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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Disturbance next door - May-Line & Loïs

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MessageSujet: Disturbance next door - May-Line & Loïs (#)   Disturbance next door - May-Line & Loïs EmptyLun 3 Avr - 2:20

disturbance next door
May-Line & Loïs

Nouvelle batterie. Très différente de celle qui avait animé son enfance, celle-ci avait déjà derrière elle quelques bonnes années d'usage, et les marques dont elle était couverte ne manquaient pas d'en témoigner. Pourtant, pour la jeune femme aux yeux pétillants, il n'y avait pas meilleur trésor qu'un tel instrument. Sa peine à avoir cédé aux mains d'un inconnu ses premières véritables économies fut d'ailleurs chassée au premières vibrations du rebond des baguettes. Depuis, dès qu'elle avait – comme ce jour-ci – l'occasion de se retrouver seule, elle reprenait le flot de l'inspiration, se laissait guider par ses envies passagères. Sourire aux lèvres, tapant du pied sur la pédale de la grosse caisse, elle s'élança dans la construction d'un rythme simple, en y alliant rapidement le son plus tranché de la caisse claire dont la peau était déjà bien usée. Jouer l'aidait en autre à se débarrasser de ce qu'elle ne voulait pas faire l'effort de canaliser, laisser s'exprimer des sentiments intraduisibles par des gestes secs et maîtrisés. L'impatience de Loïs n'était plus à présenter, et pourtant, il semblait que la musique soit par-dessus tout un excellent remède à ses troubles de focalisation. Problème à l'équation : celle dont elle ne pouvait maintenant s'empêcher de penser à chaque fois qu'elle se mettait à taper. Leur concert improvisé dans la maison où elle doutait de pouvoir la retrouver la hantait presque autant que le souvenir de la nuit où elles s'étaient finalement abandonnées l'une à l'autre dans une symbiose surréelle. Elle avait beau se forcer, caler ses pensées sur la rythmique ordonnée, noyer dans le tintement des cymbales l'ouïe qui subissait encore l'hallucination mémorielle de ses cris, mais rien n'y faisait ; ce qui naissait comme un égarement innocent finissait toujours par l'emporter sur sa concentration. Ce jour-là ne faisant pas exception aux autres, elle dut s'arrêter pour essuyer son front humide sur le bord de l'une de ses manches, et se mordre le coin des joues en fixant un moment le plafond. Le silence, elle n'avait jamais su l'apprécier. Plus jeune, déjà, il lui arrivait de s'endormir bercée par le bourdonnement d'une télé restée allumée, comme le ronronnement d'un chat, ou le tic-tac d'une horloge : tout pour qu'elle ne s'entende pas exister seule. La solitude appelait l'ennui. L'ennui la terrifiait.  

Après une pause passée à visionner quelques vidéos que son professeur de batterie lui avait offert le privilège de n'enregistrer que pour récapituler les conseils qu'il jugeait bon qu'elle retienne afin de s'améliorer, elle assouvit sa soif momentanée par quelques gorgées de la bière qu'elle plaqua ensuite sur sa nuque brûlante, et revint s'asseoir sur le petit tabouret. Peut-être aurait-il été bon de préciser que les horaires de répétition de la jolie blonde avaient tendance à s'étirer jusqu'à l'heure où d'autres personnes auraient sans doute aimé retrouver le calme. Ce détail, bien sûr, elle était à des lieues de s'en soucier. Et c'est cet exact trait de sa personnalité qui la poussa à ne pas tout de suite admettre que depuis la bonne heure où elle s'était remise à frapper de toutes ses forces sur les caisses lui faisant face, cela devait faire quelques minutes qu'un rythme s'était joint au sien : celui d'un poing tambourinant contre la porte d'entrée du petit appartement manquant cruellement d'isolation. Autre facteur à son ignorance : elle se forçait, depuis les derniers reproches de son enseignant, à glisser dans ses oreilles des protections pour sauver ce qui lui restait d'audition. Heureusement pour son mystérieux invité, l'une des oreillettes ne tarda pas à tomber sous ses gestes agités, et le temps qu'elle prit pour la remettre lui laissa amplement l'occasion d'enfin reconnaître sa présence. C'est avec une grimace et un sérieux manque d'enthousiasme qu'elle céda, ouvrant la porte pour n'offrir qu'à l'inconnu le plus bel aspect de son air irrité. « Non, je compte pas arrêter. Oui, tu peux t'amuser à appeler la police si t'as du temps à p– » Ses yeux levés au ciel retombèrent brusquement sur la fine silhouette dressée dans l'entrée. Une petite brune au visage emprunt d'une innocence qu'elle crut presque familière. Aussitôt, elle fit le lien. « Oh. Tu viens voir Riley ? »

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MessageSujet: Re: Disturbance next door - May-Line & Loïs (#)   Disturbance next door - May-Line & Loïs EmptyVen 14 Avr - 18:33


Loïs & May-Line

Disturbance next door


Lorsque je pousse la porte de mon appartement, l'après-midi s'achève. J'ai passé la journée au boulot et malgré mon retour dans mon petit cocon, je sais que ma journée est bien loin de se terminer. J'ai une dissertation extrêmement importante à rendre pour dans quelques jours et je n'ai pas encore prit le temps de me pencher dessus. Chose qui, dans mon cas, est bien rare. Habituellement, je fais en sorte de finir mes devoirs aussi importants avec des semaines d'avances. Seulement, avec la multitude de choses ce qui m'est tombée dessus ces derniers temps et ma forte envie de ne plus dépendre de mes parents, j'en ai complètement oublié mes impératifs pour les cours à l'université, me concentrant uniquement sur mes problèmes personnels et mon job à la librairie. Si je continue comme ça, je vais rater mes examens et ça, il en est hors de question !
Je me dirige dans la cuisine afin de récupérer une bouteille d'eau et un énorme pot de glace, dans l'espoir que cette maigre consolation pleine de sucres sera capable de me donner suffisamment de motivation pour venir à bout de cette horrible citation de Katherine Mansfield (ou de son nom de plume Kathleen Beauchamp) dans un de ses recueils de nouvelles du nom de Pension allemande. Je m'installe sur mon bureau, tandis que Smoothy, ma boule de poils rouquine, vient se blottir sur mes genoux. Je sors mes documents et pousse un immense soupir en relisant mon sujet. Pour la première fois, je ne comprends pas un traître mot de ce que je lis. Sans doute parce que je n'ai pas prit la peine de lire les nouvelles et encore moins de me rendre en cours lorsque le professeur a abordé ce sujet. Ou alors, je peux aussi rejeter la faute sur l'horrible colocataire de Riley qui ne cesse de maltraiter ses cymbales. Franchement, quelle personne avec un tant soit peu de savoir-vivre empêche tout l'immeuble d'avoir un moment de tranquillité ? Je ne sais pas comment mon amie fait pour la supporter. Je ne la connais pas, mais je peux garantir qu'elle et sa batterie, je les déteste. J'enfonce ma cuillère dans mon pot et la porte à ma bouche, tout en caressant mon chat. Peut-être que je pourrais en toucher deux mots à Riley la prochaine fois que je la verrais. Oui, je ferais ça.

Après plusieurs longues, très longues, minutes à endurer ce vacarme, je ne tiens plus et me lève avec rage. Smoothy me lance un regard noir avant de grimper sur mon lit pour poursuivre sa tête. Je lève les yeux au ciel en me demandant comment il arrive à trouver le sommeil. Même avec mes écouteurs et une bonne musique, je l'entends toujours. Je suis prête à parier qu'elle s'est installée, comme par hasard, de l'autre côté du mur. Ce n'est pas possible autrement. Je sors de ma chambre en trombe, bien décidée à lui demander de se taire. Je suis même étonnée que mes voisins n'aient pas encore prévenu la police. J'attrape mes clefs et sort de mon appartement pour aller toquer à la porte d'à côté. Mais forcément, avec tout ce boucan, personne ne m'entend, alors je m'acharne jusqu'à ce que le bruit cesse et que des bruits de pas se fassent entendre de l'autre côté. Seulement, au moment où la porte s'ouvre et que la coloc de Riley m'ouvre en débitant je ne sais trop quoi à propos de la police, mon courage s'est envolée. Je ne sais pas ce qui m'a prit, ni pourquoi j'ai osé me mêler de tout ça. Je ravale ma salive, prête à décamper le plus loin possible, mais en me voyant, elle change de sujet et me demande si je suis là pour Riley. Elle est là, ma porte de sortie ! « Euh… no… Enfin oui ! » bredouille-je avant de me donner un coup de pied aux fesses par la pensée. Si je ne dis rien, je ne pourrais jamais je pourrais me concentrer. Si elle, elle n'a rien de mieux à faire que de faire d'emmerder ses voisins avec des nuisances sonores, j'ai une année à valider. Je prends mon courage à deux mains et inspire lentement. « Non, je ne suis pas là pour Riley. » Je suis presque sûre que ma voix tremble. « Je… voudrais juste savoir si il était possible de cesser tout ce raffuts. Parce que j'essaie de travailler et je ne m'entends même plus penser. » Je baisse légèrement les yeux avant de marmonner : « Et j'ai suffisamment de temps à perdre pour prévenir la police. » En réalité, je serais bien incapable de dénoncer qui que ce soit à la police. Ça ne me ressemble pas, mais j'espère, peut-être, que je pourrais enfin obtenir du calme et de la sérénité. Puis, je rajoute : « S'il vous plaît ? »
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