une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| what are we ? {newtare III} | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: what are we ? {newtare III} (#) Ven 7 Avr - 22:34 | |
| counting days, counting days since my love up and got lost on me and every breath that I’ve been taken, since you left feels like a waste on me. I’ve been holding on to hope that you’ll come back when you can find some peace. Cause every word that I’ve heard spoken, since you left feels like an hollow street
{ newtare III }
« C'est encore ton Roméo ? » sa tête se relève, croise le regard d'Errol penché au dessus de son épaule pour tenter de déchiffrer ce qui se trouve sur son portable. En quelques secondes, Icare verrouille son portable, le range dans sa poche comme il range son sourire dans les profondeurs des Enfers. Il renifle, secoue difficilement la tête. Piètre menteur qu'il fait, piètre gamin qu'il dessine. Errol se met à rire, lentement mais un rire qui lui donne envie d'ouvrir la bouche pour lui dire d'arrêter d'être si adorable. Dexter du lire dans ses pensées, puisqu'il vient frapper le crâne de son amant. « J't'ai déjà dit d'le laisser tranquille, Errol. » et ils étaient repartit. Dans une course de mot effrénée, qui se suivent rapidement, sans jamais s'arrêter. Un tourbillon se déclenche dans son crâne. Il venait d'atteindre le maximum de mot qu'il peux endurer en une seule journée. « Je vous laisse, je dois y aller. » petit voix si faible, qu'elle s'efface entre la conversation enflammé des deux amours de toujours. Icare se lève, range ses affaires et quitte son université pour traîner des pieds dehors, sortant à nouveau son portable. Il avait osé. Il avait osé lui envoyer un message, un message pas si extraordinaire mais il l'avait fait. Newton s'amusait à lui envoyer toute sorte de message, des plus adorables, des plus exécrables à ceux qui lui donnait envie de se plonger dans ses bras à nouveau. Hérésie qui plombait sa cervelle, il crevait à l'idée de penser à lui. Il se faisait de plus en plus présent. Dans son quotidien, dans ses rêves, dans ses cauchemars, dans ses pas, dans ses paroles, dans son corps tout entier. Newton et un battement de cœur. Newton et il inspirait. Newton et il finissait son goûté. Ça lui faisait peur de penser autant à lui. Parce qu'ils n'avaient rien dit. Ils ne s'étaient pas mit d'accord sur un statut. Ami, simple ami, ami avec bénéfice, en couple, marié, célibataire, ensemble jusqu'à la mort ? Il n'en savait rien. Et ça le dérangeait. Ça tournait dans son crâne, ça tambourinait à l'intérieur de son corps. Ses entrailles se chauffaient de plus en plus. Aucune solution. Il avait doublé sa consommation d'herbe parfaite pour calmer son esprit. Pourtant il était encore là. Il le sentait toujours au fond de sa cervelle, criant pour qu'il se souvienne de lui. Pour qu'il se souvienne de ses mains sur son corps, son souffle près de son oreille, le putain d'plaisir qu'il avait pris à laisser son corps à un inconnu. Est-ce que ça faisait de lui une putain ? Peut-être que oui. Peut-être que non. Ce n'était pas sa principale question. Il en avait des tonnes, la liste s'allongeait à chaque pas. Comment lui demander ? Comment lui dire ? Comment le revoir ? Il n'osait pas, bien trop timide. Pourtant ça lui tournait autour du crâne, battait aux rythmes de ses veines et s'incrustaient dans son cœur. Il grattait les gravillons, avant qu'une voix n'éclate sa bulle d'intimité. Pendant un instant il fit un tour sur lui-même pour deviner où ce situait la voix. Il se tourna. Rien. Il se tourna à nouveau. Là. À quelques mètres, sa forme miraculeuse était là. Un léger sourire arracha son visage. Putain de douceur à la con, il pouvait sentir son cœur fondre à la chaleur du soleil. Lentement il s'approcha, son sac à dos sur les épaules, les deux mains dans les poches de sa veste en jean. Il continuait à gratter les graviers. Ses pas se faisaient lourds et lents. Comment lui dire bonjour ? Lui serrer la main, l'embrasser, lui donner une tape sur l'épaule ? « Tu fais la sortie des universités maintenant ? À quand la sortie des écoles primaires ? » il rigola pendant un quart de seconde tout seul à sa blague. Ça devait détendre l'atmosphère, finalement, ça ne faisait que lui donner un peu plus de poids. « C'était pas délicat. Je suis désolé. » il baissa rapidement la tête pour porter une attention considérable à ses chaussures. Il n'avait jamais les bons mots, les bons gestes. Comment se comporter dans une société qu'il n'a jamais réellement accepté ? C'est la même sensation que cette phrase ''fait comme chez toi'' coincé entre deux photos de grands-parents et la vieille tante qui te fixe depuis quinze minutes avec un filet de bave aux coins des lèvres. Il ne pouvait décidément se calmer, abaisser ses épaules. Il restait figé sur place en attendant la mort. La mort de honte qui rongeait sa peau. Encore deux secondes de silence et il allait en crever.
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| Sujet: Re: what are we ? {newtare III} (#) Mar 18 Avr - 17:14 | |
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Tes poings se serrent. Tes veines ressortent. Ta colère peut se voir sur chaque partie de ton corps. T'as besoin d'air. T'as surtout besoin de partir d'ici et de fumer. T'as besoin de ta drogue. T'as besoin d'être ailleurs. Partout sauf ici. Son visage. Ses mots. Tu n'étais pas prêt à la voir. Pas là. Pas dans ces lieux. Pourquoi ? Elle n'a rien à faire ici. C'est ce que tu lui as dit. Tes paroles ont été durs, mais tu n'y pouvais rien. La voir dans cette chambre… dans ce lieu… ça n'a fait que raviver la haine qui rongeait à l'intérieur de ton être. Tu n'étais pas volontaire pour venir aujourd'hui. Ton père t'y a poussé, alors ta surprise fut plus grande en la voyant dans cette chambre. Tu soupires, sentant ton portable vibrer dans ta poche. La lumière s'affiche à présent. Tu respires un peu plus. Sortant ton paquet de ta poche, avec beaucoup de mal. C'que tu peux être con parfois. Si tu ne t'étais pas explosé la main contre le mur, tu aurais les deux à l'heure qu'il est ! Sauf que t'es con et que tu ne sais pas expulser ta rage autrement qu'en frappant dans le premier truc qui apparaît. Soit le mur. Le pire dans tout ça, c'est que lui n'a rien. La preuve tu le contemples à nouveau. Connerie de mur. Connerie tout court. Ta main tremble. T'as horreur de cette sensation. De te sentir impuissant. Pire de cette peur qui te ronge à l'intérieur. La peur de lui dire au revoir. De la voir s'éteindre. De ne pouvoir rien faire, dire. Tu te sens impuissant face à tout ça. Et ton père qui compte sur toi. Sauf que t'as pas les épaules pour … il devrait le savoir que t'es gamin dans le fond. Incapable d'assumer des responsabilités. Évitant tous les actes qui puissent t'y ramener. Ouais t'es qu'un gamin et tous les gamins grandissent un jour. Sauf que toi t'es pas prêt. Pas prêt pour tout ça. T'as pas envie de grandir. T'en as jamais eu envie. T'es pas prêt à la voir partir. Tremblant, t'arrives quand même à déposer ce poison entre tes lèvres. L'allumant par la suite. La première taffe te procure une bonne sensation. Légèreté et bonheur sont au rendez-vous dans ton corps. L'impression de te sentir mieux. Ce qui est con car c'est l'effet l'inverse. Elle te consume de l'intérieur et te tue à petit feu, mais ça tu t'en fous. La preuve : on y passe tous. Elle n'a jamais fumé de sa vie, pourtant un putain de cancer est en train de la rongée. De te l'emporter. Et voilà que tu y songes à nouveau. Shootant dans le premier truc qui se présente à toi. Un vulgaire caillou. Tu finis par sortir ton téléphone. Son nom apparaît. L'espace d'un instant, tu avais presque oublié son existence. Ses baisers. Cette passion d'une nuit et les mots qui volent dans vos échanges. Rien de très personnel. Juste des envies. Des mots. Rien de plus. Rien de moins. Il t'indique qu'il a bientôt fini. Qu'il a envie de te voir. Ça t'amuse. Tu trouves ça … pour la première fois tu te surprends, tu n'as pas de mot pour définir ce que tu ressens. Étonné de sa demande, de son envie. Amusé par cette situation. Ce n'est pas ton genre. Pourtant tu ranges ton téléphone et tes pas te portent ailleurs. Parce que t'as besoin d'être ailleurs. T'as besoin de bougé. De quitter ce lieu. Tu peux sentir son parfum sur toi. Son regard qui te crame le dos. Clairement t'as besoin d'être loin d'elles. Loin de cet endroit. Te maudissant d'être venu. Sauf que tu ne savais pas et quand bien même tu aurais été au courant .. pas sûr du résultat.
Tu te demandes encore ce que tu fais là. Pourquoi t'es venu. Ce n'est tellement pas toi. T'es pas ce style de mec. Tu n'attends pas. Encore moins les gens. Tu ne fais pas la sortie des classes pour attendre quelqu'un … ce n'est tellement pas toi.. pourtant t'es là. Les lunettes sur le bout du nez. La clope entre les lèvres à attendre qu'il sorte. Te demandant si tu as fait le bon choix … Toute façon vu ô combien ta journée est merdique, tu n'es plus à ça prêt. T'as besoin de distraction et jusqu'ici : il en est une bonne. Il reste figé l’espace d'un instant, te regardant. Tu dois bien avouer que ça te fait rire de le voir réagir ainsi. Et sa remarque t'arrache un sourire. « Pas d'mal. Fin pas encore, pas assez tendre pour moi. J'préfère ceux qui cachent bien leur jeu … » Tu baisses tes lunettes pour plonger ton regard dans le sien. Pourquoi t'es venu ? Tu n'arrêtes pas de te le demander. « Fin tu m'as demandé alors j'suis venu. T'as quoi en tête... » Tu t'approches de lui, dangereusement tu dois bien l'avouer. « M'donner un cours ? J'te préviens j'suis pas très studieux, mais bon j'ai jamais eu de bon prof ... » Tu joues avec le feu, mais ça te plaît. Ce petit jeu entre vous. Ces mots qui volent à nouveau. Sauf que là il n'y a pas d'écran, c'est réel. Il se trouve en face de toi. Il t'a réclamé, alors te voilà. Tu déposes ta main libre sur son torse, commençant à jouer avec les lanières de son sac. T'as besoin de te changer les idées…ta bouche est à quelques centimètres de la sienne. Tu peux sentir son souffle, sa douce odeur sucrée. L'envie d'y retourner. T'approches tes lèvres prêts de son oreilles. « alors jt'ai manqué ... » la mordillant au passage, tu redescends vers le coin de ses lèvres. « parce que ça oui ... » dis-tu choppant le bas de sa lèvre. Tu ne l'embrasses pas, mais c'est tout comme. Tu as envie qu'il reprenne les devants … voir si son envie est toujours là … ou alors s'il faut que tu réveilles le gars défoncé … l'idée ne te déplaît pas.
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| Sujet: Re: what are we ? {newtare III} (#) Dim 23 Avr - 22:45 | |
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Le gosse ne s'est même pas posé la question. Pourquoi Newton est là ? Comment peut-il savoir qu'il travaille ici ? C'était pourtant clair, trop clair. Et voilà qu'il se sentait con une nouvelle fois. Parce qu'il n'arrivait pas à réfléchir correctement. À cause de lui. À cause de sa belle gueule. À cause de ses jolies mots. À cause de la confiance si parfaite qu'il lui a attribué, offert sur un plateau d'or et d'argent. Trop de confiance. Un corps qui n'avait pas été touché avec autant de fougue depuis si longtemps. Il lui avait offert. Comme ça. Sous l'effet de quelques joints et d'une envie monstrueuse. Parce qu'il avait eu envie le gosse, faut pas croire. C'était un humain, après tout. Avec des goûts, des couleurs et des envies. Des envies qui grandissent jusqu'à lui donner envie de crever. « Pas d'mal. Fin pas encore, pas assez tendre pour moi. J'préfère ceux qui cachent bien leur jeu … » il relève le regard avec un très fin sourire, les joues rosées par ses dires. Il cache rien. Ou peut-être qu'il en cache beaucoup trop. Alors il laisse ses joues brûler, son regard tomber dans le sien, se perdre dans un océan de sentiment merdique et merveilleux à la fois. Il pourrait sauter d'un pont à son nom, sauter d'un balcon à ses paroles, sauter dans le vide à son corps. Il pourrait faire tellement de chose. Trop de chose qui n'est pas lui. Ou peut-être que si ? « Fin tu m'as demandé alors j'suis venu. T'as quoi en tête... » son sourire s'écrase, son cœur fond et ses yeux se grossissent. « Tu ... » il finit pas sa phrase, parce que l'autre se rapproche. Trop près. Trop près. Trop près parce qu'il peut sentir sa douce odeur. « M'donner un cours ? J'te préviens j'suis pas très studieux, mais bon j'ai jamais eu de bon prof ... » arrête, putain, arrête. Il se retient pour pas vomir son déjeuner. Il se retient pour pas mourir de honte. Il bouge pas, il sent sa main contre son torse. Ça brûle. Ça le dérange. C'est une sensation si désagréable à ce moment même qu'il voudrait pleurer. Sa respiration joue avec sa vie. Un coup il respire. Un coup il meurt. Sa cervelle panique, ses membres restent figés dans le temps, son corps meurt. Il meurt de l'intérieur. Lumière rouge, alarme violente qui explose ses tympans. « Alors jt'ai manqué ... » et ça résonne, et ça résonne, et ça résonne dans les tréfonds de ses entrailles. Ça fait vibrer. Ça fait tomber un tas de carte dans son crâne. « Parce que ça oui ... » il bouge pas, le con. Le gamin reste bloqué en le laissant l'embrasser, jouer avec ses lèvres. On pourrait le voir. Pourrait y avoir quelqu'un dans la foule. Il retrouve la vue, l'ouïe, le touché, la respiration. Il respire un grand coup, comme s'il venait de battre le record du monde d’apnée. Il le pousse d'un coup, se recule de quelques pas en passant une main sur son front brûlant. Il entend son cœur battre à mille à l'heure. Ça va exploser. Il titube, pose ses deux mains contre ses genoux. Les yeux face à l'herbe, il reprend sa respiration. Il essaye. Parce qu'il continue à paniquer. Il a des questions, trop de question. Il a des attentes, trop d'attentes. Il a des envies, trop d'envies. Ça tourbillonne trop vite, ça tourne trop fort. Les mots se mélangent. Il sent qu'il va bientôt clamser. Qu'il va bientôt vomir sur le gazon. Il pose une main contre sa bouche. Ça se calme. Lentement. Lentement. Mais paisiblement. Icare se redresse lentement en même temps qu'il sort son portable pour remonter la conversation avec Newton. « Merde, Errol. » il hésite un instant, se retient de claquer son portable contre le sol. C'était pas lui. « C'était pas moi. » il tourne la tête vers lui, sans pour autant le regarder dans les yeux. Il l'évite. Parce qu'il a trop de truc à dire. « Un d'mes potes. Un d'mes potes qui t'as demandé de venir. C'était pas moi. » il range son portable, tourne sur lui-même et ose un pas en avant. Vers l'autre. Vers Newton. « Faut que j'te dise qu'ques choses. » il sait même plus parlé, il bouffe les mots. Il relève le regard vers Newton. Non, il arrive pas sans son herbe enchanté. Il baisse les yeux sur ses baskets. Ouvre la bouche sale gosse, faut bien qu'tu lui dises ; il hésite. C'est pas le moment. Mais c'est plus fort que lui. Aujourd'hui c'est le sale gamin trop timide, pas sur de lui, tangible à pleurer au moins coup de vent. Et il voudrais lui poser ses questions maintenant ? C'est pas le bon moment. C'est pas le bon moment. « T'étais ma première fois. » merde. C'est sortie tout seul, trop vite, il a même pas eu le temps de réfléchir. Il sens ses joues brûler, fondre contre son visage. « Et je voulais savoir- » il tente de réfléchir, de placer les bons mots. Son cerveau explose. « On est quoi ? » et il lève les yeux. Fait face au grand Newton devant lui, à l'homme aux douces lèvres et aux paroles ensorcelantes. C'est con, mais il n'a pas peur de la réponse. De sa réaction. Mais au fur et à mesure que le silence écrase leurs deux corps, y'a la honte qui vient s'incruster sur sa peau. La honte. Les maux. Le mal être qu'il ressent. Il se sent mal, nu. Par sa faute. Ouais, par sa faute.
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| Sujet: Re: what are we ? {newtare III} (#) Mar 25 Avr - 23:39 | |
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Tu t'approches doucement … ton regard dans le sien. Ses mots qui résonnent dans ta tête. Ton envie qui s’accroît à l'intérieur de ton être. Un pas. Puis un autre. Tu captures ses lèvres. T'as pas envie qu'il te repousse. T'as envie de le rassurer. De l'apaiser. De sortir ce qui se trame à l'intérieur de toi. Parce que tu glisses tes doigts sur son visage. Ce qu'on est ? Qu'est-ce que vous êtes ? T'en sais rien. « Et si on le découvrait ... » finis-tu par lâcher. Son sourire qui s'agrandit. Explosant un truc à l'intérieur de toi. Parce que t'as plus mal. Tu ne ressens rien de mauvais. Rien de sombre. Juste de l'apaisement. De la douceur. Et parce que ça te fait du bien … des images s'interceptent. Se brouillent. Ta bouche s'ouvre. Puis se referme. Tu restes stoïque. Les mots s'empreignent dans ton cerveau. Un o se forme entre tes lèvres. Tu n'as pas bougé. Limite tu as reculé d'un pas, suite à son éloignement. À ses mains sur ton torse. Et puis ce truc qui vient de se produire dans ta tête. Cette scène sortie tout droit d'une de ces comédies romantiques. Tout ce que tu n'es pas. Ce que tu ne comptes pas devenir. Tu prends tes distances avec tout ça. Parce que t'avais pas besoin de ça. Toi qui pensait te détendre. Erreur. Monumental erreur. T'as juste envie de fuir à nouveau. Putain de discussion à la con. Les mecs sont aussi chiants que les filles. T'en sais rien de ce que vous êtes. La question ne t'est pas venue à l'esprit. Parce que ce n'est pas le genre de truc qui t'intercepte. Qui monopolise ton attention. Les sujets viennent comme repartent. Toi la vie, tu l'as toujours saisi sur le moment. Sans te soucier des conséquences. Fermant tout ce qui pourrait s'approcher un peu trop près de ton être, ton cœur, ton âme. Parce qu'une fois, mais pas deux. Et puis tu ne donnes pas dans le mélodrame. Alors ouais, tu ne sais pas. Tu ne sais pas quoi lui répondre. Le temps semble s'éterniser. Tu sais que tu dois ouvrir la bouche. Dire un truc. Que ça soit claire ou pas. Au lieu d'ouvrir la bouche, tu te contentes de sortir ton paquet. D'en prendre une. Elle se glisse entre tes lèvres. Tu cherches ton briquet. Foutu objet de malheur. Tu le maudis intérieurement. T'as quitté son regard. Parce que tu ne sais pas. Le gamin il attend une réponse de ta part. Et toi. Tu te sens tout aussi gamin que lui. T'es du genre à joué. Jouer avec les gens, la vie, les aléas. Tu ne prends rien au sérieux. Et tu sais que dans le fond c'est mal, sauf que tu t'en fous. T'as toujours fait ça … c'est mal. Très mal. Sauf que tu n'y peux rien. Tu agis ainsi. Envers et contre tout. Et puis ce regard. Non, tu ne peux pas. T'as déjà les veines qui se resserrent. Les poings qui sont prêts à éclater. T'étais pas là pour ça. Ô que non. Toi tu pensais t'exalter. T'enivrer de son odeur. De son délice. Au lieu de ça, tu te retrouves avec cette stupide conversation. Ce n'est pas la première fois qu'on te fait le coup. De base, tu les sens venir, tu arrives à t'extirper avant… Fuir pour ne jamais revenir. Ce verbe qui te définit tellement … et puis ça te fait tilte. Il sait. Il a comprit. Ton stratagème de la vie. Fuir, ta solution à tout. Parce que à tes yeux ça te paraît plus simple…
La fumée s'exalte au dessus de ta tête. Le temps continue de défiler. Tu n'as toujours rien dit et pourtant… tu devrais. Tu devrais le rassurer, ou pas, ça tu n'as jamais su faire. Ce n'est pas dans tes fonctions. Pourtant… l'envie. Tu le chasses aussitôt. « J'sais pas... » finis-tu par lâcher. Trois misérables mots. Tu sais qu'ils vont te revenir à la gueule. Qu'il ne va pas se contenter de ça. Et t'es déjà lasse de cette future engueulade. Parce que tu sors d'un champ de bataille… t'étais pas prêt pour en affronter un autre. « T'as qu'à demander à tes potes… ils ont l'air plus au courant. » Ton regard se perd dans le vide. T'es un peu méchant, mais en même temps… tu n'étais pas voulu. Il n'a guère envie de partager un moment avec toi. Douceur, chaleur, au diable les plaisirs … bonjours les prises de têtes. Ce soir tu vas avoir besoin d'un calmant et un bon. Un truc efficace qui te fasse oublier cette journée de merde. « Tu veux que j'te dise quoi ? » la fumée sort de ta bouche, en même temps que tes mots. Tes traits sont … distants. Tu finis par poser ton regard sur lui. Ce petit mec qui demande qu'un peu de douceur, de bonheur. Ce que tu ne sais pas faire. Il est tombé sur toi. Tu vas l’abîmer, un de plus dans ton tableau. Un écorché de plus. Vous vous êtes bien trouvés, sachant qu'il était tout aussi à vif que toi. Tout aussi en mal que tu l'étais. Tu pensais juste pas qu'il franchirait cette limite. Que tout restait dans l'abstrait .. et pourtant …
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| Sujet: Re: what are we ? {newtare III} (#) Lun 8 Mai - 0:49 | |
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Compliqué à comprendre qu'il l'a déçu, qu'un truc à fait boum dans son crâne à ses paroles, ça ne l'est pas. Surtout quand il voit son regard fuir le sien, que son regard tente de trouver un objet, un point, un vide dans lequel sauter pour calmer ses nerfs. Peut-être était-il égoïste -selon ses parents et ses amis, Icare serait une personne de bonté généreuse mais qui sait- mais l'impression que tout ce qu'il voit en ce moment, n'est que sa faute. Un tas de sentiment se mélange dans le regard que furtif de son amant d'un soir. De l'amertume, de la tristesse, de l'énervement, il pourrait presque croire y avoir lu un peu d'humour. Ou c'est juste lui qui perd la tête. Comme son père. Peut-être est-ce dans ses gestes, quand sait-il ? Rien, c'est là qu'on pointe le problème. Les fous restent encore un mystère entier pour la planète. Comment, pourquoi, quand, qui ? Icare trouve son nom trop proche de la liste, l'encre prête à tomber pour le désigner comme fou au nom du monde. Ça le rapprochera de son père ; qu'il pensera. Qu'il pensera comme un fou.
Ce long silence blâmant la faute de ses mots, de ses paroles presque criés. Il l'a dit trop vite, enclin à la panique à chaque seconde. Enclin à la mort à chaque minute. À croire que Newton rêvait de sa mort. À croire. « J'sais pas... » coup de poignard dans le dos, dans le cou, on lui arrache les boyaux à grands coups de pelle. Et bah putain qu'il pense, ça fait mal. Ces quelques mots, c'est rien. Si insignifiant, le remplaçant de statut d'amant ou de douceur sucrée, à un tas de débris et de haine grandissante. J'sais pas ; le coup menace de partir. C'est quoi ça ? C'est censé représenté tout ce qu'il ressent pour lui ? Un tas de débris insignifiant. Putain, qu'ça fait mal. « T'as qu'à demander à tes potes… ils ont l'air plus au courant. » il fait de l'humour. À un moment pareil. On lui a jamais appris à fermer sa gueule, quand il le fallait ? Il glisse toujours son regard ailleurs. Un point de plus qui fait grandir une haine lente dans le creux de ses veines. Panique qui efface toute trace de gentilhomme. Il grandit le gosse, contre son envie, mais il grandit quand même. Rhéa en serait fière, viendrait taper son épaule fragile en lui grimaçant que même s'il a pris un centimètre, faudrait qu'il pense à pousser plus de poids. L'est frêle le gosse. Mais pas maintenant, il recouvre ses épaules d'une couche bien épaisse de colère. Et bon dieu, que c'est confortable. « Tu veux que j'te dise quoi ? » il grince des dents, accompagné de son fidèle sourire narquois. Ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vue, ce joli sourire qui signale un mauvais quart d'heure. La dernière fois qu'il avait sourit ainsi, c'était à ses parents adoptifs qui avaient trouvés comme bonne idée ; de jeter ses affaires personnels afin de faire plus de place dans sa chambre. On as tous des limites, parfois plus grandes que certains. Après tout, l'être humain n'est pas fait pareil. Celui d'Icare est plus étrange. Il n'a qu'une seule limite : l'atteinte à un proche, ou un passé. Et quand ça fait mal, c'est que la limite est franchit. Newton à écrasé la ligne, s'est imposé dans le carré interdis. Il aurait pas du, même s'il ne fait que visiter, il n'aurait pas du. « J'sais pas. Je pensais que c'était plus de ton retord, les réponses approximatives. » son sourire s'élargit. Il n'est pas heureux, n'est pas entrain de sauter au plafond dans un délicat sourire. C'est un mélange de haine pure et de rage incertain. Quelques choses qu'il tente de retenir dans un sourire. Tant que ça ne prend pas sa langue d'assaut, il peux continuer à sourire. « Tu veux peut-être que j'appelle un de mes potes ? Il aura peut-être la réponse à nos questions. » il montre du doigt le bâtiment derrière lui, Errol et Dexter certainement entrain de ne perdre aucune seconde du spectacle. Parce que oui, c'est tout ce que Newton semble être à ses yeux. Un putain de guignol. « Puis s'il te plaît assez, tu pourras le sauter. Après tout, une marque en plus dans ton tableau, je doute que ça ne te fasse grand chose. » Icare hausse les épaules, parce qu'il se marre le gosse. Intérieurement, c'est une grande fête qui libère un tas de sentiment non pas tous contre Newton. C'est qu'un prétexte pour péter un câble, se calmer. Il vient enfoncer ses mains dans les poches. Mais ce con, il l'a bien égratigné le gosse. « Après, j'ai toujours pleins d'autres potes qui pourront te convenir. T'es plus du quel genre ? Le genre de gamin assez con pour penser qu'un type s'intéresse à lui, un peu perturbé, obligé de se shooter à d'l'herbe pour pas crever ? Et je suppose que s'il est vierge, c'est un must ? Ou tu te tapes n'importe quel cons qui tombent pour ta belle gueule. » les mots sortent simplement, il n'as pas besoins de réfléchir. Il le fait déjà assez pour en rajouter une couche. « Donc je suppose que, vue ton j'sais pas j'suis rien d'autre qu'un con. C'est bien, tu m'as baisé, tu veux une photo souvenir ? C'est quoi ta prochaine cible, tu t'essayes aux putes ? » un léger rire commence à bouffer ses lèvres. Il n'arrive plus à s'arrêter, pire que ses joints. « Tu ne t'attaques pas à la même catégorie que toi, c'est ça ? T'es qu'une petite pute, Newton. Faut être assez con pour pas s'en rendre compte avant. » Icare vient se mordre la lèvre pour ne pas exploser de rire. Ça le rend nerveux ce genre de situation, bien qu'il ne hausse la voix, il peut sentir toute la haine qui vient pomper son corps. Dans la poche arrière de son jean, il vient à en sortir quelques billets et quelques pièces. « Si t'en veux plus, va falloir repasser un autre jour. » la main pleine d'argent vient se coller contre le torse de Newton, afin qu'il vienne attraper les quelques pièces et billets. Il relâche la pression, son corps entier retombe sur terre. Adieu confidence qu'il gagna en quelques minutes, qu'il perdu en quelques secondes. Il se recule, le regard puant la déception. Mauvaise réponse, mauvaise question, mauvaise personne. Beaucoup trop de mauvais dans une seule équation. Visiblement il s'était trompé. Ils s'étaient trompés ?
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| Sujet: Re: what are we ? {newtare III} (#) Dim 28 Mai - 17:25 | |
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Putain que tu te détestes. T'as envie de t'en foutre une. Parce que t'es qu'un lâche. T'es qu'un incapable des sentiments. Ça n'a jamais été ton domaine. Pire encore tu ne sais jamais quoi dire dans ce genre de situation. Fuir. Voilà ce que tu as toujours fait. Parce que c'est plus simple. Qu'il y a moins de pression. Moins d'attente. Que tu peux continuer ta vie sans prise de tête. Parce que tu ne restais jamais au même endroit. Nomade de la vie. Nomade dans les genre. Femmes, hommes, tu aimes les gens pour ce qu'ils sont et non leurs sexes. Tu prends ce qui te plaît. Tu saisis l'instant. Voilà ce que tu fais. T'es pas fait pour discuter, encore moins sur ce que tu ressens ou ce que tu pourrais ressentir. Ce genre de discussion tu les fuis comme la peste. Et là ça te claque. Te mets à terre parce que tu peux pas. Tu ne peux pas l'éviter. Pire encore : il sait. Ce gars qui était encore qu'un inconnu y a quoi ? Un ou deux mois. Sait. Il sait. Il sait ton mode de fonctionnement. Il a compris en une soirée comment tu fonctionnais. Tu viens de te faire prendre à ton propre piège. T'as pas d'issu de secours. Et ça, t'aimes pas. Tu ne sais pas comment tu vas te sortir de tout ce merdier. T'es juste fatigué, lasse. Tu viens déjà de disputer une bataille. Et elle t'a laissé des séquelles. Tu ne pensais pas que ça te ferait autant d'effet. La rage qui t'a habité lorsque tu as sorti tout ça… cette prise de conscience. Que tu en as fini. Fini de votre histoire. Que tu as besoin de t'en éloigner. Que vous vous faites plus souffrir qu'autre chose. Que tu ne peux pas. Tu ne peux pas lui offrir ce qu'elle attend. Tout comme tu n'es pas sûr de pouvoir lui donner ce qu'il attend. Ces gens qui attendent des choses de toi .. ton père, ta mère, skye et lui .. pourquoi ? Pourquoi ne peuvent-ils pas comprendre et admettre que ce n'est pas fait pour toi. T'es pas fait pour ce genre de responsabilité, d'attente. Toi tu vogues vers ce qui te plaît, ce qui t'anime. Pas vers les décisions. Les conséquences. Non tout ça tu peux pas. Et pourtant ils en réclament toujours plus. De la part de tes parents, tu peux éventuellement comprendre, accepter … c'est autre chose. Mais eux. Pourquoi veulent-ils te mettre en cage ? Parce que la société le veut ? Parce qu'ils le veulent ? T'en sais rien et ça te fatigue.
Tu déglutis face à son regard. Tentant de garder un semblant d'apparence. D'une apparence trompeuse. T'as pas envie de montrer dans que le fond ça t'affecte un brin tout ça. Et ça te surprend même. T'aurais dû réagir autrement. Être la première fois de quelqu'un … et puis l'attente … mais t'en savais rien. T'en savais rien, parce que tu as fait comme tu fais toujours. Tu sautes. Tu bondis. Tu réfléchis pas. Et les conséquences viennent après. La claque. Comme là. T'aimes pas ce sourire. Le rictus qui se forme sur son visage. « Tu veux peut-être que j'appelle un de mes potes ? Il aura peut-être la réponse à nos questions. » Deuxième coups. Tu ne bronches pas. Tu sais qu'il n'a pas fini. Il s'échauffe. Continuant de tirer sur ta clope. Elle se consume trop vite à ton goût. La fumée qui franchis les portes de tes lèvres. Et puis ton regard qui se perd entre lui et ce vide qu'il te montre. Et ça continue encore et encore .. ce n'était que le début. Parce que la rage que tu as senti en toi tout à l'heure. Tu la vois chez lui à présent. Et toi comme un con, tu restes stoïque. Tu encaisses sans rien dire. À quoi bon ? Qu'il décharge sa haine, tu sais que ça fait du bien. Et puis dans le fond … il n'a pas totalement tort. Pas pour la partie de ses potes. Ça dans le fond tu t'en moques un peu, voir beaucoup, mais pour le reste. Quoique ? Oh puis ça te soûle. T'étais pas venu pour tout ça. T'étais venu parce que tu voulais t'éclater un moment. Oublier tout ce bordel qu'est ta vie en ce moment. T'as rien vu venir et comme un con tu t'es fait prendre au piège. Là tu mérites bien une claque. Et t'es violemment en train de la prendre. Ses mots se cognent dans ton cerveau. Les siens plus ce qu'elle t'a dit. T'en as marre. T'en peux plus. Sérieusement c'est ta fête aujourd'hui ? C'est l'impression que tu ressens. Ils se sont tous donnés le mot pour te faire sortir de tes gonds. Ou alors ils veulent t'envoyer au cimetière. Et ton bras qui te démange. T'as bien envie de frapper, mais cette douleur te ramène à ta connerie. Tu ne peux pas. T'as encore besoin de l'autre. Devenir manchot n'est pas dans tes options à venir. Crever, pourquoi pas. Sauf que ton père ne te le pardonnerait pas. Il n'apprécie déjà pas la façon dont tu gères tout ça. Les sorties. La défonce. Il ne dit rien, mais tu le vois bien dans son regard. Il te supplie intérieurement de te calmer. Sauf que tu ne sais pas comment. Tu ne sais pas comment gérer tout ça. Tu pourrais en parler, mais c'est pas toi. T'es pas le mec qui livre ce qu'il a sur le cœur. Et eux, qui s'acharnent. Qu'ils veulent des réponses. Réponses à leurs putains d'attentes. Et toi, tu sais pas. Tu ne sais pas ce que tu veux. Si du silence. Oublier.
« Tu ne t'attaques pas à la même catégorie que toi, c'est ça ? T'es qu'une petite pute, Newton. Faut être assez con pour pas s'en rendre compte avant. » Une claque supplémentaire. Parce qu'il te semble que c'est la première fois qu'on te sort ça. Et qu'en plus on ajoute les gestes aux mots. Sentant sa main sur ton torse. Tu n'as pas le temps d'assimiler ce qui se passe. Sa main a déjà quitté l'emplacement. Le fracas des pièces au sol te ramène à la situation. À lui. À toi. À ce qui se passe. Le son de son rire qui fracasse ton crane. Qu'il s'arrête, tu n'es foutrement pas d'humeur. Oui tu ne sais pas et alors ? Tu le regardes à nouveau. Il semble avoir fini. Tout comme ta clope. L'écrasant au sol. Tu relèves ton regard vers lui. « T'as fini ? » L'interrogeant du regard. Tu balayes ces économies de ton pieds. Il ne dit rien, mais tu comprends que c'est oui. « Tu savais, j'veux dire tu t'attendais à quoi Icare. J'suis pas ce genre de gars. J'suis pas le genre de prince charmant. J'suis pas ... » tu ne sais pas ce que tu n'es pas. Ce qu'il attend. T'en sais rien. « Alors ouais j'sais pas. J'sais pas ce qu'on est. J'sais pas ce que j'attends de toi. Du bon temps. Parce que c'est... » tu te coupes dans tes propos. T'aimes pas ça. T'aimes pas la façon qu'il a de te faire sortir ses mots. La façon qu'il a de te regarder. « J'suis sûrement pas c'que tu attendais pour ta première foi. J'suis pas le mec idéal et j'compte pas le devenir. Puis tes potes j'en ai rien à faire. » Et ça c'est vrai. « Y en aura bien un qui va te réconforter. Qui sera t'offrir ce que tu attends. C'que je peux pas te donner. Parce que j'suis qu'un connard. » tu t'approches de lui. « Sauf que t'avais l'air d'apprécier le connard que j'étais, t'en as même redemandé et arrêtes de tout remettre sur mon dos. On était deux la dernière fois ! » T'approchant encore. Tu récupères la confiance qu'il a mis au sol. À ton tour de mener un peu la danse. « Jt'ai forcé à rien. T'aurais pu m'envoyer balader. C'que t'as pas fait. Alors arrête de faire ta jouvencelle et assume que tu m'veux. Assumes que je t'attire et que même si tu me hais à ce moment précis, tu m'veux encore plus au fond d'toi ! » Ton regard dans le sien. Ton souffle à quelques centimètres du sien. Tu gardes le contrôle. « Puis tu sais quoi, gardes tes sous, j'ai pas b'soin d'ça ! J'suis peut-être qu'un pauvre type, un loser comme dirons tes potes. Un connard comme tu penses, mais j'sais au moins ce que je suis. J'me cache pas derrière un joint, ou des faux semblants. J'assume qui j'suis. Et ouais j'suis qu'un lâche qui préfère la facilité à l'engagement. Et alors ? Moi au moins j'me cache pas ! » Cette journée est des plus .. accablante. T'en as marre de sortir cette rage. Marre de « blesser » les gens, tu ne sais pas si ces mots vont le toucher. Vont avoir un impact sur lui. T'en as juste marre qu'on t'attaque. Qu'on te reproche toujours tout. Oui tu as un mode de vie anormal. Oui tu fais les choses comme tu veux et alors ? Tu t'en es jamais caché. T'as jamais menti sur qui tu étais. Tu omets des détails, comme tout le monde, mais ce n'est pas un drame.
Reculant pour récupérer un peu d'espace, ainsi que de l'air. Gardant le contrôle de ton corps. Malgré tout ce qu'il vient de te dire. Les mots qui s'entre choquent dans ta tête. Tu ne peux pas t'empêcher d'avoir envie de ses lèvres. Et ça c'est frustrant car tu n'y auras plus accès. Ta connerie. Tu l'assumes. Tremblante, ta main vient chercher ton paquet, vide. C'est bien ta veine. Décidément cette journée est de pire en pire. Tu as peur pour la suite. Qu'il te remette KO ? Il en serait capable. Puis si ce n'est pas lui ça sera bien quelque d'autre. Après tout, jamais deux sans trois. T'es déjà fatigué de la prochaine attaque. Qu'on te laisse crever dans ton coin. Toi tu demandes rien et on te saute dessus …
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| Sujet: Re: what are we ? {newtare III} (#) Mer 31 Mai - 0:24 | |
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{ newtare III }
Une tête vient s'écraser contre la vitre. « Tu crois vraiment que tu vas voir plus loin en faisant ça ? Tu dégueulasse juste la vitre, Errol. » le blond lève les yeux au ciel, essayant au mieux de faire l'ignorant et l'innocent, mais en vain. Lui aussi, il est passionné par ce qu'il ce passe dehors. « J'essaye juste de lire sur les lèvres. Icare, il as l'air vachement énervé. Il as le même sourire quand tu lui as dit qu'il ressemblais pas du tout à son père. Tu t'souviens, c'était quand tu regardais ses photos et tu rigolais sur sa tronche et - Ouais, ouais j'm'en souvient Errol. » la tête anciennement collée contre la vitre se décolle, en fronçant légèrement les sourcils. « Tu penses qu'on devrait intervenir ? T'imagines si ça tourne mal ? » Errol tourne la tête vers son copain, le nez planté dans un bouquin mais le regard bien planté vers l'extérieur. Il est facilement dupé par n'importe quelle chose, mais Dexter est un piètre menteur parfois. « Non, faut qu'il grandisse le gosse. » les deux se contente d'hausser les épaules dans un silence, retournant à leur activité : fixer l'engueulade et la maturité que gagnait leur amis.
Une vague impression que Newton ne l'écoute pas, lui donne envie de lui arracher les yeux. De le prendre par les épaules et le secouer, encore et encore jusqu'à ce qu'il se rende compte de la connerie qu'il est entrain de creuser. Un grand trou sans escape, sans chemin de retour. Il pourra continuer à creuser, y'a que ça comme solution. Un silence, le bruit des pièces qui tombent au sol et ce regard. Icare ne daigne de dire un nouveau mot. La rage cinglante s'est calmé, elle s'endort et s'apaise en attendant le prochain tour. Reprendre un peu d'énergie grâce aux paroles de Newton. Parce que oui, il ne fait que creuser. Encore et encore, sans issus de secours. « Sauf que t'avais l'air d'apprécier le connard que j'étais, t'en as même redemandé et arrêtes de tout remettre sur mon dos. On était deux la dernière fois ! » un ''clic'' vient défoncer ses tympans. Le déclic de la rage. Son sourire disparaît et sa sympathie qui le retenait de lui sauter dessus pour lui arracher les yeux, vient de faire ses valises et prendre ses vacances. Newton n'as pas finit, faut croire que personne ne lui as jamais dit de fermer sa gueule. « Jt'ai forcé à rien. T'aurais pu m'envoyer balader. C'que t'as pas fait. Alors arrête de faire ta jouvencelle et assume que tu m'veux. Assumes que je t'attire et que même si tu me hais à ce moment précis, tu m'veux encore plus au fond d'toi ! » il entame un raclement de gorge pour rappeler à son corps qu'il n'est pas encore mort. Son cœur semble encore battre, son sang circule comme il peut. Mais son cerveau. Aïe, ça fonctionne plus pareil. La folie, un saleté de virus, vient s'apprivoiser les reines de cette petite Ferraris. En première classe, la Folie assiste à un sale tableau. Des images qui défilent en rouge, des couleurs qui se mélangent, de nouvelle qui se forment, certaines s'obstinent à rester dans le bon ordre. L'herbe miraculeuse as fait pas mal de dégât dans cette cavité. Ne perdant pas son objectif premier, la Folie tente de faire la liste des solutions. Lui cracher au visage ? S'esclaffer qu'il n'est encore qu'un con ? Lui rappeler que sa vie n'est que merdique ? Faut croire que la Folie as mieux. « J'me cache pas derrière un joint, ou des faux semblants. J'assume qui j'suis. Et ouais j'suis qu'un lâche qui préfère la facilité à l'engagement. Et alors ? Moi au moins j'me cache pas ! » le coup d’envois, Newton tape la balle et les spectateurs regardent la scène. Des cris, des hurlements puis le silence. La balle continue de voler, la tension monte d'un cran. Puis encore un. Les commentateurs se préparent à une minute de silence. Les muscles tendus, les voix muettes, et la balle qui disparaît derrière le stade. On gueule, on se lève, on brandit des pancartes, on embrasse et enlace des inconnus, c'est la victoire ! La putain de victoire! et les gens sautent, le camp adverse tout autant parce que faut avouer que c'était un bon coup. Un putain de bon coup. La gloire, l'argent, la célébrité, ça vient frapper à sa porte aussi rapidement que la balle quitta le stade. « C'est fascinant. J'avais jamais approché de prototype comme toi, avant. Un parfait incapable, misérable et fuyard sous son plus beau profil. » Icare reste où il était, le même point, le même sol s'écroulant sous ses pieds. « Une emmerde et l'impression que le ciel te tombe sur la tête, pas vrai ? Le monde n'est pas tien, Newton. Le monde se fou de ta gueule, Newton. Il n'en as rien à foutre de toi. Misérable, encore une fois. » un sourire s'affiche sur ses lèvres. Faut croire qu'il n'arrive pas à se retenir, tout comme son poing venant s'éclater contre le visage de son pathétique amant. La Folie ne s'est pas retenue sur ce coup là, toute la rage exploitée en des années venant se concentrer dans un seul coup de poing venant atterrir contre la joue de Newton. Sa main lui fait mal, ses doigts lui demandent par quel moyen cette idée lui est venue dans le crâne et son bras peu musclé chercher encore d'où vient la source d'énergie et de force. « Avoir peur du monde, c'est pas se cacher ni avoir des faux semblants. Et t'es le dernier à pouvoir me faire des leçons de moral sur qui je suis, sur ce que je fais ou ce que je devrais faire. Le monde t'emmerde et, moi aussi. » pas d'autre regard émotif. Rien qu'un visage redevenue monotone qui prend le chemin pour rentrer chez lui. Rentrer chez lui et défoncer tous les meubles de son salon, de sa chambre, de sa cuisine. Parce qu'il arrive à la sentir. Elle est là, elle est vraiment là. C'est ça qu'on ressent ? Il éclate les gravillons sous ses godasses, sentant son corps vivre et voler à travers un nuage de courage. C'est ça qu'on ressent alors ? C'est ça avoir la Folie pour ami ? Il se demande pourquoi, comment et depuis quand elle est là. Il se demande même pourquoi n'est-elle pas venue avant. La Folie c'est comme le home-run d'un joueur de baseball. Elle n'arrive qu'une fois dans une carrière et quand ça arrive, c'est putain d'impressionnant.
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| Sujet: Re: what are we ? {newtare III} (#) Mer 31 Mai - 18:28 | |
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Est-ce que tu t'attendais à livrer bataille en venant ici ? Sûrement pas. Tu sors à peine du champ de bataille. Tu voulais juste du repos. Pourtant t'es à terre. ko. Il a lâché sa rage. Sa rage s'abat sur toi. Tu t'y attendais pas. Elle est venue d'un coup. Elle t'a propulsé au sol. Lâche que tu es. Peine que tu obtiens. Tu mérites ses mots. Tu mérites son poing. Tu mérites son acharnement sur toi. Tu l'as blessé. Tu l'as vu dans ses yeux, mais t'en as marre. Marre de prendre les coups pour leurs actes. Oui leurs. Parce qu'elle n'agit guère mieux que lui. Ils sont là à te réclamer des choses. Ils attendent de toi quelque chose. Quelque chose dont tu es dans l'incapacité de donner. T'es pas comme ça. T'es pas fait pour la monogamie. Tu pensais à un moment .. puis tu t'es vite raviser. Parce qu'elle t'a détruit. Alors à présent, tu te détruis. Tu détruis autrui. Parce que lui il a rien demandé. Juste un peu d'attention. Un peu de réconfort. Et toi ? Lâche que tu es tu lui as fermé la porte au nez. Parce que tu connais que ça. La douleur. La négation. Tu ne pouvais pas lui dire qu'il te plaît le môme … que t'aimes bien être en sa présence. Que c'est la première fois que tu te lèves et dis ce que tu penses. Parce que bon sang vous étiez deux ce soir là. Il en avait autant envie que toi. T'étais pas le seul à réclamer sa chair. Il en voulait tout autant que toi. Tu t'es jamais caché. T'as jamais nié tes intentions et pourtant.. pourtant tu racles. Te relevant tant bien que mal. T'appuyant sur ta main valide. Sa silhouette qui flotte au loin. Ses mots qui fracassent ton crâne. Parce qu'il a raison … et putain que ça te soûle. Ça te brûle de l'intérieur. Tu veux pas. Tu n'acceptes pas qu'un parfait inconnu puisse te connaître. Puisse te percer à jour. Ça te ronges de savoir qu'il a raison. Tu t'es senti à nu face à lui. Et pas pour les raisons dont tu aurais aimé. Ton âme se brise et il est responsable de se massacre. Lui et les autres…
Toi qui pensais avoir récupéré du courage. Qui pensais lui avoir repris le flambeau. Tu t'es bien trompé. Il t'a bien mis à terre le gamin. Il ne s'est pas débiné. Et ça tu t'y attendais pas. Ses mots. Son geste. Passant ta main valide sur ton visage. Ecchymose qui va bientôt apparaître. Bleu qui va teinter ta peau. Peau déjà bien amoché. Écorché par tes méfaits. Douleur qui te transperce. T'en as marre. Marre de cette situation. Marre de leurs attentes. Marre de tout ça. T'as besoin de ta dose. T'as besoin de t'en griller une. Sauf que t'en as plus. Shootant dans les pièces qui traînent au sol. Te ramenant à ses mots. À la vulgarité qu'il a employé pour te décrire. Juste parce que tu assumes ton statut. Ta vie de nomade. D'être libre d'aller à gauche ou à droite. Tu t'y attendais pas à ça. C'est bien la première fois qu'on te traite de la sorte. On peut dire qu'il a réussi son coup le gamin. Tu ne déclares pas forfait. Pas encore. Revenir dans sa vie, tu n'y songes pas. Là tu songes juste à te trouver un truc. Une drogue, dur ou douce. Parce que t'as besoin d'oublié. Oublié cette journée de merde. Oublié que tu as fini à terre. Que cette journée t'a conduit ici. Journée de merde. Complainte sur complainte. Parce qu'il serait temps que tu grandisses Newton. Que tu assumes tes choix … mais pour l'heure, tu avances. Ce soir tu vas encore errer, sans trop savoir où. À la recherche d'un peu de bien être. Pas de réconfort. Juste de bien être. Parce que dans ces substances tu t'oublies … l'espace d'un instant. Et t'as besoin de ça. Besoin d'oublier. Oublier qu'il te connaît. Qu'il t'a percé à jour. Qu'il t'attire toujours autant … bon sang que ça te dégoûte tout ça. T'es pas ce genre de mec. T'as pas envie de le devenir … tu veux juste vagabonder … oublier …
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