contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: I come back to the places where we found us (#) Mer 29 Mar - 20:56
Loïs & Mara I come back to the places where we found us
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ara sortait de la voiture que conduisait Rory, accessoirement ex qu’elle ne supportait plus et employé chez HH en tant que garde du corps pour soi-disant sa protection, elle essayait de garder sa bonne humeur malgré tout. Leur séparation remontait à quelques semaines, d’un commun accord, tout était devenu bien trop compliqué à gérer, et si on ajoutait Jimmy qui ne la lâchait pas d’une semelle pour ce foutu divorce. Elle s’était dit qu’elle saurait gérer la situation, elle était forte et indépendante, n’avait plus besoin d’homme dans sa vie, encore comme les deux crétins dont elle était tombée amoureuse, parce que là était tout le problème, Mara en était tombée amoureuse également. Rory, tu … vous pouvez aller faire un tour, je n’aurais pas besoin de vous ce matin … Elle essayait désespérément de garder une certaine contenance, mais les faits étaient là, elle tenait encore beaucoup à lui, et elle n’était pas capable de balayer leur histoire en l’espace de quelques semaines, aussi courte fut-elle. Mara ne prêta pas plus d’attention que cela à Rory et entra dans la boutique ouverte depuis quelques mois à Island Bay, celle-ci était la 4e de la marque HH, elle n’était pas très grande, aucune d’entre elle n’était très grande d’ailleurs mais avoir des points de ventes fixes à leur propre nom était déjà un grand pas dans le milieu de la mode. Elle aimait bien continuer de faire des allers-retours dans chacune d’entre elle, bien que ce n’était absolument plus son rôle, rencontrer les clients, et voir ces boutiques s’animaient lui donnait vraiment du baume au cœur, tout n’était pas si perdu dans sa vie. Mara avait un rendez-vous ce matin, une future mariée qui devait récupérer sa robe, ce n’était pas non plus son boulot, mais elle tenait à participer malgré tout, pour garder la main, elle devrait normalement se concentrer sur sa nouvelle collection à présenter à la prochaine Fashion Week à NY, elle devait sortir quinze nouvelles pièces originales, elle n’avait pour l’instant que de vagues idées, mais elle avait toujours un peu de mal à se lancer, mais une fois vraiment focaliser, plus grand-chose ne pouvait l’arrêter.
Mara pouvait se montrer très perfectionniste, maniaque au point d'être un boulet pour son équipe, tout devait être carré comme ce qu'elle imaginait dans sa tête. Et elle le montrait encore ce matin, elle tirait sur chacune des robes sur les présentoirs pour les rendre plus volumineuses, ainsi que sur les manches pour qu'elles soient bien lisses. Elle avait toujours ce problème d'hyperactivité, incapable de rester en place plus de 5 minutes, à tel point que la vendeuse de la boutique n'avait l'air de savoir quoi faire pour l'aider. Hanna ? Tu pourrais ... Remettre les déco en places par exemple non ? La jeune femme acquiesça d'un signe de tête et s'éloigna dans le salon à l'arrière boutique pour effectuer ce que sa patronne lui demandait, Mara leva les yeux au ciel, comme tout hyperactif, elle ne supportait pas avoir quelqu'un dans les pattes. La jeune créatrice s'attaqua à sa vitrine, retirant chacune des épingles du premier mannequin, elle lissait à nouveau le tissu et ébouriffa le tulle de la jupe. La sonnette de la porte d'entrée teinta, Mara regarda une jeune femme entrait dans la boutique, elle planta deux aiguilles à chaque épaules pour que la robe ne glisse pas sur le mannequin, posa les autres sur le sol et s'approcha de la jeune femme. Bonjour, Bienvenue chez Heavens-Huxley, je suis Mara ! dit elle enthousiaste, elle jeta un coup d'oeil à l'horloge, se disant que ce devait être son rendez-vous. Elisabeth ? C'est bien ça ? Elle n'avait pas été présente pour les premiers essayages de la cliente, et n'avait pas la moindre idée de qui était la personne qu'elle devait rencontrer.
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Sujet: Re: I come back to the places where we found us (#) Mer 29 Mar - 22:14
❝ I come back to the places where we found us ❞ Mara & Loïs
Récupérer une robe de mariée dans une boutique de Center Bay. En apparence, la tâche qui lui avait été confiée n'avait rien de bien compliqué. Pourtant, tous les matins où le regard de Loïs avait croisé par mégarde le post-it relatant les faits accroché à la porte du frigidaire de la petite cuisine qu'elle devait maintenant partager, elle avait pris l'habitude de lâcher un grognement face à l'obligation dont la date approchait. Cela sans mentionner les nombreux coups de fils et mails envoyés par celle qui était à l'origine de cette nouvelle responsabilité, et qui commençait visiblement à regretter d'avoir choisi la moins mature de ses amies pour s'en charger. L'attribution de ce poste si précieux, elle l'avait d'ailleurs durement gagné en s'immisçant au beau milieu d'une conversation de soirée, surprenant la future mariée de n'avoir à un aucun moment considéré pouvoir la choisir pour l'aider. En s'offusquant, et vendant un peu trop bien ses mérites à s'orienter dans Island Bay, elle avait réussi à voler la vedette à celles qui étaient déjà bien trop fières d'être nommées demoiselles d'honneurs à la réception à laquelle elle n'était même pas invitée. Ce ne fut que des mois après cette victoire qu'elle dut se confronter à l'ampleur de ce qui l'attendait. En plus de l'avis bien réservé qu'elle gardait sur le mariage et sur tous ceux qui pouvaient un jour l'envisager, elle ne se souvenait que trop bien de la mention d'une boutique particulière, à la clientèle relativement distinguée. En fait, son amie n'avait cessé d'insister sur le fait qu'elle devrait pour ce jour là prévoir une tenue un peu plus apprêtée que celles qu'elle se plaisait tant à porter. Une idée qui était bien loin de l'enchanter. Quelques plaintes ponctuant ses essayages à un style plus sophistiqué, il lui fallut bien une demi-heure pour s'adapter à la contrainte qu'elle avait déjà du mal à imaginer s'associer à la conduite du véhicule qui la mènerait au lieu où elle était attendue. Conduire une moto en robe était impensable ; elle opta pour la simplicité d'un tailleur cintré assorti à un pantalon noir qu'elle n'avait encore jamais eu l'occasion de porter. Le confort devrait attendre, mais elle ne comptait certainement pas traîner dans une boutique qui n'aurait en temps normal jamais pu atteindre son intérêt.
Par appréhension ou simple précaution, cela faisait bien la troisième fois que la jeune femme passait devant l'enseigne de la boutique dont elle avait mémorisé l'adresse sans pour autant s'y arrêter. Dire qu'il aurait été tellement aisé de simplement s'en éloigner, et endosser le rôle de celle à qui on ne pouvait décidément jamais rien confier. Sans savoir si elle cherchait vraiment un déclic qui l'aurait poussé à franchir le pas, ses yeux s'arrêtèrent à son dernier passage sur la silhouette s'agitant parmi les mannequin glissés dans la vitrine du petit magasin. Une jolie blonde dont les mains s'affairaient avec application à habiller ces pantins d'un tissu délicat dont elle chassait la moindre imperfection. Inévitablement, il lui fallut ralentir pour ne pas la quitter des yeux, et finalement s'arrêter pour prolonger l'observation de celle qui l'avait intriguée. Après tout, qu'est-ce qu'elle perdait à entrer ? C'est sur cette pensée qu'elle longea la devanture, les bras glissés dans le dos et les mains accrochées au casque qu'elle venait d'ôter, pour admirer de plus près l'inconnue qui ne l'avait visiblement pas encore remarquée. Pressant ses mains sur la porte d'entrée dont elle entendit aussitôt résonner la sonnette, elle cracha un soupir en constatant la similitude frappante entre l'idée qu'elle se faisait de ce genre d'endroits, et la réalité à laquelle elle venait de s'exposer. Pourtant, un sourire vint rapidement s'emparer de ses lèvres lorsque son observation fut coupée par l'intervention de celle qui l'avait jusqu'ici attirée. « Bonjour, Bienvenue chez Heavens-Huxley, je suis Mara !» Pour être tout à fait honnête, elle se moquait de son nom presque autant de l'enthousiasme surfait qui s'était glissé dans cette présentation affreusement commerciale. Elle fut presque surprise de ne pas l'entendre s'exclamer à quel point elle adorait son métier. Sans doute le genre de filles à prétendre que l'union d'un amour était "le plus beau jour de toute une vie". Des déclarations à vomir, dont elle se serait bien passé. Dommage, d'ailleurs, qu'une si jolie jeune femme se soit retrouvée dans un milieu aussi biaisé. « Elisabeth ? C'est bien ça ? » Elisabeth, c'était cette fameuse amie qui l'avait poussée à se retrouver ici. Sans réfléchir, emportée par le souvenir de la concernée, elle hocha vivement la tête. « Oui, je suis là pour récupérer la robe, comme prévu. » Elle présumait naturellement qu'elle serait au courant de l'empêchement de la mariée à se déplacer elle-même pour venir la chercher. « Je peux la voir ? » Par curiosité plus qu'autre chose, il fallait l'avouer.
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Sujet: Re: I come back to the places where we found us (#) Sam 1 Avr - 11:46
Loïs & Mara I come back to the places where we found us
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ara côtoyaient les mariages et grandes réceptions depuis des années, presque une décennie, elle savait d'une manière pertinente trouver la robe à la personnalité de la future mariée, Mara s'amusait à appeler ça "son don". Elle avait vu toutes sortes de mariage, du mariage à thème, à celui qui respecter toutes les conventions, même les plus ennuyeuses, du mariage à petit budget au tout début de sa carrière, à celui qui valait des millions de dollars de la fille d'un riche magnat du pétrole. Pour certains, elle s'était vraiment amusée, des jeunes femmes adorables qui lui laissaient carte blanche sur leur robe de mariée et demoiselle d'honneur, et d'autres qui étaient de vraies plaies, chiantes au point de l'emmerder sur le choix des boutons du corsage. Et c'était amusant de voir que ce n'était pas forcément les mariages les plus couteux qui étaient les plus réussis, et les plus heureux. Elle aimait garder contact avec les clientes avec lesquelles elle avait eu un bon feeling, elle était heureuse de savoir que pour certaines tout allait pour le mieux. On pourrait croire qu'avec son instance de divorce qui prenait des proportions terribles, sa relation extra conjugale absolument chaotiques, Mara serait tombée du côté des aigries, de ceux qui ne croyait pas au mariage, en cette journée que tous voulaient parfaites, Mara n'avait juste pas fait de choix judicieux, même si elle s'était mariée elle même bien trop jeune à un homme qui n'était surement pas faite pour elle, dans un autre contexte, son mariage aurait surement été heureux. Mais elle restait persuadée que toutes choses arrivaient pour une raison, et que les gens n'avaient pas forcément besoin de se marier pour être heureux. Mara restait passionnée par son métier et c'était au fond tout ce qui comptait, il fallait juste faire abstraction de sa vie personnelle et sentimentale tellement désastreuse qu'il était préférable pour elle de se focaliser sur sa carrière.
« Oui, je suis là pour récupérer la robe, comme prévu. » Mara était plutôt perplexe face à la jeune femme devant elle, cette Elisabeth n'avait pas l'air de correspondre à la robe qu'elle avait créée, Mara ressentait une légère panique, est-ce qu'elle s'était trompée ? Son enthousiasme s'envola en quelques secondes, sa cliente n'était clairement pas dans le même délire qu'elle, et c'était ce qui lui faisait peur d'un côté. Elle avait bien repéré le casque de moto qu'elle tenait dans ses mains, Mara espérait du fond du cœur qu'elle ne repartirait pas avec la robe à bord de sa moto, pas après qu'elle ait passé des heures sur le croquis pour qu'elle soit parfaite.« Je peux la voir ? » Mara afficha un timide et acquiesça d'un signe de tête montrant de la main le chemin vers le salon d'essayage dans l'arrière boutique. Si vous voulez bien l'essayer pour les dernières retouches ... le mariage est le week end prochain c'est bien ça ? C'était la boule au ventre qu'elle laissait sa cliente se dirigeait vers les fauteuils et qu'elle se dirigea vers Hanna en l'attrapant par le bras pour l'amener dans l'atelier caché du public. Tu es sure qu'il n'y a pas une erreur ? dit Mara paniquée en chuchotant à Hanna, celle ci ne comprenant pas où était le problème. C'était innée chez Mara, elle savait quand il y avait un problème ou non, et là elle avait clairement un mauvais pressentiment. Non ce n'est pas une erreur ... en faite je ne sais pas, c'est Nathalie s'occupe de la cliente. Exaspérée, Mara lançait un regard noir à son employée, attrapa la robe dans son fourreau et se dirigea vers Elisabeth dans le salon d'essayage, vraiment peu sure d'elle. En posant la robe sur le fauteuil en face de la cliente, elle ouvrait le fourreau délicatement laissant apparaitre une robe bustier tout en tulle et perle. Vous avez amené les chaussures ? dit elle comme pour se donner une contenance, elle devait rester pro jusqu'au bout malgré tout, même si l'idée de devoir refaire une robe complète en une semaine relevait de l'impossible si ça ne lui plaisait pas.
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Sujet: Re: I come back to the places where we found us (#) Sam 1 Avr - 19:56
❝ I come back to the places where we found us ❞ Mara & Loïs
En plus d'être attachée à un poste œuvrant pour la célébration du pire événement auquel elle aurait pu penser, l'inconnue l'ayant charmée par sa beauté n'avait jusqu'ici fait que la démonstration d'une incertitude étrange dans la prise en charge de sa requête. On lui avait parlé de professionnels, d'une clientèle bourgeoise prisée, mais certainement pas d'une telle forme de maladresse dans l'accueil qu'elle recevrait. En y réfléchissant plus ardûment, la seule conclusion que la jeune serveuse avait pu tirer comme justification à ce comportement inattendu, c'était la preuve d'un jugement négatif exprimé face à sa tenue. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir essayé ; elle savait pertinemment que même avec l'aide d'artifices sophistiqués, elle n'aurait rien en commun avec le type de femmes qui rêvaient de se marier. « Si vous voulez bien l'essayer pour les dernières retouches ... le mariage est le week-end prochain c'est bien ça ? » Face à la demande qu'elle-même aurait été incapable de provoquer, la concernée fronça les sourcils. C'était une bien drôle de façon de procéder, qui ne la tentait que trop peu, il fallait l'avouer, mais n'étant pas familière avec ce genre de milieux, elle crut bon de ne pas chercher à trop la contrarier. « L'essayer ? Maintenant ? D'accord, m'enfin... » Et avant qu'elle n'ait le temps d'aller au bout de son questionnement, elle vit la petite blonde filer à toute allure hors de sa portée. En haussant les épaules, elle ne se remit pas une seule seconde en question, la blâmant plutôt d'être aussi intolérante qu'elle le pensait, comme tous ces gens coincés à exercer un tel métier. Un long soupir face à l'attente qu'elle saurait interminable, et c'est après avoir fait un petit tour des lieux, sourire aux lèvres, qu'elle déposa finalement son casque sur l'un des fauteuils brodés bordant la salle d'essayage qui l'attendait. C'était tout juste si elle osait effleurer la moindre pièce d'ameublement, persuadée que chaque chaise aurait pu être un élément de décoration. En voyant revenir enfin l'inconnue aux bras chargés de tissu, elle fut presque rassurée ne pas avoir à patienter plus longtemps au milieu de cette affreuse maison de poupée. Ses doigts glissèrent sur l'ouverture, et elle se surprit à nouveau à admirer la délicatesse des gestes qu'elle adressait au vêtement qui n'avait pour elle aucun intérêt. Quelque chose dans la studiosité de sa façon à traiter l'étoffe comme s'il n'y avait à ses yeux rien de plus précieux. Cette passion, elle ne pouvait décemment pas l'ignorer.
« Vous avez amené les chaussures ? » Parce qu'il fallait en plus qu'elle apporte des chaussures particulières ? Baissant les yeux sur les bottes aux lacets à moitié défaits qui couvraient ses pieds, elle ne releva la tête pour lui adresser une grimace désolée. « Les talons c'est pas tellement pratique, pour conduire. » En lui cédant un sourire se voulant contagieux, elle montra du pouce le casque qu'elle avait sans doute déjà remarqué. L'apporter à l'intérieur n'avait peut-être pas été la meilleure idée pour sauver la crédibilité de son apparence apprêtée, mais au prix qu'il lui avait coûté, jamais elle n'aurait pu l'abandonner pour faire bonne figure auprès d'une jolie fille qu'elle ne reverrait jamais. Pour éviter d'avoir à s'attarder trop longtemps sur le visage où elle ne verrait rien d'autre que la trace d'une nouvelle déception, elle s'affaira plutôt à l'observation de la robe qui lui avait été si délicatement dévoilée. Un souffle amusé en secouant doucement la tête ; au moins elle avait visé juste, ce style correspondrait parfaitement à celle qui l'avait réclamé. Sur elle, par contre, elle doutait grandement retrouver une quelconque forme de compatibilité. Face à un regard insistant, il fallut néanmoins s'approcher pour sauver la forme de leur entretien, au moins hocher la tête d'un air satisfait pour la récompenser du mal qu'elle s'était donné. Léger silence, emprunt d'un malaise partagé. « Bon. Plus vite ce sera fait, plus vite je pourrai partir, j'imagine. » Elle s'essaya à un rire qui ne trouva malheureusement aucun écho, et préféra filer avec le vêtement plutôt que de s'attarder à arracher un bout d'émotion à cette couturière qu'elle imaginait de moins en moins capable de ne serait-ce que s'amuser. Filer derrière le rideau d'une cabine, faire sauter ses lourdes bottes, troquer ses vêtements serrés pour une robe dont l'esthétisme l'écœurait, et ressortir aussi vite qu'elle y était entrée. Pour se donner du courage en déboutonnant le chemisier nuisant à la fluidité de ses mouvements, elle pensait au plaisir qu'elle aurait bientôt à ne plus jamais avoir à fréquenter ce genre d'environnement. « Comment on peut choisir ce métier ? Vous pouviez pas vous marier alors vous aidez les autres à le faire, ou une connerie comme ça ? » C'était plus fort qu'elle : il fallait au moins qu'elle s'aventure à la provoquer.
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Sujet: Re: I come back to the places where we found us (#) Sam 15 Avr - 13:04
Loïs & Mara I come back to the places where we found us
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lles seraient chacunes d'accord sur le même point, sur le fait qu'elles étaient terriblement mal à l'aise de cette situation. Cette Elisabeth était très loin des jeunes femmes qu'elle rencontrait habituellement, surtout à quelques jours de son mariage, c'était ce qui perturbait le plus Mara, de ne pas vraiment savoir à qui elle avait à faire. Beaucoup réagissaient de manière différente à l’approche de leur mariage, de la panique totale à l'euphorie général, Mara s'amusait toujours de la réaction de chacune des clientes, parce qu'au final, c'était ce qu'elle préférait dans les mariages, tous les préparatifs, choisir la robe, le traiteur, les menus, le lieux, trier les invités sur le volet, ou au contraire inviter de parfaits inconnus. En tout cas c'était le meilleur souvenir qu'elle gardait du sien, au fond, Mara était un peu pessimiste sur les relations humaines, bien malgré elle. Mais Elisabeth semblait juste absolument absente, une manière comme une autre de réagir, mais c'était super étrange quand on y était pas préparé. « L'essayer ? Maintenant ? D'accord, m'enfin... ». Mara essayait de ne pas juger la jeune femme qu'elle avait devant elle, et bien malgré elle, elle essayait de ne pas se dire que ce mariage courrait au fiasco, mais c'était très compliqué. Elisabeth était une femme très attirante, de grands yeux clairs, elle ne devait pas attendre bien longtemps pour obtenir ce qu'elle voulait, peut être que dans un autre contexte, Mara et Elisabeth se seraient très bien entendu, s'en était même certain.
« Les talons c'est pas tellement pratique, pour conduire. » Mara cachait une légère grimace, pour au final répondre à son sourire malicieux quand la jeune femme lui montrait le casque de moto. Elle n'avait pas de moto, et c'était typiquement le genre d'engin qui lui faisait peur, après tout elle venait de New York, les gens conduisaient comme des malades dans cette ville, en voyant les motards slalomaient entre les voitures, elle se disait souvent qu'il fallait avoir une case en moins pour avoir une moto dans une grande ville. Avoir une robe de mariée non plus ce n'est pas pratique pour conduire... finit elle par lâcher, c'était plus fort qu'elle, Mara préférait la livrer chez elle personnellement plutôt que la laisser repartir avec sa robe sur sa moto, robe sur laquelle elle avait travaillé pendant des heures. Avec vos bottes, vous serez unique dans votre genre ... De toute façon vous finirez surement la soirée en converse comme n'importe quelle mariée ... disait elle dans un léger rire alors qu'elle s'attardait sur la fermeture éclair de la pochette qui couvrait la robe. « Bon. Plus vite ce sera fait, plus vite je pourrai partir, j'imagine. » Mara lui jeta un léger coup d’œil et l'accompagne jusqu'à la cabine d'essayage, essayant de lui sourire bien malgré elle, cette situation était tout aussi déplaisante pour elle comme pour sa cliente. Mais vous savez que vous allez la porter toute une journée cette robe ? Ou peut être que c'était sa présence, qui rendait la client très mal à l'aise, ce serait bien al première fois. D'un autre côté, c'était entièrement de la faute de Mara, elle se focalisait tellement sur sa cliente et toutes les heures qu'elle avait passé dessus, elle ne comprenait pas comment elle avait put merder à ce point, Mara en venait à culpabiliser, parce que son énième défaut était de prendre les choses bien trop à cœur, surtout en ce qui concernait son boulot, parce qu'elle était très douée dans ce qu'elle faisait. « Comment on peut choisir ce métier ? Vous pouviez pas vous marier alors vous aidez les autres à le faire, ou une connerie comme ça ? » A travers la porte de la cabine, Mara eut un mouvement de recul, puis se mit à sourire, cette jeune femme était bien atypique, c'est ce qui faisait tout son charme s'imaginait Mara. Elle lâcha un rire à sa question bien indiscrète. Je suis mariée, enfin, un instance de divorce pour être plus précise. Ce qui faisait assez tâche pour une créatrice de robe de mariée elle se disait, la faute n'était pas entièrement de la sienne. J'adore dessiner des vêtements, au début je me voyais plus dessiner les costumes pour le théâtre ou le cinéma, mais j'ai trouvé un job d'assistante créatrice pour une marque de vêtement, et j'ai eu envie de faire ma propre marque, et je me suis tournée vers les robes de mariées... dit elle haussant les épaules, c'était vrai que ce choix lui était venue un peu par hasard, peut être parce qu'elle pouvait dévoiler toute sa folie dans ses robes, comme elle aurait put le faire pour les costumes. Vous voulez que je vous aide avec le corsage ? dit elle
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