Henry • Family values

Henry Mahoney

Humility is their form of pride. It is their strength. It is their weakness...

les informations en vrac

En dehors de sa mère, Henry est très proche de sa famille. Il entretient une forte admiration pour son père et porte une tendresse sans bornes envers sa petite soeur, Elizabeth. Cette dernière vient d’ailleurs régulièrement prendre de ses nouvelles, même si c’est plus souvent un prétexte pour venir bronzer sur les plages. › Henry a grandi dans une famille aisée. Son père, un sénateur réputé, a su lui donner les cartes pour tracer un avenir solide.  › Sa mère, quant à elle, détient un titre de noblesse qui n’a que peu de valeur en Nouvelle-Zélande. Une vieille histoire de sa famille anglaise qu’elle se plaît à raconter en modifiant chaque fois un nouveau détail. › Henry contrôle sa vie d’une main de maître. S’il aime être poussé dans ses retranchements, il laisse néanmoins peu de place à l’imprévu. Sa propre impulsivité lui fait parfois défaut à ce niveau-là. › C’est un grand passionné d’histoire et de politique. Il considère l’un, comme l’autre, indispensable à sa réussite. › La caféine est une véritable drogue pour lui et il peut vite devenir imbuvable s'il n'a pas sa dose quotidienne. Inutile d'essayer d'entamer une conversation franche et amicale au réveil. Ce serait une très mauvaise idée. › Henry a toujours très bien vécu son homosexualité. Cela étant dit, ce n'est pas une chose qu'il vante à tort et à travers. Sa vie privée est un territoire à ne surtout pas violer si vous souhaitez le garder du bon côté de la barrière. › Charmeur et un brin cynique, Henry a appris à assumer ses idées et à les défendre avec beaucoup de conviction. Il ne refuse jamais un débat d'idées, mais ne vous attendez pas à ce qu'il lâche rapidement l'affaire en cas de conflit. › Dans le privé, Henry est néanmoins plus conciliant et plus joueur. On peut même le qualifier de charmant salaud avec ses répliques agaçantes et son humour corrosif. Encore faut-il réussir à rentrer dans son cercle intime ce qui, de par sa méfiance naturelle, relève parfois de l'exploit. › Il a récemment été cambriolé. Cela aurait pu le mettre dans une colère sourde, si l'un des policiers en charge de l'enquête n'avait pas attiré son attention. Mieux vaut essayer d'être positif, non ? › Henry est l'heureux propriétaire d'un chat main-coon surnommé Berlioz, une sale bestiole ingrate que lui a refourguée sa soeur pour ses trente-quatre ans. Un cadeau empoisonné. Enfin, ça, c'est ce qu'il vous dira à voix haute. En vérité, Henry n'arrive simplement pas à asseoir son autorité sur une peluche vivante. Trop de feel dans cette boule de poil. › Oh, et il n'est pas vraiment fan de tout ce qui est sucré. Sa soeur l'a trop souvent martyrisé à coup de gâteau et de bonbon pour qu'il en retire un minimum de plaisir aujourd'hui.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>charlie hunnam ›</pris> henry mahoney

   

l'histoire de ma vie

... and if you can humble yourself before them they will do anything you ask.

” Wow.
- Tu as de quoi être fière, Eli. “

Du coin de l'oeil, je lorgne sur le sourire ravi de ma soeur. Une main volage glisse dans ses cheveux blonds alors que son regard pétillant de malice percute le mien avec force. Du plus loin que je m'en souvienne, Elizabeth a toujours été à mes côtés. Sa joie de vivre constante me ramène sans cesse sur le droit chemin, celui que je veux fouler d'un pied léger et assuré. Le travail prenant de notre père et l'oisiveté naturelle de notre mère a sûrement pesé dans la force de notre attachement pour l'autre, une ancre à laquelle s'amarrer pendant l'accalmie, pendant l'ennui et la solitude d'une vie bourgeoise et onéreuse. Alors je l'agace, je la cherche, je pousse même le vice à l'appeler “gamine”, un surnom qui la fait toujours sortir de ses gonds. Il ne faudrait pas lui faciliter la tâche non plus. Une game trop facilement gagné n'a aucune valeur aux yeux d'un Wellington et au vu de son fort caractère, elle a également hérité de nos pires traits familiaux.

“  Idiot ! On n’a que que deux ans d’écart, je te rappelle !
- C’est donc ça les rides autour de tes yeux.
- Parle pour toi ! “

Son poing percute mon épaule avec autant de violence que les crocs d’un chaton. Franchement, Éli, tu peux faire mieux que ça. Je lance un regard admiratif sur la grande villa qu’elle a dessiné pour moi. Lorsque je me suis lancé sur le chemin de mon père, en politique, Elizabeth a tracé sa propre voix en tant qu’architecte. Lui demander de s’occuper de ma maison, ici, à Island Bay, c’était une évidence. L’ambiance qui coule dans cette banlieue à de quoi ravir n’importe qui. Nos pas nous amènent enfin à l’intérieur où j’observe d’un oeil avisé le travail d'orfèvre qu’elle a produit pour mes beaux-yeux. Eli est vraiment douée pour ça, personne ne peut dire le contraire.

“ Tu as vu les choses en grand.
- Comme si tu allais te contenter d’une petite maison de campagne ! La bonne blague. “

Mes lèvres se pincent avec un certain amusement. Je ne peux pas nier que notre éducation nous a rendu un brin dépensier, ma soeur et moi. Les meilleures écoles, les meilleurs professeurs, les meilleurs équipements. Rien ne nous était inaccessible, rien ne nous était impossible. Nous étions les rois, choyés par un père aimant et protecteur. Un fer de lance implacable qui nous a forgés tel que nous sommes, gonflés d'assurance et pétris d'ambition. Peut-être est-ce pour cela que j'ai suivi sa voie en politique, pour attraper au vol ce petit quelque chose qui fait de lui un homme fort, aimant et droit. Un homme que je respecte autant que j'admire. L'entendre me féliciter après l'obtention de mon diplôme fut la plus belle de mes récompenses. Après sa proposition d'emploi dans son cabinet politique, bien évidemment. En parlant du loup, mes oreilles agrippent un long sifflement admiratif. Je lance un oeil dans l'encadrement de la porte, où mon père contemple l'oeuvre de sa fille avec une pointe de fierté dans le regard.  

“ Maman n’est pas avec toi. “

Mes sourcils se froncent, mon regard se durcit, le sien ne fait que s’emplir d’une pointe de culpabilité mal placée. Ce n’est pas une question, ni un reproche. Juste un soupir désabusé et bientôt, mon père répondra qu’elle a eu un empêchement. Comme toujours.

“ Elle a eu un empêchement. “

Et voilà. Combien de temps acceptera-t-il cette situation ? Mère est si souvent absente que je peine parfois à me souvenir du son de sa voix ou de l’odeur de son parfum. Une partie de golf, une réunion avec ses amis de la haute, un voyage à l’étranger, elle a toujours une bonne excuse pour rester à l'écart de la vie familiale. C'est à se demander ce qu'il lui trouve, parfois. On-t-il déjà était heureux, ensemble ? Véritablement heureux ? J’échappe un soupire blasé, puis glisse mes iris cyan vers le sac cabas noir pendu à son bras. Au moins, lui a toujours été là pour nous écouter nous plaindre ou pour gérer tant bien que mal nos crises d’adolescents mal dans leur peau.

“ J’ai ramené des bières pour l’excuser. C’est elle qui paye.  
- Ça, ça veut dire apéro.
- Eli, il est quinze heures.
- Et c’est toujours l’heure de l’apéro quelque part dans le monde. Allez Henry, ton salon ne va pas s’inaugurer tout seul. “

Son rire entraîne le mien qui résonne plus comme une exclamation grognonne, un bruit typiquement théâtral, pour la forme. J’ai de la chance de les avoir à mes côtés. La famille nous construit, nous forge et nous transforme. Et s’il y a bien quelque chose qui manque à ma vie, c’est peut-être le désir de me poser et de construire la mienne, de famille. Mh… Pas tout de suite.