Il y a erreur sur la personne [Feat. James Hammond]

Comme à son habitude, Jonathan ne sortait jamais le jour, ou du moins, si ce n'était pas obligatoire, il ne sortait pas. Cette foule l'effrayait au plus haut point. Le fait de pouvoir être touché le faisait frissonner rien qu'à y penser. Alors il avait trouvé la parade à cette peur, il sortait le soir, voire en pleine nuit, heure où les rues étaient désertes et donc aucun risque pour lui.

Ce soir n'échappait pas à ses habitudes, il avait fermé la boulangerie, il avait pris une douche rapide puis, il était sortit de chez lui pour une petite balade nocturne. Il ne savait pas vraiment où aller, un peu comme chaque soir, il laissa ses pieds le guider là où ils auront envie. Heureusement pour lui, il avait une très bonne mémoire visuelle, alors quand il voyait quelque chose, vous pouvez être sûr qu'il ne l'oublie pas, alors du coup, il avait eu la chance de ne jamais se perdre dans le dédale de ruelles.

Il venait d'arriver dans une rue à moitié éclairée par les réverbères, capuche sur la tête et mains dans les poches, il continua son chemin, quand soudain, un groupe de jeunes vient l'aborder. Il commence légèrement à paniquer, mais essaye tout de même de rester calme. En les regardant rapidement, il décela rapidement leur chef, c'était lui qui menait la danse et qui essayait d'intimider l'allemand, et en vérité, ça marchait très bien, sauf qu'il avait pris à ne jamais rien laisser paraître.

Mais alors qu'il pensait que tout cela allait bientôt se terminer, son cauchemar allait se renforcer. Il entendit des pas derrière lui, et il fut surpris de voir arriver plusieurs hommes, habillés de manière sombre, comme s'ils étaient tapis dans l'ombre pendant tout ce temps. Il avait simplement envie de crier et de rentrer chez lui. Il n'aurait jamais dû sortir ce soir là.

S'il avait su qu'il lui arriverait ce soir, Jon n'aurait jamais pris le risque de sortir, et encore moins de se balader dans la rue où il se trouvait. Il n'avait envie de rien en ce moment, même son métier, sa passion, celle pour laquelle il avait passé tant d'années à apprendre et à mettre en oeuvre sous l'oeil attentif et affectif du propriétaire de la boulangerie. Et aujourd'hui, il avait tout simplement plus envie de tout cela. Pour être franc, il avait même essayer de réfléchir à un moyen de mettre fin à ses jours, mais il n'avait jamais eu le cran de le faire.

Pour se changer les idées et éviter de broyer du noir, il avait décidé d'aller se balader comme il le faisait tous les soirs, à cette heure où il est sûr qu'il ne trouvera personne. Mais, alors qu'il s'engageait dans une rue, un groupe de jeunes venait de l'aborder, rien qu'à les voir c'était certain qu'ils ne lui voulaient pas du bien, mais avant même qu'ils aient pu s'en prendre physiquement à lui, Weller fut plaqué contre le mur sans délicatesse et il entendit ces mots dont il avait horreur. Ces hommes étaient des policiers, tout ce qu'il ne supportait pas.

En effet, Jonathan leur en voulait énormément de l'avoir presque traité comme si c'était lui qui était le coupable après qu'ils aient enfin retrouvé son kidnappeur. Il a été traité comme un moins que rien, et il l'a très mal vécu. Ils n'avaient aucune idée de ce qu'il avait enduré mais se sont tout de même permis de lui faire la morale. Il n'avait alors que dix ans, mais sa haine envers eux n'avait pas diminué durant toutes ces années. Il avait maintenant trente ans, vingt ans après les faits, il nourrissait cette même rage en lui.

Contrairement aux autres, qui avaient visiblement des choses à se reprocher, Jon ne chercha pas à se débattre, simplement à s'exprimer parce qu'il le regretterait sans doute s'il ne le faisait pas.

" - Non non.. Aïe ! Vous n'avez pas le droit.. J'ai rien fait.. Je ne suis pas avec eux.." fit-il apeuré, en vérité il était tétanisé à l'idée d'aller en prison ou même d'aller en cellule.

Il essaya de convaincre l'homme qui venait de l'arrêter qu'il n'y était pour rien. Il avait simplement été au mauvais endroit au mauvais moment. Et les paroles qu'il venait de dire étaient sûrement les seules qu'il entendrait. Jon était un peu comme un hérisson, lorsqu'il se sentait menacé, il se repliait sur lui-même. Et c'est exactement ce qu'il venait de faire.

Jonathan se sentait vraiment mal, plaqué contre le mur sans ménagement, il voulait crier qu'il n'avait rien à voir avec ces énergumènes, que tout cela n'était qu'un simple malentendu et qu'il pouvait être relâché, mais l'agent à qui il avait à faire ne semblait pas de cet avis puisqu'il lui intima l'ordre de se taire de manière détournée.

Une nouvelle fois Weller avait cette même impression, trente ans après d'être un criminel. Il était traité comme tel, alors qu'il était une victime dans cette affaire, tout comme dans celle de son enlèvement. Mais il avait beau crier son innocence, rien n'y faisait, il fut tout de même mis dans la voiture avec l'agent qui lui avait passé les menottes. Ces bracelets métalliques qui lui sciait la peau, qui lui rappelait cette haine qu'il avait envers les forces de police, et ce soir, ça s'était encore confirmé.

Assis dans la voiture, Jon regarda l'homme s'asseoir derrière le volant avant de prendre la route.  Le paysage défilait et l'allemand se réfugiait dans celui-ci comme il ne pouvait rien faire d'autre. Il était terrorisé, se demandait ce qui allait lui arriver après ça. Ses menottes lui faisait mal, mais il ne dit rien. Puis l'agent s'adressa alors à lui en le regardant dans le rétroviseur. Il essayait de le rassurer, il en était conscient, mais Jon avait réellement peur de la suite des événements et pour la première fois, en regardant le paysage défiler, une larme se lit a couler le long de sa joue.

" - Je n'ai rien fait.." se contenta-t-il de murmurer dans un sanglot étouffé.

Il aurait voulu lui dire qu'ils étaient tous les mêmes, mais, il savait que si de telles paroles passaient la barrière de ses lèvres, il risquait d'empirer la situation. Jonathan se mit alors à gesticuler sur son siège pour se défaire de ses bracelets métalliques froid et désagréable.

Arrivé sur place, l'homme l'aida à descendre de la voiture et l'emmena dans le bâtiment qui représentait un simple endroit, mais un véritable calvaire pour Jon. Cet endroit grouillait d'hommes en uniforme. Il ne se sentait vraiment pas du tout à l'aise, heureusement pour lui, il fut conduit dans une salle où il était désormais seul. Après que l'agent lui ai indiqua qu'il devait aller voir son supérieur. Il fut attaché comme un vulgaire chien l'était à sa niche, incapable de faire un mouvement. Il le regarda partir, le regard lourd, et les pensées sombres. Il s'agita quelques secondes mais se calma et décida alors de croiser ses bras et enfouir sa tête dedans. Il aurait voulu trouver quelque chose qui aurait pu lui permettre de se libérer, non seulement de ses menottes mais de cette vie merdique aussi. Plus d'une fois il avait voulu tenter de mettre fin à ses jours, mais aussi lâche qu'il était, il était incapable d'aller jusqu'au bout. Il attendait alors patiemment de voir de quoi on allait l'accuser.

Jonathan avait comme la vague impression d'être revenu en arrière dans le temps, lorsqu'il avait eu à faire aux policiers qui l'avaient récupéré lors de son enlèvement, et qui au final, l'avaient traité comme un criminel plutôt que comme une victime. Il en avait gardé une marque indélébile même si celle-ci n'était pas visible. Aujourd'hui, il se retrouvait accusé de quelque chose qu'il n'avait pas fait, et malgré que ce flic essaye de le rassurer aussi bien qu'il le peut, il n'y arrive pas réellement, Jonathan est apeuré par la situation.

Il resta quelques minutes, qui lui paraissaient être des heures, dans cette salle d'interrogatoire, seul. Jusqu'à ce que l'homme entre à nouveau et s'adresse à lui. L'allemand est claustrophobe, alors le fait d'être enfermé dans un tel espace confiné était pour lui le pire des enfers qu'on pouvait lui faire vivre. Pire que celui d'être dans un établissement avec que des policiers en uniforme.

L'homme s'assit d'abord face à Jon, avant de se lever et de se diriger vers lui. Il se demandait ce qui allait lui arriver. Mais alors qu'il s'attendait au pire, le policier finit par lui retirer les menottes. Son premier geste, une fois qu'il fut libéré de cette emprise, c'est de quitter la chaise sur laquelle il était pour aller se réfugier dans un coin de la salle, en boule, comme un enfant qui cherche à se cacher pour ne pas se faire disputer.

Bien sûr que non, ces hommes ne lui avaient pas donné rendez-vous, c'était évident. Mais il est vrai que vu de l'extérieur, la situation laissait penser le contraire, et au fond, il n'en voulait pas réellement à cet homme qui ne faisait que son travail. Autrement dit, déceler la vérité, et si Jon ne parlait pas, alors il finirait probablement derrière les barreaux s'il n'arrivait pas à prouver qu'il n'y était pour rien, et qu'il était juste là au mauvais endroit au mauvais moment.

Jonathan n'était vraiment pas bien, et encore moins depuis qu'il s'était retrouvé dans cette salle, seul. C'était comme il avait déjà vécu dans son enfance, depuis, il ne supportait pas d'être enfermé dans un endroit confiné comme celui-ci. Et l'endroit où il se trouvait ne l'aidait pas à être serein. Une fois que l'homme revient, il lui retirer menottes, la seule chose qui lui permettait d'être encore assis sur si cette chaise dès qu'il lui a retiré, l'allemand alla se réfugier dans un coin de la salle, en boule, son seul moyen de défense. Il attendait comme pour savoir ce qui allait lui arriver maintenant. Mais contre toute attente, au lieu de se montrer violent comme l'aurait sans doute fait ses collègues, ce dernier s'approcha de lui aussi lentement qu'il le pu, Jonathan releva alors la tête doucement, le visage fermé, apeuré par la situation.

" - Jonathan.. Je m'appelle Jonathan.."

Bien évidemment que Weller n'avait pas manqué de remarquer que le policier c'était mis à le tutoyer, mais en réalité, pour lui, ça voulait dire peu de choses. Parler pour lui relevait tout de même du miracle, et hormis crier son innocence depuis qu'il avait été arrêté, il n'avait pas dit un seul mot.

" - C'est aussi ce qu'ils m'avaient dit avant de me traiter comme un criminel.."

Non seulement Jonathan n'avait pas confiance en eux, comme en beaucoup de personnes d'ailleurs, mais pire encore, il vouait une haine envers ces personnes portant cet uniforme. Ils sont sensé défendre les victimes et non pas les traiter comme si c'était eux les criminels. De plus, maintenant que le policier avait son prénom, il lui suffirait sans doute de pas grand chose pour fouiller dans leurs archives pour trouver qui il est réellement.

" - Je n'ai rien fait.. Ces hommes je les connais pas, j'étais simplement là pour me changer les idées.. Je.. Je supporte pas la foule ni les contacts humains.. Alors je sors souvent le soir quand la nuit est tombée histoire d'être tranquille dans les rues. Ils me sont tombés dessus, ils ont commencés à me menacer jusqu'à.. Jusqu'à ce que vous arriviez et me passez les menottes.."

Il ignorait si sa version allait suffire ou bien s'il allait le prendre au sérieux, mais Jonathan était quelqu'un d'honnête et jamais il ne mentirait sur des faits graves comme ceux-ci, ou même pour protéger des voyous comme ceux qu'il avait croisé.

Jonathan le regarda s'approcher mais contre toute attente, et ce qu'il n'aurait probablement pas fait avec n'importe qui d'autre, il resta en place. Il accordait un semblant de confiance à cet homme sans même le connaître, mais ses paroles avaient su le toucher d'une quelconque manière. Alors il me laissa parler, jetant un regard tout de même craintif vers lui, comme une bête blessée qui sent sa dernière heure donner.

L'homme en uniforme se présenta alors à son tour, il disait s'appeler James. L'allemand se retient de faire toute remarque sur ce prénom et le laissa alors poursuivre. Il affirmait qu'il ne lui ferait aucun mal, et pour la première fois depuis longtemps, Jonathan avait envie d'y croire. Il avait envie de croire qu'il n'était pas tous les mêmes, que ce soit les personnes en règle générale ou bien les policiers.

Après de longues minutes de silence, Jonathan prit l'initiative de se lever et d'aller s'asseoir là où il aurait dû être, puis, il planta ses yeux azur dans ceux de son interlocuteur.

Bien que tout cela échappait totalement à Jonathan, il se dit que plus vite il répondrait à ces fameuses questions, plus il avait de chance d'être libéré et de pouvoir rentrer s'enfermer chez lui après toutes ces émotions qu'il avait pu vivre. C'est donc ce qu'il fit en répondant aux questions de l'homme qui l'interrogeait. Mais une fois que ce fut fait, il lui dit qu'il pourrait partir, ça s'était une bonne nouvelle, en revanche, la question qui suivit décontenanca totalement le boulanger. Il ignorait s'il devait se livrer à cet homme qu'il ne connaissait pas ou bien, lui mentir même s'il finirait par savoir tôt ou tard la vérité à son sujet.

" - Je.. J'ai été enlevé étant petit, j'avais six ans.. Pendant quatre ans je suis resté enfermé dans une cabane, une cave, ou peut-être une maison, j'en ai aucune idée.. L'homme qui m'a enlevé a.. Il a abusé de moi pendant toutes ces années.. Depuis je ne supporte pas d'être touché par qui que ce soit.."

Petit à petit, Jonathan s'ouvrait à cet homme qui avait à moitié réussi à le convaincre qu'il ne lui fera pas de mal, qu'il n'était pas son ennemi. Malheureusement, au fil du temps, Jonathan avait l'impression que tout ceux qu'ils croisent peuvent devenir ses ennemis en quelques mots seulement, voilà pourquoi il ne cherche pas à lier une quelconque amitié, il n'a pas confiance dans la race humaine.

Quand il reprit sa place sur la chaise qui lui était destiné, il finit par se livrer à l'homme en uniforme qui lui faisait face. Il sentit parfaitement que ses paroles le touchaient directement. Ces personnes faisaient souvent ce métier pour défendre les simples citoyens sans défense comme lui, et parfois, il arrivait qu'ils n'y parviennent pas, et c'est sans doute ce sentiment qui devait s'emparer de lui actuellement. Désormais c'était passé, il ne pouvait plus rien y faire. Jon avait été marqué au fer rouge, et il n'avait jamais repris goût à la vie après tout ça.

Après son explication sur le pourquoi du comment, le policier lui avoua qu'il comprenait mieux le comportement qu'il avait adopté avec lui, et il s'excusa de ce qu'il avait pu vivre. Il l'avait entendu tellement de fois, toutes ces excuses, mais rien n'avait jamais changé, c'était par politesse, jamais sincère.

" - Ils m'ont cru enfin pas comme ils auraient dû.. Ils m'ont dit que c'était de ma faute, que j'avais tout fait pour le provoquer, alors qu'au fond, je n'étais qu'un enfant de six ans. Alors oui, j'ai agis comme un enfant et je suis désolé de l'avoir fait. Désolé d'avoir été simplement moi. Je n'aurai pas dû m'en sortir de toute manière, ça aurait été mieux pour tout le monde."

Les policiers lui avaient reprochés tellement de choses à l'époque, que le simple fait de l'évoquer à nouveau, pour la première fois en plus, il entendait encore leurs paroles raisonner dans son esprit. Tellement fort qu'il en avait mal aux oreilles. Et puis, même s'il avait probablement ses torts, l'homme était un récidiviste, alors dans l'histoire, ils étaient tout aussi coupable de l'avoir relâché sans l'avoir inculpé, avant qu'il ne fasse de Jonathan sa nouvelle victime. Soit disant l'homme était considéré comme malade, et donc, pas responsable de ses actes, alors que pendant quatre ans, il avait été parfaitement conscient de ce qu'il avait, mais devant les forces de l'ordre, il savait jouer la comédie comme jamais.

Puis, James finit par s'exprimer, et Jon ne savait pas vraiment s'il s'adressait à lui, ou si c'était destiné à lui-même. Mais soudain, il donna un violent coup de poing sur la table, ce qui fit sursauter le jeune allemand, mais il essaya de se contenir, il savait que cette colère n'était pas destiné à lui. Il plongea son regard azur dans celui de son interlocuteur.

" - Vous n'y êtes pour rien, et de toute façon, inutile de ressasser le passé, c'est fait et on ne pourra pas revenir en arrière.."

Il faillit ajouter que de toute façon, il avait été marqué pour le restant de ses jours, et quoique qu'il se passe, il ne serait jamais un homme comme tous les autres. Il vivra dans la peur jusqu'à la fin de sa vie, et ça, personne n'y pourra rien.

Depuis son arrivée dans les locaux de la police, Jonathan n'était pas des plus à l'aise, et encore moins depuis qu'il s'était retrouvé enfermé dans cette pièce qui lui paraissait être de la taille d'un placard. Il étouffait et se sentait comme pris au piège. Mais petit à petit, James avait su l'apprivoiser comme on le fait avec un animal sauvage, et il avait gagné un petit peu de sa confiance. C'est pour cette raison qu'il s'était alors livré quant à son passé et ce qu'il avait pu vivre durant ses années de captivité.

Après avoir dit à son interlocuteur ce qu'il ressentait au plus profond de lui, il sentit que cela l'avait choqué. Mais pour lui tout cela paraissait normal, il ne vivait plus, il survivait tout simplement. L'envie de se battre et de vivre ne faisait plus partie de ses préoccupations. Tous les jours, au quotidien, il subissait les démons de son passé sans jamais pouvoir se sortir de cet enfer.

" - La culpabilité me ronge depuis que j'ai retrouvé ma liberté, et pourtant, même si je suis libre, je suis toujours prisonnier de tout ça et je ne pourrais jamais en sortir.."

Ce n'était pas dans ses habitudes d'exposer ce qu'il ressentait au fond de lui, c'était même la première fois. Son psychologue lui-même n'avait jamais pu entendre ces mots, il n'avait quasiment jamais entendu sa voix, c'est pour dire.

Alors que le policier paraissait excédé par la tournure qu'avait pris les choses à l'époque, il se mit à taper du poing sur la table en fer, ce qui fit peur à Jonathan sur le coup. Et comme les rôles s'inversaient, cette fois, c'était lui qui essayait de rassurer l'homme en uniforme en lui disant qu'il n'y était pour rien et que de toute manière, aucun retour en arrière était possible. Puis finalement, il finit par lui dire qu'il pouvait s'en aller. Le jeune Weller commença alors à se lever lentement, mais sans grande motivation. Il ne voulait pas vraiment partir. Quitter cet endroit bien sûr, mais James semblait l'avoir compris comparé à tous les autres. Le policier se leva alors pour ouvrir la porte, juste après lui avoir tendu un morceau de papier avec son numéro.

" - Merci James.."

Il lui adressa même un fin sourire. C'était certain, il l'appellerai. Quand ? Il n'en avait aucune idée, mais il le ferait tôt ou tard, parce que cet homme était juste et qu'il avait réussi à percer sa carapace. Ce dont personne n'avait réussi avant lui.

HRP: