AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Le Deal du moment : -55%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
49.99 €

 

 Ce rayon de soleil [Shaynix]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyMar 28 Fév - 18:38

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaynix


Je sais de source sûre que Liv a ramené Shay et Rose à la maison. Comment je le sais ? Parce que c’est elle qui me l’a appris. Avec un texto, et un clin d’œil. Le genre de clin d’œil qui veut dire que le champ est libre et qu’il ne tient qu’à moi d’agir à présent. Je ne dois pas foirer, jamais, je ne peux pas prendre le risque de faire quoi que ce soit qui risquerait de faire peur à Shay ou de causer du tords à Rose. Et si Liv semble avoir confiance en moi, je crois qu’elle est sans doute la seule à l’avoir autant. Shay et moi, on y va doucement… J’en peux plus de ce mot d’ailleurs ! Mais une chose est sûre, j’ai un but à présent, c’est elles. Je leur laisse l’espace dont elles ont besoin. Ma petite amie a besoin d’une bulle avec sa fille, et c’est totalement compréhensible. Et dire qu’il y a quelques années de ça je me postais sur un toit pendant des jours pour surveiller des cibles et prendre des vies au besoin. Je n’aime pas ce que j’étais, j’étais perdue, je souffrais, et puis Shay m’est tombée dessus, comme un foutu coup du destin et maintenant je fais les choses en douceur. Je ne reste pratiquement jamais seule chez moi. Si ce n’est pour bosser, je passe mon temps chez ma mère, à squatter sa propre maison, une centaine de mètres plus loin. D’accord, c’est moi qui ai choisi de la garder si près, et on aurait même pu vivre ensemble. Mais ma mère est indépendante et je le suis aussi, autant que je veuille bien le faire croire en tout cas. «Nix… Nix ? Nix ! » « Quoi ?! » « Je te parle chérie. » «Ah oui, heu, excuse-moi. Tu disais ? » « Que tu es dans la lune depuis que Rose est là. Même plus capable de tenir une conversation. Tu planes. » «Mais non… » « Mais si chérie. Et j’aime te voir comme ça. Mais c’est pas comme ça que tu vas pouvoir répondre à Shay que tu passeras tout à l’heure. » « De quoi tu parles ? » «Du texto que tu as reçu il y a déjà 10 minutes, et c’est le temps que tu as mis pour revenir sur terre mon cœur. » OK, je suis complètement à la masse ! En même temps je ne dors pas, je ne fais que réfléchir, à tout et rien. J’ai l’impression d’être tombée amoureuse une seconde fois. Que tout est rose, que tout est… Rose ! Voilà le déclencheur de ma bonne humeur presque maladive. Rose. Shay et Rose. D’ailleurs, il serait temps que je réponde. Je ne trouverais de toute façon pas les mots adéquats alors je me contente d’un cœur, elle comprendra tout ce que ça signifie. Et il faut à présent que je trouve quoi mettre, parce que je passe mon temps en jogging difforme, un crayon à la main, à écrire et composer. Ma mère tient à ce que je reste tout près, pour la simple et bonne raison qu’en plein processus créatif comme celui-là, j’en oublie de me nourrir.

Il est à peine 14 h quand je me rends chez ma petite amie. Simplement habillée. Un jean usé, des baskets, un t-shirt noir et une chemise jetée sur mes épaules, retroussées aux manches, sous une veste en cuir et mes lunettes de soleil sur la tête. J’ai un petit présent avec moi. Voilà des jours que j’attends qu’il soit prêt. Une fine chaine en or, et un pendentif formant le prénom Rose en lettres toutes fines. Je frappe tout doucement, de peur de réveiller bébé, et Shay vient m’ouvrir. «Salut toi. » Je l’embrasse en douceur avant d’entrer dans la maison, où Rose ne dort pas du tout, elle commence ! Une vraie insomniaque, de jour comme de nuit ! Elle est tranquillement installée dans son berceau, les yeux ouverts, calme, se contentant d’écouter son monde autour. Elle est déjà très curieuse, si jeune ?! « Et bonjour mon cœur… » Je ne peux résister à la tentation de m’asseoir près de son landau, posé sur le canapé, et de glisser une main dans ce dernier, lui donnant le bout de mon doigt qu’elle sert fort entre les siens. Je dépose un léger baiser sur son front, la frôlant à peine de mes lèvres. « Alors, cette première nuit à la maison ? » Je lance un regard attendri à Shay mais ne parvient pas longtemps à le détourner de Rose. C’est dingue ce pouvoir qu’elle a, haute comme elle est. « Tiens, ça c’est pour toi. J’aurais voulu te l’offrir avant, mais… Mais bébé Rose, elle a décidé de pointer le bout de son nez, pas vrai ? Et ouais, le bout de son nez ma princesse… » Passant le bout de mon doigt sur son tout petit nez. Je suis complètement gaga. Et dire que j’étais une grosse dure il y a quelques mois de ça… Tu parles !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyMer 1 Mar - 17:32

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaynix

Me voilà à la maison, Liv a pris ses quartiers dans sa nouvelle maison, et je me retrouve seule avec ma fille chez moi. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer à vrai dire, voilà déjà deux jours que je suis rentrée avec Rose, et que je n’ai pas vraiment de temps pour moi. Nous devons nous adapter toutes les deux, elle demande beaucoup d’attention. Lorsque nous avons eu Whyatt avec Lukas, au moins, on était deux. Les pleurs la nuit étaient un peu moins difficiles à supporter puisqu’on se donnait le relais. J’étais la seule à pouvoir le nourrir étant donné que je l’allaitais, mais je me souviens de certaines nuits où je dormais presque, bébé dans mes bras pendant qu’il tétait, et Lukas était là pour superviser la chose. Aujourd’hui je suis seule, et cette idée ne m’enchante pas, pas du tout même. Je suis emprunte aux doutes, est-ce que c’est une bonne chose d’élever seule ma fille ? De toute manière, je n’ai pas tellement le choix. Liv me rassure en me disant qu’elle sera là chaque fois que j’en aurai besoin, et puis elle ajoute que Nix est là elle aussi. Je le sais ça, Nix n’attend que ça. Mais j’ai peur, peur de lui laisser trop de place et que finalement ça ne marche pas entre nous, sur la longueur. Comment je pourrai l’éloigner de Rose alors qu’elle l’aime déjà presque comme sa propre fille ? Je viens de coucher Rose dans son lit et babyphone branché, je vais prendre une longue douche brûlante. Il est tôt, j’espère juste qu’elle me laisse prendre un peu de temps pour moi. Mais si elle est sage lorsqu’elle est réveillée, il faut dire qu’elle ne dort vraiment pas beaucoup, et pour moi, ce n’est pas le plus simple à gérer. J’ai besoin de sommeil, je le sens déjà alors je n’ose pas imaginer pour les mois et les années à venir. Un long soupir s’extirpe de mes lèvres alors que j’entends déjà Rose se réveiller. Elle a dormi… vingt minutes. Génial. La matinée se passe à merveille, j’apprends à échanger avec elle, je lui parle, lui raconte tout un tas de choses. Et puis après le repas et une fois couchée, je sens un élan de nostalgie me saisir. Une boule au creux de mon estomac. Je me sens seule, et présentement la seule que je semble avoir envie de voir, c’est Nix. Je crois que ça veut dire ce que ça veut dire. Je lui envoie un sms pour lui proposer de venir nous voir, je sais qu’elle ne refusera pas, elle pourrait arriver d’un moment à l’autre. Rose se réveille après une petite heure de sommeil et je l’installe dans son berceau, sur le canapé. D’ici, elle peut voir un peu le monde autour d’elle, et je peux faire ce que j’ai à faire tout en l’ayant à l’oeil. Quelques coups frappés à la porte et je file ouvrir, vêtue simplement d’un legging et d’une tunique bleue ciel. Je vais ouvrir, toute guillerette, bien que fatiguée et certainement pas mal cernée. « Salut toi. » me dit-elle en déposant un baiser sur mes lèvres. « Salut ! » Je jette un oeil dehors, toujours un peu angoissée de me faire prendre en photo à mon insu à la porte de chez moi. Nix se dirige vers Rose alors que je n’ai même pas encore refermé la porte. Elle en est complètement gaga. Je me dirige vers elles, sourire aux lèvres, alors que Nix est déjà en trin de câliner ma fille. « Alors, cette première nuit à la maison ? » « Elle ne dort pas beaucoup, je sais pas comment elle fait, je tuerai pour trois heures de sommeil d’affilée ! » Je ris un peu et m’assieds sur l’accoudoir du canapé, bras croisés, les regardant toutes les deux, attendries. « Tiens, ça c’est pour toi. J’aurais voulu te l’offrir avant, mais… Mais bébé Rose, elle a décidé de pointer le bout de son nez, pas vrai ? Et ouais, le bout de son nez ma princesse… » Elle me tend un paquet, et je souris de plus belle de la voir interagir avec Rose. « Merci, mais t’étais pas obligée. » Oui, comme à chaque fois. J’ouvre le papier cadeau et découvre une boîte à bijoux. Intriguée, j’ouvre cette dernière et découvre le pendentif d’une finesse incroyable avec les quatre lettres formant le prénom de ma fille. « Il est magnifique ! Merci beaucoup. » Je lui offre un large sourire, vraiment heureuse de ce présent. Je le dépose sur la table et m’approche d’elle pour venir m’asseoir sur ses genoux et l’embrasser tendrement. Rose s’agite un peu et ça me fait sourire. Je grimace un peu en sentant l’odeur qui se dégage de sa couche. « Tu veux apprendre à la changer ? » Je regarde Nix avec un mince sourire et ses yeux brillent déjà à l’idée d’apprendre quelque chose en rapport avec Rose. « Viens. » Je plonge mes bras dans le berceau et récupère Rose dans mes bras, contre moi, sa petite tête au niveau de mon épaule, et je sais que Nix derrière moi ne la lâche pas des yeux. Je me dirige vers la salle de bain du bas et dépose ma fille sur la table à langer. « Voilà, à toi ! » Je ris un peu et me décale pour laisser Nix prendre place en face du bébé. Je lui explique les étapes une à une et la laisse faire, voyant qu’elle y prend goût. Et j’aime assister à ça.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyMer 1 Mar - 18:09

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaykas


L’univers des bébés n’est pas le mien, et ne l’a jamais été. Pas de petit frère ou de petite sœur sur qui m’exercer et les copines que je peux avoir, je dis bien copines et non amies, n’ont pas d’enfants, trop occupées à faire la fête, et je me dis que ça épargne des vies vu comment certaines finissent ! Je ne suis pas la plus à même pour juger, j’ai moi-même eu ce genre de vie avant tout ça, avant Shay, avant Rose, avant l’idée de Rose plutôt. Quoi qu’il en soit, je ne prétends pas être totalement guérie mais en passe d’avoir une vie meilleure et plus rangée. Je me suis pour autant toujours bien entendue avec les enfants et passe même mon temps avec eux quand ils sont autour de moi. Ils ne se posent pas de questions, ils sont francs, et n’hésitent pas à vous dire ce qu’ils veulent, pas de faux semblants, les enfants sont vrais.
Je remarque toujours que Shay fait une vraie psychose sur les journalistes qui pourraient me suivre. J’ai fait le vide avant, je le fais toujours, surtout pour protéger Rose. Depuis que Shay est enceinte, je fais un peu plus attention à ce qui pourrait me tomber dessus, comme une horde de journalistes. Je sais qu’elle n’apprécierait pas de se retrouver dans les tabloïds encore une fois, alors y voir sa fille ! Et elle a selon moi totalement raison. Rose a besoin d’être protéger et son anonymat est pour le moment le plus important. Quand elle sera plus grande, si notre histoire tient, et elle tiendra, Shay aura le choix de la prendre avec nous sur certains évènements et de rendre tout ça banal, pour que la petite ne soit pas effrayée. « Elle ne dort pas beaucoup, je sais pas comment elle fait, je tuerai pour trois heures de sommeil d’affilée ! » «Je te l’avais dit, une insomniaque. T’as dû faire un truc pas bien dans une autre vie. » Sur le ton de l’humour, lui lançant un regard compatissant. Et je remarque que Rose a surtout envie de voir le monde autour d’elle, malgré le fait que d’après ce que j’ai lu, elle ne fait pour le moment qu’entendre, sa vue étant encore trop peu développée. Mais elle semble réagir à nos voix, elle s’agite dès qu’elle nous entend, et dès qu’elle sent une présence tout près d’elle. Elle est déjà ultra sociable. Aïe la crise d’ado !

« Merci, mais t’étais pas obligée. » « C’est là tout l’intérêt. » Lui adressant un sourire assuré. Quel intérêt de faire un cadeau si on est obligés ? Ça me fait plaisir, tout simplement. Et je sais que Shay aime les bijoux fins, quelque-chose à porter au quotidien, et quelque-chose de symbolique plutôt que bling-bling. « Il est magnifique ! Merci beaucoup. » Elle en a l’air contente, je le suis aussi. Pas que le matériel soit important mais les attentions le sont. Ça fait du bien de savoir que quelqu’un pense à vous, comme ça, juste pour le plaisir, sans aucune arrière-pensée. « Tu veux apprendre à la changer ? » « Wow, première mission, c’est parti mon général. » Je ris à ma propre bêtise et la suit, sans quitter Rose des yeux dont la petite tête repose sur son épaule. Un petit coup de stress m’envahit, et si je n’étais pas à la hauteur ? Et si Shay décidait après que je me sois plantée, qu’elle et moi ça ne marcherait pas ? Elle dépose sa fille sur la petite table à langer. « Voilà, à toi ! » A moi. Je m’approche de Rose, tout sourire parce que c’est la seule chose que je sache faire en sa présence, c’est mieux que la drogue un bébé !

Je me concentre, si si, je vous jure ! Parce que je ne veux ni risquer de lui faire mal, ni de mal faire ! Rose ne peut pas encore gazouiller, mais elle ne pleure pas, c’est déjà un bon point. Et ses yeux ! Je ne sais pas si elle les gardera mais elle me fascine. « Alors bébé, à nous deux… Comme ça… comme ça et… comme ça maman elle a dit… Qu’est-ce-que t’en penses toi ? » Elle ne me répond pas mais se contente d’agiter les bras en bâillant. « Ben ouais, ça sait écrire des chansons toute la nuit et faire le parcours du combattant en moins de 3 minutes mais pour changer une couche y a plus personne. T’as raison, c’est pas glorieux ! » Encore une fois, elle agite son petit corps pour approuver ou désapprouver, je ne sais pas, mais c’est déjà une réaction ! Je la rhabille en remettant son pyjama grâce aux boutons pressions et jette un regard à Shay. « Je peux ? » La prendre dans mes bras. Je la récupère après avoir obtenu son aval et la pose doucement contre moi, comme j’ai vu faire ma petite amie avant ça. Une main derrière sa nuque, pour maintenir sa tête. Shay me propose de la poser dans sa chambre, et je m’exécute, m’allongeant à moitié près de ce tout petit être, Shay de l’autre. « Et voilà princesse, c’est trop cool le grand lit ! Y a pleiiiiiin de place, et en plus y a l’odeur de maman. C’est pas le top ça ? » J’ai hâte qu’elle puisse répondre, je pense qu’on va se marrer avec mes 4 ans et demi d’âge mental. Je prends la main de Shay sur le lit et lui adresse un sourire tendre. « T’as pas l’air d’avoir beaucoup dormi ces 72 dernières heures. Tu réfléchis trop, pas vrai ? » Je la connais par cœur, quoi qu’elle dise !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyMer 1 Mar - 22:01

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaynix

« Je te l’avais dit, une insomniaque. T’as dû faire un truc pas bien dans une autre vie. » Je ris un peu, levant les yeux au ciel. N’importe quoi ! Je ne crois pas que Rose soit insomniaque, du moins je ne l’espère pas. Pour le moment, elle semble simplement trop curieuse, et sans doute a-t-elle déjà trop dormi dans mon ventre. Maintenant, elle veut voir le monde. Et elle gigote déjà lorsque Nix commence à lui parler. Elles sont liées ces deux là, c’est indéniable. Je viens m’asseoir sur les genoux de ma petite amie et bien vite je lui propose d’apprendre à changer un bébé. Il faut un début à tout comme on dit. Et puis, j’ai réappris à lui faire confiance, et je sais que vu l’amour qu’elle porte à ma fille, elle fera tout pour ne pas faire de bêtises. En plus, je serai là pour superviser. « Wow, première mission, c’est parti mon général. » Mon rire se mêle au sien et nous nous dirigeons toutes les trois vers la salle de bain du bas que j’ai organisée comme celle du haut, avec tout ce qu’il faut pour Rose, pour éviter de devoir monter à chaque fois. Tous les produits en double. Une fois mon bébé posé sur la table à langer, j’explique à Nix les étapes pour changer sa couche. Pour le moment rien de bien compliqué, mais j’ai presque hâte de voir la tête de la jeune femme quand elle découvrira une couche pleine et franchement odorante. Ce n’est plus la même histoire. En attendant, on en profite. « Alors bébé, à nous deux… Comme ça… comme ça et… comme ça maman elle a dit… Qu’est-ce-que t’en penses toi ? » Je reste appuyée contre le mur, les bras croisés, à la regarder faire. Elle parle à Rose le plus naturellement du monde, sans avoir peur que je la juge. Elle est complètement gaga, et j’adore ça. « Ben ouais, ça sait écrire des chansons toute la nuit et faire le parcours du combattant en moins de 3 minutes mais pour changer une couche y a plus personne. T’as raison, c’est pas glorieux ! » Rose s’agite un peu, secouant les pieds et les bras. Elle n’a pas encore d’éclat de voix, quoi que quelques cris parfois, et des pleurs, mais je n’ai pas à me plaindre. Phoenix termine d’attacher les pression du pyjama et me demande si elle peut la prendre. Quelle question. Je me contente de sourire et de hocher la tête, faisant attention qu’elle ait les bons gestes. Elle m’a visiblement bien regardée faire puisqu’elle s’y prend à merveille. « On va essayer de la coucher dans ma chambre, bizarrement elle s’y endort mieux que dans son berceau. » J’y ai pourtant mis un t-shirt à moi pour qu’elle puisse avoir mon odeur, mais ce n’est encore pas pareil visiblement.

Nous montons dans la chambre et Nix pose Rose au milieu du lit, entre les deux coussins, et nous nous allongeons près d’elle, autour d’elle, sur le côté. Elle est bien entourée. « Et voilà princesse, c’est trop cool le grand lit ! Y a pleiiiiiin de place, et en plus y a l’odeur de maman. C’est pas le top ça ? » Je souris de plus belle, complètement fascinée par la facilité qu’a Nix avec ce petit bout. Je me souviens de Lukas qui n’osait même pas prendre notre fils dans ses bras par peur de le casser. Elle vient chercher ma main et j’entrelace nos doigts. Je me sens simplement bien, je n’ai plus envie de bouger, et pour la première fois depuis que nous sommes rentrées à la maison, j’ai l’impression de décompresser. Un peu. « T’as pas l’air d’avoir beaucoup dormi ces 72 dernières heures. Tu réfléchis trop, pas vrai ? » Je plonge mon regard dans celui de Nix alors que ma main libre caresse délicatement les cheveux de ma fille. « On peut rien te cacher à toi… » Je ris légèrement et fronce mon nez dans une grimace qui m’est propre. « C’est le lot des jeunes mamans. On a toujours beaucoup trop de choses en tête, et puis je m’efforce de penser que cette fois je ne ferai pas de baby blues ! » Je lui souris un peu et pose un peu mieux ma tête sur l’oreiller avant de bailler. « Tu m’en veux pas si je m’assoupis un peu ? Elle doit manger d’ici une bonne heure. En espérant qu’elle ne réclame pas avant. » Evidemment, Nix ne va pas m’empêcher de dormir, et puis une jeune maman n’a pas le sommeil très lourd, si je sens trop bouger Rose, ou si je l’entends pleurer, j’aurai les yeux ouverts dans la seconde. Je m’assoupis très rapidement, sentant les caresses de Nix dans mes cheveux. Ce sont les chouinements de Rose qui me réveillent, mais Nix s’empresse de la prendre dans ses bras doucement, et se lève pour la bercer et tenter de la calmer avant qu’elle ne pleure pour de bon. Les yeux entre-ouverts, assoupie, j’assise à la scène avec un sourire béat au coin des lèvres. Je m’assoupis de nouveau mais ça ne dure qu’un temps parce que Rose se met vraiment à pleurer, c’est l’heure de manger. Nix semble un peu désemparée face à ses pleurs et je me redresse dans le lit, me frotte le visage. « Les enfants sont de vraies horloges ! » Je fais signe à Nix de me donner Rose et je m’installe contre le dossier du lit, un coussin dans mon dos et un autre sur mes jambes pour soutenir la petite fille et éviter que je ne la tienne à bout de bras. Je remonte mon t-shirt sur un de mes seins, le dénudant du soutien-gorge, pour que Rose puisse se jeter goulument dessus. « Tu veux bien aller me chercher le bavoir en bas dans le salon s’il te plait ? Il doit être sur le dossier du canapé ou par là. Merci. » Je la regarde partir et reste quelques minutes seules avec ma fille. Ce moment est vraiment privilégié, et j’adore ça.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyJeu 2 Mar - 0:20

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaykas


Je tiens à être une seconde main parfaite pour Shay, et pour Rose surtout. Elever un enfant seul est une épreuve, je le sais de source sûre, il suffit de voir ma mère. Mon modèle sur Terre, parce que non contente de se débrouiller de moi depuis ma naissance, elle a aussi eu à supporter mon père et ses sautes d’humeurs, ses lubies et sa paranoïa à la con. Non, franchement, je ne pense pas être un jour à sa hauteur. Je n’aurais de toute façon jamais d’enfant à élever seule, c’est bien là l’avantage de ne fréquenter que des femmes. Je ne fréquente de toute façon plus que Shay et j’en viens à un point où je me dis que si ce n’est pas elle, ce ne sera jamais plus personne. Aucune femme ne lui arrivera jamais à la cheville. C’est con d’avoir dû attendre 30 ans pour le percuter. « On va essayer de la coucher dans ma chambre, bizarrement elle s’y endort mieux que dans son berceau. » «Moi aussi je m’endors mieux près de toi que toute seule dans mon lit. » Un autre trait d’humour, teinté de vérité. Je ne me fais de la peine en ce moment, à squatter chez ma mère parce qu’elle a peur que j’oublie de me nourrir. Je suis adulte ! Est-ce qu’on s’en fait toujours autant à cette âge-là ? Passé la trentaine, que quand nos enfants ont une dizaine d’années ?

Je suis à l’aise avec Rose, c’est tellement naturel de lui parler, de la voir s’agiter et d’être près d’elle. Comme quand elle était dans le ventre de Shay. Je lui parle comme si elle était une partie de ma vie, une partie qui fait justement partie de moi depuis des années, depuis toujours. Et puis ça a l’air de lui plaire de devenir ma meilleure amie. Elle change des bras de sa maman pour les miens sans pleurer. C’est déjà un petit miracle en soit. Shay ne m’a pas toujours portée dans son cœur et j’ai encore du mal à savoir ce qu’elle peut ressentir aujourd’hui, mais Rose a forcément dû le ressentir aussi puisqu’elles ont partagé le même corps durant 9 mois. Je la pose sur le lit et nous nous installons autour d’elle tandis que je remarque que Shay est exténuée. « On peut rien te cacher à toi… C’est le lot des jeunes mamans. On a toujours beaucoup trop de choses en tête, et puis je m’efforce de penser que cette fois je ne ferai pas de baby blues ! » «Tu n’en n’auras pas, et si c’est le cas, je suis juste-là. Fais-moi un reproche ou deux, ça te rappelleras le bon vieux temps. » Je ris, amoureusement, et dépose un baiser sur sa main. Un baiser tendre, et un regard que je plonge dans le sien qui veut dire à quel point je suis là, qu’elle n’est pas seule. « Tu m’en veux pas si je m’assoupis un peu ? Elle doit manger d’ici une bonne heure. En espérant qu’elle ne réclame pas avant. » « Non, endors-toi, je veille sur elle. » Glissant une main dans ses cheveux blonds, tendrement, la regardant s’endormir sans même avoir eu le temps d’y penser.

Rose fini par s’agiter un peu. « Calme-toi ma puce, tout va bien, tu n’es pas toute seule. Regarde… » Je me lève du lit et la prends tout contre moi pour la bercer doucement, faisant quelques pas dans la chambre, parlant d’une voix douce pour ne pas effrayer Rose ni réveiller Shay. Mon subterfuge à l’air de fonctionner, je lui parle, je lui murmure plutôt, tout près de son oreille, juste un souffle, pour ne pas l’effrayer. Mais en fait ce n’est pas miss patience du tout ! Mais ma moitié finie par se réveiller, alertée par les pleurs de Rose que je tente de calmer. « Oh non mon cœur, pleure pas, elle est juste là maman, tu vois, elle t’abandonne pas, c’est promis… » Je ne suis pas sûre que ça la rassure quels que soient les mots choisis mais je le tente, ça me rassure moi ! Mais Shay me fait signe de lui rendre Rose pour qu’elle puisse lui donner à manger. Je m’exécute et la pose tout doucement dans ses bras. « Tu veux bien aller me chercher le bavoir en bas dans le salon s’il te plait ? Il doit être sur le dossier du canapé ou par là. Merci. » Je pose alors une main sur son épaule avant de descendre chercher le petit bavoir. Je prends une seconde en bas, pour ravaler ce sourire niais et béat qui ne me quitte pas. C’est comme si je venais de prendre un fix, je suis heureuse, putain ce que je suis heureuse ! Je remonte avec le bavoir mais ne pénètre pas tout de suite dans la chambre, je reste en retrait, leur laissant un moment toutes les deux, à les observer sans me faire voir, l’entendre parler à sa fille, et la voix douce et rassurante qu’elle emploi. J’adore l’entendre avec cette voix-là.

Mais quand Rose régurgite, je m’avance avec le bavoir, c’était ma mission. Je me pose ensuite tout près de Shay, ma tête contre son épaule, observant Rose se rendormir sur le sein de sa mère. C’est compliqué de trouver sa place, mais petit à petit, j’ai l’impression qu’il y en a une pour moi. « Elle s’endort… » Murmurant à peine pour ne pas la réveiller, je suis fascinée. Shay lui fait finalement faire son rot et la repose comme elle était, sauf que cette fois, Rose se rendort sans même demander son reste. « Rendors-toi ma puce, je vais préparer quelque-chose pour ce soir. Tu tiens même pas debout. » Je l’embrasse sur le front et la laisse se rendormir, descendant par la suite préparer un repas équilibré et plein de fruits et légumes pour ce soir. Une fois fait, je le laisse mijoter, j’apprends pleins de trucs depuis que je connais Shay, et cette recette, c’est elle qui me l’a apprise. Alors OK, c’est la seule chose que je sache faire, mais ça compte un peu quand même non ? Je m’appuie sur le bar, et sort un carnet de mon sac, griffonné à moitié, les pages noircies de dizaines de paroles de chansons. Tout ça m’inspire, Rose m’inspire, c’est juste un truc de dingue.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyJeu 2 Mar - 23:16

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaynix

Phoenix lit en plus plus facilement que je ne l’aurai pensé, je ne peux pas dire que ça me dérange, au contraire même, je trouve ça troublant cependant. Mais j’aime bien. Je crois. Je lui confie ma peur de faire un baby blues, ça n’avait pas été simple pour Whyatt, mais j’en suis sortie, c’est encore le plus important selon moi. « Tu n’en n’auras pas, et si c’est le cas, je suis juste-là. Fais-moi un reproche ou deux, ça te rappelleras le bon vieux temps. » Je ris avec elle et la laisse me cajoler. C’est exactement ce dont j’ai besoin. Les câlins, pas de lui faire des reproches. Je n’ai aucune raison de lui en faire, elle est parfaite depuis le jour où elle a appris que j’étais enceinte, et qu’elle a tout plaqué pour moi. Je n’aurai jamais pensé qu’elle puisse être aussi parfaite, mais comme quoi. Nix me laisse le droit de m’endormir alors qu’elle m’assure prendre soin de ma fille. je n’en doute pas, comme je vois comme elle est déjà raide dingue de Rose, elle serait incapable de lui faire du mal. J’ai bien vu comme elle s’occupait de mes neveux. Je me laisse bercer par ses caresses et sombre dans les bras de Morphée pendant un long moment jusqu’à ce que Rose ne commence à s’impatienter, elle doit avoir faim. Nix fait en sorte de lui parler doucement, je n’entends pas ce qu’elle lui raconte mais la scène qui se déroule sous mes yeux encore endormis est absolument adorable. « Oh non mon cœur, pleure pas, elle est juste là maman, tu vois, elle t’abandonne pas, c’est promis… » Je souris et me redresse, lui faisant comprendre qu’elle a juste faim. Je me souviens la première fois que Whyatt a pleuré dans les bras de Lukas, elle a pris peur et m’a rendu le bébé immédiatement, pensant qu’elle avait fait quelque chose de mal, alors qu’il avait simplement faim. J’espère qu’elle s’en sortira bien avec Lenny, mais je n’en doute pas, elle a été une mère merveilleuse, elle le sera à nouveau. Je récupère ma fille et m’installe avec elle de manière à pouvoir la nourrir, demandant à Nix d’aller me chercher le bavoir de Rose en bas. Un petit bavoir que m’a offert Olivia avec les quatre lettres du prénom de ma fille brodées d’un fil rouge orangé, et une petite rose à côté, je l’adore. Je reste quelques minutes seule avec ma fille, lui parlant calmement, admirant les traits de son visage, jusqu’à ce qu’elle régurgite et que Nix fasse son apparition, comme par enchantement. J’aime qu’elle soit là, ça semble si naturel… « Elle s’endort… » Je souris en regardant mon bébé piquer du nez, sa succion n’est plus qu’en pointillée, mais elle lutte comme si elle n’avait pas assez mangé. Je la prends contre moi, le dos droit pour qu’elle puisse faire son rot, et une fois fait je la rallonge, mais elle ne semble plus avoir si faim et le sommeil la rattrape. Je me couvre alors et tourne la tête vers Nix qui s’adresse à moi . « Rendors-toi ma puce, je vais préparer quelque-chose pour ce soir. Tu tiens même pas debout. » Je souris et hoche à peine la tête en la regardant descendre. Elle est adorable, j’ai presque du mal à la reconnaître, elle a tellement changé depuis que je la connais. En mieux, et heureusement. Je me lève doucement pour aller mettre Rose dans son lit, branchant le babyphone. Pas besoin de musique ce soir, elle dort à poings fermés. Une fois fait, je retourne dans ma chambre et me laisse tomber sur le lit, m’assoupissant immédiatement. Lorsque l’odeur du plat de phoenix vient chatouiller mes narines, je me réveille doucement et descends pour la rejoindre, babyphone en main. « Ça sent super bon ! » Je passe une main dans mes cheveux et rejoins Nix qui est en train de griffonner des mots sur un carnet. Je passe mes mains autour de son cou, restant debout dans son dos alors qu’elle est assise. « J’aurai le droit de lire quelques exclus ? » Je souris et dépose un baiser dans son cou, la laissant finir sa ligne sans lire pour autant, je veux qu’elle me propose ce qu’elle voudra, je n’ai pas envie de m’immiscer dans son travail sans son accord. « Je meurs de faim ! » Je fais glisser mes mains jusque dans sa nuque et file vers les casseroles pour voir ce qu’elle a préparé. Mon plat, celui que je lui ai appris. Je goûte et souris. « Tu es douée, je vais devoir t’en apprendre d’autres ! » Je lui souris, sans doute un peu plus amoureusement que je ne le voudrais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyVen 3 Mar - 0:37

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaykas


C’est marrant comme tout me semble venir de moi-même quand je suis avec Shay, et encore plus depuis qu’elle est enceinte. Comme si j’avais trouvé une ligne de conduite et que je m’y tenais, coûte que coûte. J’ai un chemin tout tracé, deux cordes ou deux rambardes auxquelles me tenir et tout paraît tellement plus simple… Sans nul doute que ce garde-fou s’appelle Rose, et non autrement. Mais j’adore ça, le savoir. Parce que Shay a tout l’air de me faire confiance, vraiment confiance, et je trouve ça on ne peut plus touchant. Elle prend sur elle, et fait de gros efforts pour me compter comme une personne non intruse dans sa vie, et je sais que je lui ai pourtant donné toutes les raisons de le faire. Tout foutre en l’air pour un moment de panique. Merci papa, et heureusement que je n’ai pas eu le temps de le descendre parce que j’aurais eu d’autres ennuis. 3 semaines de prison après avoir été jugée en cours martiale, je trouve que je m’en sors plutôt bien. Mais ce n’est rien de tout ça qui m’a inspiré pour mes chansons, c’est Rose, c’est Rose et tout ce qu’il y a autour.

Des jours que je ne dors qu’à peine, pas que le stress me gagne, au contraire, j’ai une inspiration débordante et je sais que dans ces moment-là, je n’aime pas être seule, mais je n’aime pas être dérangée non plus. Et comme je ne réponds plus au téléphone, ma mère veille à ce que je sois toujours en vie, toutes les deux ou trois heures environ. Elle m’apporte un sandwich, une canette de Coca, et me demande si ça va, si je ne lui réponds pas, elle comprend que ça va. Il suffit de décoder, ça prend du temps mais une fois fait, tout devient limpide. Nous parlons presque par code ma mère et moi, et je sais que Shay saura nouer un lien aussi fort avec sa fille. Le regard qu’elle pose sur elle me rend encore plus amoureuse d’elle, amoureuse des deux, sans aucun détour possible. Tout paraît parfait depuis des jours. Je ne veux pas me réveiller, surtout pas !

Je descends préparer le dîner. Je pourrais commander quelque-chose mais je sens que faire un effort peut lui faire plaisir. Vu mon niveau de départ, dire que je sais cuisiner un plat sans avoir recours à un micro-onde, est déjà un exploit en soit, alors je tâche de le montrer ! Je laisse le parfum se répandre par-delà les murs de la cuisine et me remets à écrire. Je ne pense qu’à ça en ce moment, ça et elles… Quand Shay me rejoint dans la cuisine, c’est pour un geste tendre, et je me sens frissonner bien malgré moi. « Ça sent super bon ! » Je lui souris et retourne la tête, juste pour m’assurer qu’elle a bien dormi, avant de retourner à mes écrits. « J’aurai le droit de lire quelques exclus ? » « Tu veux parler de tout ce que j’ai écrit depuis… trois jours ? » Prenant les deux carnets en main pour les lui désigner. Des centaines de pages. Elle s’extasie, et a l’air de se demander si ce n’est pas une blague, ça n’en n’est pas une, non, bien au contraire ! « Tout n’est pas bon. Peut-être même que rien ne l’est, mais il fallait que ça sorte de ma tête. » Je suis hantée par les mots, par les phrases, le processus de création chez moi est frénétique.

Elle meurt de faim et va goûter mon plat. « Tu es douée, je vais devoir t’en apprendre d’autres ! » « Quoi ? Mais j’ai mis trois mois à l’apprendre celui-là ! » Presque indignée, mais ce n’est qu’un peu d’humour. Je suis pire qu’une mauvaise élève en cuisine, je suis un fardeau, un vrai fardeau pour tout avouer, mais je le sais, c’est un début. Je la rejoins et l’entoure de mes bras. « Tu te sens mieux ? » Déposant quelques baisers dans son cou.
Nous dinons toutes les deux, le babyphone posé sur le comptoir du bar. J’y fais attention, d’autant que Shay a posé une caméra juste au-dessus de son lit. Mais le temps tourne et je m’inquiète. « C’est normal qu’elle dorme autant ? » Elle m’a dit que Rose ne dormait pas plus de deux heures d’affilé. «Je suis une débutante hein ? » Je lui adresse un petit sourire désolé, elle sait que je fais de mon mieux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyDim 5 Mar - 23:00

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaynix

Je retrouve Phoenix dans la cuisine, ensevelie sous la bonne odeur du repas qu’elle a préparé. J’adore ça, avoir quelqu’un à la maison, me dire que je ne dois pas tout faire toute seule, vivre toute seule. Certes je ne suis plus seule maintenant il y a Rose mais un bébé est présent sans forcément donner l’impression d’avoir une vie sociale. Et puis, un bébé, ça ne prépare pas à manger. Je viens me lover contre la jeune femme et dépose un baiser dans son cou, formant un frisson qui me fait sourire. « Tu veux parler de tout ce que j’ai écrit depuis… trois jours ? » me demande-t-elle en me montrant ses deux carnets qui semblent être remplis. « T’es sérieuse ? » Je me décale d’elle pour venir ouvrir les carnets dont toutes les pages sont noircies, raturées, il y a même des tâches de café à certains endroit. « Ça vaut de l’or ça… » j’appuie mes fesses sur la table et feuillète les pages sans lire pour autant, je trouve ça juste fascinant, on dirait mes carnets de croquis. « Tout n’est pas bon. Peut-être même que rien ne l’est, mais il fallait que ça sorte de ma tête. » « C’est une forme d’exorcisme, c’est mieux que la drogue ! » Je lui souris, lui adresse un clin d’oeil et repose les carnets sur la table avant d’aller goûter ce qu’elle a préparé. Je la félicite, c’est divin. « Quoi ? Mais j’ai mis trois mois à l’apprendre celui-là ! » Je ris, amusée de voir sa bouille. « Oui, mais maintenant que je sais que tu as les capacités, je ne vais pas te lâcher ! » Et cette phrase sonne juste, pour tout un tas d’autres niveaux d’ailleurs, même si je ne me l’avoue pas encore tout à fait. Je la laisse me rejoindre alors que je suis simplement appuyée sur le plan de travail. Elle entoure ses bras autour de ma taille et moi autour de son cou. « Tu te sens mieux ? » Je hoche la tête et souris, tendrement, laissant glisser le bout de mes doigts dans sa nuque et la naissance de son cuir chevelu. « Oui, ça m’a fait beaucoup de bien. »

Nous nous installons à table et j’apprécie d’autant plus ce repas que je n’ai pas eu besoin de préparer. C’est tellement agréable. J’ai posé sur la table le babyphone doté d’une petite caméra infra-rouge, ça me rassure. « C’est normal qu’elle dorme autant ? » Je regarde Nix, amusée de voir qu’elle s’inquiète. « Je suis une débutante hein ? » Je viens chercher sa main et entrelace nos doigts. « Oui, c’est normal, c’est le début de la nuit, c’est toujours le moment où elle dort le plus. Justement le moment où généralement je ne suis pas trop fatiguée ou alors j’ai trop de choses à faire. Elle va se réveiller d’ici une heure pour manger, et elle se rendormira pour deux heures ou trois, si j’ai de la chance ! » Je tends le bras pour attraper le babyphone et monte le son pour qu’on entende nettement la respiration de ma fille, me micro étant posé juste au coin de son berceau. « J’ai payé ça une fortune, mais quand je me réveille, je vérifie toujours qu’elle respire, c’est con… » En fait, ce n’est pas si con quand on sait que mon premier petit garçon s’est arrêté de respirer dans son sommeil. Il n’a pas souffert, ne s’est pas étouffé, il s’est juste éteint dans son sommeil, sans que personne ne sache pourquoi, sans que personne ne l’explique. Repenser à ça, je sens l’émotion me gagner, et me racle un peu la gorge pour faire passer la boule qui s’y trouve. « Si tu veux après qu’elle se soit réveillée et rendormie, on pourra regarder un film ? Je promets pas de le regarder en entier, mais au moins tu restes un peu ? » Je lui proposerai sans doute de rester dormir avec moi, parce que j’en ai envie, mais je préfère attendre tout à l’heure pour en être sûre. « C’était très bon en tout cas, merci d’avoir préparé à manger, ça m’évite de le faire, c’est jouissif ! » Oui oui, jouissif !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyLun 6 Mar - 1:24

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaykas


J’ai une inspiration sans bornes depuis que j’ai pu faire la connaissance de Rose. J’avais déjà eu cette chance dans le ventre de sa maman mais à présent c’est différent, elle est là et je peux m’en occuper moi aussi, et ça me fait tout drôle. Alors pour expier tous ces doutes, je me mets à écrire, j’en deviens même complètement obnubilée, au point de ne plus rien voir autour. « T’es sérieuse ? » «Demande à ma mère, elle a presque fait un caprice pour que je m’installe chez elle le temps de faire passer cette… sur inspiration. Elle a peur que j’oublie de me nourrir. » Je me sens comme une ado quand je repense à ça, mais c’est un fait, Shay connait ma mère et surtout sa tendance surprotectrice, comme pour rattraper ces années où elle n’a eu le droit que de me voir grandir durant les vacances scolaires, c’est sans doute la pire épreuve de sa vie. « Ça vaut de l’or ça… » « Non, c’est le petit bout qui dort là-haut qui vaut de l’or… » J’en suis persuadée, c’est bel et bien grâce à Rose tout ça. C’est à elle au final que revient tout le mérite. J’ai des périodes où certains évènements m’inspirent, comme le 11 septembre a déclenché chez moi le début de mon aventure littéraire et musicale. J’ai commencé à écrire mes premières chansons à cette époque, dans ma tête dans un premier temps, puis sur des carnets que je me donnais un mal fou à cacher. De la vue de tous et surtout de mon père. Et c’est bien le 11 septembre 2001 que j’ai finalement consenti à céder à mon père et à la pression qu’il me mettait pour que mon plan de carrière s’oriente vers le sien. C’est là que je me suis dit que oui, il était de mon devoir de rejoindre les rangs de l’armée américaine. Et la première mission qui m’eut été confiée a été l’Afghanistan, et là aussi j’ai énormément cogité, d’une façon bien plus noire. Shay ne sait encore rien de tout ça, mais ça se fera petit à petit.

« Oui, mais maintenant que je sais que tu as les capacités, je ne vais pas te lâcher ! » Un truc se passe dans son regard et je me demande si je ne suis pas en train de comprendre de travers, en tout cas son regard semble clair. Cette phrase est à double sens, et ça me fait un bien fou, elle ne peut pas savoir. En dehors peut-être de mon sourire béat qui tend à me trahir. « Oui, ça m’a fait beaucoup de bien. » Le geste qu’elle fait dans ma nuque me fait frissonner de tout mon être, c’est juste un truc de dingue ! « Oui, c’est normal, c’est le début de la nuit, c’est toujours le moment où elle dort le plus. Justement le moment où généralement je ne suis pas trop fatiguée ou alors j’ai trop de choses à faire. Elle va se réveiller d’ici une heure pour manger, et elle se rendormira pour deux heures ou trois, si j’ai de la chance ! » Shay m’explique la façon dont fonctionne sa fille, ça fait trois jours elle a déjà l’habitude de ses rondes de sommeil comme si ça faisait 6 mois ! « Tu la connais déjà par cœur… » J’admire tout ça, j’admire son côté maternel surdéployé. « J’ai payé ça une fortune, mais quand je me réveille, je vérifie toujours qu’elle respire, c’est con… » « C’est pas ridicule si ça te rassure. Qu’est-ce-qui te fait peur ? » Je caresse tendrement ses doigts des miens. Je ne parviens pas à détacher mon regard du sien, c’est bien plus fort que moi et ça me ferait presque peur. « Si tu veux après qu’elle se soit réveillée et rendormie, on pourra regarder un film ? Je promets pas de le regarder en entier, mais au moins tu restes un peu ? » « D’accord. Mais laisse-moi prévenir ma mère de ne pas m’attendre alors… C’est pitoyable ! J’ai l’impression d’avoir 16 ans et de découcher ! » Quoi qu’à 16 ans je ne prévenais pas, je le faisais, point barre. Quand on pense que je faisais le mur de l’école militaire… « Elle est persuadée que je vais finir par oublier de vivre, quand je suis dans cette… espèce d’énergie créatrice, il n’y a plus rien de primordial autour, et ça lui fout la trouille. C’est la partie artistique qu’elle a encore du mal à saisir. Mais elle y travaille. » Je ris, parce que ma mère est un numéro, mais un exemple d’esprit cartésien ! Tout est très carré et surtout très concret chez elle. Je ne sais pas comment elle fait. J’ai toujours été un peu dans la lune. « C’était très bon en tout cas, merci d’avoir préparé à manger, ça m’évite de le faire, c’est jouissif ! » «Rien que ça ? Tu sais, tu n’aurais qu’un coup de fil à passer… à moi. Et puis j’en passerais un autre, et les soirs où tu préfères rester seule, il me suffirait de commander pour toi… » L’embrassant tendrement par-dessus la table, sur un ton charmeur.

Une heure fini par passer et Rose se réveille comme prévu. Une horloge en barbotteuse ! Alors je lance un regard au babyphone et ose d’une toute petite voix. « Je peux ? » Aller la chercher pour la ramener à Shay. C’est un plaisir que je n’ai pas encore eu mais après avoir eu l’autorisation de l’intéressée, je file au premier, et récupère la petite merveille qui dort juste ici. En tout cas qui dormait. « Et bonjour toi. C’est pas un gros dodo que t’as fait mon cœur. T’es affamée, c’est ça ? » Je la prends délicatement dans mes bras, avec une douceur infinie et pose une main derrière sa tête avant de la bercer. « Oh ben non bébé, on pleure pas, on descends, maman t’attends. Et ouais, elle t’attends, parce qu’après elle va faire grooooos dodo comme toi. Même plus gros que toi, parce qu’ils sont pas très très longs tes dodos à toi, princesse. » Je ne quitte pas mon sourire quand j’arrive au niveau de Shay, je parle à Rose comme si c’était ma meilleure amie et qu’on se connaissait depuis des années !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyMar 7 Mar - 22:59

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaynix

« Tu la connais déjà par cœur… » me dit-elle alors que je parle des première habitudes de Rose. Un sourire naît sur mes lèvres, c’est vrai qu’elle a tout juste une semaine aujourd’hui, et que je sais déjà comment elle fonctionne. Elle semble être réglée quasiment comme du papier à musique, et ce n’est pas si mal, ça me permet d’avoir un semblant de rythme. Je sais par expérience que ça ne durera pas, même si bien sûr tous les enfants sont différents. Je lui montre mon dernier achat, ce gadget qui me permet d’entendre la respiration de ma fille, parce que l’image, elle, ne me permet pas de me rassurer à 100%. « C’est pas ridicule si ça te rassure. Qu’est-ce-qui te fait peur ? » Je n’ai encore jamais réellement parlé de Wyatt à Phoenix, par bribes seulement, je lui ai dit qu’il n’était plus parmi nous, mais elle ne connaît pas la raison. Je me pince un peu les lèvres, retenant au mieux mon émotion, alors que je baisse les yeux sur ma main qu’elle caresse tendrement. « Wyatt s’est arrêté de respirer dans son sommeil, sans aucune raison. Il était en parfaite santé. C’est ce qu’on appelle la mort du nourrisson. C’était Lukas qui s’en occupait cette nuit là, j’étais sortie avec des amies. » Je ravale difficilement ma salive. « Du coup je suis un peu stressée et je préfère l’écouter respirer chaque fois que je peux, même si je sais que je ne peux rien empêcher… » La probabilité pour que Rose s’arrête de respirer elle aussi dans son sommeil est infime, mais le risque zéro n’existe pas, alors une partie de moi reste inquiète. Je secoue un peu la tête pour chasser ces pensées de mon esprit et change totalement de sujet, proposant à la jeune femme de rester regarder un film après que Rose ait mangé. « D’accord. Mais laisse-moi prévenir ma mère de ne pas m’attendre alors… C’est pitoyable ! J’ai l’impression d’avoir 16 ans et de découcher ! » Je lève les yeux au ciel et ris un peu, amusée. J’écoute alors la jeune femme m’expliquer que sa mère veille encore sur elle comme si elle était la prunelle de ses yeux, et elle l’est. Je ne peux que comprendre leur relation. Un mère et son enfant ont un lien généralement indescriptible. « Laisse-moi lui envoyer un message pour lui dire que je te kidnappe ! » Je lui souris et attrape mon téléphone pour y pianoter un message à Siobhan. Je prends le temps de remercier Phoenix du repas qu’elle m’a offert. « Rien que ça ? Tu sais, tu n’aurais qu’un coup de fil à passer… à moi. Et puis j’en passerais un autre, et les soirs où tu préfères rester seule, il me suffirait de commander pour toi… » Je souris de plus belle, attendrie par la manière qu’elle a de vouloir s’occuper de moi, et de ma fille. D’ailleurs, en parlant du loup, Rose se fait entendre et mon regard se pose sur le babyphone qui clignotte. Sur l’écran, on peut voir les traits de la petite bouille de ma fille se déformer sous les pleurs, et ses petits pieds s’agiter dans sa gigotteuse. « Je peux ? » Me demande Phoenix. Je hoche la tête en lui souriant. « Oui, vas-y. » Je lui fais confiance, ce n’est pas toujours facile d’accorder sa confiance pour ce qui est d’un petit être qui est lié à nous par le sang, et par l’âme. Je débarrasse rapidement et vais me mettre dans le canapé, m’installant prête à nourrir ma fille, et je regarde l’écran du babyphone, souriant de voir la précaution que prend Phoenix pour prendre Rose dans ses bras, c’est adorable. Une fois qu’elle a disparu de la surface de l’écran, je pose ce dernier sur la table basse et j’entends déjà Nix descendre les escaliers doucement, tout en discutant avec ma fille. Enfin discuter est un bien grand mot, mais elle lui raconte tout un tas de choses, et ça me fait sourire, attendrie. Une fois à mon niveau, elle vient déposer Rose dans mes bras et j’embrasse son front, une habitude pour vérifier sa température corporelle et je l’installe pour qu’elle puisse téter correctement. « Dis-donc mon amour, je vois que tu t’es fait une nouvelle copine, elle t’en raconte des trucs… » Je souris et adresse un sourire complice à Nix. « Tu as de la chance que tu es toute petite, et que tu es magnifique aussi, parce que je pourra bien être jalouse ! » Ma main libre caresse sa petite tête et son duvet de cheveux presque invisible. Je me délecte du spectacle qui se déroule sous mes yeux, je crois que je ne m’en lasserai jamais. Les petits pieds de Rose se frottent l’un contre l’autre dans un geste qui semble traduire son plaisir. Ses petits doigts viennent se poser sur la peau de ma poitrine, me griffant de manière infime de ses petits ongles minuscules. Je souris, emplie d’une gratitude envers la vie, avant de faire signe à Nix d’approcher, puis je lui murmure. « Viens, approche, écoute. » Le bruit de succion de la bouche de rose contre mon mamelon est absolument adorable, c’est un bruit pour moi vraiment apaisant, il signe le contact qui se perpétue entre nous, l’arrêt de ses pleurs aussi. Je ne m’en lasserai jamais. « Tu devrais mettre ça dans une de tes chansons ! » Lui dis-je avant de rire très légèrement, me faisant réprimander par un grognement de la part de Rose. Elle a déjà son caractère !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyMer 8 Mar - 2:12

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaykas


J’ai été mise au courant à demi-mots pour la disparition de son fils, elle ne s’est jamais étalée, en même temps je me demande comment on peut se remettre d’une telle épreuve. En tant que couple, mais aussi en tant que mère. Quand Lukas m’a passé ce coup de fil à l’aéroport, j’ai senti une jeune femme paniquée à l’idée que sa moitié, tout du moins son ex, ne puisse ressentir un tel sentiment d’abandon, une seconde fois, ou n’ait à survivre à ça toute seule. Je n’étais sans doute pas la solution idéale à ce moment-là mais c’est à moi qu’elle a pensé. « Wyatt s’est arrêté de respirer dans son sommeil, sans aucune raison. Il était en parfaite santé. C’est ce qu’on appelle la mort du nourrisson. C’était Lukas qui s’en occupait cette nuit là, j’étais sortie avec des amies. » Je l’écoute me confier son histoire, et me lève pour la prendre dans mes bras, et espère lui donner tout le courage dont elle aura besoin pour continuer. En parler est déjà en expier une partie, ça fait un bien fou, malgré ce que je peux en dire. Je préfère l’écrire, je ne sais pas dire les choses, ça me fait peur. Sans doute de la réaction que j’aurais face à moi, mais Shay est une chef pour ça. Elle a un courage que je n’aurais sans doute jamais et je l’admire pour tout ça. Il faut dire que question vie prise en main, elle a sublimement bien rebondi. Je suis très fière, et je ne suis pas la seule. Je crois que Lukas l’est aussi, mais reste à bonne distance pour ne pas créer quelconque confusion. Shay l’aimera toujours d’une façon ou d’une autre et c’est logique. « Du coup je suis un peu stressée et je préfère l’écouter respirer chaque fois que je peux, même si je sais que je ne peux rien empêcher… » « Elle va bien. Ecoute la respirer à chaque fois que tu en auras besoin. C’était un accident Shay. Tu as déjà dû l’entendre, mais ce n’était qu’un malheureux accident. » Bien sûr qu’elle culpabilise et tout le monde le ferait à sa place, parce que c’est le propre d’une mère, regardez la mienne. Elle n’a jamais rien pu intenter contre mon père et culpabilise pourtant chaque jour que Dieu fait. Je le vois dans son regard, c’est devenu un trait de sa personnalité.

« Laisse-moi lui envoyer un message pour lui dire que je te kidnappe ! » Shay et ma mère ont une relation déjà très particulière. De belle-mère à belle-fille, c’est malheureux à dire mais elles ont déjà une complicité évidente. Ma mère lui fait confiance en ce qui me concerne et elles traitent parfois de mon cas entre elles, comme si je n’étais pas là ! Shay contacte ma mère, répond à ses appels quand cette dernière se persuade que ma petite amie répondra plus vite que moi. Certes, c’est un fait, mais tout de même !
Avec l’autorisation de la jeune maman, je monte chercher la crevette qu’est Rose, je ne saurais comment la qualifier d’autre, elle est toute rose, toute petite… je crois que pour la voix, c’est confirmé, elle a du coffre. Je redescends avec elle, c’est incroyable comme je ne vois plus rien autour quand je l’ai dans les bras. « Dis-donc mon amour, je vois que tu t’es fait une nouvelle copine, elle t’en raconte des trucs… » Je la dépose sur le ventre de Shay, de façon à ce qu’elle puisse lui donner le sein et m’enfonce dans le canapé, tout près d’elles. « Tu as de la chance que tu es toute petite, et que tu es magnifique aussi, parce que je pourra bien être jalouse ! » « Pas de concurrence qui tienne. » Je l’embrasse tendrement sur l’épaule et Rose sur le front. Incroyable comme sa peau est douce. « Viens, approche, écoute. Tu devrais mettre ça dans une de tes chansons ! » Je la regarde, et là, c’est le flash. Je relève le regard vers Shay et pars déjà dans mes pensées. «Je crois que je tiens un truc. » Je vais chercher mon téléphone et active la fonction enregistrement, tout près d’elles. Je capture le son de ce moment, certaine de pouvoir en faire quelque-chose, retournant mes carnets pour trouver où j’avais bien pu noter cette foutue chanson à laquelle il manquait un élément fondateur. Rose se met à râler et je ris. « Ben ouais maman, on déconne pas avec les repas. De qui elle le tient ça, à ton avis ? » Ce côté gourmand. Pas tant de Shay, elle aime les bonnes choses mais n’a pas un estomac surdéveloppé. Elle mange au moment des repas et évite de grignoter. Et je sais que tous les trucs un tant soit peu gras ici, sont pour moi.

Rose recouchée, nous nous installons pour un film, toutes les deux, Shay contre moi, la couette sur nous, et mes doigts passants et repassant dans ses cheveux, tendrement, face à un film qui nous tiens toutes les deux en haleine. Ou presque. « Tu te souviens de ce projet de film dont je t’avais parlé avant que les choses ne deviennent aussi… Dingues. » Avec Rose, tout s’est enchainé, vraiment trop vite et la vie a suivi son cours, sans nous attendre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyLun 13 Mar - 23:28

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaynix

Ce n’est pas facile de parler de la mort de Wyatt, je n’en ai pas discuté avec beaucoup de monde, mais puisque nous avons décidé d’essayer quelque chose Nix et moi, je me dis que c’est le moment propice pour lui parce de cet accident tragique. Personne n’aurait pu éviter ça, personne. Je me laisse submerger par l’émotion et c’est pire encore quand Phoenix vient m’entourer de ses bras protecteurs et rassurants. Je continue du mieux que je peux, la voix chevrotante, bloquée dans ma gorge serrée par la boule qui s’y niche chaque fois que je parle de mon fils. « Elle va bien. Ecoute la respirer à chaque fois que tu en auras besoin. C’était un accident Shay. Tu as déjà dû l’entendre, mais ce n’était qu’un malheureux accident. » Je hoche la tête doucement. Je n’ai pas envie d’en parler plus longtemps, avec la naissance de Rose je suis à fleur de peau et je ne me sens pas les épaules assez solides pour tenir une longue discussion en rapport avec Wyatt. Mais je ne me sens pas coupable de l’avoir perdu, contrairement à Lukas qui pense que c’était de sa faute. Non, Wyatt était sur le dos, il ne s’est pas retourné l’empêchant de respirer. Ses poumons ont juste cessé de fonctionner. Comme ça. Simplement. La nature est parfois si difficile à comprendre. Pourquoi ôter la vie à un si petit être qui n’avait rien demandé ? Je fais comprendre à Nix d’un simple regard que je n’ai plus envie d’en parler, et elle comprend, elle me comprend, me connaît comme peu ont réussi à percer le mystère, j’en ai bien peur. Parce que oui, ça me fait peur de m’ouvrir de nouveau à une autre personne. Peu sûrement que ça se passe mal, encore, peur de me livrer en totalité, mettre mon coeur à nu pour finalement me retrouver seule. Encore. Mais cette fois je ne suis plus seule, Rose est là, et je dois m’efforcer de ne pas penser au pire.

Après avoir rassuré Siobhan sur le fait que je kidnappais sa fille pour la soirée, je laisse Nix aller chercher Rose, et elle me l’apporte doucement pour que cette dernière puisse prendre son repas. Je m’amuse de leur complicité déjà évidente, et joue les pseudo jalouses. « Pas de concurrence qui tienne. » me dit-elle en déposant un baiser sur mon épaule, puis un sur la petite tête nue de ma fille. J’aime qu’elle ait accepté Rose, plus encore, elle l’aime, elle l’aime presque comme si c’ était sa fille. Et c’est une chance, j’en ai conscience. Je fais signe à Nix d’approcher pour écouter le bruit que fait Rose lorsqu’elle tète. Je trouve ça absolument adorable. La chanteuse semble être traversée par une vague d’inspiration et me regarde, les yeux pétillants d’idées. « Je crois que je tiens un truc. » Le sourire aux lèvres, je la regarde partir et ramène son téléphone pour enregistrer le son caractéristique de la succion de la bouche du bébé contre mon sein. Ni une ni deux, elle repart pour aller chercher ses carnets pendant que Rose se met à râler un peu. « Ben ouais maman, on déconne pas avec les repas. De qui elle le tient ça, à ton avis ? » Je ris un peu et la retourne pour qu’elle essaie sur l’autre sein, parfois il suffit de ça pour qu’elle boive encore un peu. « Leo est assez gourmand. Peut-être qu’elle tient ça de lui j’en sais rien… » Une pensée pour le père de ma fille s’évade un instant et je me rends compte que Nix se veut plus présente que Léo ne l’est. Je ne peux pas l’en blâmer, ça lui est tombé dessus comme ça, il n’a pas eu le choix. Nix elle, a fait le choix de m’accompagner, même si Rose n’est pas sa fille, et j’adore ça.

Une fois le repas terminé je remonte coucher Rose qui se rendort quasi immédiatement, puis je redescends pour me lover dans le canapé avec Phoenix. Dans ses bras, sous ses caresses, je me sens simplement bien et je ne pense à rien d’autre qu’à ce moment de quiétude qu’elle m’offre. « Tu te souviens de ce projet de film dont je t’avais parlé avant que les choses ne deviennent aussi… Dingues. » Je souris et hoche la tête. « Oui, j’ai même pas eu le temps de finir de le lire, il est dans mon bureau, il me reste une dizaine de pages, peut-être moins. Ça finit comment du coup ? » Je tourne la tête vers elle dans un sourire tendre, et la laisse me répondre. « Et du coup, tu as pris ta décision ? Tu vas le faire ou pas ? » Je niche ma main sur le ventre de la jeune femme, à même sa peau, le plus tendrement du monde. J’aime ces moments hors du temps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyMar 14 Mar - 0:20

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaykas


Elle a un deuil à faire et ne le fera sans doute jamais. On ne peut pas se remettre de la perte d’un enfant, pas comme ça en tout cas. Et puis il faut avouer que Shay rend les choses beaucoup plus simples pour les autres, elle a l’air de le vivre… comme si elle l’acceptait mais que son souvenir était encore triste. Je ne sais pas comment elle fait. Ses larmes ne sont pas une faiblesse, c’est juste sa façon de penser à lui.
Pour lui changer les idées et souhaitant arrêter de la tourmenter du souvenir de son fils, je préfère lui demander de qui Rose tient son côté si gourmand. Elle a l’air de ne penser qu’à manger et ne se loupe jamais sur les horaires. « Leo est assez gourmand. Peut-être qu’elle tient ça de lui j’en sais rien… » Elle ne tient pas à s’étaler, peut-être que le père de sa fille la force à se poser des questions ? Sa simple pensée en tous cas. Je ne reviens pas non plus dessus, et je laisse Shay coucher sa fille, c’est leur moment à elles. Je les observe simplement depuis l’écran du babyphone. Finalement il est loin d’être mal ce truc ! C’est moi qui lui avait offert ça je crois, parce que je sais qu’elle a toujours peur de manquer une de ses respirations, de manquer ses pleurs, et elle a surtout peur de ne pas l’entendre. Alors elle pose ça près d’elle dans le lit et peut vérifier que tout aille bien pour elle.

Quand elle redescend, elle insiste pour que je m’asseye au plus vite avec elle, sans prendre le temps de ranger le reste, et c’est dans mes bras que je la laisse trouver sa place, et j’aime sentir le contact de sa main sur mon ventre. C’est très plaisant. Je lui parle alors de mes projets cinés, et visiblement, elle n’a pas l’air de le prendre avec autant de méfiance que quand je lui en ai parlé la première fois. « Oui, j’ai même pas eu le temps de finir de le lire, il est dans mon bureau, il me reste une dizaine de pages, peut-être moins. Ça finit comment du coup ? » « Ben je meurs, sous une salve de balles. Mais étant donné que c’est mon premier film, c’est plutôt badass comme fin. Je suis une vraie dure à cuire ! » Je ris pour moi-même. J’ai toujours aimé quand ça bougeait, déjà toute petite, et même un peu trop. C’est typiquement le genre de films que j’aime aller voir au ciné, mais j’imagine que je vais devoir revoir tout ça parce que Shay préfère les films un peu plus… construits. « Et du coup, tu as pris ta décision ? Tu vas le faire ou pas ? » « Je n’ai pas été seule à me décider mais… Je crois que oui. Et en fait, c’est plutôt quelqu’un qui m’a inspirée pour… » Mon téléphone sonne. Ma mère, en Facetime. « Maman, je n’ai vraiment pas été kidnappée, tu peux aller te coucher. » Shay dans mes bras, qu’on voit à l’écran. « Je sais chérie, mais il y a quelqu’un qui veut te parler, et qui n’est pas sur le point de se coucher. Je te mets en relation. » Ma mère trafique une fonction sur son téléphone et me renvoie vers une autre conversation Facetime. Une petite fille dans un lit d’hôpital, avec un grand sourire, pourtant dans une chambre stérile de l’hôpital San Sebastian de New-York. « Hey, salut ma puce. Tu as retiré ton oxygène ? C’est super tout ça… Raconte-moi comment ça se passe dans cette super bulle de l’espace ? » Non contente d’allier ma parole à mon sourire, je lie aussi les gestes, et m’exprime en langage des signes, face à l’écran de mon téléphone que j’ai posé sur la table basse, face à laquelle je suis assise, Shay à mes côtés, sans qu’elle ne soit filmée par la caméra. Elle me répond tout en signant elle aussi, mais étant sourde et muette, elle ne peut communiquer que par des gestes. Je discute quelques minutes avec elle et son sourire ne faibli pas. «Tes petits yeux se ferment tous seuls ma chérie, si tu allais dormir ? Et promis, tu seras la première à savoir quel sera mon costume, d’accord ? » Je la vois sourire, puis rire, et signer pour me dire au revoir. Je raccroche et me tourne vers Shay. « C’est elle qui m’a donné envie de faire ce film. Mon personnage est muet, c’était une façon de lui dire que c’était pas une barrière. Pas plus que sa maladie. » Shay semble s’interroger, elle, tout autant que moi. « Léa est atteinte de leucémie. J’ai visité des enfants malades à New-York, apparemment c’est une grande fan depuis deeeeeeees années. Au moins 10 ans, à ce qu’elle dit ! Elle n’en n’a que 7. » Je ris pour moi-même, parce que ça me fait rire cette façon qu’ont les enfants de voir les choses toujours en plus grand qu’elles ne le sont.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyMar 14 Mar - 22:53

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaynix

Je ne réfléchis pas et me laisse aller dans les bras de Phoenix. Sa présence m’apaise, je n’aurai jamais cru pouvoir ressentir ça pour elle. Quand on voit comment notre relation a commencé, on ne peut pas dire que ça ait été une évidence. Et pourtant, elle est est, je suis dans ses bras, et j’aime ça. Phoenix me reparle de son film, je n’ai même pas terminé de lire le scenario. Etrangement, je me sens un peu moins flippée de savoir qu’elle pourrait partir pendant plusieurs mois loin de moi. C’est son métier, je dois m’y faire. « Ben je meurs, sous une salve de balles. Mais étant donné que c’est mon premier film, c’est plutôt badass comme fin. Je suis une vraie dure à cuire ! » Mon rire se mêle au sien, c’est vrai que ça lui ressemble pas mal, de jouer les dures, alors qu’au fond, c’est un coeur tendre qui se cache là dessous. Tout le monde n’a pas le droit de s’en rendre compte, mais moi j’ai eu cette chance. Finalement, je lui demande où ça en est, si elle a pris sa décision quant au tournage du film. « Je n’ai pas été seule à me décider mais… Je crois que oui. Et en fait, c’est plutôt quelqu’un qui m’a inspirée pour… » Je suis pendue à ses lèvres, attendant qu’elle me dise la suite, intriguée de savoir qui pourrait être cette personne qui l’a inspirée comme elle le dit, mais son téléphone sonne. Sa mère. Elle répond sans réfléchir et je me cache presque pour ne pas voir mon propre reflet dans l’écran du téléphone. Je suis épuisée et ça se voit. Quelle horreur. Je fais quand même un sourire et un petit signe de main pour saluer Siobhan et les laisse discuter. Quelqu’un veut parler à Phoenix. Cette fois je m’écarte un peu, ne voulant pas interférer dans ses conversations téléphoniques. Je suis suffisamment sur le côté pour voir l’écran, écran que Nix a coincé entre ses genoux joints pour arriver à avoir ses deux mains libres, et discuter avec cette enfant en langue des signes. Je découvre une nouvelle facette de la femme que j’aime, et c’est grisant. J’assiste à l’échange sans comprendre tout ce qui se dit, je vois juste le sourire de la petite fille, et celui de Nix qui semble liée à elle d’une manière dont j’ignorais jusqu’à aujourd’hui l’existence. Je la regarde dire au revoir à l’enfant et elle raccroche d’une pression sur son téléphone avant de reposer ce dernier sur la table basse. Je crois qu’elle a des choses à me raconter. Mes yeux rivés sur elle, je me replace un peu mieux, glissant mes pieds froids sous sa cuisse, genoux contre ma poitrine, son bras autour de mes épaules. « C’est elle qui m’a donné envie de faire ce film. Mon personnage est muet, c’était une façon de lui dire que c’était pas une barrière. Pas plus que sa maladie. » Je lui souris, sûrement un peu plus amoureusement que je ne le voudrais, et la laisse poursuivre. « Léa est atteinte de leucémie. J’ai visité des enfants malades à New-York, apparemment c’est une grande fan depuis deeeeeeees années. Au moins 10 ans, à ce qu’elle dit ! Elle n’en n’a que 7. » Je ris un peu avec elle. « C’est beau ce que tu fais, tu donnes de l’espoir aux enfants, aux gens en général, ça leur permet de vivre autre chose. » Je viens poser ma main sur sa joue pour la caresser tendrement. « Tu es une fille bien, Phoenix Lancaster. » Je lui souris de plus belle et m’approche doucement pour venir l’embrasser tendrement. « Et pleine de surprises ! » Je ris un peu et l’embrasse à nouveau avant de libérer ma main pour cacher ma bouche le temps que je baille. « Si on allait au lit ? Je suis claquée. Et je… j’ai pas envie de dormir seule… » Mon regard en dit long sur mes sentiments, je ne peux plus vraiment les cacher. Je lui ai dit que je voulais y aller doucement, et c’est ce que je fais, mais sa présence est tellement naturelle que je me prends à avoir envie qu’elle passe plus de temps à mes côtés, à nos côtés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] EmptyMar 14 Mar - 23:49

❝ Ce rayon de soleil ❞
Shaykas


Je me suis toujours amusée et j’ai toujours envié cette innocence que peuvent avoir les enfants. Je suis persuadée que Rose sera ma plus grande source d’inspiration, notamment pour ça. Parce que tout lui paraîtra magique et qu’il me sera facile de faire de sa petite vie un conte de fées, moins quand elle grandira. Mais tant qu’elle croira encore aux princesses, alors ça sera facile. Et je pense que Shay comme moi savons que ça finira par être quelque-chose d’incroyable, elle ne sera pas gâtée, ce sera bien pire que ça. Je ne saurais pas me mettre de limites et j’imagine que même si ma moitié a déjà une foutue idée de l’éducation à lui donner, elle finira par craquer, ou moi par faire les choses un peu à contresens, qui sait ! Mais je sais au moins qu’elle ne manquera pas d’amour ni de reconnaissance. Encore moins de notre admiration ! On peut déjà passer des heures à la regarder dormir sans broncher. Plus que ce qu’elle-même sait passer comme temps à dormir. Des siestes éclair, comme pour dire qu’elle n’est pas prête de lâcher le morceau maintenant qu’elle est là !

« C’est beau ce que tu fais, tu donnes de l’espoir aux enfants, aux gens en général, ça leur permet de vivre autre chose. » « Arrête Shay, je ne fais rien d’extraordinaire, j’écris et je chante, c’est tout. Il y a des tas de gens plus méritants. Les médecins, les pompiers… » Je ne considère pas mon métier comme étant au service des autres. J’aime faire rêver les gens, bien sûr mais ça n’est pas moi qui change la face du monde qu’on soit clairs. « Tu es une fille bien, Phoenix Lancaster. » « Ah ouais ? » Je lui souris et l’embrasse, tendrement, puis un peu plus passionnément en prenant son menton entre mes mains. « Fait gaffe parce que je vais finir par ne plus être bien du tout… » Je ris, et la réembrasse, prête à craquer. Elle me plaît, c’est juste incroyable. Je plonge mon regard dans le sien et tendrement, je viens poser mes lèvres sur les siennes, dans une infinie douceur. « Et pleine de surprises ! » « Un jour, je te dirais pourquoi je le parle. » Je l’embrasse une nouvelle fois en caressant ses cheveux, mais elle est terrassée de fatigue.

« Si on allait au lit ? Je suis claquée. Et je… j’ai pas envie de dormir seule… » Ce que je peux lire dans son regard est incroyable, elle est vraiment en train de me faire passer un message, malgré elle. Mais le reflet de l’âme ne ment jamais. Son regard est tendre, presque admiratif, et surtout… plein de tendresse, pas une tendresse amicale, c’est autre chose. «Je vais sans doute jouer les héros pour ce soir alors. J’ai pas vraiment envie de dormir seule non plus… » Je l’embrasse tendrement dans le cou et nous montons toutes les deux dans la chambre, passant vérifier si Rose dort bien. J’envoie un texto à ma mère, histoire qu’elle ne s’inquiète pas si ma voiture n’est pas dans l’allée quand elle se lèvera, et Shay pose son babyphone sur la table de chevet et je la prends tout contre moi, en cuillère, embrassant son cou autant que l’envie me dit, une main serrée dans la sienne. « Bonne nuit ma puce… » Nous nous endormons sans trop de problèmes, surtout elle ! Même si Rose se réveille une demi-douzaine de fois dans la nuit, je ne la laisse pas seule, je me lève avec elle. C’est le lendemain que c’est dur !

FIN DE LA SCENE.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: Ce rayon de soleil [Shaynix] (#)   Ce rayon de soleil [Shaynix] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Ce rayon de soleil [Shaynix]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: trash :: rps-
Sauter vers: