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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2]

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Kiana Davis
Kiana Davis
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t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] 92b8c3f25e17f6d8b8ce6445f1799d847ed3f112
○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyMer 15 Mar - 10:20

❝ t'as pas fini d'me rendre dingue ❞
tawny & loïs

Allez savoir pourquoi, je stresse plus que d’habitude. Voilà que je cours partout dans la barraque à la recherche de mon boxer fétiche. Ouais, c’est vraiment super con, mais c’est celui que je portais le jour où j’ai été voir les Stones en concert y’a quelques années, et depuis j’ai comme l’impression qu’il me porte chance. C’est ridicule mais j’assume. Je commence à m’énerver, sous pression, et je vois l’heure qui tourne. Greezly est dans mes pattes et je manque de me casser la gueule à plusieurs reprises, jusqu’à ce que j’entende la voix de Phoebe qui appelle son chien, pendant que je pousse un demi-soupir, mélange de soulagement et d’exaspération. « Qu’est-ce que tu cherches ? » « Mon boxer, le noir avec le large élastique. » Elle secoue la tête et tente l’humour. « Tu l’as sûrement laissé chez une de tes conquêtes ! » Je la fusille du regard en fronçant les sourcils. « Eh ! Je t’interdis ! C’est mon boxer fétiche, je le mets que pour mes concerts ! » Elle se fout de ma gueule, et franchement si je n’étais pas aussi énervée, je crois que je me foutrais moi aussi de ma propre gueule. « Ben j’sais pas, t’as pas couché avec une fille après ton dernier concert et tu l’aurais laissé là bas ? » Elle enfonce le couteau et je sais qu’elle fait exprès. « Tu sais quoi ? Merde ! » Je n’insulte jamais ma meilleure amie. C’est mon âme soeur, je n’oserai jamais l’envoyer se faire foutre, même si parfois c’est pas l’envie qui manque. Je continue de retourner ma chambre en faisant abstraction de la présence de Phoebe qui entre visiblement pour m’aider, mais ça me stresse plus qu’autre chose. Finalement, c’est elle qui tombe sur le saint graal. « Alleluia t’es la meilleure ! » Je fais tomber la serviette qui était entourée autour de mon buste, et j’enfile ledit boxer, laissant la serviette mouillée sur le sol de ma chambre. Phoebe la récupère sûrement pour aller la ranger, une vraie petite maman. Je ne sais pas ce que je ferai sans elle.

C’est sur les coups de dix-huit heures que je me pointe au bar alors que j’ai donné rendez-vous aux gars à la même heure pour qu’ils s’installent et qu’on commence les balances. Ils sont assez ponctuels, sauf Ron qui comme d’habitude prend son temps étant donné qu’il est guitariste, et que c’est Austin qui met le plus de temps à monter sa batterie. En attendant, je fais le sound check avec l’ingéson. Les réglages sont quasiment les mêmes à chaque fois, ce n’est pas la première fois qu’on joue ici avec mon groupe, mais ce soir c’est encore particulier, c’est la première fois que Loïs va me voir sur scène. « Alors, tu as invité toutes tes groupies ? » Je tends la jambes pour donner un coup de pied dans le tibia de Kieran, notre bassiste. « T’es jaloux ! T’es jaloux parce que tout le monde s’en branle des bassistes ! » Je ris et me fous de lui alors que Ron arrive en sifflotant. La balance peut enfin commencer. Pendant qu’ils règlent la batterie j’envoie un sms à Kaylian pour savoir si elle sera là ce soir, et la réponse ne tarde pas, ‘heureusement que je suis pas en ville pour voir ça, j’aurai buté toutes les midinettes qui auraient eu le malheur de baver en te regardant te trémousser derrière ton micro’. Du Kaylian tout craché. Une fois les balances terminées, je file dans la petite salle qu’on appelle la loge, qui n’est autre qu’une salle de repos qui a été aménagée dans le seul et unique but de recevoir les groupes qui se produisent tous les samedi soir au bar. Je sens l’excitation qui s’empare de mon corps alors que les gens commencent à affluer dans le bar, le brouhaha devient plus important et je trépigne. On se réunit tous les quatre pout se donner un peu plus de force et il est déjà l’heure de monter sur scène. Les projecteurs braqués sur nous, sur moi en particulier, je salue mon public et d’une main en haut de mon front pour faire barrage à la lumière, je scrute les environs à la recherche de ma soeur. Elle m’avait promis qu’elle serait là. Mon regard accroche son visage angélique et je souris, attrapant ma guitare pour la sangler autour de moi. Premier accord et je suis déjà dedans, mes lèvres approchant du micro pour entamer la première chanson de notre nouvel album. J’aime la musique, elle coule dans mes veines, et pouvoir la partager avec tous ces gens, c’est juste terriblement excitant. D’autant plus que je sais le regard de ma soeur sur moi, et ça a tendance à me donner des ailes.
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyMer 15 Mar - 12:36

❝ t'as pas fini d'me rendre dingue ❞
tawny & loïs

Une vibration, rapidement suivie par une deuxième. Avant que l'appareil n'ait le temps de tomber de la commode, Loïs le rattrapa d'un geste habile. Sans avoir besoin de poser ses yeux sur l'écran lumineux, elle se doutait un peu de l'expéditeur de ces messages insistants. Il fallait dire qu'ignorer plusieurs appels de sa mère ne l'encouragerait sans doute pas à se faire plus silencieuse. Un long soupir en laissant son dos retomber sur le lit où elle s'était assise en tailleur, et elle retira finalement de ses oreilles les écouteurs branchés à l'ordinateur portable qui l'avait isolée du reste du monde depuis une dizaine de minutes. Le soir où elle s'était inscrite aux cours du jeune batteur croisé sur son lieu de travail, elle n'avait pu s'empêcher de faire ses petites recherches, et était inévitablement tombée sur les vidéos exposant son talent. Par la suite, elle s'était retrouvée à plusieurs reprises fascinée par son aisance à manier le rythme. Une nouvelle alerte du petit portable maintenant glissé dans sa main la poussa à se redresser pour se résoudre à jeter un œil à l'origine de ces agitations. Certes, elle avait connu sa mère insistante, mais à ce point, ça en devenait inquiétant. Et pour cause : parmi la liste des notifications qui s'affichaient sur le téléphone, Loïs fut surprise de trouver le nom d'une autre personne.
Une fille. Elle se souvenait vaguement de son visage, mais bien plus aisément des circonstances de leur rencontre. Une soirée, où on lui avait présenté cette inconnue, sans doute dans l'espoir de la voir lui accorder un peu d'attention. Loïs refusait rarement de la compagnie, surtout lorsqu'elle s'annonçait charmante, mais le simple fait de traverser du regard les caractères épelant son nom faisait déjà émerger le souvenir de son rire niais et de sa manie à s'offrir instantanément une proximité qu'elle se souvenait avoir jugé trop invasive. En survolant son message pour n'en retenir que l'essentiel, Loïs comprit assez tôt que la concernée ne gardait visiblement pas la même impression de leur première entrevue. Elle voulait même la revoir. Par quasi-automatisme, la jeune serveuse secoua la tête en étouffant un rire avant de reposer l'appareil là où elle l'avait laissé. Mais avant qu'elle n'ait le temps de se replonger dans l'activité qu'elle venait d'abandonner, elle fut traversée par une idée. Le concert de sa sœur était ce soir, elle ne l'avait pas oublié. En fait, depuis son réveil, elle n'avait cessé de procrastiner pour fuir l'envie d'imaginer la tournure que prendraient ces retrouvailles. Il lui fallait penser à Tawny comme une sœur, maintenant. Cesser de repenser à la chaleur de ses mains et la douceur de ses lèvres, ne surtout pas l'imaginer soupirer de plaisir entre les siennes. Au moment où elle croyait s'en être affranchie, elle ne faisait que constater l'ampleur du parasite, condamnée à systématiquement se retrouver face à cette fatalité.
L'idée était donc née en toute simplicité de ce conflit. Le meilleur moyen que Loïs avait trouvé de se libérer d'une obsession, c'était de la remplacer par une autre. Elle irait à ce concert accompagnée, ne poserait ses yeux que sur celle qui n'aurait aucune raison de lui reprocher, et montrerait à la barmaid que ce qui s'était passé dans la réserve ne serait pas prêt d'arriver à nouveau. Après tout, elle ne pouvait pas blâmer cette fille rencontrée en soirée, peut-être que ses souvenirs s'étaient amplifiés, et l'alcool avait surement eu son rôle à jouer. Elle pianota une réponse sur le clavier digital, et c'était fait. Plus qu'à trouver une tenue un peu plus adéquate que le jean et la veste en cuir qu'elle portait depuis bien une semaine, et elle pourrait filer. Ce soir-là, elle s'exorciserait définitivement de l'envie dévorante de la posséder.  

Les vrombissements du moteur pour seule compagnie sur le chemin du bar, elle croisa le cadran de sa montre, et se surprit elle-même d'être aussi ponctuelle. Cette remarque fut doute l'un des facteurs qui la poussa à ne pas tout de suite laisser la foule la dévorer à son arrivée, et prendre le temps de scruter l'intérieur du bar à travers la vitrine, une cigarette glissée au coin des lèvres. Son coeur ne battait pas aussi fort que la dernière fois, la laissant croire pour l'instant à l'ingéniosité de son plan. Au moment où elle crut distinguer parmi les corps mouvants celui de la petite brune qu'elle allait bientôt retrouver, elle perdit l'équilibre sous le poids qui s'était subitement chargé sur ses épaules, manquant de la faire sursauter, et laissant au passage la cendre qu'elle s'apprêtait à faire tomber s'écraser dans le tissu de la chemise neuve qui couvrait ses épaules. « Putain ! » Elle releva les yeux vers l'origine de ce désastre, et fut brusquement ramenée aux souvenirs de la dernière soirée à laquelle elle avait été conviée lorsqu'elle posa son regard sur une jolie brune la dévisageant de ses yeux sombres.  « Hey ! Je suis désolée, j'ai eu un peu de retard. Dingue, je suis jamais venue ici. On rentre ? Oh, je vais nous chercher à boire ! » Un sourire hypocrite étendu sur ses lèvres, Loïs glissait son doigt dans le trou de la récente brûlure pour constater les dégâts. « Euh. Ouais, carrément ! » Elle avait beau être charmante, cette fois-ci, l'alcool ne l'excusait pas.
Hors de question de se laisser décourager par ce premier incident. Lui tenant galamment la porte, elle la laissa courir au bar avant de s'approprier un chemin jusqu'à la scène. Et en considérant le nombre de gens qu'elle avait dû bousculer, le groupe de sa sœur semblait déjà avoir sa petite réputation. Le brouhaha s'intensifia et en esquivant quelques coups de coude, elle faillit se retrouver éclaboussée par une giclée de bière. Mais les yeux rivés sur la scène, hissée sur la pointe de ses pieds, Loïs se souciait guère de tacher davantage cette stupide chemise bien repassée. La lumière s'alluma, de nouveaux cris se firent entendre, et enfin, elle la vit. Et quand sa main agrippa le manche d'une guitare, elle réalisa à quel point son ridicule petit plan ne serait jamais suffisant pour lutter contre ce qui s'était emparé de son regard. La rencontrer en tant que collègue était une chose, la voir sur scène en était toute une autre. Et malgré la chaleur des corps perdus à s'agiter dans celle des effluves d'alcool, à chaque fois qu'elle la regardait, tout le reste s'évanouissait. Cachant derrière sa main le bas du visage qui trahissait son intérêt évident pour la situation, elle se retrouvait fascinée par l'observation de son corps dans l'effort. Elle pouvait presque sentir ses muscles se contracter, ne retenait des manifestations de sa voix qu'un timbre envoûtant qu'elle aurait voulu elle-même provoquer. Leurs regards se croisèrent une nouvelle fois, et elle sentit la tension s'amplifier.  « Je nous ai pris deux bières. J'adore déjà ce groupe, tu les connaissais ? » Ah. Oui. Elle aussi était là. Et à en juger par le bras qui venait de s'enrouler autour de sa taille, elle comptait bien le montrer.
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Kiana Davis
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyMer 15 Mar - 18:58

❝ t'as pas fini d'me rendre dingue ❞
tawny & loïs

Un sourire adressé à ma cadette et j’empoigne ma guitare pour commencer véritablement le show. Je m’adresse à mon public, souris, chante comme si ma vie devait s’arrêter demain. Je reste concentrée sur mes objectifs sans jamais oublier qu’il y a ce soir dans la salle une nouvelle personne ayant trouvé sa place dans ma vie, de manière assez étrange je le conçois, mais mes pensées s’envolent bien trop souvent vers elle pour que je puisse renier l’importance qu’elle a dans mon cerveau. L’énergie que j’ai ce soir est fulgurante, je bouge dans tous les sens, saute quand je peux entre deux couplets ou sur les intros, je me déplace pour partager quelques moments de complicité avec mes musiciens et chaque fois que je me retourne vers le public, mon regard cherche dans le coin où se trouve Loïs et lorsque mon regard accroche sa silhouette, je la vois très proche d’une fille qui vient visiblement de la rejoindre. Mon regard change instantanément, passant d’un vert d’eau à un noisette profond. Je ne comprends pas comment j’arrive à ressentir une jalousie aussi puissante à son égard. Pour éviter de perdre mes moyens je choisis de bifurquer mon regard ailleurs et reprends le cours de ma chanson comme si de rien n’était. J’en enchaîne quelques unes, plaisantant avec mes musiciens, et je vends même Kieran aux enchères pour lui faire plaisir, et les filles hurlent telles de vraies groupies. Ça me fait rire, tant que je ne regarde pas Loïs avec sa meuf. Je sais pas si c’est sa meuf ou juste une fille avec qui elle sort, avec qui elle couche. Bordel, rien que cette idée me rend dingue et j’enchaîne sans plus tarder sur une nouvelle chanson, sachant déjà qu’à la prochaine je vais devoir faire monter quelqu’un sur scène comme j’en ai l’habitude. La chanson se termine et je me nourris des applaudissements. « Pour ceux et celles qui sont déjà venus nous voir, vous savez sans doute ce qui va se passer pour la prochaine chanson ! » Et voilà que ça hurle dans l’assemblée, et moi je ris, heureuse de voir le petit effet provoqué. La prochaine chanson ? Sensuelle et le texte composé de suffisamment de sous-entendus pour en faire pâlir plus d’un. En général, j’ai l’habitude de faire monter des filles, assumante mon orientation sexuelle, mais il m’est aussi arrivé de faire monter deux mec qui ont joué le jeu à ma place pendant une de ces soirées gays qu’on a l’habitude d’organiser au Fox depuis que Kaylian en est la patronne. « Alors, qui se propose pour jouer avec moi sur la prochaine chanson ? » Un large sourire et je balaye le public du regard, touchée par toutes ces mains levées, sans compter celles qui trépignent, celles qui sont déjà montées sur scènes, celles avec qui j’ai déjà couché. Et mes yeux s’arrête sur Loïs et j’ai l’impression de m’insinuer en elle, créant une chaleur insoutenable jusque dans mon bas ventre. Bordel. Je tends le bras, index pointé dans sa direction. Je vois un sourire naître au coin de ses lèvres, mais elle va vite être déçue. Si elle a cru que ramener sa pouf pouvait me rendre jalouse, et bien elle a visé dans le mille, mais elle ne sait pas à qui elle s’adresse. Micro contre mes lèvres, je m’adresse à la brune qui depuis tout à l’heure semble un peu trop proche de ma soeur. « Toi, la jolie brune avec la chemise à carreaux, viens voir là ! » Je tourne ma main paume vers le haut et fais signe de mon index qu’elle rapplique. Elle ne se fait pas prier et deux mecs à mes pieds l’aident à la soulever pour qu’elle puisse monter sur la petite scène. Je lui demande son prénom. « Vous pouvez applaudir Chloé ! » Tout le monde l’applaudit et je m’adresse à elle, toujours dans le micro pour que tout le monde entende. « Super Chloé, tu es prête à jouer ? » Elle ne sait pas ce qui l’attend, et Loïs non plus ne sait pas ce qui l’attend. La brune hoche la tête et je m’approche d’elle pour l’entourer de mes bras. « Les gars vont jouer une chanson, et t’as juste à te laisser porter pendant que je chante. » C’est sans compter la chanson fortement sensuelle, de ma voix jusqu’aux paroles, sans compter sur ma main libre qui se balade sur le corps de la brune, dans son dos, jusqu’à ses fesses créant une huée dans la foule. Alors que Chloé est de dos au public, et que moi j’en suis face, je cherche le regard de Loïs et le soutiens pendant un certain temps tout en lui adressant mine de rien des paroles plutôt salaces, non sans peloter clairement les fesses de sa copine. C’est malsain, j’men tape.
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyMer 15 Mar - 20:38

❝ t'as pas fini d'me rendre dingue ❞
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Faire monter son rendez-vous sur scène pour danser d'une façon excessivement suggestive tout près d'elle. C'était quoi, son problème ? Elle avait fait l'effort de venir en sa compagnie dans l'ambition grandiose d'améliorer leur relation, et à peine était-elle arrivée que cette stupide barmaid à la voix terriblement sensuelle s'était fait un plaisir de démanteler tout ce qui lui restait de crédibilité. Et puis d'ailleurs, celle qui semblait n'avoir d'yeux que pour elle n'avait pas l'air vraiment déstabilisée par les mains courant le long de son corps au rythme lascif de la chanson qui venait de démarrer. Le poing serré sur le gobelet transparent dont elle avait déjà bu l'intégralité du contenu, Loïs avait bien du mal à lister les raisons qui l'empêchaient de monter tout de suite sur l'estrade pour mettre fin à ce spectacle grotesque. A y regarder de plus près, l'engouement de celle qui s'était improvisée en sa petite amie pour la soirée n'était pas la première cause de son énervement. Non, si les veines marquaient son front en sueur, et ses doigts se crispaient sur le plastique, c'était en réponse aux gestes indécents de son aînée, dont elle n'avait pas un seul instant quitté le regard. Et même là, dévorée par l'agressivité et dominée par la colère, entendre la jeune femme lui adresser presque directement les paroles explicites d'une chanson aussi intime lui faisait bien plus d'effet qu'elle n'aurait pu le supporter. Pour ne plus suffoquer dans la tension de leurs corps animés, il aurait fallu qu'ils disparaissent tous. Que leurs regards et leurs mots grossiers cessent enfin d'atteindre la scène. Elle voulait qu'elle la remarque, encore. Qu'elle ne remarque qu'elle. Il lui fallait se retrouver dans ses yeux, l'obséder. Voilà qu'elle se mettait presque à regretter de ne pas avoir fait tomber les étagères de cette satanée réserve.

Passer ses deux mains dans la crinière blonde que l'excès de chaleur avait partiellement humidifié. Tremper ses lèvres dans l'amertume d'un whisky sec, bu d'une traite. Retourner dans la foule. La laisser l'avaler cette fois, mais ne surtout pas lui laisser le temps de digérer. Elle aussi, elle savait danser. Et elle n'aurait pu rêver d'un meilleur accompagnement que la voix de celle qu'elle rêvait de faire crier. Laissant l'envie teinter son regard, Loïs autorisa peu à peu les effets de l'alcool à guider ses pas entre les chairs et les voix déchaînées. La musique berçait ses hanches dans des gestes encore étonnamment bien maîtrisés pendant que le jeu de lumières teintées s'égarait à serpenter le long de ses ondulations. Alors que Tawny dansait avec sa proie du soir, elle avait troqué la compagnie d'un corps pour celle des effets colorés qui caressaient le sien dans la semi-obscurité. Lorsqu'elle venait à se faire surprendre par un flash éclatant lancé par l'un des projecteurs dirigés sur la foule, son regard surgissait avec toujours autant d'intensité, fixé sur le visage de celle dont elle voulait encore s'approprier l'intérêt. Elle voulait la sentir la dévisager. Provoquer en elle ce qu'elle lui reprochait de lui faire ressentir. Elle voulait qu'elle la désire. Mais Loïs n'aimait pas jouer sans avoir l'opportunité de gagner ; elle ne comptait certainement pas s'offrir à ses yeux si facilement. Et c'est quand elle cherchait un moyen de s'éclipser qu'il se dévoila à elle dans la plus grande simplicité : s'abandonner au nuage parfumé qui s'échappait d'une machine à fumée installée en contrebas de la petite scène où le groupe continuait à s'agiter. Une fois glissée dans les bras du camouflage, elle n'eut plus qu'à se faufiler en dehors de la foule pour laisser ses poumons retrouver la pureté d'un air moins chargé.

Tout juste le temps pour sa respiration agitée de retrouver un rythme plus clément avant que son attention ne soit volée par un nouvel événement. Accroché à un tabouret du bar, un ivrogne s'égosillait en direction du barman, qui semblait avoir bien du mal à gérer l'évolution de la situation. Il fallut qu'un autre individu mesurant bien deux têtes de plus que le concerné ne vienne voler à sa rescousse, et bien que Loïs aurait été ravie d'assister à la suite de l'argumentation d'un inconnu que l'alcool avait visiblement rendu incapable de s'exprimer autrement que par des syllabes, elle fut d'un coup bien plus tentée de se diriger vers le poste que le gorille venait de quitter : les loges. Sans attendre une seconde de plus, elle profita donc de l'attention dirigée vers l'animation pour rejoindre la mystérieuse entrée qui lui tendait les bras. Et sur son chemin, elle eut la chance d'accrocher une dernière fois son regard à celui de Tawny, à qui elle adressa un sourire provocateur. Elle ne comptait pas le cacher ; elle était en fait plutôt satisfaite de s'être fait repérée.
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t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] 92b8c3f25e17f6d8b8ce6445f1799d847ed3f112
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyMer 15 Mar - 22:45

❝ t'as pas fini d'me rendre dingue ❞
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Impossible de décoller mes yeux de la blonde, elle est pourtant au milieu de la foule, en train de danser de façon lascive, Je continue de chanter, ma voix se faisant plus chaude, plus suave, plus rauque aussi. J’ai l’impression de chanter chaque mot pour Loïs, c’est tellement étrange, et je cherche juste à la rendre dingue comme elle a pu le faire en se montrant face à moi avec cette fille que je tiens désormais entre mes bras. Je sais jouer, mieux que personne, ma relation avec Kaylian n’a fait qu’amplifier mon goût du jeu. Et ce soir, avec Loïs, on dirait que ça s’amplifie encore un peu. A chaque fois que je vois le corps de ma soeur onduler sur une nouvelle ligne de basse, sous les spots, je sens un nouveau frisson s’immiscer en moi, de manière vicieuse. Comment est-il possible que je la désire autant, alors que je sais désormais qu’elle est ma soeur. Je ferme les yeux un instant, mais c’est pire, la jeune femme dans mes bras se transforme instantanément dans mon esprit et j’ai la vague impression de sentir ma propre soeur sous mes doigts. Mes caresses se font plus pressantes, ma voix plus profonde, jusqu’à ce que je réouvre les yeux, la chanson se terminant. Plus de Loïs, elle a disparu de mon champs de vision. Je reporte finalement mon attention sur Chloé et lui offre un sourire avant de la remercier, et la laisser redescendre. Au fond, j’espère simplement qu’elle ne trouve pas Loïs avant moi. Et à peine je tourne la tête sur le côté que je reconnais la silhouette de la jolie blonde qui se dirige droit vers les loges. Mon coeur s’accélère sous son sourire provocant, avant qu’elle ne disparaisse derrière la scène. C’est hors du micro que je lâche un soupir, m’imaginant déjà rejoindre la jeune femme dans les loges. Et le pire, c’est qu’il est prévu qu’à la fin du morceau prochain je quitte la scène le temps de laisser la lumière sur mes musiciens, une longue partie instrumentale où j’aime aller souffler en loge, buvant un coup. Sur les scènes plus importantes, c’est le moment où je change de tenue.

La chanson suivante se termine et d’un simple regard pour mes gars, je leur laisse la place sur scène. Une fois fait je quitte la scène et rejoins la loge, presque à bout de souffle sous l’excitation du concert et de cet échange à distance avec Loïs. Et le pire, c’est qu’elle est là, elle est là putain. Je sens l’énergie circuler dans tous mes membres, et l’envie de la plaquer contre un mur me submerge, pourtant je n’en fais rien, du moins pas pour le moment, je me dois de me retenir, en plus, je n’ai qu’une minute, et c’est clairement trop court pour lui montrer mes talents. « Ça fait plaisir que tu sois venue, même si j’aurai préféré que tu ramènes pas cette fille, elle a le charisme d’une huitre ! » Je ris un peu, espérant que ce ne soit pas une réelle amie de ma soeur, qu’elle ne se sente pas vexée que je parle de cette manière de la Chloé en question. « Alors, pour le moment ça te plait ? » Sans m’en rendre compte je m’avance vers elle doucement, un pas après l’autre, comme attirée par sa simple présence. Je m’arrête une fois que nos corps se frôlent, mon corps transpirant émanant une chaleur semblable à la sienne même si elle n’était pas sur scène ce soir. Je m’approche encore, sentant désormais son souffle sur mes lèvres, foudroyée par l’envie de m’en emparer violemment. Je sors de ma poche arrière un badge d’accès aux loges et je fais passer ma main autour de son corps pour venir glisser la carte en plastique accompagnée de son cordon dans la poche arrière du jean de la jeune femme, non sans en profiter au passage pour caresser sa fesse. « Maintenant, tu peux entrer et sortir d’ici à ta guise. Seule. Fais-en bon usage. » Je lui offre un sourire charmeur et j’entends déjà que le morceau se finit. « Je dois y retourner. » J’approche mes lèvres des siennes pour les frôler mais lorsque Loïs cherche à s’emparer de ma bouche, je recule tout en lui souriant. « A tout à l’heure ! » Je lui adresse un clin d’oeil, bois une gorgée de la bouteille d’eau qui se trouvait sur la table, et retourne directement sur scène sous une vague d’applaudissements adressés à mes musiciens.
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyJeu 16 Mar - 1:20

❝ t'as pas fini d'me rendre dingue ❞
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Ayant déjà fait un effort surhumain pour attendre de la voir arriver, elle ne sut ce qui l'avait retenue à se jeter sur elle en entendant la porte s'ouvrir. Il y avait bien un million de choses qu'elle aurait pu lui demander, mais à la découvrir encore affectée par l'effort, les vêtements froissés et couverts de sueur, la poitrine agitée par le rythme de la respiration qu'elle venait probablement tout juste de calmer, elle mourrait simplement d'envie de lui dire de la fermer, et renverser les objets recouvrant le premier meuble venu pour l'y asseoir et l'embrasser. Et bien sûr, il avait fallu qu'elle se mette à parler. « Ça fait plaisir que tu sois venue, même si j’aurai préféré que tu ramènes pas cette fille, elle a le charisme d’une huitre !  » Haussant un sourcil, elle croisa les bras pour prendre un air faussement choqué. « Tiens donc. Ça a pourtant pas eu l'air de te gêner, quand tu la touchais.  » Rien qu'en l'évoquant, elle n'avait aucun mal à retrouver l'image mémorielle de la scène, et se retrouvait presque à en grincer des dents. Cette fille avait décidément un don pour promener ses émotions. « Alors, pour le moment ça te plait ? » C'était une bonne question. Est-ce que ça lui plaisait ? Et surtout, pourquoi ça lui plaisait ? Qu'y avait-il de si spécial chez cette fille, pour que même lorsqu'elle s'amuse à jouer avec ses nerfs, elle ne puisse pas se sortir de la tête l'envie irrépressible de l'embrasser ? « Beaucoup...  » Avant qu'elle n'ait le temps de songer à la suite, les gestes l'avaient devancé. Tout aussi instinctivement que la première fois où elles s'étaient retrouvées seules dans un endroit fermé, leur corps parlaient pour elles. Peinant à garder son regard plongé dans le sien lorsque leurs peaux avaient commencé à se frôler, elle oscillait entre ses lèvres, ses yeux, et même le cou dévoilé par son col déformé. « Vraiment beaucoup.  » Ces mots là, murmurés, vinrent se loger dans le souffle de la petite brune, coupant la respiration haletante de celle qui les avait prononcés. Les battements de son cœurs étaient si puissants qu'elle doutait encore d'avoir réussi à émettre un son.

Passant sa langue sur le coin de ses lèvres en sentant la musicienne glisser sa main tenant la carte derrière son dos, elle se laissa flotter par l'adrénaline de l'appréhension à découvrir la suite de ses mouvements. Si elle n'avait pas été si confiante, l'aînée aurait peut-être réussi à lui voler un gémissement, mais pour le moment, les yeux de Loïs étaient joueurs, dévoilant clairement ses propres intentions. L'évidente caresse laissée sur ses fesses la poussa à se cambrer légèrement, comme si son corps en demandait plus, avide des mains qu'elle avait pu admirer se perdre sur le manche d'une guitare non sans une certaine arrière-pensée. « Maintenant, tu peux entrer et sortir d’ici à ta guise. Seule. Fais-en bon usage. » Elle n'arrivait toujours pas à mettre le doigt sur ce qui la rendait aussi attirante, mais était à deux doigts d'abandonner d'y chercher une justification pour simplement laisser l'envie la dominer dans son intégralité. « C'est pas un peu dangereux, de me donner autant de pouvoir ? » Pour être honnête, elle ne réfléchissait même plus à ce qu'elle était en train d'insinuer. Son sang chauffait tellement qu'elle aurait presque pu le sentir traverser chaque partie de son corps en alerte. « Je dois y retourner. » Il fallait que ça cesse. Qu'elle s'approprie ses lèvres encore une fois, au moins pour tuer l'image de son corps contre celui d'une autre. Sans réfléchir, elle plongea et... Rien. La petite brune ne lui offrit en réponse qu'un sourire moqueur, après avoir esquivé de justesse le baiser qui aurait pu la sauver de cette perpétuelle torture. « A tout à l’heure ! » Et juste comme ça, en un claquement de doigts elle était partie retrouver ce public béa d'admiration qu'elle pouvait déjà entendre scander leur nom.

Encore sacrément secouée par le retournement de situation auquel elle s'était heurtée, cela faisait bien une dizaine de minutes que Loïs tournait en rond dans la pièce dont même les murs semblaient se moquer d'elle. Et ce qui la tuait, dans tout ça, c'est qu'en temps normal elle ne serait pas restée là. Après tout ce petit numéro, elle aurait tout aussi bien fait d'attraper une bouteille dans la réserve, et partir trouver un endroit où elle n'aurait pas eu à supporter cette stupide tension, et cette stupide famille. Qu'est-ce qu'elle avait cru ? Qu'en retrouvant les traces de sa mystérieuse sœur, elle aurait pu offrir à sa vie la stabilité qu'on lui avait toujours reproché de ne pas désirer ? Et voilà que loin des repas de familles aux anecdotes édulcorées, elle se retrouvait à fantasmer abusivement sur celle dont elle ne savait rien d'autre que leur lien. Lien qui rendait d'ailleurs ce fantasme encore plus malsain qu'il ne l'était déjà. Puisque marcher ne servait à rien, elle songea à sortir fumer, mais l'idée même de retomber sur Chloé en chemin la découragea bien avant qu'elle n'atteigne la sortie. Et c'est finalement en croisant le reflet de son visage épuisé dans un miroir qu'elle comprit qu'elle n'avait rien à faire ici. Ni pour une sœur, ni pour une amante. Rien n'aurait pu légitimer l'état dans lequel elle venait de se retrouver. Et rien ne la forçait à continuer à en souffrir.
Juste avant de quitter les lieux isolés, elle se figea une seconde, les yeux encore attirés par le miroir dans lequel elle avait rencontré celle qu'elle ne pensait pas un jour avoir à retrouver. Il fallait qu'elle laisse quelque chose. Son numéro, par exemple. Tracé au rouge à lèvres qui traînait près d'une trousse de maquillage mal fermée. Rien que ça, et elle irait dehors retrouver le confort du tabac. Le reste ne dépendait plus d'elle. Elle avait suffisamment donné pour un combat qui lui avait probablement déjà échappé.
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t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] 92b8c3f25e17f6d8b8ce6445f1799d847ed3f112
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○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyJeu 16 Mar - 9:25

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« Tiens donc. Ça a pourtant pas eu l'air de te gêner, quand tu la touchais » Je souris de plus belle, me gardant bien de lui dire que c’était simplement pour éviter que cette Chloé ne la touche elle, parce que ça m’a rendu malade de les voir toutes les deux si proches l’une de l’autre. Mais après tout, je pense ne pas avoir besoin d’en toucher un mot à ma soeur, elle doit bien s’en rendre compte, ce qui nous lie est particulier, plus encore que notre lien fraternel, il y a cette attirance qui nous oblige à nous retrouver quasiment l’une contre l’autre, ou carrément l’une contre l’autre. Ce n’est que la deuxième fois qu’on se voit, et pourtant c’est chaud bouillant, tout comme la première fois. Bordel mais c’est pas possible de me sentir aussi attirée par quelqu’un. La jeune femme répond à ma dernière questions, et ça me fait plaisir de savoir que ma musique lui plait. Les secondes défilent, elles ne sont pas illimitées et nous devons en profiter avant que je ne remonte sur scène. Mon souffle encore court d’avoir tout donné sur scène, je peux la voir aspirer chacun de mes soupirs, et je meurs d’envie de lui donner plus, beaucoup plus. « Vraiment beaucoup. » dit-elle dans un souffle qui me donne simplement envie de cueillir ses lèvres, caresser sa langue, laisser mes mains la posséder jusqu’au bout de la nuit. C’est quand même incroyable. Et alors que ce moment touche à sa fin, je dois refuser son approche par peur de ne pas être capable de remonter sur scène en temps et en heure. Ce n’est que partie remise, si seulement elle ne me tient pas rigueur de lui avoir refusé cet échange fiévreux.

Je remonte sur scène en laissant ma petite soeur derrière-moi, à contre coeur bien sûr, même si la scène, ça fait partie de ma vie, et pour le moment je ne suis pas prête à laisser quelqu’un passer avant ma passion pour la musique et la scène. Je reprends donc rapidement place sur scène, face à cette foule de gens qui sont venus pour nous applaudir, j’aime ça, j’aime tellement ça. Je me donne à fond pour la fin du concert, déconnectant totalement mon cerveau pour vivre à fond l’instant présent et profiter de ces sensations puissantes qui s’emparent de moi à chaque nouvelle seconde. C’est après deux rappels que le concert touche à sa fin, et nous saluons tous les quatre devant la scène avant de retourner en loge, l’excitation à son comble. Je serre les gars contre moi, faisant passer ma déception de voir que Loïs n’est plus là, qu’elle ne m’a pas attendue. Mais lorsque mon regard se pose sur le miroir, je découvre des traces de rouge à lèvres formant un numéro de téléphone. Un sourire étire mes lèvres, amusée par la tournure que les choses prennent entre nous. Sans attendre et alors que les gars débrieffent sur le concert, j’entre le numéro dans mon téléphone et m’empresse de lui envoyer un sms. ‘Tu ferai bien de revenir, on a du champagne !’ Bouteille que je ne tarde pas à déboucher avant de nous servir tous un par un dans nos gobelets en plastique. Et puis lorsque je ne l’attendais plus, Loïs fait son entrée dans la pièce que nous occupons. Je me tourne et lui adresse un large sourire, traduisant mon plaisir de la retrouver. Je lui tends la main qu’elle vient récupérer et je l’attire à moi pour venir glisser ma main dans son dos jusqu’à sa taille de l’autre côté, la gardant près de moi, côte à côte. « Je vous présente ma petite soeur, Loïs. » « T’as une soeur toi ? Depuis quand ? » Je ris un peu et adresse à ma soeur un regard complice. « Bah depuis une vingtaine d’années mais je la connaissais pas. » J’évite de loucher sur ses lèvres pour ne pas donner la puce à l’oreille à mes musiciens. « Intéressant ! » Je fusille Kieran de mon regard noir et le pointe du doigt. « Toi, je t’interdis, personne d’ailleurs, c’est propriété privée, et puis de toute manière vous êtes pas son genre, elle aime pas les garçons ! C’est pas ma soeur pour rien ! » Je ris un peu, sans savoir, parce que si notre attirance est puissante, elle pourrait très bien aimer aussi les mecs. Mais qu’aucun de mes musiciens ne s’avise à loucher sur elle ou il aura affaire à moi. « Tu veux du champagne ? »
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyJeu 16 Mar - 13:32

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Jouant nerveusement à faire cliquer son briquet, l'autre main glissée dans la poche du gilet qui abritait son portable, elle attendait. Elle attendait encore, mais se cachait maintenant derrière l'excuse de devoir voir la cigarette se consumer au fur et à mesure des longues bouffées qu'elle en tirait. L'allure légèrement déséquilibrée par l'altération partiellement due à l'alcool, elle fit quelques pas pour échapper à la portée du brouhaha tout juste étouffé par les portes du petit bar, jusqu'à finir assise sur le véhicule qui l'avait portée jusqu'ici. Et même du haut de sa moto, elle pouvait toujours entendre les rires et les verres s'entrechoquer. Un bordel infernal dans son crâne, auquel l'image de Tawny survivait, comme pour la narguer. Il aurait été tellement aisé de faire cracher le moteur, lever le pied et disparaître aussi rapidement qu'elle était arrivée. Qui la retiendrait ? Certainement pas Chloé, qui ne l'avait d'ailleurs pas attendue pour trouver du réconfort dans un baiser volé à quelqu'un qui ne tarderait sans doute pas à le regretter, cela dès qu'elle se remettrait à parler. Et malgré tout cela, les yeux portés sur l'horizon, accoudée au guidon, elle ne bougeait pas.

Une vibration. Similaire à celle qui avait sonné le départ du désastre qu'était devenue cette soirée. Elle abandonna la cigarette au coin de ses lèvres pour observer le petit écran. Elle s'en doutait : cette fois-ci il s'agissait de la guitariste qu'elle venait de quitter. En écrasant d'un coup de talon le mégot laissé tombé à ses pieds, elle secoua le tête, serra les dents. Son champagne, elle pouvait bien se le garder. Et il était hors de question qu'elle n'entre encore pour aller la retrouver, qu'elle se rabaisse à se traîner à ses pieds. Ou alors. Ou alors ce serait pour lui donner une belle leçon sur cet excès de culot. Oui, elle ferait ça. Re-rentrer, foncer dans les loges à vive allure, se décharger du poids de la bête assise sur son torse, et ressortir tout aussi vite, sans lui laisser le temps de répondre. Sautant de sa moto pour rejoindre l'entrée, elle en poussa la porte en un coup de pied négligé, et ignora les éventuelles remarques lancées à son égard pour prendre la direction du dernier lieu témoin de leur liaison. Si la guitariste aux mains baladeuses croyait la voir courir dans ses bras, elle n'allait pas tarder à faire face à la même frustration que celle avec laquelle elle l'avait laissée. Au premier geste de sa part, au premier regard, elle contracta la mâchoire. « J'te jure que si tu continues, t– »

Coupée une énième fois par l'élan d'un geste inattendu, elle ne lui avait même pas délivré un dixième de l'intensité de ses pensées qu'elle s'était retrouvée attirée vers elle, un bras ceinturant sa taille. « Je vous présente ma petite soeur, Loïs. » C'est en suivant son regard qu'elle les vit. Ceux qu'elle avait déjà peiné à remarquer sous les projecteurs, lorsqu'elle offrait sa pleine attention à sa sœur. Il ne manquait plus que ça ; souffrant du summum d'émotions qui n'attendaient qu'à se déchainer sur celle qui les avait toutes provoquées, elle se retrouvait contre son gré invitée à la rencontre de ces inconnus dont elle ne pouvait pas moins se soucier. Ça en devenait franchement détestable, de la sentir encore s'amuser à la dominer. Ecoeurée, elle en fuyait ses regards, refusant fermement de la suivre dans son jeu. Au moment où elle trouva la force d'offrir un sourire courtois aux autres musiciens, elle chercha à faire l'effort de joindre leur conversation, au moins pour l'instant. « Toi, je t’interdis, personne d’ailleurs, c’est propriété privée, et puis de toute manière vous êtes pas son genre, elle aime pas les garçons ! C’est pas ma soeur pour rien ! » En fait, l'attention insistante de ceux qui attendaient qu'elle s'exprime pour elle-même fut une diversion assez efficace pour leur cacher son mécontentement à les voir ici.  « Correct. De toute façon pour le moment, j'ai quelqu'un en vue. » Sans même qu'elle ne le réalise, son corps avait accompagné cette affirmation en cessant de lutter aussi activement contre l'emprise de la petite brune qui s'y était accrochée. « Tu veux du champagne ? » Comment aurait-elle pu être plus claire que lorsqu'elle avait refusé d'imiter son jeu de complicité ? Elle la repoussa, et refusa. « En fait j'aurais plutôt voulu te parler, seule à seule. » Puis, s'adressant aux autres : « Histoires de famille. Vous savez c'que c'est. » Elle n'exigeait même pas qu'ils la croient, mais surtout qu'ils sortent. Et elle ne manqua pas de le faire comprendre plus explicitement en les voyant traîner, allant jusqu'à leur tenir la porte grande ouverte pour les inviter à les quitter. Jusqu'au dernier, elle leur offrit un sourire courtois. Un dernier masque à porter avant d'enfin pouvoir finir ce qu'elle avait commencé. « On en a pour une minute, vraiment. C'était cool de vous rencontrer. Super concert ! »  

Aussitôt leurs corps éloignés et l'entrée condamnée, elle prit la direction de la seule à être restée. Une démarche hâtive, imposante et imposée, la poussant à reculer jusqu'au mur contre lequel elle finit par être forcée de s'adosser.  Puis dans un geste brusque, elle vint sécuriser leur intimité en posant ses mains sur le mur, de chaque côté de ses épaules. Les mèches emmêlées qui encadraient son visage fermé par l'ampleur de sa sériosité sentaient encore le tabac. Ses mains, rafraîchies par la nuit, ne cherchaient même plus à tâcher de leur envie le corps brûlant et tant convoité qu'elles avaient emprisonné contre le mur où elles s'étaient violemment écrasées. Sur ses lèvres serrées, un fin filet d'alcool parvenait encore à séduire la lumière qui lui peignait de doux reflets. Laissant tout juste le temps au silence de bercer leurs corps maintenus sous la tension d'une proximité contrôlée, elle le brisa ensuite avec le profond désir de se montrer menaçante. « C'est quoi ton putain de problème ? » Des mots murmurés mais jetés avec ardeur contre le visage qu'elle s'interdisait encore de ne serait-ce qu'effleurer. Cette fois-ci, elle ne pourrait plus l'ignorer.
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyVen 17 Mar - 9:09

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Je vois pas comment la présenter autrement. En même temps, elle est ce qu’elle est, c’est la soeur après tout. J’ai bien vu dans son regard qu’elle était moins encline à la discussion que tout à l’heure, moins réceptive à mes gestes tendancieux aussi. Enfin là en l’occurence il ne s’agit qu’une main à sa taille, mais ça semble quand même la détendre un tantinet. « Correct. De toute façon pour le moment, j'ai quelqu'un en vue. » J’arque un sourcil en tournant la tête dans la direction de ma soeur, légèrement dubitative. Je préfère ne pas interpréter cette phrase, ne voulant pas me la jouer égo mal placé mais dans un coin de mon cerveau j’aimerai que cette personne ce soit moi. C’est sans doute con à dire, mais c’est pourtant la stricte vérité. Je lui propose un verre de champagne, mais je sens bien que la blondinette n’est pas d’humeur à partager un verre avec une bande de personnes qu’elle ne connaît pas. Cela dit, je ne la connais pas vraiment, mais il y a un truc qui nous lie, un truc indéniable qui fait que j’ai l’impression de ressentir ses émotions, et c’est fortement perturbant. « En fait j'aurais plutôt voulu te parler, seule à seule. Histoires de famille. Vous savez c'que c’est. » Je grimace un peu, vu le ton qu’elle emploie, j’ai peur de passer un sale quart d’heure. Tant pis, tant que je suis seule avec elle, peu importe le sort qu’elle me réserve, je ne dis pas non. C’est quand même dingue. Loïs fait sortir mes musiciens d’une facilité déconcertante alors que je la regarde leur tenir la porte et leur dire qu’on en a pas pour longtemps. Une fois tous sortis, elle ferme la porte à clé, et là je comprends que quelque chose va vraiment se passer. Mon coeur s’accélère et je ne la quitte pas des yeux. Loïs s’avance vers moi d’un pas décidé, je me dois même de reculer pour ne pas qu’elle me fonce dedans, on dirait un bulldozer. Ma course se termine lorsque mon dos heurte un mur avec assez de violence me faisant expulser un souffle plus bruyant. Voilà que la jeune femme presse son corps contre le mien, faisant gronder mon bas ventre et accélérer ma respiration au même titre que mon palpitant. Ses deux mains posées de part et d’autre de mon corps comme pour m’emprisonner, je comprends que l’épisode de tout à l’heure ne lui a pas plu. Faut dire que je lui ai foutu un vent monumental, la pauvre. C’est pas agréable d’essayer d’embrasser quelqu’un mais ne pas y parvenir. Je comprends sa colère, mais putain, c’est quoi son secret pour être même encore plus sexy alors qu’elle est en rogne ? Ses petits sourcils froncés, son regard profond et brûlant, putain j’ai envie d’elle. « C'est quoi ton putain de problème ? » Son ton reste dur, elle se tient à ce personnage excédé. Je ne peux m’empêcher de sourire, sûrement avec un poil trop de provocation, mais c’est plus fort que moi. « Tu veux vraiment savoir ? » J’arque un sourcil, réduisant à néant l’emprise qu’elle veut avoir sur moi. Elle ne me fait pas peur, il en faut plus que ça. Là, au mieux elle m’excite. « Mon problème, c’est que je viens de rencontrer ma soeur. Tu vois, c’est une fille canon, j’arrive pas à ne pas la regarder quand elle est dans le coin, et j’en rêve même la nuit. Il est là le problème, sauf que bon, c’est ma soeur, et clairement, c’est pas un truc qui se fait entre soeurs tu comprends ? » Je pose mon regard sur ses lèvres et mordille ma lèvre inférieure sous l’envie qui gronde en moi. « Et le pire c’est quand elle est tout près de moi, j’ai vraiment du mal à me retenir de l’embrasser. Surtout que j’ai déjà goûté ses lèvres et que de ça aussi j’en rêve la nuit. Ses lèvres et bien d’autres trucs aussi. C’est malsain. » Je grimace un peu et plonge à nouveau dans ses yeux. Putain qu’elle est belle. Putain que j’ai envie d’elle. Putain que je suis tarée de jouer comme ça avec elle. Je devrais me casser. Vite. Très vite.
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyVen 17 Mar - 12:09

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Incroyable. Même là, les omoplates collées au mur, pourtant forcée de reconnaître la domination imposée par le corps de Loïs sur le sien, elle lui adressait un sourire affreusement provocateur. Et le pire dans tout ça, c'est que ses allures de rebelle avaient le don de l'énerver presque autant qu'elles l'excitaient. Comme pour appuyer son contrôle sur celle qui n'avait décidément pas fini de jouer, elle plia légèrement les bras qui retenaient leurs corps de trop se toucher. Si ça venait à arriver, elle savait pertinemment là où ça les mènerait. Deux de ses doigts s'agitaient à tapoter contre le revêtement du mur frais, alors qu'elle s'imaginait attraper la cuisse qui frôlait maintenant doucement la sienne. « Tu veux vraiment savoir ? » Leurs souffles s'emmêlaient dans la course d'une respiration rendue irrégulière par leur obsession mutuelle lorsqu'elle hocha doucement la tête, se demandant si sa gorge serrée aurait pu lui permettre de produire un quelconque son. « Mon problème, c’est que je viens de rencontrer ma soeur. Tu vois, c’est une fille canon, j’arrive pas à ne pas la regarder quand elle est dans le coin, et j’en rêve même la nuit. Il est là le problème, sauf que bon, c’est ma soeur, et clairement, c’est pas un truc qui se fait entre soeurs tu comprends ? » Oh que oui, elle comprenait. Et même en s'efforçant de ne lui offrir qu'une expression sévère, elle ne pouvait le nier : tout de suite, elle avait déjà bien autre chose en tête que l'idée de la réprimander. « Je comprends. » Elle aussi aurait bien mérité de se faire disputer, à se soumettre si rapidement aux envies qu'elle se pensait capable de faire taire. Mais qui aurait résisté à l'intensité d'une telle attraction ? Quand elle la vit se mordre la lèvre en admirant les siennes, son corps entier fut traversé par une chaleur accablante. Si elle ajoutait encore un seul mot, elle ne dépendrait plus de rien. « Et le pire c’est quand elle est tout près de moi, j’ai vraiment du mal à me retenir de l’embrasser. Surtout que j’ai déjà goûté ses lèvres et que de ça aussi j’en rêve la nuit. Ses lèvres et bien d’autres trucs aussi. C’est malsain. » Trop tard. La ligne venait d'être dépassée. La plus jeune des deux sœurs n'avait même plus envie d'écouter.

Partiellement sourde, accaparée par le rythme hypnotisant des battements d'un cœur trop bruyant. La manifestation d'organes agités, le corps bouleversé, la chair appelait la chair. Et dans un égoïsme excessif, elle se retrouvait fatalement cernée par les caprices de son obsession à vouloir la posséder. Elle, sa sœur, celle qu'elle venait tout juste de se mettre à fréquenter. Un poing durement fermé, elle laissa tout juste le temps à un juron de quitter ses lèvres serrées avant de venir les confronter à celles qu'elle ne supportait plus de voir s'agiter. Juste pour ce soir, juste pour faire éclater la tension qui finirait par les tuer, elle céderait. En appuyant son baiser, ses mains crispées glissèrent le long du mur pour venir attraper les poignets de la jolie brune et retourner les y fixer en vitesse. Le plus sincère sujet de ses récents fantasmes, entièrement à sa portée. Loïs s'était tellement de fois égarée à visualiser cette situation que son imagination se noyait déjà dans un océan de possibilités, toutes plus tentantes les unes que les autres. Lorsqu'elle quitta ses lèvres, ce ne fut que pour laisser les siennes tracer en une caresse silencieuse le contour de sa mâchoire, puis se loger dans le creux de son cou, le couvrant à son tour des marques éphémères de son passage, chacune précédée par l'étreinte de son souffle éreinté. Derrière la porte, encore, l'animation du bar leur parvenait par vagues, en un écho devenu bien trop lointain pour qu'elles puissent s'en préoccuper. En relâchant peu à peu l'effort fourni à maintenir captifs les poignets de son aînée, elle dut finalement se résoudre à lui laisser une de ses mains lui échapper, logeant aussitôt la sienne sur sa hanche pour forcer leurs corps à pleinement se rencontrer. Et sans lui laisser le temps de riposter, elle finit par faufiler son genou entre les cuisses qui n'avaient jusque là qu'effleuré les siennes, retrouvant précipitamment ses lèvres. Attentive aux réflexes de son corps, même dans l'effort, elle voulait le lire, en apprendre jusqu'au plus petit détail susceptible de la faire succomber.
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyVen 17 Mar - 18:52

❝ t'as pas fini d'me rendre dingue ❞
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Je la provoque, j’en ai conscience, et je crois que j’aime ça, vraiment. J’ai toujours été du genre provocatrice, je le suis encore plus depuis que je côtoie Kaylian, mais il y a des gens avec qui je prends encore plus malin plaisir à jouer les petites garces, juste parce que je sais que ça a tendance à faire son effet. Et Loïs, ça la rend folle, je le vois dans son regard. Pour moi, c’est jouissif, parce que la rendre folle me rend importante à ses yeux, et depuis que je l’ai rencontrée, je n’ai envie que de ça, sentir son regard sur moi, et plus encore. Je continue de déblatérer mes paroles de ma voix suave, rauque et brûlante. Je sors d’un concert, je suis transpirante et les phéromones et l’excitation sont à leur comble. Pourtant, Loïs arrive à faire monter la chaleur encore de quelques degrés, ce qui me rend folle à mon tour. Je finis à peine de parler que j’entends un juron quitter les lèvres de la blonde, et il ne faut pas plus de temps pour qu’elle vienne capturer mes lèvres, encore. C’était elle qui avait fait le premier pas aussi la première fois. Ce soir, il faut dire que je l’ai cherché. Quoi que la dernière fois aussi si on y réfléchir bien. Mon coeur implose à l’instant même où je sens sa peau trouver la mienne à nouveau, et je lâche même un grognement de plaisir tout contre ses lèvres. Ma soeur vient chercher mes poignets pour les emprisonner contre le mur avant même que je n’ai eu le temps de poser mes mains sur son corps qui semble pourtant n’appeler que moi. J’ai abandonné toute forme de résistance, j’ai pensé qu’à ça depuis des jours, j’en ai rêvé la nuit, vraiment, et si en me réveillant j’avais presque honte de rêver du corps de ma propre soeur, ce soir, je ne trouve plus ça du tout malsain. L’excitation et le désir ont complètement fait foirer mon cerveau au point que je ne puisse plus réfléchir convenablement. Court circuit dans tout mon corps. Ma langue vient chercher celle de ma cadette, poings serrés de frustration de ne pouvoir la toucher. La blonde fait dévier ses baisers le long de ma mâchoire, glissant dans mon cou, et je penche la tête sur le côté pour laisser libre cours à ses envies. Le souffle court, les yeux clos, je me laisse imprégner de ses baisers, laissant à même ma peau comme des marques qui je sais se voudront indélébiles. Tant pis. Je gémis presque en soufflant d’une excitation sans bornes. « Loïs… merde… » Je me force à ne pas laisser mon cerveau reprendre du service. Au fond de moi, ma raison gronde et me supplie d’arrêter tout ça avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’on foute tout en l’air, avant que le point de non retour ne soit atteint. Je m’efforce de penser aux paroles de Phoebe qui me disait qu’il ne fallait pas que ça se reproduise. Et moi qui lui disais que ça ne se reproduirai pas. Cette fille a une attraction tellement violente sur moi que je me sens incapable de la repousser, et c’est pire encore lorsqu’elle vient presser sa jambe entre les miennes, faisant s’affoler les papillons de mon bas-ventre. Ma main libre s’insinue déjà sous la chemise de la blonde, m’imprégnant de la douceur et de la chaleur de sa peau. Nos baisers se veulent de plus en plus ardents, emprunts d’une envie sans pareille. Une fois la pression sur mon autre main relâchée, je viens glisser cette dernière dans sa chevelure, dans sa nuque pour appuyer d’avantage notre baiser brûlant. Je bifurque à mon tour pour embrasser son cou et entre deux baisers je glisse quelques mots. « Faut qu’on arrête… on peut pas faire ça… » Je la retourne pour la plaquer à mon tour contre le mur et ma main est déjà presque au niveau de sa poitrine, mes lèvres retrouvant les siennes. « Dis-moi d’arrêter Loïs… » Je n’ai pas assez de volonté pour le faire, et si elle ne me le demande pas, je crois qu’on se risque à une très grosse bêtise.
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyVen 17 Mar - 21:57

❝ t'as pas fini d'me rendre dingue ❞
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Freinant quelque peu leur échange passionné, un sourire fin s'empara des lèvres de Loïs, qui sentait la guitariste se retenir de lui céder des gémissements. Aveuglée par son obsession à rendre son corps un esclave de l'exaltation, elle n'envisageait pas une seule seconde de pouvoir s'arracher à l'instant. La dangerosité sous-entendue par l'interdit qu'elles ne cessaient d'enfreindre ne faisait qu'embraser davantage sa passion pour l'expérience audacieuse d'un monde plus cru. Son corps tremblait en appréhension aux gestes qu'elle l'imaginait lui réserver. Impatiente, elle réclamait tant le contact de ses mains que lorsque sa sœur glissa ses doigts sous le tissu de la chemise qu'elle aurait voulu la voir arracher, elle dut marquer un temps d'arrêt à la course effrénée de leur passion réciproque. Tout juste le temps pour la petite brune de prendre les devants et rejoindre à son tour le cou qu'elle lui tendait inconsciemment. Ses dents glissaient sur les lèvres qu'elle s'efforçait maintenant de garder sceller pour contenir les témoignages de son plaisir à sentir Tawny se l'approprier. La main qu'elle avait fixé à sa hanche glissa sur l'une de ses fesses pendant qu'elle s'abandonnait à ses gestes, inclinant sa tête pour la pousser à continuer. « Faut qu’on arrête… on peut pas faire ça… » Non. Surtout pas. Si elle s'arrêtait, elle ne lui pardonnerait pas cette fois. « Tais-toi... » souffla-t-elle d'une voix teintée d'envie, et encore légèrement marquée par l'autorité avec laquelle elle l'avait tout à l'heure abordée. En la voyant se dépêcher d'inverser les rôles, elle jubila presque de satisfaction à sentir son dos trouver le mur sur lequel elle l'avait plaquée.

Le baiser qui suivit fut encore plus engagé que celui qui l'avait précédé, si bien que Loïs manqua de s'énerver en voyant la guitariste lui imposer un arrêt prématuré. « Dis-moi d’arrêter Loïs… »  Il y avait quelque chose d'obsessionnellement plaisant à la voir aussi vulnérable ; elle en était folle. Attrapant sa main sous le haut qui la contenait, elle la poussa à épouser la poitrine qu'elle l'avait sentie éviter, et en pressant fermement sa paume sur la dentelle qui la couvrait, elle affronta son regard en laissant l'envie s'emparer de l'expression de son visage. Les lèvres entrouvertes et le souffle court, elle répondit en un murmure appuyé « Personne ne te force à continuer. ». Son autre main accrochée à la bordure de son pantalon, elle jouait de deux doigts à en frôler la limite avant de les faufiler enfin sous le tissu pour tirer rapidement dessus, forçant leurs bassins à se heurter l'un à l'autre. « En fait, j'crois même que tu l'as bien cherché. » Sur cette pointe provocatrice visant à imiter les habitudes de son aînée, elle se débarrassa de son emprise pour lui imposer la sienne en s'éloignant du mur et l'embrassant à nouveau, sans la moindre retenue – si la retenue avait toutefois déjà existé.

Ne lâchant son corps que le temps de défaire maladroitement les boutons de la chemise qui étouffait sa peau brûlante, elle se jeta aussitôt sur elle lorsqu'elle eut terminé, et l'incita tout en l'embrassant incessamment à reculer à nouveau. Cette fois-ci, la jolie brune ne se heurta pas à un mur, mais plutôt à la coiffeuse bordant le miroir sur lequel le numéro de Loïs était resté tagué. Cette dernière afficha un grand sourire en visualisant déjà l'issue d'une telle situation, et ne tarda pas non plus à la mettre en exécution. Ses mains retrouvèrent par un automatisme étonnant le creux des hanches où elles s'étaient plus tôt logées, et après avoir assise sa sœur sur le meuble, le faisant vibrer par ses gestes pressés, elle ne put s'empêcher de s'attarder à l'admirer. Penchée sur elle, les doigts perdus dans les plis du tissu dont elle ne tarderait pas à la débarrasser, elle posait sur elle un regard sensiblement différent de ceux qu'elle lui avait jusque là adressé. Comme si quelque chose avait brusquement changé ; elle la regardait comme on observe un détail qui nous a longtemps échappé. Pour l'heure, elle n'avait aucune idée de la source d'un tel déclic, mais elle ne put s'empêcher de se demander si elle aussi, elle l'avait senti.
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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○ crédits : selly (ava)
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptySam 18 Mar - 10:14

❝ t'as pas fini d'me rendre dingue ❞
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Je ne comprends pas cette attirance, et ce soir je n’ai aucune envie de la comprendre. L’envie puissante de sentir son corps contre le mien n’est plus du domaine de la simple envie, il s’agit là plus d’un besoin que d’autre chose, une obsession même. Depuis que je l’ai rencontrée, je n’ai fait que penser à elle, à notre premier baiser, baiser que je ne rêvais que de reproduire sans tarder. Pourtant, une partie de ma tête me hurle d’arrêter ça immédiatement, je m’efforce de penser aux paroles de Phoebe, mais mon envie est plus importante que devrait l’être la raison. Déjà mes mains trouvent refuge sur sa peau, son ventre qui se soulève au rythme de sa respiration saccadée, j’essaie de me convaincre que nous ne devons pas continuer, mais c’est impossible. Elle a le don pour déconnecter tous mes neurones, et je ne deviens plus qu’un corps rempli d’une énergie puissante n’ayant envie que d’une chose : la posséder, et qu’elle me possède. Je lâche quelques mots, comme pour forcer mon esprit à se reconnecter à la réalité, mais ça ne suffit pas, et Loïs ne tarde pas à me faire taire avant que je ne la plaque contre le mur, le souffle de plus en plus court. Dans ma tête, c’est un horrible combat qui sévit, et j’essaie de convaincre Loïs de m’arrêter puisque j’en suis visiblement incapable. Mais au lieu de ça, la blonde vient chercher ma main pour la glisser sur sa poitrine encore enfermée sous la dentelle de son sous-vêtement. Un frisson me parcourt et je lâche un grognement avant de me mordre fermement la lèvre inférieure. « Personne ne te force à continuer. » Elle est démoniaque. Je la déteste, mais putain ce que j’ai envie d’elle. Mes doigts se pressent un peu plus contre son sous-vêtement, ne rêvant que de l’instant où il ne serait plus une barrière entre ma peau et la sienne. En cet instant, j’ai complètement oublié qu’elle était ma soeur, mon sang. « En fait, j'crois même que tu l'as bien cherché. » Elle m’attire à elle en tirant sur mon pantalon et ma main libre vient glisser dans le creux de ses reins, flirtant avec la limite de son pantalon avant de s’y immiscer légèrement. Je la presse contre moi, plus fermement, et la laisse me pousser pour m’emmener je ne sais où. Nos lèvres ne se séparent plus un seul instant et nos langues s’amusent à danser de manière fortement érotique, faisant grimper encore un peu plus la chaleur de ce moment, et par la même la température dans la pièce.

A nouveau je sens mon corps heurter quelque chose, cette fois, c’est la coiffeuse. Lorsque je sens Loïs commencer à déboutonner sa chemise je l’aide à terminer en la déboutonnant par le bas, l’aidant à la retirer totalement, soufflant d’excitation en découvrant son buste quasiment nu, le galbe de ses seins que je rêve de dévorer sans plus tarder. La blonde me pousse encore pour me faire asseoir et de mes jambes pliées je l’attire à moi pour la loger entre ces dernières, sentant la chaleur de son corps au plus près de mon intimité grondant d’une envie sans pareille. Le souffle court, perdue dans le flot de sentiments qui m’enivrent, je croise le regard de Loïs. Il semble différent cette fois, et j’ai bien peu d’arriver à lire en elle, comme si je la connaissais depuis toujours. Le combat en moi fait rage à nouveau, mélangé entre l’envie enivrante de la posséder et la raison qui me hurle d’une alarme rouge clignotante que je ne dois surtout pas prolonger cet instant. Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Et puis merde, ça veut dire quoi ? On est soeurs et alors, on a pas décidé de faire des gosses, a change quoi, on se connaissait pas y’a encore quelques jours, c’est comme si elle était une inconnue non ? Ça change rien. C’est pas mon genre de pas arriver à prendre une vraie décision, j’aimerai être cette fille raisonnable, mais face à elle j’ai l’impression que j’en serai incapable jusqu’à la fin de mes jours. C’est tellement difficile. Je lève une main pour la poser tendrement sur sa joue alors que mon souffle semble se calmer doucement. Ce n’est pas le cas de mon corps pourtant qui n’attend que d’être délivré de la pression qu’il accumule depuis le début de la soirée. Ce regard prolongé me fait comprendre à quel point je suis liée à elle, pour le meilleur et pour le pire, quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise. C’est quelque chose de plus fort qu’une simple rencontre, qu’une simple relation, qu’une simple attirance. C’est ma soeur putain. Et en une fraction de seconde, je vois le visage de ma mère sur son téléphone. J’ai pas le droit de laisser mes pulsions faire une des plus grosses conneries de ma vie. C’est dur, peut-être une des décisions les plus difficiles que j’ai eu à prendre jusqu’à aujourd’hui, mais je dois être la plus adulte de nous deux, la plus mature. Je secoue la tête sensiblement, un regard désolé faisant changer sensiblement la couleur de mes yeux. « Je suis désolée Loïs je peux pas. » Je descends de la coiffeuse pour m’éloigner de son corps et me baisse pour récupérer sa chemise jetée plus tôt par terre. « C’est pas que j’en ai pas envie, au contraire putain… » Elle aurait eu qu’à faufiler ses doigts dans mon sous-vêtement pour en avoir le coeur net. Cette simple pensée me fait frémir. Je passe mes mains sur mon visage comme pour essayer de supprimer ces images et ces pensées de mon esprit. « Je sais même pas comment j’arrive à avoir autant de volonté, parce que clairement t’es… merde... » Elle est carrément trop sexy. « Pourquoi t’es ma soeur ? » Je secoue la tête en soupirant. « Allez habille-toi avant que je change d’avis. » Je sais qu’elle n’attendrait que ça, mais je me dois d’être pour une fois raisonnable.
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MessageSujet: Re: t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] (#)   t'as pas fini d'me rendre dingue [Tawis #2] EmptyDim 19 Mar - 21:09

❝ t'as pas fini d'me rendre dingue ❞
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Corps, voix, souffles se bousculaient, et dans une mixture de sentiments incontrôlés, Loïs crut perdre la raison à jamais. Sa curiosité passionnelle devenue parasite fidèle de la moindre de ses pensées l'avait rendue folle d'une obsession aux allures égoïstes, au point qu'elle se mette à exiger la pleine attention de celle à qui elle offrait en retour tout son intérêt. Sous son regard, elle se sentait trembler, offerte nue au danger avec lequel elle ne pouvait s'empêcher de flirter. Et pour l'instant, leurs corps en suspens, une main posée sur sa joue rougie par l'effort et la hâte, elle n'aurait pu souhaiter se trouver ailleurs que dans ses yeux. Un silence et puis l'arrêt. En voyant l'air désolé s'emparer de son visage et des excuses flotter sur ses lèvres, la plus jeune des deux femmes se sentit submergée par une nouvelle frustration. Au creux de son ventre encore brûlant résistait toutefois la peine d'envies qu'elle savait maintenant immortelles ; elle n'était ni capable ni envieuse de les voir mourir. Et il fallait pourtant se résoudre. Se contenter de cette minuscule satisfaction à la voir elle-aussi reconnaître la puissance de leur liaison. Si Tawny fuyait, elle l'imaginait le faire poussée par la frayeur, après avoir réalisé que ce qui attirait leurs êtres les dépassait. Le regard perdu dans un vide distant, un espace qui ne serait pas rattrapé par les conséquences de leurs actions, elle attrapa en silence la chemise qui avait si précipitamment quitté ses épaules et son dos, commença à la reboutonner. « C’est pas que j’en ai pas envie, au contraire putain… » Entendre ça, c'en était trop. Si elles en avaient toutes les deux envies, rien ne les en empêchait. Ce n'était pas comme si elles se connaissaient, avaient grandi ensemble, ou partagé un passé suffisamment chargé de complicités pour en faire des sœurs. Elles n'étaient que des inconnues à l'âme et au corps exaltés, charmant et charmés l'un par l'autre. Piégées, condamnées à se réclamer. Loïs avait beau adopter ces pensées avec la plus grande sincérité, il n'était pas l'heure de les partager. Elle savait qu'elle n'aurait rien tiré d'appréciable à un acte forcé, concédé par l'abandon. Pour qu'un jour elle la possède, il fallait d'abord qu'elle s'offre à elle.

« Je sais même pas comment j’arrive à avoir autant de volonté, parce que clairement t’es… merde... » Un souffle tremblant en guise de rire. Elle non plus, ne comprenait plus les cris de sa propre volonté. Il avait été si aisé de les suivre par le passé qu'elle se retrouvait bouleversée par sa soudaine incapacité à simplement les écouter. Ici, il n'y avait que sa voix à elle qui importait. « Pourquoi t’es ma soeur ? » Des mots faisant écho à ses propres pensées. « Si je pouvais changer ça, crois-moi, je l'aurais déjà fait. » Elle ne parvenait même pas à maîtriser la colère hachant encore fermement sa diction, malgré sa tentative à feindre un rire pour l'accompagner, lui faire comprendre qu'elle ne lui en voulait pas autant qu'elle l'aurait souhaité. « Allez habille-toi avant que je change d’avis. » Elle s'exécuta en cédant un deuxième sourire, sans doute plus sincère que le premier. « Drôle de façon de me motiver à le faire. » Un nouveau silence, léger, et des pas égarés vers la porte qui lui permettrait définitivement de quitter la possibilité pour leurs corps d'encore se toucher. Puisqu'il fallait bien le faire, pourtant, elle s'avança. Avant d'appuyer sur la poignée, elle songea à quelques mots dont il aurait peut-être été bon de se débarrasser tout de suite. Un dernier bagage à déposer près des autres, l'abandonner avec le reste. Mais le temps filait si vite qu'il sembla tout d'un coup trop tard, inapproprié. « Si tu me cherches, tu sais où me trouver. » dit-elle en pointant du menton les inscriptions tâchant le miroir, témoin de leur dépendance. Un claquement de porte, et elle disparut. La forte envie de se retrouver dans l'étreinte d'un endroit où préserver le confort de sa solitude la poussa à presser le pas, mais elle savait déjà que même une fois chez elle, elle peinerait à trouver le sommeil. Encore une nuit agitée de rêveries défendues.
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