birthday of the little sister./

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Anniversaire surprise, je pense c'est se que je préfère, j'adore faire des surprises surtout quand ça concerne mes cadets surtout quand c'est pour les autres, mais quand c'est le mien, je ne peux pas, je déteste ça. Bon d'un coter c'est magique de les voir rentré alors que tout est près que tout le monde attend la personne concerner pour qu'elle puisse être surprise de voir les cadeaux sur la table, de voir qu'on a tous prévu quelque chose pour faire plaisir à la personne concerner. Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Murphy notre petite sœur, seize ans c'est quand même quelque chose, ma petite boucle d'or grandi et quand même ça me fait un peu bizarre, peut-être moins qu'à Laszlo parce que c'est le plus vieux mais en réalité, ça me fait aussi bizarre, dire que je la vois toujours comme la petite blondie de la maison, comme notre petit bout de chou, comme la petite sœur qui peut débarquer dans ma chambre en plein milieu de la nuit pour me demander un conseil sur son dessin qu'elle vient de faire, ou surtout savoir si je connais la personne qui chante sur l'une des musiques qu'elle vient de découvrir mais surtout qu'elle ne connaît pas le nom et qu'elle le veut absolument pour la mettre dans sa playlist. Mais c'est comme ça j'ai pris l'habitude de la voir débarquer pour un oui ou même pour un non dans ma chambre. Bon par moment j'avoue que je n'accepte pas trop et que je l'envoie un peu balader mais juste derrière je viens rapidement m'excuser car oui, je ne suis jamais méchant avec personne -ou presque- puis c'est ma petite sœur. Quelques jours avant que la date arrive on c'était tous retrouver autour d'une table a parler, a se demander se qu'on va lui offrir mais surtout qui s'occupe de quoi ! Je me suis proposer pour la sortir mais surtout pour la faire rentré le plus tard possible comme ça ils auront tous le temps de finir de préparer. Avec Wyatt et Laszlo on à été choisir son gâteau d'anniversaire, son parfum préféré bien sûr mais aussi un que tout le monde aime. C'était assez sympa de me retrouver avec mes deux frères, un peu comme avant quand on était petit, à toujours se retrouver et rigoler pour un oui ou un non. Même si on a quelques différence avec Laszlo ont a réussit à les mettre de coter pour passer une journée sympathique tout les trois. On a aussi demander l'avis d'Eleonor pour savoir si à elle ça lui plaira et c'était tomber dans le mille. Un cadeau avec deux étages assez jolie et sympathique à voir, ont avait demander de marquer « happy birthday little sister ». Pour les cadeaux on a voulu tous lui en faire un a part. Ont aider un peu les plus jeunes qui ne travaillait pas encore pour qu'ils puissent participé eux aussi. Ça ne me dérange pas du tout pour ma part, avec mes deux boulots je peux bien faire ça. Aujourd'hui j'avais demander a ma patronne de sortir un peu plus tôt pour aider à préparer la maison pour que Murphy soit surprise quand elle arrivera. Une fois que c'est fait, je prends ma veste puis je fille la chercher à la sortie de ses cours. J'ai de la change je passe encore un peu inconito devant l'établissement vue que je ne suis pas un père mais le grand frère. Quand je la vois sortir, je souris et lui fait un petit signe de la main pour qu'elle me voit. Je préfère attendre qu'elle s'approche de moi et la laisser finir de parler avec ses amies que de lui sauter dessus. Comme les parents, enfin presque tout les parents. Une fois qu'elle est a ma hauteur je viens tranquillement la prendre dans mes bras. « Surprise boucle d'ooooooor ! » je dis tout enjouer, un large sourire sur mes lèvres. Je savais bien qu'au début ce surnom lui déplaisait c'est pour ça que je la taquine souvent avec. « Contente que ton grand frère, pénible et insupportable vienne te chercher ? » toujours un sourire aux lèvres, j'aime bien taquiner et faire un peu le petit fou. « Alors raconte moi ta journée miss ! Comment ça c'est passer ? » je lui dis en commençant à marcher. Bien sûr que non j'ai pas oublier que c'était son anniversaire mais j'ai envie qu'elle le pense et qu'elle le croit, même si je dois me faire taper a la fin de la journée c'est pas grave ça sera une belle surprise qu'elle aura en rentrant à la maison.

Dernière édition par Edwy Ashleigh-Ziegler le Dim 21 Mai - 15:56, édité 2 fois

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma petite sœur Murphy. Elle fête ses 16 ans. Le fameux « sweet sixteen ». Mon frère Edwy a eu l’idée de lui faire un anniversaire surpris et nous avons tous adhéré à l’idée. On s’est également entendus très vite sur l’organisation, qui doit faire quoi, quand etc. Sans oublier bien sûr les cadeaux. Le mien n’est pas très originale : il s’agit d’un livre dont elle m’a parlé il y a quelques semaines, qui sera (ou a déjà été) adapté en série sur Netflix. Sur la carte, j’ai signé pour moi et mon petit frère de 7 ans qui est trop jeune pour faire son propre cadeau (si on ne compte pas le dessin qu’il a spécialement fait). Edwy quitte la maison, pour aller chercher Murphy et nous laisser le temps de tout installer. Le gâteau est en place au milieu de la table. Il y a suffisamment de verres et d’assiettes, on ne risque pas d’être à court de boissons si nous avons bien calculé. J’ouvre un paquet de chips que je verse dans un saladier, puis un second au goût différent. Je viens les poser sur la table, quand j’entends mon frère aîné lancer que ça ne fonctionnera pas. « Même si on se plante, ce n’est pas grave, on aura essayé au moins. » Je le regarde avec un sourire sans joie et en haussant les épaules. « Enlève immédiatement ta main de là ! » Je regardais Laszlo en disant, mais je ne m’adressais pas à lui. Je tourne la tête et surprends ma petite sœur, la main presque dans le saladier de chips. Elle s’est arrêtée en plein milieu de son acte, se demandant sûrement comment je fais. « Dans le frigo, t’as des yaourts. Tu en prends un seul, en attendant. » Je la regarde cette fois et montre la pièce avec mon pouce. Elle file sans demander son reste. « Et j’espère que tu portes une petite culotte. » Je me retourne ensuite vers mon frère. « Et toi, tu as une culotte au moins ? »

Les anniversaires, très peu pour moi, surtout depuis le départ de notre mère et pourtant, aujourd’hui je ne peux pas y échapper. C’est pour Murphy et maman aurait aimé que l’on se retrouve tous ensemble pour fêter cela. Elle a toujours aimé voir ses enfants réunis et elle serait certainement ravie de voir que nous vivons tous sous le même toit, malgré les hauts et les bas que l’on peut voir. Tout de suite après la sortie des classes, je suis rentré. Hors de question de traîner aujourd’hui, Edwy a proposé que l’on organise un anniversaire surprise pour Murphy et tout doit être prêt pour son arrivée. Lorsqu’il quitte la maison, il ne reste que les derniers détails à mettre en place. Je m’occupe de la décoration, c’est pour cette raison que je me trouve debout sur une chaise à ce moment précis. « Ça ne marchera pas. Ce n’est plus une enfant, je suis sûr qu’elle a déjà compris. » Je dis cela, mais je n’en sais rien à vrai dire. La relation que je partage avec Murphy est étrange. C’est ma sœur et je l’aime, énormément, comme les autres enfants de la famille, mais nous ne nous connaissons pas vraiment. Je suis parti de la maison familiale quand elle était encore jeune et nous n’avons pas eu l’occasion de tisser un lien comme j’ai pu le faire avec les autres. Nous tentons de rattraper le retard aujourd’hui, mais il va nous falloir encore un peu de temps pour que des automatismes se fassent entre nous. « Même si on se plante, ce n’est pas grave, on aura essayé au moins. » Je trouve cela dommage de mettre en place tout cela pour qu’au final l’effet escompté ne soit pas celui désiré. Mais en soit, Wyatt a raison, il n’y a rien de grave là-dedans. « Enlève immédiatement ta main de là ! » Surpris, je tourne la tête pour voir ce qu’il se passe. Bien trop gourmande, la petite dernière a décidé de commencer le repas avant les autres, mais c’était sans compter sur la surveillance sans faille de mon frère. « Dans le frigo, t’as des yaourts. Tu en prends un seul, en attendant. » Elle ne bronche pas et presque comme un robot, elle s’exécute, certainement effrayée à l’idée de savoir ce qui pourrait lui arriver si elle n’écoute pas. « Et j’espère que tu portes une petite culotte. » Je rigole légèrement à cette remarque, mais pas pour longtemps. « Et toi, tu as une culotte au moins ? » Cette question me surprend, elle me laisse sans voix. Je ne m’y attendais pas et clairement, je n’ai aucune idée de la réponse à donner. « Je préfère ne pas avoir ce genre de conversation. Ce que je porte ne regarde que moi. » C’est beaucoup trop étrange. Si on cache nos sous-vêtements, c’est bien pour une raison, c’est qu’ils font partie de notre vie privée et est-ce que je lui parle de ma vie privée ? De mes fréquentations ? De mes copines ? Non, alors il en est de même pour mes sous-vêtements. « Mais tu peux toujours aller vérifier qu’elle en porte bien une. » Petite façon détournée de laisser la tâche à mon frère de s’assurer que la petite dernière a bien mis tous ses vêtements. « Où est Eleonor ? »

bithday of the little sister.

feat. the ziegler family

lundi 17 avril › Aujourd'hui est un jour important. Le seizième anniversaire de Murphy. Seize ans qu'elle est venue illuminer la vie de sa famille. Seize ans qu'elle casse les oreilles de ses frères et sœurs. Ouais, parce que quand elle était bébé, elle hurlait beaucoup. Et puis durant l'enfance ça n'a pas beaucoup changé. Elle savait se faire entendre la gamine, même en étant l'une des plus jeune de la fratrie. Et puis depuis quelques années, c'est avec sa guitare qu'elle fait vibrer les murs de la maison au rythme des mélodies des Rolling Stones ou des Beatles. Ouais elle est bruyante, mais on l'aime comme ça, pas vrai ? Elle s'est levée tôt ce matin, murph. Pas autant que certains de ses aînés étant déjà partis au boulot, mais quand même. Alors elle n'a croisé personne dans la cuisine avant de partir au lycée en bus. La journée a été plutôt agréable, il faut l'avouer. Ses amis ont été aux petits soins et lui ont même offert un gâteau orné de seize bougies au moment du déjeuner à la cafétéria. Un gâteau au chocolat acheté à la supérette du coin qu'elle a été vomir ni vue ni connue dans les toilettes juste avant le début des cours de l'après-midi. Vomir, comme tout les midis. Comme après chaque repas. Ne pas prendre un gramme. Ne pas grossir. À 15h30, alors que la plupart des lycéens finissent leur journée, murph elle avait encore ses options. Musique d'abord, puis athlétisme. Elle ne regrette pas d'avoir choisi ces deux options là et non pas d'autres qui lui auraient sans doute moins plu. Et à 17h tapante, elle sort de l'établissement scolaire accompagnée de quelques uns de ses amis. Elle ne mets pas longtemps à remarquer son frère, Edwy, un peu plus loin. Elle salut donc ses camarades et s'avance vers son aîné. « Surprise boucle d'ooooooor ! » Elle lève les yeux en souriant. Elle aimait bien se surnom quand elle était petite. Maintenant ? Un peu moins. « Arrête de m'appeler Boucles d'Or. Je ne suis plus aussi blonde qu'avant, j'te signal. » Ses cheveux couleur or ont finalement fini par virer au châtains clair. « Contente que ton grand frère, pénible et insupportable vienne te chercher ? » Elle se doute que c'est pour son anniversaire. Mais c'est quand même un peu étrange qu'il ne le lui ait toujours pas souhaité. D'habitude c'est la première chose que l'on dit, non ? « Mouais. Honnêtement j'aurais préféré que ce soit le Prince Harry. Mais bon, j'vais me contenter de toi. » Elle plaisante, évidemment. Edwy, c'est probablement le frère avec qui murph est la plus proches. Peut-être parce qu'ils ont pas mal en commun. « Alors raconte moi ta journée miss ! Comment ça c'est passé ? » On dirait qu'il a réellement oublier l'anniversaire de sa frangine, et murph ne peut pas s'empêcher d'être un peu déçue. Mais pas question de lui rappeler quoi que ce soit. « Ma journée s'est bien passée. J'ai eu la moyenne en mathématiques, et j'ai fais le meilleur chrono féminin en athlé. » Ils marchent lentement mais sûrement vers la demeure Ziegler. Ils y seront dans moins de dix minutes. Murph, elle espère que tout ses frères et sœurs n'ont pas oublié son anniversaire.

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MACFLY

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Je savais très bien que je pouvais faire confiance a mes frères et sœurs. Eleonor n'allait pas tarder elle non plus a rentré à la maison, les plus jeunes sont avec Wyatt et Laszlo, je n'ai pas d'inquiétude la dessus. Bon aussi pour tout avouer, j'avais pas réussir a avoir ma journée, sinon je les aurais tous aider avec grand plaisir mais bon, c'est comme ça. J'ai réussi a prendre 20 minutes de pause pour aller dans une petite boutique à coter de la maison pour aller chercher le cadeau d'anniversaire de Murphy. Je sais qu'elle a un petit faible pour le dessin, même si en ce moment elle nous casse les oreilles avec sa guitare ou elle fait des fausses notes a tout va mais c'est pas grave on l'aime comme ça, puis je dois avouer qu'elle a prit un très bon groupe, Rolling Stones c'est pas le pire ! J'avais mon sac avec moi donc son cadeau avec moi, un bloc avec une couverture type ancien très jolie en format A3 et un début de collection de crayon de couleur. J'espère juste que ça lui fera plaisir parce que bon, même si je suis chieur et que je ne lui prête pas les miens je sais qu'elle les a déjà essayer c'est pour ça que je les ai prit les mêmes que moi. Quand je suis devant l'établissement je savais qu'elle avait ses activités extra scolaire, c'est pour ça que je pensais être en retard mais pas du tout. Quand elle arrive devant moi je ne peux m'empêcher de l'appeler encore boucle d'or. « Arrête de m'appeler Boucles d'Or. Je ne suis plus aussi blonde qu'avant, j'te signal. » je laisse un petit rire m'échapper en la regardant. « Je sais très bien mais je trouve qu'il te va a merveille ma petite Murphy ! » on entame le pas tranquillement vers la maison, mais avant de partir je lui demande si ça lui fait plaisir que je sois là.« Mouais. Honnêtement j'aurais préféré que ce soit le Prince Harry. Mais bon, j'vais me contenter de toi. » je secoue doucement la tête en souriant amusé. « Quoi tu trouves pas que j'ai le charme du Prince Harry ? Quand même, juste de profil je lui ressemble ! » je dis en pivotant mon visage de profil pour te montré mais surtout a continuer de faire le clown et de te faire croire que j'ai oublié ton anniversaire. Alors qu'on marche tranquillement je lui demande comme c'est passer sa journée, bien sûr discrètement j'envoie un message a Wyatt pour lui dire qu'ils se préparent car on arrive dans dix minutes. « Ma journée s'est bien passée. J'ai eu la moyenne en mathématiques, et j'ai fais le meilleur chrono féminin en athlé. » je passe mes mains dans mes poches en l'écoutant. « C'est bien ça ! Et j'ai toujours dis qu'en athlétisme tu étais une des plus forte. » je dis en souriant tout en la regardant du coin de l’œil. « De toute façon t'es meilleur que moi en cour, continue comme ça d'accord ? » je lui dis sincèrement en souriant. La route est assez rapidement, on arrive devant la maison familiale puis je m'arrête devant la porte. Je l'ouvre doucement, puis je me retourne vers ma petite boucle d'or et la laisse entré en souriant. Tous le monde est présent et tous en cœur souhaite un joyeux anniversaire. Je souris et m'approche de Murphy. « Bon anniversaire petite sœur. » je dépose un baiser sur sa tempe puis la laisse entré et aller vers la famille. C'était rare mais on allait essayer que tout se passe bien. Puis je m'approche d'Eleonor pour finir embrasser sa joue mais surtout pour lui dire bonjour ainsi qu'à mes autres frères et soeurs. 

Dernière édition par Edwy Ashleigh-Ziegler le Dim 21 Mai - 15:57, édité 2 fois

Le disquaire du coin allait la ruinée, et ce, sans même le savoir.  
Dakota regardait les rayons en se mordillant les lèvres. Elle essayait avec entêtement de se souvenir quels albums Murphy n’avait pas déjà, mais c’était impossible. Elle avait déjà oublié. Et puis, Dako n’y connaissait rien, elle, en musique.

« Je peux t’aider ? Demanda alors un commis.
- Non, ça va répondit-elle par automatisme avant d’ajouter un peu de politesse : merci. »

Elle prit une inspiration rageuse. Ses mains moites refermées sur les cinq billets de dix dollars, elle essayait de réprimer sa frustration. Elle n’avait demandé d’argent à personne, bien sûr. Elle était bien trop têtue. Non, elle avait préféré vendre ses chaussons de ballet qu’elle n’avait jamais eu la chance d’utilisés. Ils ne lui servaient à rien de toutes façons et, bien qu’elle n’ait pas prit la peine de prendre part à la fête surprise, c’était l’anniversaire de Murphy. Elle se devait au moins de lui rapporter un cadeau. Elle soupira. Quel album ? Sa mère l’aurait su, elle. Elle aurait pût le lui demander. Mais non. Plus maintenant. Dakota ne pouvait compter que sur elle-même. Elle ferma les yeux et tendit le bras vers les étales pour agripper un album des Stones au hasard. Au moins, elle se souvenait de ce groupe-là. Il y avait bien les Beatles aussi, mais Dako trouvait leurs pistes déphasées.  Pour un groupe « légende » leur travail était bien ordinaire à ses yeux.

Nerveuse, elle prit une inspiration en s’élançant vers le caissier.
« Ce sera celui-là, précisa-t-elle comme si ce n’était pas l’évidence même.

Bien vite, l’argent se transforma en objet et Dakota ressortis de la boutique. Il lui restait près d’une trentaine de dollars. Il ne lui manquait plus qu’un emballage pour ne rien faire à moitié. Le tout fut plus long que prévu. Elle allait être en retard. Elle avait bien faillit manquer son dernier cours pour être sûr d’être à l’heure, mais depuis six mois, elle essayait de se tenir à carreaux pour ne pas attirer l’attention des plus vieux, dont son nouveau tuteur légal. Et voilà qu’il était 17 heures passé et que Murphy devait déjà être à la maison pour sa fête surprise.

Dakota monta dans le bus. Pour ne pas se faire remarquer, ça allait être raté.

Il était près de 17h20 lorsqu’elle franchit le seuil de la porte. L’atmosphère semblait conviviale malgré les tensions qui régnaient généralement entre les membres de sa famille. La musique avait dû aider à couvrir le bruit de la porte. Ce fût Ed’ qui la remarqua le premier. Il n’avait pas l’air de mauvaise humeur, mais Dakota restait sur la défensive. Sans doute un souvenir de sa mère tant aimée qui détestait les retards.

« Hey, t’es … Commença-t-il, mais Dako lui coupa la parole avant même qu’il ne finisse :
- En retard. Je sais.

Sa phrase, amère, laissa un froid derrière elle alors qu’elle montait l’escalier quatre à quatre pour rejoindre sa chambre. Sans même commencer par se changer, elle sortit emballage et cadeau pour essayer de monter quelque chose de jolie. Le résultat le fût plus ou moins. Dakota avait bien du mal à créer des choses « jolies ». À créer des choses tout court, même, il fallait le préciser.

Détruire c’était tellement plus facile.

Quand elle eut finit elle se changea rapidement, laissant traîner son chandail sale sur le parquet de la chambre qu’elle partageait avec Murphy et Elliot. Elle empoigna le cadeau pour lequel elle avait sué eau et sang et redescendit au rez-de-chaussée le plus silencieusement possible pour ne pas attirer l’attention. Elle essaya tant bien que mal de s’intégrer à l’anniversaire surprise sans faire de vague. Elle laissa le paquet sur la table à présents et s’approcha d’un bol de chips en silence, espérant avoir l’air d’avoir été là depuis le début.

Parmi mes frères et sœurs, je dois certainement être celui que les plus petits craignent le plus. Je ne laisse passer quasiment rien avec eux et je mets mes menaces toujours à exécution. C’est pour cette raison que la petite dernière de notre fratrie n’a pas cherché à aller plus loin et s’est rendue en cuisine prendre un yaourt, comme je lui ai dit de faire. En ce qui concerne sa petite culotte, je n’en suis cependant pas sûr.
Je lève les yeux au ciel après avoir entendu la réponse de Laszlo. Je plaisantais avant tout mais ce dernier prend souvent les choses au 1er degré. Surtout depuis que c’est lui qui s’occupe des plus jeunes. Je ne vais pas dire de nous tous, m’estimant parfaitement capable de me débrouiller par moi-même. Je me contente donc de lever les yeux au ciel et de souffler un peu en le regardant. « Nous verrons si elle en porte, quand elle la secouera dans tous les sens, d’ici une heure ou deux. »
Mon frère demanda ensuite où était notre autre sœur Eleonor. Aussitôt demandé, aussitôt répondu. Elle vient se mettre à côté de nous, félicitant notre travail. Je mets mes mains sur les hanches et attends la suite des événements. « J’ai menacé les p’tits de brûler Elsa et BB8, s’ils touchaient quoique ce soit. » Le menace ayant fonctionné, tout est resté à sa place.
Edwy et, surtout, Murphy ne tarderont pas à arriver. Je m’éloigne un peu du duo et reste à côté de mon plus jeune frère. Il devait getter l’arrivée à la fenêtre. Mais utiliser une paire de jumelle n’est peut-être pas nécessaire. Je reste avec lui, l’observant et surveillant aussi. Finalement, il se mit à crier « ILS ARRIVENT ! » avant de se mettre à la place attribuée.
Murphy fit enfin son apparition et tout le monde cria un : « JOYEUX ANNIVERSAIRE ! » Même moi qui suis très loin d’être le fan numéro 1 des expressions de joie et de moments en famille.

birthday of the little sister.

Wyatt va finir par me rendre fou, j’en suis sûr et certain. Je le regarde, incapable de trouver des mots à ce qu’il me dit, puis je oscille la tête de gauche à droite. Il est grand temps de passer à autre chose, de lâcher les culottes de la famille et je décide de lancer le sujet Eleonor, qui ne s’est pas encore manifestée. « J’suis là ! » À croire qu’elle se cachait et qu’elle attendait simplement que l’on parle d’elle. « Waouw les gars vous avez bien bossé. Ca m’étonne que les petits n’aient pas encore tout arrachés ! » Il ne faut pas croire, les hommes peuvent parfois se surpasser pour faire de belles choses, j’espère bien que ma sœur n’était pas en train d’en douter. « J’ai menacé les p’tits de brûler Elsa et BB8, s’ils touchaient quoique ce soit. » Je suis impressionné, un peu plus chaque jour, par les méthodes que trouvent Wyatt pour maintenir les plus jeunes calmes. « Tout est prêt, là ? Ou je peux vous aider pour quelque chose ? » La décoration bien attachée, il est grand temps pour moi de descendre de cette chaise. Une fois les deux pieds sur le sol, je regarde autour de moi, à la recherche de ce qu’elle pourrait faire. « Il faut ramener des couverts pour manger. Quoique, seules des cuillères devraient suffire. Sinon, je crois que tout est bon. » Et ce n’est pas plus mal, car Edwy et Murphy ne doivent plus être très loin. Nous attendons tous le signalement d’Elliott qui est censé nous tenir informés de la présence des deux Ziegler face à la maison. L’annonce ne tarde pas à se faire, je récupère les derniers papiers qui traînent et les lance dans la cuisine. Hop, ni vu, ni connu. Nous nous dirigeons ensuite vers la porte, près à crier dès que la porte s’ouvrira. Impossible pour nous de faire demi-tour désormais. Ma jeune sœur est dans l’allée et Edwy ne peut plus faire marche arrière, nous n’avons plus qu’à espérer que tout ce qui se trouve ici lui plaise, ainsi que ses cadeaux. La porte s’ouvre et tous, nous nous mettons à chantonner le fameux morceau de musique connu par tous. « JOYEUX ANNIVERSAIRE ! » Je suis plutôt du genre à garder mes distances pour ce genre de choses, à être celui dans un coin de la pièce qui n’ose pas ouvrir la bouche, mais là, pour Murphy et certainement pour les autres enfants quand ça sera leur tour, je fais un effort. Je regarde au loin la jeune femme, qui peine à pénétrer dans la maison à cause du plus jeune qui n’a pas attendu longtemps pour lui sauter dessus. À première vue, elle semble surprise, reste plus qu’à savoir si c’est réellement le cas. Elle avance doucement et passe devant tout le monde. Arrivée à ma hauteur, je me retrouve bien plus expressif qu’à mon habitude : je la prends dans mes bras et dépose un tendre baiser sur son front. « Joyeux anniversaire Murphy. » Seize ans, ce n’est pas rien. C’est le début de la période la plus compliquée de sa vie, enfin de mon point de vue, car je suis celui qui va devoir gérer une possible crise d’adolescente, mais en même temps, c’est le début du reste de sa vie. Elle est désormais en âge de passer son permis, formation payée qui se trouve bien sagement sur la table des cadeaux, et cela va lui offrir bien plus de libertés, à elle d’en faire bon usage. « J’espère qu’il ne t’a pas trop embêter. » Dis-je pour plaisanter en montrant d’un signe de la tête Edwy.