bleu mécanique (austin)

bleu mécanique

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austin & zola

L'occasion avait été trop belle. Le soleil était à son zénith, la plage était, et c'était assez rare pour le dire, presque déserte. J'ignorais s'il y avait un évènement dans la ville qui poussait les touristes à préférer le centre ville à l'océan, mais cela me convenait parfaitement. Il fallait que je répare un jet ski depuis plusieurs jours, et l'afflux de touriste m'en avait jusqu'à lors dissuadé. Mais je perdais chaque jour un peu d'argent à le laisser dormir dans le hangar et aujourd'hui, je n'avais plus d'excuses. Aussi, je sortais péniblement l'engin au bord de l'eau, pour tenter de le faire redémarrer. Je n'étais pas une mécanicienne hors pair, mais j'avais naïvement imaginé que l'observation des gestes précis de mon père m'avait apporté les compétences nécessaires. C'est au bout de deux bonnes heures les pieds dans l'eau, les mains dans le cambouis et la corps suintant sous un soleil de plomb que je commençai à perdre patience. Puis, comme un mirage, la silhouette d'un homme vint vers moi. « C'est pas très sensuel, je vous l'accorde. Mais là, sérieusement, entre le moteur puant et mes faibles compétences en mécanique, c'est l'enfer. Donc si vous savez comment réparer cette saloperie de jet ski ... ! » Cachant le soleil qui m'éblouissait de la main droite, je relevai la tête vers l'homme qui me découvrait clairement sous mon mauvais jour. « AUSTIN ?! » Je ne pus cacher mon soulagement. D'un grand sourire, je lui confiai : « Je ne te saute pas dans les bras hein, vu mon état... mais le coeur y est, tu ne pouvais pas mieux tomber ! »

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austin & zola

Ce jour-ci, la météo était à son beau fixe. Je me décidais à en profiter en me rendant à la plage pour éviter de regretter au moment où les températures se mettraient à descendre en chute libre et que l’hiver s’installerait. Aussi, après de multiples recommandations de la part de mes employés, j’ai pris conscience qu’il faut savoir de temps à autre souffler, ne serait-ce que pour m’épargner l’overdose de travail et être plus productif. A mon ordinaire, je passe ma journée au travail et la nuit tombée, je m’échappe en soirée, seul moyen de décompresser ma journée passée.  Pour ainsi dire, je dérogeais à la règle en prenant ma journée pour faire ce que bon me semble. A mon étonnement, à mon arrivée sur la plage, malgré le temps radieux, très peu de personnes étaient présentes, peut-être aussi parce que nous étions en pleine semaine. Après avoir balayé du regard les lieux, je distinguais une silhouette sur le bord de l’eau. Celle-ci avait l’air de s’acharner sur le moteur de son jet-ski. Sans nul doute, elle avait besoin d’un mécanicien et elle ne pouvait pas être plus chanceuse. Tel un héros, je venais à sa rescousse. Me rapprochant de plus en plus d’elle, je comprenais que c’était bel et bien Zola qui se battait avec son engin à moteur. « C'est pas très sensuel, je vous l'accorde. Mais là, sérieusement, entre le moteur puant et mes faibles compétences en mécanique, c'est l'enfer. Donc si vous savez comment réparer cette saloperie de jet ski ... ! » Je restais muet de façon à ce qu’elle réagisse en levant son regard pour se rendre compte qu’il s’agissait de moi et non d’un banal inconnu. « AUSTIN ?! » A sa découverte, un sourire s’était dessiné sur mon visage, réjoui qu’elle finisse par en prendre conscience. « Je trouve ça à vrai dire sexy une fille barbouillée de cambouis. » Je ne mâchais pas mes mots en lui disant le fond de mes pensées. « Je ne te saute pas dans les bras hein, vu mon état... mais le coeur y est, tu ne pouvais pas mieux tomber ! » Même si je suis plus compétent dans les voitures et motos que dans les jets-kis, je sais toutefois me montrer débrouillard. « J’arrive tel un héros pour te sortir de là ! » Je me rapprochais de l’engin pour pouvoir jeter un œil à ce que Zola était entrain de lui faire subir. « Je parie qu’il ne veut pas démarrer ? La panne s’est produite quand ? » Suite à mes questions, je me permettais de mettre les mains dans le moteur pour regarder quelques pièces.

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S'il y avait bien quelqu'un que je ne m'attendais pas à croiser dans de pareilles circonstances, c'était Austin ! Nous nous étions rencontrés lors de nos voyages respectifs en Europe ; il avait remarqué que je portais un paquet à destination d'Island Bay et avait engagé la conversation. C'était suffisamment incroyable de rencontrer une personne native de ma petite ville australienne pour que nous ne passions pas davantage de temps ensemble. Car s'il est vrai que les voyages forment la jeunesse, ils créent aussi d'extraordinaires amitiés. Nous ne nous étions pas revus des centaines de fois et nous ne nous connaissions pas très bien, mais les circonstances de notre rencontre avaient fait de notre relation quelque chose de vraiment chouette. Une certaine complicité s'était installée, et je n'étais finalement pas très surprise qu'il soit venu à ma rescousse. « Je trouve ça à vrai dire sexy une fille barbouillée de cambouis. » Je posai mes mains sur mes hanches et haussai un sourcil. « Sérieusement ? » Je pouffai de rire, amusée par cette fausse drague à deux francs six sous. « Et puis je ne suis pas pleine de cambouis. » dis-je comme une enfant qui cherche à se justifier après une bêtise. « J’arrive tel un héros pour te sortir de là ! » Je hochai la tête de droite à gauche, un sourire malicieux sur le visage. Ah, les hommes... « Il te manque la blouse bleue pour me convaincre que tu es un mécano héroïque. » Je le taquinais tandis qu'il se rapprochait de l'engin. « Je parie qu’il ne veut pas démarrer ? La panne s’est produite quand ? » Je serrais les dents en y repensant. « Un gamin qui est monté dessus pendant que j'étais occupée. Son pote a voulu pousser le jet dans l'eau, ce crétin n'a pas vu le trou et bam. Depuis, y'a ce petit bouton lumineux qui ne s'éteint plus, et impossible de démarrer le moteur. » Je lui montrai un indicateur, une petite led, dont j'ignorais la signification avant de soupirer avec agacement. « Le gamin s'est foulé la cheville, son pote m'a pointé du doigt et ses parents m'ont engueulé. Ah sur l'autoroute de la lose, je peux te dire que j'étais bien placée ! »

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Être gérant de son affaire, c’est devoir assurer sur différents aspects pour faire tourner la boutique. J’en suis conscient pour être moi-même propriétaire de mon garage. Zola me montrait bien en essayant de bidouiller le moteur de son engin que l’aspect mécanique de son métier n’est guère son fort. Par chance, j’étais présent à ce moment-là pour lui venir en aide. « Sérieusement ? » A la vue de son allure et en plus de ça, à l’entente de son rire, je comprenais que Zola n’était absolument pas convaincu par mes mots flatteurs avant tout. Il n’était pas dans mon intention de la draguer si c’était ce qu’elle pensait. « Et puis je ne suis pas pleine de cambouis. » me disait-elle tout en prenant un air enfantin, ce qui me faisait sourire. Au final, je me décidais à me prendre au jeu dans le but de la charrier. « C’est vrai, j’entrevoie encore le charme que tu dégages. » J’essayais de garder mon sérieux et d’arborer un regard envoutant, mais quelques secondes après je ne pouvais m’empêcher plus longtemps de pouffer de rire. « Plus sérieusement, je m’occupe de ton problème ! » Je reprenais ainsi mon sérieux pour pouvoir me concentrer. Comme je lui en faisais part,  je comptais lui venir en aide tel un héros. A son tour, Zola plaisantait à mon sujet. « Il te manque la blouse bleue pour me convaincre que tu es un mécano héroïque. » Je prenais ça aussi à la rigolade. « Cette blouse bleue te fait rêver, avoue le ! » D’autant plus, pas besoin d’enfiler ma blouse pour prouver quoi que ce soit ! Mon talent ne peut être montré qu’avec mes mains. Tout ce que je risquais en ne l'enfilant c’était de me salir les mains justement. « J’ai pas besoin de ça pour te prouver mes pouvoirs ! » Je lui demandais la cause de la panne du jet-ski avant de jeter un œil au moteur. « Un gamin qui est monté dessus pendant que j'étais occupée. Son pote a voulu pousser le jet dans l'eau, ce crétin n'a pas vu le trou et bam. Depuis, y'a ce petit bouton lumineux qui ne s'éteint plus, et impossible de démarrer le moteur. » Alors qu’elle m’expliquait, je levais mes yeux au ciel en entendant que des gamins étaient à l’origine de cette panne. « Le gamin s'est foulé la cheville, son pote m'a pointé du doigt et ses parents m'ont engueulé. Ah sur l'autoroute de la lose, je peux te dire que j'étais bien placée ! » Décidément, après les enfants, les parents s’y mettaient. A sa place, je n’aurais pas manqué de toucher un mot sur l’éducation de leurs enfants. « Ces mioches … C’est toi qui récolte en plus leur connerie. » J’essayais de comprendre le problème en regardant les différentes pièces qui auraient pu être endommagées. « Je vois le problème ! » J'en repérais enfin sa source. « Tu pourrais me ramener un jeu de tournevis ? »

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Draguer quelqu'un dans un rp

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Mes mains pleine de cambouis, et mon allure transpirante sous ce soleil de plomb ne faisait vraiment pas de moi la femme la plus sexy de la plage. Tout au contraire, j'avais plutôt l'air en détresse. « C’est vrai, j’entrevoie encore le charme que tu dégages. » Face à ce charme taquin, j'adressai à mon ami une grimace enfantine. Austin était un bel homme, un homme plus que jamais attaché à sa liberté. Nous nous ressemblions tellement sur ce point que fût un temps, nous aurions peut-être pu vivre une histoire ensemble lorsque nous étions en Europe. A la Bonnie and Clyde, en version soft. Aujourd'hui évidemment, il n'était pas question d'un quelconque rapprochement mais d'un simple coup de main entre amis. « Plus sérieusement, je m’occupe de ton problème ! » Je soupirais de soulagement. il était l'homme de la situation, et cela me convenait amplement. « Cette blouse bleue te fait rêver, avoue le ! » « Nom de Zeus, tu vas la réparer cette machine !? » répondis-je du tac au tac, sans que cela ne le déstabilise une seule seconde. « J’ai pas besoin de ça pour te prouver mes pouvoirs ! » Nous plaisantâmes ensemble sur l'absence de son costume de superhéros, puis vint le moment du récit de mes piètres aventures. « Ces mioches … C’est toi qui récolte en plus leur connerie. » J'opinai gravement du chef. Honnêtement, ce jour-là, j'étais à deux doigts de péter un câble et de jeter ces gamins à l'eau. Heureusement pour eux, ma conscience professionnelle avait pris le pas sur ma pulsion. « Je vois le problème ! » cria soudainement Austin, comme s'il se prenait pour Archimède. Curieuse, je plissais les yeux pour comprendre ce qu'il avait bien pu trouver là dedans, en vain. « Tu pourrais me ramener un jeu de tournevis ? » « Je.. euh, je... j'arrive. » Mon bégaiement laissait clairement transparaître mon inquiétude : avais-je un jeu de tournevis au centre ? Mettant tout en oeuvre pour que mon mécano du jour puisse travailler dans de bonnes circonstances, je courrais à plein poumons jusqu'à mon bureau, que je fouillai de fond en combles, avant de me rediriger fièrement vers la plage. Le bras tendu vers le ciel, je brandis l'objet précieux avant de le tendre à Austin. « Mécanos sans frontières, à votre service ! »

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Placer les mots bégaiement, câble, frontière, Zeus et poumons dans un rp

repère pour comptage des points, merci de ne pas retirer.

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Dans tous les cas, rien ne laisse penser à croire que nous sommes plus que des amis, ce n’est qu’une amitié pure et dure entre nous qui s’est crée à des milliers de kilomètres d’ici. N’imaginez pas que nous nous sommes rencontrés dans un aéroport, sur les rails ou même en Orient, les clichés types des films, mais tout simplement en Europe. Pour rencontrer un groupe de personnes dont Zola faisait partie de la même ville sur un autre continent, on se dit à ce moment que le monde est petit. Bon, certes, on connait tous cette fameuse expression : « et plus si affinités », le plus souvent employée dans les petites annonces, mais je le répète, il n’était vraiment pas dans mon intention que notre amitié devienne plus que ça. Je suis attaché au lien que j’entretiens avec Zola. Je ne me risquerais pas à le perdre. Je ne cherchais qu’à la taquiner et ça faisait son effet, mais je ne me doutais en rien qu’elle finirait par perdre patience. « Nom de Zeus, tu vas la réparer cette machine !? » Décidément, je ne m’arrêtais plus de rire. Zola ne pouvait pas trouver mieux pour exprimer son agacement que ce « nom de zeus » ? Ce juron vient d’un autre temps, plus personne ne l’emploie de nos jours ! Néanmoins, je comprenais son énervement. Je décidais ainsi de calmer mes ardeurs et de me concentrer sur le problème qu’elle rencontrait avec son jet-ski tout en l’écoutant me raconter ses mésaventures. Après quelques minutes à jeter un œil et mettre les mains dans le moteur, je finissais par voir d’où venait la panne ou du moins je le supposais. Je demandais alors à Zola un jeu de tournevis pour régler le problème. « Je.. euh, je... j'arrive. » Zola doutait-elle d’avoir des tournevis dans son entrepôt où elle stockait tout son matériel ? Je la voyais sans plus attendre s’éloigner du bord de la plage pour se diriger vers son centre nautique. Je pourrais encore rire de bon cœur si elle arrivait sans un tournevis, au moins, dans l’une de ses mains. A mon bonheur, elle était de retour avec … un tournevis ?! De plus, elle le brandissait comme une victoire pour l’avoir trouvé, mais faut-il encore que le tournevis soit le bon pour que sa forme puisse rentrer dans les vis ! « Mécanos sans frontières, à votre service ! » Je ne souhaitais pas casser son enthousiasme en lui faisant la réflexion et m’emparais du tournevis qu’elle me tendait. « Merci mécano sans frontières ! » Miracle ! Le tournevis étaient bien le tournevis qu’il me fallait et après deux temps et trois mouvements, le moteur était en marche. « C’est qui le meilleur ?! » Je la regardais avec un sourire au coin et dans l’attente d’un remerciement. Je ne voulais pas passer pour un domestique et n’avoir aucune gratitude. « Tu m'offres quelque chose en échange de mon aide, comme une bière fraiche ? »

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Placer les mots domestique, forme, aéroport, rail et Orient dans un rp

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Une chose était sûre : l'arrivée surprise de mon ami avait été la meilleure nouvelle de l'année. Sous cette chaleur accablante, j'étais clairement au bout du rouleau et la seule personne qui aurait pu me filer un coup de main, en l'occurrence mon employé et petit ami Troy, n'étais pas disponible pour le moment. J'étais dans une galère pas possible avec cette machine qui ne fonctionnait plus et sur qui je m'apprêtais à passer mes nerfs lorsqu'Austin était apparu. Comme un mirage, ou presque. J'évitai d'en faire trop devant lui, pour qu'il ne se prenne pas pour un dieu non plus, mais il était arrivé à point nommé. « Merci mécano sans frontières ! » Je ris de bon coeur avec lui tandis qu'il s'étonnait de constater que j'avais trouvé le bon outil. Puis, en moins de temps qu'il n'en faut pour se faire, il farfouilla à l'intérieur de la bête, donna quelques tapes sur un truc en ferraille, tourna une vis ou deux et surprise... le moteur grogna.  « C’est qui le meilleur ?! » « AHHHH TROP BIEEEEN !!! » lui criai-je presque dessus en sautillant dans l'eau. « J'en avais tellement marre de cette histoire que tu n'imagines pas à quel point ça me fait plaisir. » lui confiai-je, alors qu'il se relevait pour me sourire avec malice. Je me doutais qu'il tenterait d'obtenir quelque chose en échange de ce coup de main, le saligaud, mais quoi ? Je l'ignorais. « Tu m'offres quelque chose en échange de mon aide, comme une bière fraiche ? » Je fis mine d'être choquée, abasourdie par l'idée même de lui offrir de l'alcool, avant de faire semblant de vomir avec mes deux doigts dans la bouche. Décidément aujourd'hui, j'étais on-ne-peut-plus féminine, mais cela me faisait rire... et Austin aussi, par la même occasion. Après mes bêtises, je lui souris sincèrement et posai affectueusement une main sur son épaule. « Je pense que je te dois au moins trois bières fraîches. » J'attrapai ensuite le jet ski des deux mains, et retournai en direction de la plage accompagnée par mon ami. Si je ne m'attendais pas à voir débarquer Austin au milieu de cette plage déserte, il était toutefois hors de question que je le laisse partir comme ça. Il m'avait manqué, et je comptais bien passer une aussi bonne soirée que celles que nous avions partagé en Europe.

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Faire semblant de vomir sur quelqu'un dans un rp

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Presque à bras-le-corps, j’affrontais le problème que rencontrait Zola. Quitte à y laisser mon après-midi, je n’étais pas prêt de donner raison à son engin tel un combat mené entre l’homme et la machine. Après m’être penché dessus pendant quelques minutes et avoir bidouillé des trucs par ci et par là, je finissais par résoudre ce qui causait du tort à Zola jusque là. « AHHHH TROP BIEEEEN !!! » criait-elle me crevant limite les tympans par le son aigu de sa voix tout en sautillant sur place pour exprimer d’avantage sa joie. Je ne pouvais que sourire en la voyant ainsi. « J'en avais tellement marre de cette histoire que tu n'imagines pas à quel point ça me fait plaisir. » Certes, j’avais quelque peu du mal à imaginer le niveau de son agacement, mais je voyais de par le cambouis barbouillant son corps qu’elle s’était donnée les moyens pour remettre en route se machine. « Je suis content d’avoir pu t’aider alors ! N’hésite pas à me contacter quand tu rencontres un problème avec tes engins, j’ai un employé qui s’y connait dans l’aéronautique. » Par l’aide que je venais de lui apporter, j’espérais en retour que Zola m’offre une bière fraîche pour me désaltérer avec le soleil à son zénith. La voyant faire mine de vomir avec ses deux doigts, je commençais à croire que je ne verrais pas cette bière. « Je pense que je te dois au moins trois bières fraîches. » Trois bières ?! Rassuré par ses paroles et son geste, un sourire béat se dessinait sur mes lèvres. « Je ne peux pas demander mieux ! » Alors, nous nous dirigions ensemble vers le centre nautique pour prendre nos boissons et trinquer à ma réussite, ne l’oublions pas ! Mais à ce même moment, alors que nous prenions le chemin du centre, mon téléphone s’était mis à sonner. Aussitôt, je m’emparais de mon téléphone et jetais un œil à l’écran. « Merde, merde, merde, vraiment merde … Une merde au garage. » pensais-je tout haut. Il s’agissait d’un sms de l’un de mes employés me mettant au courant d’un problème rencontré au garage. « Décidément, ils ne peuvent pas se passer de moi … » soupirais-je en levant les yeux vers le ciel, même si en réalité je préfère sincèrement qu’ils me contactent plutôt que de gérer le problème seuls et finir par faire une erreur. D’où aussi pourquoi je prends rarement de temps libre préférant être auprès d’eux lors d’un événement comme celui-ci. « Désolé, je dois te laisser ! On a besoin de moi au garage ! » m’adressais-je à Zola avec un air dégouté pour ne pas avoir pris une bière avec elle. « On remet ça à plus tard ! Je tiens à prendre cette bière avec toi ! » Après ça, je lui donnais ainsi une accolade avant de filer en vitesse au garage.

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Répéter cinq fois le mot merde dans un même dialogue

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« Je suis content d’avoir pu t’aider alors ! N’hésite pas à me contacter quand tu rencontres un problème avec tes engins, j’ai un employé qui s’y connait dans l’aéronautique. » Je souris sincèrement à mon ami, et notai dans un coin de ma tête cette information de la plus haute importance. Pour l'heure, il était mon héros et tout héros se devait d'obtenir une récompense pour un travail si bien accompli. Je lui promis au moins trois bières en échange du service monumental qu'il venait de me rendre, et Austin en parut plus que satisfait. « Je ne peux pas demander mieux ! » Nous fîmes donc demi-tour en nous apprêtant à partager un petit moment de complicité lorsque son téléphone sonna plusieurs fois. « Merde, merde, merde, vraiment merde … Une merde au garage. » J'arquai un souril à l'écoute de ces jurons répétés. J'ignorais ce qu'il venait de lire sur son téléphone, mais ce n'était certainement pas une bonne nouvelle. « Décidément, ils ne peuvent pas se passer de moi … » Ah merde, certainement le boulot. Je lui adressai une moue des plus compatissantes. « Désolé, je dois te laisser ! On a besoin de moi au garage ! » dit-il subitement, en me donnant l'impression d'être clairement au pied du mur. « Oh merde, comme tu dis. T'inquiète pas, je suis bien placée pour comprendre ! » Je lui fis une rapide bise amicale, à lui qui semblait désormais plus pressé que jamais. « On remet ça à plus tard ! Je tiens à prendre cette bière avec toi ! » « Pas d'souci, tu m'appelles ! » lui lançai-je avant qu'il ne s'enfuit à grandes enjambées. Son départ était brusque et imprévu, mais j'étais persuadée que nous nous reverrions très rapidement. Je les lui devais bien, ces foutues bières !

FIN DU RP