out of the blue into the black

Eleonor Ziegler

take me back to the night we met

les informations en vrac

Eleonor vient d'une fratrie de huit enfants et en est la fille aînée › elle prend son rôle de grande soeur très à coeur et fait de son mieux pour aider son frère Laszlo depuis la mort de leur mère › Elle travaille dans un fastfood afin de mettre un peu d'argent de côté mais aussi pour gâter ses petits frères et soeurs › Bien qu'elle ne porte pas le nom de son père, elle le connait et est en bon terme avec lui. Il n'a au départ pas assumé la grossesse de sa mère, raison pour laquelle Eleonor ne porte pas son nom, mais est revenu trois ans plus tard. Elle a donc pu grandir avec son père à ses côtés. › Elle aimerait entamer des études d'infirmière. Son rêve était plutôt de devenir vétérinaire mais le coût et les années d'études l'ont fait redescendre sur terre. › Quand elle en a le temps, elle aime regarder des émissions de télé-réalité et se foutre de la gueule des candidats. Ca passe le temps et puis c'est trop drôle › Elle a connu son premier petit ami à 16 ans et ils ont rompu peu de temps après › Elle adore boire du thé. On s'en fout, je sais. › Elle aime prendre des photos de tout et de rien, et surtout de ses frères et sœurs, dans des situations compromettantes bien sûr. Elle ne sort jamais sans son appareil photo d'ailleurs › Sa mère a voulu l'inscrire à des cours de danse classique quand elle était petite mais a vite abandonné, Leo est une bien piètre danseuse › Eleonor est le self control incarné. Rare sont les fois où elle hausse le ton ou s'énerve. Elle relativise, encore plus depuis le décès de sa mère. › Elle n'attache jamais ses cheveux tout simplement parce qu'elle n'arrive pas à pas se coiffer. Elle a déjà passé des heures à regarder des tutos sans jamais réussir à faire quelque chose de potable › Depuis six mois, sa vie est une véritable pièce de théâtre. Elle joue un rôle, celui de la fille qu'elle était avant la mort de sa mère, celui de la soeur parfaite › Elle déteste les silences et a toujours une petite blague idiote à dire dans ces moments-là pour combler le blanc › Elle n'est quasiment jamais sortie en soirées › Un de ses plus grands rêves serait de faire le tour du monde › Elle ne parle jamais de sa mère et ne veut pas qu'on lui en parle › Elle est très rancunière. Elle ne passe pas par quatre chemin quand quelqu'un la blesse ou la trahit:  elle le raye de sa vie et elle passe à autre chose. › Elle sait réciter l'alphabet à l'envers, ce qui est bien évidemment très utile dans la vie de tous les jours › Elle ne sait pas dire non quand on lui demande de faire quelque chose › Elle est complètement perdue depuis le décès de sa mère › Elle n'a toujours pas son permis et prends le plus souvent les transports en commun pour aller travailler › Elle en veut à sa mère d'être partie, même si au fond elle sait que ce n'est pas juste et que ce n'était pas sa faute, et cette rancœur la ronge  › Elle ne souhaite pas se marier, à vrai dire elle ne croit tout simplement pas au mariage. Vu son histoire familiale, Leo pense que c'est tout bonnement impossible que deux personnes restent ensemble pour toujours en étant heureux et fidèles l'un envers l'autre  › Elle aime bien faire des scrapbooking avec toutes ses photos, ça l'amuse et ça la détend  › Quand elle était petite, elle saignait souvent du nez. Ca lui arrive encore aujourd'hui mais beaucoup plus rarement

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>katherine langford ›</pris> eleonor ziegler

   

l'histoire de ma vie

"we all live in a house on fire, no fire department to call; no way out "

Eleonor. Sa mère l’avait toujours dit : le jour où elle aurait une fille, elle l’appellerait Eleonor. Et ce jour arriva, en 1999, Leo était née. La petite troisième, la première fille, quel bonheur ! Seule ombre au tableau : son père qui manquait à l’appel. Ce n’était pas un mauvais garçon, juste un peu égoïste à l’époque et pas assez mature pour élever un enfant. Alors il a fait semblant de rien pendant trois ans. Il envoyait des jouets ou des vêtements – jamais à la bonne taille d’ailleurs – de temps en temps comme pour se déculpabiliser. Et lorsqu’il a rencontré celle qui est aujourd’hui sa femme, ça lui a mis un coup de pied au cul. Il ne pouvait pas lui mentir à elle, il était temps qu’il prenne ses responsabilités alors il a décidé de revenir pour de bon dans la vie de sa fille. Il en avait la garde un week-end sur deux, mais revenait régulièrement la chercher à l’école, l’emmener à ses cours de danses, … Non, ce n’était vraiment pas un mauvais garçon. Ça ne l’est toujours pas d’ailleurs. Eleonor a donc eu cette chance, contrairement à certains de ses frères et sœurs, de connaître réellement son père et d’être en bon terme avec lui.

Elle était également très proche de sa mère, presque fusionnelle. En un regard elles se comprenaient, il n’y avait pas besoin de parler. Leo n’est pas vraiment du genre à s’exprimer sur ses sentiments, à tout déballer pour se sentir mieux mais avec sa mère c’était différent. Elle comprenait de suite quand quelque chose n’allait pas, elle n’avait plus besoin de se cacher derrière son sourire et ses blagues un peu pourries. Alors quand elle a eu ce putain de cancer, Leo a vraiment cru qu’elle allait s’en sortir. C’était sa mère, elle ne pouvait pas mourir, ce n’était pas possible. C’est bête, mais tout le long de sa maladie, elle n’avait même pas pensé que sa mère pourrait ne pas s’en sortir. C’était tellement logique, tellement prévisible qu’elle allait s’en remettre. Peut-être que la vie a voulu se moquer d’elle ou la contredire, la gifler d’avoir été aussi naïve. Dans tous les cas, sa mère n’a pas survécu. C’est tout récent, ça ne fait que six mois. Leo n’en parle jamais, c’est un sujet tabou pour elle. C’est d’ailleurs le seul sujet qui pourrait la faire sortir de ses gonds, elle qui est si calme de nature. C’est parce qu’au fond, elle lui en veut d’être partie. Elle aurait dû se battre davantage, penser à eux un peu. Elle le sait que c’est horrible de penser ça mais elle ne peut pas s’en empêcher. Alors elle se tait, pour ne pas blesser la fratrie et puis aussi parce que c’est plus facile de faire semblant de rien. Certains penseront peut-être qu’elle est insensible. Parce que c’est vrai, de son côté, rien n’a changé depuis la mort de sa mère. Elle est toujours la même en apparence, toujours souriante, toujours un peu bizarre, toujours aussi sereine. Elle ne dit à personne que sa mère est décédée. « Elle n’est pas là » c’est ce qu’elle répond quand on lui demande où elle  est. Et quand on lui demande ce que fait sa mère comme métier, comment elle est, elle répond au présent. C’est plus facile, elle n’a pas envie de devoir expliquer qu’elle est orpheline, elle n’a pas envie d’entendre leur putain de sincère condoléance ni leurs regards de pitié. Le pire, c’est son père. Il essaye toujours de la faire parler, d’aborder le sujet. Il pense bien faire bien sûr mais ça l’éloigne juste de sa fille.  En vérité, Leo est une bombe à retardement.


Vous l’aurez compris, Eleonor est un peu paumée. Elle bosse au fastfood cinq jour par semaine, après les cours, soi-disant pour payer ses futures études. Elle sait que ce ne sera pas suffisant, et puis de toute façon, elle n’en a plus tellement envie. Elle a le temps encore, non ? Travailler ça lui permet surtout d’être occupée, de ne pas tourner en rond dans cette maison où tout lui rappelle sa mère.