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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton

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MessageSujet: Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton (#)   Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton EmptyLun 20 Mar - 0:43

❝ Tes lèvres pour oublier les siennes ❞
Loïs & Ashton

Une tâche de vin abandonnée sur le parquet, le bruit du verre brisé, et finalement un baiser. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas goûté aux lèvres d'un homme qu'il sembla presque être le premier. Ses yeux clos ne la privaient que d'une vue bien trop troublée par le déséquilibre imposé à son corps intoxiqué, remplacés par les doigts qui couraient sur le tissu pour y tracer les contours d'un corps oublié. La chaleur d'un torse plutôt que celle d'une poitrine pour accueillir ses mains tremblantes, des grognements graves pour remplacer les gémissements qui s'étaient perdus avant eux contre sa langue. A se voir ainsi, s'offrant vulnérable et vaincue aux bras d'un homme, elle aurait elle-même refusé d'y croire. Seulement voilà, c'était arrivé : la douleur et l'alcool l'avaient poussé aux lèvres du dernier homme qu'elle aurait cru pouvoir embrasser.

Puisqu'il avait fallu qu'elle se mette à ne rêver que de la chair de celle qu'il lui était impossible de toucher. L'être gangrené par l'obsession d'une satisfaction inaccessible, elle avait bien essayé de traîner son corps hanté par les traces de la passion jusqu'aux lèvres d'une inconnue, pour qu'elle les efface, les emporte. Mais face à l'attraction abusive qu'elle ressentait pour Tawny, toute autre tentative à se lier à l'envie d'une autre ne lui laissait que l'amertume de l'insatisfaction. Il lui en fallait plus, quelque chose d'assez violent pour bannir de son esprit le souvenir de leurs baisers, de ses mains agrippées à ses hanches et des yeux qui la déshabillaient. Privée du réel, les sens engourdis par le voile d'une naïveté imposée pour encore se permettre d'ignorer la douleur d'un corps démuni, elle avait marché. Et en errant dans les rues, retrouvé par mécanisme un chemin familier, à vouloir fuir ceux qui la ramèneraient à l'enfer d'une tentation encombrante. Puis frappé à la porte d'un ami pour être rassurée par son sourire, mais surtout ne rien lui dire.

L'ivresse de l'alcool pour combattre celle des sentiments, s'attaquer au corps dont elle ne supportait pas de perdre le contrôle. Aveuglée par le besoin pressé et égoïste d'une compagnie fatalement destinée à n'être que temporaire dans l'espoir de combler l'absence et camoufler la dépendance, elle s'était surprise à trouver une nouvelle portée à ses gestes innocents. Elle s'était souvenu, aussi, de ceux qui l'étaient moins. Des rires qu'ils avaient échangés lorsqu'il avait d'abord tenté de la séduire. C'était drôle, alors. Drôle puisqu'impossible. Evidemment impossible. Et pourtant ce soir-là, ça ne l'était plus. Son visage n'avait d'ailleurs jamais été aussi sérieux que lorsqu'elle l'avait bousculé sur le canapé, renversant son verre d'un geste maladroit en prolongeant le baiser qu'il avait initié. A vrai dire, elle ne savait même plus qui avait commencé. C'était elle qui avait effleuré son bras, mais lui qui l'avait posé près d'elle. Il avait laissé ses yeux se perdre sur son décolleté bien avant qu'elle ne laisse glisser sur son épaule la fine dentelle d'une de ses bretelles. Peut-être que s'amuser à tester sa résistance aux charmes qu'elle lui avait exposé au long de la soirée n'était pas la meilleure des idées, mais pour l'heure, elle avait d'autres choses auxquelles penser.
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MessageSujet: Re: Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton (#)   Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton EmptyMer 22 Mar - 15:40

tes lèvres pour oublier les siennes

Loïs  & Ashton

Un premier crayon glissé derrière l’oreille, un autre pirouettant entre mes doigts, je suis penchée sur cette feuille de papier depuis deux bonnes heures et la frustration commence à se faire ressentir. Depuis que j’ai revue Noa dans cet ascenseur, c’est un tourbillon d’émotions toutes plus contradictoires les unes que les autres qui se déchaine dans ma tête, s’attaquant à tout ce qui m’a permis de tenir ces dix derniers mois. Je ne sais même plus quoi penser. Dans ce genre de situation, c’est vers la musique que je me tourne en premier, ma seule échappatoire et mon unique salut. J’ai besoin de m’exprimer, de mettre tout ce bordel sur papier, de le transformer en quelque chose de beau dans l’espoir d’être enfin soulagé. Les sourcils froncés par la concentration, je gribouille, rature et noircis le papier sans retenue. Je suis coupé du monde, avec ma guitare pour seule compagnie reposant à côté de moi, de temps en temps sollicitée pour ajuster un vers ou harmoniser deux idées.

Ce sont de légers coups contre la porte d’entrée qui me sortent brutalement de ma transe inspirée, me laissant confus sur l’identité du visiteur. À cette heure avancée de la soirée, Blake est à son travail quant à Loar, il est sûrement en train de faire la fête quelque part et je ne le reverrais pas avant demain midi. Posant ma bière aux trois-quarts vide sur la table basse, je me lève et me dirige vers le son répété qui se fait de plus en plus insistant contre le bois peint. « Loïs ? » D’abord surpris de la voir ici, c’est ensuite avec grand plaisir que je l’invite à entrer. Alors que je pars dans la cuisine à la recherche d’une bouteille de vin rouge pouvant accompagner notre conversation, elle ne manque pas de tomber sur le brouillon de ma chanson abandonné sur le canapé, nous permettant d’aborder le sujet qui apparemment nous obnubile tous les deux. Elle me parle de cette fille canon qui l’allume sans cesse mais arrête le jeu à chaque fois qu’il devient intéressant, elle me parle de sa frustration, de sa colère aussi, et je trinque avec elle.

L’alcool, inhibant toute trace de bon sens, me pousse à faire le premier pas. Notre discussion a touché à sa fin, les gestes et les regards remplacent les mots. Même avec toute la bonne volonté du monde, vu mon état physique et émotionnel, je n’ai pas pu ignorer les siens initialement discrets se faisant de plus en plus enjôleurs au fil de la soirée, même si mon esprit embrumé n’en comprend pas l’objectif. Je sais que Loïs est gay, elle n’a pas manqué de m’en informer ce jour-là, sourire aux lèvres, lorsque je me suis laissé aller à une tentative de séduction spontanée. C’est une femme magnifique, peut-on vraiment me reprocher d’avoir tenté ma chance ? Et pourtant aujourd’hui, c’est une attitude toute autre qui répond à mes sourires et à mes avances maladroites. Ma résistance s’effrite à vue d’œil. Et finalement l’abandon. Après un énième tour de charmes, je rends les armes et m’avance jusqu’à presser mes lèvres contre les siennes dans un baiser libérateur. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle y réponde, c’est donc agréablement surpris que je la laisse me pousser à la renverse sur le canapé, le son cristallin de mon verre tombant sur le parquais bien trop lointain pour me préoccuper. Le contact des doigts fins de Loïs sur mon torse et mon ventre me fait frissonner alors que, paradoxalement, l’air déjà fiévreux par les effets du vin s’échauffe encore d’un cran entre nous. Mes mains explorent lentement son dos, de sa nuque à ses reins en passant par sa taille fine, caressant ici, effleurant là, jouant avec chaque relief de sa peau, ne laissant aucun centimètre carré ignoré. En quête de ce frisson familier et pourtant insatiable, mes paumes viennent finalement se saisir de ses fesses, les massant doucement, et je souris contre sa bouche en sentant son corps réagir tout entier à ce contact. Peut-être qu’on devrait s’arrêter là et écouter la voix de la raison, mais j’ai l’impression que comme moi, Loïs se contre-fout d’obéir aux règles et préfère improviser. J’aime ça. Sans prévenir ni briser le contact entre nos lèvres, j’inverse soudain nos positions dans un mouvement fluide, me retrouvant au-dessus et prenant appui sur un bras pour ne pas l’écraser sous mon poids. « Tu fais souvent ce genre de choses avec tes profs particuliers ? » Un sourire au coin des lèvres, je m’écarte un peu pour détailler son visage rosi par le vin et l’effort qui ne semble jamais se dépareiller de son air mutin. « Non pas que je m’en plaigne, qu’on soit bien d’accord. » Mon esprit trop embrumé pour raisonner semble s’être mis en veille, m’empêchant de réfléchir à la portée de nos gestes. Tant mieux. Je n’ai pas envie de penser à la suite, seulement profiter de l’instant. Seul témoin de nos actions ? Une bouteille de vin rouge vidée à la gloire de nos amours malheureux trônant au milieu de la table basse.
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MessageSujet: Re: Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton (#)   Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton EmptyMer 22 Mar - 17:19

❝ Tes lèvres pour oublier les siennes ❞
Loïs & Ashton

Déposer, en offrande aux bras de l'envie, son corps vulnérable et fatigué de sa course désespérée à la pleine satisfaction de ses caprices indésirés. Laisser ses mains tâcher sa peau jusqu'à encrer le plus profond de sa chair d'une brutalité passionnelle, réclamer à son souffle de venir mourir en elle, offrir à son âme la guerre qui précipiterait sa paix. Dans la torture volontaire de ses organes désordonnés, elle cherchait à provoquer la dissonance qui couvrirait le vacarme de ses pensées. Sous le corps de celui qu'elle n'aurait jamais cru toucher, elle s'abandonna à la moindre trace de volonté. Soumise à ne ressentir qu'un plaisir convenu, à travers le brouillard qui l'avait désensibilisée, elle soupirait, gémissait sans retenue en réponse à ses gestes pressés. « Tu fais souvent ce genre de choses avec tes profs particuliers ? » Juste au moment où l'étreinte de l'ivresse allait réussir à lui faire oublier la stupidité de la situation dans laquelle ils s'étaient tous les deux fourrés, il s'était senti obligé de s'adresser à la raison qu'elle ne cherchait qu'à noyer. « Tu m'demandes ça maintenant ? » Un ton se voulant sec, mais que l'alcool avait teinté d'une certaine lascivité. Et ce n'était pas son regard instable et son souffle tremblant qui la défendraient, elle avait bien vu qu'il l'avait remarqué. « Non pas que je m’en plaigne, qu’on soit bien d’accord. » Cambrant le dos pour y détacher le soutien-gorge qui gênait ses mouvements, elle le jeta au sol en l'écoutant continuer, puis attrapa sa main pour la forcer contre sa poitrine libérée, l'air considérablement agacé. « J't'en supplie Ash, ferme-la et baise-moi. » En un soupir, elle lui avait susurré ces mots tout juste articulés avant de revenir l'embrasser, les doigts perdus dans les mèches retenues par le bandana que la série d'événements semblait avoir desserré. Profitant de constater le tissu relâché, elle quitta ses lèvres pour le faire glisser jusqu'à son cou, et y accrocha la main qu'elle avait plus tôt laissé se perdre dans l'épaisseur des boucles blondes couvrant son front, l'entraînant plus près d'elle. Tout ce qu'elle voulait, c'est qu'il ne cesse jamais de la toucher. Chercher l'overdose de chair, juste pour se sentir à nouveau exister.

Sa main libre ne tarda pas à se frayer un chemin entre les corps qui s'entrechoquaient. Sans même chercher à s'attarder à caresser la peau que rencontraient ses doigts urgés par la hâte, elle attrapa la ceinture qu'elle avait senti frotter contre son ventre nu, en fit claquer la boucle contre le cuir dans son poing serré, et la retira à toute vitesse du pantalon qu'elle retenait. Elle voulait sentir l'effet qu'elle lui faisait. Savoir qu'elle lui faisait encore de l'effet. L'entendre lui dire à quel point il la désirait, et comptait lui montrer. Il fallait que quelqu'un possède cet excès d'envie dont elle n'avait jamais su se débarrasser. Que quelqu'un la décharge de la tension qui la torturait. Toujours fermement accrochée à l'étoffe pendant au cou qui accueillait maintenant son souffle, elle effleura l'intérieur de sa cuisse du bout des doigts, le regard planté dans le sien, tardant à rejoindre le pli du tissu qu'avait marqué son apparente excitation. Ses yeux le suppliaient presque lorsqu'elle entreprit enfin d'appuyer ses caresses le long du renflement qui effleurait la jambe dévoilée par sa jupe que l'agitation avait forcer à remonter. Le libérer de la rugosité du textile et enfin pouvoir le sentir pleinement la posséder. Le voir prendre du plaisir à dominer des sentiments qu'elle était incapable de faire taire. Elle le voulait en elle, sans attendre, sans parler. Brusque et féroce.
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MessageSujet: Re: Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton (#)   Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton EmptyDim 26 Mar - 17:35

tes lèvres pour oublier les siennes

Loïs  & Ashton

Un changement d’humeur dans son regard embrumé additionné à son ton autoritaire a pour effet immédiat d’envoyer une décharge d’excitation jusqu’à mon entre-jambe, de plus en plus à l’étroit dans mon jean serré. Je ne lui réponds que d’un demi-sourire satisfait, prêt à exaucer tous ses souhaits, n’opposant aucune résistance lorsqu’elle tire sur mon bandana défait pour venir l’embrasser de nouveau. Ma paume recouvrant sa poitrine en réclame davantage, j’ai besoin de sentir sa peau contre la mienne, sans plus de barrières de tissus inutiles. D’un geste empressé, je fais glisser son t-shirt par dessus sa tête sans perdre de temps, révélant un corps sublime qui ferait perdre la tête à n’importe qui, homme ou femme. Mon propre haut ne tarde pas à rejoindre ses deux vêtement éparpillés dans la pièce, ne brisant le contact que pour de brèves secondes avant que mes lèvres ne se rattachent avidement aux siennes, tel un animal affamé. Sa peau dénudée contre la mienne ne fait qu’accroître mon désir, déjà rendu ardent par ses caresses impatientes et l’alcool enivrant pulsant dans mes veines. Quittant sa poitrine gonflée, ma main vient s’emparer de sa cuisse, la remontant légèrement pour rapprocher nos bassins encore davantage, mes doigts allant jusqu’à jouer avec la dentelle du sous-vêtement enserrant ses hanches. La peau brûlante de son cou appelle mes baisers et je m’attarde sur cette zone érogène à la jointure de sa mâchoire, y laissant sans hésiter plusieurs marques rosées comme témoins de mon passage.

Un grognement s’échappe de mes lèvres au contact bien trop furtif de ses doigts sur mon abdomen tendu par l’anticipation. Ma ceinture précipitamment retirée, je sens Loïs s’aventurer le long de ma cuisse, s’approchant dangereusement du renflement évident du tissu. La lenteur agaçante de son geste me fait quitter la chaleur de son cou, mon regard fiévreux maintenant planté dans le sien comme l’incitant à aller plus loin, la défiant presque. Mes doigts creusent la peau tendre de sa fesse lorsque son contact se fait enfin plus appuyé le long de mon membre, me tirant un nouveau grognement rauque. Bordel. Elle sait ce qu’elle fait, elle va me rendre fou. Je veux la sentir sur moi, autours de moi, partout. J’ai besoin de m’abandonner totalement à ce désir primaire, laisser de côté toute arrière pensée importune, enfin me débarrasser de cette frustration désagréable née dans ce putain d’ascenseur. Les pupilles dilatées par le désir et le souffle rendu haletant sous les caresses de Loïs, ma résistance futile n’existe plus que pour pimenter des gestes trop hâtifs. Corps brûlants, gestes impatients, ivresse libératrice. Réticent à quitter son contact trop longtemps, je l’entraîne avec moi d’une main retenant sa nuque lorsque je me redresse sur mes genoux afin de retirer ce jean devenu beaucoup trop étroit. Après quelques jurons sifflés à l’intention du vêtement collant à ma peau, je parviens finalement à m’en défaire et l’écarte d’un coup de pied, retirant mon boxer du même geste. Frisson délectable. De retour contre le confort du canapé, je me laisser retomber légèrement en retrait de la belle blonde de sorte que mes lèvres viennent trouver la vallée de ses seins puis son ventre athlétique, jusqu’à son bas-ventre frémissant. Ses gémissements me décrochent un sourire. Je ne perds pas une seconde de plus et lui retire jupe et sous-vêtement d’un geste impatient, me perdant presque à la vue de sa nudité avant que je ne rattache mes lèvres aux siennes dans un baiser passionné. Lorsque je lève les yeux, c’est pour rencontrer son regard bleu suppliant qui me donne cette autorisation tacite de la posséder enfin. Sans me faire prier davantage, je la pénètre d’un coup de bassin, accélérant la cadence lorsque je la sens prête à me recevoir pleinement. « Bordel Loïs… Fuck ! » Submergé par le désir et l’intensité du moment, je ne peux plus aligner trois pensées cohérentes, mon esprit trop intoxiqué pour m’être d’une aide quelconque. Ma main droite ne tarde pas à se frayer un chemin entre nos deux corps transpirants, venant trouver cette zone si sensible de l’intimité féminine. Je la caresse de mon pouce, titille cette boule de nerfs au rythme de mes va-et-vient, mettant un point d’honneur à ce que Loïs prenne un maximum de plaisir lors de cette expérience inimaginée.
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MessageSujet: Re: Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton (#)   Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton EmptyDim 26 Mar - 18:51

❝ Tes lèvres pour oublier les siennes ❞
Loïs & Ashton

Soumise à la cadence de ses coups de reins, le dos arqué, les hanches soulevées par son élan, ondulant pour marquer son corps du sien, le sentir combler son intimité. Souffle saccadé et regards brumeux, elle n'existait plus que par ses gestes, dépossédée en faveur du désir qu'elle voulait avidement s'approprier, se sentir surpassée par une force qui défierait l'acharnement de ses pensées. De temps en temps, elle relâchait les épaules auxquelles elle s'était solidement accrochée pour frôler du bout des doigts les traces éphémères du passage précipité de celui à qui elle s'offrait, espérant pouvoir retrouver l'empreinte de ses caresses, la chaleur de ses baisers ; se savoir marquée de sa venue. Remplacer des souvenirs qu'elle ne pouvait plus contrôler par ceux qu'elle n'aurait jamais pu imaginer se former. En échouant à le sentir ancré aux racines de sa sensibilité, réclamer à nouveau l'excès. De ses propres mouvements, le forcer à ne faire d'elle que l'outil d'une passion impulsive, jusqu'à chasser la moindre forme de douceur, le moindre effet affectif. Fermer les yeux pour ne plus prendre le risque de croiser les siens, les rouvrir brusquement en craignant retrouver l'image du visage de celle qu'il lui fallait à tout prix oublier. Laissant ses mains couler sur ses larges hanches, elle s'y accrocha fermement pour accompagner sa force à la sienne, se laisser surpasser par le déclenchement de réflexes mécaniques qui détruiraient ses pensées, l'empêcheraient de s'égarer une seule seconde à raisonner. Sentant la main glissée entre eux freiner les gestes de son bassin, elle la repoussa d'ailleurs avec autant de rapidité que celle qui avait initié cette traque au plaisir désespérée. Tout était si lourd. Leurs cris, leurs corps, l'air réchauffé par leurs efforts. Peinant à s'abandonner au plaisir dans lequel elle aurait voulu se noyer, elle crut bien étouffer de la chaleur qui les saisissait. Mais il le fallait. Mourir sous ses bras plutôt que vivre avec l'espoir de retrouver ceux qui lui seraient éternellement interdits. Se savoir encore maîtresse de son esprit en lui imposant le contrôle de son corps.

En croyant sentir les cuisses du jeune musicien trembler contre les siennes, frissonnant elle-même sous l'effet du râle qui s'était glissé au creux du cou coloré par les lèvres qui s'y étaient posées, elle voulut abuser des dernières forces de ses muscles contractés dans l'espoir de rattraper le rythme qui l'avait devancée. Depuis quelques minutes déjà, la synchronisation de leurs souffles s'était effacée au profit d'une course égoïste à atteindre la récompense tant attendue à leurs efforts acharnés. A aucun moment elle n'avait cru bon de lui laisser penser qu'elle ne partageait plus l'effet galvanisant de leur respectives prises de liberté sur les sentiments qu'ils voulaient tuer. Mimant les témoignages de la sensation dont elle voyait les effets colorer son visage, elle liait sa voix à la sienne dans l'espoir vain de pouvoir tromper son propre corps. Simuler en attendant de ne plus avoir à le faire. Une dernière manifestation de sa voix grave, de longs mouvements où elle le sentait finalement s'épuiser, et enfin une chaleur étrangère à son intimité ; la dernière trace qu'il lui laisserait. Reprenant doucement son souffle, elle lâcha brusquement le corps qui l'écrasait pour se libérer définitivement de son emprise en glissant sa main entre leurs ventres agités. Ignorer l'insatisfaction momentanée, et supplier son être de s'imprégner de cet instant aussi longtemps qu'il le pourrait. Aussi longtemps qu'il le fallait.
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MessageSujet: Re: Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton (#)   Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton EmptyMer 29 Mar - 16:34

tes lèvres pour oublier les siennes

Loïs  & Ashton

Souffle haletant, grognements rauques, muscles fatigués. Jeter toute la force qu’il me reste et ignorer ces souvenirs envahissants qui se brouillent et se chevauchent presque avec ma réalité sans que je puisse les en empêcher. Je ne veux pas repenser à elle, pas maintenant, je n’en ai plus le droit. La tête enfouie dans le cou chaud de Loïs, c’est une autre que j’essaye d’oublier. Mon être n’est plus dédié qu’à ce seul objectif. Traiter le mal par le mal. Faire taire au moins pour cette nuit ces pensées confuses et désorganisées, indépendantes de ma volonté, en me plongeant à corps perdu dans cet instant de passion impulsive.

Le rythme soutenu imposé par les gestes de mon bassin devient plus lourd alors que je me sens atteindre cet état d’exaltation délicieuse tant recherché. Et puis cette vague de plaisir obtenue au prix d’un ultime effort me submerge enfin, si puissante que j’espère me noyer à l’intérieur. Qu’elle emporte ce goût amer soudain éveillé par un retour à la réalité aussi latent que redouté. Exténué, les membres encore tremblant sous le coup de l’effort fourni, je me laisse tomber sur le canapé étroit, roulant légèrement de côté pour éviter d’écraser Loïs sous mon poids. Une fois le souffle calmé et l’esprit relativement clair, je tourne la tête et sonde son regard bleu en quête d’une quelconque émotion qui pourrait balayer mes doutes. En vain. Je ne suis pas dupe, malgré ses gestes et ses cris mêlés aux miens, c’est en effet le langage de son corps qui sonnait faux. Inévitablement, elle n’a pu franchir cette barrière de l’attraction physique. J’aurais dû m’y attendre, je ne peux cependant empêcher un sentiment étranger d’embarras de prendre le dessus sur cette déduction rationnelle. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé de lui faire partager cette quête commune d’abandon, mais pour une raison qui me reste encore obscure, elle a simplement préféré rejeter toute tentative de ma part. « Pourquoi tu ne m’as pas laissé…? » La fin de ma phrase se perd dans un soupir médusé, étouffé par les mains que je frotte sur mon visage fatigué. Je me sens mal tout à coup, comme si j’étais personnellement responsable de son insatisfaction. « Je pourrais… » Ma voix est incertaine lors de cette dernière démarche que je sais pourtant futile, à tel point que j’abandonne l’idée avant même de la formuler.  

Je me lève du canapé à la recherche de nos vêtements respectifs, préférant le mouvement à l’assaut imparable de l’humiliation. Dissimuler ce sentiment amer par un sourire de façade et un air dégagé, un terrain connu. « Bon. C’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais. » Une affirmation nuancée d’un trait d’humour lancée sans grande conviction alors que j’enfile mon boxer, récupéré sur le meuble télé. A quoi est-ce que je m’attendais exactement ? Aucune réponse plausible ne me vient, mon esprit encore troublé par l'ivresse. Après avoir localisé le haut et la jupe de Loïs tombés à proximité de la table basse, je les lui tends avec un léger sourire. « Ça va ? » Peut-être aurais-je dû lui poser la question plus tôt, mais qui sait ce qu’elle aurait répondu dans le feu de l’instant ? J’espère qu’elle me répondra sincèrement, sans chercher à m’épargner pour préserver le peu de dignité qu’il me reste. J’ai besoin de savoir.
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MessageSujet: Re: Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton (#)   Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton EmptyMer 29 Mar - 21:13

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Loïs & Ashton

Offrir une nouvelle pudeur à ce corps tâché qu'elle ne reconnaissait plus qu'avec difficulté, tremblante, anesthésiée par l'abus du poison qui l'envahissait. Après l'avoir rendu martyr, elle cherchait à le protéger. Garder en elle pour l'instant le stigmate du mariage improvisé de leurs chairs, espérant qu'il suffise à faire fuir les cicatrices du passé qu'elle était venue oublier. Tout était encore trop confus pour qu'elle ne cherche à retrouver une quelconque forme de repère, se laissant plutôt hypnotiser par une étrange désensibilisation au réel la rendant muette. Avant la moindre tentative de pas, le sol qu'elle s'était mise à fixer se déroba sous ses pieds à une vitesse affolante, accentuant l'affreuse migraine qui l'empêchait d'imposer un minimum de contrôle à ses gestes hasardeux. Elle aurait préféré s'enfuir maintenant de la situation, ne plus avoir à croiser son regard, ne plus avoir à le laisser la toucher, préserver son corps intact jusqu'à rentrer chez elle et se laisser tomber sur un matelas sans avoir à y repenser. Malheureusement pour elle, il fallut qu'il juge nécessaire de lui demander : « Ça va ? ». Et dans la hâte de repousser sa question par l'affirmation qu'elle savait elle-même être un mensonge, elle fut freinée par un déséquilibre imposé au corps dont elle avait tant abusé, prise par le besoin soudain de courir s'enfermer dans la pièce qui lui avait été présenté plus tôt comme la salle de bain.

Malgré la multitude de devises et idées préconçues qui avaient toujours empêché la jeune femme d'exprimer la moindre forme de regret, aucune d'entre elles ne sembla être appropriée lorsqu'elle se retrouva affalée sur l'évier dans lequel elle venait d'évacuer l'intégralité du cocktail infame qui avait volé à son ventre meurtri quelques cris. Ce ne serait pas non plus dans le reflet d'un visage déformé par la peine de son corps en détresse qu'elle retrouverait ce soir une forme de dignité, cela en dépit de ses efforts à l'asperger d'une eau glaciale, nourrissant timidement la croyance que ces gestes pourraient encore la purifier. Titubant, les deux mains accrochées au marbre de l'évier comme si sa vie en dépendait, elle cherchait encore vainement à accrocher son regard sur l'image de cette honteuse inconnue qui ne cessait de trembler. Une haine abusive la guettait un peu plus à chaque fois qu'elle venait à constater les faiblesses des membres dont elle ne pouvait plus réguler la vitesse. Si elle n'avait pas été poursuivie par la crainte de rencontrer cet homme dans un état qui la répugnait, elle se serait effondrée ici-même, sur le carrelage que sa vue déformait. Curieusement, il résidait en elle l'ambition forcée de se glisser jusqu'au lit qui lui appartenait et qu'elle se reprochait maintenant d'avoir quitté.

Une dernière force lancée à travers le parcours périlleux qui la mènerait jusqu'à la porte d'entrée. Eviter les contours sommairement tracés de meubles rendus bancals par son état d'ébriété. Echouer inévitablement, mais feindre de ne pas craindre la douleur aiguë qui courrait dans les membres qu'elle avait l'immense difficulté de déplacer. Il était hors de question de lui faire part de ses faiblesses, et concentrée à la tâche, incapable de s'observer, elle était quant à elle persuadée que son habilité demeurait inaltérée. Finalement, peu de temps après qu'elle ai retrouvé un semblant d'équilibre, ses mains heurtèrent la poignée qui lui offrirait la liberté. Elle dut bien lutter encore un instant pour rééduquer ses doigts engourdis à l'ouverture de la porte, mais finit par réussir seule à s'offrir l'accès à l'extérieur tant envié. Dernières paroles, elles aussi tout juste maîtriser, pour le saluer une dernière fois avant de se laisser saisir par l'air froid.
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MessageSujet: Re: Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton (#)   Tes lèvres pour oublier les siennes - Ashton EmptyVen 31 Mar - 14:26

tes lèvres pour oublier les siennes

Loïs  & Ashton

Ma vague question laissée sans réponse, je ne peux qu’assister, impuissant, à la fuite de Loïs partie s’enfermer dans la salle de bain. Désormais seul face au silence, le malaise déjà bien présent depuis quelques minutes s’accentue considérablement, m’assaillant sans ménagement ni scrupule. Je n’ai pu lire aucune expression sur son visage, aucun indice qui pourrait me rassurer quant à son état physique et moral, mais son geste ne pourrait être plus évocateur. Un juron s’échappe de mes dents serrées alors que, dans un geste nerveux, mes mains volent aux cheveux ébouriffés qui collent à la moiteur de mon front. Le doute d’abord, puis l’amertume rapidement transformée en regret profond, toutes ses émotions s’enchaînent à trop grande vitesse pour que j’en saisisse entièrement la portée. J’ai besoin d’y voir plus clair avant que le remords ne me ronge de l’intérieur. Sans prendre la peine d’enfiler à nouveau les vêtements qui m’habillaient il y a encore quelques minutes, je me dirige vers la cuisine d’un pas hasardeux et passe derrière le comptoir pour m’y servir un verre d’eau fraiche. Je ferme les yeux, sensible aux bruits étouffés provenant de la salle de bain. Je me sens responsable bien sûr, comme réagir autrement ? J’aurais pu empêcher tout ça, j’aurais pu… Mais suis-je vraiment le seul à blâmer ? J’en sais rien, je n’arrive plus à réfléchir correctement. Tout s’embrouille et se chevauche, même les meubles aux contours flous se dérobent à mon regard embrumé.

Je mets quelques secondes à remarquer que le silence s’est réinstallé dans la maison et je relève la tête, m’attendant à ce que Loïs ressorte de la pièce dans laquelle elle s’est enfermée. La porte reste close pourtant. Je m’agite, tourmenté à l’idée que quelque chose ne lui soit arrivé, avant de me décider à aller vérifier. Une main agrippée au comptoir dans l’espoir futile d’assurer mon équilibre, je pousse mon corps fatigué dans un dernier effort, hésite un instant avant de toquer. « Loïs…? » Un ton inquiet au débit marqué par mon état d’ébriété. Aucune réponse, seulement le battant qui s’ouvre soudain pour laisser passer une Loïs muette dont les pas chancelants l’entraînent tant bien que mal jusqu’à l’entrée.  « Loïs, attends ! » J’esquisse un geste comme pour essayer de la retenir, de lui parler, tenter de m’expliquer. En vain. Après m’avoir adressé des salutations à peine audibles, elle disparaît une fois de plus derrière un claquement de porte qui me fait tressaillir. Soupir vaincu. Je me laisse tomber dans le canapé, peu enclin à monter une volée d’escaliers pour rejoindre mon lit alors que ma tête ne cesse de tourner. Sur la table basse, la bouteille vide semble me narguer.


FIN
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