What's happen with you ? feat Bella

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Il était pratiquement midi lorsque je suis sorti de mon appartement, l'heure ou les gens vont chercher un sandwich, leur de la pause. Je venais juste de me lever après une nouvelle soirée poker. J'ai beau voir un psy j'ai énormément de mal à m'arrêter. Jouer est devenu presque vital et je n'arrive pas à m'en passer, surtout en ce moment. Depuis la mort de Carter j'ai du perdre plus de fois en une semaine qu'en un mois. Je ne suis pas au meilleur de ma forme. Je suis allé jusqu'à un de mes cafés préféré pour y chercher de quoi me remplir l'estomac. Je n'ai pas le courage de me faire à manger, de toute manière ce n'est pas comme si j'avais de l’appétit non plus. Je suis entré et j'ai senti quelques regards sur moi, sans doute mon allure peu adapté à l'endroit chic de la boutique, mais je n'avais pas forcément envie de me mettre sur mon 31 et puis il me connaissent, je viens comme je suis et aujourd'hui c'est en tongs, short et marcel, sans oublier mes fameuses lunettes de soleil, histoire de cacher ma gueule de bois. Je ne suis pas resté tellement longtemps, le temps d'acheter un café au final. Une chance que la boutique n'est pas très loin de chez moi. Je suis ressorti et j'en ai profité pour prendre une clope, café et clope, mon réveil matin, enfin pour l'heure c'est plutôt mon réveil midi, mais il n'y a pas si longtemps c'était tous les matins pareil et puis je partais travailler. Il m'est aujourd'hui impossible de remettre les pieds au journal. J'y vais de temps en temps quand mon chef veux me parler, pour me donner des nouvelles où même me proposer d'autres reportages, mais je n'en ai accepté aucune depuis l'attaque. C'est encore trop récent, rien que d'y penser … Je secoue la tête pour chasser ces idées. Je retournais chez moi quand j'ai reconnu Bella. Mon ex petite amie, la seule avec qui je suis restée plusieurs mois. Autrement dit la seules qui a eu assez le courage de me supporter jusque là.

«Bella … où est passé Edward?»

Un sourire narquois s'affiche sur mon visage, vive les références de merde. Je ne peux juste pas m'empêcher, c'est automatique chez moi de faire chier les gens, surtout quand leur nom se prête au jeu, comme pour Flynn. Enfin ma petite blague aurait pu être marrante, mais je suis persuadé qu'elle ne la trouvera pas drôle et puis à un moment donné c'était moi son Edward au fond, mais plus maintenant.

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Aujourd’hui était mon jour de congé, mais dans mon métier, les jours de congé n’en sont pas vraiment. A tout moment une fusillade pouvait éclater, un meurtre pouvait être commis, ou même une agression. J’avais mon bipper en permanence sur moi. Ils pouvaient m’appeler n’importe quand alors dès que j’avais un jour de libre, j’en profitais dès l’aube. Ce matin, je m’étais réveillée tôt et j’avais été courir tandis que la baby-sitter veillait sur Kara. Et puis j’étais rentrée, je m’étais préparée et j’avais décidé d’aller faire les boutiques. Pas pour moi non, j’avais beau être une vraie fashion victime, j’aimais aussi gâtée ma petite nièce, qui était désormais ma fille. Perdre ma petite sœur avait été un choc et même si j’avais commencé par me laisser sombrer, j’avais du remonter la pente pour être digne de respecter ses dernières volontés. J’avais été étonnée lorsque j’avais découvert qu’elle m’avait désigné comme tuteur légale de sa fille, mais je n’avais pas pu refuser. Je n’étais pas préparée à être maman du jour au lendemain mais voilà que depuis un mois et demi j’en étais une.

J’étais dans le centre ville, poussant la poussette où dormait Kara lorsqu’on prononça mon prénom. Cette voix je la reconnus immédiatement, et cet humour. Que dire ? Je me retournais et vis Jackson, un sourire narquois sur les lèvres. Je soupirais, Jackson avait été une partie assez importante de ma vie. Je m’étais attachée à lui et je m’étais même battue pour lui, et puis l’inévitable s’était produit. Nous nous étions séparés et pas en bons termes. Jetant un rapide coup d’œil à Kara qui dormait toujours, je déclarais :

« Je l’ai mangé, figures-toi. C’est peut-être ce que j’aurais dû faire avec toi, Jackson. T'as une sale mine dis donc, t'as encore joué cette nuit ? »

Mon ton était froid, un peu comme à mon habitude finalement. Je connaissais ses vices, et même si en partant j'avais espéré qu'il se soigne lui-même.

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Il y avait quelques temps que je n'avais pas croisé Bella. Je la faisais déjà chier avec son prénom à l'époque. J'ai tout de suite remarqué la poussette, elle avait un bébé? Peut-être bien qu'elle avait trouvé quelqu'un d'autre finalement. Sa réponse me fit sourire, je me rappel pourquoi je l'ai aimé, j'aimais son répondant. C'était l'une des rares à me dire de la fermer quand j'allais trop loin. J'ai levé les yeux au ciel agacé lorsqu'elle me fait remarquer que j'ai une sale mine et encore je n'ai pas enlevé mes lunettes de soleil, elle verrait mes cernes sinon et constaterait que je n'ai pas seulement joué, mais bu aussi.

« Qu'est-ce que ça peut te faire?On ne change pas les veilles habitudes en un jour. J'ai perdu.»

C'était le risque de perdre, je l'avais toujours su. J'avais envie d'ajouter que j'avais perdu autre chose, mais elle était sûrement au courant. Elle travail dans la police après tout, ils sont toujours au courant des informations et l'attaque qui avait tué mes collègues n'étaient pas passée inaperçue. J'ai jeté un coup d’œil à la poussette et j'ai dis :

« Je ne savais pas que tu avais un enfant. Félicitation. »

Mon ton était faussement chaleureux. J'ai bu un gorgée de mon café en continuant d'observer Bella et la poussette. Je n'avais jamais été vraiment pour avoir un enfant, du moins pas pour tout de suite, j'ai toujours été très immature et trop irresponsable pour ça, mais je dois dire que ça me fait un drôle d'effet de la voir pousser une poussette. J'ai l'impression de ne prendre un claque dans la tronche. Je n'aurais de toute manière pas d'enfants. Je n'ai pas envie qu'il finisse par devenir comme moi. Je ne sais pas pourquoi mais un élan de colère est monté en moi et j'ai finalement lâché d'un voix qui m'était inconnue :

« Je suppose que tu es au courant que Carter est mort? Tu as du t'en réjouir... »

C'était injuste de ma part de l'attaquer de cette manière, mais on s'était pas mal disputé à au sujet de mon meilleur ami. Je pense quelque part qu'elle avait deviné quelque chose que je n'avais pas envie de m'avouer. C'était simple lorsqu'on était ensemble elle et moi, Carter était souvent présent, c'était avec lui que j'avais fait mes plus belles soirées, il n'était pas joueur comme moi, mais il avait toujours su me parler et me freiner, du moi il avait tenté d'essayer.

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C'était dingue ça, nous étions séparés depuis quelques années déjà et il arrivait toujours à m'énerver si facilement. En même temps, il n'avait pas franchement tort, de quoi est-ce que je me mêlais ? Et puis il avait cette manière de me répondre qui me poussait à toujours aller chercher plus loin. On ne change pas les vieilles habitude en un jour, avait-il dit. Le problème avec Jackson c'est que notre séparation causée en partie par sa dépendance aux jeux ne datait pas d'hier mais de plus d'un an déjà. Je laissais tomber ce petit détail, ça ne servait à rien de remuer le passé et puis cela pouvait s'avérer douloureux. Revoir Jackson me rendait nostalgique, à cette époque, ma petite sœur Eleanor était toujours vivante.. Et j'avais beau faire la fière, cette rupture m'avait quand même touchée. Les lèvres pincées, je répondais :

« Tu as raison ça ne me regarde plus, mais dis-moi, tes lunettes c'est pour le style ou tu essayes de cacher quelque chose ? »

Un sourire narquois apparut doucement sur mon visage. Je le connaissais assez pour savoir qu'il ne portait pas ses lunettes pour le plaisir vu le temps qu'il faisait dehors. Le soleil ne brillait pas non plus de milles feux, la luminosité était largement supportable quand on s'était couché sobre la veille. Je ne fis aucun commentaire sur le fait qu'il ait perdu. J'aurais pu dire quelque chose du genre : bien fait pour toi, ou bien : à force de perdre tu devrais peut-être arrêté de jouer. Mais à quoi bon ? Il était malade et si je n'avais pas réussi à l'aider lorsque nous étions encore ensemble, comment le pourrais-je maintenant ? Le changement de sujet fut brutal et je bafouillais alors, les yeux baissés vers la poussette :

« Oui, enfin non. Techniquement non, mais oui. »

Le temps de reprendre mes esprits et de le fusiller du regard pour ne pas qu'il se foute de moi, je repris calmement, la voix un peu tremblante.

« Ce n'est pas ma fille, c'est la fille d'Eleanor. En fait c'est compliqué. »

Je laissais ma phrase en suspend, prononcer son prénom était déjà assez douloureux. Et puis Jackson s'énerva. C'était dingue de passer d'une émotion à une autre comme ça, il pouvait parfois se montrer lunatique à l'extrême. En l'entendant, c'est moi qui me mit en colère.

« M'en réjouir ? Tu me prends vraiment pour ce genre de personne, Jackson ? Tu me déçois vraiment ! Moi plus que quiconque peut comprendre ce qu'il représentait VRAIMENT pour toi. »

C'était un message subliminal, une manière détournée de lui faire comprendre que je savais tout. J'avais vécu à leurs côtés pendant assez longtemps pour avoir remarqué le petit manège de Jackson.

« Ecoutes Jackson, je suis désolée pour Carter, sincèrement. C'est triste ce qui lui ait arrivé, il ne méritait pas ça, c'était un gars bien. Mais on a tous perdu des gens, c'est pas une raison pour t'en prendre à moi comme ça ! »

C'était incroyable de sans cesse se disputer comme ça. Comme si notre relation n'avait jamais vraiment eu de fin, comme si nous étions condamnés à nous prendre la tête chaque fois que l'on serait amené à se parler.

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J'ai levé les yeux au ciel et je lui ai fait une petite grimace dont j'avais le secret. J'avais souvent eu l'impression d'être avec une deuxième maman lorsqu'on était ensemble et ça m'agaçait souvent. J'ai l'impression d'être comme prit sur le fait. J'ai soupiré, je ne suis pas forcé de toujours tout lui dire, d'ailleurs j'ai toujours eu du mal à me confier et c'est peut-être à cause de ça aussi que nous nous sommes séparés. J'ai fini tout de même par enlever mes lunettes, histoire qu'elle ne croit pas n'importe quoi. J'ai la gueule de bois et mes cernes le montre, je dors mal depuis quelques temps.

« Tu es contente. Si ça peut te rassurer je ne me drogue pas, enfin d'un côté on pourrait dire que oui, mais je n'ai jamais aimé ce terme.»

Je ne sais pas pourquoi je lui précise, peut-être parce qu'au fond elle reste une amie, malgré nos différences et nos disputes. On a beau être séparé elle comptait beaucoup pour moi. Je remet mes lunettes la lumière du jour m'éblouir bien trop, j'ai parfois l'impression d'être un vampire, surtout en ce moment, une chance que ça n'existe pas. Je ne fus pas certain de comprendre ce qu'elle me disait à propos de cette demoiselle dans la poussette, ce n'était pas sa fille mais ça l'était. Je me suis sentie très con en apprenant que c'était la fille de sa sœur.

« Pardon … j'ai su que … je suis désolé. »

Je me pince les lèvres désormais mal à l'aise. Ce n'est pas habituel, j'ai toujours eu tendance à exprimer parfaitement mes pensées et à ne pas faire dans la demi-mesure, mais pour le coup j'aurais pu me retenir. Je sais à quel point perdre quelqu'un de sa famille est dur. Je suis passé par là et quelques part je suis en ce moment même entrain de passer par-là même si Carter ne faisait pas parti de la famille, il était mon ami et les amis sont aussi une famille. J'ai bu une autre gorgée de mon café et j'ai avaler de travers en l'entendant s'énerver et en me disant qu'elle savait ce qu'il représentait vraiment pour moi. J'ai lâché d'une voix assurée :

«Je ne vois pas de quoi tu veux parler.»

J'ai la gorge sèche. Je n'ai jamais dis quoi que se soit sur ma relation avec Carter, on était séparé avant que je ne rencontre Bella, pour des tas de raisons, mais on n'était resté amis. Je n'ai jamais pu avouer à qui que se soit que je l'aimais et encore aujourd'hui alors qu'il n'est plus là. J'imagine qu'il doit être déçu.

« Je ne suis qu'un abruti, je le sais. C'est pour ça qu'on s'est quitté non?»

Il y avait au fond tellement de raisons pour lesquelles nous étions séparés, mon addiction au jeu en premier mais je remettais toujours d'autres cause plutôt que celle-là parce que j'avais aussi du mal à accepter mes défauts. Je suis sans doute un peu trop fier pour ça.

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Cette grimace, la revoir produit en moi un mélange de sentiments : de l’agacement de voir cette réaction enfantine à son âge, de la nostalgie en me rappelant les moments où il tentait de me faire perdre mon sang froid de cette manière mais surtout de l’empathie. J’avais toujours voulu aider Jackson, je voulais l’aider à se soigner quand nous étions ensemble, et même aujourd’hui, même après ce qu’il s’était passé, j’avais envie de lui venir en aide. Les cernes sous ses yeux confirmèrent mes soupçons, il avait passé la nuit à jouer et à boire, comme lorsque nous étions encore un couple lui et moi. Quoiqu’il ait pu se passer entre nous, j’aurais voulu lui apporter mon soutien et lui faire la morale. Il allait détester ça je le savais mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Peut-être qu’à force de lui rabâcher la chose sans cesse, il allait comprendre, il allait se reprendre en mains et décider de se soigner.

« Non je ne suis pas contente, Jackson ! Quand est-ce que tu comprendras que c’est mauvais ? C’est nocif pour toi, ça va finir par t’foutre dans la merde, te détruire ! Non mais regardes-nous, regardes où on en est ! Ca ne te choque pas, ça ne te fait rien de… Laisses tomber, c’est pas grave, c’est ta vie. »

J’étais du genre à me braquer, le genre à m’énerver, à trop en dire et puis à regretter. Jackson n’était pas le seul fautif dans notre histoire, il faut dire que je m’étais pas mal énervée contre lui durant notre histoire. Peut-être aurais-je dû me montrer plus patiente avec lui ?

« Merci. Ça n’a pas été très facile ces derniers temps. Je ne pensais pas être maman si vite, ni me retrouver toute seule en fait. »

J’avais décidé de ne pas trop m’étaler sur le sujet, j’aurais aimé lui en parler mais ma voix était devenue tremblante et mes yeux commençaient à se remplir de larmes. Je secouais alors la tête et souris faussement.

« Mais Kara est adorable, une vraie petite princesse. »

Je baissais les yeux vers la petite, toujours endormie, puis relevais violemment la tête en entendant les paroles de mon ex petit ami. Je fronçais les sourcils et posais mes mains sur mes hanches. Ce sujet était un sujet plutôt sensible pour lui, alors je m’adoucie.

« Ce n’est rien, Jackson. Ça ne sert à rien de me le cacher, je te connais, depuis si longtemps… »

Je n’en dis pas plus, c’était une manière de lui montrer que j’étais là pour lui, après tout ce que nous avions traversé ensemble. Je voulais prouver qu’il pourrait toujours compter sur moi.

« Non t’es pas un abruti, juste un crétin borné. » Je souris malicieusement. « Non on ne s’est pas quittés, je t’ai quitté. Et ce n’est pas pour ton côté abruti non, parce que s’il n’y avait eu que ça j’aurais pu m’y habituer, je t’assure. »

J’avais tenté d’être gentille, mais ce n’était as toujours facile.

« Sinon, qu’est-ce que tu deviens ? Est-ce que tu vois du monde au moins ? »

Je ne parlais pas de ses compagnons de jeux, évidemment. Mais je m’inquiétais pour lui, j’avais l’impression que ce serait toujours le cas. Comme si Jackson allait rester une partie de moi pour toujours.

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Je n'ai pas pu m'empêcher de rire à sa remarque. J'ai déjà l'impression d'être dans la merde, même si j'ai la chance d'avoir un eu un bel héritage de mes grands-parents et d'avoir un bon salaire. Je sais que si je perd trop ce sera compliqué, mais j'aime jouer. La vie elle même n'est qu'un jeux pour moi, elle est faite de risques et de récompenses. On peut tout gagner ou tout perdre sur un seul coup, c'est au final comme le poker. J'ai toujours eu besoin de ça pour me sentir bien, j'ai commencé à jouer à quinze ans, ça me permettait de me concentrer sur quelque chose d'autre que sur moi et puis c'est devenu de plus en plus présent. J'ai fini par jouer tous les jours. Avec mon travail j'arrivais à me défaire de ça et puis depuis plus de six mois, c'est de nouveau comme un remède.

«Qu'est-ce qui devrait me choquer? Oui c'est ma vie et c'est la seule manière que j'ai trouvé pour ne pas penser à ma vie justement!»

C'est toujours mieux que de la drogue ou de l'alcool enfin cela revient au même c'est aussi une addiction et je ne peux pas m'en passer comme ça, mais après tout pourquoi je m'en passerais? A l'évocation de sa sœur je me radouci un peu. Je vois ses yeux et je suppose que c'est encore douloureux pour elle de parler de ça, comme il est difficile pour moi d'évoquer Carter.

« Je suis sur que tu fais une excellente mère, déjà avec moi tu débrouillais comme une chef.»

J'ai eu un petit sourire en coin, je sais que je pouvais être un véritable gosse quand on était ensemble, encore maintenant d'ailleurs, c'est bien pour ça que je ne doute pas qu'elle s'en sortira avec cette petite. Je change à nouveau d'humeur et passe du sourire à la colère, ça a toujours été comme ça avec moi, on ne sait jamais sur quel pied danser. J'encaisse difficilement ce qu'elle est entrain de me dire, elle a comprit … j'ai baissé la tête avant de lui dire:

« Ce n'est pas pour autant que je ne t'ai pas aimé tu sais.»

Je voulais que ce soit clair, qu'elle ne s'imagine pas qu'elle n'a pas comptée, parce qu'elle a comptée. Un sourire timide s'affiche à nouveau sur mon visage lorsqu'elle me dit que c'est elle qui m'a quittée et que ce n'était pas pare que j'étais un abruti qu'elle était partie.

« Ouai … c'est ce qu'elles ont toutes dit … Qui veux-tu que je vois à part Ulysse bien sur, c'est je pense le seul ami qu'il me reste et je ne vais au journal que pour la forme, on ne m'apprécie pas tellement là-bas. Je ne suis même pas sur qu'ils me garde après ça. »

J'ai haussé les épaules comme si ça m'était égal, en réalité il y avait Flynn aussi, mais je ne suis pas sur qu'elle le connaisse. Ulysse est comme un frère pour moi, c'est le seul qui soit resté, le seul qui me connaît vraiment. Quand au journal, je me sens responsable, c'était mon équipe ça n'aurait pas du arriver, même si je ne suis pas responsable et qu'on ne pouvait rien prévoir, mais le fait d'être vivant alors que mon équipe ne l'est plus est difficile à vivre.

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