus tôt afin d’arriver dans les temps au café. Ce n’est, cependant, pas une chose qui m’agaçait. En réalité, j’adorais les paysages de la Nouvelle-Zélande et la chaleur qui réchauffait ma peau si pâle à cause de la température du ciel gris de Londres. C’est donc sans grande difficulté que je me rends au café et sers les clients réguliers de la semaine. Je ne retiens que très peu leurs noms, mais je reconnais leurs visages. La cloche de l’entrée sonne pour m’indiquer qu’une cliente vient d’entrer. Je relève alors la tête pour lui sourire afin de lui faire savoir que je l’ai remarquée. Je finis de remplir les gobelets et finit par prendre sa commande. Je ne fais aucun commentaire sur son accent n’étant pas certaine d’où il provenait. « Le total sera de deux dollars et vingt-cinq sous. » La jeune femme me tend la monnaie, mais celle-ci s’éparpille partout sur mon comptoir alors qu’elle m’appelle par mon prénom. Je récupère l’argent et relève la tête essayant de comprendre la raison de son interpellation. « Hum oui ? » Son ton m’indique que ce n’est pas qu’une simple cliente qui tente d’être familière, mais plutôt comme si elle voulait avoir une quelconque confirmation de ma part. « Excuse-moi, je n’ai pas le souvenir de vous avoir déjà rencontré. On se connaît ? » J’affiche un air désolé. Je n’étais pas bonne pour me souvenir des prénoms et noms cependant je reconnais les visages et celui de la femme en face de moi ne me donne aucun indice. « Ça fait si longtemps que je te cherche… » « hum, je ne suis pas certaine… » de comprendre, mais avant d’avoir pu finir ma phrase, mon gérant m’interpelle par la porte menant au back store. « Reed, viens par ici. La commande est arrivée, j’ai besoin de toi. Wilson prendra ta place. » J’exprime un air désolé à la jeune femme qui se dépêche de me préciser qui elle est avant que je trace mon chemin vers l’arrière. « Je suis une amie de ton frère… Quand tu as trois minutes, je voudrais vraiment te parler. C’est très important. » Je fronce les sourcils et je hoche la tête une dernière fois avant de traverser les portes. « Je suis désolée, je dois vraiment y aller. » Une amie de Nikola ? Comment sait-elle que je suis sa sœur ? Je ne l’ai jamais rencontrée et Nikola n’est pas du genre à déballer sa vie. Quoiqu’il en soit si elle était capable de me dire comment allait mon frère d’adoption, je retournerais la voir. Après avoir fini de placer la marchandise, j’approche mon patron pour lui faire savoir. Celui-ci, concentré sur ses papiers, m’accorde à peine un regard. « Prend quinze minutes. Tu pourras retourner à la caisse après. » Je vais pour refermer la porte tranquillement quand il lève finalement les yeux vers moi. « Merci Maxym. » Je lui souris en guise de réponse et ferme complètement la porte. Je retourne en avant et prépare deux cafés avant de regarder dans la salle si la jeune femme est encore présente. Je la vois assise à une table reculée devant un écran. Je m’approche tranquillement, me demandant si c’est vraiment une bonne idée de lui faire confiance. À sa hauteur, je dépose le deuxième café en face d’elle avec un demi-sourire. « Je peux ? » Dis-je en tirant la chaise en face d’elle. « Une amie de Nikola vous dites ? » Je cherche à avoir plus d’information à son sujet. « Dites-moi, il n’est pas en danger ? Il va bien ? »
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: The Sister of my Soul - Ashley & Maxym (#) Lun 13 Mar - 3:01
The Sister of my Soul...
...Ashley & Maxym
L’angoisse règne dans mon corps. Je tente de ne pas trop m’éloigner pour être à la proximité de la jeune femme et glisse sur un siège non loin d’un écran au mur, mais je ne pourrais lui porter moins attention. Je m’étais établie un plan avant mon arrivée à Island Bay, mais après tant de semaines, trouver la sœur de celui qui représentait tout pour moi avait sombré peu à peu au désespoir. Mon cœur débat à une vitesse hallucinante dans ma poitrine.
Je l’ai finalement trouvée.
Je me perds dans mes pensées le temps de boire mon café. Je m’ébouillante le palais, mais la souffrance n’est rien comparativement à l’anxiété qui me ronge les tripes de l’intérieur. Je ne sais quoi faire ou quoi regarder, ni quoi penser.
Je fais l’erreur de penser à ce que Niko aurait fait à ma place. Il n’aurait même pas fait tant d’efforts. Il aurait probablement dit quelque chose du genre : « Fuck it! » et aurait roulé des yeux avant de partir se cacher. Où? J’en ai aucune idée. Je n’ai que très rarement eu la chance d’aller chez lui et ce n’était que dans les derniers mois que j’étais à Londres.
J’adorais tant cette ville. Maintenant, que le souvenir de mon défunt ami, l’homme de ma vie, l’ange de la nuit, habite tous les quartiers, toutes les rues sur lesquelles nous avons marchées, le sentiment n’est plus le même. Londres est maintenant synonyme de la quête et le perte de moi-même. J’ai vécu dans les meilleurs souvenirs, dont toutes les leçons de basse, et les pires. Des images de mon attaques dans les rues de Camden, le soir de notre rencontre, me reviennent en tête. J’étais terrorisée d’être agressée d’hommes beaucoup plus imposants que moi, tous vêtus de noirs, jusqu’à ce qu’ils arrivent et me protège de ses propres « amis ».
Ce que je suis aujourd’hui, je le lui dois. Je lui dois la vie et c’est aussi simple que ça.
« Je peux? »
Une voix me tire de mes pensées et c’est tant mieux. Je me plongeais dans un gouffre que je ne saurais comment m’en ressortir. J’ai vécu mon deuil pendant les trois jours que j’ai fait l’ermite dans son appartement. Je dois être forte. C’est ce que je lui ai promis après avoir été si fâchée contre lui qu’il m’ait coupée complètement de sa vie. Ça a duré sept heures, puis je m’en suis voulue d’être si faible. Je dois surtout ne pas être faible maintenant, pas devant sa sœur.
Je lève les yeux et lui souris timidement. Je scrute son visage au moindre indice de sa présence dans mes souvenirs. Mais rien. Elle est un secret que Niko a bien caché, à moins que ce n’ait été moi le secret.
« Oui. Oui, oui, bien sûr. »
Je lui fais signe ouvertement de s’assoir face à moi en ne cessant de me demander comment je pourrais bien lui faire part de l’enveloppe que son frère lui a laissée. Les idées se bouleversent dans ma tête, mais aucune n’est bonne. Il y a aucun bon moyen de dire à une inconnue que j’étais amoureuse folle de son frère et que tout ce qu’il reste de lui, pour elle, est cette lettre qui lui est destinée.
« Une amie de Nikola vous dites? »
Comment lui expliquer la gravité de notre relation? Personne n’était au courant de nous et personne ne comprendrait le type de relation qu’une jeune studieuse pouvait avoir avec un punk. J’aimais son non-conformisme et il me permettait de me sentir libre, d’être moi. J’en étais amoureuse, ça semble si simple, mais il était comme mon péché mignon. Mais comment le verbaliser à une femme qui n’a aucune idée de mon existence ou de l’importance que j’avais dans la vie de son frère.
« Eh bien… Je ne sais pas comment il me qualifierait, mais une amie, oui, ça convient, je crois… On avait une relation particulière… » J’hésite dans mon choix de mots.
Comment Niko m’aurait introduite à sa sœur? Je ne sais pas. Trois ans. Je l’ai connu pendant trois ans et jamais il n’a été question de sa famille. J’ignorais jusqu’à l’existence même de sa sœur, alors il ne m’aurait pas introduite formellement. Il m’a cachée. J’étais son secret et je crois que je m’y plaisais là-dedans… Mais j’aurais tant aimé représenter plus à ses yeux, mais c’est un désir que j’ai, il y a longtemps, cessé de souhaiter.
« Dites-moi, il n’est pas en danger? Il va bien? »
« Il, eh… Écoute, il n’y a pas vraiment de façon de dire ça… Je suis sincèrement désolée d’être celle qui t’annonce ça… J’ai cru que tu aurais peut-être déjà su, mais… Niko est décédé. Il est mort il y a plusieurs semaines… Excuse-moi. » Je lui dis en ne sachant comment retenir le nœud d’émotions dans ma gorge.
Des larmes s’écoulent de mes yeux alors que je m’étais promise d’être forte. Ce n’est pas à moi d’être sous le choc, je suis là pour elle, pour Maxym, pour la sœur de mon Niko à qui il a destinée l’une de ses chansons.
« Je suis vraiment désolée de vous apprendre ça… Je voulais seulement vous remettre ceci. » Je lui dis en prenant l’enveloppe de mon sac et lui remettant.
Sujet: Re: The Sister of my Soul - Ashley & Maxym (#) Mar 14 Mar - 3:25
The sister of my soul Ashley & Maxym
J’ai souvent eu des clients étranges. On va se le dire, il faut de toutes sortes de personnes pour faire un monde. Cependant, je ne leur accordais pas plus d’attention qu’il ne le fallait. Ce serait de leur donner beaucoup d’importance alors que je ne pouvais pas vraiment plus m’en soucier. À l’opposé, j’avais aussi des clients qui captivaient mon attention par leur gentillesse et leur humour. Souvent, ce sont des clients réguliers qui commencent à prendre leur aise. On peut même dire que c’est le charme de quelques-uns qui me font sourire et aimer mon travail. Dans tous les cas, je devais m’adapter à tous les styles de personne et les situations que ça l’engendrent. Cependant, c’est la première fois qu’une cliente semble me connaître ou connaître une partie de moi et je n’ai pas un bon pressentiment à ce propos. En même temps, être passée de l’Angleterre à la Nouvelle-Zélande ne me permets pas de rencontrer les personnes avec qui j’ai passé ma scolarité ou qui ont croisé mon chemin à tous les coins de rue. Alors, je me demande bien ce qu’elle veut réellement et comme je m’approche, je réalise que je suis peut-être sautée à deux pieds dans un piège. C’est facile de prétendre que j’ai un frère pour pouvoir me parler ou essayer de retirer une quelconque information de moi. En réalité, elle ne le connaît peut-être même pas ou pire, elle le connaît et cherche à le retrouver pour lui faire du mal. Bon, j’avoue, elle n’a pas l’air d’une personne dangereuse qui chercherait à faire du mal à quelqu’un, mais les apparences sont souvent trompeuses. Je secoue la tête dans une tentative de calmer la paranoïa qui se nourrissait en moi aux travers des diverses hypothèses un peu plus folles les unes que les autres. Je tente de paraître le plus calme possible lorsque je prends place en face d’elle suite à sa réponse positive. Je dois avouer que je désespère un peu beaucoup d’avoir de ses nouvelles pour laisser une chance à cette inconnue de s’approcher de cette façon. Je lui pose d’ailleurs une question à propos de son lien avec Nikola. Cependant, aussitôt dit, je me donne une gifle mentale pour avoir nommer son nom. Peut-être que si elle l’avait dit par elle-même, mes soupçons se seraient calmés tout de suite. Or, je ne peux maintenant que me fier à ce qu’elle dit. « Eh bien… Je ne sais pas comment il me qualifierait, mais une amie, oui, ça convient, je crois… On avait une relation particulière… » Ces propos me font réfléchir. Je dois avouer avoir arrêter de me trainer dans ces histoires après avoir quitter ce foutoir qu’était notre famille d’adoption. Probablement que si j’avais continué, je saurais qui elle est, mais pour l’instant je n’ai aucun indice. Pourtant, ça ne m’étonnerait pas qu’il ait réellement des relations compliquées. Désireuse d’en savoir plus sur lui, je lui pose une question qui pourrait peut-être cette fois me donner des réponses. Cependant, le visage de la jeune femme en face de moi se désagrège complètement et à cette vue, une boule se forme dans mon estomac. Ce n’est pas bon signe et je ne sais pas pourquoi, mais j’ai ce pressentiment pour la suite qui ne me donne pas envie de rester sagement en face d’elle. « Il, eh… Écoute, il n’y a pas vraiment de façon de dire ça… Je suis sincèrement désolée d’être celle qui t’annonce ça… J’ai cru que tu aurais peut-être déjà su, mais… Niko est décédé. Il est mort il y a plusieurs semaines… Excuse-moi. » Mon visage se décompose littéralement à chaque nouveau mot prononcé alors que mes yeux se sont agrandis sous le choc. Je regarde le visage de la jeune femme qui affiche un air désolé, mais aussi très triste. Cette nouvelle l’affectait elle aussi. « Non ! » Mon ton est sec, comme si j’accusais la jeune femme de me mentir. « C’est impossible ! » Mes mains viennent repousser mes cheveux de mon front alors que mon visage en panique est exposé en grand devant le regard de mon interlocutrice. « Non, c’est pas vrai. » Dis-je pour moi-même. C’était une tentative pour garder mon calme parce que sinon je serais déjà en train d’engueuler l’inconnue en face de moi. Probablement dans une tentative de m’aider à me calmer, la jeune femme reprend la parole. « Je suis vraiment désolée de vous apprendre ça… Je voulais seulement vous remettre ceci. » Mon regard passe de la jeune femme à l’enveloppe plusieurs fois et, par un coup de colère, je donne un coup sur l’objet tendu qui retombe directement sur la table. « Je ne vous crois pas. » La jeune femme semble perturbée par ma réaction, mais je passe outre de son étonnement pour continuer sur ma lancée. « Je ne sais même pas vous êtes qui ? Comment vous pouvez savoir qui je suis ? » Je n’attendais pas vraiment de réponse, c’était plutôt un message pour lui dire que je ne lui faisais aucunement confiance et que je ne la croyais pas du tout. « Qu’est-ce que tu me veux vraiment ? » J’imagine que l’attente a valu la peine pour elle, comme on est au milieu de l’après-midi, le café est vide en attendant que les gens finissent de travailler. Il n’y a donc personne pour entendre le ton offensant de ma voix. Probablement injustifié, mais immanquablement réel.
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: The Sister of my Soul - Ashley & Maxym (#)
The Sister of my Soul - Ashley & Maxym
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum