contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Un vrai cauchemar (purple squad) (#) Dim 2 Avr - 20:44
Un vrai cauchemar
Seulement quelques personnes privilégiées ont reçu une invitation de la part d’un expéditeur mystère pour participer à un événement exceptionnel privatisant un parc d’attraction rien que pour eux. Cette invitation est leur pass d’entrée pour leur permettre de rentrer dans le parc d’attraction, sans quoi ils ne pourront en rien franchir les portes. Ils sont invités dans un premier temps à participer à un spectacle animé par un hypnotiseur. A leur entrée dans le manoir, lieu du spectacle, une coupe de champagne est proposée à chacun pour célébrer tous ensemble l’événement avant de les inviter dans une salle où se déroulera la représentation, normalement, car ils sont loin de se douter ce qu’on leur réserve. Tous les participants ont été hypnotisés par l’hypnotiseur en question. Celui-ci a fini par s’éclipser les laissant dorénavant seuls, livrés à eux-mêmes dans ce manoir en réalité hanté dont toutes les issues ont été condamnées entre-temps. Leur but étant de s'allier pour s'en sortir. Ils ne savent pas que tous leurs faits et gestes sont filmés. Cette situation risque d’être mémorable pour certains ou au contraire se révéler cauchemardesque pour d’autres. Dans tous les cas, cette expérience restera unique !
Dernière édition par Austin Clarke le Lun 3 Avr - 11:04, édité 2 fois
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: Un vrai cauchemar (purple squad) (#) Dim 2 Avr - 23:21
C’est quoi encore cette connerie ? Une invitation pour le nouveau part d’attraction ? Si j’étais pas aussi dubitative, je pense que je serai euphorique. « Ça pue l’arnaque ça tu crois ? » Je montre le carton d’invitation à mon père qui le regarde sous toutes les coutures, enveloppe comprise. « Ça a été envoyé de la mairie, je pense pas que ce soit une arnaque. » Je hausse un peu les épaules mais au fond je trépigne. « Boh, je vais au moins aller goûter le champagne, ce serait con de refuser ! » Je souris et file me changer. Un jean troué, un t-shirt à l’effigie des Ramones, et ma veste en cuir sans manches. Bottines, casque de moto, et je suis prête à parcourir la ville pour rejoindre cette fameuse fête foraine dont je n’avais même pas entendu parler. C’est quand même super bizarre cette histoire, pourquoi moi ? Pourquoi privilégiée ? Je me demande combien on va être, si je vais connaître des gens. Cela dit, c’est pas plus mal que je fasse la rencontre de nouvelles personnes, mon quotidien est si bancal en ce moment que j’ai besoin de changer d’air. Lorsque j’arrive sur les lieux, je semble être la première. Devant les portes, personne à part un portier qui me demande min invitation. Je la lui donne sans broncher et il m’escorte jusqu’à un espèce de stand de tir à l’arc sur lequel sont posées des coupes de champagne. « Servez vous ! » J’arque un sourcil, dubitative. « Je vais peut-être attendre les autres… ». Je ne voudrais pas paraître impolie, et puis franchement, c’est vraiment bizarre l’ambiance. Il y a de la musique de fête foraine, les manèges sont neufs et colorés, ils donnent envie de monter dedans, mais le fait qu’il n’y ait personne, c’est plutôt étrange. J’entends de nouvelles voix et tends le cou pour tenter de voir qui est le ou la nouvelle invitée. Je trépigne d’impatience de commencer, je dois bien l’avouer. Et puis j’ai la gorge un peu sèche là, qu’ils arrivent vite que je boive !! En plus, on capte quedal ici, impossible d’envoyer un texto à mon père. Ça craint un peu l’histoire, je me croirais dans un vieux remake de film d’horreur à deux balles. Ok, pas de panique, je sui spas une flipette d’ordinaire ! Souffle un coup, tout ira bien. Alors, une fille ou un mec ?
Théo restait injoignable. Jordan ne savait pas où il était parti depuis le début de la matinée quand elle avait entendu la porte de la suite claquer depuis la chambre à coucher, où elle était restée à végéter entre les draps de soie. Elle s'était levée peu après car on avait frappé à la porte, et avant qu'elle ait eu le temps d'ouvrir la personne s'était enfuie, laissant sur la moquette du couloir une enveloppe ayant pour expéditeur la mairie d'Island Bay. Il s'agissait d'une invitation à l'inauguration d'un nouveau parc d'attractions dans la ville, et Jordan faisait apparemment partie des privilégiés. Cela commençait en fin d'après-midi, et il y aurait même un spectacle. Se disant que la mairie avait dû sélectionner quelques uns des nouveaux habitants ou des touristes présents actuellement à Island Bay afin de leur ouvrir les portes de la communauté, Jordan décida de s'y rendre, même si l'invitation ne mentionnait pas l'autorisation d'être accompagné. Si Théo lui répondait d'ici la fin de l'après-midi elle tenterait de le faire entrer avec elle, et sinon, elle irait seule, cela ne lui ferait pas de mal de sortir de la grande suite pour autre chose que du shopping maladif.
Il était quelques fois arrivé à Joe de passer de bons moments dans les parcs d'attraction, même si ce n'était pas une activité que son entourage le plus proche aimait à faire. L'anglaise avait quand même un petit côté casse-cou, aussi elle n'avait pas peur de monter dans les attractions les plus effrayantes. Vers la fin de l'après-midi, après une longue douche brûlante qui avait embué toute la salle de bains et toujours sans nouvelles de son fiancé, Jordan se vêtit en conséquence et partit en direction de l'adresse indiquée sur l'invitation dans sa voiture personnelle, accompagnée de son chauffeur qu'elle somma, en arrivant, de l'attendre sur le parking, et que cela ne durerait sûrement pas plus de deux heures. Habitué à cela, le chauffeur de Joe ne pipa mot et la déposa devant l'entrée, afin qu'elle ait le moins à marcher.
Elle avait mis un jean slim bleu foncé long sur des chaussures ouvertes à talons épais, qu'elle venait d'acheter. Jordan s'était munie de pansements, au cas où la paire de chaussures, pas encore faite à ses pieds fins, lui donne des ampoules. Une petite veste type blazer noire et un simple t-shirt turquoise avec une doublure voilée pour lui donner du volume habillaient son buste, sous ses cheveux qu'elle avait laissé lâchés, non sans emporter une pince dans son sac à main au cas où. Un vigile présent devant l'entrée déchira un bout de l'invitation que Jordan venait de lui tendre, la laissant passer. La trentenaire entra dans le parc d'un pas lent, et le vigile lui indiqua un stand non loin vers lequel elle devait se diriger. Elle aperçut des coupes de champagne et s'en réjouit. Enfin quelque chose dont elle avait l'habitude ! Accélérant son allure, elle posa en même temps les yeux sur une personne qui restait immobile devant le stand. Sûrement l'une des autres invités. Il s'agissait d'une femme au style dur, que Jordan salua d'un geste de la main en arrivant près d'elle. Elle remarqua qu'elle ne s'était pas servie parmi les coupes de champagne. Peut-être ne buvait-elle pas d'alcool ?
- Salut ! lança Jordan d'un air enjoué en la regardant.
Elle se saisit en même temps d'une coupe de champagne et se mit dos au stand pour regarder le bout du parc d'attraction qui s'étalait sous ses yeux.
Mon agacement est palpable et se traduit de façon sonore par mes talons vertigineux qui martèlent les dalles de marbre de l'ascenseur à mesure que ce dernier engloutit les étages. J'étais à deux doigts de toucher à la fin de cette journée barbante à en bailler aux corneilles avant que mon assistant ne fasse inopinément irruption dans mon bureau pour me tendre une enveloppe cachetée d'un sigle parfaitement étranger à ma connaissance, une expression sur le visage digne de ceux que l'on mettait au pilori. Retenu prisonnier par un fin papier brun avec mon nom placardé dessus comme unique indication, un solide carton d'invitation à la calligraphie audacieuse me conviant pour ce qui était annoncé comme un événement sans précédent. D'après ce que j'en ai retenu, il s'agirait en réalité de l'inauguration d'un parc d'attractions dont la construction vient tout juste d'être achevée et si je me fie aveuglément à mon instinct professionnel, j'ai plutôt intérêt à répondre positivement à cette invitation qui n'a visiblement été envoyée qu'à quelques heureux privilégiés. Les bras fermement croisés sur ma poitrine, je me tiens adossée contre le miroir plein pied suspendu à la cloison et fait glisser mes ongles laqués sur la surface de la mystérieuse carte, promesse tangible de nouvelles aventures à venir. Un tintement électronique retentit, je presse le pas en direction des imposantes portes vitrées du hall et pars m'engouffrer dans la voiture de mon chauffeur tout en conservant une cadence similaire. Il me salue avec une courtoisie qui lui est propre, je lui adresse un sourire sincère comme à l'accoutumée puis ferme les yeux quelques instants alors que les roues de la berline noire pétrissent le goudron des avenues de la capitale. Il est tout de même curieux que je n'ai pas eu vent de toute cette entreprise auparavant, moi qui mets toujours un point d'honneur sur le fait de me tenir au courant de tout ce qui se passe dans les environs pour ne jamais me sentir à court de sujets d'actualité en société. Les enjoliveurs du véhicule se figent et j'observe déjà Armand se précipiter au-dehors afin de m'ouvrir la portière, un geste qu'il lui est inutile de faire comme je lui ai maintes fois répété mais il semble y prendre un certain plaisir. Je le remercie chaleureusement et fronce légèrement les sourcils à la vue de ce qui m'attend au bout du court chemin de pierres. Une bâtisse imposante et presque chimérique, inquiétante même dans une certaine mesure alors que la nuit noire vient progressivement s'abattre sur cette partie du globe, et un portier à la carrure menaçante. Je m'approche de lui avec hésitation et me surprends à frémir devant son visage stoïque lorsqu'il tend son bras parsemé de veines gonflées vers moi pour se saisir de mon carton d'invitation. La porte s'ouvre devant moi, je franchis son seuil non sans une certaine envie de rebrousser chemin puis le laisse silencieusement me guider dans un dédale de couloirs mal éclairés jusqu'à que nous parvenions à une large pièce. « Bienvenue ! » Je demeure terrée dans mon mutisme et décide plutôt d'aller à la rencontre de deux jeunes femmes sur lesquelles s'accroche bien vite mon regard. Leur présence ne présage rien de particulier mais je suis cependant soudainement rassurée de ne pas être la seule à m'être embarquée dans cette quête inconnue. Ça n'a franchement pas la gueule d'une inauguration, j'en sais quelque chose depuis le temps que je participe à ce genre de soirées. A hauteur des deux étrangères, je me racle la gorge et tente un timide sourire, bien loin de ma contenance habituelle, alors que je constate que l'une d'elle tient une coupe de champagne entre ses doigts longilignes. « J'imagine que vous n'avez pas plus d'idée que moi quand à la nature de cet endroit ? » La soudaine appréhension que je ressens me fait avaler toute forme de politesse me semblant superflue, je contourne celle qui a de vagues allures de Joan Jett et m'empare d'une coupe à mon tour. Pressée d'engloutir ce précieux sésame, je tourne les talons et prends sur moi pour ne pas porter le liquide gazeux à mes lèvres pour l'avaler d'une traite, après tout je ne sais même pas de quoi il s'agit même si ça ressemble en tous points à du champagne. Patience étant mère de sûreté, je préfère attendre qu'un autre convive goûte le breuvage pour m'assurer qu'il ne dissimule pas mon ticket pour l'enfer sous ses airs festifs. Cette journée prend décidément une tournure bien inattendue.
« Ce truc de dingue ! » m’exclamais-je après la lecture de cette mystérieuse lettre, je ne pouvais qu’être émoustillé à l’idée d’être parmi l’un des privilégiés à participer à cet événement qui ne m’arrivera surement qu’une fois dans ma vie pour ne pas dire jamais. C’est vrai, privatiser un parc d’attraction pour seulement quelques personnes ceci n’a rien d’ordinaire. Ainsi, sans même y réfléchir, je comptais m’y rendre et ne pas laisser passer ma chance malgré que l’expéditeur de cette lettre restait inconnu. De toute façon, si quelque chose n’était pas nette, je pourrais voir ça sur place et ne pas hésiter à faire demi-tour. Aussitôt, je me demandais bien quelles étaient les autres personnes à avoir reçu cette même lettre et à pouvoir vivre cette expérience avec moi-même, peut-être d’autres habitants dont je côtoie ou peut-être pas. En attendant, le temps de laisser filer la journée et d’arriver à ce moment, je me voyais entrain d’enchaîner les attractions à sensations fortes ou encore d’atteindre toutes mes cibles au stand de tir. Au final, la journée s’était écoulée très vite sans que je m’en rende compte. Il faut dire qu’avec tout le travail accumulé en cette période, je n’avais pas eu le temps de chômer ou même de m’ennuyer. Tel un véritable gamin, je ne tenais plus en place et m’agitais dans tous les sens. Je m’empressais de me préparer en oubliant pas de glisser mon invitation dans l’une de mes poches arrières de mon jean, au risque de me faire refouler à l’entrée sans celle-ci, avant de chevaucher ma moto et de prendre la direction du parc d’attraction dont l’adresse ne me disait décidément rien. Certaines interrogations commençaient à traverser mon esprit à force de me rapprocher de l’endroit de l’événement. A la descente de ma moto, je me défaisais de mon casque et m’emparais sans plus attendre de mon invitation dont je montrais au guichetier m’invitant ensuite à entrer par un geste de main. Je lui confiais mon casque, en le mettant en garde d’en prendre soin comme à la prunelle de ses yeux, avant de fouler le seuil de la barrière d’entrée. A la suite, un autre membre du personnel me menait vers une destination inconnue, mais je pouvais déjà apercevoir au loin une agitation. A mon approche, je percevais un stand de tir où étaient posées des coupes de champagne, mais aussi une tête familière, celle de Tawny. « Tawny ! » Pour nous saluer entre nous, nous nous échangions un check. Je ne me souciais guère des autres personnes, ne voyant que Tawny pour le moment. Puis, lors de mon exclamation, Jordan se retournait me laissant entrevoir son visage et comprenant alors que Tawny n’était pas la seule personne dont je connaissais. « Jordan, tu es là toi aussi ! » Cependant, quant à l’autre femme, elle m’était totalement inconnue. Je lui adressais un léger sourire en guise de salutation. Les voyant avec une coupe de champagne dans les mains, je me saisissais à mon tour d’une coupe, mais n’en buvais pas, pensant que d’autres privilégiés arriveraient après moi. « Vous pensez que d’autres vont arriver ? » (Tawny et Jordan)
Alors que l’enseignant formule ses au revoirs, la jeune femme place son matériel éducatif dans le fond de son sac avec nonchalance. Épuisée, la jeune femme se lève de son siège sur lequel son arrière-train est assis depuis trop longtemps pour quitter la salle de cours. Une vague d’étudiants la suit, vidant en un rien de temps la salle où dominait un assourdissant brouhaha à peines quelques instants plus tôt. Sa journée étant terminée, la photographe prend le chemin de la maison, se languissant de la douceur réconfortante de ses draps de coton. Elle n’a pratiquement pas dormi la nuit derrière et compte bien rattraper son manque de sommeil. Les séries télévisées étant trop addictives, la jeune femme a passé une partie de la nuit à écouter une série nouvellement ajoutée sur Netflix. Si son heure de coucher la laissait parfaitement indifférente la nuit passée, elle regrette désormais amèrement ne pas avoir écouté la voix de la raison. Elle attend le bus bien sagement, se permettant de prendre quelques petits clichés par-ci et par-là pour tenter de reproduire une image qui saura se démarquer. Dans l’autobus, elle sombre rapidement dans les bras de Morphée pour se réveiller que quelques arrêts avant le sien. Comme à son habitude, elle s’arrête devant sa boîte postale pour vérifier si elle a reçu du courrier. Une enveloppe cachetée attire particulièrement son attention. Ses délicats doigts s’emparent de l’objet mystérieux et elle y découvre son nom inscrit à la main. Poursuivant son chemin jusqu’à son appartement, la jeune femme s’empresse d’ouvrir l’enveloppe pour y découvrir une invitation qui la laisse particulièrement perplexe. Elle n’a jamais entendu parlé de ce parc d’attraction, ni même qu’un tel endroit ouvrirait prochainement ses portes. Elle songe un instant à jeter la lettre à la poubelle, se disant que les manèges ne sont pas sa tasse de thé, mais une petite voix intérieure manifeste sa réprobation. Elle se décide donc d’y aller, s’invitant à repousser un peu ses limites sociales. Après tout, peut-être va-t-elle en réalité s’y éclater! La jeune femme enfile un t-shirt blanc avec quelques écritures noires, des jeans bleus pâles déchirés et un bomber kaki. Ne désirant pas être en retard, elle avale rapidement une bouchée puis file vers l’autobus pour se rendre vers le curieux site. À peine une trentaine de minutes plus tard, son autobus la dépose à l’arrêt le plus proche et elle marche quelques minutes pour joindre l’imposante entrée du parc. Quelque peu intimidée, la jeune femme présente son invitation à la sécurité qui l’inspecte quelques instants. Rapidement, on lui fait signe qu’elle peut entrer, ce qui suscite à la fois de l’excitation et de l’angoisse au fond de la petite Riley. Elle suit les bannières qui la mènent jusqu’aux autres invités. Elle les observe un instant avant de se joindre à eux. “Hey”, souffle-t-elle en baissant un peu la tête, n’étant pas habituée à être épiée par autant d’yeux. Elle étire le bras pour attraper une coupe de champagne qu’elle commence à siroter tranquillement pendant que ses yeux s’attardent à l’inspection des environs.
Motivée à repousser mes limites musculaires de la journée, je prends une profonde inspiration et effectue dans les règles un dernier salut au soleil, venant parfaire avec brio cette séance douloureuse d'étirements de membres et de prises de positions pour la plupart incongrues. Ma chevelure lisse va aussitôt lécher les planches de bois recouvrant la terrasse en même temps que quelques mèches entêtées viennent fouetter mon visage, une légère brise s'est levée et je peux voir du coin de l'oeil que Litchi est en train de m'observer tordre mon corps avec un air intrigué. Depuis ma sortie de l'hôpital de Wellington et ma réinsertion dans un nouveau quotidien avec lequel je me suis retrouvée forcée de composer, je n'arrive pas à me résoudre à lui lâcher la grappe et vais jusqu'à même ressentir le besoin irrépressible de sentir sa présence à mes côtés, comme si il était soudainement devenu mon nouveau pilier par la force des choses. Certaines personnes trouveraient probablement stupide toute l'affection que je porte pour mon animal mais il est à mes yeux bien plus qu'une simple alternative à la solitude qui parfois me ronge. Et manifestement, c'est une entente qui fonctionne des deux côtés de la balance puisqu'il est littéralement devenu mon ombre depuis que j'ai reprit mes activités personnelles, ayant finalement commencé à reprendre du poil de la bête une bonne fois pour toutes. Il m'arrive même de régulièrement l'amener avec moi au cabinet, ce qui a le mérite de satisfaire mes clients ainsi que mes associés qui se sont tous entichés de cette petite boule duveteuse et pleine d'énergie. Je me redresse, ferme les yeux un bref instant pour reprendre un rythme cardiaque régulier et enroule mon tapis de yoga sur lui-même avant de le bazarder sur un des fauteuils en osier pour finalement franchir la baie vitrée et presser le pas en direction de la cuisine américaine spacieuse pour me servir un généreux verre d'eau sortant tout droit du frigidaire. J'arque un sourcil lorsque mon regard s'attarde sur la présence de cette mystérieuse lettre reçue ce matin au courrier, trônant en souveraine sur le plan de travail, attendant une quelconque décision de ma part. Son contenu est fort surprenant, j'ai été invitée à célébrer l'ouverture en avant-première d'un parc d'attractions en même temps qu'une poignée d'autres personnes de la région. A la lecture de ces quelques mots, j'avais échappé plus tôt dans la journée un léger rire en me croyant être immergée dans l'univers de Charlie et la Chocolaterie, dans une certaine mesure détentrice d'un des légendaires tickets d'or. Je termine mon verre d'eau d'une traite puis dépose ce dernier sur le plan de travail avant de m'emparer de ladite invitation, toujours aussi perplexe mais à la fois curieuse d'en savoir plus au sujet de ce nouvel endroit. Je trouve ça simplement étrange d'avoir été conviée à l'événement alors que je ne fais absolument pas partie d'un quelconque comité local et que ma profession ne se rapproche en rien à cet univers, j'ai de plus envoyé un message à Nathan en pensant qu'il serait au courant de quelque chose à ce propos mais il n'en est rien. Bizarre. « Pourquoi pas, après tout. » Litchi échappe un jappement me sortant de mes rêveries, je le gratifie d'une brève caresse et me rue à l'étage pour enfiler une tenue plus adéquate que mon accoutrement de yoga, à savoir une simple combinaison en jean avec une ceinture vernie pour souligner ma taille et une paire d'escarpins. Je fais un câlin à mon chiot, regrettant d'avoir à le laisser là pour ne pas qu'il soit apeuré par les inconnus, et m'engouffre dans ma Range Rover pour me rendre à l'adresse indiquée en gros caractères sur la lettre. Je me demandais justement ce que j'allais bien pouvoir faire du restant de ma journée, j'ai désormais ma réponse. Une bonne demie-heure plus tard, j'arrive sur place et j'échappe un sifflement alors que je claque ma portière derrière moi. Ça a de la gueule, en tout cas. Je présente mon carton à un molosse à l'allure intimidante qui ne m'inspire pas franchement confiance puis me résous à lui emboîter le pas jusqu'à ce que nous atteignons une pièce où d'autres invités sont déjà présents, profitant tous d'une coupe de champagne offerte. Mon regard s'illumine lorsque je reconnais la silhouette familière d'une jeune femme qui me tourne le dos. « Tawny ! » Je me dirige vers elle pour la prendre dans mes bras et vais spontanément déposer un bref baiser sur ses lèvres alors qu'elle me regarde avec des yeux ronds comme des billes, j'aime bien la taquiner, je trouve ça amusant, j'y peux rien. « Je suis contente que tu sois là, c'est quoi ce bordel ? » J'échappe un rire en passant ma main dans mes cheveux et serre la main à tout le monde dans un large sourire avenant. Je ne connais personne d'autre à part la jeune femme, si ce n'est la rédactrice en chef du magazine VOGUE, auquel je suis abonnée. Même elle, c'est pas logique qu'elle soit là. Je m'empare d'une coupe à mon tour et tends le bras en direction des autres. « Bon eh bien, à cette inauguration, hein. » Je ne sais même pas si tout le monde est là mais bon, que la fête commence.
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
Une première jeune femme arrive, plutôt jolie bien qu’un peu trop apprêtée pour me plaire vraiment. Quoi que. Elle m’adresse un sourire que je lui rends sans tarder. « Salut ! » me dit-elle tout en récupérant une coupe de champagne. Je hoche la tête. (Jordan)« Bonjour ! » Je l’imite et récupère à mon tour une coupe et en bois une mince gorgée, prête à prendre la parole avant qu’une nouvelle personne ne nous rejoigne. Une autre grande et belle femme, un peu trop coincée elle aussi. « J'imagine que vous n'avez pas plus d'idée que moi quand à la nature de cet endroit ? » Je hausse les épaules en regardant cette femme qui semble si froide que ça me donne froid dans le dos. Je finis par la remettre, mais finalement, vaut mieux pas qu’elle me reconnaisse. J’avais une fausse moustache, une casquette et un survêt pourri la dernière fois qu’on s’est croisées. Je baisse les yeux pas qu’elle me reconnaisse, sait-on jamais. (Iris) « Pas vraiment non.. » Heureusement, une vois familière me sort de ce pétrin et je soupire en me tournant pour découvrir la silhouette d’Austin. Enfin un allié, j’avais juste envie de fuir. Il semble connaître la première jeune femme arrivée après moi. « Vous pensez que d’autres vont arriver ? » Je regarde le nombre de coupes de champagne, maintenant que tout le monde à la sienne. (Austin) « A en voir le nombre de coupes, oui, encore cinq ou six personnes je pense. » Une nouvelle jeune femme fait son apparition et je lui adresse un sourire agréable avant de la reconnaître. Décidément, c’est quoi tous ces gens que je connais là ? C’est une conspiration ? (Riley) « Salut ! » Mais une fois encore, je suis happée par mon prénom, m’annonçant qu’une nouvelle personne dans l’assemblée semble me connaître. Je me tourne et fais face à Alxy. Un large sourire naît sur mes lèvres avant qu’elle ne vienne les capturer d’un baiser. Je suis en train de rêver je crois. J’ai presque envie de me pincer. « Je suis contente que tu sois là, c'est quoi ce bordel ? » Je secoue un peu la tête. (Alyx) « J’en sais rien, c’est déjà beaucoup trop bizarre… » Je vide le contenu de ma coupe de champagne d’une traite, histoire de me donner un coup de fouet. Parce que me retrouver avec tous ces gens que j’ai simplement croisés ou que je connais plutôt bien, manque plus que Loïs et Phoebe et je me tire une balle. Vraiment.
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Sujet: Re: Un vrai cauchemar (purple squad) (#) Mar 4 Avr - 21:18
un vrai cauchemar
purple squad
Cette étrange invitation m'avait occupé l'esprit toute la journée. Sur un papier chiffonné, comme usé par le temps, était inscrit mon nom en lettres gothiques. S'en suivaient quelques mystérieux indices quant à une réception nocturne dans un parc d'attraction. Un évènement exceptionnel, pouvait-on lire, mais avant tout une drôle d'aventure que je n'avais jamais cherché à suivre. J'avais beau tourner et retourner la chose dans mon esprit, il était clair que je n'avais jamais tenté de participer à cet évènement. Peut-être était-ce une farce de mes cousines ? Ou simple qu'une main innocent avait pioché mon nom parmi ceux de tous les habitants de la ville ? Curieuse d'en savoir plus, j'avais tenté d'obtenir des aveux de la plupart de mes proches, en vain. Personne n'avait eu vent de quoi que ce soit, et finalement... cela m'excitait. J'étais, depuis toujours, avide de sensations fortes, alors autant dire que ce mystère qui entourait cette invitation et son expéditeur m'intriguaient au plus haut point. Je crevais d'envie de connaître l'identité du marionnettiste qui s'amusait avec nous, ces fameux privilégiés, depuis la veille. La nuit était tombée depuis plusieurs heures et c'est avec un peu de retard qu'enfin, j'arrivai à l'adresse indiquée. Rapidement, j'aperçus un petit groupe et quelques coupes de champagne. Je m'approchai avec une mine réjouie, aussi excitée qu'un enfant qui attend d'ouvrir ses cadeaux de Noël. « Salut ! » Certains semblaient plus inquiets que d'autres mais dans l'ensemble, nous étions tous curieux d'en savoir plus - cela crevait les yeux. « Tawny ?! » lançai-je sans retenue en découvrant qu'elle faisait elle aussi partie de l'aventure. « C'est fou cette histoire, non ? »
Spoiler:
Hey les gars, heureusement qu'on a dit micro réponses
Dernière édition par Zola Hawthorne le Mar 11 Avr - 21:15, édité 1 fois
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Sujet: Re: Un vrai cauchemar (purple squad) (#) Mer 5 Avr - 22:00
La première arrivée salua Jordan en retour (Tawny), pendant que cette dernière buvait un coup dans la coupe dont elle venait de se saisir. Pour se donner une contenance, elle leva un de ses pieds sur la demi-pointe et croisa ses bras, toujours la coupe dans sa main. Elle regardait distraitement les lieux mais ne perdait pas de vue l'entrée par laquelle elle était entrée dans le parc. D'ailleurs, c'est comme cela qu'elle aperçut une autre femme arriver. Celle-ci semblait très froide, et pourtant Joe avait l'habitude de ce type de personne. Elle lui rendit néanmoins son sourire, en reprenant ensuite une gorgée de champagne. Il n'était pas exceptionnel par rapport à ce qu'elle avait l'habitude de boire en compagnie de Théo notamment, mais cela se laissait boire.
Lorsque la nouvelle arrivante (Iris) demanda si elle et l'autre inconnue à l'allure de rockeuse avaient une idée de ce qu'elles faisaient toutes à cet événement sans raison particulière, Jordan secoua la tête en gonflant ses joues d'air. Elle n'en avait pas la moindre idée non plus. Une nouvelle silhouette se profila à l'entrée du parc, et la brunette reconnut l'une de ses connaissances, Austin, un habitant de la ville qu'elle avait rencontré par hasard dans la rue peu de temps avant de recevoir cette invitation. Egalement étonnée de le voir ici, elle le salua en le gratifiant d'un grand sourire. (Austin)
- Salut toi ! Contente de voir une tête familière.
Plusieurs des personnes qui arrivèrent ensuite avaient l'air de connaître au moins quelqu'un dans le petit groupe. Mais Jordan ne reconnaissait qu'Austin, le reste des filles lui était totalement inconnu, elle ne se souvenait même pas les avoir déjà croisées en ville. Il restait quelques coupes de champagne sur le comptoir, mais Joe ignorait s'il y avait encore beaucoup de personnes attendues. D'ailleurs, elle commençait à s'impatienter de voir la suite des événements. Elle cala sa coupe presque vide dans l'une de ses mains et de l'autre fouilla dans son petit sac afin de chercher son smartphone. Théo lui avait enfin répondu. Reportant quelques secondes son attention sur l'écriture de son texto pour raconter à Théo où elle était partie et comment cela se passait, Joe oublia le petit monde autour d'elle. Austin avait l'air de connaître la rockeuse, il ne lui en voudrait certainement pas.
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Sujet: Re: Un vrai cauchemar (purple squad) (#) Mer 5 Avr - 22:07
Une journée pas mal occupée, voilà ce qui l’attend. Depuis les deux dernières semaines, l’horaire de Billy est accaparé par cet important projet sur lequel il travaille. Étant chef d’équipe, on lui a attribué des tâches colossales qu’il se doit de remplir avec sérieux. Conséquemment, ses habitudes fêtardes et irresponsables commencent à être mises de côté. Le jeune homme commençait trop à agir de façon complètement inacceptable, se permettant de se comporter en connard avec qui rencontrait son chemin. Il s’était engueulé avec une multitude de personnes, avait causé des moments de malaise dû à des révélations qui n’avaient pas lieu d’être, avaient couché avec un nombre inconcevable de femmes qu’il ne connaissait pas. Tout compte fait, il avait carrément perdu la tête. Certes, le jeune homme vit un deuil terrible. Toutefois, il préférait tout faire en son possible pour ne pas ressentir la peine liée à la perte de son frère. Il avait ainsi opté pour le déni, noyant ainsi toutes pensées négatives dans l’alcool et le sexe. Des regrets, il en a désormais. Néanmoins, il n’est pas trop tard pour se remettre sur le droit chemin et reprendre sa vie en main. C’est d’ailleurs ce que ce nouveau projet lui permet de faire, demandant de lui un investissement sans pareil. Alors qu’il vient d’achever sa dernière journée de la semaine, le jeune homme rentre à la maison. Comme d’habitude, il vérifie si sa soeur ou lui ont reçu du courrier. Une lettre lui étant adressée se trouve dans la masse de pamphlets publicitaires. Il se presse à l’ouvrir pour y découvrir une invitation à l’ouverture d’un parc d’attraction dont il n’a jamais entendu parler. Ayant besoin de s’amuser un peu, le jeune homme décide d’y aller spontanément. Il enfile ainsi des vêtements plus adéquats, engloutit un repas puis prend la route vers la mystérieuse localisation. Une fois sur place, il se sent intimidé par la grandeur de l’endroit. Il gare son véhicule pour ensuite se rendre à l’entrée où il se fait inspecter par des gardes de sécurité aux allures de tueur en série. Une fois l’entrée passée, il s’engouffre dans l’immeuble pour rejoindre d’autres invités dans une salle où jonchent sur une table des verres de champagne prêts à être consommé. Billy salue les gens au passage et s’empare l’une des coupes. “Eh bien, on est gâtés ici!”, lance-t-il à la blague aux personnes qui l’entourent. Malheureusement pour lui, aucune tête ne lui est familière.
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Sujet: Re: Un vrai cauchemar (purple squad) (#) Ven 7 Avr - 17:54
« Salut toi ! Contente de voir une tête familière. » Moi-même, j’étais réjoui de trouver des têtes familières telles que Jordan et Tawny à cet événement. Après tout, il est toujours plus plaisant de partager un moment particulier tel que celui-là avec des personnes dont je côtoie au quotidien pour après ça pouvoir s’en remémorer ensemble et rire aux éclats ou en pleurer bien que j’en doutais en voyant le lieu qui nous entourait. Au fut et à mesure, de nouvelles personnes arrivaient et rejoignaient notre groupe. Je ne manquais pas de les saluer, même à la plus timide à qui j’ajoutais un léger sourire pour la mettre à l’aise. Après elle, personne ne pouvait passer à côté d’une jeune femme qui n’avait hésité à prendre Tawny dans ses bras et l’embrasser. Il n’y avait pas de doute, elle connait mon amie. S’emparant d’une coupe de champagne, elle ne tardait pas à lever son verre et porter un toast. Je suivais le mouvement en levant également mon verre et buvais cul sec mon champagne. J’aurais pris plus de plaisir à boire une bière, mais comprenant qu’il pouvait s’agir d’une inauguration le champagne ne pouvait pas être mieux pour fêter ça. Au tour de Zola de faire son arrivée. « Salut ! » Un sourire s’affichait sur mes lèvres. Une nouvelle tête familière ! « Salut Zola ! » Je comprenais ensuite qu’elle aussi connaissait Tawny de l’extérieur. « C'est fou cette histoire, non ? » C’était le mot exact pour décrire l’événement que nous vivions tous. Nous ne pouvions que nous sentir privilégiés. « J’avoue, il me tarde en tout cas de découvrir ce parc d’attraction ! » (Zola) lançais-je tout excité à l’idée de tester toutes les attractions. A ce moment même, mon téléphone s’était mis à sonner. « Pardon. » m'excusais-je auprès de tous tout en me retirant du groupe. Je m’empressais de m’emparer de mon téléphone dans l'une de mes poches et de me débarrasser de ma coupe en la déposant sur la même table où je l’avais prise pour répondre à mon appel. Je m’éclipsais quelques mètres plus loin pour pouvoir entendre mon interlocuteur. Il s’agissait d’un ami. « HAAAAAN OUIIIIIIIIIIIIIIIII ! » exclamais-je suite au discours de mon ami au téléphone avant de me rendre compte que mon cri d’enthousiasme pourrait très bien faire penser à tout autre chose tel un orgasme. Bien évidement, je sentais quelques regards dirigés dans ma direction, mais je n’y prêtais pas attention. J’aurais pu me sentir gêner, les plus timides auraient même rougir, mais à l’inverse ceci me faisait rire. Toujours au téléphone, je coupais court à la conversation après lui avoir touché quelques mots et retournais auprès des autres essayant de reprendre le fil de la discussion. Je remarquais qu'une nouvelle personne, un jeune homme, brun, s'était ajouté au groupe surement quand j'étais au téléphone. Je jetais un regard vers la table où les coupes de champagne étaient déposés pour en juger le nombre de personnes qu'il restait à attendre.
défi a écrit:
Simuler un orgasme au téléphone dans un lieu public
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Sujet: Re: Un vrai cauchemar (purple squad) (#) Ven 7 Avr - 21:48
J’étais tranquillement installer dans mon jacuzzi, une flûte de champagne à la main quand la sonnette retentit. Je sors alors de l’eau, enfilant une serviette autour de ma taille pour aller ouvrir la porte. Première bizarrerie, il n’y avait personne, je me suis donc dit que ce n’était qu’une blague de sales gosses qui passaient par ici, mais mon regard croisa une enveloppe qui était posée devant ma porte. J’ai finalement pris l’enveloppe avant de claquer la porte derrière moi. Une invitation anonyme à une fête privée, vraiment ? Je ne savais même pas que ça se faisait encore ce genre d’invitation, mais pourquoi pas, je n’avais rien de prévu de la soirée et cette lettre avait au moins eu le mérite d’avoir piqué ma curiosité. J’ai donc commencé par essuyer les dernières gouttes d’eau qui arpentaient ma peau avant de monter l'escalier pour me rendre dans la penderie. J’ai enfilé une chemise noire, un pantalon noir lui aussi, ainsi qu’une paire de chaussures Santoni. On ne quitte jamais vraiment ses vieilles habitudes quand il s’agit d’une tenue vestimentaire. Il était presque l’heure de partir, mais en réalité comme à mon habitude j’étais déjà en retard. C’était le parfait moment pour décrasser le joli bolide qui commençait à prendre la poussière dans le garage. C’est avec un pied légèrement appuyé sur l’accélérateur que je finis par arriver devant, je pouvais constater la présence d’autres véhicules, ce qui m’a bien entendu rassurer. Enfin rassuré, mais pour peu de temps. L’ambiance était vraiment glauque, je pouvais entendre la musique qui était présente un peu plus loin, puis on m’a gentiment abordé en me demandant mon invitation. C’est de cette manière que je mis les pieds dans l’endroit que je détestais le plus au monde quand j’étais enfant. C’est après quelques mètres parcourus que des bruits de discussions se mélangeaient avec la musique. Un petit groupe était déjà présent sur place et visiblement ils avaient déjà entamé le champagne. « Je ne suis donc pas seul à avoir eu le privilège d’être invité. » J’ai commencé à m’approcher d’eux pour me présenter quand je vis un visage familier, c’était Iris. Le travail avait donc décidé de me poursuivre jusqu’ici. Je me suis sommairement présenté avant de prendre une coupe de champagne et de rejoindre Iris. « Alors comme ça tu ne peux plus te passer de moi ? » lui dis-je avec un sourire au coin de la bouche. Je bus une gorgée de champagne, je me souviens même qu’il était plutôt bon. « Visiblement, ils ont l’air de bien s’amuser. Enfin, ça fait toujours plaisir à ce genre de " soirée ", de voir un visage qui ne m’est pas inconnu.» De ce que j’ai pu remarquer au nombre de flûtes de champagne restantes, il ne devait plus rester grand monde à attendre. J’espérais simplement passer une bonne soirée, m’amuser. Je priais pour ne pas mourir d’ennui et de m’être déplacé pour rien. « Ça serait bien qu’il se passe quelque chose de plus… hum… disons, pétillant ? tu ne penses pas ? »
Dernière édition par Léo Rothschild le Dim 9 Avr - 12:02, édité 2 fois
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: Un vrai cauchemar (purple squad) (#) Sam 8 Avr - 0:05
Ok. Bon, Alyx qui arrive et qui m’embrasse, devant Riley, Austin, Iris et les autres, ça c’est fait. Pourquoi il fallait que je me retrouve ici avec tous ces gens que je connais, vraiment ? Ça semble être une vulgaire blague. Voilà une nouvelle tête, et ce n’est autre que Zola. C’est pas possible, ce soit être une caméra cachée dont je suis le centre. Merde ! « Tawny ?! C’est fou cette histoire, non ? » Je hoche vivement la tête et soupire alors que ma coupe de champagne est désormais vide. Je serai tentée d’en voler une à un des retardataires. (zola) « Franchement, je commence à me demander ce qu’on fout là ! » Un nouvel arrivant fait son apparition et je lui adresse un sourire courtois alors qu’il se saisit d’une coupe de champagne sur laquelle je lorgnais quelques secondes plus tôt. Austin est coupé de sa discussion avec la jeune femme arrivée après moi, et nous joue une scène de film porno en direct, on aura tout vu. Va falloir qu’on cause lui et moi, c’est quoi cette histoire d’orgasme téléphonique là ? C’est n’importe quoi cette soirée. Un autre arrivant, on est presque équilibrés entre les gars et les filles, c’est pas si mal. Il semble connaître Iris, tant mieux en même temps, elle se fondait pas vraiment dans le paysage, pas plus que dans la soirée dans laquelle je l’ai rencontrée. Bon, on est au complet là ? Je sursaute en entendant une grosse voix derrière nous qui semble nous haper complètement, faisant taire toute forme de discussion entre le petit groupe s’étant formé. « Bonjour à toutes et à tous, nous sommes ravis de nous accueillir en ces lieux pour vous faire découvrir l’intégralité de notre nouveau parc d’attraction. Si vous voulez bien vous donner la peine, le manoir est à votre disposition. » C’est étrange, mes yeux sont scotchés aux sien, je ne pense plus à rien, sa voix semble me perforer jusqu’au plus profond de mon ventre et j’entends même son écho dans ma cage thoracique. Ce grand homme au charisme impressionnant me donne à la fois l'impression de me sentir bien, et de me sentir en danger. Ses yeux clairs semblent apaiser mes tourments et ceux de mes camarades également. Il porte un costume très classique et sa carrure semble d'autant plus imposante. Sans broncher, nous reposons tous nos coupes de champagnes, terminées ou non, pour nous diriger vers l’entrée du manoir. Ma tête tourne légèrement, et une fois mes yeux acclimatés à la pénombre, j’entends la porte grincer et une rire s’éloigner alors que la grosse voix retentit à nouveau. « Bonne visite ! » On se croirait dans un film d’horreur. Flippant. « Euh les gars, tout va bien là ? Il était chelou ce mec non ? »
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Sujet: Re: Un vrai cauchemar (purple squad) (#) Dim 9 Avr - 18:42
un vrai cauchemar
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Dans un coin de ma tête, je commençais à me demander s'il y avait un quelconque lien qui nous unissait tous les uns aux autres. Honnêtement, j'en doutais. Entre ce gars qui simulait un orgasme au téléphone, cette femme qui venait d'embrasser Tawny par surprise et toutes ces têtes inconnues, je ne comprenais toujours pas ce que nous faisions tous ici. J'eus à peine le temps de saluer Tawny qu'une voix prononça mon prénom. « Salut Zola ! » Austin, ou le gars qui se croyait sur un tournage de film porno. « Tu fais le téléphone rose maintenant ? » plaisantai-je à son égard, avant de faire part à mes compagnons de route de ma curiosité. Si Austin semblait partager mon excitation, Tawny commençait à émettre quelques réserves. « On le saura bientôt, j'imagine... » (Tawny). Une nouvelle tête vint nous rejoindre, un bel homme qui semblait connaître cette femme, cette directrice en chef de Vogue NZ - une tortionnaire, d'après les rumeurs, mais une femme plutôt ouverte d'après ce que j'observais. J'absorbais une nouvelle gorgée de champagne lorsqu'une voix rauque me fit sursauter au point d'en lâcher ma flute. « Bonjour à toutes et à tous, (...) Un homme en costard, au regard perçant, avait surgi de nulle part. A vrai dire, sa carrure était aussi impressionnante que son esprit semblait impénétrable. Je n'aurais pas su déceler s'il était de notre côté, notre chaperon pour la soirée, ou s'il s'apprêtait à rendre cette épopée encore plus inquiétante. Ce qui était certain, c'était que j'avais cruellement besoin de boire une coupe de champagne avant de m'engouffrer dans cette folle histoire. L'homme en imposait tellement que je n'osais pas tendre le bras jusqu'au plateau sur lequel trônaient encore quelques coupes intactes. Solution de repli : je me penchai discrètement vers mon voisin (Léo) pour tenter de l'amadouer. « J'ai tout renversé, s'teuplait s'teuplait s'teuplait on peut partager ? Ça me fait flipper cette histoire, j'ai bien besoin de ça pour me détendre ... S'teuplait... » (Léo) lui chuchotai-je, avec un gros mensonge au passage puisqu'en l'état actuel, je ne craignais pas la situation. Je comptais sur sa sympathie (ou même sur sa gêne) pour qu'il cède, pendant que l'homme poursuivait son discours. (...) nous sommes ravis de nous accueillir en ces lieux pour vous faire découvrir l’intégralité de notre nouveau parc d’attraction. Si vous voulez bien vous donner la peine, le manoir est à votre disposition. » Je sautillais sur place, trop impatiente de découvrir ce fameux manoir, avant de me raviser pour rester un minimum crédible face à mon voisin que je venais de supplier. Nous suivîmes l'inconnu qui ressemblait à un majordome en quête de vengeance jusqu'à l'entre du manoir. La porte s'ouvrit lentement, dans un grincement qui faisait déjà pâlir les plus sensibles d'entre nous. Un rire machiavélique résonna au loin, comme la promesse d'une farce d'un mauvais esprit. Mon sourire excité le cachait certainement mais je ne pouvais plus le nier : une petite boule de stress se formait dans mon estomac. « Bonne visite ! » Brrr, il faisait vraiment flipper ce gars. « Euh les gars, tout va bien là ? Il était chelou ce mec non ? » Je ris nerveusement en m'accrochant au bras d'Austin. « Un psychopathe. Bon, c'est parti ?! » Je crevais d'envie de m'enfoncer dans cette pénombre pour découvrir les atrocités factices qui nous attendaient. Toujours accompagnée, de force ou non, par Austin, je pris les devants. Nous fîmes à peine quelques pas que le petit rire machiavélique retentit de nouveau. Il se rapprochait. Immobiles jusqu'à ce que nous soyons replongés dans un silence pesant, nous devions nous rendre à l'évidence : nous n'étions pas seuls.
Spoiler:
Défi : Supplier quelqu'un pour avoir ce qu'il a dans les mains dans un rp
Dernière édition par Zola Hawthorne le Mar 11 Avr - 21:15, édité 1 fois