contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: the sound of tension. (kenlee) (#) Mar 21 Mar - 20:37
THE MELODY OF TENSION.
Devon & Kenlee.
Je sors de la maison de l'ami de Lewis. Devenir la maîtresse d'un homme marié ne me dérange pas le moins du monde, tant que je n'ai pas sa femme sur le dos à m'arracher les cheveux ; tout baigne. Je fais claquer les talons des sandalettes blanches sur le grava de la ruelle. Le soleil tape fort sur ma peau mais la brise de la soirée débarque petit à petit. Je suis descendu du bus où j'eus une conversation téléphonique avec ma mère adoptive, que je considère comme ma propre mère mais... bien, nous n'avons pas le même sang, définitivement pas. Ma mère adoptive est une femme splendide et honnête. Tandis que ma véritable mère était une arnaqueuse de première, en fuite avec mon père ; un peu comme Bonnie et Clyde version tricheurs et arnaqueurs dans les casinos en Angleterre. C'est avec ma petite musique dans les oreilles, que je rejoins doucement mais sûrement le conservatoire. Un petit air d'Avicii, i'm addicted to you ou la meilleure des versions de Bonnie & Clyde. Dans mes rêves les plus criminels, je m'imagine avec ma Kiara dans ce clip en vie réelle. Égoïstement je me vois être la brune plutôt que la blonde. Mes pieds frappe le sol dans le rythme de la musique, innocemment bien entendu mais cela me fait sourire. La musique à fond, tout les bruits environnant ne sont plus que muets et je me met à sourire en regardant une mère s'énerver contre son enfant. Parfois, il vaut mieux pas traîner dans ma tête.
La musique s'achève et je pousse les portes du conservatoire. Un grand hall digne des plus beaux théâtres s'offre à moi. Je me sens nue, je n'ai jamais posé pieds dans ce genre de milieu. J'étais du genre à prendre des cours de violoncelle dans une petite école du quartier, mais Lewis m'ayant déjà entendu, a jugé bon de me mettre au boulot avec son épouse. J'ai du talent, juste qu'on ne m'a pas enseigné à devenir musicienne de conservatoire. J'attends dans le hall, le chandail blanc entre mes mains. Je sautille de pieds en pieds par ennui en regardant le beau plafond, tournoyant sur moi-même doucement. Jusqu'à ce que la voix d'une femme résonne dans un délicieux écho. Madame Prescott. Surprise, je me stoppe et la regarde en ayant mes beaux yeux rieurs, le sourire chaleureusement armé de mes dents. « Madame Prescott. Veuillez me pardonner de mon léger... » Un coup d'oeil sur ma montre argenté en vitesse -montre piquée chez une de mes clientes- et je pousse un soupire amusé, bien qu'honnêtement je ne suis pas fière de moi. « Gros. » Rectifiais-je car trente minutes n'est pas petit. « Retard. Pardon, il y avait des bouchons sur la route. » J'indique dehors d'un geste vif du bras et de la main. Mensonge parfaitement dit dans une fausse vérité inaudible.
love.disaster
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Sujet: Re: the sound of tension. (kenlee) (#) Mer 29 Mar - 17:53
Assise sur le bac de piano, mes doigts courant sur les touches monochrome à une vitesse impressionnante, alors que mes élèves, concentrés, restent attentifs à chaque changement de tempo, chaque harmonie. Je ne remarque pas immédiatement mon téléphone qui vient de s’éclairer sur le dessus du piano, affichant la photo de mon cher mari. Le cours touche à sa fin et je laisse mes élèves quitter la salle alors que je récupère mon smartphone pour rappeler Lewis, entre deux cours. « Oui chéri tu as essayé de m’appeler ? » « Oui, tu as des dispos dans la journée pour un cours particulier ? » « Pardon ? » Je m’attends à une mauvaise blague, un truc vaseux dont il a parfois le secret ces derniers temps. « J’ai discuté un peu avec Devon. » Je laisse un blanc, le laissant poursuivre alors que mon cerveau cherche à remettre le prénom en question. « La jeune fille qu’on a embauchée pour le ménage il y a quelques mois. » « Que tu as embauchée pendant que j’étais à Londres oui. Et ? » « Elle joue du violoncelle et voudrait prendre des cours, je me suis dit que tu pourrais au moins voir son niveau et juger par toi-même ? » Nouveau blanc, téléphone coincé entre mon oreille et mon épaule, je range mes partitions, lâchant une simple onomatopée en guise de réponse. « Je t’envoie son numéro, si tu peux lui envoyer un sms pour… » « Je t’arrête tout de suite, je ne vais pas envoyer un sms à cette fille. Je finis mes cours à 15h aujourd’hui, dis-lui de passer au conservatoire pour un essai. » Je ne tarde pas plus longtemps au téléphone et raccroche sans tarder pour accueillir les élèves d’une autre classe pour un cours de musicologie. La journée défile à une allure folle et mon mari me confirme la venue de la fameuse Devon en milieu d’après-midi. Une fois mes cours terminés, je travaille un peu sur quelques partitions en attendant la jeune femme. Quinze heures trente toujours personne, et je décide de descendre dans le hall d’accueil pour voir si elle ne s’est pas égarée en chemin. Mes talons claquent à un rythme rapide et ma robe virevolte sous mes pas énergiques. Cheveux attachés dans une queue de cheval, petite veste de tailleur pour rendre mon apparence un peu plus classe, j’arrive enfin dans le hall quand mon regard accroche la silhouette d’une jeune femme blonde que je ne tarde pas à reconnaître. Je ne l’ai pas vue beaucoup de fois, mais son minois insolent a quelque chose de très reconnaissable. « Madame Prescott. Veuillez me pardonner de mon léger... » J’arque un sourcil et m’approche d’elle pendant qu’elle regarde sur sa montre l’heure qu’il peut bien être. « Gros. Retard. Pardon, il y avait des bouchons sur la route. » Je n’ai pas besoin de regarder l’extérieur qu’elle me désigne d’un geste vague. Wellington est loin d’être bouché sur les coups de quinze heures, je prends ma voiture tous les jours pour venir travailler, je le sais mieux que personne. « J’étais à deux doigts de rentrer chez moi. Suivez-moi. » Mon ton est pour le moment assez sec, je ne sais pas vraiment pourquoi Lewis tient à ce que j’écoute cette fille jouer, ou que je lui donne des cours. J’ai bien assez de travail comme ça, mais autant voir ce qu’elle vaut. Sait-on jamais. D’un pas toujours rapide, j’invite la jeune femme à me suivre jusque dans ma salle de classe, et une fois la porte refermée, je repose mes yeux sur elle, sa silhouette fine et gracieuse. « Mon mari m’a dit que vous jouiez du violoncelle c’est bien ça ? » Je n’ai pas envie de perdre du temps, ni d’être spécialement désagréable, mais j’aimerai que ce test passe vite pour que je puisse rentrer chez moi. Elle valide mes dires et je vais chercher au fond de la salle un magnifique violoncelle et son archet. « Je vous en prie asseyez-vous. » Elle prend place sur le tabouret que je viens de lui désigner d’un geste du menton et après avoir accordé l’instrument à l’oreille, je le fais pivoter sur son axe et la laisse le prendre en main. Une fois fait, je recule d’un pas, appuyant mes fesses sur le rebord d’une table, les bras croisés et le regard rivé sur ses doigts se positionnant sur le manche en bois. J’attends qu’elle commence.
the sound of tension. (kenlee)
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