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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

 

 couleur désire { w/ newton }

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MessageSujet: couleur désire { w/ newton } (#)   couleur désire { w/ newton } EmptyLun 6 Mar - 13:02


 
i dreamed about you, smiling and kissing my chest and when i woke up, you were there, smiling and kissing my chest like there was no tomorow

{ newton & icare }



Tu ferais mieux de sortir plus souvent, prendre un verre avec des amis autre que nous, ça te fera du bien ! lui avait répété mainte et mainte fois Lyra, de sa douce voix si tendre mais si convaincante au passage. Elle voulait être douce avec lui, mais il ne pouvait pas passer à côté des légers changements de ton lorsqu’elle lui disait ‘’autre que nous’’ ou ‘’sortir plus souvent’’ laissant glisser les s sur ses lèvres, réalisant un bruit insupportable qu’elle-même ne pouvait entendre. Il était certains d’avoir été le seul à remarquer ce tremblement. A croire qu’il avait la même ouïe qu’un chien. Ses jambes tremblaient, tout le courage qu’il avait rassemblé pour sortir de son appartement commençait à couler entre ses doigts, faisant fondre sa peau dans un bruit et une odeur de caoutchouc dégueulasse. C’est lui qui sentait comme ça ? Il tourna la tête pour voir une bande de jeune fumer un pneu sur le bord de la route. Personne n’allait rien dire ? C’était un acte de vandalisme, tenue de quelques mois de prison. Icare déchanta vite, retirant son costume de super-héros pour regarder ailleurs quand il vit le petit groupe se redresser, comme une bande de loup à l’affût d’une nouvelle proie bien docile. Il n’avait plus de choix. L’intérieur du bar ou finir exploser sur le bord du trottoir. Ses baskets grattaient le sol en béton à cause de ses jambes lourdes, lourdes, si lourdes. Le bruit de fond commençait vaguement à prendre possession de sa cervelle. La musique calme, légèrement funky, des basses entraînantes et une voix ensorcelante.
Son corps se retrouva dans une masse informe, grande, étouffante d’inconnue qui se mouvait les uns contre les autres sur la musique. Il déboutonna le haut de sa chemise, pris d’un élan de chaud. Il ne réfléchissais pas, il traversait la piste de danse en direction du bar, un endroit plus frais où il pourrait s’asseoir et siroter une grenadine. Parce que monsieur ne boit pas, c’est mauvais pour la santé, coupe toute circulation normale au niveau de la cervelle et vous fait dire et faire des conneries abusives. Le relou de la soirée ? C’était lui. Des lumières bleues, rouges et roses le firent plisser les yeux. Le bar, élément frais et pas si bondé que ça. Pour le moment. Icare vient trouver place, s’assit, marquant d’un fer rouge sa place. Maintenant qu’il était là, il ne bougerait plus jusqu’à l’évanouissement. Il commanda un coca et sous le regard étrange du barmaid, il se sentit obligé de rajouter qu’il était le ‘’sam’’ de la soirée. Ça passait mieux que je-n’aime-pas-l’alcool et je-sort-tout-seul-le-soir comme un bon vieux pervers qu’il aurait pu être dans une autre vie. Il pivota sur sa chaise, son verre à la main, une paille coincé dans sa bouche. Y’a trop de monde, beaucoup trop de monde. Pourquoi être sortit ? Il a des tonnes de devoir à rendre, du boulot, il doit bosser, encore et encore. Alors qu’est-ce qu’il venait foutre là ? Se rincer les yeux. Une fois de temps en temps, ça fait pas de mal. Icare regarde, cherche, examine. Y’en a de toute les sortes, des femmes, des hommes, métisses, blancs, cheveux, crâne rasé, il regarde. Jusqu’à ce qu’il s’arrête. Il contemple. Il admire. Il tremble. Sa jambe gauche tressaute étrangement sur sa chaise. Lui. Le sourire angélique, la belle gueule, une touffe de cheveux couleur noir ou brune, avec la lumière, il sait pas trop. Mais il se dit que ses cheveux doivent sentir la douce odeur de cannelle. Et qu’il est putain de sexy. Get your shit together ; qu’il se lève, qu’il aille le voir, s’enivrer de sa gueule d’ange de plus prêt. Sa jambe gauche tente un truc, un tressautement plus violant qui vient décrocher un coup dans le tibia d’un inconnu. « Fuck you man ! » merde. A quoi il pensait ? Qu’il n’était pas Icare ? Qu’il n’était pas cette brindille d’herbe ridicule qui se fait marcher, écraser, exploser dessus à chaque pas d’un être humain ? « Sorry, I’m really sorry. » sa voix est inaudible a cause de la musique, seul ses lèvres bougent par-dessus quelques paroles. L’inconnu finit par se retourner, certainement pas d’humeur à taper sur un gosse. Il hais et adore sa gueule de gamin. Icare peux donc retourner à la contemplation de ce mec mystérieux. Il tourna la tête vers la zone marqué comme ’’la zone du mec sexy’’. Mais rien. Il le cherche, rapidement, mais rien. Il se chercha une nouvelle activité, une autre personne. Mais rien. Y’a rien de mieux que lui. Lui qui n’est peut-être, voir, certainement pas attiré par la gente masculine. Parce qu’il fait désirer et rêver, que les femmes tombent sous ses courbes en un battement de cils. Comme lui. Icare se retourna, posa ses deux coudes contre le bar. Un mouvement, ou le fruit du destin, le fait tourner la tête vers la gauche. Il est là. Cinq personnes les séparent mais, c’est rien. C’est rien cinq personnes. Les lumières ambiantes du bar le rende encore plus beau, plus séduisant. Get up mate, get up. Son corps essaye, ses bras, ses jambes, son cœur, tout essaye de bouger vers lui. Sauf sa cervelle. Qu’est-ce qu’il lui dirait ? Qu’est-ce qu’il ferait en face de lui ? Icare se mettra à paniquer, rougir, ou pire. Et s’il s’évanouit devant lui ? Alors il garde ses yeux et son imagination pour se satisfaire. Il sirote sa boisson, ses deux yeux plongés sur son visage. Un frisson électrique parcours son corps, arrêtant pendant un instant, le monde autour de lui. Lui, son regard dans le sien, lui et lui. Eux. Il baisse un regard vif vers son froc. Putain d’hormone. Il sait pas quoi faire, il sait pas où se mettre. Lui, avance vers le gosse. Vers lui. Enfin, Icare. Il panique. Ça y est. Il lâche son verre, croise les jambes et ferme les yeux, ses deux mains plongés dans ses cheveux. Penser à quelques choses d’autres. Penser à quelques choses d’autres. Penser à quelques choses d’autres. « Oh my … I’m so sorry, shit. Let me help you ! » il rouvre les yeux, regarde sa chemise renversé de son coca. Il plante ses deux yeux vers la femme blonde qui commence à essuyer le haut de sa chemise. Et là, il fait comment pour imaginer, penser à autre chose ?! Il la repousse, sans réfléchir, il a laissé les contrôles à son corps. Sa cervelle analyse, essaye de comprendre. Chemise mouillé. Hormone en état d’urgence. Présence à l’arrière. Comme pris sur le lieux d’un crime, il descend de sa chaise, se retourne et tombe nez à nez avec lui. De près ? Il a pas les mots. Mais son corps se calme, la panique redescend, tout comme ses hormones. Ça va mieux. Ouais, il va mieux. Son souffle retrouve un rythme régulier, ses épaules s’affaissent. Il est presque hébété devant un homme pareil. Tellement qu’il n’a pas de mot. Que son silence magistrale recouvre ses lèvres. Il redevient Icare. Le petit gamin qui ne parle que pour dire quelques choses d’intéressants. Et là, il trouvait rien d’intéressant à dire. Rien d’autre à part un « Putain. » d’admiration qui échappa ses lèvres sans s’en rendre compte. Ouais. Putain.


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MessageSujet: Re: couleur désire { w/ newton } (#)   couleur désire { w/ newton } EmptyMar 7 Mar - 18:56


 
i dreamed about you, smiling and kissing my chest and when i woke up, you were there, smiling and kissing my chest like there was no tomorow

{ newton & icare }



La musique tambourine dans tes oreilles. Le son t'apaise ou alors c'est ce doux breuvage. Tu n'en sais trop rien et clairement : tu n'as pas envie de te poser la question. Ce n'est pas le moment. Tu savoures cette ambiance. Ça fait un bout de temps que tu n'as pas mis les pieds dans ce genre d'endroit ou plus particulièrement ici. Non parce que durant ces cinq années, les bars ont plutôt été ton repère. Ta forteresse. Toi et Lou. Deux hors la loi bravant les interdits. Si on peut appeler ça comme ça. Tu aimes juste l'endroit, les gens qui s'y trouvent, l'atmosphère qui s'y dégage. Tu as toujours été un être de la nuit et ça n'est pas prêt de changer. La nuit à tes yeux représente tout, tout devient possible lorsque le jour se couche. Laissant place à ton imagination, la créativité en sort et ça donne toujours quelque chose de .. magique. Posant ton verre sur le bord de tes lèvres. Dévisageant ce qui se trouve devant toi.. bien sûr que non elle ne lui ressemble pas. Personne ne lui ressemble. Tu te demandes même comment tu as pu songer un instant à la possibilité que cette blondasse pouvait ressembler à ta petite blonde. Le fait de dire « ta » te serre le coeur. Tu ne sais pas pourquoi, mais t'as mal tout comme ça te fait du bien. Un brin maso, mais ça tu le sais depuis longtemps. Changeant d'horizon, car cette vue ne te plaît guère. Tu as l'impression d'être en chasse, à la recherche d'une nouvelle victime. Une proie qui pourrait satisfaire ton appétit. Ce n'était pas ton but à la base, tu étais venu ici pour te détendre, mais pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable. Histoire de l'oublier un peu plus. Elle et son message. Elle et ses mots. Elle et sa façon de t'hypnotiser. Assez pour que tu perdes tes moyens. Tu as été faible de la relancer. Faible de penser que ce nouveau départ peut vous faire du bien. Certes la haine a été mise de côté l'espace d'un instant. L'espace de ce café. Tu as pu savourer son sourire, ses traits. Sauf qu'une fois hors de la scène, la comédie est différente. Tu ne peux taire cette voix qui te dit de lui faire du mal. De lui donner ce qu'elle t'a donné… voilà pourquoi t'as fini là ! Parce que tu as besoin de divertissement. Tu as besoin d'oublié qu'en ce moment dans ta tête, c'est un bordel. Que plus les jours passent, plus tu perds celle qui t'a mis au monde. Que la peur t'habite, mais que tu n'es pas prêt à y faire face. Alors ouais, ce soir tu as envie de mettre tout ça de côté et de profiter. De redevenir le gars que tu étais là-bas. Le mec qui vivait sa vie comme il l'entendait. Le mec qui profitait des plaisirs simples. Le mec qui faisait succomber mâle comme femelle. Celui qui obtenait ce qu'il désirait. Ce soir, t'as envie de redevenir ce mec. Ce gars dont rien n'effraie. T'as envie de sentir la puissance dans tes gestes et non la lâcheté comme tu as senti ces derniers jours… surtout en sa présence. Elle te rend vraiment dingue. Tu es bientôt proche de la camisole et de l'enfermement, de force.

Sentant une présence, tu finis par tourner la tête vers le bar. Ton sourire s'agrandit en tombant sur ce regard. Sur cette silhouette. Sur ce petit personnage. Passant ta langue sur ta lèvre inférieur. Ça te plaît. La façon qu'il a eu de t'observer ça te plaît et pas qu'un peu. Tu hésites un instant à bouger. Finalement tu abandonnes ce vieux canapé rouge, pour rejoindre le bar. Toute façon ta boisson est finie, il te faut quelque chose de plus fort. Un truc que tu ne siffleras pas d'un coup. Un truc intéressant. Un truc jeune et frais. Lui ? Pourquoi pas. En quelques secondes, en un regard, tu as l'impression d'être de nouveau ce gars. Ce mec confiant, sûr de lui, qui peut obtenir tout ce qu'il veut et dont la vie ne part pas en couille. Oui, tu es ce gars. Ce gars qui compte bien trouver ta proie pour la soirée, si ce n'est pas déjà fait. Tournant la tête vers la gauche, tu constates qu'il a l'air… déçu. De ? Regardant où son regard se pose, ton sourire s'agrandit. Levant le doigt en direction du barman, tu commandes deux bières. Commençons léger penses-tu, même si tu as déjà commencé depuis un moment … c'est peut-être ce liquide qui t'aide à avoir confiance en toi. Ou juste que ce soir t'as juste envie de larguer les amarres et de profiter de l'instant présent. Sortant un billet de poche, pour payer tes consommations. Tu le regardes discrètement. T'as pas envie de te faire griller et puis tu prépares le terrain. Un bras arrive à tes côtés, changeant de regard, t'as envie d'envoyer balader la personne qui vient d'arriver. Tu lui fais comprendre gentiment qu'il dérange un peu. Il tente une approche, mais clairement t'as pas envie. Attrapant tes bières, tu décides de bouger. D'aller dans sa direction. T'as besoin de plus que ce eyescontact. T'as besoin de sentir sa chaleur et surtout d'entendre le son de sa voix… de le voir se perdre à nouveau dans ton regard. Et tellement plus. Tu peux déjà imaginer le plaquer contre une porte. Profiter de ses lèvres. Les sentir contre ta nuque… gardant tes hormones. Te contrôlant et arrivant assez près de lui. Mordillant ta lèvre inférieur. Tu t'apprêtes à parler lorsque cette scène se produit. Cette blonde qui renverse son verre sur ta proie. Qui le touche. Tu fulmines. Et s'il était … l'espace d'un instant, tu songes à faire demi tour. De te retrouver une proie ou de rentrer chez toi. Sauf qu'il l'envoie balader. Et ça te plaît. La voix est libre. La blonde se casse, pour ton plus grand soulagement, t'en as un peu marre qu'une blonde vienne foutre tes plans en vrac. Stoppant net ta pensée. Pas ça. Pas là. Tout sauf ça. Un frisson te parcourt lorsqu'il frôle légèrement ta peau. Tu te contiens. Il n'a pas encore remarquer ta présence.. cinq.. quatre… trois.. tu fais le décompte plus pour toi. Son regard percute le tien, ça te plaît. Ça t'anime. « Putain. » Passant ta langue sur tes lèvres. Souriant à son mot. Tu ne sais pas comment tu dois le prendre, mais il te fait rire. Ça te plaît. T'approchant de lui, assez près de son oreille. « tu peux m'appeler Newton... » lui murmures-tu, avant de plonger ton regard dans le sien. Avant de remettre une faible distance entre vous. Tu ne le quittes pas du regard. Tu pourrais le bouffer tellement ton regard est insistant. Oui, il est à toi. Cherchant un instant c'que tu pourrais dire. « J'ai bien cru être jaloux de cette blonde, l'espace d'un instant… » dis-tu en tendant la bière qui lui était destiné. Tu ne sais pas s'il va la prendre, mais tu portes la tienne à tes lèvres. « Surtout le moment de la chemise… mais bon je dois dire que ça me laisse une meilleure vue... » descendant ton regard… te mordillant la lèvre inférieur. Non, tu ne vas pas lui sauter dessus maintenant. Tu sais être gentleman. Un peu. « ça te dit pas de discuter … genre ailleurs... » tu lui indiques un petit coin, un peu plus tranquille. Là y a trop d'mondes et puis les gens ne cessent de faire des allers, retours, juste pour avoir de quoi se déshydrater. T'as pas envie de lui laisser le choix, t'as pas envie qu'il te file entre les doigts, mais s'il faut être insistant, tu le feras… T'es un joueur après tout.


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MessageSujet: Re: couleur désire { w/ newton } (#)   couleur désire { w/ newton } EmptyMar 7 Mar - 22:35


 
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{ newton & icare }



C’était maintenant face à lui que l’homme se trouvait. En face, était un euphémisme pour expliquer la situation, il était quasiment collé à lui, sa tête qu’à quelques centimètres, ses yeux qui lui provoquait un bouillonnement infernal et son souffle. Ce souffle qui venait à s’écraser contre sa peau, son visage, son cou. Il se retient le plus possible, il se retient du mieux qu’il pu pour ne pas avaler sa salive bruyamment. Son corps ne répondait plus, il restait là, à simplement regarder l’homme qui se pencha lentement vers son oreille. Son nom résonna au creux de ses oreilles, s’éclatant contre les parois de sa cervelle. Il passa un regard autour de lui, ayant l’impression que le prénom de l’homme en face de lui venait d’exploser dans la salle entière. Pourtant rien. Ils étaient tous entrain de continuer leur activité, leur parole, leur rire, leur gorgée. Et il y avait Icare. Et Newton. Son prénom se glissait dorénavant sur sa peau, l’effleurant du bout des doigts, effleurant sa peau de son simple prénom. Newton. Il perdait la vue, il perdait l’ouïe, il perdait le goût, le toucher, l’odorat. Il n’était plus. Icare venait de disparaître, se faisant bouffer par son regard perçant, son regard profond, ce regard qui lui criait d’embrasser ses lèvres sans penser au lendemain. Son cœur lui dictait, lui criait, assommant sa cervelle pour bouger. Ses lèvres s’ouvrirent lentement, laissant sortir une voix qu’il ne reconnaissait même pas. Pourtant c’était bien la sienne, remplit d’une confidence dont il ignorait l’existence. « Icare. » sa voix flottait lentement dans l’air, jusqu’à transpercer les oreilles de son interlocuteur. De cette chose immense qui devait faire une tête de plus que lui. De cet humain qui paraissait plus vieux, plus mature, plus sur de lui, de ses choix, de ses gestes. La distance qu’il remit entre eux le laissa penaud. Sa source de vie s’échappait, il voulait crever sur place, s’enfoncer dans ses bras, s’enfoncer jusqu’à y rester bloquer pour l’éternité.
Il s’emballait. De trop. Beaucoup trop. Stupide cervelle, stupide cœur, stupide Icare. Il revient lentement à la réalité, se promettant de ne pas se faire plus de film que maintenant. Mais comment ne pas s’en faire quand il parle de la blonde écervelé qui venait de renverser son coca sur sa chemise ? Icare jeta un rapide coup d’œil à la bière que Newton lui offrait. Une partie de sa conscience lui tirait sa manche pour prendre le verre, tandis que l’autre lui disait que c’était de l’alcool. Qu’il ne buvait pas d’alcool, mauvais pour la santé, le corps, la mentalité. Icare pris le verre au creux de sa main. Par simple principe, par simple politesse. Un regard. Un frisson. Il pouvait littéralement sentir les yeux de Newton descendre progressivement sur sa chemise transparent qui lui collait à la peau. Une gêne infinis rendit ses joues rouges pivoines, invisibles à la lumière du bar. Mais ses joues le brûlaient, sa peau entière le brûlait, il avait rien d’autre qu’un énorme coup de chaud. Icare vient croiser ses bras contre son torse, cherchant du regard quelques choses d’autres. Tout pour ne pas montrer à Newton qu’il n’y avait plus rien d’autre qu’une gêne affreuse sur son visage. Il entendit la voix angélique de Newton à ses oreilles. Parce que depuis tout à l’heure, le gosse il dit rien, il garde la bouche bien fermé et à part pour dire son prénom il est devenue totalement muet. Ou con. Ça dépend des points de vue. Il haussa un sourcil en regardant le coin que Newton lui indiquait. Une étrange sensation le pris par les tripes, le souleva d’un coup avant de le laisser retomber tout penaud. Il avait peur ? Ou un picotement d’excitation éclatait sa gueule ? Icare hocha simplement la tête et se tourna, avançant à grand pas vers le coin plus tranquille. Il avait le temps de réfléchir, seul à seul. Mais à quoi ? Il venait à peine de se poser cette question qu’il se trouvait déjà dans un cul de sac, un petit coin du bar qui rassemblais tous les couples en manque d’amour ou de plaisir charnel. Au vue du nombres de culotte qu’il pouvait compter, il optait pour la deuxième option. Quand il se retourna, il ne pu faire demi-tour. Newton était déjà là, l’obligeant à reculer jusqu’à ce que son dos rencontre le mur. Il hésitait encore entre la peur et l’excitation. Plus les secondes avançaient, plus la seconde option allait encore gagner. « Je ne bois pas d’alcool. Désolé. » fébrile, il lui tendit la bière à nouveau. Certain diront qu’il ne sait pas s’amuser, d’autre diront qu’il a bonne conscience. Et comme d’habitude, il préférait la deuxième option. Ses doigts virent jouer avec le bout de sa chemise, ses pieds jouant avec un bout de plastique au sol. Son regard fuyait. Trop de sensation en quelques minutes le rendait étrange. Il ne savait pas s’il allait s’évanouir ou crier de joie. « T’es … t’es venue tout seul ? » ses deux yeux se relevèrent, d’un coup, d’un seul. Il plongea ses deux yeux dans les siens. Et un sourire innocent éclata la commissure de ses lèvres. Newton l’avait choisit lui. Pas un autre con, dans un autre bar, à côté, ou derrière. Lui. Ça boostait son égo, tellement qu’il pourrait parler pour un rien.

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MessageSujet: Re: couleur désire { w/ newton } (#)   couleur désire { w/ newton } EmptyMer 8 Mar - 16:44


 
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Ça va paraître con, stupide, idiot, mais étrangement tu te sens vivant. Ouais, c'est con, mais d'un sens c'est toi. Tu agis bien plus que tu penses. T'as toujours été ainsi. Fonceur, quitte à te prendre le mur, tu n'y passes par quatre chemin. T'emmènerais même le couteau de boucher s'il le faut. Tu l'as déjà fait dans le passé, bien sûr de façon imagé. T'es pas encore suicidaire au point de vraiment foncer dans un mur, munît d'un couteau. Ton sourire s'élargit lorsqu'il prononce son prénom. Bon sang que tu te sens vivant, con, mais vivant. Une sensation qui s'était échappée de ton être depuis ton retour ici. Pourtant tu étais déjà comme ça avant de partir. Tu as toujours été ce joueur, ce mec qui prend ce qu'il veut. Et puis y a eu ce moment.. cette perte et cette fuite. D'un sens ça t'a fait du bien. Tu as pu remettre les compteurs à zéro, toujours sans attache. Fidèle à ce que tu es. L'amour ça n'a jamais été ton truc, tu l'as toujours proclamé haut et fort. Tu n'es pas du genre à t'attacher, rêvasser, idéaliser. Non, tu préfères savourer l'instant présent, le plaisir charnel. Toute façon, l'amour te détruit plus qu'il t'anime. La faute à qui ? Une blonde, une fois de plus. Seulement là, tu mets tout ça de côté. Tu oublies les séquelles et bouffes cet air. Ce bonheur d'être vivant à nouveau. Tu l'en remercies intérieurement d'avoir « sauvé » ta soirée. Sans ce petit regard, tu serais sûrement encore en quête d'une proie. Ou alors en train de rentrer tranquillement chez toi, dans la demeure familiale. Il y a mieux comme plan drague, mais bon t'as d'autres logements pour l'instant. Pas les moyens surtout. Tu ne perds pas de vu ce jeune.. Icare. Un prénom peu commun, mais t'aimes. T'as envie qu'il brûle ses ailes, être son soleil l'espace d'un instant. Tu vois dans son regard qu'il hésite un instant à prendre la bière et par la même occasion te suivre. Ferais-tu peur ? Peut-être bien. Sauf que t'as pas encore l'intention de lui sauter dessus, tu sais être… gentleman. Ouais c'est ça. On va dire que tu prépares le terrain en douceur. T'as pas envie que la biche te file entre les doigts. Il accepte et ça te rassure, tu n'as pas encore perdu la main. Dieu soit loué. Tu en profites pour scruter l'arrière pendant qu'il passe devant toi. Tu ne va pas te priver de la vue qui s'offre à toi. L'arrière est aussi intéressant que l'avant. Et bien c'est une bonne affaire qui se prépare. Très bonne même. Son regard se perd à nouveau dans le tien. Le sentiment d'être pris au piège, ton sourire s'agrandit. La proie ne peut plus t'échapper. Tu lui laisses un minimum d'espace, histoire qu'il puisse respirer. Sans pour autant s'enfuir. Tu hésites à poser ta main contre le mur. Vous en êtes pas encore là, buvant ta bière, te perdant dans ce regard, si innocent, mais tellement intéressant. Des regards, t'en as vu des tonnes. La liste est bien longue pour énumérer tes conquêtes. Pourtant certaines ont su se faire une place dans une partie de ta cervelle. Autant dire que ce n'est pas donné à tout le monde. Et lui ? Tu ne sais pas encore dire… tu te fies à ton intuition et jusqu'ici elle ne t'a pas trompé. « Je ne bois pas d’alcool. Désolé. » Il te tend à nouveau la bouteille, tu l'attrapes de bon coeur, ne perdant pas ton sourire. « C'est pas grave, j'boirais pour nous deux. » Dis-tu en déposant tes lèvres sur la bouteille qui lui était destiné. Tu pourrais te sentir con, mais ce n'est rien. S'il ne boit pas, ce n'est pas dramatique, au moins on ne pourra pas te reprocher d'abuser de quelqu'un d'ivre. Puisque ce n'est clairement pas le cas. Tu le fixes, il a l'air si .. gêné, c'est touchant. Tu te sens totalement comme le loup devant sa victime. Sauf que tu lui veux aucun mal, bien au contraire. Passant ta langue sur ta lèvre inférieur. Tentant de te contrôler. Tu peux le faire. « T’es … t’es venue tout seul ?»  Ce qu'il est… adorable. Passant une main dans tes cheveux. « Affirmatif, libre comme l'air... » petit clin d’œil. Le message est passé. Tu pourrais lui demander la même chose, mais vu qu'il n'avait personne à ses côtés… tu en as déduit qu'il était seul. Sauf que… « Y a personne qui t'attend ? » dis-tu, histoire de savoir si la route est libre ou non .. « J'ai pas envie de … t'accaparer … tu dois être sûrement attendu … » une bouille comme la sienne, doit en faire craquer plus d'un ou d'une ? Tu ne sais pas trop. En tout cas il est là, près de toi et tu te retiens encore et encore. Posant finalement ta main contre le mur, réduisant l'espace entre vous. « En tout cas Icare… tu es très… attirant. » Autant jouer carte sur table, non ? Affirmatif. Toute façon, tu n'aimes pas trop tourner autour du pot pendant cent sept ans. Surtout pas quand tu es en chasse. Et puis il doit se douter de tes intentions ? Ou pas. Tu vas bientôt le découvrir. Tu rapproches ta bouteille à tes lèvres, tu peux sentir son souffle frôler le verre. Tout cela devient très intéressant… tu ne perds pas son regard. Sûrement pas. Ouais à ce moment précis, tu te sens vivant et ça te fait du bien.

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MessageSujet: Re: couleur désire { w/ newton } (#)   couleur désire { w/ newton } EmptyDim 12 Mar - 23:20


 
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{ newton & icare }



La musique transformait l’ambiance de la salle en quelques secondes. La musique qui au départ lui explosait les tympans, bien trop forte et pas du tout son style se changea e un son délicat, doux, lui donnant envie de bouger de haut en bas la tête, de se laisser aller, de danser, d’imaginer qu’il n’y a plus rien autour, qu’il n’y a plus rien mise à part lui. Et Newton. Pendant quelques secondes il y pensa, de se laisser aller, de tout laisser tomber et simplement s’abandonner à un plaisir idiot mais agréable. Puis se souvient que c’était Icare. On parlait d’Icare, le gosse qui ne boit pas, ne fume que de l’herbe à fonctionnalité thérapeutique, qui écoutait de la musique classique entre deux appels téléphoniques et priait tous les soirs que papa et maman soient de nouveaux ensemble. Pas le Icare qui fermait les yeux, buvaient des vins et des cocktails fancy, embrassait n’importe quel inconnu et se laissait raccompagner ou raccompagnait une fille chez elle. C’était pas Icare. Icare il était gêné, un vrai gosse devant un parent en colère, la tête rentré dans les épaules sans savoir quoi faire, quoi dire. Et le regard de Newton n’arrangeait rien. Ça lui donnait envie, un plaisir étrange, presque interdit. Ça le faisait fondre comme l’animait d’un tourbillon d’activité, de chaleur, d’étrange truc qui faisait bouger ses boyaux. Ça le dérangeait, tout comme il adorait. Un plaisir honteux de se prendre d’affection pour un si beau visage.
Un clin d’œil de la part de son nouvel ami, ou plutôt connaissance lui fit battre un battement. C’est qu’il en faisait exprès ce con. Au moins, ça avait le mérite d’être clair, Icare n’avait pas à craindre une petite ou petit copain trop jaloux qui voudrait lui casser la gueule après le goûter. La question fut bien évidemment retourné contre lui. Il hésitait. Devait-il mentir, faire croire qu’une fille était à son bras, qu’un garçon était à ses pieds ou jouer la carte du petit Icare célibataire depuis des années ? Il haussa lentement les épaules. Il pouvait être qui il voulait, un tout nouveau Icare comme le même. Le même Icare ennuyant et seul, pas intéressant et muet. Un coup de chaud le fit se redresser alors qu’il osait planter ses deux yeux dans ceux de Newton. Ouais, il pouvait être un autre Icare. Il repris la bière que Newton lui avait tendu avant, sans un mot il pris plusieurs gorgées. Il ne pouvait pas avouer que c’était dégueulasse, il avait plus le temps de retourner en arrière maintenant. « Une amie devrait pas tarder à arriver. » il savait mentir le gosse, il savait bien mentir, bien mieux que trente personnes en une. C’est qu’il est pas con Icare. « Mais elle n’est pas là pour l’instant. » un fin sourire étira ses lèvres, un de ses sourires étranges qui faisait généralement craquer les filles au premier rang de sa fac. Il avait jamais vraiment compris pourquoi, mais un de ses potes, Errol, lui avait dit que c’était un sourire qui le rendait bien plus beau que d’habitude. Ce à quoi, il avait demandé s’il était si moche que ça d’habitude, et son ami avait simplement pouffé et rapidement remit la tête dans ses cours. En revenant à la réalité, il perdit toute la confiance qu’il avait pu accumulé en l’espace d’une minute. Une main se posa près de son visage, un souffle qui s’écrasait contre ses lèvres et des paroles assez explicites. Le gosse ne bougea pas, préférant fixer le regard de cet être humain. Il le regardait. Puis un sourire, suivit d’un léger rire se posa sur ses lèvres. « Je le sais. » non il ne le savait pas, il l’avait entendu une ou fois, pas plus. Mais ça lui arracherait les lèvres de le dire, de montrer à Newton qu’il n’est qu’un gosse. Et ça lui ferait mal d’avouer que lui aussi est attirant. Même très attirant. Voir plus. Ça lui brûle les yeux. Il prend une nouvelle gorgée de sa bière, cachant sa grimace derrière sa main. L’alcool, c’est définitivement pas son truc. « Tu viens souvent ici ? » parce que même si c’est la première fois qu’il fou les pieds là, s’il apprend que Newton y viens tous les soirs, il suivra les conseils de Lyra et sortira beaucoup plus. Beaucoup plus. En fera son nouveau temple, son nouvel habitat avec merveilleuse vue le voisinage. Il s’accorda un regard sur l’ensemble du corps de son nouvel ami du soir. Ouais, très beau voisinage.
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MessageSujet: Re: couleur désire { w/ newton } (#)   couleur désire { w/ newton } EmptyJeu 16 Mar - 21:44


 
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Cette musique. Cette odeur. Son odeur. Tu te sens bien. Tu te sens vraiment bien. Tu oublies tout ce qui se trame dans ta tête. Et pourtant ce n'est pas une chose facile. Tu oublies tout juste en contemplant ses yeux. Ce regard qui te captive, séduit. Il a ce petit truc, cette innocence qui te plaît. Un petit truc qui te plaît assez pour être toujours là. Pour ne baisser les bras. Tu aurais pu rentrer chez toi. Tu pourrais, mais ce soir, t'en as pas envie. T'as envie d'oublier, de croquer à nouveau la vie. T'as pas envie de te prendre la tête. Demain sera un autre jour. Là, t'as juste envie de profiter de l'instant présent. De vivre ce moment. Savourant à la fois ta bière et ses paroles. Tu plais à voir ses changements, ses traits qui changent subitement. Sa façon d'agir avec toi. Est-ce lui aussi un joueur ? Tu n'en sais rien, mais ça t'es bien égale. Tu es prêt à jouer et le prix t'importe peu. Tu pourrais même dire qu'il en vaut le coup. Oui ce soir tu redeviens ce chasseur, ce prédateur. Cette proie que tu as envie de faire tienne. Qu'importe les conséquences. Tu es libre de tes actes de toute façon. Tu ne dépends de personne, ça a toujours été ainsi et ça n'est pas prêt de changer. Ton sourire s'agrandit lorsqu'il récupère ta bière. Celle que tu t’apprêtais à boire. Celle que tu lui offrais. Ce petit challenge te plaît. Tu ne sais vraiment pas où tout ceci va mener, mais la voix que ça prend, t'aimes. Tu ne dirais pas que ses actions vont influencer sur le reste de la journée, mais presque.

Buvant à nouveau une gorgée, ton regard ne bouge pas. Tu restes focus sur lui. Le bouffant du regard. Ne bougeant pas d'un cil. Tu le regardes boire puis te sortir ses mots … tu hésites un instant. Partir ou rester ? Continue ou abandonner ? L'idée d'être en compétition ne te plaît pas vraiment, du moins pas ce soir. Ce n'est rien en soit, juste ne amie, mais .. t'as pas envie qu'il t'échappe.. tu prends une moue déçue et le laisse continuer. Il se rattrape de peu en te disant qu'elle n'est pas là. Est-ce qu'il te laisserait une voix ? Un champ d'action ? Éventuellement. Tu gardes ta main poser contre le mur et lui. Fasciné par ce qu'il te dit. Alors il le sait. Pinçant ta lèvre inférieur. Tu ne dis rien. Réfléchissant à ta prochaine action. L'alcool continue de faire son effet dans ton cerveau. Tu es toujours en pleine réflexion sur le fait de rester. Tu bois à nouveau. Il t'interroge. Tu retires ta main. Enlevant cette distance entre nous. Est-ce que tu viens souvent ? T'en sais trop rien. Bien sûr que tu es un habitué des bars, de celui-ci ? Plus vraiment, le temps a passé. Ton absence aussi.. puis la ville n'a plus rien de ce que tu avais connu. « Pas vraiment ... » finis-tu par dire. Tu reposes ton regard sur lui. « J'pense que le mieux c'est que j'te laisse ... » tu laisses ta phrase en suspend. Il suit ton regard. Tu ne sais pas trop ce que tu t'apprêtes à faire. Rapprochant ton visage du sien. « J'ai pas envie que ton amie dise que je t'accapare puis ... » Ton souffle se pose sur ses lèvres. Tu descends ton regard vers ces dernières. Hésitant un instant. « C'est dommage que ta soirée soit déjà prise ... » te rapprochant un peu plus. Assez pour que vos lèvres soient proches. Les effleurant du bout des tiennes, tu te rediriges vers son oreille. « J'avais des idées à te suggérer ... » mordillant presque son oreille. Tu reprends ta place. Reprenant cette distance. « Passes une bonne soirée Icare .. » un petit clin d’œil. Tu replonges ta main dans ta poche. Profitant de la vue une dernière fois … tu lui tournes le dos … tu sens que tu vas regretter ce geste mais … t'en sais rien.. au pire s'il le veut, rien n'est encore perdu … Buvant une gorgée à nouveau tu regardes la foule, cherchant un nouvel objectif mais .. rien ne te paraît agréable que ce qui se trouve derrière toi… tu fais un pas puis deux …

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MessageSujet: Re: couleur désire { w/ newton } (#)   couleur désire { w/ newton } EmptyMar 28 Mar - 22:49


 
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Il perd le contrôle de la situation. Pendant un bref instant, il avait ressentit ce petit truc. Ce petit truc qui tambourinait à la porte de ses entrailles, ce petit truc que sa sœur devait ressentir tous les jours. Le contrôle. Le pouvoir. Ce que ça fait que d'être le chasseur, d'avoir le fusil dans la main, de viser sur les autres sans aucun remord. Ça lui avait fait du bien. Vraiment. Puis il avait levé les yeux et tout était retomber d'un coup. Icare n'avait pas encore la force de soutenir le regard de Newton. C'était qu'un débutant pour le moment. Il avait encore à apprendre. Trop peut-être. Il l'écoutait. Du moins, il essayait. Mais c'était perturbant de se plonger dans ces deux yeux noisettes, ces petites pupilles qui lui faisait de l’œil. Avec ou sans mauvais jeux de mots. Sa bière fut sa seule bouée, le mur fut son seul pilier. Il plongea dans l'océan des miséricordes et des péchés, la tête la première. Qu'il s'y noie, qu'il en brûle, que sa peau fondre dans les abysses de l'eau noir. Il s'en foutait. Parce que sa tête était remplis de pensées venant à la vitesse de l'éclair, se mélangeant ensemble, créant un tourbillon de lumière infernale. Et la musique qui continuait. Les lumières qui éclataient une partie de son visage. Les paroles de Newt. Ses lèvres. Son visage près du sien. Putain. Il sent ses hormones s'agiter dans tout son corps, grimper jusqu'à sa cervelle, le poussant pendant un instant à poser ses lèvres contre les siennes. Il avait bougé d'un millimètre. Un seul. Pas assez. À chaque respiration, un mouvement étrange lui creusait tout son corps. Putain de. C'était la première fois qu'il ressentait une merde pareille dans son corps. Ça le dérangeait. Ça le gênait. Il savait plus où se mettre. C'était infernal. Il vivait un enfer en touchant le plafond du paradis.

Puis. Plus rien. Rien. Le vide. Le néant. L'enfer qui reprenait lentement ses droits sur son corps. Il se ratatinait vulgairement dans son coin, comme s'il était bafoué, comme un malpropre. Newton partait. Comme ça. Maintenant. Comme ça. Ses deux yeux se forcèrent à relever l'attention sur le dos du brun. Il allait pas le laisser partir. Pas comme ça. Il écrasa sa bière contre son torse, la torturant entre ses deux doigts. Buvant ses entrailles en une seule gorgée de bière. C'est que cette merde pourrait presque lui faire pousser des ailes. Ses jambes avançaient. Robotisées, certainement. Mais il arrivait à avancer, comme dans un rêve où son corps bouge en laissant l'esprit derrière. Il vivait la scène comme un être extérieur. Il pouvait voir à quel point il était pathétique. « A-attend. » il réussit à le dépasser. Miracle du soir, touché par sa marraine, la bonne fée. Il se pointa devant lui. Échouant son nez contre un mélange de sueur et de parfum si agréable à renifler. Parce que ouais. Le gosse venait de renifler son t-shirt sans même s'en rendre compte. Icare fit un pas en arrière, s'excusant d'une manière inaudible, pour son arrêt non maîtrisé.« J'suis … p't'être v'nue seul. » pathétique. Ridicule. Stupide. Et les adjectifs péjoratifs continuaient à se suivre les uns après les autres. « C'est con si tu partais maintenant. Mais. T'sais, tu fais c'que tu veux. » ça bouffait ses propres mots, rendant sa voix encore plus fébriles et inaudibles à cause de la musique. Il hésita. Vraiment. Puis il releva le regard vers Newton. Fixant son regard. Baissa sur ses lèvres légèrement haute pour lui. Sa cervelle n'arrivait pas à réfléchir, bloqué sur ces deux bouts de chairs roses. Son cœur battait, son corps tremblait. Y'avait plus rien à faire. Dans trois secondes il allait voir le sol s'ouvrir, rendez-vous le sous-sol du malaise. « Je suis pathétique. » courir après lui. Après l'homme le plus demandé de la soirée. Pire que pathétique. Tu devrais vivre six pieds sous terre, bouffé par les asticots et sentir un rat entre ses doigts de pieds. Et suite à cette pensée, le sol commença à craquer, près à sauter sous le malaise futur.
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MessageSujet: Re: couleur désire { w/ newton } (#)   couleur désire { w/ newton } EmptyMer 29 Mar - 15:32


 
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Tes yeux parcouraient la pièce. Ce monde qui ne savait rien de ce qui venait de se passer. Toi même tu ignorais encore ce qui venait d'avoir lieu. Tu étais encore dans le flou. T'as pas envie de pensé que tu t'es fait évincer, remballer ou autre verbe expliquant que tu n'es plus dans le game. Non, tu n'as pas envie de penser ainsi. Simple erreur de calcul. Tu ne sais pas ce dont tu as envie à présent. Lui ? Toujours, mais il faut que tu te fasses une raison. T'as pas envie de le voir te filer entre les doigts… du moins à nouveau. Le jeu, tu pensais le maîtriser, alors qu'au final … c'est lui qui te contrôlait. Tu t'es fait prendre à ton propre piège. Buvant une nouvelle gorgée, l'autre main toujours dans ta poche. Sortir. Prendre l'air. T'aérer les poumons, tu ressens ce besoin. L'envie d'être ailleurs. Tu te sens bête, mais ce sentiment s'échappe vite de ton corps. Un coup pour rien, ce n'est pas grave. Ça t'es déjà arrivé et ça reviendra. Tu avais juste ce sentiment de te sentir à nouveau vivant et ça te plaisait. Et puis … rien. Tu ne ressens plus rien. Contemplant la salle. Ces gens qui s'amusent, qui éclatent leurs tympans et toi… Toi tu n'es plus d'humeur à tout ça. Tu avances à nouveau, prêt à sortir d'ici. Quitter ses lieux, te trouver un autre refuge. Ce n'est pourtant pas ton genre de baisser les bras aussi facilement mais là.. Là tu n'as plus envie. Ton envie s'envole doucement puis finit par recroiser son regard. Il se trouve devant toi. La voix que tu entendais, celle qui te semblait lointaine. C'était la sienne. Il te retient. Pourquoi? T'en sais foutrement rien. Ça devrait te plaire et dans le fond : ça te plaît. Tu l'avoueras juste pas. Ton regard se perd à nouveau dans le sien. Tu ne sais pas ce qu'il veut, hormis t'empêcher d'avancer. Tu bois une gorgée, soufflant légèrement, montrant que tu n'es guère intéresser. Alors que dans le fond c'est tout le contraire. Fronçant les sourcils aux mots qu'il prononce. Tu ne comprends plus rien, mais ça t'amuse. Ton sourire s'agrandit. Décidément il te surprend de minute en minute. Oui il te plaît et non tu ne le diras pas. Une fois ça t'a suffit, tu attends de savoir la suite. Ce qu'il va te sortir comme excuse. Regardant son regard qui dévie jusqu'à plus bas, tes lèvres … ce qui te fait rire. Tu t'avances un peu plus vers lui, assez pour être de nouveau au contact de sa peau « ouais ça serait con que j'parte mais ... » tu plantes son regard dans le sien. « j'veux pas te forcer ... » dis-tu à quelques centimètres de ses lèvres. Remontant ton regard vers le sien. Pathétique qu'il te dit. Tu en ris de ses mots. Tu pourrais le trouver pathétique, mais tu trouves ça charmant. Ta main libre vient s'aventurer dans tes cheveux. Tu réfléchis, un instant, puis deux. L'attrapant par le bras. Le mettant à l'écart. Assez pour qu'il se retrouve de nouveau plaquer contre le mur et toi. Tu ne réfléchis plus. Tu saisis l'instant, t'as peur qu'il s'échappe à nouveau. Posant une main sur le mur, l'autre sur son visage. Tu t'es défait de ta bière. De cette substance qui te montait à la tête. Tu lui laisses pas le temps de réfléchir. Plaquant tes lèvres sur les siennes. Tu commences un ballet, à la fois aérien et doux. Puis tes mouvements se font plus ardant, plus passionné. Il ne te repousse pas, bien au contraire. Plaquant tes deux mains sur son visage. Ton corps prêt du sien.  Tu savoures ce moment. Ton corps ondule avec le sien, tu ne penses plus. Tu laisses parler ton envie. Profitant de son corps, de son odeur. Puis tu finis par te détacher. À contre cœur, tu reprends ta respiration… t'as envie de plus, mais le jeu.. Le jeu te rappelle. Il te regarde, ne comprenant pas ce qui se passe. Tu es un brin perdu, mais ton sourire s'agrandit. Tu t'approches de lui, frissonnant au contact de sa peau. Une nouveauté. « ce n'était qu'un avant goût » finis-tu par dire  plantant ton regard dans le sien. T'as envie de plus. T'as envie de sentir son souffle contre ta peau. De le voir frisonner à chacune de tes caresses. De sentir son coeur s'accélère. Oui tu as envie de plus, mais tu te retiens. Parce que tu ne sais pas s'il le veut. Et t'as pas envie. T'as pas envie d'être ce chasseur ce soir, même si c'était ton idée première. Tu t'abstiens et tu ne saurais pas dire pourquoi. Te mordillant la lèvre inférieur « à une prochaine Icare ... » le jeu ne fait que commencer … tu pourrais lui laisser de quoi te retrouver, mais tu trouves cela plus marrant. Plus exaltant. Tu le laisses ainsi. T'éclipsant dans la foule. Regrettant déjà ton action. Tu en réclames déjà plus, tu tentes de te calmer. Ton envie est montée en flèche. Tu te sens à l'étroit, mais ce n'est que parti remise. Tout vient à point qui sait attendre. C'est ce que tu te dis pour te rassurer. Le vent te gifle et te ramène à la réalité. Tu viens de laisser en plan ta proie. Tu le regrettes déjà, fin une partie de toi le regrette déjà, celle qui n'a pas été combler. Ce Icare. Tu ne sais pas ce qu'il a, mais il a su te réchauffer. Provoquer un truc en toi, différent des autres, voilà ce que tu te dis. Tu aurais pu continuer, mais tu n'as rien fait, malgré que ton envie soit là. Tu t'es abstenu. Frustré tu rentres chez toi, mais pourtant tu souris, comme un con.

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MessageSujet: Re: couleur désire { w/ newton } (#)   couleur désire { w/ newton } EmptyMer 29 Mar - 17:49


 
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Il se disait qu'il n'allait pas rester. Qu'il allait le pousser d'un bref coup de main et prendre la porte de secours sans un regard. Et là, son cœur il fondera. Son cœur il se détruira en quelques secondes, pleuvant sur son corps une déception intense et puérile. Il allait pleurer comme un gamin de dix ans après son premier râteau. Il en était capable. C'est même ce qu'il allait faire si Newton n'arborait pas ce sourire. Ce putain de sourire. Ses yeux bloquent sur ses lèvres, certains qu'il en louchait, sur la partie de son visage qui lui ai le plus cher. Il l'écoute même pas. Du moins, ça ne semblait pas si important puisque son cerveau ne pris pas le temps d'imprimer les paroles sur ses tympans. Voilà. Newton allait partir alors qu'Icare serait toujours debout, à imaginer son doux sourire et son regard. Il se voit déjà passer le reste de sa soirée à rêvasser à cette idylle. Ça lui prendra deux trois jours, marchant sur un nuage avant de s'écraser face à la réalité. Qu'il ne le reverra jamais et faut s'en douter, Newton et lui ne sont pas de la même catégorie. Newton est inaccessible, sur de lui, confiant et un sourire qui fait pleurer la moitié des filles. Icare est là, on le regarde deux secondes avant de le trouver ennuyant. Mais il est là. Mais il n'est pas si intéressant, il n'a pas ce petit truc en plus qui fait qu'il pourrait paraître attirant ou hors catégorie. Il n'a rien de tout ça. Sauf que Newton ne semble pas penser la même chose.

Le monde tourne autour de lui. Ses yeux reste fixe sr son visage. Ils pourraient brûler, exploser, s'effondrer, il ne bougera pas. Son attention était hypnotisé sur son visage. Sur son regard. Ça le bouffait de l'intérieur, les gros acéré des sentiments le rendait tout bizarre. S'il n'avait pas fait le premier pas, il l'aurait fait. Peut-être. Ou peut-être pas. Une chaleur douce et salé frotta contre ses lèvres, échouant son monde dans un rien d'incompréhension. Il l'embrassait ? Fuck. Newton l'embrassait. Le mec le plus prisé de la soirée ? Icare aurait pu rester là, à réfléchir et ne pas bouger. Mais c'était trop bon pour rester là. Une de ses mains se leva inconsciemment, l'accrochant aux cheveux de son compagnon de quelques minutes. Il bouffait ses lèvres, il bouffait son corps, il bouffait son monde à grande bouché. Il n'était plus rien à ce moment précis, plus rien. Son corps ? Il ne le sentait plus. Son cerveau ? Tout c'était arrêté. La musique marmonnait contre ses oreilles, les personnes n'étaient plus qu'un voile flou dans le coin de sa cervelle. Y'avait plus rien qu'existait. Sauf lui. Encore lui. Toujours lui. Il ne voulait pas s'en détacher il voulait rester contre lui, en l'embrassant ou non, il s'en foutait. Il voulait juste crier pour que tous le monde sorte du bar. Pour qu'ils restent comme ça pour l'éternité. Qu'il crève parce qu'il ne puisse plus respirer ? Qu'il crève. Ça continuait à chauffer aux creux de ses entrailles, il était capable de tout. Il prolongea le baiser le plus possible. Faut pas que ça ce finisse. Je veux pas que ça ce finisse.

Il pourrait dire que toute les bonnes choses ont une fin. Ça serait pathétique. Alors il le dira. Obligé de reprendre sa respiration, il ouvre les yeux au même instant. Il reste comme ça, le cœur battant à mille à l'heure, son corps flasque et dénué d'énergie et son regard qui fixe Newt. Encore ; qu'il aimerait lui crier. Il voudrait coller leurs lèvres à nouveau, danser ensembles contre le reste du monde. Mais y'a rien. Ils sont plantés là. Newt souris. Lui murmure des paroles stupides qui explose ses envies en deux secondes. C'est tout ? Pas un numéro de téléphone, pas une adresse, pas un indice. Juste son prénom et son dos qui se trouve face à lui. Il le regarde partir. Plus rien. Icare reste là, à fixer la porte d'entrée en se disant qu'il allait peut-être revenir. Un courant d'air frais le fit frissonner. Il était tout seul. À nouveau. Encore. Et toujours. L'autre était partit. Un baiser et c'est finit. Seul, putain. Il était encore seul. Il enfonça ses deux mains dans les poches de son jeans et se dépêcha de prendre la sortie. Combien de temps était-il resté là ? Debout comme un con ? Dix secondes ? Dix minutes ? Trente ? Mais il cherchait pas à courir pour rattraper Newton. Il voulait rentrer chez lui, frapper sur quelques choses, réduire en cendre n'importe quel objet se trouvant sur son chemin. Il se sentait usé. Sale. Dégueulasse. Embrasser un inconnu. Et la prochaine étape ? Baiser un pauvre con qui lui aurait dit bonjour ? Son cœur s'effritait lentement. Il y avait cru. Pas amoureux. Mais il y avait cru un instant. Puis ce baiser. Ses pas s'arrêtèrent au beau milieu de la route, s'acharnant sur ses lèvres pour les essuyer à l'aide de ses mains. Il voulait le retrouver. Juste pour lui faire comprendre. Pour lui faire la même chose. L'aider à monter en haut de l'immeuble et le pousser du toit dans un doux sourire. Icare changeait lentement ses idées de gosse timide, en tout autre chose. On entend dire qu'il pensait comme sa sœur. Voir pire.

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