all the moves like jagger (austin)

   

Austin Clarke

no pain no gain

   
   

les informations en vrac

un. Il fut un temps où il était arnaqueur aux cartes, au début de sa vie d’adulte, des parties de poker le plus souvent organisées illégalement où de grosses sommes d’argent étaient mises en jeu, pour aider financièrement sa mère, arrondir ses fins de mois et payer le loyer dans les temps en plus d’exercer son métier de mécanicien. Avant tout, son but était de réaliser des économies pour un jour avoir son propre garage et ne plus être qu’un simple employé mal payé suivant les ordres de son supérieur.  Il a horreur de l’autorité si elle ne vient pas de sa mère. Chose réalisée puisqu’il possède son garage de réparation et restauration automobile/moto depuis neuf ans déjà et emploie 3 mécaniciens : Austin’s Garage. deux. Il est débrouillard et même autodidacte. Il a appris beaucoup de choses par lui-même en bidouillant comme le bricolage en réparant du matériel pour sa mère, la guitare en grattant sur sa première guitare que sa mère lui avait offerte à ses douze ans, la batterie et la basse grâce à celles de son camarade de classe au collège ou encore la mécanique étant adolescent sur les voitures et motos de son père. Il est d’ailleurs batteur et auteur-compositeur du groupe de pop rock/rock Loud Silence. trois. Il a de tout temps eu l’esprit vagabond dans le sens où il aime se sentir libre comme l’air, comme il le dit souvent. C’est pour ça, qu’il n’a même pas réfléchi à faire le tour du monde pendant deux ans avec une bande de potes qu’il connait depuis l’école primaire pour certains, découvrant ainsi diverses cultures et mythes de l’Australie en passant par la Chine, l’Inde, la Russie, l’Autriche, la Suède, l’Angleterre, la France, l’Italie, l’Espagne, la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Canada, les États-Unis, le Mexique, Cuba, la République Dominicaine et finir par le Brésil. Tout un tas de souvenirs, qu’ils gardent dans une partie de sa tête, mais aussi grâce aux photos et à ses tatouages. quatre. Il est bordélique. Que ce soit à son appartement où ses vêtements sales et la vaisselle s’empilent chaque jour ou dans sa vie sentimentale. Il n’a aucune attache avec les femmes, il ne s’attarde jamais avec elles. Du coup, les relations très peu pour lui, rien ne vaut une conquête d’un soir ou même ne serait-ce qu’un flirt pour se sentir flatter. Il aurait l’impression d’être tenu en laisse. Pourtant une fille ne le laisse pas insensible même s’il se prouve le contraire. cinq. Tous ses tatouages ont une signification. Quelques uns sont sur son passé tourmenté avec un père volage et une mère enchainant les petits boulots pour nourrir ses trois louveteaux, d’autres sur sa famille et ses origines américaines, mais la plupart d’entre eux retracent ses voyages à travers le monde. six. Il peut refléter l’image du mec « bad boy » avec ses tatouages au premier abord, mais quand on le côtoie un tant soit peu, il est quelqu’un de sociable, boute-en-train, souriant et toujours prêt à faire les quatre cents coups. Quand on le connait, on a du mal à s’en détacher après. sept. Il est curieux, toujours soif d’apprendre. Il lui arrive parfois de lire pour en apprendre d’avantage sur le monde qui l’entoure, bien sûr quand aucun regard n’est porté sur lui. Il n’a guère envie qu’on lui colle l’étiquette de l’intello même s’il est justement. Cependant, il n’a pas pu entamer d’études par faute de moyens financiers. De toute façon, il n’y avait pas pensé une seule seconde avec le contexte familial dans lequel il vivait. huit. A ses yeux, sa mère est un exemple de courage. Elle a élevé seule ses trois enfants en grande partie puisque son compagnon passait le plus clair de son temps à sortir et jouer avec ses enfants, un vrai gamin, plutôt que travailler et subvenir aux besoins de sa famille. Il a trompé par conséquent à de nombreuses reprises la mère de ses enfants. Celle-ci fermait les yeux sur ça même si elle s’en doutait bien afin que ses enfants gardent ce cocon familial. Toutefois, elle a fini par perdre patience et le mettre dehors du jour au lendemain devant les yeux de ses enfants, durant l’adolescence d’Austin. neuf. Il a la manie de se ronger les ongles ou fumer une cigarette voir plusieurs quand quelque chose le tracasse et le rend nerveux. Il en a une autre, celle de prendre au calme sur sa terrasse, pour profiter des premiers rayons du soleil, son café matinal d’une main et une cigarette de l’autre. dix. Il a une âme d’artiste, même s’il n’en a jamais pris conscience. Il faut dire qu’il est du genre modeste et ne trouve rien d’exceptionnel à ce qu’il griffonne sur une feuille de son carnet quelques paroles pour une chanson, il garde précieusement ce carnet dans le tiroir de sa table de chevet. Personne n’y a encore jeté un œil, il est très secret à ce sujet. Il l’est aussi dans son travail en restaurant avec goût des voitures. onze. Il possède une Ford Mustang GT 5.0. Il la bichonne et en prend soin comme son enfant de substitution. A croire qu’il est un grand affectif avec une tonne d’amour à revendre. De plus, il partage cet amour avec sa Harley Davidson Fat Bob. Il aime se balader de temps à autre avec l’une d’entre elles. douze. Il n’est pas quelqu’un de méchant au contraire, mais quand on le cherche on le trouve ou si on cherche des noises à son entourage. Il peut avoir un regard de tueur, se montrer agressif et même bagarreur dans cette situation. treize. Il se colle devant la télévision au soir en rentrant du boulot pour regarder des séries TV. C’est un grand fan des Simpson. Il lui arrive parfois de s’endormir devant après une dure journée et de se réveiller le lendemain matin dans son canapé, tel un paresseux. quatorze. Il est un piètre cuisinier, c’est pour cette raison qu’il privilégie les plats préparés à passer au micro-ondes. Il s’y est habitué depuis son enfance. Il alterne avec la mal-bouffe, il adore ça même s’il sait pertinemment qu’il y a autre chose de plus sain. Il prend toutefois plaisir à déguster de bons petits plats au restaurant ou concocter avec amour par ses amis.


   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

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l'histoire de ma vie

i'm at a payphone trying to call home

   A travers une lettre, notre écriture révèle notre personnalité. Avec cette lettre dont seul Austin connait le contenu,  on peut ainsi en apprendre une partie sur sa personnalité. Il est rare de le voir rédiger sur une feuille de papier puisqu’il est d’avantage habitué à griffonner quelques paroles de musique dans son carnet de poche.  Quand il ne crayonne pas quelques lignes, Austin est plutôt du genre à adopter une écriture ni trop grande ni trop petite (reflétant quelqu’un qui n’est pas obsédé par sa propre personne ni en retrait), arrondie (montrant son originalité ainsi que son esprit d’indépendance), rapide (mettant en avant sa spontanéité), penchée sur la droite (cela indique une certaine ouverture sur le présent et l’avenir ainsi que sur les autres) et au trait appuyé (marquant une certaine énergie et une forte personnalité). Maintenant, à vous de découvrir cette lettre en question.


Maman,

Je t’écris cette lettre, mais à vrai dire, je n’ai aucune idée de par où commencer. Une chose est sûre, elle n’est en aucun cas anodine dans la mesure où je compte te confier quelque chose que je cache au fond de moi, peut-être par timidité ou à cause de ton charisme que tu dégages même si tu ne l’as jamais ressenti : tu es un modèle à mes yeux. Tu t’es donnée corps et âme pour tes enfants pour subvenir à nos besoins et ça, je ne te remercierai jamais assez. Je retiendrai avant tout ton courage pour avoir enchaîné les petits boulots jusqu’à même passer tes nuits à enchainer des heures de travail. Je ne t’en veux guère de ton absence, je comprends tout à fait, puisqu’au final, elle m’a été bénéfique. Cela m’a permis d’apprendre, de grandir et de murir en veillant sur mes cadets. Certes, je n’aurais jamais appris à être un bon cuisinier, honte à moi de ne pas leur avoir préparé de bons repas. Cependant, tu n’oubliais pas pour autant de profiter de tes enfants, t’inquiétant de notre épanouissement, à chacun de tes temps libres. Avec toi, nous avions notre habitude, celle de nous rendre au parc par jour ensoleillé pour nous aérer l’esprit et mettre les tensions de la maison de côté, le temps d’un instant, en nous amusant à jouer au ballon. Ce n’est pas cet homme, ce lâche, soit disant notre père, qui aurait pensé à faire ça pour nous et encore moins à nos bouches à nourrir, à l’opposé de toi. Je me souviens aussi, comme-ci c’était hier, de ce moment où tu as fini par prendre la lourde décision de le mettre à la porte. Ce jour marquait un tournant dans notre vie, mettant ainsi fin à notre calvaire. Ces disputes devaient cesser, elles résonnent encore dans mon esprit et l’odeur de l’alcool dégageant du salon délabré est comme toujours présente dans mes narines, elle aussi. Te rappelles-tu nous mettre dans notre chambre quand tu devinais que ces moments-là étaient sur le point de survenir ? Tu nous envoyais en toute hâte dans notre chambre où nous dormions tous les trois les uns sur les autres pour ne pas assister à ces scènes de ménage, mais les cris étaient là. Rassurant mes cadets, je retenais mes larmes de couler le long de mes joues pour leur montrer ma force. Je souffrais de ça. Une fois la tempête passée, même le temps s’y prêtait souvent aussi à l’extérieur, tu te chargeais de me consoler à mon tour. A cette période, je n’étais qu’un adolescent, mais j’étais conscient de l’ampleur des disputes. Tu t’asseyais sur le lit à côté de moi et me répétais sans cesse que tout irait bien en me serrant fort dans tes bras, mais je savais pertinemment que non. Tout était gris, maussade et pourtant, quand je voyais ton sourire, je me sentais tout de suite mieux. Comme tu me le dis souvent, la pluie laisse toujours place au soleil. Je te rassure, ne va pas croire que son départ nous a attristé, il a été au contraire comme une bouffée d’air frais. Malgré tes efforts pour faire tenir ce cocon familial, tu as pris la meilleure solution. Il n’était qu’un parasite, rien de plus, et il n’y a pas pire exemple que lui. A son départ, pour tout te dire, je me suis d’ailleurs fait la promesse de ne pas reproduire son exemple. Il faut prendre le mauvais avec le bon, le sourire avec le triste, l'amour que nous recevons et nous rappeler ce que nous avions. Toujours pardonner, mais ne jamais oublier. Apprendre des erreurs, mais ne jamais regretter, car je suis l’homme que je suis aujourd’hui grâce à ça, mais surtout grâce à toi. Il y a des chances que tu ne lises jamais cette lettre, je ressentais juste le besoin d’écrire tout ce qui traverse mon esprit lorsque je pense à toi sur cette feuille de papier et te dire combien tu es un exemple pour tes enfants.

Love you, ton doudou