contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Grosse soirée à la villa ce soir, la musique bourdonne dans sa tête. Se frayant un chemin parmi tous ces gens à la recherche de Claüs, elle frôle des corps. Des hommes qu'elle ne connait pas qui sont probablement les invités de Claüs viennent l'approcher, la draguer. Elle les laisses faire, même si elle n'est pas là pour ça. Même si elle avait pas envie de ça ce soir. Elle voulait juste se mettre la tête dans les étoiles. Essayer de toucher la lune. C'était ce qu'ils avaient prévu tous les deux ce soir. Mais ça attendra. Parce qu'il y a ce mec aux cheveux brun là bas et même de dos elle sait à qui ils appartiennent. Dos à elle, Nikki le dévisage un moment, jusqu’à ce qu'elle voit ses mains enserrées la taille d'une autre fille, en descendant un peu trop vers le bas à son goût. Elle s'approche vite et trouve enfin le regard de Claüs. Nikki lui sourit et une fois près d'eux, elle dépose sa main au creux du dos de la fille et lui chuchote un truc à l'oreille. Il doit pas être assez bien pour elle, parce qu'elle se casse sans même riposter, l'aire à la fois troublée et dégoûté. Pendant qu'elle était là à le chercher, lui se prenait du bon temps avec une jolie brune. « Tu me prends vraiment pour une conne. » dit-elle sans même prendre la peine de le regarder. Secouant vaguement la tête, elle chercha du regard un mec et son choix tomba sur l'un des potes de ce dernier. Elle le savait, Nikki les avaient déjà vu traînés ensemble pendant des soirées. Nikki s'empara du verre que Claüs avait dans les mains et discrètement elle avala un cachet avant de lui tendre son verre à nouveau ainsi que le second cachet au passage. « Éclate toi. »
Lui faisant dos, elle le laisse en plan tout en replaçant rapidement ses cheveux et elle avança vers ce mec qui lui faisait de l’œil depuis le début de la soirée. Sachant pas trop comment s'y prendre, elle hésita à rebrousser chemin, mais elle se reprit rapidement, ayant trop de fierté pour céder sous les yeux de Claüs. Aussi naturellement que possible, Nikki se présenta et discuta avec lui pendant un petit moment. Connaissant les hommes dans son genre, elle savait très bien ce qu'il attendait d'elle, alors elle se prêta au jeu. Elle rigola à toutes ses vannes idiote comme une vrai blonde, tout en étant très tactile. « Tu veux aller discuter dans un endroit un peu plus calme ? » dit-il. Nikki regarda Claüs du coin de l’œil et sans réfléchir, elle accepta. Alors qu'ils s'apprêtaient à monter l'étage, Nikki lança un regard à Claüs, le provoquant. C'est sans prévenir et sans qu'elle s'y attende qu'il l'arracha aux mains de son prétendant. Nikki regarda le mec, avec une moue faussement désolée. « On se retrouve plus tard ? »Dans tes rêves. Elle suivit Claüs qui l’agrippait par l'avant bras en l'attirant sans ménagement un peu plus loin. Même si elle l'avait cherché, elle en avait un peu marre qu'il la tienne comme ça. « Putain, ça va, lâche moi. Aux dernières nouvelles, je suis toujours capable de marcher. » Face à face, Nikki regretta de ne pas avoir eu le temps d'attraper un verre avant de le suivre. Elle rigola, tout en posant son regard sur Claüs. « C'est quoi l'urgence ? » Elle leva les mains en l'air faussement offusquée. « On a plus le droit de s'amuser ou quoi ? » Nikki arrêta son petit jeu, voyant bien que ça ne l'amusait plus du tout. « Fait pas la tête. »
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Dernière édition par Nikki Cobain le Mer 12 Avr - 21:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: in my veins (claüs) (#) Sam 1 Avr - 21:21
ft. Nikki
Pas de Jillian. Pas de Balti. C'est partis de rien... Nikki et moi avions les yeux rivés sur l'écran plat dans le salon, je lui foutais la misère à un jeux de Basket. Frustrée, elle avait balancé sa manette et c'était laissé tomber dans le fond du canapé, me faisant clairement comprendre qu'elle s'emmerdait. J'avais passé deux-trois coups de fils et quand je vois le monde qu'il y a ce soir, je me demande vraiment à partir de quel moment c'est partis en sucette. J'attrape un mec par l'épaule, afin qu'il me fasse face. D'ans l'incompréhension la plus totale, je lève les mains:
- Putain, mais t'es qui toi???
Je lui prend sa bière, que je porte à mes lèvres en m'éloignant, j'aime pas ce plan, mais alors pas du tout ! Je cherche la tête brune de Nikki, attendez que je la chope celle-là ! J'avance dans la foule, me mettant sur la pointe des pieds, afin de capter un maximum de trucs dans la pièce. C'est pas vrai... Un grand sourire s'affiche sur mon visage et j'oublie immédiatement Cobain. Je me frais un chemin jusqu'à celle qui m'a fait tout oublier:
- T'as pu venir finalement?
En entendant ma voix, elle se retourne vers moi et répond à mon sourire, je la sers fermement dans mes bras et sens quelle me glisse quelque chose dans la poche arrière de mon jeans. Jusque-là, le plan fonctionne à merveille, afin de continuer à ne pas éveiller les soupçons, je dépose un baiser dans son cou, puis contre son oreille:
- Tu trouveras le fric dans le réservoir d'eau des chiottes à l'étage.
Ce parfum... Il n'y a que Nikki pour en mettre autant, je me redresse et la regarde, je secoue la tête, afin qu'elle comprenne que ce n'est pas ce qu'elle croit, mais son sourire jaune n'annonce rien de bon. Je lève les yeux au ciel, alors qu'elle murmure un truc à l'oreille de Christina, cette dernière me pousse, avant de tourner les talons et partir plus loin.
« Tu me prends vraiment pour une conne. »
J'attrape son bras fermement, afin qu'elle me regarde dans les yeux, je n'ai pas envie de lui expliquer la situation entouré de gens que l'on connait à peine, voir pas du tout. D'un coup sec, Nikki réussit à se libérer, elle me fourre alors dans les mains un cacheton d'ecsta, dans l'incompréhension la plus totale, je fronce les sourcils et quand je relève la tête, elle c'est déjà trop éloigné. Exaspéré, je ne cherche pas à la retenir. Trois filles, le verre à la main, sont en train de me regarder avec envie. Sérieux? Mais dans quelle monde vivons-nous??? Énervé, je balance la pilule au sol et les pétasses se jettent dessus comme des chiens sur un bout de viande. D'un trait, je finis ma bière et vais m'adosser contre le mur. Pied posé contre le placo, mâchoires crispées, je regarde Nikki qui fait mumuse avec le mauvais gars au loin. Mon téléphone vibre et je regarde l'écran, c'est Christina:
Argent trouvé. Retourne-toi bien la tête. En fait, super la crise de ta petite amie, je n'en demandais pas autant.
Je soupire et répond à son texto en disant que Nikki n'est pas ma copine. Je ne sais pas pourquoi j'ai ce besoin de me justifier à chaque fois qu'on me parle d'elle. Peut-être parce que le simple fait de la voire faire du coller serrer avec un mec me rend malade et ça c'est loin d'être une réaction normale pour un ami. Un ami? Je crois même pas que nous le sommes... Je le vois murmurer un truc à l'oreille de Nikki. Je suis un mec, alors je sais très bien que dans ce genre de soirée il ne vient pas de lui proposer une partie de scrabble. Je sers les bras contre mon torse, les yeux toujours rivés vers eux. Non, Cobain, tu te respectes trop pour ça... Elle me lance un regard et acquiesce, Jimmy, je crois que c'est son nom, se mord la lèvre inférieure et passe devant elle, la guidant vers l'étage en tenant sa main dans la sienne. Je pose ma bière vide un peu trop brusquement sur le meuble le plus près, je bouscule un mec qui est sur ma route et il me lance une réflexion, mais en voyant le regard noir que je lui lance il a immédiatement un mouvement de recul. J'arrive à hauteur du "couple" alors que Jimmy commence à monter les marches, Nikki sursaute, surement surprise de me voir débarquer aussi rapidement. J'attrape la brune par le poignet, l'arrachant à son prétendant, ce dernier se retourne pour protester, mais en me voyant il se contente de déglutir. Ce gars, je l'ai déjà sortis de la merde auprès d'un mec faisant trois fois sa carrure, il sait de quoi je suis capable. Sans le moindre mot, je tire Nikki dans le sens opposé. Je n'ai même pas à demander pour que les gens me laissent passer, j'arrive au niveau de la baie vitrée et marque une pause, afin de l'ouvrir et aller à l'extérieur. Cobain en profite pour se dégager:
« Putain, ça va, lâche moi. Aux dernières nouvelles, je suis toujours capable de marcher. »
Je lui répond dans un grognement féroce et lui fait signe de sortir, mettant les mains en l'air, elle s'exécute en pouffant, apparemment amusée par la situation. Je claque la porte et sers les poings, à tel point que mes phalanges devinrent toutes blanches.
« Fait pas la tête. »
Je ferme les yeux et lâche un long soupire. Pendant ce court instant, je m'égare un peu et m'imagine la plaquer sauvagement contre le mur et l'embrasser avec fougue. Ressaisis-toi mon vieux ! Je la regarde et dis d'une voix très froide:
- Suis-moi.
Je descend les marches de la terrasse et me retrouve sur la plage. Le vent marin s’engouffre dans mes vêtements et emmêle mes cheveux. Je passe une main dans ces derniers, afin de les chasser de mes yeux et me dirige obstinément vers l'eau, le plus loin possible de la villa. La lune reflète dans l'océan, les vagues s'abattent à nos pieds, c'est un spectacle magnifique. Je fais face à Nikki et cherche quelque chose dans la poche arrière de mon jeans. Je lui balance un sachet de ce qui ressemble à de la farine en pleine figure.
- La fille que t'as vu, c'est ma dealeuse. Toi et moi, on devait se démonter la tête ensemble ce soir et pour une fois, je voulais que tu prennes autre chose que tes pilules de merde.
J'ai toujours le visage tordu par la colère. J'hésite et finis finalement par faire trois pas en avant, afin de me rapprocher de la brune, je prend son visage entre mes mains et la regarde droit dans les yeux.
- T'es une emmerdeuse de première tu le sais ça??? Je ne veux plus jamais te voir t'abaisser à un niveau pareil pour un mec, même si ce mec c'est moi. Tu vaux mieux que ça Cobain !
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Sujet: Re: in my veins (claüs) (#) Jeu 13 Avr - 0:57
ft. Claüs
Tout ça, ça ne lui ressemblait pas. Nikki, c'est pas le genre de fille à se prendre la tête, ni même à être jalouse. Mais va savoir pourquoi, quand elle a aperçu Claüs avec une autre, elle a eu un genre de pincement au coeur. Pourtant, elle devrait pas. Non. Ils sont pas ensemble, il ne lui doit rien. La jalousie, un sentiment qu'elle ne connaissait pas réellement. Un sentiment dont elle ne connaissait pas encore le pouvoir. Aux côtés de Claüs tout semblait nouveau. Elle ressentait des trucs qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant, des émotions qui la déstabilisait, des sensations qui la submergeait et elle le détestait en quelque sorte pour ça. Elle n'a jamais voulu agir comme l'une de ces filles qui marque leur territoire, mais c'est exactement ce qu'elle avait fait et elle-même ne comprenait pas ce qui lui avait prit. « Suis-moi. »
Elle le regarde silencieusement descendre les marches de la terrasse et s'aventurer sur la plage. Nikki reste là, quelques secondes à se demander si c'est une bonne idée de laisser tous ces gens qu'ils connaissaient à peine, voir pas du tout, seuls. Mais elle s'empressa finalement de suivre Claüs. Tout en descendant les marches de la terrasse qui menait sur la plage, Nikki s'alluma une clope, histoire de se détendre un peu. Elle avait les nerfs à vif, elle savait pas trop comment allait se terminer leur conversation et ça la stressait, parce que malgré son attitude de garce il y a quelques minutes plus tôt, son intention n'était pas de se prendre la tête avec lui. Loin de là. Mais elle avait merdé en beauté. La main qui tremble, les cendres de la cigarette qui s'envolent au vent elle observe les vagues qui vont et qui viennent, les étoiles qui s'installent. Ces étoiles qui ont l'air tellement proche qu'elle a l'impression qu'elle pourrait arriver à les toucher du bout de ses doigts. Lorsqu'elle rejoignit enfin Claüs et qu'elle croisa ses iris, elle détourna de nouveau son regard quelques secondes vers la plage qui s'étendait devant leur yeux, ainsi que les étoiles et l'astre lunaire. C'était un magnifique spectacle.
« Alors, qu'est-ce qu'on fait ici ? » Elle se retourne vers lui et lui fait enfin face. Le vent dans les cheveux, elle replace l'une de ses mèches derrière son oreille tout en soutenant le regard de ce dernier. Claüs prit la parole, tout en lui balançant un sachet. Nikki fronça les sourcils et attrapa le sachet, avant de l'analyser du regard. « La fille que t'as vu, c'est ma dealeuse. Toi et moi, on devait se démonter la tête ensemble ce soir et pour une fois, je voulais que tu prennes autre chose que tes pilules de merde. » Elle se sentait stupide, carrément stupide. Mal à l'aise, elle repense à son comportement et au truc qu'elle lui a chuchoté à l'oreille pour la faire partir, tout en se maudissant intérieurement. Nikki lève les mains en l'air en signe d'incompréhension. Elle secoue doucement la tête tout en lui rendant le sachet, après l'avoir finement examiner. « Comment j'aurais pu le savoir ? » Elle finit par soupirer bruyamment en détournant le regard. « Désolé, je sais pas ce qui m'a prit. » Instinctivement elle croise ses bras contre sa poitrine en haussant légèrement les épaules. Sans prévenir, Claüs s'approcha et attrapa son visage entre ses mains. Son regard, ses iris bleus, ils pourraient facilement hanter ses nuits. Au fil du temps, Nikki a eu la chance de découvrir plusieurs facette de sa personnalité et son côté protecteur reste définitivement le côté de lui qu'elle préfère. Même si elle ne saurait expliquer pourquoi. « T'es une emmerdeuse de première tu le sais ça??? Je ne veux plus jamais te voir t'abaisser à un niveau pareil pour un mec, même si ce mec c'est moi. Tu vaux mieux que ça Cobain ! »
Nikki laisse s'échapper un petit rire, suivit d'un sourire en coin. Tu vaux mieux que ça Cobain. Parfois, elle aimerait pouvoir avoir le courage de lui demander ce qu'il lui trouve, pourquoi est-ce qu'il toujours aussi convaincue qu'elle est quelqu'un de bien. Elle se demande souvent comment elle peut avoir une telle importance à ses yeux pour qu'il soit aussi protecteur envers elle. Quoi qu'il en soit, elle pourrait se perdre des heures dans ses yeux, à écouter le son de sa voix. D'un coup Nikki fronçe les sourcils avant de regarder Claüs l'air perplexe. « Je crois que je commence à être défoncée. » Elle repousse doucement sa main, avant de faire mine de réfléchir. « J'ai pris une de mes pilules de merde tout à l'heure. J'avais complètement zappé. »Pilule de merde, c'est lui qui le dit. Puis d'un coup, ils entendent quelques rires au loin, des échos de civilisation, des échos de la soirée improvisée à la maison qu'ils (et inconnus) ont organisés. Nikki pointe la villa du doigt en titubant un peu sur le côté. « Tu crois que c'est prudent de les laisser seuls ? » Elle haussa les épaules tout en le regardant se retourner vers la villa. Tandis qu'il lui faisait dos, Nikki rigola doucement tout en en profitant pour enlever sa veste et sa robe, se retrouvant ainsi en sous-vêtements. Elle recula discrètement et silencieusement jusque dans l'eau. Lorsqu'il se retourne vers elle, elle le fixe. provocation au fond des yeux. pupille dilatée. et sourire en coin. « viens, que je t'emmène te faire bercer par les vagues. »
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Dernière édition par Nikki Cobain le Mer 17 Mai - 21:00, édité 2 fois
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Sujet: Re: in my veins (claüs) (#) Lun 17 Avr - 14:23
ft. Nikki
« Comment j'aurais pu le savoir ? »
En réfléchissant un minimum Cobain. Je me fais violence pour ne pas répondre à cette question, car je suis tellement en colère, que cela pourrait vite dégénérer. Je réfléchis à ce que Nikki a bien pu dire à Christina, mais je n'obtiendrais sûrement jamais la réponse à cette question. Puis la brune finit par s'excuser et je me détend immédiatement. Sans réfléchir, je me rapproche de Nikki et attrape son visage, afin qu'elle comprenne bien ce que j'ai à lui dire. Elle se met à sourire et prend un peu trop appui dans le creux de ma main, je soupire, comprenant ce que cela signifie.
« Je crois que je commence à être défoncée. »
Non, sans déconner? Je secoue la tête exaspéré et fait un pas en arrière, tandis qu’elle me repousse. Elle m'explique ce que je sais déjà, elle s'est démontée la tête toute seule. Je ne fais pas trop attention aux bruits de fonds, jusqu'à ce que Nikki m'indique la maison de l'index en demandant si il est bien prudent de les laisser seuls. Je tourne la tête vers là-bas. Certains sont sortis fumer leurs clopes ou autre chose d'ailleurs, laissant les baies-vitrées ouvertes, ce qui explique que la musique et les échos de discussions soient beaucoup plus distinct. J'ouvre la bouche, afin de répondre à Nikki que dans son état actuelle elle ne me saura d'aucune aide pour gérer une centaine de personne, mais lorsque je me retourne vers elle, tout ce que je vois c'est sa robe et sa veste restée à mes pieds. Je referme la bouche et mes yeux suivent les traces de ses pieds dans le sable. Elle est là, la moitié du corps immergé dans l'eau, à me lancer un regard provocateur. Je déglutis difficilement, aucun homme normalement conçu pourrait résister à un tel appel de la part de mademoiselle Cobain.
« Viens, que je t'emmène te faire bercer par les vagues. »
C'est peut-être le cadre idyllique de la situation qui rend cette scène aussi excitante. La mer est calme, la lune est presque pleine, reflétant sur l'eau, ainsi je perçois très facilement le sourire de Nikki et puis sa voix suave... Je secoue la tête, afin de chasser toutes les images obscènes qui la remplisse. Même si j'en rêve et qu'elle aussi semble le vouloir, je ne profiterais pas de Nikki, pas comme ça. Puis je ne suis pas convaincu que l'eau soit des plus chaude. Je soupire et commence à enlever mes chaussures.
- T'es complètement inconsciente Cobain ! La seule raison qui me pousse à venir c'est pour éviter que tu te noies !
J'attrape le bas de mon t-shirt et l'enlève rapidement, le laissant tomber à mes pieds. Une petit brise caresse ma peau, me filant la chair de poule. Je plonge mon regard dans celui de la brune et défait ma ceinture.
- C'est marrant, mais avec toi, je finis toujours en caleçon !
Je souris et enlève mon jeans ainsi que mes chaussettes. Je me dirige doucement vers l'eau en frissonnant. Je met un premier pied puis un second en grimaçant. Rien à voir avec les baignades dans les glaciers de l'Ouest Canadien, mais je ne qualifierais quand même pas la température comme étant agréable. En arrivant au niveau de mes bijoux de famille je sautille sur place en disant à Nikki à quel point je la déteste. Oh et puis merde, maintenant que j'y suis ! Je bondis sur la brune, afin de la faire plonger sous l'eau avec moi. Je remonte à la surface en rigolant, ramenant ma tête en arrière, afin de chasser mes cheveux:
- Putain, elle est glacée !
Je donne une tape dans l'eau, afin d'éclabousser le visage de ma coloc et ensuite, en bon gros lâche que je suis, je m'éclipse sous l'eau. En remontant à la surface, j’essuie mon visage à l'aide de mes main et me cale sur le dos, afin de me laisser flotter. Maintenant que je suis habitué à la température de l'eau, je dois admettre que cette baignade nocturne est plutôt agréable. Je relève la tête, afin de regarder Nikki, je la rejoins en faisant la nage du petit chien et lorsque je suis fasse à elle je souris, amusé par ma connerie:
- Alors Cobain, dis-moi, qu'elle était ton idée exacte en me traînant ici?
Même les cheveux mouillés, le maquillage dégoulinant je la trouve magnifique. Sans le vouloir, mon regard s'enflamme et je me fais violence pour ne pas quitter ses yeux pour ses lèvres.
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Sujet: Re: in my veins (claüs) (#) Sam 22 Avr - 1:00
ft. Claüs
Elle sait pas ce qui lui prenait, elle savait pas à quoi elle jouait, trop défoncé, trop absorbé dans ses pensées, mais elle voulait qu'il la rejoigne dans sa folie. Parce que c'est beaucoup mieux à deux. Seulement lui et elle, sans personne d'autre. Seule face à l’océan les vagues se font bercer comme elles bercent Nikki. Elle est bien, détendue. Elle regarde Claüs, il est encore un peu loin, mais il approche de plus en plus. Impossible de détacher son regard de son corps. Nikki, elle plane, elle a la tête dans les étoiles et elle ne peut pas s'empêcher de sourire, c'est plus fort qu'elle. « T'es complètement inconsciente Cobain ! La seule raison qui me pousse à venir c'est pour éviter que tu te noies ! » Elle rigole, elle est trop défoncé pour réaliser que c'est pas une bonne idée de se baigner à cet heure et surtout dans son état actuel. Mais elle a pas peur, elle est bien là, beaucoup trop dans les vapes pour se douter de la moindre menace. « Alors viens me chercher. » Sa voix est douce, joueuse. Le temps d'un court instant, elle s'imagine se perdre sur lui. Pour lui. Sur son corps, sur sa peau. Qui lui semble si douce et confortable vu de loin. Elle voudrait le toucher, le goûter. Se poser contre lui, doucement les jambes accroché autour de sa taille, jusqu'au petit matin. N'importe où. Tant qu'il est là. Tant qu'elle est avec lui. Nikki, elle voudrait lui montrer la vie avec ses yeux, lui faire goûter son paradis. Elle voudrait qu'il plane comme elle plane, qu'il la comprenne. Elle voudrait l'amener là où elle est, la tête dans les étoiles. Le corps dans les nuages. « C'est marrant, mais avec toi, je finis toujours en caleçon ! »
Nikki éclate de rire en haussant les épaules. Il avait pas tord. À croire que c'était devenu une habitude entre eux. « C'est l'effet Cobain ça. » Elle sourit de plus belle et recule de quelques pas, lorsque Claüs entre à son tour dans l'eau. Elle était là, debout dans l'eau, les lèvres bleus causé par le froid, frêle et blanche comme la neige. Son regard perdu dans la noirceur de la nuit, elle observait droit devant à la recherche du regard de Claüs et lorsqu'il arriva près d'elle, Nikki n’a même pas eu le temps de réagir que Claüs l'a fit plonger sous l'eau. « Putain, elle est glacée ! » Elle remonte à son tour à la surface, les idées un peu plus clair qu'il y a quelques minutes. Elle tousse un peu pour recracher l'eau qu'elle avait avalé avant de se protéger le visage avec ses mains, alors qu'il l'éclaboussait. Ça lui faisait étrangement pensé à une situation qu'ils avaient déjà vécu il y a quelques temps déjà. Elle repensa rapidement à cette soirée où elle était débarqué chez lui après son concert et les événement qui ont suivit. Nikki chassa rapidement ces pensées avant de le repousser. Elle le regarda ensuite se laisser flotter sur le dos et décida de s'éloigner un peu pour éviter une nouvelle attaque de sa part. « Tu sais que t'es pénible comme mec ? »
Elle sourit doucement, en coin et lorsqu'il s'approcha d'elle à nouveau, elle recula instinctivement, mais il la rattrapa. Face à elle, il lui sourit et elle ne peut s'empêcher de lui rendre son sourire. Il était contagieux. « Alors Cobain, dis-moi, qu'elle était ton idée exacte en me traînant ici? » Surprise par sa question, elle le fixe intensément. Elle fronce les sourcils et réalise qu'elle-même n'avait pas la réponse à sa question. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Qu'est-ce qu'ils faisaient là ? Elle secoua la tête doucement en s'humectant les lèvres. « Je.. Je sais pas. » Fronçant les sourcils, elle commença à grelotter légèrement, le vent lui donnait des frissons. « Je crois que j'avais seulement envie d'être un peu seule avec toi. » Elle sourit en coin, avant de continuer, histoire de changer rapidement de sujet. « Et je voulais voir si t'avais les couilles de me suivre jusqu'ici. » Puis d'un coup sans prévenir, Nikki s'approcha rapidement et entoura ses jambes autour de sa taille et le poussa sous l'eau. Vengeance. Mais lorsque Claüs remonta à la surface, Nikki garda ses jambes autour de sa taille, en sentant un peu la chaleur de son corps. Ça la réchauffait un peu. Elle était bien. Alors elle resta accroché à lui, puis elle baissa son regard vers son torse, histoire d'éviter son regard, par peur de céder à son désir de goûter ses lèvres. Même si elle le niait, ça faisait un moment qu'elle avait envie de lui, mais elle gardait ses envies au fond d'elle, parce qu'elle persiste à penser qu'elle est trop bien pour lui. Mais si au fond, c'est lui qui était trop bien pour elle ? Nikki se racla la gorge suite à cette pensée et tandis qu'elle allait s'éloigner de lui, ses yeux se posèrent sur l'une des cicatrices de Claüs, sur le haut de sa poitrine. Silencieuse, elle fixa cette cicatrice pendant quelques secondes en oubliant pratiquement tout le reste et du bout des doigts elle toucha cette dernière. Et c'est presque dans un murmure qu'elle lança à l'intention de Claüs. « Est-ce que tu vas me dire un jour ce qui t'es arrivé ? » Nikki releva ses yeux et les planta dans les siens, le regard perdu dans ses iris. Elle n'avait jamais osé lui demander jusqu'à aujourd'hui, de lui parler de ses cicatrices et elle espérait au fond, avoir des réponses.
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Sujet: Re: in my veins (claüs) (#) Ven 5 Mai - 21:50
ft. Nikki
Je repense à un truc qu'elle m'a dit il y a quelques minutes à peine. "C'est l'effet Cobain". Sur le coup, je n'ai pas réagis, trop tracassé par la froideur de l'eau, mais je doute que la brune ait conscience de l'exactitude de ses propos. Je suis assez débile pour relever n'importe quel défis, là n'est pas le problème, hors l'état dans lequel Nikki réussit à me mettre est bien spécifique. Elle est-là, face à moi, l'eau arrive au niveau de ses fesses, les faibles vagues s'écrasent sur sa peau rendu brillante par les reflets de lune, de ses mains, elle caresse la surface de la mer et puis elle lève son regard provocateur vers moi, bat des cils... C'est mon effet papillon à moi, elle est la seule capable de me renverser. C'est fou la complexité du cerveau, tout ce qu'il est capable de nous faire ressentir lors de fractions de secondes, alors qu'il nous faudrait des minutes pour l'expliquer et encore, les mots ne seraient pas suffisamment fort. Je saute sur ma coloc, afin de me venger et lui fait mon petit numéro. Soyons clair, Nikki, l'eau et moi, ça ne fait pas bon ménage. Cette scène me rappelle mon tout début sur Island Bay. Enfin, en particulier le lendemain de cette fameuse soirée... Je m'étais réveillé aux côtés de la brune, mon visage à quelques millimètres du siens. Je m'étais permis de la contempler un bon moment, appréciant son souffle chaud qui caressait ma peau, je n'avais pas osé rompre son sommeil, tellement elle paraissait paisible. Lorsqu'elle avait enfin ouvert les yeux, je m'étais vite retourné sur le dos, en faisant mine de m'étirer, comme-ci moi aussi je venais juste de terminer ma nuit. Cela fait partis des choses que je ne pourrais jamais lui avouer, ce n'est pas comme ça entre nous. On se dispute sans arrêt et si ce n'est pas le cas, on se cherche pour que ça le devienne, au grand désespoir de notre entourage. Elle se plaint que je suis pénible et je lève les yeux au ciel, car c'est carrément l'hôpital qui se fou de la charité là ! Puis je nage vers elle et lui pose la question fatidique.
« Je crois que j'avais seulement envie d'être un peu seule avec toi. »
C'est à mon tour de froncer les sourcils. Voilà qui est surprenant comme aveux... En général, nous nous arrangeons pour que ça soit plutôt l'inverse qui se produise... Je la regarde intensément et ne trouve rien à répondre à ça tellement je suis pris de court.
« Et je voulais voir si t'avais les couilles de me suivre jusqu'ici. »
J'encaisse. Je ramène la tête en arrière en retenant un rire jaune. Là c'est mieux, ça nous ressemble plus. Dès qu'une situation devient un peu trop sérieuse, il faut forcément qu'on se rattrape en disant une connerie. Je pas lui en vouloir, je suis le spécialiste pour ça. Nikki s'accroche à moi, ses jambes entourant ma taille et à l'aide de ses bras, elle appui fermement sur mes épaules, n'ayant pas pieds à cet endroit, je coule automatiquement. L'eau salée rentre par mon nez, quelle sensation horrible, lorsque je remonte à la surface, j'explose de rire en l'insultant. Tel un chien mouillé, je secoue ma tête, afin que la douleur passe et je recule jusqu'à ce que mes pieds touche le sol. Les cheveux me tombant devant les yeux, je fais une mou amusée à Nikki et pose mes mains sur ses hanches. De nouveau, nous nous regardons un peu trop longtemps pour de simples "potes", la brune baisse le regard pour les mêmes raisons pour lesquelles je garde mon sourire de branleur sur le visage: afin de cacher sa gêne et faire comme-ci tout était normal entre nous... Du bout de l'index, elle effleure ma poitrine, captivé par mes cicatrices. Ce geste me fait frémir, je déglutis difficilement et ferme les paupières en serrant les mâchoires, car je sais exactement ce qui va suivre. Par réflexe, j'enfonce mes ongles dans la chaire de Nikki, lui demandant ainsi silencieusement d'arrêter ça. La fameuse question tombe enfin et je suis à peine surpris, je soupire néanmoins. Mes yeux se perdent dans le vide et j'ouvre la bouche, mais au moment de répondre, je bloque littéralement. Je ne souhaite pas lui mentir, mais je n'ai pas non plus envie de dire toute la vérité... Je relève les yeux vers elle et affiche un faible sourire, qui n’atteins pas mon regard:
- Tu savais que les brûlures se transforment en cicatrices au fil du temps? Ça c'est le prix à payer pour être ramené à la vie.
J'attrape ses poignées et la repousse. Pas méchamment, mais fermement. Puisqu'elle ne se tient plus à mon cou et que mes mains ne sont plus sur elle pour la maintenir, ses jambes se délient toutes seules. Je lui tourne alors les talons, afin de regagner la berge. J'attrape mon t-shirt qui est resté au sol et essuie vigoureusement mes cheveux avec avant de l'enfiler. Je ramasse le reste de mes affaires que je laisse sur mon bras gauche, sachant pertinemment qu'enfiler un jeans quand on est mouillé est presque impossible. Je suis décidé à retourner à la maison, mettre fin à la petite fête et m'enfermer dans ma chambre. J'en ai déjà trop dit. D'un pas décidé, je m'éloigne de la brune en lui tournant obstinément le dos, mais en entendant l'agitation dans l'eau, signifiant qu'elle en sort, je m'arrête net. Et merde ! Je soupire, lâche mes vêtements dans le sable et tourne les talons afin de rejoindre Nikki. Je lui échange un petit sourire désolé et lui tend la main, afin de l'inviter à me rejoindre. Je dois avoir l'air complètement stupide avec mon petit caleçon et mon t-shirt. J'enlace mes doigts avec ceux de ma coloc et les sers brièvement, façon à moi de m'excuser. Nous marchons en silence, parfois je lance de petits regards à Nikki, afin de deviner ses pensées, mais elle ne laisse rien entrevoir. Je n'ai plus la notion du temps sur cette plage, car nous avons beau marcher, le paysage reste sensiblement le même, mon seul repère est notre villa, qui n'est plus qu'un petit point dans la nuit à présent. Je me décide enfin à rompre le silence, car après tout, ce n'est pas à Nikki de le faire:
- Ces cicatrices que j'ai sur la poitrine vont avec les dizaines de petites dans mon dos et ne me dis pas que tu n'avais jamais fait attention, absolument tout le monde fait une fixette quand je suis torse-nue et je sais que ce n'est pas juste à cause de mon corps d'athlète, sinon je suis entouré de beaucoup plus de gay que je pensais !
Et voilà Claüs, encore une plaisanterie pour faire croire que tout va bien ! Mon sourire se fige et j'humecte mes lèvres avant de reprendre:
- Je me suis battu avec la mauvaise personne, j'ai finis dans la baie-vitrée. J'avais des débris de verre partout dans le dos, j'aurais pu ne jamais remarcher et parfois je ressens encore les douleurs, notamment quand je monte à cheval... 'Fin bref, on m'a plongé dans un coma artificiel, afin que je ne souffre pas trop. Une belle connerie, car j'ai faillis ne jamais en sortir.
Nous arrivons au niveau d'une butte, je lâche la main de Nikki, afin de grimper celle-ci, le dos courbé, afin de me rattraper si jamais le sable me fait glisser. Arrivé en haut, je me laisse tomber en position assise dans les hautes herbes. Les bras autours de mes jambes, je joue avec une brindille pendant quelques minutes et reprends:
- Voilà pour la petite histoire. Tu sais Nikki, mis à part ma soeur, personne n'est au courant de ça... Alors, je ne dis pas que je regrette de t'en avoir parlé, si je l'ai fait c'est que j'en avais envie... C'est juste que... Ne me demande pas pour mon autre cicatrice, car ça c'est trop dur pour moi... Je ne suis pas exactement celui que tu penses.
Ironiquement, la cicatrice dans le bas de mon ventre me picote, je fronce les sourcils, tandis que mes yeux se remplissent d'eau, je déglutis difficilement, mais ma voix rauque n'a trompé personne. Je tourne la tête vers Nikki et me cache de nouveau derrière mon grand sourire:
- Et toi, Cobain ! Quand est-ce que tu comptes m'expliquer pourquoi tu t'amuses à jouer la meuf intouchable et imperturbable?
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Sujet: Re: in my veins (claüs) (#) Ven 19 Mai - 20:59
ft. Claüs
Douce nuit. Une nuit où j'ai envie de me laisser bercer par les vagues. Par les mains de Claüs qui me retiennent, alors que j'enroule mes jambes autour de sa taille. Aller ailleurs, planer, tout simplement. Il y a tant d'endroits que j'aime. Tant d'endroits où je me sens bien, mais étrangement, aussi étrange que notre relation puisse paraître. C'était dans ses bras que je m'étais jamais senti aussi bien, depuis tellement longtemps. Et je suis consciente que c'est pas normal de ressentir cette attirance pour un pote. Ce bien-être quand il est avec moi. Seuls, tous les deux. Mais il m'apporte sans le savoir ce sentiment de sécurité que tant de gens recherche en vain. Et même s'il m'énerve parfois, qu'il me donne envie de gueuler, de frapper. Il arrive à me faire sourire, à me faire baisser ma garde, même si ce n'est qu'une fraction de seconde. Et c'est là, la beauté de notre relation.
Ses cicatrices. Sujet sensible. Je savais que ça lui plairait pas, qu'il se refermerait sans doute sur lui-même et je ne pourrais pas lui en vouloir s'il refusait de répondre à mes questions, mais j'avais envie de savoir. Je me devais de savoir. Parce que je ne sais pratiquement rien à propos de lui. Parce qu'il y a tant de mystères encore non résolu qui l'entourent. Et ça commençait à me rendre folle car je commençais à douter de l'importance que j'avais réellement à ses yeux. Me faisait-il confiance ? Il le devrait. Parce que je perçois en lui ce que d'autre n'arrive pas à voir. Et malgré notre relation assez complexe, si je peux appeler ça comme ça, jamais je ne pourrais me résoudre à trahir sa confiance, parce qu'il a su me prouver qu'il ne trahirait jamais la mienne non plus. « Tu savais que les brûlures se transforment en cicatrices au fil du temps? Ça c'est le prix à payer pour être ramené à la vie. »
Il me repousse. Et ça me fait l'effet d'une bombe. Non pas que je lui en veux de s'être dépris de mon emprise. Mais l'émotion que j'ai pu lire dans son regard me déstabilisa. De la peur ? De l'insécurité ? Peu importe. Je regrette immédiatement de lui avoir posé cette question. Je me maudis intérieurement de l'avoir mis devant le fait accompli. J'avais l'impression qu'avec cette question, que j'avais rouvert de vieilles blessures intérieur. Et c'était pas du tout mon intention. Loin de là. Je voulais seulement qu'il s'ouvre ;a moi. Qu'il voit que je suis là pour lui et que peu importe l'histoire de ses cicatrices, aussi horrible soit-elle, je ne suis pas là pour le juger, ni pour le regarder différent. J'aurais aimé pouvoir lui dire de rester, lui crier que j'étais désolé, mais il m'avait déjà tourné le dos en se dirigeant rapidement vers la berge. Le seul mot que je réussi à prononcé c'est son prénom, avec une pointe de regret dans la voix. « Claüs.. » J'ai merdé. Tout gâché. Je m'en voulais. Et comme si c'était pas assez j'avais l'impression que lui aussi m'en voulait, que jamais plus rien ne serait comme avant. Par ma faute et ma putain de curiosité à la con. Je frappa les vagues avec mes mains en lâchant quelques jurons au passage. Je resta là, quelques secondes à le regarder s'éloigner, m'abandonner, me laissant ainsi seule face à la noirceur et au silence de la nuit. Je ne m'étais jamais sentie aussi seule, entourée de solitude et de regret. Ce que je pouvais être stupide. Je serra mes bras contre ma poitrine et la gorge nouée j'avança vers la berge avec la seule envie de retrouver Claüs et de lui demander pardon. Rapidement, j'essuya une larme au coin de mon œil et je respira un bon coup, histoire de me reprendre. Une fois que mes pieds touchent le sable, je le vois me regarder. Je tente d'éviter quelques secondes son regard en ramassant ma robe qui était resté au sol. Je l'enfila rapidement, avant d'attraper d'une main mes chaussures. Mon regard se plante dans le sien et je lui souris tendrement en attrapant sa main. Silencieuse, je me demandais ce à quoi il pouvait bien penser. J'aurais eu envie de briser ce silence, le forcer à me regarder et lui dire à quel point j'étais désolé. Mais je n'en fis rien. Et puis. « Ces cicatrices que j'ai sur la poitrine vont avec les dizaines de petites dans mon dos et ne me dis pas que tu n'avais jamais fait attention, absolument tout le monde fait une fixette quand je suis torse-nue et je sais que ce n'est pas juste à cause de mon corps d'athlète, sinon je suis entouré de beaucoup plus de gay que je pensais ! » Il brisa le silence. Je baisse les yeux après sa réflexion. Car je ne pouvais nier qu'il avait raison. Je m'étais souvent surprise à observer la moindre parcelle de sa peau, ses cicatrices. Parce qu'elle m'intriguait, mais avant aujourd'hui je n'avais jamais eu le courage de lui demander de m'expliquer. Je m'étais promise d'attendre qu'il m'en parle le premier, mais ma curiosité était entrain de me bouffer de l'intérieur. « Je me suis battu avec la mauvaise personne, j'ai finis dans la baie-vitrée. J'avais des débris de verre partout dans le dos, j'aurais pu ne jamais remarcher et parfois je ressens encore les douleurs, notamment quand je monte à cheval... 'Fin bref, on m'a plongé dans un coma artificiel, afin que je ne souffre pas trop. Une belle connerie, car j'ai faillis ne jamais en sortir. » J'étais sous le choc, je n'osais pas prononcé un seul mot par peur qu'il stop ses confessions. J'avais attendu si longtemps pour qu'il me raconte son histoire, c'était hors de question de tout gâcher. Puis, il me lâche la main et pour la deuxième fois de la nuit, j'ai l'impression d'être seule, comme si le simple contact de sa peau sur la mienne me rappelait qu'il était là. Claüs et Nikki. Lui et moi. Nous. Ça sonnait assez bien. Je me passa une main dans les cheveux avant de grimper et de prendre place à ses côtés. « Voilà pour la petite histoire. Tu sais Nikki, mis à part ma sœur, personne n'est au courant de ça... Alors, je ne dis pas que je regrette de t'en avoir parlé, si je l'ai fait c'est que j'en avais envie... C'est juste que... Ne me demande pas pour mon autre cicatrice, car ça c'est trop dur pour moi... Je ne suis pas exactement celui que tu penses. » Je ferme les yeux quelques secondes avant de le regarder à nouveau, un sourire en coin, à la fois troublée par ses révélations et heureuse qu'il se soit finalement confié à moi, même si j'avais un peu précipité les choses. Je dépose ma main sur la sienne et je serra sa paume, comme pour le rassurer. «Peu importe le nombre de cicatrice que tu as ou que tu auras peut-être dans le futur, ça ne changera jamais la façon dont je te vois. T'es souvent con, et t'es assez chiant parfois. Tu te prends rarement au sérieux et tu rigoles pour tout et rien. Tu es celui que je pense, là personne que je vois là, présentement, je jurai que c'est le vrai toi et qu'importe qui tu étais dans le passé ou les choses qui ont pu se produire, ça a très peu d'importance à mes yeux. Je vis au jour le jour et c'est ce que tu es aujourd'hui qui m'importe vraiment. »
À son tour de me poser une question. Je laisse tomber ma tête vers l'arrière en rigolant. Putain. Ce que je déteste parler de moi. Mais j'avais pas le droit de me dégonfler, parce que Claüs avait réussi à faire une chose très difficile que peu de gens arrivent à faire. Il s'était confié. Je lève les mains en l'air avant de ramener mes jambes contre ma poitrine. Je fixe au loin, les étoiles qui scintillent au ciel. D'ici j'ai l'impression de pouvoir entendre le son des vagues se déchaîner entre elles et ça me détend. « On a tous une façon de se protéger, des gens, mais de nous surtout. Tu dois être bien placé pour le savoir ?.. Tu sais dans ma famille il n'y a jamais eu de signe d'affection. En fait, si, mais ils m'étaient rarement destiné. Alors rapidement, je me suis créée une carapace pour me protéger des gens qui m'entourent, pour me protéger de leur ignorance, mais surtout de moi. Me protéger de mes jugements. Est-ce que ce que je fais est bien ? Ou mal ? Est-ce que je suis assez jolie ? Est-ce que les gens m'aiment assez ? Et mes parents ? Il y a t-il une personne qui a peur de me perdre ou non ? » J'éclate d'un rire jaune en haussant les épaules. « C'est le genre de question que je me posais constamment étant plus jeune et plus j'y pensais, plus je me faisais du mal, alors un jour j'ai simplement arrêté de m'en faire et c'est devenu mon quotidien. Enfin, c'était. Tu sais, j'ai toujours caché ce que je ressentais, que ce sois la peine, la colère ou la joie, mais depuis plusieurs mois j'ai l'impression de plus avoir de contrôle sur mes émotions..» Je marque une pause avant de planter mes yeux dans les siens, la gorge nouée et je reprend. « Ma mère va mourir. Elle a un cancer. Je l'ai appris il y a plusieurs mois et depuis longtemps, j'ai pleuré. Toutes les larmes de mon corps. Pourtant, on a jamais été proche, mais j'ai pas envie d'avoir de regret le jour où elle partira, alors depuis qu'elle m'a annoncé la nouvelle, j'essaie de reprendre le temps perdu. Ça me fait du bien, mais mes émotions en prennent un coup. C'est pour ça que je suis chiante parfois, que je passe de la joie à la colère, du rire aux insultes. J'ai jamais laissé mes sentiments sortir, alors je suis encore au stade d'apprendre à me contrôler. Parce qu'au fond je me redécouvre.. » J'avais envie de lui dire que s'il racontait ça à quelqu'un, j'allais lui couper les boules et lui faire avaler. Mais je me retiens, parce que ce qu'il se passait à ce moment là, c'était spécial et depuis longtemps, j'étais sereine.