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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Le monde ressemble à un logement, où l'on reçoit les voyageurs.

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MessageSujet: Le monde ressemble à un logement, où l'on reçoit les voyageurs. (#)   Le monde ressemble à un logement, où l'on reçoit les voyageurs. EmptyMar 21 Mar - 12:59

Le monde ressemble à un logement, où l'on reçoit les voyageurs.
Nyméria & Ziggy

Lendemain de combat. Mon dieu mais quel était ce mal de crâne qui me prenait tout d'un coup ? Il faisait sombre, très sombre. Les volets de la fenêtre de ma chambre étaient fermés, ne laissant pas passer le moindre rayons de soleil au travers. Et d'un côté, tant mieux. Je n'aurais pas pu supporter de m'en recevoir un en pleine figure, surtout aujourd'hui. Je me redressais lentement dans mon lit, ma main venant se joncher sur le haut de mon visage, sur mon crâne en quelque sorte. J'avais mal, une douleur des plus insupportables. Je tentais d'ouvrir les yeux, tout doucement, mais même ça c'était douloureux. Alors que j'émergeai peu à peu, je commençais à me remémorer par petit morceaux ma soirée d'hier et commençait donc à comprendre ce pourquoi je me retrouvais dans cet état. Hier soir, j'avais boxé, pour un combat. Enfin un combat, je ne savais pas si je pouvais réellement appelé ça un combat, j'avais pris une déculottée sans pareil. Je n'avais d'ailleurs pratiquement pas boxé, j'étais totalement défoncé. Je me souvenais maintenant, quelques heures avant le match, j'étais retombé dans mes travers et je n'avais pas pu m'empêcher de m'injecter une petite dose, histoire de me rappeler ce que ça faisait de planer. Putain, qu'est-ce que c'était bon. Le retour de flamme avait été quand à lui beaucoup moins bon, j'avais été tout bonnement incapable d'aligner deux coups durant mon combat, me faisant massacrer dans un coin et le combat ne dépassant même pas le troisième round. Mon staff avait rapidement compris mon état et avait jeté l'éponge, c'était mieux pour moi mais surtout pour tout le monde.

Je finissais par me lever, doucement, tout doucement. Bon dieu, que c'était difficile. Il fallait que je vois l'état dans lequel je me trouvais. La douleur était telle que j'appréhendais tout de même un peu de voir ma tronche dans l'une des glaces de cette foutue maison que je ne connaissais pas encore parfaitement. Je peinais à me rendre dans la salle de bain la plus proche, mes yeux s'ouvrant à peine, je n'avais pu empêcher mon corps de se heurter à certains meubles de la maison. Finalement arrivé à la salle de bain, ma main tapotait alors doucement contre le mur, cherchant l'interrupteur qui me permettrait d'allumer cette foutue lumière. Mes doigts se courbèrent légèrement en le sentant, me permettant ainsi d'appuyer sur le bouton, la lumière s'allumant et venant agresser avec une violence inouïe ma pauvre vision qui n'en avait pas demandée autant. Mettant une main en l'air, bloquant ainsi légèrement la lumière qui m'atteignait, je m'avançais alors vers le miroir de la salle de bain. Un petit miroir qui ne payait pas de mine, juste au dessus d'un lavabo blanchâtre. Rien de plus, rien de moins. J'ouvrais alors mes yeux un peu plus, laissant mon regard se poser sur ce miroir et me renvoyer une image de moi qui ne me plaisait guère. Le genre d'image qui vous montre à quels points parfois, vous ne pouvez être qu'un échec. Moi qui était si fière de moi, moi qui était d'une arrogance si extrême et d'une fierté inébranlable, je n'aimais pas voir l'image que je renvoyais de moi actuellement. Les yeux encore légèrement gonflés, un peu bleuâtre, virant presque au violet. Je levais alors le bras gauche vers le haut, laissant apparaître quelques hématomes sur mes côtes. J'avais morflé, c'était le cas de le dire. Je laissais alors ma main droite venir se poser sur ces mêmes côtes, mon visage se renfrognant légèrement, par la douleur ressenti. Je m'appuyais alors contre le lavabo, faisant couler un peu d'eau au travers du robinet, laissant ma main en attraper une légère portion que je venais déposer avec délicatesse contre mon corps, laissant l'eau ruisseler le long de celui-ci.

En relevant ma tête, mon regard haineux, haineux envers moi même croisait alors de nouveau le chemin de ce miroir de la vérité. Pris d'une haine incontrôlable, je ne pus empêcher mon poing de venir frapper en plein milieu de la vitre, créant de multiples fêlures sur celle-ci, dans un bruit sourd. Secouant ma main, je retournais en direction de ma chambre, enfilant un bas de survêtement, restant torse nu et me dirigeant vers la cuisine, toujours avec un peu de difficultés. Cette journée allait être longue, très longue... Aussi bien physiquement que mentalement, car à l'heure actuelle, ma tête était un bordel sans nom. Tout se bousculait à l'intérieur, tout. En arrivant dans la cuisine, je me dirigeais alors instantanément vers la machine à café, rien de mieux qu'un bon café après une bonne défonce et surtout... une bonne défaite. De toute façon, le café, ce n'était qu'une drogue parmi tant d'autres pour moi, même s'il s'agissait la de celle qui ne me procurait aucun danger. Je ne savais même pas pourquoi je continuais de boire cette merde, ça ne me procurait plus rien, les effets énergisants ne m'atteignait même plus, avec toutes les merdes que j'avais au sein de mon petit corps de drogué dépendant. C'était drôle quand on y pensait, je ne pouvais simplement pas m'en passer, comme tant d'autres choses. Moi qui me ventait d'être une vraie force mentale, là encore je me voilais probablement la face, comme sur de nombreux autres points.

« Merde ! »

Maintenant que j'y repensais, déposant mes lèvres sur ma tasse de café et buvant quelques gouttes de cette drogue à la caféine inutile, j'avais fait un boucan pas possible et je me rappelais ne pas vivre seul dans cet appartement. J'avais une colocataire me semble t-il, une colocataire que je n'avais encore jamais vu d'ailleurs. C'était bizarre, en y pensant, j'avais évité à tout pris de la croiser d'ailleurs. Pour quelles raisons ? Je ne savais pas. Ce qui était sur, c'est que j’espérais que notre rencontre n'allait pas avoir lieu aujourd'hui, j'étais tout de même dans un état pitoyable bien que mon état second lié à la drogue était passé, mon corps lui n'avait pas eu le temps de se reposer.


Dernière édition par Ziggy Westmore le Jeu 23 Mar - 17:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le monde ressemble à un logement, où l'on reçoit les voyageurs. (#)   Le monde ressemble à un logement, où l'on reçoit les voyageurs. EmptyJeu 23 Mar - 14:22

On me traite de Geek fêtarde, et j'en suis bien fière. Hier, je suis allée à un convention magique. J'y étais avec des amis, certains non geeks mais curieux de voir à quoi ressemble ce genre de convention. Bon, c'était loin le comic con, mais c'était génial. Pendant la soirée, je n'avais pas prit le temps de rentrer à la maison, non, j'avais prit une douche chez une amie lui empruntant même des vêtements, un peu trop sexy à mon goût. Ouais, je suis le genre pudique. Bref, j'ai passé la soirée en boîte avec le même groupe d'amis. Nous avons dansé, bu, trop bu d'alcool même que j'en ai mal à la tête ce matin. En plus de ça, je ne me rappelle de plus rien, du moins, pas grand chose de la soirée.

Alors que je dors paisiblement, que je rêve comme un enfant, je sursaute en entendant le boucan qu'on fait dans l'appartement. Putain, mais c'est quoi ce bordel ?. Ouvrant les yeux, je suis aveuglée par les rayons du soleil. Visiblement, j'étais trop bourrée pour fermer les volets. Je me frotte les yeux, regardant tout autour de moi. Bon, déjà je n'ai personne dans mon lit mais je suis nue. Ouep, j'étais bourrée mais j'ai pensé à me foutre à poil et au lit. Cherchant un short et un haut dans mon armoire, j'entend à présent la machine à café ce mettre en route. Euh...je suis pas seule ?. Ah ben non, j'ai un colocataire, que je n'ai jamais vu d'ailleurs. On s'est eu au téléphone, mais on ne sait jamais vu. Ouais, beaucoup de monde -dont ma mère- diront que je suis folle de vivre avec un inconnu, mais bon, il me faut un peut de piment dans la vie.

M'habillant enfin, je finis par empoigner la porte, grognant quand la luminosité du couloir vient me frapper les yeux. Merde. Je m'avance, enfin me traîne en écoutant le bruit. Tournant pour aller dans la cuisine, j'y découvre un jeune homme. Bon déjà, ce n'est pas un pervers de 70 ans. Hum...bonjour !, je lui dis d'une voix pas du tout réveillée, m'avançant vers lui. Sympa le réveil !, j'ajoute en regardant la machine à café, les mains sur ma tête. J'ai mal, il me faut un café. Je m'avance un peu plus, ouvrant un placard pour prendre un médicament. Je me sers un verre d'eau, laissant le cachet se diluer. La verre en main, je me retourne vers mon colocataire, maintenant que mes yeux sont plus aptes de le regarder. Ah bah merde, il est canon. Les yeux écarquillés, je secoue la tête avant de lui dire, Hum désolée...Nyméria...enchantée..., tout en lui tendant la main.
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