Max • enjoy the silence

Maxwell Greyson

amoureux de l'ombre et du pire

les informations en vrac

il n'est pas du genre bavard, plutôt taciturne et solitaire, ce qui le fait passer pour une personne froide de prime abord › il aime voyager, pour sa propre culture, pour découvrir le monde, pour voir des architectures différentes, sa passion › il parle plusieurs langues, un peu de français et d'italien, il adore l'Europe, le chinois mais il a plus de mal › il est mélomane, musique classique et tout autre style › il n'est pas mauvais à la guitare, il a appris lorsqu'il était gamin › il a deux sœurs et un frère, il est l'ainé › il se moque de comme il s'habille mais on dit qu'il a du style › il est borné, râleur et boudeur, essayez d'avoir raison face à lui, vous verrez... › il aime prendre un bon verre et fumer, beaucoup › il s'occupe de sa grand-mère paternelle, malade, elle est la seule aînée de la famille qui soit encore envie et dont il ait toujours été proche › il aime vivre en extérieur, par toute saison › loin de l'océan il est malheureux, lorsqu'il n'est pas bien c'est sur le sable face à la mer que vous le trouverez › il a un chien, Stanley, qu'il aime comme un enfant › il rêve d'avoir une petite fille mais n'en parle pas › il est fan de Batman depuis tout petit et affectionne particulièrement la trilogie de Nolan › il n'a pas eu beaucoup d'histoires d'amour mais pas mal d'aventures lorsqu'il était plus jeune › il lit beaucoup autant de romans classiques que de science fiction que de bandes dessinées › il est très fidèle en amitié, ayant toujours vécu ici il a gardé ses amis d'enfance › il a plusieurs tatouages qui sont pour la plupart des souvenirs de voyage › il supporte l'équipe de rugby nationale, évidemment, mais il n'a jamais été très sportif lui-même

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>ryan gosling ›</pris> maxwell greyson

   

l'histoire de ma vie

writing on the wall

Je suis né à Island Bay et figurez-vous que je n’ai pas grand chose à vous raconter, ma vie n’a rien de particulièrement passionnant ni même intéressant. On peut dire que j’ai grandi dans une famille aimante, jusqu’à mes huit ans, je suis l’aîné et mon petit frère, Ethan est arrivé trois ans après moi. La relation de mes parents à commencé à se détériorer rapidement, comme beaucoup de couples, le leur s’est essoufflé avec le temps, peut-être n’ont-ils pas fait assez d’efforts, peut-être que c’était comme ça, un point c’est tout. Ils ont fini par se séparer l’année de mes neufs ans, ma mère a rapidement refait sa vie avec un homme, est-ce qu’elle avait déjà une liaison avec lui, ça je ne l’ai jamais sû. Elle a eu une petite fille avec cet homme, lui je n’ai jamais réussi à le considérer comme un membre de ma famille, mais ma petite soeur, Sarah, c’est plus fort que moi, je l’aime, j’ai toujours ressenti le besoin de la protéger, de la couver, on a une relation particulière elle et moi. Mon père lui n’a jamais refait sa vie, il est parti vivre en France, dans un petit village du sud ouest où il peut faire du surf, boire du bon vin et manger du fois gras, j’ai adoré y passer des vacances avec lui, mais aussi lorsqu’il nous faisait voyager à travers l’Europe. Mon père c’est un rêveur vous voyez, il a besoin de peu pour être heureux, un sac à dos bien rempli et un bouquin et il part à l’aventure, je crois que j’ai hérité de ce trait de caractère. Il a lui aussi eu une fille avec une femme, une histoire d’un soir, mais il n’en parle jamais, est-ce qu’elle est française, quel âge elle a exactement, je n’en sais rien, c’est assez perturbant de savoir qu’on a un membre de sa famille qui se balade quelque part sans qu’on ne sache rien sur cette personne. Parfois quand je croise une jeune fille qui pourrait nous ressembler j’ai tendance à la fixer un peu trop longtemps, je dois passer pour un pervers mais c’est plus fort que moi, j’aimerai savoir mais elle restera peut-être toujours une étrangère pour moi.
J’ai toujours été un gamin assez solitaire, un peu dans mon monde, dans la lune, un livre ou ma guitare à la main je savais m’occuper seul, sans jamais faire grand bruit je n’étais pas du genre hyperactif, loin de là. Ca a dû effrayer ma mère puisqu’elle a tenté de m’envoyer voir un psy, mais elle dû se faire à l’idée, rien ne clochait chez moi, j’étais juste plutôt passif. Loin d’être dénué d’imagination j’ai toujours eu le nez en l’air, un crayon à la main je vous dessinais des édifices majestueux, depuis longtemps j’admire les églises, non pas que je sois forcément très croyant, c’est le lieu en lui-même que j’admire, ce que les hommes ont été capable de faire à une époque, le travail de la matière, le travail titanesque tout simplement. Mon père l’a bien compris et il m’a fait visiter les plus belles cathédrales françaises et européennes, je pouvais rester des heure à les admirer. Il y a des petits garçons qui passent leur temps à regarder les trains passer, les bateaux sur l’eau ou les courses de voiture, moi c’était les monuments en pierre, chacun son truc. Ma mère, une nouvelle fois, me trouvait bizarre, je crois qu’on ne s’est jamais vraiment compris tous les deux… Ne vous inquiétez pas trop pour moi, j’ai toujours eu quelques amis, loin d’être celui qui avait besoin de s’entourer du plus grand nombre, j’avais une petite bande de potes, on s’est connu tous minos et aujourd’hui encore on reste assez proches, ils sont mes repères, ils me comprennent, m’acceptent et moi je ferais tout pour eux.
A l’adolescence j’ai rapidement su ce que je voulais faire dans la vie, c’était une évidence vous voyez, une vocation ! Je serais tailleur de pierre, au grand dam de ma mère et aussi de quelques uns de mes professeurs qui m’auraient bien vu dans une grande carrière scientifique peut-être, il paraît que j’étais doué pour les études. Mais moi je m’en moquais, borné et sûr de moi, j’ai travaillé d’arrache pied pour pouvoir faire ce que j’aimais et, mine de rien, il faut un certain courage pour faire ce métier difficile, déjà parce qu’il faut un tas de connaissances différentes tant sur la matière, qu’en géométrie, il faut une grande précision et minutie et puis il faut aussi savoir se battre, parce que des postes il n’y en a pas beaucoup. D'ailleurs mon métier m’oblige à être mobile, je voyage à travers la Nouvelle-Zélande, partout où on a besoin de moi. Dans mes jeunes années j’ai aussi travaillé un peu en France, c’était une époque formidable, je me suis fait une bonne réputation là-bas et je sais que je pourrais y retourner, mais ma vie est ici, quoi qu’on ne sait jamais finalement…  
J’ai laissé de côté mes pérégrinations françaises lorsque j’ai rencontré Philippa, j’avais vingt six ans, elle était un peu plus jeune. Ce fut un coup de foudre, le destin qui se mêlait à ma vie alors que je n’avais rien demandé. Elle était belle, si belle dans sa robe fluide lorsqu’elle dansait sur la plage ce soir-là, je l’ai aimé tout de suite, j’ai trébuché sur cet amour tout neuf, enfin sur le sable, en l'occurrence, j’en ai renversé mon verre de rhum sur ma chemise, j’ai eu l’air pitoyable, mais ça l’a fait rire… vous savez ce qu’on dit, femme qui rit… Bref, on a eu de très belles années, on a été très heureux, vraiment, on s’est aimé naïvement durant les premiers temps et puis un peu plus sérieusement lorsque l’on s’est marié, sur cette même plage. Notre mariage, parlons-en, c’était une parfaite journée de printemps, elle m’a dit oui les pieds dans l’eau avec un sourire à tomber parterre, elle a accepté de prendre pour époux ce rêveur que j’étais, celui qui passait ses journées à taper sur des cailloux et qui revenait le soir avec les mains calleuses, ce garçon bizarre qui ne parlait pas beaucoup, qui avait du mal à exprimer ses sentiments mais qui savait lui montrer qu’il était fou d’elle à sa façon. J’étais heureux, franchement je l’étais. On avait les mêmes rêves tous les deux, des rêves accessibles, à commencer par celui de fonder une famille, après le mariage, on a rapidement essayé, c’était une bonne excuse pour passer notre temps au lit en plus ! Mais ce ne fut pas aussi simple que ce que l’on pensait. Deux ans plus tard on s’est décidé à consulter des spécialistes qui nous ont rassuré, tout allait bien…. alors pourquoi ça ne fonctionnait pas ? On est parti en voyage pour se changer les idées, en Asie, durant trois mois à découvrir des cultures fascinantes. Durant ce périple on s’est retrouvé, on ne pensait presque plus à cet enfant qui ne venait pas. Et à notre retour de voyage elle était enceinte, c’est étrange la vie. C’est cruel parfois aussi. Après presque trois mois de grossesse et de pure joie, Pippa a perdu l’enfant, comme ça, c’est la vie, selon les médecins. C’était il y a presque quatre ans, depuis on s’éloigne, notre couple survit. On s’aime, croyez-le, on s’aime oui. Mais ce manque d’enfant nous ronge, on ne fait plus l’amour que par automatisme, c’est tragique, de s’aimer comme on s’est aimé et de voir son couple à la dérive sans réussir à se raccrocher. Moi je m’enferme dans mon travail, j’accepte de plus en plus de missions à l’autre bout du pays, juste pour pouvoir m’échapper quelques temps.
Enfin plus depuis quelques mois, depuis que, comme un con et pour la première fois dans toute ma carrière, je n’ai pas été assez vigilant, en voulant aller trop vite j’ai brûlé les étapes lors de la réparation d’une église, je n’ai pas suffisamment assuré la solidité du bâtiment et un morceau s’est détaché au dessus de moi, il pesait lourd, très lourd, sur ma main droite notamment. Il me l’a littéralement broyée et j’ai été opéré en urgence par le docteur Owenson. Elle a fait des merveilles sur ma main, elle a reconstitué le puzzle qu’elle était et à la seconde opération elle a promis que je pourrais en retrouver la mobilité. Mais le jour de l’accident mon monde a fini de s’écrouler sur moi, m'ensevelissant totalement, mon couple qui battait de l’aile et moi qui me retrouvais blessé, incapable de travailler. Depuis je suis en rééducation… enfin j’essaye d’être sérieux, mais c’est plus fort que moi, dès que j’ai l’impression d’aller mieux je me remet au travail et ruine tous les efforts du médecin. Ce n’est pas un manque de bonne volonté, je respecte son travail, mais elle ne comprend pas, elle ne sait pas que mon métier c’est mon seul exutoire. Elle dit que si je n’arrête pas mes conneries une troisième opération me pend au nez et qu’elle refilera le dossier à un autre chirurgien. Mais moi je ne veux pas d'un autre médecin, c'est elle que je veux, étrangement j'aime bien comme elle me bouscule, qu'elle ne me prenne pas avec des pincettes, j'aime lui tenir tête juste pour la voir bouillir de rage mais se battre malgré tout parce qu'elle est passionnée.