contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: You are somewhere in the past (Rhys) (#) Ven 7 Avr - 16:13
Mon vie à Island Bay a retrouvé son rythme. J’avoue être plutôt fière de la manière dont j’ai su gérer les conséquences de mon séjour à New York. Trois semaines ce n’est pas rien, et il s’en passe des choses pendant ce temps là. Mais mes planning sont revenus à la normale et je m’en félicite. Pas que je sois du genre à compter mes heures, loin de là, sinon je n’aurais pas choisi la médecine comme voie, cependant j’admets apprécier cette façon de vivre si propre aux îles. Wellington est la capitale de la Nouvelle-Zélande, c’est une ville, une vraie mais ne nous voilons pas la face ça n’est en rien comparable à New York ou autre métropole américaine. Parce qu’ici les gens sont différents, de part leur manière d’appréhender la vie et d’en profiter. Et à vrai dire c’est ce que j’aime, je me plais ici et je n’échangerais ce que j’ai pour rien au monde. Je suis une trentenaire épanouie, peu importe si j’approche gentiment de la quarantaine, je n’ai pas peur de l’avenir et de toute façon on ne peut rien contre le temps qui passe, alors à quoi bon se prendre la tête ? J’ai un boulot qui me passionne, des amis formidables, une maison magnifique où je me sens bien, et une vie sentimentale dont je me satisfait. Bien sûr ma mère n’a pas omis, malgré le contexte, de me demander quand est-ce que j’allais me décider à m’installer durablement avec un homme et fonder une famille ce à quoi je n’a pas vraiment répondu. Ce n’est pas une question de décision, simplement il n’y a jamais aucun homme qui a su me faire m’attacher à lui de sorte que j’envisage un vrai futur en sa compagnie. Et puis je ne suis pas de celles qui se laissent dépérir sexuellement, je suis bien active et épanouie ce qui pèse inévitablement dans la balance. D’ailleurs j’ai aujourd’hui même rendez-vous avec un homme charmant, un de ceux qui, il me semble, appartient au passé mais dont je ne me souviens guère que les traits. Rhys Blueberry, avec un nom pareil je ne l’aurais pas oublié, ce qui me laisse à penser que lors de notre précédente rencontre nous n’avons probablement pas fait de présentation complète. Il représente un certain mystère et j’aime ça, tout comme son audace dont il a habilement usé. C’est plutôt rare que je me laisse aller à donner mon numéro personnel à un patient ou plus exactement le père d’un de mes patients, mais le concernant l’envie a pris le pas sur le reste. Le rendez-vous a été rapidement pris, signe que le bel homme est tout aussi intrigué que moi sur cette impression de déjà vu. A moins que ça soit seulement pour moi, mais dans tout les cas c’est flatteur. Pour simplifié les choses je lui ai donné rendez-vous à l’hôpital puisqu’il n’est pas très familier des environs. J’ai deux petites minutes d’avance sur l’heure convenue mais Rhys ne tarde pas à faire son apparition. Il est d’autant plus charmant alors qu’il n’y a pas de barrière professionnelle qui nous sépare à cet instant. Il est dix-huit heure trente, et alors qu’il s’approche je me retrouve confronté à ce dilemme que tout le monde connaît. Dit-on encore bonjour ou bien bonsoir ? Je lui souris et fais finalement mon choix « Bonsoir Monsieur Blueberry. » je laisse volontairement cette petite distance entre nous en ne l’appelant pas par son prénom, un peu par curiosité sur la manière dont il va mener les choses, je l’admets.
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Sujet: Re: You are somewhere in the past (Rhys) (#) Lun 10 Avr - 21:05
you are somewhere in the past
Tara et Rhys
C’était un peu risqué ce soir, elle pourrait se souvenir. Il y avait peu de chance bien sûr, mais elle pourrait. Débuter une histoire sur un mensonge, on dit que ça ne se termine jamais bien. Mais on ne peut pas débuter une histoire sur cette vérité ; Je m’appelle Rhys Perkins, les autorités de New-York me recherchent parce que j’ai tué un homme, enchanté. Et puis, rien ne lui disait que ce rendez-vous donnerait lieu à quelque chose de plus sérieux. Ils referaient connaissance ce soir, dans un lieu plus propice à la discussion, compte tenu de la première fois qu’ils se sont vus. Devant la glace, Rhys se trouve soudain trop vieux pour tout ça. La chemise blanche, le blaser noir, le jeans … ça lui va bien oui. Mais il a quarante-trois ans, putain. Et pas capable de tenir une liaison stable. Sa cohabitation avec Mack après leur divorce avait sans doute été la situation la plus stable de sa vie. Pour Cillian, c’était stable. Même si pour les deux adultes, ce n’était pas très épanouissant. Il quitte la salle de bain, passe une main dans ses cheveux un peu longs, il croise Mack dans le hall qui le dévisage. « Je sors, laisse pas Cillian seul avec Van s’il te plait. » La blonde s’offusque mais Rhys a autre chose en tête. Il se dirige dans le salon où Cillian joue à la console. Il vient embrasser le crâne de son fils, sans écouter Mack qui râle comme du poisson pourri. Il a à peine quitté le salon que Van vient défier Cillian à la console. Il prend ses clés de voiture, son portefeuille et s’arrête sur le seuil pour regarder la blonde terminer sa tirade. « Si je ne rentre pas ce soir … » Il hésite. « Je serai là à son réveil, t’en fais pas. » Peu importe qu’elle soit contre, il sait bien qu’elle ne se dédouanera pas. Ce n’est pas comme s’il ne lui rendait pas la pareille les autres soirs. Il lui sourit puis s’éclipse, comme si de rien n’était.
Il rejoint Wellington assez rapidement, cette Alpha Romeo 159 lui plaisait bien. Agréable à conduire, fluide, elle aurait été désagréable à conduire à New-York où les voitures plus fines sont plus appréciées mais on était à Wellington, loin de la foule compacte que la Grosse Pomme. Le quarantenaire ne traine pas à se garer, non loin de l’hôpital. Il est presque dix-huit heure trente et il ne veut pas qu’elle l’attende. Il laisse sa voiture et se dirige vers l’entrée du bâtiment. Il espère la surprendre, mais elle est déjà là, sortant en même temps qu’il arrive et le regardant approcher, un petit sourire aux lèvres. La tenue de ville lui va quand même bien mieux que la blouse blanche des médecins. Il s’approche, et se sent soudain un peu nerveux. Elle rompt la glace en le saluant. « Bonsoir… » Il lui offre un charmant sourire qu’il espère détendu. « Appelez-moi Rhys s’il vous plait, je ne suis pas le père de votre patient ce soir » C’est dit d’un ton léger, pour la mettre à l’aise, pour se détendre au passage. « Si je peux aussi vous appelez par votre prénom … Tara ? » Il n’avait pas eu besoin de s’en souvenir, son nom étant écrit sur l’ordonnance de son fils. Il passe une main dans ses cheveux. « Dites-moi, vous m’emmenez où ce soir ? Je n’ai pas l’habitude d’être celui qu’on invite. » Une question de contrôle. Quand on sait où on va, on devient déjà maitre des lieux, en terrain connu. Rhys, à Wellington, n’était pas chez lui. Il ne pourrait même pas l’inviter quelque part, à défaut de connaitre la ville. Il aimait bien l’idée de se laisser guider par la jeune femme pour trouver un endroit pour leur rendez-vous, ça ne le rendait pas moins nerveux pour autant.
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Sujet: Re: You are somewhere in the past (Rhys) (#) Mer 19 Avr - 13:58
Je ne fais jamais ça habituellement, donner mon numéro personnel à un patient ou parent d’un patient. Mais cet homme ne m’est pas étranger et ma curiosité a pris le dessus. Je sais que nous nous sommes déjà rencontrer, cependant je n’arrive plus à me souvenir dans quelles circonstances ni quand. Six, sept, dix ans ? Je finirai par le savoir ou peut-être pas, et à vrai dire peu importe je crois que c’est surtout un prétexte pour passer un moment ne compagnie de cet homme intrigant. Il a du charme, une certaine présence à laquelle je ne suis pas indifférente. Depuis que j’ai largué Scott et vois beaucoup moins Kylian, je dois dire que c’est le calme plat dans ma vie privée. Est-ce que je m’ennuie ? Pas vraiment, j’avais d’autres choses à penser avant, pendant et après mon séjour à New York, mais maintenant que ma vie a repris son rythme de croisière je crois que j’ai besoin de m’amuser un peu. Je ne m’en suis jamais caché, j’aime le jeu de la séduction. J’ignore où ça mènera avec cet homme mystérieux mais le chemin a parcourir est tout aussi intéressant que la destination. Je joue la carte de la formalité lorsque nous nous saluons, une manière de me faire une idée sur l’état d’esprit de mon interlocuteur. Visiblement il est enclin à plus de familiarité entre nous, c’est un bon point. « Vous pouvez. » répondis-je avec le sourire quand il me demande l’autorisation de m’appeler par mon prénom. Mais ce n’est pas sa seule préoccupation, la principale ayant tout l’air d’être l’endroit où je compte l’emmener. « Laissez de côté vos habitudes. Vous êtes nouveau dans le coin et je suis ravie de servir de guide. » dis-je simplement en laissant volontairement le suspens sur le lieu où j’ai prévu d’aller. « C’est à quelques rues d’ici, laissons les voitures sur le parking de l’hôpital c’est bien plus pratique. ». Nous nous mettons en marche en direction d’un bar que j’apprécie particulièrement, les cocktails qu’ils y proposent sont délicieux et l’ambiance est vraiment propice à la discussion. « Détendez vous ce n’est pas un piège. Vous verrez l’endroit est très agréable. » lâchais-je avec légèreté à l’intention de Rhys dont je sens qu’il n’est pas des plus à l’aise. Je le comprends un peu, il doit s’en remettre à moi alors que l’on ne se connaît même pas vraiment et qu’il ne connaît rien ou presque de Wellington. Jouant mon rôle de guide je lui fais une petite description du quartier de son ambiance, et nous arrivons à destination une petite dizaine de minutes de marche plus tard. « C’est un bar à cocktail, j’aime beaucoup son atmosphère. » dis-je en m’avançant vers l’entrée de l’établissement. Je choisis une table où nous nous installons « Ce genre de lieu doit vous être familier si vous venez de New York. » je trouve beaucoup de similitude avec les bars lounge de Manhattan, mais avec ce petit truc en plus qu’apporte la vie sur une île. C’est ce que j’aime particulièrement ici en Nouvelle-Zélande. « L’agitation de la Grosse Pomme ne vous manque pas trop ? » demandais-je curieuse d’en savoir plus sur ce bel presque inconnu. « Vous étiez dans les affaires je présume ? Vous avez parlé de gala de charité la dernière fois. » je prends la carte et la parcours vaguement, je la connais déjà.
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Sujet: Re: You are somewhere in the past (Rhys) (#) Jeu 27 Avr - 21:48
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Tara et Rhys
Elle est belle Tara. Et de se retrouver en face d’elle, sans le côté professionnel, l’intimide un peu. C’est étrange d’ailleurs, parce qu’il n’a pas l’habitude de ressentir cette gêne. A New-York, les rencontres lui paraissaient plus simples. Il ne prenait pas le temps de prévoir un rendez-vous, d’y mettre les formes. A New-York, il s’asseyait à un bar, se commandait un verre et il n’avait plus qu’à poser son regard sur la bonne personne. On ne perd pas de temps dans les grandes-villes. On n’a pas le temps pour les rencontres. Ça passe ou ça casse. Et on passe à autre chose. Ça va très vite. Il avait toujours fonctionné ainsi. Après sa rupture avec Sigrid, il avait perdu le goût d’essayer. Son duo parental fonctionnait parfaitement bien avec Mack à l’époque, il n’avait envie de mêler une troisième personne à tout ça. Plus envie de s’investir dans une relation. Ici, c’était différent, ça devait être différent. Ils étaient tous venus ici pour démarrer une nouvelle vie. Et pour marquer le coup, il désirait faire les choses bien. Et prendre le temps. C’était important. Mais c’était gênant. Il n’y avait pas l’alcool pour détendre les nerfs. Il fallait trouver sa place et donner le ton. Ensuite, ça coulerait de source.
Vous pouvez. Il sourit. Et très vite elle prend les choses en mains et manœuvre la suite des réjouissances. « Je vous suis alors… » Ils se mettent en marche, côte à côte. Pour un peu, il en oublierait de jeter un coup aux alentours pour se concentrer exclusivement sur elle. Mais à chaque coin de rue, il a le réflexe de regarder ailleurs, de faire attention à la ville dans laquelle il se trouve. D’autant plus qu’elle prend son rôle de guide très au sérieux et lui parle de ce qu’elle sait, de ce qu’elle a découvert de l’histoire de Wellington. Au fur et à mesure, il fait ce qu’elle lui conseille chaudement. Il se détend. Au fil des pas, ses épaules se dénouent et il se redresse un peu plus, le menton plus relevé. Après dix minutes, ils arrivent devant un établissement. C’est un bar à cocktail, j’aime beaucoup son atmosphère. Il lui répond d’un sourire plus franc, intéressé, et il entre à sa suite, continuant de se laisser guider. A l’intérieur c’était vivant, elle avait raison, l’atmosphère était différente. Une vraie bouffée d’air frais pour le citadin qui trouvait Island Bay et Wellington beaucoup trop calmes à son goût. Ça lui faisait du bien, et le mettait à l’aise.
Assis à table, elle lui fait remarquer la ressemblance avec l’agitation de New-York. « Je dois dire que ce genre d’ambiance me manquait. » Installés, il lui offre un sourire des plus charmants. « J’ai encore du mal à m’y faire. L’agitation de la grande ville me manque. C’est calme par ici … Les gens… ont le temps. » Dis ainsi à une autre ancienne new-yorkaise, elle devait comprendre ce qu’il voulait dire. New-York vivait à cent à l’heure. Ici, rien ne pressait. C’était un autre rythme de vie à adopter. Vous étiez dans les affaires je présume ? Vous avez parlé de gala de charité la dernière fois. Il a un petit rire un peu gêné. Il passe une main dans ses cheveux avant de prendre la parole. « Dans l’entreprise automobile en réalité. Cela dit, ce n’était pas à un gala que nous nous sommes rencontrés la première fois. Mais j’ai préféré ne rien dire devant mon fils. » Le regard qu’il lui lance alors est éloquent. Ça se passe de mot. Leur rencontre n’était en rien professionnelle, en tout bien tout honneur. Il n’aurait jamais douté à l’époque qu’elle était une chirurgienne. Mais à nouveau, ils n’avaient pas pris le temps. Ça ne les intéressait pas à ce moment-là. Ils ne cherchaient pas à se connaitre, ce n’était pas le plus important. Il a un petit sourire satisfait alors que les souvenirs semblent revenir à la jeune femme. Se sentant plus à l’aise, il embraye à son tour, curieux. « Et vous, pourquoi avoir quitté les Etats-Unis pour venir ici ? »
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Sujet: Re: You are somewhere in the past (Rhys) (#)
You are somewhere in the past (Rhys)
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