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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4)

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Kiana Davis
Kiana Davis
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it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) 92b8c3f25e17f6d8b8ce6445f1799d847ed3f112
○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyJeu 6 Avr - 23:23

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

Cette chambre me rappelle combien mes pères veulent à tout prix préserver ce qu’il reste de mon adolescence. Posters de groupes de rock se mêlant à des photos d’actrices de séries américaines, je me demande bien ce que je leur trouvais, à l’époque. « Hey monkey. Tout va bien ? » Depuis que Phoebe m’a surprise avec Loïs et envoyée balader, je suis revenue dormir chez mes père, et j’ai moyennement envie de leur parler de toute cette histoire. « Ouais ouais, je vais aller bosser. » « Tu sais qu’on peut en parler… » Je hoche la tête et esquisse un mince sourire. « Ouais, on pourrait parler de refaire la déco de cette chambre aussi nan ? » Mon père se met à rire un peu en secouant la tête à la négative. « Elle est bien comme ça, ton petit lit une place te suffit pas ? » Je souris un peu plus cette fois et enfouis mes mains dans mes poches. « Si, c’est bien. C’est très bien. » Si ça ne pouvait être que provisoire, ce serait mieux quand même, mais je ne sais pas encore combien de temps Phoebe va me faire la gueule. Faut dire que Loïs n’y a pas été de main morte, mais en même temps Phoebe y est allée fort aussi. Je comprends pas pourquoi elle se prend pour ma mère parfois. si avant ça ne me gênait pas trop, il y a des limites à tout, et m’empêcher de vivre la vie que j’ai envie me fait royalement chier. J’aime Phoebe, vraiment, mais je n’ai pas envie qu’elle se mêle de ce qui ne la regarde pas. Si je veux coucher avec Loïs, je coucherai avec elle. Ça ne regarde que moi. Peut-être que c’est une erreur, peut-être que je le regretterai, mais en attendant je suis assez grande pour choisir de faire les choses ou de ne pas les faire. J’essaie pourtant de ne pas trop y penser, parce que ça me mine le moral. Je vais aller au boulot, espérant que Lucas ne me fera pas chier, et que Noemi ne décide pas de me faire encore ranger la réserve. Enfin, sauf si c’est avec Loïs. Faut dire que notre moment intime inachevé me rend folle, et la simple pensée de ce moment me donne des sueurs froides et une chaleur puissante dans mon bas ventre.

J’enfourche ma moto pour rejoindre le Foxglove, un peu en avance, mais je préfère encore bosser un peu plus plutôt que de rester avec mes pères et subir leur interrogatoires répétés. Je les aime, mais ils s’inquiètent un peu trop pour moi. Je ne suis plus une enfant, je pense que je peux encore me débrouiller toute seule. Je crois. Je gare ma moto dans la cour intérieure et prends le temps de me griller une cigarette, parce que je crois que celle là, je l’ai méritée. J’accroche mon casque à la poignée droite, de toute manière il n’y a que le personnel qui peut entrer ici, il n’y a aucune raison que quelqu’un me vole mon casque, et puis que je sache, il n’y a que Loïs et Peter qui ont des motos, et je ne pense pas qu’ils soient du genre à me piquer mon casque. D’ailleurs, en parlant du loup… une moto arrive et les cheveux blonds de ma jeune soeur virevoltent dans l’air avant qu’elle s’immobilise près de ma moto. elle retire son casque et j’ai l’impression de voir une apparition divine. C’est pas humain d’être aussi belle, elle doit venir d’une autre planète, c’est pas possible autrement. Je lui offre un sourire lorsqu’elle tourne la tête vers moi et tire une nouvelle latte de ma clope avant de recracher la fumée, la laissant couper le moteur pour mettre sa moto sur la béquille. « Je savais pas que tu bossais ce soir… » Mon regard coule sur ses formes divines et déjà je retrouve la chaleur qui me chatouillait lorsque nous étions toutes les deux seules dans la salle de musique, avant que Phoebe ne nous dérange. Sans le vouloir, je viens me mordre la lèvre inférieure sans détacher mon regard gourmand de son corps. « Tu sais qu’a cause de toi je me retrouve à dormir chez mes pères, dans ma chambre d’ado, dans un lit une place… » Je sens son regard interrogateur et je poursuis. « Phoebe m’a foutue dehors. » Ce n’est pas un reproche, ce n’est pas uniquement de sa faute, bien qu’elle ait contribué à ma dispute avec ma meilleure amie. Mais après tout, les choses sont ce qu’elles sont, j’ai toujours été du genre à vivre au jour le jour.
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyVen 7 Avr - 1:12

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

Tendre soirée, agrémentée de fraîches brises s'engouffrant entre les pans de sa courte veste de cuir. Une volonté de fer à attacher ses sens à une occupation machinale : yeux rivés sur les lignes de peinture blanche tranchant la route, oreilles comblées par le bourdonnement du moteur, mains serrées sur les poignées. Et pourtant, le moindre élément perturbateur semblait encore appeler son écho. Elle. Celle qui s'était imposée comme éternelle hantise, unique élément de repère à un train de vie débordant, creusant l'excès. Il suffisait de s'égarer à imaginer ses lèvres, et voilà qu'elle se retrouvait prise par l'envie d'y presser les siennes. Une perte de contrôle qu'elle avait de plus en plus de mal à supporter. Loïs n'aimait le déséquilibre que lorsqu'elle avait décidé de le provoquer. En l'occurrence, voudrait-elle seulement s'extraire à l'obsession qui l'avait rendue si vivante ? Renoncer à l'immense plaisir à s'envisager un jour la faire gémir et la faire sienne, n'obéir qu'à elle. S'interdire du même geste aux rêveries du corps qu'elle n'avait encore jamais pu s'offrir. Où était le mal à avoir une obsession, tant qu'elle saurait la maîtriser ? Le problème était là ; elle ne le savait pas. Pour seul guide à ses actes irréfléchis, elle n'écoutait que les grondements du cœur qui l'avait toujours dirigée. Puis il y avait eu cette rencontre avec celle qu'elle aimait appeler sa sœur. Un grotesque imposteur au rôle qu'elle n'avait su, pu tenir. Elle se demandait encore ce qui pouvait bien les rapprocher, elle, âme libre au regard indompté, et l'autre, brebis égarée déguisée en louve. Leur dispute n'avait en aucun cas ébranlé son égo, toujours persuadée qu'avec ou sans elle, elle aurait fini par éclater. Elle était tout bonnement incapable de comprendre leur amitié.

Son arrivée au Foxglove n'allait certainement pas l'aider à éviter celle qu'elle avait pourtant secrètement rêvé de retrouver. Depuis plusieurs jours, il lui avait semblé la voir fuir le milieu de travail qu'elles partageaient, et avait égoïstement pensé en être l'unique raison. Moteur coupé, pied à terre, et toute forme d'anxiété étrangère s'évapora comme elle avait pris l'habitude de le faire. Comme si ces sentiments n'étaient simplement pas compatibles avec le corps dont ils cherchaient vainement à être locataires. La peur, l'appréhension, l'angoisse, témoignages de faiblesses qu'elle n'aurait su admettre. La seule chose que sa fierté n'aurait pu emporter, c'était ce parasite inconnu qui bouleversait tout ce qu'il touchait, à commencer par le ventre qu'il avait noué. Retirant son casque pour redonner liberté à sa crinière blonde, elle lui rendit son sourire charmeur et fit basculer le véhicule arrêté sur la béquille qui lui permettrait de le lâcher. « Je savais pas que tu bossais ce soir… » Surprise partagée, mais pas des plus désagréables, à en juger par la façon dont elle la regardait. A la voir l'observer, elle aurait presque voulu ne se réserver qu'à ses yeux. Personne avant elle n'avait su donner une telle importance au silence qu'elle fuyait. A chaque fois qu'elle croisait son regard, elle pouvait presque le sentir changer, se charger d'une puissante intensité. « Moi non plus. Va falloir qu'on arrive à se supporter. » Un sourire plus marqué, dévoilant quelques dents, et l'effort immense de ne pas s'attarder sur les lèvres qu'elle voyait mordre. Bon sang ce qu'elle avait envie de l'embrasser. En voyant son attention frôler dangereusement les limites du gilet laissé ouvert, elle croisa brusquement les bras, frappée par un détail qui lui avait presque échappé : le t-shirt emprunté lors de leur dernière rencontre, elle le portait. Un tas d'excuses lui venaient déjà à l'esprit, pour cacher le fait qu'elle n'avait su se séparer de son odeur lorsqu'elle s'était un peu plus tôt assoupie, après que ses mains se soient vaguement égarées à imiter les siennes, et finir ce qu'elles avaient commencé ce jour où elle avait basculé. L'aînée reprit la parole, et la blonde fut soulagée de constater qu'elle n'avait probablement pas remarqué. « Tu sais qu’a cause de toi je me retrouve à dormir chez mes pères, dans ma chambre d’ado, dans un lit une place… » Elle céda un léger rire, à l'imaginer sous la tutelle de ses pères, et surtout s'endormir entourée de posters d'idoles du passé. La simple visualisation de ce à quoi elle aurait pu ressembler à cette époque avait l'air de beaucoup l'amuser. « Phoebe m’a foutue dehors. » Haussement de sourcil, lèvres légèrement entrouvertes en une expression faussement choquée. A vrai dire, elle s'y attendait.  « Ah ? J'suis étonnée que ce soit pas toi qui aies fugué. » Provocatrice comme jamais, elle s'apprêtait à insister avant que les yeux de sa sœur découvrent enfin ce que ses bras ne cachaient plus depuis qu'elle les avait décroisés. Sachant pertinemment qu'elle ne tarderait plus à la voir sourire, elle grogna :  « Va pas croire que c'est pour toi. C'était juste mon dernier t-shirt propre. » Quelques pas en direction de l'entrée, et elle s'appuya sur la porte en la voyant approcher, souleva doucement le bas du tissu pour dévoiler son ventre et murmurer : « Et aussi le souvenir d'une très bonne journée. ». Puis en laissant l'étoffe recouvrir lentement sa peau, elle ancra son regard au sien pour quelques secondes, et lâcha la poignée qu'elle avait tout juste enclenchée pour revenir vers elle d'un pas lent à la démarche maîtrisée. Une fois face à elle, elle approcha deux doigts de son visage, longea sa joue d'une caresse, et l'acheva en attrapant sa cigarette pour la porter à ses propres lèvres. « Enfin ça l'était. Jusqu'à ce qu'on soit interrompues. » souffla-t-elle en laissant la fumée marquer l'air qui les séparait. Une pause, le temps de lui rendre ce qu'elle avait emprunté, puis elle tourna les talons et reprit la direction de l'entrée pour cette fois en pousser la porte, et s'en écarter. « Les dames d'abord ? » Evidemment, elle s'en souvenait.
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Kiana Davis
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyVen 7 Avr - 17:31

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

Lorsqu’elle inonde le paysage, il m’est complètement impossible de laisser mes yeux traîner en dehors de sa silhouette. C’est plus fort que moi. Si elle est là, je ne peux que la regarder, j’ai l’impression de ne même pas arriver à me contrôler. Comme si dans une foule de centaine voire de milliers de personnes, je pouvais la voir, la reconnaître, sans l’ombre d’un doute. « Moi non plus. Va falloir qu'on arrive à se supporter. » Un rictus étire le bord de mes lèvres, nous supporter n’est pas toujours chose aisée, on en a fait les frais chaque fois que nous nous sommes retrouvées ensemble au même endroit. Elle a bousculé ma vie depuis qu’elle y est entrée, je suis encore incapable de dire si c’est une bonne chose ou si ça ne l’est pas, mais toujours est-il qu’elle me fait me sentir plus vivante, à chaque fois qu’elle pose sur moi son regard électrique. Après avoir laissé mon regard se délecter de ses formes aguicheuses, je lui remets la faute dessus, sur le fait que je sois réduite à devoir retrouver ma chambre d’adolescente, à défaut d’avoir une grande maison quasiment que pour moi, à ne partager qu’avec une meilleure amie et un chien. Meilleure amie qui, entre nous, a quelque peu pété un plomb ces derniers temps. Je ne sais pas si je suis la seule et unique raison à son explosion, mais il va falloir qu’elle se calme, c’est certain. Loïs arbore une moue faussement choquée, elle en a bien rien à foutre que je lui dise que Phoebe m’a foutue dehors, ça ne change rien à sa vie à elle. Bien sûr. « Ah ? J'suis étonnée que ce soit pas toi qui aies fugué. » J’arque un sourcil, miroir à celui qu’elle soulève au même moment, comme d’instinct, comme des soeurs que nous n’avons pas appris à être. « J’ai passé l’âge de faire le mur. » Mon regard bifurque sur le t-shirt de Loïs, ou devrais-je dire mon t-shirt, celui que Phoebe lui a envoyé et que j’ai décidé de lui laisser. Je ne pensais pas qu’elle le porterait, sans doute comme une forme de trophée, qui sait. « Va pas croire que c'est pour toi. C'était juste mon dernier t-shirt propre. » Je ne peux m’empêcher de lâcher un rire amusé, hochant la tête en simultané. « Oui, je comprends, aller à la laverie c’est pas tous les jours la fête, et maman n’est plus là pour laver tes fringues… » Pour la première fois je parle de sa mère comme étant la mienne, comme si nous étions de vraies soeurs, au delà de notre lien du sang. Pourtant au fond, nous savons toutes les deux qu’il n’en est rien. Mes yeux sont attirés par la peau qu’elle dévoile peu à peu en soulevant le tissus, et mon coeur s’accélère considérablement, faisant monter en moi un désir inavouable. « Et aussi le souvenir d'une très bonne journée. » Tu m’étonnes. Mon sourire s’étire à nouveau et lorsqu’elle se dirige vers la porte, je ne la quitte pas des yeux, bien décidée à finir ma clope et ne surtout pas lui laisser croire que je vais la suivre comme un petit chien. Sûrement pas. Les fesses reposant toujours contre le cuir de la selle, un bras contre ma poitrine, main bloquée sous mon autre bras qui lui s’occupe de faire des allers retours pour attirer ma cigarette à mes lèvres. Contre toute attente, Loïs fait demi-tour et s’approche de moi, sans que je ne puisse évidemment la lâcher des yeux. A mesure qu’elle s’approche de sa démarche féline, je décoince mon bras et pose ma main libre sur la selle, lui laissant la place pour s’approcher autant qu’elle le voudra. « Enfin ça l'était. Jusqu'à ce qu'on soit interrompues. » me dit-elle d’un ton posé et légèrement charmeur, avant de caresser ma joue pour finir par attraper la cigarette entre mes lèvres. Je ne comprends pas comment il est possible d’être aussi envoûté par une personne, comme si son aura avait le pouvoir de m’hypnotiser sans que je n’arrive à rien contrôler. Je la laisse recracher la fumée de la bouffée qu’elle vient de m’arracher, et si l’envie de capturer ses lèvres est brûlante, je m’efforce pourtant de la laisser de côté pour le moment. Elle me rend la fin de ma cigarette et s’éloigne, me laissant le loisir une nouvelle fois de dévorer ses courbes de mon regard gourmand, jusqu’à ce qu’elle s’arrête à la porte. « Les dames d'abord ? » Un nouveau sourire fend mes lèvres, avec la nette impression que chaque mot, chaque regard, chaque soupir, chaque baiser sera entre nous enfoui comme le plus précieux de nos souvenirs. Je me lève alors sans attendre, jette ma cigarette après en avoir tiré une dernière bouffée, et entre devant elle non sans avoir fait glisser ma main sur sa fesse et le côté de sa cuisse, feignant l’ignorance. Impossible de résister. Une fois à l’intérieur, c’est Lukas, notre gérant, qui nous accueille. « Oh putain, Tic et Tac sont en avance, on aura tout vu. » J’arque un sourcil, dépitée pour lui de son humour frôlant le ridicule. « Pas de bol ma belle, Kaylian n’est pas là aujourd’hui. » S’il s’avise de dire quelque chose à qui que ce soit en rapport avec ma relation privée avec Kaylian, je crois que je serai capable de lui déboîter la mâchoire. « Vous êtes en salle toutes les deux ce soir. On a un enterrement de vie de jeune fille, va y avoir du boulot ! » Je me contente de hocher la tête et nous nous dirigeons Loïs et moi jusqu’au vestiaire pour nous changer et enfiler le t-shirt à l’effigie du Fox, puis nos tabliers de serveuses. Un échange de regards gourmands et de sourires en coin, nous cherchons toutes les deux à jouer avec le feu, et je sens que la soirée s’annonce intéressante. Je regarde ma soeur s’énerver avec le lien du tablier et je m’approche d’elle en riant. « Faut croire que la patience, c’est pas un truc de famille. » Je m’approche et défais le noeud pour finir par entourer le tissus autour de la taille de la blonde, passant mes mains dans son dos pour y faire passer les liens, et revenir sur le devant. Notre proximité me rend folle et loucher sur ses lèvres n’aide en rien. « Je serai pas là tous les soirs pour t’aider à mettre ton tablier. Et puis à choisir, je préfère encore te l’enlever… » Bien sûr, il n’y a pas que ça que je voudrais lui retirer…
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyVen 7 Avr - 20:09

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

Rien de mieux que de l'avoir comme spectatrice pour alimenter la confiance à vouloir la séduire. Des pas lentement déposés jusqu'à l'entrée, une démarche volontairement lascive, marquée par de doux déhanchés ; aucun moyen pour la jolie brune d'y résister. Cet aspect là, il n'y avait qu'avec elle qu'elle prenait autant de plaisir à l'employer. L'attention venue des autres n'avait pas le même effet. Il y avait des risques à prendre en cherchant à la provoquer, et chacun de leur baiser ne faisait que renforcer son goût du danger. Lorsqu'elle vint d'ailleurs la dépasser pour entrer, effleurant négligemment sa fesse pour la faire frémir d'une caresse, elle fut d'autant plus motivée à poursuivre sur sa lancée, tentée de voir jusqu'où irait le petit jeu auquel elles s'adonnaient inévitablement à chaque fois qu'elles se voyaient. « Oh putain, Tic et Tac sont en avance, on aura tout vu. » La simple intervention de leur supérieur lui arracha son sourire, et elle céda à la place un soupir. « Pas de bol ma belle, Kaylian n’est pas là aujourd'hui. » Etrange remarque, qu'elle ne put pas se contenter de laisser passer comme la première, surtout en constatant l'air idiot qui avait accompagné ses propos. Fronçant les sourcils en sondant la réaction de celle à qui s'adressait l'information, elle fut frustrée de ne pas pouvoir y trouver plus d'information, et abandonna pour l'instant en offrant son attention à celui qui n'avait pas encore fini de leur parler. « Vous êtes en salle toutes les deux ce soir. On a un enterrement de vie de jeune fille, va y avoir du boulot ! » Un sourire amusé avant de filer aux vestiaires. Les enterrements de vie de jeune fille promettaient toujours de l'animation. Le fait de pouvoir partager sa soirée avec celle qui dirigeait les seules émotions auxquelles elle répondait promettait quant à lui une toute autre excitation. Le passage à l'uniforme réglementaire fut déjà ponctué de quelques regards emprunts de désir, accompagnant pour la plus jeune des gestes plutôt provocateurs. Sourire taquin par-dessus l'épaule sur laquelle avait glissé une bretelle, jusque dans le moindre geste semblant négligé, elle savait parfaitement ce qu'elle faisait. Elle savait comment l'attirer, comment invoquer le désir qui les avait liées, et ne comptait certainement pas s'en priver.  

Plus que le tablier à serrer sur ses hanches, et elle serait prête à retrouver son poste pour entamer la soirée. Du moins si ses mains voulaient bien arrêter de trembler. Première faille à sa séduction perfectionnée : elle eut tellement de mal à le nouer que sa sœur dut intervenir pour l'aider. Pour sa défense, savoir se déshabiller près d'elle l'unique objet du désir qui n'avait jamais pu lui appartenir avait rarement eu un bon effet sur sa concentration. Son cœur manqua d'ailleurs un battement lorsqu'elle vint poser ses doigts sur le tissu contre lequel elle s'était battue. « Faut croire que la patience, c’est pas un truc de famille. » Pas le temps d'échanger son rire, leurs lèvres étaient déjà affreusement rapprochées par ses gestes appliquées qui la tiraient vers elle. Il fallait dire qu'elle était bien plus concentrée sur le regard qui déviait vers les siennes que sur tout ce qu'elle aurait pu lui déclarer. Elle aurait voulu attraper ses bras, l'arrêter là, contre elle, l'embrasser. « Je serai pas là tous les soirs pour t’aider à mettre ton tablier. Et puis à choisir, je préfère encore te l’enlever… » Hochant doucement la tête en l'écoutant tout juste continuer, elle approcha doucement sa main de son visage, mais ne la déposa que sur son col, pour le réajuster. Rien qu'avec des mots, elle lui faisait tellement d'effet. « Je vais avoir du mal à te remplacer, tu sais ? » murmura-t-elle en inclinant lentement la tête vers elle, permettant à leurs lèvres de dangereusement se frôler. En laissant le bout de son doigt tracer le contour du col sur lequel elle avait tiré, elle vint le faufiler sous son menton pour le pincer doucement, autorisant son pouce à séparer leurs bouches. Pendant qu'elle l'occupait à la tenter d'un baiser, son autre main s'affairait secrètement à dénouer la boucle de son tablier, si bien qu'au moment où elle fit un pas pour séparer leurs corps, il fut défait. Lui laissant le temps de le constater, elle releva les yeux vers elle et lui adressa un clin d'œil. « Je ne te propose pas mon aide pour le refaire, tu te débrouilles tellement mieux. »

Long soupir avant de s'approcher de la porte qui s'ouvrirait sur le bar dont le brouhaha se faisait déjà entendre, à peine couvert par les murs qui les isolaient pour cet instant. Son hésitation traduisait sans doute l'envie de vouloir profiter de leur proximité un peu plus longtemps, avant qu'elles ne rejoignent leurs postes respectifs et renoncent à l'occasion de pouvoir se parler sans avoir à crier pour couvrir les voix, la musique, l'animation qui les attendait. Avant que son aînée n'ait le temps de lui faire remarquer ce silence gêné, elle poussa finalement la porte pour la laisser s'engouffrer la première dans le couloir du bar, veillant tout de même à la suivre de près. Rôles inversés, c'était maintenant à son tour de laisser son regard dessiner sa silhouette et valser sur ses courbes, rattrapée par le souvenir de sa dernière occasion à joindre le toucher à l'observation du corps qu'elle avait si longuement admiré. En la voyant s'approcher du bout du couloir, prévoyant la fuite de la tension qui les rattrapait à chaque fois qu'elles se retrouvaient seules, elle fut frappée par l'éclat. Un dernier coup de maître, une dernière action au jeu, sceller l'intensité de l'instant avant qu'elle ne soit noyée par les autres voix. Sans perdre une seconde de plus à réfléchir, sa main s'accrocha à l'avant-bras de celle qui la précédait, et d'un geste habile, presque dansé, elle la ramena brusquement contre elle, réclamant le contact immédiat du corps qu'elle n'aurait pas supporté de voir à nouveau lui échapper. Sans prêter attention à une éventuelle réaction, elle plongea impétueusement dans un baiser passionné. Plus aucune retenue ; elle s'offrait entière à l'appétit cruel d'un dernier échange. Ses mains ne tardèrent pas à courir sur sa peau pour y retrouver leurs repères, retracer le souvenir de leur passage éphémère en caresses pressées. Laisser le bout de ses doigts serpenter sur le haut de sa cuisse, faufiler une main dans son dos, la presser contre elle en hâte, pour s'imprégner de la chaleur de son corps parfumé, et finalement la relâcher, pour la doubler. « Bon courage pour la soirée. »
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○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyVen 7 Avr - 22:41

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

Me rapprocher d’elle est dangereux, j’en suis consciente, sentir son souffle sur mes lèvres me rendre folle et pourtant je sais que je suis bien incapable de faire autrement. Je suis attirée par son corps, c’est plus fort que moi et si j’essaie de me retenir, je sens un feu ardent me dévorer de l’intérieur, me hurler que je suis une putain d’abrutie de m’empêcher de vivre ce que j’ai à vivre. Croquer la vie à pleine dents, c’est ce que j’ai toujours fait, alors pourquoi arrêter maintenant à cause du seul prétexte que Loïs est ma soeur. Après tout, on n’a qu’une vie. Mes bras entourant sa taille et mes mains en frôlant le contour, je me délecte de l’odeur de sa peau et de la vision bien plus rapprochée des détails de son visage angélique. « Je vais avoir du mal à te remplacer, tu sais ? » Son murmure crée immédiatement une chaleur dans le creux de mes reins et une vague d’électricité jusque dans le bout de mes doigts. « Personne ne t'oblige à me trouver une remplaçante… » le même murmure, la même intensité, et ce regard caractéristique qui nous lie depuis le début. Je sens sa main remettre en place le col de mon polo, laissant faufiler ses doigts le long de l’arrête de ma mâchoire pour finir par flirter avec les limites de mes lèvres, alors que mes yeux sont rivés sur les siennes. Je rêve de les capturer mais me retiens, comme si la tension ressentie était plus agréable encore que de nous laisser griser dans un baiser. Mais lorsque la demoiselle s’éloigne, je sens mon tablier se délier et je le rattrape in extremis avant qu’il ne jonche le sol. « Je ne te propose pas mon aide pour le refaire, tu te débrouilles tellement mieux. » Un nouveau sourire étire mes lèvres face à sa manière de m’aguicher ouvertement. J’en suis dingue. Je noue à nouveau mon tablier autour de ma taille et suis ma jeune soeur jusqu’à la porte qu’elle vient d’ouvrir. Je passe alors devant elle une nouvelle fois non sans lui adresser un sourire charmeur, et me plais à jouer de ma démarche alors que je sais qu’elle me reluque sans pudeur aucune. Et avant de pouvoir m’en rendre compte, je sens sa mains se refermer sur mon avant bras, tirant sur ce dernier de manière à me faire me retourner et je n’ai pas le temps de prendre une réelle inspiration que déjà ses lèvres épousent les miennes dans un baiser précipité, empli d’une envie non dissimulée. Nos langues se lient déjà alors qu’une de mes mains vient accrocher sa nuque, l’autre se plaçant dans le creux de ses reins pour approcher un peu plus son corps. Je ne sais pas ce qui me retient de l’emmener avec moi dans une pièce, nous enfermer et laisser nos supérieurs nous chercher des heures durant. Je perds toute notion du monde qui nous entoure durant le baiser que nous échangeons, et à partir du moment où elle met un terme à cet échange charnel, je peine à reprendre mon souffle, à calmer mon coeur et mon corps qui a réagi de manière fulgurante à son contact. Elle me rend folle. « Bon courage pour la soirée. » me dit-elle souriante tout en s’enfuyant comme si de rien n’était. J’aurai ma vengeance. Amusée plus qu’autre chose, je secoue la tête d’un air presque dépité, et la suis alors qu’elle s’éloigne pour aller prendre ses fonctions, pendant que je passe derrière le bar pour saluer mes collègues de travail. Noemi semble avoir compris le petit jeu qui sévit entre Loïs et moi et elle m’adresse un regard emprunt d’une certaine complicité. Pourtant, elle est au courant de ce qui me lie aussi à notre patronne. J’espère simplement qu’elle n’en viendra pas à me griller, ni auprès de l’une ni auprès de l’autre. Le début de la soirée se fait vraiment dès l’arrivée du groupe de jeunes femmes qui est censé animer la soirée. Elles ont l’air très en forme, et ça promet donc un service agité. Je m’occupe d’accueillir et de placer les jeunes femmes tout en me présentant et en présentant Loïs avec qui je fais équipe pour ce soir. Nous sommes rattachées à ce groupe de femmes et devons être à leur petit soin. Le service commence sur les chapeaux de roues et chaque fois que je croise Loïs je lui adresse un regard charmeur, ou un sourire aguicheur, juste pour lui faire comprendre que j’ai vraiment hâte de finir ce service, en espérant pouvoir poursuivre la nuit en sa compagnie. Au bout de quelques heures à nous croiser sans avoir le droit de nous toucher, je perds patience et attire Loïs discrètement dans un coin à l’abris des regards et plonge immédiatement contre ses lèvres, comme en manque de sa présence, de sa peau, son toucher, ses lèvres contre les miennes. Nos langues se lient déjà et l’envie monte en flèche en une fraction de secondes, je ne sais même pas comment j’arrive à lui résister tout ce temps. « C’est pas une bonne idée de nous mettre en binome, je suis incapable de bosser correctement quand t’es dans les parages… » Mon souffle déjà plus rapide, j’encadre son visage de mes mains pour l’embrasser à nouveau avant de m’éloigner d’elle en marche arrière pour garder le contact visuel quelques secondes, pour finalement me retourner, passant mes mains dans mes cheveux comme pour essayer de reprendre un semblant de contenance.
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptySam 8 Avr - 12:30

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

Chaque regard, sourire, échangé comme une pause dans l'agitation du service de la soirée. Comme à chacune de ses occasions à l'observer évoluer, son admiration surpassait la curiosité pour toute autre source d'intérêt. Au milieu des autres, elle ne voyait qu'elle, n'entendait qu'elle, ne désirait qu'elle. D'une façon tellement flagrante qu'il lui fallait parfois se forcer à s'échapper de sa portée, changer de pièce, se cacher derrière une des invitées pour l'écouter déblatérer des informations sans intérêt. La tension grimpait d'un cran à chaque attention manifestée l'une pour l'autre, elles se cherchaient sans cesse, se fuyaient, se rattrapaient mutuellement. Trêve à la chasse de leur désir lorsque Loïs se faufila dans les cuisines où elle était réclamée pour y récupérer quelques hors d'œuvres qui accompagneraient les verres servis par la collègue qu'elle avait terriblement hâte de retrouver. En attendant que les plats n'arrivent sur le comptoir, elle croisait les bras, tapait du pied sur le rythme de la musique étouffée provenant de la pièce voisine. Cette soirée se passait déjà si bien qu'elle finit même par piétiner dans l'attente à vouloir s'y relancer. Il lui semblait bien avoir remarqué un changement dans ses yeux, depuis ce qui s'était passé dans la maison de son amie. Leur dispute n'était pour elle qu'un très bon présage, si elle lui avait permis d'enfin s'émanciper des remords à la désirer. Tout ce qu'elle voulait, maintenant, c'était voir où la prochaine limite s'était installée. Jusqu'où, cette fois-ci, elle la laisserait aller. Et elle ne manqua pas de trouver une réponse à ses attentes en reprenant le chemin de la salle commune, quand elle la chercha du regard pour la retrouver lui faire signe de la rejoindre. Assiettes posées dans un vacarme pressé, elle se précipita à la rejoindre et la laissa presser ses lèvres contre son sourire satisfait, comme une gosse qu'on venait de récompenser. En laissant danser leurs langues l'une contre l'autre, elle glissa une main sur sa taille pour se rassurer de ne pas la voir filer, et lorsqu'elle la vit malheureusement mettre fin à leur échange, elle se mordit la lèvre en l'implorant du regard de ne pas la laisser. « C’est pas une bonne idée de nous mettre en binôme, je suis incapable de bosser correctement quand t’es dans les parages… » Un léger rire pour camoufler une certaine fierté. « Je trouve que tu te débrouilles très bien, moi. » Sens en alerte en la voyant poser ses mains sur ses joues rosées, elle profita autant qu'elle le pouvait d'un second baiser avant de la laisser lui échapper comme si de rien n'était.

La soirée reprit son cours, mais Loïs fut cette fois complètement incapable de se concentrer. Pas une seconde ne passait sans qu'elle se mette à jalouser les femmes avec qui elle la voyait quelque fois échanger des éclats de rires. Elle ne désirait égoïstement qu'être au centre de son intérêt, rattraper tout ce qu'elles n'avaient jamais eu le temps d'achever. Donner une vraie raison à la flamme de la passion de s'agiter en elle, ou réclamer qu'elle la consume sur le champ. Avec l'animation bien entamée, il leur devenait de plus en plus difficile de s'éclipser avec autant de discrétion que par le passé. On les appelait sans cesse, demandant qu'elles s'intègrent à l'ambiance de la soirée qu'elles étaient après tout censées encadrer. Puisqu'il fallait qu'une d'entre elles ne finisse par céder, ce fut cette fois la moins âgée qui eut une idée. Au dernier verre de la tournée qu'elle fut chargée d'apporter, elle fit mine de ne pas voir sa sœur barrer son chemin, et se bouscula avec elle, un sourire en coin, renversant maladroitement une partie de l'alcool sur le haut de son uniforme. « Oups. Je crois qu'il va falloir nettoyer ça. » remarqua-t-elle sans la moindre forme de peine. Elle se fichait bien qu'on puisse avoir constaté que l'accident étaient prémédité, tant qu'il lui offrait une excuse pour la suivre dans un coin éloigné. C'est d'ailleurs en essayant tant bien que mal de dominer son empressement qu'elle l'accompagna jusqu'aux toilettes du petit bar bondé, refermant derrière elle la porte avant de s'y adosser. Peu importe le nombre de vessies qui éclateraient, il n'était pas question qu'elles soient à nouveau séparées. Du moins c'était ce qu'elle pensait, avant de voir la barmaid se pencher sur l'un des éviers pour y mouiller le t-shirt qu'elle avait tâché. En suivant la cambrure de son dos, laissant son regard se perdre aux abords du tissu qui dévoilait tout juste sa peau, elle s'écarta de la porte sans même s'en rendre compte, portée par l'envie de se glisser derrière elle et faufiler ses mains sur ses hanches, son ventre, la serrer tout près d'elle. Son souffle chaud vint s'écraser au creux de son cou quand elle immisça finalement ses mains sous le tissu humide qu'elle s'apprêtait plus tôt à nettoyer. « Je pense qu'on a bien mérité une pause... » Quelque chose la força néanmoins à se figer. Ce n'était pas tant qu'elle attendait son approbation, plutôt qu'elle craignait subitement de voir mourir la tension devenue addiction.
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it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) 92b8c3f25e17f6d8b8ce6445f1799d847ed3f112
○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
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○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptySam 8 Avr - 14:21

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

J’ai bien conscience de notre attirance mutuelle, je suis pourtant incapable de mettre des mots dessus, en dehors de l’alchimie physique qui opère entre nous. Je cherche ses regards sans cesse, caresse ses courbes de mes yeux sans faillir, et j’ai l’impression de sentir chaque fois qu’elle me regarde, ce qui est aussi troublant qu’agréable. Après avoir trouvé un court instant pour l’attirer dans un coin et lier nos lèvres, j’ai l’impression que laisser passer les minutes sans pouvoir la toucher est un supplice plus difficile à vivre encore que le début de cette soirée. A peine mon regard posé sur elle que je sens une vague de chaleur m’envahir, je sais pourtant qu’on ne devrait pas, mais comme souvent en ce qui me concerne, la passion passe bien avant la raison. Ce qu’il y a c’est que ça semble être la même histoire en ce qui concerne Loïs, je crois que nous ne sommes pas soeurs pour rien. La soirée bat son plein et plus les heures passent, plus les femmes alcoolisées cherchent à nous solliciter, chacune notre tour, une fois Loïs et une fois moi. Certaines sont plus entreprenantes que d’autres, et si Loïs pourrait sans doute passer pour une hétéro, en ce qui me concerne, les doutes sont quand même bien moins plausibles. Ce qui m’amène donc à devoir refuser les avance d’une des femmes de l’enterrement de vie de jeune fille, sans vouloir pour autant la vexer. Ce simple échange avec la jeune femme me fait comprendre que Loïs a pris beaucoup plus d’espace que je n’aurai dû lui en donner, ou du moins, pas l’espace que j’aurai imaginé pouvoir donner à ma soeur. Les heures passent et je ne parviens pas à trouver un moment pour attirer Loïs une nouvelles fois et céder à mes envies les plus primaires. Sauf que ce que je ne soupçonnais pas, ou pas totalement, c’est que la jeune femme semble être pleine de ressources, et que le cocktail qui s’écrase sur nos t-shirts respectifs n’est pas la cause de sa maladresse, mais simplement celle de son bon vouloir. Mon regard accroche immédiatement le sien alors que je sens le tissus imbibé de liquide commencer à coller ma peau. « Oups. Je crois qu'il va falloir nettoyer ça. » Un rictus vient se former au creux de mes lèvres et je secoue presque imperceptiblement la tête, comme pour lui faire comprendre l’amusement qui sévit en moi, autant sûrement que l’envie de l’embrasser sur le champs pour la remercier de nous offrir un moment de latence. « Ce serait mieux oui, je vais pas finir mon service comme ça. Je ne te savais pas si maladroite… » J’arque un sourcil, plus amusée qu’autre chose, et cette envie de la charmer encore et encore. Quelques pas nous mènent jusqu’aux toilettes du bar dans lesquelles elle nous enferme sans tarder, s’adossant à la porte en bois. Je me dirige vers le lavabo pour essayer de mouille le t-shirt pour lequel je n’ai pas le souvenir d’avoir un change, et déjà ma soeur me rejoint, me faisant frissonner sous ses caresses emprunte d’une envie non dissimulée. Déjà ses mains se retrouvent sous mon t-shirt et je me fige sous la sensation divine qu’elle provoque en moi. « Je pense qu'on a bien mérité une pause… » Ma main trouve la sienne sous mon t-shirt désormais vraiment mouillé, et je me tourne pour lui faire face, ne perdant pas de temps pour venir chercher ses lèvres comme une droguée en manque de sa came. « On a pas assez de temps Loïs… » Pourtant, je ne me sépare pas de ses lèvres plus que le temps nécessaire pour lui parler tout contre ces dernières. « Il vont finir par venir nous chercher, et je crois qu’on a été arrêtées au mauvais moment assez de fois pour tenter encore l’expérience… » Et pourtant, mes mains trouvent à nouveau refuge sur sa peau, la caressant avec une envie de plus en plus pressante de la faire mienne. J’aimerai pouvoir me laisser aller et me dire qu’on a tout notre temps, mais je n’ai aucune envie d’avoir des problèmes, je crois que j’en ai assez cherché en ce qui concerne ce boulot. Mais voilà que mon corps semble parler pour moi, mes mains trouvant avec aisance le galbe de ses fesses pour venir presser son bassin plus proche encore du mien, pour qu’elle sente ainsi l’envie et la pression qu’elle fait naître en moi. Je sais pourtant bien que plus on attend, plus on s’embourbe dans ce désir puissant, et plus il sera difficile d’en sortir au moment le plus inopportun. Mais est-ce que ma force d’esprit pourrait arriver à me faire me séparer d’elle, j’en doute… Voilà que son prénom m’échappe encore dans un soupir visant à lui avouer mes faiblesses les plus profondes. Ou devrais-je dire MA faiblesse. Parce que maintenant, cette faiblesse a un nom. Elle s’appelle Loïs.
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptySam 8 Avr - 16:28

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

« On a pas assez de temps Loïs… » Alors elles l'inventeraient. Le temps n'était qu'une vague notion, devenue impossible à calculer lorsque leurs lèvres se rencontraient. Par son unique présence, Tawny bouleversait sans peine son expérience du monde. Les sons, les odeurs, les nuances du jour, même les pensées qu'elles avaient tuées, tout restait à vif. L'intensité d'une existence pleine, capturée juste entre leurs lèvres. Une passion implacable et torride, sans ombre, sans recul, sans refuge. Tout le poids de leur dernières entrevues accumulées en un présent sans avenir. « Il vont finir par venir nous chercher, et je crois qu’on a été arrêtées au mauvais moment assez de fois pour tenter encore l’expérience… » Aucune parole n'aurait pu raisonner celle qui avait toujours fini par s'approprier ce qu'elle avait un jour désiré. Et ce caprice l'emportant sur les autres, rien ni personne ne serait en capacité de l'en dissuader. « Arrête d'y penser. » Ton juste assez autoritaire pour la faire taire. Les mains qui parcouraient sa peau s'opposaient déjà aux propos essayant encore de les arrêter. Comme un dernier cri de conscience avant de commettre l'irréparable, franchir la ligne sur laquelle elles dansaient. Le regard de la blonde était net, lourd d'envie, préservateur du monde évoluant loin d'elles. Le fait qu'on puisse les surprendre, les arracher à l'intimité, ne faisait qu'accélérer l'assimilation de l'adrénaline sévissant au creux du corps qui n'appelait que le sien. Plongeant pour un nouveau baiser, elle fit glisser ses mains sur le tissu mouillé, les fixant à sa taille pour doucement la soulever et l'inciter à s'asseoir sur le rebord de l'évier. Glissée entre ses jambes, elle quitta ses lèvres le temps de passer un pouce sur les siennes, habillées d'un sourire à la voir lui céder. Jamais elle n'aurait su justifier le besoin fréquent de ralentir ses gestes pour s'imposer l'instant de l'admirer. Détailler du regard l'arête de son nez, ses pommettes fraîchement colorées, les fossettes tout juste creusées au coin des lèvres qui lui souriaient. Jamais elle n'avait ressenti le besoin d'autant s'imprégner de la beauté d'une femme, et voilà qu'elle se mettait à concentrer tout l'effort de sa mémoire dans la photographie de son portrait. Pour rien au monde, elle n'aurait souhaité oublier ces instants où tout semblait si vrai. Où l'existence s'imposait sans trace d'hésitation, comme si la vie l'avait attendue ici, pendant toutes ces années où elle s'était tuée à la chercher.

Nouveau baiser, pour retenir l'esquisse d'aveux qui faisaient trembler ses lèvres. Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu lui dire, si ce n'était à quel point elle la trouvait belle ? Ce genre de déclarations ne lui ressemblait pas. Rien de tout ça ne lui ressemblait, d'ailleurs. La douceur qu'elle lui adressait, elle croyait ne l'avoir inventé que pour elle. Poussée par l'envie, elle ferait ce qu'elle savait faire de mieux : tuer les pensées par des actes irréfléchis et instinctifs. Une main sur sa nuque, une autre laissée à sa taille. Rien de plus beau que de l'entendre prononcer son nom, dans un souffle qu'elle aurait voulu provoquer, intensifier. A chaque fois qu'elle l'appelait, son cœur tremblait. Comme on la gratifierait d'un nouveau titre durement gagné ; il n'avait de sens que venant d'elle. C'était sa façon de reconnaître qu'elle existait, qu'elle la voyait. En laissant sa main se glisser à nouveau entre le tissu du haut mouillé et la peau qu'il avait humidifié, elle la fit remonter le long des courbes qu'elle s'était plus tôt attardée à dévorer, dans les vestiaires où elles s'étaient toutes les deux changées. Ses caresses reprirent bien vite le parcours qu'elles avaient dû abandonner à leur dernière rencontre, et elle la sentait déjà frissonner au contact de ses doigts, lorsque des pas s'approchèrent de la porte qu'elle avait cessé de surveiller. Grognant contre ses lèvres, elle ne mit fin à leur baiser que pour la faire descendre du rebord de l'évier, et l'entraîner avec elle dans l'une des cabines auxquelles elle tournait le dos. Juste le temps de fermer derrière elles, et elles purent bientôt entendre deux femmes entrer, se dirigeant d'un pas vacillant jusqu'aux robinets en échangeant à voix haute des anecdotes sur la soirée de laquelle elles s'étaient échappées. Loïs n'y prêta pas la moindre attention, bien trop accaparée par la tension grimpant entre elle et celle avec qui elle venait de s'enfermer. La poussant doucement contre la porte de la cabine étroite, elle quitta son corps pour poser ses mains sur le bois, et ses lèvres au creux de son cou. Les deux inconnues n'avaient pour le moment aucune idée de ce qui se passait si près d'elles, et elle comptait bien en jouer. En relevant les yeux vers sa sœur, elle murmura d'ailleurs : « Si on se fait repérer, ce sera de ta faute. ». Belle vengeance au jeu qu'elle l'avait toujours vu gagner.
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyDim 9 Avr - 10:39

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
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Je ne sais même pas comment j’arrive à énoncer quelque chose qui s’apparente à une forme de raison quelle qu’elle soit. Je n’ai aucune envie d’arrêter là, je voudrais juste fondre en ses bras et ne plus jamais la lâcher jusqu’à épuisement de nos corps. Nous avons été arrêtées au milieu de nos envies plusieurs fois et je ne sais pas si je supporterai de le vivre une nouvelle fois. La frustration est une sensation tellement désagréable à gérer, d’autant plus lorsqu’il s’agit de Loïs. Je ne sais pas pourquoi elle, mais elle bouleverse non seulement mon quotidien, mais aussi mes certitudes. « Arrête d'y penser. » J’adore le ton qu’elle emploie lorsque nous sommes en pleine action et qu’elle veut simplement me dire de fermer la gueule. Un sourire naît au creux de mes lèvres alors que je continue de l’embrasser sans faillir. Les mains de Loïs viennent chercher ma taille et pour une nouvelle fois, elle me fait grimper sur un meuble un peu plus en hauteur, aujourd’hui le lavabo, il y a quelques jours une coiffeuse, j’ai hâte de savoir ce que sera la suite. A croire que ce genre de position lui fait un effet particulier. Légèrement plus haut qu’elle, je dois me pencher juste assez pour ne pas séparer nos lèvre trop longtemps et déjà mes jambes viennent s’enrouler autour de son buste pour l’approcher de moi au maximum et sentir la chaleur de son corps tout contre mon entre-jambes, faisant grimper la température de la pièce de quelques nouveaux degrés. Pendant quelques secondes, Loïs prend le temps de me regarder et je me laisse le droit d’en faire de même, apprendre par coeur chaque ligne de son visage si parfait, et la couleur exacte de ses yeux. Mon souffle rapide appelle ses lèvres comme traduisant d’un manque évident de sa substance vitale, et, comme si elle pouvait comprendre ma demande non explicite, ses lèvres retrouvent les miennes sans tarder. Un soupir lâché par le plaisir ressenti au nouveau contact de sa peau sur la mienne, je la laisse faire glisser ses mains sur mes courbes, sous mon t-shirt. Je grogne légèrement et viens mordiller sa lèvre inférieure alors que mon esprit s’est complètement envolé dans un univers parallèle, incapable de prendre la décision de mettre un terme à tout ça. Mes mains quant à elles cherchent à retrouver le contact perdu à notre dernière rencontre, glissant déjà dans son pantalon pour entendre son souffle se faire plus rapide et son désir monter en flèche. Mais comme d’habitude, la vie nous met à rude épreuve et des pas se rapprochant de la porte des toilettes, Loïs m’attire à elle pour me faire descendre, manquant de me faire tomber, mais après un léger rire lâché par réflexe, je me retrouve enfermée avec ma jeune soeur dans une des cabines de toilette alors que déjà les bruits de deux jeunes femmes entrent dans la pièce que nous occupions quelques secondes plus tôt. Je peine à calmer mon coeur et ma respiration, d’autant plus que Loïs ne semble pas être encline à couper court à notre échange, ce qui n’est pas pour me déplaire. Je me retrouve plaquée contre la porte et déjà la blonde dévore mon cou, alors que je tente au mieux de retenir mes gémissements. L’idée même d’être découvertes est terriblement excitante, et à vrai dire, je ne pense plus du tout à l’endroit où nous nous trouvons, et notre service qui n’attend que nous. « Si on se fait repérer, ce sera de ta faute. » Je me mords la lèvre inférieure en souriant, plongeant mon regard amusé dans le sien, avant de me saisir de son visage pour l’embrasser à pleine bouche liant à nouveau nos langues comme si nos vies en dépendaient. Sans plus tarder, nos mains retrouvent nos peaux respectives, et je commence à déboutonner son pantalon pour avoir plus de facilité à glisser à l’intérieur une main espiègle. Si elle veut me mettre à l’épreuve, autant l’y mettre elle aussi, histoire qu’on puisse s’amuser autant l’une que l’autre. Mes caresses se font plus ciblées et je reste attentive aux souffles de ma jeune soeur, m’adaptant à sa respiration et aux premiers gémissements qu’elle tente de retenir au maximum. « Je prends le risque. » Lui dis-je d’une voix taquine, murmurée contre ses lèvres que je continue de dévorer en prenant soin de ne pas en extraire trop de bruits suspects. Je n’ai pas peur que nous nous fassions repérer, après tout, je suppose que bien des femmes se sont adonnées à ce genre de plaisir dans les toilettes de ce bar, avant nous.
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyDim 9 Avr - 18:33

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
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Piégées par leurs envies, le peu d'innocence qu'aurait pu porter la soirée s'était envolé avec leurs premiers baisers. Peaux brûlantes et souffles tremblants, n'échanger que le langage du corps dans l'appétit cruel pour une chair partageant le même sang. Ce genre de détails était déjà bien loin derrière elles, elles n'obéissaient plus qu'aux caprices d'une énergie impétueuse et étrange, dévorant les pensées et tuant les regrets. Loïs aimait avoir le dessus, se savoir mener la danse en attrapant ses hanches, en guidant ses mains, la rendre captive de son intérêt. Tout était encore question de la forcer à ne voir qu'elle, comme elle était devenue tout ce qu'elle était maintenant capable de remarquer. Si elle avait plus tôt plaisanté sur l'éventualité de la remplacer, elle se savait inapte à trouver un équivalent à la chaleur, la saveur de sa peau, à la douceur de ses lèvres et l'animosité du lien qui les rapprochait. Elle réveillait en elle les instinct les plus primaires, la forçant toujours à vouloir s'offrir entière, sans l'artifice d'une séduction grossière. Jamais auprès d'une femme Loïs n'avait été si fidèle à celle qu'elle était. La distance apportait l'interrogation sans fin de pensées bruyantes et menaçantes, des questions dont elle avait toujours fui les réponses. Une secrète crainte d'un jour voir disparaître les sentiments qui l'envahissaient à chaque fois que leurs regards se croisaient, de ne voir en elle qu'une inconnue aux traits vaguement familiers, dont elle se serait lassée. Pourtant à chaque fois que ses mains reprenaient contrôle du corps fantasmé, qu'elle étouffait ses gémissements entre des lèvres serrées, suivait du bout des doigts la contraction du moindre muscle, du moindre nerf volontairement provoqué, ce flot d'informations disparaissait aussi vite qu'il s'était immiscé entre elle et ses pensées. Ici il n'y avait qu'elles. Qu'elles pour réinventer l'érotisme et l'existence, qu'elles pour vivre ce qui n'était pas raconté. Briser toutes les barrières, ne jamais avoir à s'en inventer. Les autres pourraient bien parler ; il n'y avait pas plus belle proie que celle qui lui était refusée.

Sous ses gestes, elle s'adaptait pour réclamer son contact et lui offrir le sien. Arracher le tissu qui viendrait l'empêcher de s'emparer de ce qu'elle voulait, comme elle avait l'habitude d'égoïstement détruire tout ce qui s'imposait sur le chemin de son désir. Retrouver son corps dans tous les aspects, sans se cacher de l'admiration qu'il lui forçait à éprouver. Appuyant ses caresses, elle mordait ses lèvres à répétition pour étouffer le plaisir résultant de celles qu'elle lui adressait en retour. Mouvements vifs, brefs, à l'image de l'impatience de celle qui les avait initiés. Lorsque son rythme se stabilisait, ce n'était que le temps de retrouver les points qui la feraient crier. Le regard ancré aux expressions de son visage, elle voulait voir ses lèvres s'ouvrir, ses paupières tomber, ses joues rougir et sentir ses mains se resserrer, ses doigts se crisper. La rendre complètement folle, incapable de riposter, ou même de trouver la force de prononcer encore son nom de cette façon si particulière qui avait le don de l'exalter. Qu'on les entende, qu'on les dénonce, elle avait bien d'autres chats à fouetter. Leurs échanges étaient si uniques qu'elle refuserait le moindre prétexte à vouloir les arrêter. Avec l'aisance de sa sœur à la faire craquer, ce fut finalement à elle de céder un mot « Pu- Tawny... » pour ne pas cracher un juron contre le cou où elle avait reprit ses baisers, le marquant au passage de ses lèvres pour mieux s'empêcher de la laisser gagner au jeu qu'elle avait elle-même initié. L'effort à camoufler ses plaintes ne fut pourtant pas suffisant, puisque bientôt, le discours des femmes avoisinant leurs retrouvailles s'arrêta pour céder la place au bruit de leurs pas. Rires étouffés et coups sur la porte où elle l'avait brusquement adossée, de quoi donner l'occasion à la plus jeune des deux femmes de jurer pour de bon. Décidément, le destin s'acharnait contre leur union. Déçue, agacée, elle dut bien se résoudre à suivre les gestes de l'aînée qu'elle voyait commencer à se rhabiller. Elle lui vola bien un dernier baiser, mais ses yeux en demandaient tellement plus. Obnubilée par la frustration à devoir encore la laisser fuir, elle ne put néanmoins pas s'empêcher de sourire en voyant les ecchymoses laissées au creux du cou qui avait recueilli ses derniers souffles. Ceux là auraient tellement plus de valeurs que les autres, et elle l'avait compris. Tout ce qu'elle faisait avec elle se revendiquait comme l'inauguration d'une nouvelle vie.
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyLun 10 Avr - 0:20

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

Rien ne pourrait m’éloigner d’elle, j’en suis incapable. Mes mains semblent être accrochées à sa peau à ne plus pouvoir s’en décoller, comme scellées par la colle la plus puissante existante. Nos lèvres semblent vivre le même sort puisqu’une fois dans la cabine des toilettes, nous nous retrouvons comme si nous ne nous étions jamais quittées. Déjà nos langues se lient à en perdre la raison, et ma main glisse dans le pantalon de la jeune femme, retrouvant la chaleur et la moiteur de l’instant partagé dans la chambre de musique de la maison de Phoebe. Sa respiration qui s’accélère est la preuve de notre lien inexplicable, de notre passion dévorante et de cette connexion qui semble ne pas vouloir nous échapper. Je ne cherche plus à fuir, j’ai fini de lutter pour ce que je sais ne pourra être enfoui à moins d’avoir assouvi ce plaisir charnel avec elle. Et encore. J’ai bien peur que même après avoir réussi à vivre cet instant que nous attendons tant, il sera difficile de nous résister. Ne dit-on pas que le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder ? Je crois que la solution à notre ‘problème’ réside en l’acceptation de notre attirance mutuelle. Je m’interdis de réfléchir, je veux simplement rester près d’elle, sentir son souffle s’accélérer, ses baisers dans mon cou, et ses gémissements qui tente de s’étouffer dans mon cou à défaut de nous faire repérer. Mais à entendre les rires des deux jeunes femmes s’arrêter, j’ai l’impression que notre petite escapade est à nouveau sur le point de toucher à sa fin. « Pu- Tawny… » Je n’ai encore quasiment rien fait, ne me suis autorisée d’à venir effleurer la partie la plus sensible de son intimité, que déjà la blonde semble être au bout de sa vie. Un frisson me parcourt l’intégralité de mon corps lorsque ma jeune soeur dépose au creux de mon cou un suçon qui je sais sera la marque de son passage pour plusieurs heures, voire même quelques jours, elle n’y a pas été de main morte.

Quelques coups contre le bois de la porte me font stopper tout mouvement, peinant à respirer le moins bruyamment possible. Loïs laisse échapper un juron et je ne peux retenir un léger rire amusé, parce qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer, même si clairement cette nouvelle frustration risque d’être difficile à vivre. Pourtant, nous n’avons cette fois plus d’issue, et c’est donc dos au mur que je peine presque à retirer ma main de son pantalon, rompant le contact charnel entre nous. Je souffle un peu, traduisant ma frustration. Loïs termine de se rhabiller et je ne résiste pas à la tentation de venir déposer sur ses lèvre un énième baiser avant que nous sortions de la cabine sous les gloussements des deux clientes. Un regard complice accompagné d’un sourire, et nous sortons des toilettes, retrouvant la salle et nos clientes qui nous cherchaient visiblement depuis quelques minutes. Je prétexte une pause que notre manager nous a laissée, et nous reprenons notre travail là où nous l’avons laissé. Les regards que nous échangeons sons sans doute ce que je ressens comme étant la plus belle différence avec ce que j’ai partagé avec d’autres avant elle. Je ressens comme une symbiose puissante, sans que nous n’ayons ni l’envie ni le besoin de parler outre mesure de ce que nous pouvons ressentir. Nous nous croisons, nos mains se frôlent parfois dans de simples gestes dissimulés, quelques sourires, de nombreux regards, et je n’attends que le moment où je pourrai enfin pouvoir reposer mes lèvres sur les siennes, sceller nos corps une bonne fois pour toutes. Le bar commence à être de plus en plus rempli et nos déplacements se font avec plus de difficulté, si bien qu’au bout d’un moment, je m’amuse à titiller Loïs, devant passer derrière elle, plateau de boissons en main soulevé au bout de mes doigts, au dessus de sa tête, et je laisse traîner ma main sur ses fesses dans un geste imperceptible pour le reste des gens autour, agglutinés dans l’atmosphère de la soirée. Si ça n’avait tenu qu’à moi, j’aurai sans doute fait pire encore, mais je ne voudrais pas que notre couverture ne soit mise à nue, autant que je voudrais enfin pouvoir voir ma soeur entièrement nue.
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyLun 10 Avr - 17:42

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

Prédatrice, féline, cadence assurée et gestes maîtrisés, à nouveau tout pour être sûre que son regard la suivrait. Retour dans cette foule infecte où il leur était désormais devenu impossible de se cacher, chacune ciblée par l'énergie qui émanait de la tension animale de leurs âmes échauffées. Pour l'instant focalisée sur sa proie, elle se découvrait la faculté à rendre le reste du monde muet. L'animation l'agaçait au point qu'elle désire s'en extraire dans l'immédiat, pour ne pouvoir se concentrer que sur ce qui régnait en elle et qu'elle n'aurait décidément pas pu expliquer. Mais l'ineffable lui plaisait, l'inconnu l'attirait, l'appel du danger. Précaution à ne pas aller trop vite, mais le moindre de ses pas semblait le premier d'une course la ramenant à ses bras, ses lèvres, ses doigts. Plus aucune autre voix que la sienne, le souvenir précis des battements puissants qu'elle voulait synchroniser à ceux de son cœur bouleversé. N'exister qu'en elle, qu'avec elle, que par elle. La seule chose qui la retenait de ne pas tout abandonner pour la promesse d'un nouveau baiser, c'était le goût du jeu, la course au hasard qui déterminerait celle qui serait la première à céder. L'aveu terrible d'un plaisir malsain à la voir se languir et elle aussi se retenir, lorsqu'elle effleurait du bout des doigts le verre d'une bouteille qu'elle s'apprêtait à ouvrir, caressant ses courbes comme elle caresserait les siennes, laissant l'eau perler sur ses doigts comme elle tracerait le parcours de la sueur dévalant sa peau. S'adapter comme à chaque fois au langage qu'elle serait la seule à comprendre, comme un doux rappel des échanges qu'elles gardaient dissimulés derrière cette façade de faux-semblants et bon vouloirs. Un memento encré dans leurs peaux. Qu'on les surprenne, elle voyait mal ce que ça pourrait changer. Qu'on les sépare, qu'on les enferme, même, elle aurait toujours trouvé le moyen de la retrouver. Déplacer des murs, briser des foyers s'il le faudrait, comme pour tous les élans capricieux qui l'avaient précédée, elle aurait affronté vagues et tempêtes pour obtenir ce que son être entier réclamait. Et même si demain tout aurait pu changer, il n'y avait pour l'heure que l'assouvissement de ce plaisir partagé qui comptait. Aucun autre endroit n'aurait pu l'appeler ; c'est au bord de ses lèvres que sa place l'attendait.

A en croire les gestes qui lui étaient de temps en temps réservés, cachés à l'ombre des regards les plus indiscrets, elle n'était pas la seule à avoir développé un goût pour l'aventure. Tour à tour, elles frôlaient la flamme à chaque fois que leurs mains s'effleuraient, que leurs peaux frémissaient et leurs regards se parlaient, cris silencieux du désir indompté. Sans doute une chance que les seuls témoins à la bataille de cette furieuse tension se soient tous rendus aux bras de l'alcool ; n'importe qui aurait pu comprendre ce qui se tramait entre les deux sœurs, tournant l'une autour de l'autre avec la plus claire des intentions de se dévorer. Ne s'offrir à elle que par pulsion, par passion, comme elle savait le faire le mieux. Combat de lionnes, déchaînées, libérées des contraintes qui les avait autrefois éloignées. Le destin s'acharnait encore à les séparer, mais Loïs ne se rendrait pas sans se battre, et elle voyait dans les yeux de son aînée, sentait dans le souvenir de leurs souffles mêlés, qu'elle ne serait pas la seule à se jeter encore et encore dans le courant, quitte à s'y enfoncer au plus profond. La surface, elle en était fatiguée, mais dans l'authenticité de leurs échanges, il y avait encore tant à prospecter. Tawny était l'obsession rendant fade tout autre centre d'intérêt, la nouveauté à explorer, l'appréhension d'une expérience nouvelle, quelque chose qui ne cesserait jamais de l'inspirer. Pour la première fois, elle l'effrayait. Elle l'effrayait dans la crainte qu'elle n'ait un jour à s'effacer, dans l'idée qu'elle puisse être rattrapée par la banalité à laquelle elle cherchait sans cesse à échapper. Terre inconnue qui deviendrait terrain connu. Et dans cette crainte, cette horrible crainte, elle souffrirait. Souffrance nécessaire à apprendre l'existence, la fin de l'errance.
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyLun 10 Avr - 18:42

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

J’ai l’impression qu’on m’arrache à ce pour quoi je suis faite, celle avec qui je dois être, celle pour qui je dois vivre. Je n’aurai jamais pensé pouvoir ressentir quelque chose d’aussi fort un jour, et si on m’avait dit que j’aurai envie de me laisser aller dans le précipice que m’offrait une créature de sa trempe, j’aurai ri à la figure du plaisantin. Je ne suis pas de celles qui tombent amoureuses, qui papillonnent des yeux devant une silhouette, qui sourient de manière béate sans savoir réellement pourquoi. Et pourtant je suis là, attirée plus que de raison par cette sirène qui m’attire de son chant dangereux. Je ne devrais pas me laisser aller, me laisser emporter par cette envie puissante de la retrouver à chaque nouvelle seconde que la vie nous offre, mais cette sensation me donne l’impression d’être en vie, plus que je ne l’avais ressenti auparavant. Elle passe devant ces heures à escalader des murs sans protection, ces missions à braver le feu, ces pics de vitesse en moto sans porter de casque, ces essais de différentes drogues toutes plus folles les unes des autres. Elle passe devant mon saut en parachute, ceux en parapente, les descentes en rafting, sauts à l’élastique, et même cette fois en haut d’un immeuble d’une trentaine d’étages, mes pieds flirtant avec le vide, et cette sensation que tout peut s’arrête, un coup de vent, un battement de coeur trop puissant. Elle me donne l’impression d’être au bord d’un gouffre sans fond, comme si elle me retenait de plonger, mais qu’elle était aussi là, son visage angélique éclairant la noirceur de la profondeur, m’attirant intrinsèquement vers cet inconnu qui je sais me mènera à ma perte. Mais l’envie de vivre est plus forte, l’envie d’elle me consume, et je crois qu’il serait compliqué de ne pas le lire dans mon regard. Toute tentative de rapprochement me donne un semblant de renaissance, tout comme chaque mètre la distançant de moi me compresse la poitrine. Rien n’a jamais été aussi puissant que cette dose d’adrénaline qui me parcourt de part en part lorsque je la touche, lorsque nos regards se mêlent, et que l’envie de tout abandonner est aussi forte que celle de résister, encore quelques instants.

Une main à mon poignet me coupe dans le regard langoureux que j’adressais à ma soeur, pour que je vienne le laisser flirter avec celui de la future mariée, visiblement très éméchée. Ce n’est pas la première fois que la demoiselle me fait comprendre que je suis à con goût, mais d’ici quelques jours, elle sera mariée, à un homme en plus de ça, et il y a tout un tas de raisons pour lesquelles je ne voudrais en aucun cas la laisser me mettre le grappin dessus. Si la première commence par un L et se termine par un S, il y a aussi quelques bribes de raison qui se frayent un chemin dans mon cerveau. Gentiment je retire la main de la jeune femme et refuse ses avances, avant de m’éclipser, croisant Noemi sur mon passage. « Ça va pas toi. » Je soupire un peu. « C’est rien, juste la future mariée qui me lâche pas. » « Oh, généralement ça te dérange pas d’être draguée comme ça. Tu évites les problèmes vis à vis de quelqu’un ? » Je fronce les sourcils face aux sous-entendus de la jolie blonde. « Kaylian n’est pas là ce soir, je vois pas pourquoi je… » « Je parle pas de Kaylian. » Alors celle là elle est bonne. « Bref ! Je vais fumer une clope. Loïs gère en attendant. » Noemi hoche la tête et me laisse prendre une pause de quelques minutes. En revenant dans le bar, je reprends du service et me plais à retrouver le regard interrogateur de ma jeune soeur, comme si elle m’avait cherchée pendant plusieurs minutes. Mais avant que je n’ai le temps d’aller la retrouver pour lui dire quelques mots, une des jeunes femmes de l’EVJF m’attrape pour me coller sur une chaise, et voilà que la future mariée vient se dandiner devant moi, presque sur moi. Non mais c’est quoi cette histoire ??? J’essaie de la repousser mais elle me cloue carrément à la chaise. C’est une blague ou comment ça se passe ? Heureusement, Noemi arrive à ma rescousse, et heureusement surtout, je ne vois pas le regard de Loïs, je préfère même ne pas l’imaginer. Noemi récupère la future mariée, me libérant de son emprise franchement bizarre, et déclare, l’air de rien. « Si vous vouliez du spectacle, il fallait demander, Loïs peut vous montrer ! » D’un accord tacite, Noemi envoie un signe à Loïs comme pour l’autoriser à venir danser contre moi, sur cette chaise, sur la musique qui bat son plein. Non mais elle plaisante là ? Je vais pas tenir, si elle fait ça je vais crever sur place !
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyLun 10 Avr - 23:22

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
tawis ♥

Eclairage tamisé, lumières colorées effleurant les courbes qu'elle voyait déjà lentement onduler au rythme lascif de la musique dont le volume semblait s'être considérablement augmenté, elle laissa le bourdonnement des basses imprégner sa démarche et marquer le tracé précis des gestes qu'elle s'appliquerait à n'adresser qu'à celle pour qui elle invoquait sans aucune peine cette incroyable sensualité. Etirant doucement ses bras, elle fit ensuite basculer sa tête et ses épaules en arrière, pour laisser ses omoplates creuser le haut de son dos courbé. Réchauffer les muscles qu'elle était la seule à savoir réellement éveiller, en veillant à garder son regard fixé au sien pour toute la durée de ce qui suivrait. Ne pas ciller, ne plus la fuir, première chance de réellement la faire tomber, sombrer avec elle et ne plus jamais en revenir. La musique portait en elle cette puissante dimension, ce pouvoir mystique, créateur d'aura et peintre de charisme, opportunité pour quiconque le souhaiterait d'enfiler le masque d'une atmosphère surréelle et abstraite, une pause entre les mondes, tâchée des teintes d'une expérience personnalisée pour les yeux curieux qui s'attarderaient à vouloir le démasquer. Puisqu'elles n'avaient besoin de mots pour permettre à leurs pensées de s'entretenir à l'ébat poussé par le désir commun qu'elles n'avaient plus la force de cacher, Loïs userait de métaphores charnelles pour la voir y lire l'accomplissement du moindre fantasme qu'elle avait cru l'entendre formuler, à chaque fois que leurs lèvres s'étaient rencontrées. Sans encore la toucher, lui imposer la distance qu'elle savait purement physique, simplement pour sentir l'essence de son regard la capturer, pour voir ses doigts trembler dans un élan impulsif et pressé de vouloir imiter ceux qu'elle laissait courir sur son propre corps, défaire le tablier qu'elle avait noué, avec tout autant de lenteur que celle qu'elle avait exercée à lui retirer le sien dans les vestiaires. Chaque geste, chaque regard, sourire, parole murmurée sous les vibrations des enceintes chargées, pure sélection de tous les instants où elles s'étaient tant rapprochées. Compilation intensive de ces secondes précises où leurs cœurs s'étaient écrasés contre les poitrines qui les séparait, où leurs halètements s'étaient emmêlés pour ne les laisser vivre que du même souffle, où leurs mains n'avaient trouvé d'attache au monde que sur la peau dont elles avaient fantasmé le toucher.

Plus rien d'autre qu'elle n'avait l'intérêt d'être vu. La violence de la sensibilité ne résultait que de leur contact, comme redécouverte d'un corps trop longtemps ignoré. A chaque réunion de leurs peaux, le monde retenait son souffle, attendait. Ici, schéma répété, les autres vies avaient cessé d'importer, ils n'y avait plus qu'elles et leurs regards pour se permettre d'exister. Un plaisir non négligé à mener à nouveau la danse de leurs âmes apparentées, mais pas la moindre forme de vulgarité, plutôt des allusions qu'elle serait la seule à savoir interpréter, de nouvelles aspérités aux langage du corps qu'elle apprenait doucement à dompter. Paradoxalement, si Loïs était spectacle et sa sœur spectatrice, les souvenirs affectés par le choix de ses avances, par sa façon de la provoquer, la rendait nue et vulnérable aux seuls yeux qui auraient pu la déchiffrer. Les mouvements de ses hanches, les caresses sur la peau qu'elle ne dénudait qu'à peine, et jouait à cacher dans l'ombre que la lumière ne tardait jamais à chasser, les mordillements de lèvres et doigts crispés, enfouis dans sa crinière dorée, douces promesses de l'union qu'elles n'avaient jamais pu se permettre, avant-goût de ce qu'elle mourrait d'envie d'accomplir à ses côtés. En s'approchant finalement d'elle, devancée par la lourdeur de son regard prédateur, elle vint poser ses doigts sur l'une de ses cuisses pour l'inciter à les rapprocher, attrapa sa main pour la conduire à la taille qu'elle ferait bientôt onduler au rythme de la mélodie qui berçait déjà le déroulement du moindre mouvement, mais ne put se résoudre à lui tourner le dos. S'il n'y avait que dans ses yeux qu'elle se savait exister, elle ne résistait pas à l'envie d'y plonger, poser ses mains sur le dossier de la chaise et s'asseoir sur ses cuisses pour y poursuivre ses gestes. Bientôt, la portée de la musique qui l'avait guidée s'atténua pour la rendre à nouveau esclave des lèvres sur lesquelles elle ne pouvait s'empêcher de loucher. Essoufflée, et surtout fatiguée de devoir contenir ce qu'elle se croyait assez forte pour ne pas laisser éclater, elle fit taire une bonne fois pour toutes les encouragements grossiers qu'elle avait de plus en plus de mal à ignorer en ralentissant ses mouvements au moment où elle y mêla un baiser. Passionné, appliqué, une main posée sur la joue de celle qu'elle avait tant cherché à voir céder. Leurs lèvres se séparèrent, leurs yeux se croisèrent, et il y eut cette seconde, ce déclic, rappel de la fois précise, où, dans les loges du concert, son regard avait sensiblement changé. Jamais personne ne l'avait rendue si faible, et pourtant elle en redemandait.
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MessageSujet: Re: it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) (#)   it's a continual game of cat-and-mouse (tawis♥4) EmptyMar 11 Avr - 10:06

❝ it's a continual game of cat-and-mouse ❞
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Et tout s’enchaîne, tout se précipite, tout va beaucoup trop vite, c’est comme si j’avais appuyé sur pause quelques secondes et que la remise en place du présent faisait s’accélérer les quelques instants précédents. Mon regard accroche celui de Loïs à l’instant même où Noemi lui fait signe et je comprends seulement maintenant ce qui est en train de m’arriver. Mon coeur s’emballe considérablement dans ma poitrine et je sais pourtant que ce n’est rien comparé à ce qui m’attend. La blonde s’approche lentement, son corps dansant lascivement au rythme de la musique, ses courbes ondulant sous les lumières électrisantes et je suis complètement hypnotisée par le spectacle qui se déroule devant mes yeux et semble m’être exclusivement proposé. Tout autour disparait peu à peu comme une moto lancée à grande vitesse, le paysage s’estompe, se voile, pour ne laisser que le point de fuite, le regard de ma soeur puissamment ancré au mien. Je m’accroche à elle comme une ancre au fond de la mer, le coeur battant et les lèvres entre-ouvertes pour laisser échapper mon souffle plus rapide à chaque seconde. Je ne sais plus où donner de la tête, je me sens dépassée par les évènements et pour la première fois depuis, depuis toujours, je n’ai plus le contrôle sur mon corps, sur mes émotions, et sur la situation. Je suis en train de lâcher prise en totalité face à cette créature venue de nulle part. Son regard me déstabilise complètement et déjà je sens mes mains trembler, et la moiteur s’y inviter. Chacun de ses gestes semble être créé dans le but de me faire flancher, la toucher partout là où elle se touche, glisser mes doigts dans sa chevelure, à la place des siens. Je plante mes doigts dans ma cuisse comme pour me retenir de faire quoi que ce soit, ce n’est ni le moment ni l’endroit, et si j’ai l’habitude de me donner en spectacle, je ne voudrais surtout pas me donner en pâture aux louves qui ne cherchent qu’à assouvir leur envie malsaine d’un spectacle hautement sensuel dont la tension sexuelle est fortement palpable. Pourtant, à mesure que les secondes défilent, que la musique semble me transpercer de part en part, je sens les chaînes de ma bonne volonté se briser une à une. Je suffoque, perds toute notion de réalité, ma tête tourne et je me sens prise d’une succession de frissons entremêlés de bouffées de chaleur aussi grisantes que désagréables. Je la veux, maintenant, et les voix des spectatrices malsaines derrière ne m’éloigneront pas de mon objectif. Elle est en train de me faire devenir folle, et si elle continue sur cette lancée, je ne répondrai plus de moi. Ma poitrine se soulève à une vitesse folle et lorsque ma jeune soeur m’intime de resserrer mes jambes pour qu’elle vienne s’y asseoir, je m’exécute sans broncher. Nos visages se rapprochent et je n’ai d’yeux que pour elle, louchant sur ses lèvres comme sur une oasis en plein désert. Je n’ai jamais ressenti un désir aussi fulgurant, et il me déchire autant qu’il me donne des ailes. Pourquoi, pourquoi elle ?

Loïs vient chercher ma main pour la glisser à sa taille et je tressaille, ne résistant pas à faire glisser mes doigts sous le tissus qui ondule le long de sa peau, agrippant son épiderme comme pour m’en approprier le moindre millimètre carré. Mon autre main vient trouver refuge sur la cuisse de la blonde et remonte dangereusement jusqu’au bas de ses fesses que je rêve de dénuder d’un geste sec et presque brutal, laissant sortir le côté bestial que j’ai toujours cherché à garder enfoui. Elle me pousse dans mes retranchements, me force à garder le cap là où dans toute autre situation j’aurai perdu pieds. Et si je n’avais pas déjà perdu pieds ? Mes lèvres appellent les siennes sans faillir, comme si c’était leur dernière volonté avant un long voyage vers l’au-delà. Je voudrais mourir sous son regard, mes doigts frôlant sa peau et ses lèvres scellées aux miennes pour l’éternité. Enfin, enfin elle daigne m’offrir ce que j’attendais comme la seule issue à mon naufrage, la lueur d’espoir d’un avenir meilleur. Sa main sur ma joue me fais baisser les armes en totalité et je souffle tout contre sa bouche, glissant cette fois mes deux mains dans son dos pour l’approcher de moi d’avantage, sentir son coeur battre à l’unisson du mien, et mes jambes qui tremblent sous la pression, sous le désir, sous les hurlements satisfaits de notre public. Mais toute bonne chose se doit d’avoir une fin, je l’ai appris à mes dépens. Déjà ses lèvres quittent les miennes et je me sens comme quelqu’un à qui on retire le rêve qu’il touchait pourtant du bout des doigts, comme une chute vertigineuse après être arrivé à quelques centimètres du sommet de la plus haute montagne. Mais son regard, son regard me transperce, un écho à celui déjà échangé quelques jours plus tôt, à quelques mètres d’ici, à l’abris du public. Je voudrais pouvoir lui dire à quel point mon coeur est en train de se frayer un chemin hors de ma poitrine pour retrouver le sien, à quel point mon corps semble ne plus vouloir vivre que dans l’optique de retrouver les courbes du sien, que mes lèvres s’éteignent à chaque fois qu’elles se trouvent privées des siennes. Loïs. Le graal vient de changer de nom, je ferai d’elle ma quête première, mon but ultime, ma raison de vivre et de me lever chaque jour, dans l’espérance de pouvoir à nouveau la voir, la toucher, l’embrasser, et laisser nos âmes enfin s’unir à tout jamais.

Le temps semble suspendu pendant un instant, je ne saurai dire combien, jusqu’à ce que les applaudissements ne parviennent à mon oreille, créant une faille dans la bulle que nous nous étions crée Loïs et moi. Je souffle un peu alors que mes mains desserrent leur étreinte du corps de  ma soeur, la laissant se relever alors que je tente d’en faire de même, non sans tituber imperceptiblement. Cette fille est pire qu’une drogue, je ne sais pas encore de quelle sorte mais elle agit sur moi de la même manière. Je m’avance jusqu’à la table de nos clientes et attrape au passage un verre, le premier à me passer sous la main, avant de le vider d’une traite comme pour me remettre d’aplomb. Je n’accorde aucune importance aux réflexions desdites clientes et m’éclipse un instant, croisant tout juste le regard taquin de Noemi. Je sors du bar, j’ai besoin de respirer. Une fois à l’extérieur, je m’assieds sur le trottoir et prends ma tête entre mes mains tout en prenant de grandes inspirations visant à me faire retoucher Terre. Je ne comprends pas bien ce qui est en train de m’arriver, et le chamboulement dans mon cerveau n’annonce rien de très bon. Je me sens comme dans une voiture de course lancée à pleine vitesse, un immense mur s’érigeant devant moi, et au lieu de freiner, j’accélère, comme si l’impact pouvait être moins douloureux, comme si les derniers mètres à parcourir pouvaient en être plus puissants, plus excitants. Je cours à ma perte, j’en suis consciente, mais je suis incapable de mettre un terme à cette course effrénée. Je veux la vivre à deux cent pour cent, quitte à en perdre la totalité de mes organes vitaux. Mais trop perturbée par mes sentiments, je me sens obligée de fuir. Rapidement je repasse à l'intérieur et je croise Noemi. « Je me sens pas bien, je vais rentrer. Nina arrive dans quinze minutes elle me remplacera, dis à Loïs que je suis désolée. » Noemi semble être dans l'incompréhension, mais elle ne pose aucune question et me laisse repartir. Le bruit de ma moto signe ma fuite, et je crois que c'était encore le mieux à faire.
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