(loar) friendship will never ends.

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{friendship will never ends.}
crédit/ tumblr ✰ loar.

tu regardais le plafond, affalée sur ton canapé. tu prenais de grandes respirations, ne sachant pas trop ce que tu ferais de ta soirée. tu avais eu cours ce matin et tu avais passé le reste de l'après-midi chez robertson, hawthorne and shaw. tu adorais faire ton stage là-bas. les filles sont dynamiques, tout comme toi, ce qui crée une belle ambiance propice à l'apprentissage. tu ne défendait pas encore de grandes causes et, pour être honnête, tu n'avais jamais encore eu le privilège d'assister au tribunal. c'était normal, tu n'avais pas encore le barreau... tu faisais plutôt des recherches pour les avocats, trouvant des jurisprudences pour des cas, tu faisais le ménage dans les archives... ça te permettait quand même de voir les rouages derrière le métier d'avocat et tu étais loin de trouver cela ennuyant. tu le voyais comme une chance, ta chance. seulement, tu avais passé une assez grosse journée et tu ne savais pas ce que tu allais faire de ta soirée. tu ne te sentais pas tellement dans le mood de sortir, de boire... tu préférais encore rester chez toi devant la télé, le verre de vin à la main... seulement, tu réfléchissais à la possibilité d'inviter quelqu'un avec qui tu pourrais bien te désennuyer. comme une éclair traversant le ciel, tu eus un flash. tu pris donc ton téléphone qui était dans le fond de ta poche et envoya un texto à loar. « ce soir. toi et moi. apporte du fort. » c'était plutôt court et direct, mais il allait comprendre. tu pris encore quelques secondes à fixer le blanc du plafond avant de te lever; direction la douche. tu ne te fis pas 'une beauté', loin de là. tu avais lavé tes cheveux et tu les avais attachés en gros chignon sur le haut de ta tête. tu avais enfilé une paire de jogging victoria's secret et un hoodie blanc bien trop grand. tu n'avais pas jugé bon de mettre des sous-vêtements. c'était inutile et tu avais des doutes que tu finirais la soirée nue de toute façon... tu allas dans la cuisine pour vérifier ce que tu avais dans le frigo et les armoires. un reste de pâtes, une couronne de crevette, du pepperoni en tranche et une pizza congelé. cinq bières, deux fonds de bouteilles de vins et une bouteille de vodka. bon bah, y'avait de quoi passer une belle soirée en toute simplicité comme il faisait bon d'avoir quelques fois. loar et toi étiez bons pour passer des soirées plutôt mouvementés, mais il vous arrivait parfois de vous poser... et d'entre toutes, c'était bien ces soirées-là que tu préférais...

Loar avait déménagé il y avait peu. Vivre en compagnie d’autres personnes était une expérience toute nouvelle pour lui et même s’il s’agissait d’Ashton et de Blake, il avait encore du mal à s’y faire. Il se demandait s’il pouvait se considérer réellement comme chez lui et s’il était libre de faire ce dont il avait envie, lui. Ce n’était pas un gros bordélique en soi, il y avait pas mal de choses qui trainaient au sol mais c’était relativement bien présenté. Il n’étendait pas non plus son territoire dans les autres pièces de la maison, sauf peut-être le salon, la salle de bain et la cuisine puisque ces pièces-là lui appartenaient également.
Ce soir-là, il occupait son temps à faire quelques accords à la guitare dans sa chambre, dans l’espoir de trouver une mélodie qui sonnait bien, la clope au bec. Il s’arrêta lorsque son téléphone vibra pour lui indiquer qu’il venait de recevoir un message. Il hésita à le consulter, après tout, il avait mieux à faire. La curiosité fut quand même plus forte. Il se redressa afin de se lever et d’attraper l’appareil. Un message de Daya l’invitait implicitement à venir la rejoindre tout en lui priant d’apporter quelque chose de fort. Sur le principe, Loar n’aimait pas ce genre de message. A ses yeux ‘quelque chose de fort’ pouvait signifier des tas de chose. En revanche, l’idée de venir chez elle ne lui déplaisait pas. Il répondit à Daya avant de s’activer.

Dans le doute, il décida de prendre plusieurs trucs dans son sac. Il traversa le salon vide et sortit de l’appartement. Il doutait que les autres le cherchent ce soir, au pire des cas, il avait son téléphone sur lui. Sur le chemin, le message suivant que lui adressa Daya le fit sourire. Il ne tarda d’ailleurs pas à arriver au pas de sa porte, un peu essoufflé malgré tout. Il n’avait pas son permis et il avait décidé de ne pas prendre de transport. Dans tous les cas, ce n’était pas bien long d’arriver jusqu’à chez elle.
Il sonna à sa porte afin de signaler son arrivée. Il espérait seulement n’avoir rien brisé à l’intérieur de son sac à dos, il y avait quelques bouteilles mais pas uniquement de quoi boire. Il pensa un instant à la tête que feraient ses frères s’ils le surprenaient là, d’autant plus que l’un d’eux vivait à proximité de chez Daya et qu’il avait toutes ses chances de le croiser.  Quoique, à cette heure-ci, c’était peu probable. Néanmoins, Loar développait une paranoïa de manière assez rapide dans ce genre de circonstance. Non pas qu’il soit craintif, il tenait simplement à éviter une discussion avec quiconque venant de sa famille.
Qu’importe, il allait se concentrer sur le principal et il patienta jusqu’à ce que la porte ne s’ouvre. L’espace d’un instant, il s’était demandé s’il avait été au bon endroit, mais en voyant apparaitre une tête blonde, il fut aussitôt assuré.

« Bonsoir Daya » prononça-t-il alors à son intention.

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{friendship will never ends.}
crédit/ tumblr ✰ loar.

loar et toi, ça ne faisait pas très longtemps que vous vous étiez rencontrés. peut-être un an ? un an et demi maximum ? vous vous étiez rencontrés dans un bar, un soir où tu sortais pour décompresser, te changer les idées. lui il faisait exactement la même chose. n'étant pas de nature timide, tu t'étais approchée de lui, remarquant qu'il était seul. vous avez donc passé la soirée ensemble, à boire, à rire... de fil en aiguille, il est devenu ce genre d'ami avec qui on peut tout faire. c'est le genre de mec qui te fait te sentir en vie, justement. parfois vous vous retrouvez pour faire de mauvais coups, ayant tous les deux conservés vos cœurs d'enfants. d'autres fois, vous vous retrouvez dans un lieu plus calme, soit chez l'un ou chez l'autre, où l'alcool vous berce tranquillement. c'est un très bon ami que tu apprécies grandement. néanmoins, dernièrement vous vous êtes un peu plus 'rapprochés', si vous voyez ce que je veux dire. vous étiez sous l'emprise de l'alcool, mais pas forcément ivre mort. vous vous rappeliez de tout le lendemain matin. c'était tendre, c'était bon. ça vous avait surpris, mais... très rapidement vous êtes devenus ce qu'on appelle communément des 'sexfriends'. tu n'as pas de sentiments amoureux pour loar et tu ne crois pas qu'il en ait pour toi donc tant que les deux parties sont bien là-dedans, vous pouvez continuer sans gêne, sans honte. après tout, vous ne trompez personne ?! bref, tu attendais sa venue dans le salon. vous vous étiez échangés d'autres messages textes après celui de l'invitation. tu aimais comment il était. il était aussi franc que toi. ça te faisait vraiment du bien. après quelques minutes à essayer de passer un niveau dans candy crush, tu entendis sonner à la porte. tu te levas d'un bon, traversant le salon, le hall d'entrée puis arriva à la porte. tu ouvris très grand, un grand sourire sur tes lèvres. « Bonsoir Daya. » tu le fis entrer, refermant derrière lui. « bonsoir loar. tu m'as manqué, ça faisait longtemps ! » dis-tu en souriant de plus belle. tu l'invita à passer au salon alors que toi tu te dirigeas vers la cuisine pour sortir deux verres et la bouteille de vodka qui te restait. tu pris au passage le jus d'orange. tu retournas au salon et t'installa près de ton ami, posant les choses sur la table basse. « alors ! qu'est-ce qu'on fait ? » demandas-tu, sur un ton ultra sérieux. tu avais beau l'avoir invité, tu n'avais pas de plan précis de comment se déroulerait la soirée. accompagnée de loar, tu étais sûre et certaine que la soirée serait bonne, mais encore fallait-il savoir meubler son temps...

Cela ne faisait pas longtemps qu’il connaissait Daya et pourtant, leur relation avait rapidement prit naissance. Il ne savait pas encore comment considérer la belle blonde, toujours était-il qu’il ne se prenait pas la tête avec ça et qu’il pouvait quand même la désigner comme ‘amie’ (Loar avait une notion particulière de l’amitié, autant que l’amour d’ailleurs). Quand elle lui avait envoyé ce fameux premier message, il n’avait pas hésité à sortir pour venir la rejoindre. Il faut dire aussi qu’elle avait été particulièrement invitante. C’en était presque drôle. Elle était la seule dans ses connaissances à être si entreprenante et cela changeait beaucoup, chose qui n’était pas pour lui déplaire.
Son sourire s’élargit lorsqu’il la vit apparaitre derrière l’encadrement de la porte. Il entra à l’intérieur de chez elle après y avoir été invité pendant qu’elle se chargeait de l’accueillir. Lui manquer ? Ca n’était pas souvent qu’on lui disait ça, également.

« Depuis la dernière fois ? C’est pas faux… » admit-il en y réfléchissant. Le temps était également chose vague pour ce jeune homme à l’esprit décidément bien trop élargit.
Il entra ensuite dans le salon comme il fut invité à le faire et s’y installa. Daya était aussitôt repartie pour revenir quelques minutes plus tard en bonne compagnie. Il manqua de rire en voyant ce qu’elle avait apporté, il s’était chargé lui-même de ce genre de chose. Néanmoins, sans qu’il puisse dire un mot, elle lui demanda s’il avait une idée de ce qu’ils allaient pouvoir faire. Cette fois ci, il ne se retint pas de rire et s’approcha doucement d’elle. Il fit mine de secouer les épaules. En vérité, il y avait des tas d’idées, et il était à peu près certain qu’il n’était pas le seul à y penser.

« Qu’est ce qu’on fait ? » répéta-t-il. Il s’accouda sur le rebord du fauteuil dans lequel il était, puis :
« En vue des messages que tu m’as envoyé avant et après que je parte, je suis sûr que tu as quelques suggestions à proposer. »

Il baissa le regard sur toutes les choses qu’elle venait de poser que la table basse. Il fallait bien commencer par quelque chose après tout et il prit l’initiative de montrer d’un geste de la tête ce qu’elle avait apporté.

« Si on commençait par ça ? » suggéra-t-il d’une voix un peu plus douce que ce qu’il aurait cru. Loar et l’alcool… c’était une longue histoire. Si on lui en présentait sous les yeux, il n’allait pas passer à côté, au grand malheur du reste de sa famille. Mais il était à peu près certain que, ce soir ne se terminerait pas mal. Il avait toute confiance en Daya.

« Je te sers ? Oh bien sûr, j’ai apporté des trucs moi aussi, comme demandé. »

Evidement, il ne parlait pas nécessaire d’alcool, mais là aussi, Loar avait sa propre conception de soirée bien amusante. Il avait apporté tout ce qui pouvait s’apparenter à ‘quelque chose de fort’, de ce qui lui restait surtout.