"Hooo!!! Voleur!!! que fait la police ? " (rp loterie) avec evey lewis ( abandon joueuse supprimée )

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Jour de repos pour moi. Je n'ai pas vraiment commencé les gardes à l'hôpital. Pour l'instant, je me familiarise avec les locaux et le personnels de l'hôpital de Wellington. Ainsi qu'avec la clientèle du chirurgien Obstétrique dont je vais reprendre le poste a plein temps et qui prend sa retraite. Ce genre de choses prend du temps, surtout que j'ai changé de continent. En parallèle je travaille sur le développement du pôle mères-enfants qui fait défaut à l'hôpital de Wellington .

Je profite du beau temps que m'offre la Nouvelle-Zélande ce jours pour aller au Marché de la ville. Caitlyn ma petite sœur qui tient une brasserie dans le centre-ville d'Island Bay a besoin de deux-trois petites choses pour le service de midi. Je suis ravie de lui rendre ce service. Elle m'a fait une liste avec ce qu'il lui faut et chez qui les acheter. Ma sœur est aussi pointilleuse dans sa cuisine que je le suis dans mon bloc . Je suis très fière de ma petite sœur et de son projet de Brasserie. Quand elle s'est installée à Island Bay , j'avais été un peu inquiète de la savoir si loin de notre famille. Surtout après ce qui s'est passé dans sa vie amoureuse. Mais elle s'était plongée dans son projet à corps perdu et s'en était sortie comme une cheffe . A présent c'est moi qui viens soigner mon cœur meurtrie en Nouvelle Zélande.

Ce soleil est agréable pour se remonter le moral. Cela me change du brouillard londonien. Ici il fait beaucoup moins humide, les lunettes de soleil remplacent le parapluie. Sur les conseils de ma sœur et ma mère, j'avais pensé à mettre de la crème solaire. J'ai une peau d'anglaise donc pas vraiment habituée au soleil. Puis allez opérer avec une casaque de bloc stérile avec des coups de soleils.

Je déambule à travers les étales du marché, le nez sur ma liste de courses. La relevant de temps à autre pour regarder autour de moi à la recherche des noms des commerçants que Kittycat m'a donné. Une fois repérée, je me présente. Disant que je viens de la part de ma sœur et passe commande. Je prends ce que je peux porter et demande qu'on livre directe à la brasserie quand c'est trop lourd. J'en profite aussi pour faire les courses pour remplir le frigo. Mais au bout d'un moment , j'ai les mains un peu trop chargées. Pour éviter de jonglé avec mon portefeuille, je le mets dans mon panier. Cela n'échappe pas au gamin qui suit discrètement la blonde anglaise que je suis. Un moment je me retourne et l'adolescent en profite pour me bousculer. Je m'excuse mais lui pas. Je fronce les sourcils face a cette impolitesse. Le minimum de l'éducation de cette nouvelle jeunesse laisse à désirer, mais je laisse couler en reprenant ma flânerie au sien du marché. Je réalise un peu tard que mon portefeuille a disparu de mon panier. Mon regard se porte au loin sur le dos du gamin qui s'éloigne à grands pas. Un juron bien anglais s'échappe de ma bouche. Une veille dame à côté de moi, me lance un regard torve, mais je n'y prête gère attention. Je me contente de balancer un "Il m'a piqué mon portefeuille !!!" Un peu indignée de la situation . Je pars à la poursuite de mon voleur …

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Le marché matinal, c'est une habitude que tu n'as pas forcément le luxe d'avoir mais que tu t'offres de temps à autre lorsque ton horaire et tes affaires le permettent. Comme ce matin. Tu es là en parfaite civile, cheveux lâchés, short en jeans, débardeur, et petit pull à capuche, tirette bien refermée pour pallier au départ des températures estivales. Le soleil brille mais un petit vent du nord vient chatouiller tes giboles. Café à la main, tu déambules, laissant ton regard flâner, Nikita à tes pieds au bout d'une laisse presque inutile. Le canidé est habitué au dressage et te répond au doigt et à l'oeil.

Tu aurais aimé être là avec Maddy, main dans la main. Lui offrir le petit déj', une fleur. Mais tu la sais en train de courir pour les enfants, les déposer à l'école, ne rien oublier et tout ça ... Une vie que tu étais presque en train d'imaginer pour toi même. Avec elle. Dans sa bulle. Tu étais prête. Ou du moins tu en avais l'impression tant l'envie d'être à elle entièrement et inversement était forte. Mais cela dit, vous en étiez loin. Tellement loin qu'oser imaginer lui avouer tes sentiments et qu'ils soient réciproque te semblait de l'ordre de la science fiction. Alors tu chasses ses idées de ton esprit, tu détournes le regards des couples et des familles. Tu te concentres sur les échoppes et les âmes solitaires. Tu te dit que ce serait peut-être une bonne idée de faire le plein de fruits et légumes frais. De te mettre à cuisiner correctement. C'est ce que Maddy n'arrêtait pas de te répéter. Et là, les odeurs et la fraicheur te donnait envie de le faire, de te lancer. Pourtant, tu te ravises sachant parfaitement que la grande majorité finirait à la poubelle. Tu n'étais pas souvent chez toi ou si tu l'étais, tu étais bien trop épuisée pour te mettre à faire mijoter des petits plats. Tu n'étais pourtant pas une vraie piètre cuisinière mais les conditions n'étaient pas favorables.

Tu continues ta lente avancée, profitant des couleurs et des saveurs avant d'être bousculée brutalement et secouée par le cri d'une femme : " Il m'a piqué mon portefeuille !!! ". C'est instinctif, tu te retournes droite comme un I, en alerte. Nikita fait de même. Tu analyses la situation extrêmement rapidement et te met en mouvement. Une fois la cible clairement identifiée, ta course est directe et assurée. Tu as lâché ton café dans une poubelle au passage et prend soin de ne lâcher Nikita que lorsque l'animal à le pouvoir d'action assez large pour ne blesser accidentellement personne d'autre que le voleur. L'animal, une fois libéré, s'élance telle une flèche et vient rapidement rattraper l'homme poursuivit. Un mordillement dans le mollet suffit à faire basculer sa "proie". Le jeune homme trébuche, tombe et tente de se redresser mais se fait très rapidement rattraper par tes soins également. Tu te jettes sur le dos du gamin faisant pourtant presque deux têtes de plus que toi et vient à le maitriser à l'aide d'une clé de Krav Maga. " Aïeuh !!! Lachez moi, bordel !! C'est bon j'ai rien fait. Votre clébard m'a tué la jambe ! Vous êtes cinglée ou quoi ??!!! " Tu lèves les yeux au ciel, ne portant pas une once d'intérêt au petit cercle de curieux qui commençait à se former, ni aux mensonges de celui sur lequel tu ne relâchais aucune pression. Bon sang mais quel âge as-tu ? Tu n'as vraiment rien d'autre à faire que de piquer dans les sacs ?! Désolée pour toi gamin mais tu es mal tombé alors épargne moi ton laïus ... Tu t'aide de ton genoux pour ne pas perdre ton avantage ni la pression sur le corps du jeune homme à terre. Tu te libères ainsi une main, attrapes ton portable dans ta poche et appelles le central du commissariat le plus proche. Tu t'identifies rapidement et demandes une patrouille. L'appel ne dure pas longtemps. Tu entends le gosse jurer comprenant qu'il venait de se faire coincer par une flic et observes des agents arriver au trots dans les minutes qui suivirent. Tu échanges quelques mots avec ces derniers, récupères le portefeuille dérobé et laisses les agents de rue embarquer le malpropre. Redressée à ton tour, tu souffles un grand coup, récompenses ta chienne d'une caresse sur la tête, frottes tes genoux légèrement abimé par la chute et cherches du regard la victime. La jeune femme blonde, restée un peu à l'écart, semble encore légèrement médusée par ce qui vient de se passer. Tu t'approches. Tu lui tends l'objet convoité : " Je pense que ceci est vous " Souriante, tu ajoutes : " Il vous faudra aussi passer au commissariat pour votre déposition et votre plainte. " Une fois le formel assuré, tu t'enquiers également de sa condition : " Est-ce que tout vas bien ? Vous n'avez pas été heurtée ou blessée dans l'intercation ? "

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Je suis médusée par la scène a laquelle je viens d'assister . Tout cela c'était passé si vite . Je tentais de me faufiler à travers la foule du marché a la poursuite de mon pique-pocket. Quand j'ai vu un chien attraper le mollet du jeune voleur et le faire trébucher en avant . Puis une femme brune est venue l' immobiliser de tout son poids pour l'empêcher de se relever . Le chien avait lâché sa "proie" et se mit tourner autour d'eux tout en jappant. Maintenant un cercle de protection entre sa maîtresse et le voleur contre les badauds curieux . Le médecin en moi proteste intérieurement et a une envie de s'approcher pour voir si mon voleur n'est pas blessé. Déformation professionnelle quand tu nous tiens. Mais un homme m'empêche d'approcher disant à qui veut l'entendre que l'officier de police gère la situation . La femme avait sorti un téléphone et appelé des renforts qui ne tardèrent pas . Je suis resté là à observer la scène en serrant mon panier et sac à main contre moi . J'avais toujours pensé que ce genre de choses se passait qu'au cinéma ou dans les séries policières. Certaines des personnes présents félicitent la flic quand elle se relève et laisse mon pique-pocket ç la garde des deux agents arrivés en renfort . L'adolescent se débat légèrement pour le principe, mais se laisse emmener . Quant aux autres curieux , ils retournent a leurs affaires . Le spectacle est fini. Je devrais me présenter, mais je reste à l'écart encore un peu hébété . Mais le jeune femme s'approche de moi et me tend mon portefeuille . Je prends une grande inspiration . Je n'avais pas fait attention que je retenais ma respiration jusqu'à maintenant . Je souris par mimétisme à son sourire tout en prenant mon portefeuille . Elle me demande de passer au commissariat pour la plainte et la déposition puis s'enquière de mon état de Santé .

Non , il m'a seulement légèrement bousculé pour détourner mon attention. Je lève mon portefeuille en l'air . Merci de votre intervention officier … Je la gratifie d'un sourire plus reconnaissant. C'était assez impressionnant . Mon regard glisse vers la chienne assise a nos pieds calmement. Comme si poursuivre et immobiliser un homme faisait partie de son quotidien . Je range mon portefeuille dans mon sac et reporte de nouveau mon attention vers la policière. Je finis par tendre la main et me présente avec mon accent londonien Emily Montgomery . Une fois une poignée de main rapide échangée . Je prends un air embêté . Je suis désolé..Je viens d'arrivée en ville et j'ignore totalement où se trouve le commissariat .

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