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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


vous n'avez pas envie d'être seul(e) ? La famille atkins-gallagher recherche les enfants de la fratrie

une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
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 you're the only exception [Tawïs #5]

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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptyLun 24 Avr - 13:30

❝ you're the only exception ❞
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Chaleur retrouvée à la lisière des lèvres capables d’apaiser tous les maux, une cure de douceur préservatrice aux pensées encore susceptibles d’effrayer l’âme qui retrouvait sa paix. Naturellement, le désir caractéristique de la passion les unifiant retrouva son territoire, s’immisçant entre elles et le mince voile de tendresse les séparant du monde. Un baiser entrecoupé de soupirs tremblants, mélodie révélatrice de toute l’envie accumulée en elle depuis le premier instant où leurs peaux s’étaient frôlées pour nourrir son goût du danger. Plus les gestes se précisaient, plus il devenait difficile de se concentrer sur autre chose que l’assaillante vague de plaisir grimpant en elle pour puiser l’énergie de la moindre force voulant encore s’en délier. Son corps n’obéissait plus qu’à la soif de contact, ne se mouvant que dans la quête désespérée d’accélérer les mouvements déclencheurs du plaisir, fondateurs d’une union nouvelle où elle céderait encore à la nudité d’un comportement incontrôlé et libéré. Redevenir sienne bien plus qu’elle ne l’avait jamais été, marquer sans le savoir une nouvelle nuance à la relation sur laquelle elles n’avaient pourtant posé aucun mot. Il n’y avait qu’avec elle que ce genre de choses semblaient justes, qu’à ses côtés que ses actions prenaient le sens qu’elle croyait ne pas exister. Des conséquences à ses actes, et l’avenir de la plus belle des rencontres à la clef. Aucune autre expérience n’aurait pu provoquer en elle l’exaltation ressentie à laisser ses mains s’approprier sa peau, clamer sien le moindre témoignage d’une émotion inexplicablement pure. Bientôt, elle fut même incapable de répondre au baiser qu’elle pensait capable de calmer son souffle éreinté, laissant mourir au bord de lèvres ouvertes des gémissements fatigués. Le reste de ses forces conscientes, elle l’emploierait à faire onduler ses hanches, s’accrocher solidement au dossier de la chaise de son aînée. Dans une tentative de retrouver le contrôle à la situation, vouloir à son tour se nourrir des plaintes de son plaisir, elle glissa finalement ses mains sur la poitrine qui s’était appuyée contre la sienne, s’affairant à la masser doucement, avant qu’elle ne perde le contrôle complet de ses gestes face à l’accélération des siens, et s’avoue vaincue en un sourire qu’elle vint aussitôt presser contre les lèvres que ses yeux n’avaient cessé de dévorer. Le rictus passager ne tarda pas à se transformer en une terrible expression de plaisir, forcée de constater qu’elle n’aurait su luter un instant de plus face à celle qui s’était visiblement entichée à l’apprentissage de son corps comme celui d’un instrument. Même avec tout l’effort possible à résister, il lui aurait été impossible de ne pas reconnaître les talents de son aînée pour retrouver repères et progrès sur le corps qu’elle ne cesserait de marquer du passage de son désir à la voir lui céder. Le souffle court, les sourcils froncés et le front fiévreux, elle enroula ses bras autour de son cou pour retrouver son regard en sentant déjà le plaisir la combler. Aucune crainte à la voir cette fois lire en elle toute l’étendue de l’intérêt qu’elle lui adressait. Au contraire, elle voulait la voir réagir, la voir désireuse et excitée par l’impact de son aisance à la posséder. Lui donner envie d’elle encore plus qu’elle ne pourrait l’imaginer, et la marquer surtout de la vision du plaisir ultime, cliché figé de la plus douce des morts en un dernier cri lâché tout près des lèvres qu’elle ne tarderait pas à retrouver pour y rattraper son souffle et apaiser pour une seconde les poumons bouleversés par cette ascension pressée. Une seconde, ou peut-être deux. Bercée par l’écho des battements du cœur qu’elle était presque sûre de pouvoir sentir bousculer le reste de ses organes agités, l’esprit endoloris par la suavité de l’ivresse, s’extirper des bras de la torpeur qui la guettait fut un peu plus difficile qu’elle ne le pensait. Lorsqu’elle mit fin à leur baiser, son souffle était aussi lourd que les paupières menaçant de tomber sur les yeux qu’elle peinait à maintenir ouverts pour encore profiter du visage de celle contre qui elle reposait. Au fond d’elle résonnaient malgré tout les murmures de l’envie, le chant envoûtant du désir toujours bel et bien présent. Et si elle trouvait la moindre petite force à rester éveiller, elle aurait tout offert pour une nouvelle liaison de leurs âmes attachées, pour retrouver l’occasion d’à son tour la posséder. Elle lutterait encore contre la vengeance du corps meurtri de fatigue au nom d’un égoïsme capricieux et inconsidéré, dédierait le moindre de ses efforts à inventer des couleurs pour peindre le spectre de cette stupéfiante passion. Alors en quittant l’étreinte à laquelle elle avait bien failli s’abandonner, elle traça inlassablement les contours du corps qu’elle s’apprêtait à explorer, d’un regard toujours aussi insistant, paradoxalement clair d’intention, mais assombri par l’envie de dominer les courbes qu’elle voulait encore savoir siennes. Retrouver d’abord la course de baisers aux abords des zones les plus convoitées, ancrés à son cou, le creux de sa clavicule, l’insolente tendresse de sa poitrine gonflée, puis le détail de ses cotes, son ventre contracté, et enfin en laissant ses doigts dévaler sa taille pour attraper ses hanches, poser un genou à terre et embrasser l’intérieur des cuisses qu’elle sentait déjà trembler. Son regard voyageait le long de chaque recoin de la peau qu’elle avait conquise de caresses, toutes plus appliquées, comme elle admirerait une dernière fois le rêve dont elle craignait de se réveiller. Il y avait dans sa façon d’observer Tawny cette sincérité candide à découvrir la racine d’une nouvelle œuvre pour laquelle se passionner, et l’envie profonde de bien faire, de prendre soin d’elle dans l’espoir de la marquer autant qu’elle l’avait fait. Rapidement, ses yeux rencontrèrent les siens, figés pour l’instant dans l’expression des sentiments si puissants qu’ils surpasseraient l’ineffable, et enfin elle faufila ses mains sur chacune de ses jambes pour les écarter, et embrasser finalement l’intimité contre laquelle s’était déjà logée la chaleur de sa respiration haletante, en alerte et impatiente. C’est ici qu’elle communiquerait tout son bonheur à les voir liées, embrasserait le malheur du destin qui les avait engagées, puisqu’aucun mal n’aurait pu détruire ce qu’elles prenaient tant de plaisir à construire et lire dans les regards qu’elles s’échangeaient.
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Kiana Davis
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 3978
○ points : 130
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : cheekeyfire. (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptyMar 25 Avr - 14:38

❝ you're the only exception ❞
TAWïS

M’abandonner en totalité, et certainement la première fois que j’ai le plaisir de ressentir cette étrange sensation qui s’immisce en moi de manière aussi puissante que destructrice. Le point de non retour est atteint et je sais déjà que plus rien n’aurai jamais le même sens, jamais le même goût. Un brasier s’élargit en mon corps à mesure que Loïs plonge son regard en moi, sondant mon âme jusqu’à la partie la plus infime, la plus cachée, la plus préservée. Comme des feux qui éclatent en plein air, le vent les ravivant à chaque nouveau souffle de vie. La passion qui nous anime semble être devenue maîtresse souveraine de nos âmes, et je suis enfin prête à la laisser se développer sans entraves. Abandon de tout ce qui aurait pu faire de moi celle que je suis, je me livre sans contrainte à celle que j’ai choisie, celle qui malgré toute la volonté du monde ne sera plus jamais ma soeur, mais bel et bien mon âme soeur. La douce impression de ne vouloir que son bonheur est en train de se propager dans chaque pore de ma peau, et l’idée même que nous puissions mêler nos corps et nos âmes jusqu’à la fin de nos vies m’emplit d’une ivresse passionnelle. Tout désordre qu’est mon conscient laisse place à une autre forme de réalité qui se semble paraître qu’illusoire. Toute faute se vaudrait d’être pardonnée de la plus belle manière qui soit, liant le plus profond de nos entrailles dans une danse endiablée. Tous mes sens sont en émoi, et si la peur cherche encore à tout détruire, il reste cet amour qui semble plus grand à chaque instant, plus fort également. J’ai l’impression de vivre d’une manière nouvelle, par le simple fait d’avoir rencontré cet être dont les sens, l’imagination et le coeur se trouvent dans le rapport le plus heureux et le plus intime avec ma propre sensibilité. Clairvoyance à travers le bleu de ses yeux, à peine éclairci par l’éclat de la lune, je prends le temps de savourer à sa juste valeur chaque son provenant de ses lèvres, chaque gémissement duquel j’absorbe les moindres sonorités capables de préserver mon âme d’une potentielle chute à venir. Et je plonge à corps perdu dans cette bulle que nous nous sommes crée, cette opacité latente à nous plonger dans un monde parallèle indicible au réel, un endroit exclusif où personne n’aurai le droit de nous bannir. Simplement elle et moi, mon souffle absorbant le sien et nos coeurs battant dans un rythme effréné, possédés par une envie incroyable de vivre aujourd’hui plus que jamais. Nos sens agités par tout ce que l’autre aura à nous donner, l’atmosphère désormais plus lourde envahissant chaque atome de cet oxygène dont nous pensons avoir besoin. Et l’explosion interne, exorcisés par un cri plus puissant sorti tout droit de ses entrailles. Transport inconsidéré qui fait sortir la volonté de mes gonds, laquelle affrontant tous les obstacles s’érigeant sur notre chemin. Poursuite ardente de notre désir, atteinte paradisiaque d’une vision envoûtante, mes iris plongées dans leurs semblables à la recherche de cette étincelle qui me ferait pour elle décrocher la lune. Mes yeux lui crient tous les sentiments influents qui me traversent, espérant qu’elle y lise sans aucune appréhension la force de mes émotions. Protégées par cette bulle précaire et éphémère, je cherche à ne jamais lâcher le contact de mon âme liée à la sienne, espérant que la vulnérabilité de nos coeurs n’en viennent à altérer ce frêle paradis indescriptible. Mon corps encore engourdi des efforts fournis, je laisse mes doigts se faufiler à travers la chevelure blonde de ma cadette pendant que son visage n’en vienne à trouver sa place entre mes jambes. Ventre contracté et respiration hachée, je me laisse engloutir dans une nouvelle vague de désir, happée par le souffle de celle qui causera ma perte. Chaleur sacrée nichée au creux de mon ventre, je crois n’avoir jamais réussi à me laisser envahir par un tel plaisir aussi rapidement depuis la découverte de ce que pouvait être un échange charnel avec une femme. Jamais je n’aurai cru possible de ressentir de genre de plénitude intangible, et pourtant elle l’a fait, elle a créé en moi cette addiction à sa simple présence. J’invite la jeune femme à revenir s’asseoir sur mes jambes le temps que mon souffle ne retrouve une régularité, ses lèvres retrouvant les miennes comme si leur place avait toujours été celle-ci. Quoi qu’il advienne, rien ne pourra jamais altérer les souvenirs de ces moments partagés avec elle, même si nos consciences reprennent le dessus, si nos peurs nous guident vers d’autre horizons, battant à plates coutures nos sentiments les plus grisants. J’ai envie de lui parler, de lui dire tout ce qui me chamboule depuis qu’elle est venue m’arracher cette liberté tant convoitée, mais comment ? « Moi aussi j’ai peur. » Son regard semble fouiller au plus profond de moi les réponses à ses questionnements incessants. « Pas peur de trop m’attacher à toi parce que c’est déjà trop tard. Mais peur que… j’en sais rien, que tout ça se casse la gueule. » Je soupire légèrement et viens passer tendrement ma main sur sa joue d’une douceur infinie. J’aimerai lui demander de ne plus jamais partir, de rester là, contre moi, jusqu’à ce que la mort vienne nous chercher. Mais comme si la vie nous offrait un instant de répit, une bulle d’oxygène en pleine mer face à cette discussion qui aurait sans doute été trop difficile à poursuivre, un bruit étrange se fait entendre. Je fronce un peu les sourcils et me concentre en tournant la tête, avant de comprendre qu’il s’agit du jardin. Quelques pleurs qui pourraient s’apparenter à ceux d’un chiot. Je fais se lever Loïs et l’aide à enfiler son peignoir alors que j’en fais de même, avant que nous ne descendions à nouveau dans le jardin pour voir de plus près ce qu’il se passe.
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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptyMar 25 Avr - 18:22

❝ you're the only exception ❞
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De nouveaux baisers, allégés par la plénitude d’une étrange satisfaction à la savoir défendue du contact d’une autre. Une pointe de frayeur, glissée juste au centre de son coeur palpitant, à découvrir lentement sa résolution à l’éternelle capitulation. Aucunes lèvres avant les siennes n’avaient parues si réelles, rendant pâle le moindre élément d’un passé dépensé à ignorer à quel point elle les attendait. Comme si chaque seconde, chaque pas engagé dans le parcours de ces vingt-trois années n’avaient été qu’une étape de plus pour la préparer à rencontrer la seule à qui il paraissait juste d’adresser l’intégralité des sentiments les plus bouleversants. Extraire d’elle-même la puissance des plus forts instants, tous ceux lui ayant donné le sentiment d’être vivante, pour lui en faire un présent. Pour combien de temps, elle n’aurait pu le deviner, mais lorsqu’elle mit fin à leur baiser pour la dévisager, aucune autre instance n’aurait pu la distraire dans le profit de ce moment. Plus rien d’autre ne comptait. Plus rien d’autre qu’elle, ses mots, ses lèvres, sa peau, et le torrent d’émotions qui aurait pu la traverser en cet instant. « Moi aussi j’ai peur. » Regard curieux mais des plus attentifs, plongé au plus profond du sien pour s’attacher au moindre symbole pouvant devancer des explications. « Pas peur de trop m’attacher à toi parce que c’est déjà trop tard. Mais peur que… j’en sais rien, que tout ça se casse la gueule. » Une main effleura sa joue, devenant la dernière sensation sur laquelle elle fut capable de s’arrêter. Ses lèvres tremblèrent doucement, bousculées par le flot de paroles emmêlées qui auraient voulu s’en échapper. La rassurer, lui exprimer ne rien espérer d’autre que l’immortalité du lien qui les avait rapprochées, confesser être complètement inapte à forcer dans l’oubli tout ce qu’elle lui avait apporté, plus encore : désirer ne plus avoir à s’en détacher, ne plus jamais laisser le doute les séparer. Les paroles en l’air avaient fusé, auprès d’autres corps dénudés clamant ne vouloir s’offrir qu’au sien. Des liaisons honnêtes, auxquelles elle aurait voulu pouvoir croire aussi longtemps qu’elle l’avait déclaré. Les caprices de son coeur vagabond l’en avait à chaque fois dissuadée, et dans la fuite elle n’avait emporté aucune trace de regret. Tawny ne méritait pas la disparition, pas lorsqu’elle n’aurait pu supporter la sienne. Alors comment promettre à la plus précieuse des femmes un engagement qu’elle se savait déjà fatalement incapable d’éternellement respecter ? Ce n’était pas à elle de décider des choses de l’avenir, ce n’était pas son rôle de prendre des décisions dont elle ne pourrait définir l’issue. Rien de tout cela ne serait de sa faute, et elle s’en était convaincue. Il y avait simplement quelque chose de terrifiant à l’idée de la blesser. Avant que le silence ne la laisse criblée de reproches, elle fut sauvée par une intervention inattendue : les plaintes d’une bête en contrebas, semblant préoccuper celle qui n’adressait plus autant d’intérêt à l’éventuelle réponse qu’elle aurait pu donner aux inquiétudes venant d’être formulées. Après s’être glissée dans le peignoir qu’elle lui tendait, elle la suivit en vitesse pour rejoindre le jardin d’où semblaient provenir les pleurs d’un animal égaré. Quelques efforts à distinguer dans le noir la forme dont auraient pu s’échapper ces petits geignements, et c’est avec l’aide de l’écran lumineux du téléphone récupéré en hâte dans la poche de la combinaison un peu plus tôt abandonnée qu’elle put enfin découvrir le bout d’un museau sortant du bassin qu’elle venait de longer. Un petit chiot au pelage clair, complètement ébouriffé, luttant de toute ses forces dans l’agitation de ses petites pattes à ne pas couler. Il devait être tombé dans la piscine, et le rebord était trop haut pour qu’il puisse s’en extirper, le laissant retomber à chaque tentative d’y hisser son petit corps tremblant et souffrant visiblement d’une mauvaise alimentation. En premier réflexe, la jeune femme lâcha un soupir désespéré. Il aurait fallut être un monstre pour rester indifférent aux petits jappements de la boule de poil égarée, réclamant maintenant l’aide de celles qui venaient de le trouver, seulement l’idée de se jeter à l’eau pour récupérer un chien errant et sans doute en manque d’affection ne l’enchantait que très peu. Du moins jusqu’à ce qu’elle croise le regard de son aînée, partageant apparemment un tout autre avis que celui qu’elle s’apprêtait à exprimer. « Ugh. D’accord, d’accord. » Levant les yeux au ciel en grognant, elle se résolut finalement à s’allonger au sol pour tendre son bras autant qu’elle le pouvait, espérant pouvoir s’en contenter pour attraper le petit animal qui se débattait. Et malgré tout l’effort impliqué à le sauver en restant sèche, à force de se pencher pour réduire la distance qui la séparait du chiot semblant craintif de l’approcher, elle finit par tomber dans l’eau à ses côtés. Quelques mouvements d’une brasse maladroite, empêtrée dans le peignoir trempé qui l’empêchait de nager, et elle put finalement l’attraper de justesse avant que les vagues provoquées par sa chute ne menacent de le noyer. En se rapprochant du bord et feignant ne pas avoir remarqué les moqueries de celle qui l’y attendait, elle posa le petit rescapé sur le sol avant d’y grimper. Aucune reconnaissance de la part du petit ingrat qui alla directement se blottir contre les jambes de son aînée, la laissant trouver réconfort dans une plaisanterie en essorant ses cheveux maintenant mouillés : « Je joue les héros et c’est toi qu’il va voir ? J’aurais dû le laisser couler, tiens. » Nouvelle preuve de l’étendue de ses capacités lorsqu’il s’agissait de la voir sourire ; en apercevant ses lèvres, elle en aurait presque oublié l’état du tissu qui faiblissait maintenant à la protéger du froid comme de la nudité.
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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptyMar 25 Avr - 19:22

❝ you're the only exception ❞
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Je ne sais pas pourquoi j’utilise des mots pour dire ce que je ressens, je n’ai jamais été vraiment du genre à utiliser cette méthode pour me faire comprendre, plus adepte de la démonstration physique, mis à part avec Phoebe. Alors forcément quand les mots quittent mes lèvres, je les regrette presque aussitôt, surtout en voyant les yeux de Loïs me sonder en quête d’une explication rationnelle à ma prise de parole. Je ne suis plus certaine de vouloir une réponse à mon questionnement, sans doute bien trop perdue dans le flot d’incertitudes qui polluent le moindre recoin de mon cerveau, faisant s’accélérer mon palpitant de manière considérable. Chaque instant en sa compagnie n’est vécue qu’à cent pour cent, qu’il s’agisse d’une dispute, d’un moment de tendresse où d’un échange charnel, rien ne me préserve d’une éventuelle chute. Je suis au dessus du vide, planant comme par magie, avec l’angoisse désagréable d’imaginer que je puisse me laisser tomber, ou qu’on me pousse dans le précipice. Avec elle je ne réfléchis pas, je vis simplement, sans imaginer qu’il puisse y avoir un lendemain, jusqu’à ce que la réalité ne me rattrape, par bribes en dilettante. Loïs n’a heureusement pas le temps de me répondre que déjà j’entends des cris plaintifs provenant du rez-de-chaussée. Echo à notre discussion avortée un peu plus tôt, chacune son tour, attente d’une réponse qui sans doute n’aura jamais d’existence. Alors comme pour fuir mes responsabilités, je m’accroche à ce qui pourra nous sauver d’une éventuelle chute brutale, gardant alors en mémoire les simples moments d’une puissance rare que nous avons partagé, et qui j’espère ne seront pas les derniers. Rhabillées en vitesse, nous dévalons ensemble les escaliers menant au jardin, pour trouver enfin l’objet de nos questionnements. Une petite boule de poils chétive, cherchant à s’extirper du le bassin dont elle semble prisonnière. « Faudrait aller le chercher il va finir par se noyer. » La question est : pourquoi je ne plonge pas directement pour aller le sauver moi-même. « Ugh. D’accord, d’accord. » me répond-elle en se dévouant. Sans tarder, Loïs s’allonge à même le carrelage pour tendre le bras et tenter de récupérer le petit chien gigotant à en perdre haleine. A genoux près d’elle, je tapote à la surface de l’eau pour l’inciter à approcher, mais au contraire il s’éloigne, par peur sûrement. Je croyais pourtant avoir un don avec les chiens, mais il me prouve le contraire. Mais sans comprendre réellement ce qu’il se passe, Loïs tombe littéralement à l’eau, ce qui me fait pouffer de rire. Je la regarde faire, se donnant de manière adorable pour sortir de l’eau le petit animal apeuré et craintif. « Tu aurais pu enlever ton peignoir avant de la jouer Alerte à Malibu. » Je ris à nouveau et récupère la bête qui vient se blottir contre moi à peine eut-il foulé la terre ferme. « Ohhh pauvre bête. » Sans réfléchir, je retire mon peignoir pour l’envelopper autour du chiot tremblant de peur et certainement de froid. «  Je joue les héros et c’est toi qu’il va voir ? J’aurais dû le laisser couler, tiens. » Je relève les yeux vers ma cadette, amusée du ton déçu qu’elle semble prendre à jouer les vexées. « Je suis sûre que quand il aura repris ses esprits il te sera éternellement reconnaissant. » lui dis-je dans un sourire aussi amusé qu’admiratif d’avoir sauvé ce petit chien. Si elle ne l’avait pas fait, j’aurai plongé à sa place, mais j’avoue que la scène était quand même agréable à regarder. Je me relève, nue et la boule de poils emmitouflée dans mon peignoir, et je pose mon regard sur ma soeur, trempée. « Attends, je vais te chercher une serviette. Retire-ça ! » D’un signe du menton je désigne le peignoir qui tient encore je-ne-sais comment sur ses frêles épaules, il doit peser une tonne. Je me dirige rapidement vers la maison, le chiot encore dans mes bras, l’enroulant un peu mieux dans le tissus avant de le poser sur un transat, espérant qu’il ne prenne pas la poudre d’escampette. « Tu le surveilles ? J’arrive ! » Je cours à l’étage pour chercher une serviette pour Loïs, j’enfile un short en coton et un débardeur, et récupère la même chose pour Loïs. Je reviens sur la terrasse et trouve ma soeur tremblotante, avant de l’entourer de la grande serviette toute chaude trouvée sur le chauffe-serviettes de la salle de bain. « Allez wonder woman, réchauffe toi. » Je frictionne ses bras pour qu’elle puisse se réchauffer de lui vole un baiser avant de reporter mon attention sur le chiot qui vient de sortir sa tête du peignoir, cherchant à s’en échapper. Je le récupère dans mes bras et nous trouvons refuge dans la maison, fermant derrière moi la porte fenêtre avant de poser le petit chien à même le sol. Il tient à peine sur ses pattes. « Putain comme il est maigre ! Je sais pas d’où il sort mais il a pas dû bouffer depuis un bail. » Sans réfléchir je file droit vers la cuisine pour récupérer tout ce qui pourrait être mangeable par un chien, c’est à dire un peu n’importe quoi. Je ramène alors mes provisions dans le salon et trouve Loïs assise en tailleur par terre, le chiot entre ses jambes. « Tu vois, il est déjà reconnaissant ! » Même si je me doute bien que l’appel de la bouffe va l’attirer à moi incessamment sous peu.
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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptyMar 25 Avr - 20:54

❝ you're the only exception ❞
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Si elle fut d’abord attendrie par l’élan d’une affinité nouvelle en faveur du miraculé, Loïs ne tarda pas à expérimenter une légère jalousie envers celui qui avait si aisément volé l’attention dont elle espérait pouvoir profiter toute la soirée. Son air hagard et ses toussotements ne le rendaient que plus coupable ; c’était tout juste s’il ne lui donnait pas l’impression de la narguer en se blottissant dans les bras contre lesquels elle s’était un peu plus tôt abandonnée. Quel culot.  « Tu le surveilles ? J’arrive ! » Prise de court à l’abandon qui la forcerait à subir la compagnie de son petit rival dans la compétition pour obtenir les faveurs de celle pour qui ils semblaient s’être épris d’autant d’affection, elle leva un bras en la voyant s’éloigner. « Quoi ? Non, je sais pas comment m’en occup– » Trop tard, la plus mince des chances que ses mots atteignent les oreilles de celle qui était visée s’était envolée avec autant de vitesse qu’elle s’était éclipsée. « Bon... » De petits pas en direction du minuscule canidé assez occupé à renifler le tissu épongeant sa fourrure mouillée, et elle tapa sur ses cuisses en soufflant, espérant de tout cœur voir bientôt revenir celle qui les avait momentanément délaissés. Finalement elle croisa les bras, et en apercevant les premières tentatives de fuite de celui dont elle avait la garde, elle se rapprocha du transat en plastique en espérant le calmer, et certainement pas le pousser à se débattre contre le peignoir dans lequel il était enveloppé. « Hé. Arrête. Tu vas avoir froid, après. » Un soupir lancé au vide en le voyant lever vers elle de grands yeux inquiets et agiter sa petite truffe en direction de la main qu’elle tendait pour le caresser. « Si tu tombes malade elle va s’énerver. Et t’as pas envie de la voir énervée, crois-moi. » Un léger rire, finalement, à le voir fermer les yeux au contact des doigts s’égarant dans le pelage encore humide qu’il venait d’agiter en se secouant doucement. Il avait presque l’air d’avoir compris sa plaisanterie. Peut-être qu’elle pourrait apprendre à l’aimer, celui-là. Puis il y avait quelque chose d’attachant à son petit air réticent. Une bête fragilisée, qu’il faudrait apprendre à connaître avant de s’en rapprocher, doucement, toujours avec précaution. Sortie de ses pensées par l’éternuement venu asperger la main contre laquelle il s’était frotté, elle se recula brusquement et sa réflexion prit aussitôt un tout autre tournant. Elle admettrait l’avoir trouvé mignon, mais comme tous les autres, il grandirait bien trop vite, baverait partout, prendrait une place considérable dans les lieux où elle avait déjà du mal à s’organiser, et deviendrait surtout cette éponge à émotion débordante d’une affection qu’elle n’aurait jamais le temps de gérer. Aucune place pour ce genre de responsabilités dans la vie qu’elle tenait à mener. Le retour inespéré de celle qu’elle n’attendait plus lui arracha un sourire avant qu’elle n’aille se réfugier au creux de la serviette qu’elle lui tendait. Un doux remerciement glissé juste avant que ses lèvres n’effleurent les siennes, et elle ne put s’empêcher de lancer un regard provocateur au chiot qui les observait, comme pour se venger du moment où il se l’était accaparée. Vengeance rapidement gâchée par celle qui, juste après leur baiser, était retournée s’attarder aux petits soins du concerné. « Il va pas mourir, tu sais. Enfin pas maintenant. » dit-elle en enfilant les vêtements qui lui avaient été apportés, juste avant de devoir la suivre à l’intérieur en râlant, pressée par sa démarche hâtive à ne plus s’occuper que du petit nageur catastrophé. « Putain comme il est maigre ! Je sais pas d’où il sort mais il a pas dû bouffer depuis un bail. » La serviette encore entre les bras, elle la plia pour la poser sur une chaise en observant sa soeur s’agiter dans la suite du sauvetage de leur nouvel invité. Encore une fois, elle finit par les laisser seuls au milieu du grand salon. Dans un premier lieu, Loïs préféra ne pas laisser son regard retrouver celui du petit chiot pleurant à ses pieds. Après tout, elle reviendrait bien assez tôt, prendrait le relais comme plus tôt, et elle n’aurait même pas à intervenir plus qu’il le faudrait. Mais avec les plaintes insistantes, les petites pattes mouillées posées sur ses mollets, et le pénible retard de son aînée, elle céda à s’accroupir pour le caresser à nouveau, voire même lui adresser quelques mots après avoir vérifié que personne ne l’y surprendrait : « Hey. Je t’aime aussi, mais je vais pas pouvoir te garder, p’tite tête. Fais pas ces yeux ! Peut-être que Tawny t’adoptera. Tant que tu me voles pas ma place. ». En s’asseyant pour ne pas avoir à forcer sur les jambes qu’elle sentait faiblir sous le poids du petit chien, debout dans l’effort à essayer de lécher tout morceau de peau qu’il pourrait trouver, elle le laissa s’installer entre ses jambes pour s’y allonger. Une main approchée des petits yeux qu’elle voyait commencer à se fermer à mesure que les battements de coeur qu’elle sentait contre sa cuisse se calmaient, et elle le réveilla en un sursaut à entendre des bruits de pas les rattraper. « Tu vois, il est déjà reconnaissant ! » Presque coupable de s’être à nouveau laissée charmer par les yeux doux du canidé, elle se redressa rapidement, le laissant courir vers la nourriture qu’il avait déjà flairé. « Mais non, tu vois. Y’a que la bouffe qui les intéresse. » Il leur laisserait au moins un moment de tranquillité à dévorer ce qu’elle était allée lui chercher. D’ailleurs, espérant accélérer les choses, elle l’aida même à trouver un bol où déverser ce repas improvisé avant de le poser devant lui à la même vitesse, essuyer ses mains sur le short récemment enfilé, et retrouver les hanches de la jolie brune pour l’attirer près d’elle et regagner son intérêt. « Moi aussi, j’ai un peu faim. » Aucun doute sur l’allusion évoquée, et vu son sourire, elle ne comptait certainement pas s’en cacher. Face à ça, elle doutait qu'il puisse encore facilement lui voler la vedette.
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptyMar 25 Avr - 22:55

❝ you're the only exception ❞
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Serait-ce une certaine forme de jalousie dans son regard inquiet ? « Il va pas mourir, tu sais. Enfin pas maintenant. » Je lève les yeux au ciel devant son tact légendaire et c’est avec un rictus au coin des lèvres que je m’occupe du petit chiot chétif. Une fois posé sur le sol, je me rends compte de sa maigreur alarmante, me faisant esquisser une grimace. Loïs s’habille pendant que je prends le temps d’aller chercher de quoi manger au petit chien. Vu sa taille, je pense qu’il lui faudra plusieurs bons repas pour reprendre du poil de la bête. C’est alors les bras chargés de nourriture en tout genre que je rejoins Loïs dans le salon, la prenant en flagrant délit d’amour avec la petite boule de poil. Enfin, ça c’était avant qu’il ne flaire l’odeur de la bouffe et qu’il rapplique en faisant tiquer ses griffes sur le carrelage du salon. « Mais non, tu vois. Y’a que la bouffe qui les intéresse. » Je lève légèrement les yeux au ciel, amusée de voir le ton détaché qu’elle prend alors que je vois bien qu’elle a craqué pour lui, sûrement autant que moi. Je la vois s’activer pour lui trouver de quoi servir de gamelle, et j’en fais de même avec un gros bol d’eau. Une fois fait et sous les bruits d’un ogre dévorant sa proie, je sens les mains de ma petite soeur chercher mes hanches pour m’approcher d’elle. Nouveau sourire conquis et mon regard retrouve le sien pour mon plus grand plaisir. « Moi aussi, j’ai un peu faim. » Sourcil arqué sous le sous-entendu de ma cadette, je viens me mordre la lèvre inférieure avant qu’elle ne vienne le faire à ma place. « C’est intéressant… cela dit, on a été interrompues avant de rassasier totalement notre faim… » Je la pousse délicatement vers l’ilot central de la cuisine et la soulève pour l’y faire asseoir. Aussi vite que mes baisers retrouvent le chemin de son cou, mes mains s’imprègnent de la douceur de sa taille, caressant à nouveau sa peau comme si c’était la première fois. Nos langues à nouveau en contact et cette passion dévorante qui reprend possession de nous, je peine à éloigner mes lèvres des siennes pour pouvoir lui parler. « J’ai aussi très faim, et j’ai pas eu ma part du gâteau. » Je viens mordre sa lèvre inférieure, faisant aller mes ongles délicatement le long de ses cuisses à la recherche de nouveaux frissons. Mais sans tarder, je sens les griffes de la boule de poils sur mes mollets et je grogne un peu, râlant contre la pauvre bête qui cherche l’attention qu’elle n’a jamais eue. « Aoutch ! » Je lâche contre mon gré les lèvres de ma soeur pour baisser les yeux sur le chiot qui vient de s’asseoir pour nous regarder avec un regard de boule d’amour, et sa queue qui remue, heureux d’avoir pu attirer notre attention. Je soupire un peu, mes mains toujours sur les cuisses de Loïs. « Bon qu’est-ce qu’on fait de lui ? D’elle ? J’en sais rien en plus. » Je m’accroupis pour faire s’allonger la petite bête. « C’est un gars. Manquait plus que ça ! » Je ris un peu et le regarde remuer sa queue, avant de le récupérer entre mes bras, avant de l’approcher de Loïs, toujours assise sur l’ilot central de la cuisine. Le bébé sort sa langue espérant pouvoir lécher le visage de ma petite soeur qui s’en éloigne déjà, et j’attrape le museau du canidé, le forçant à garder sa langue dans sa gueule. « Eh ! garde ta langue où elle est toi. Y’a que moi qui ai le droit d’utiliser ma langue avec elle, que les choses soient claires ! » Face à la bouille du chien, je lui fais signe que je le surveille, avant de lâcher son museau, le laissant japper de manière beaucoup moins alarmante qu’un peu plus tôt. « Tu veux le garder ? Quoi que… je connais pas vraiment ta coloc mais de ce que j’en ai vu, pas sûr qu’elle soit du genre à te laisser avoir un chien, j’me trompe ? En plus, vu le gabarit, il va être balèze. » Je fouine à travers le pelage épais et encore humide du petit chien à la recherche d’une marque d’appartenance, un tatouage, ou de tout autre signe de maltraitance autre que son alimentation manquante. Il devrait vite reprendre du poil de la bête je pense. « Tu détestes vraiment les animaux ou c’est un genre que tu te donnes ? » Je la taquine, à en voir les regards en coins qu’elle lance à la bestiole. « Mais regarde-le ! Il est quand même trop à croquer. On devrait l’appeller… Draco ! » J’arque un sourcil en attente de voir sa réaction. « Si je me souviens bien, c’est… » Je relève mon t-shirt pour voir les vestiges de ses gribouillages un peu plus tôt, puis je fais glisser mon doigt sur l’alignement que je pense être celui de la constellation du dragon. « … celle-là ! Tu vois, je t’écoute ! » Je ris un peu et viens chercher ses lèvres avant que la boule de poil n’essaye de nous rejoindre avec sa langue.
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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptyMer 26 Avr - 0:23

❝ you're the only exception ❞
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Assise sur le meuble où l’avaient guidée ses gestes, elle se laissa envahir par la vague de frissons parcourant sa peau avant même qu’elle n’y égare ses doigts, dans la douce appréhension du contact tant réclamé. Les baisers marquant son cou lui volèrent un plaisir non dissimulé, peint par l’accélération de sa respiration, trahi par son impatience à glisser à son tour ses mains sous le tissu du débardeur pour couvrir de caresses le buste déjà penché sur le sien. Ses lèvres ouvertes appelaient les siennes, et en la voyant approcher, elle prolongea les yeux clos un baiser semblant encore plus sincère que ceux qui l’avaient précédé. Lorsqu’il prit fin, un réflexe insistant la poussa à s’agripper au tissu sous lequel courraient ses doigts pour l’attirer un peu plus contre elle, et ne recueillir qu'un chuchotement soufflé contre ses lèvres. « J’ai aussi très faim, et j’ai pas eu ma part du gâteau. » Déliant doucement les jambes qu’elle avait enroulé autour d’elle dans l’effort suppliant son contact, elle imita son sourire en y laissant s’y attarder un regard chargé d’une énergie si sensuelle qu’il semblait s’assombrir sous l’évocation de ses désirs. En tirant un peu plus sur le tissu, elle murmura contre les lèvres auxquelles elle voulait encore goûter. « Viens la chercher... » Une pleine satisfaction la combla lorsqu’elle vit l’envie la sévir, ses ongles effleurer les cuisses qu’elle ne pouvait s’empêcher de lentement écarter à mesure qu’elle y sentait grimper un tremblement léger. Coupée à mi-hauteur sur la course entreprise en direction du centre de chaleur du corps qui s’était si rapidement éveillé, elle soupira en même temps que sa sœur lorsque son regard se posa sur celui qui les avait dérangées. « Bon qu’est-ce qu’on fait de lui ? D’elle ? J’en sais rien en plus. » Retirant ses mains du vêtement sous lequel elles s’étaient logées, elle en porta une à son front avant de la passer dans ses cheveux en secouant la tête d’un air désemparé. Pour tout dire, en cet instant, elle se fichait pas mal de ce qui pourrait advenir du concerné. Encore une fois, et à son plus grand désarroi, son aînée en avait décidé autrement, coupant leur échange pour s’accroupir près du râleur et le porter tout contre elle avant de revenir la voir où elle l’avait laissée, l'incitant cette fois-ci à l'accueillir les bras croisés. Esquivant de justesse une marque d’affection du petit chiot désespéré du manque d’affection, elle la regarda attraper son museau pour l’empêcher de réitérer. « Eh ! garde ta langue où elle est toi. Y’a que moi qui ai le droit d’utiliser ma langue avec elle, que les choses soient claires ! » Incapable de rester impassible plus longtemps, elle ne put se retenir que quelques secondes avant de se mettre à rire de la remarque la concernant. « C’est noté. Je passerai le mot à celles qui voudront essayer. » Manière détournée et involontaire de lui concéder le privilège dont elle était maintenant dotée, le besoin idiot de lui communiquer cette perte d’envie à s’offrir à d’autres lèvres, d’autres souffles, d’autres paroles qui n’auraient pas compté. « Tu veux le garder ? Quoi que… je connais pas vraiment ta coloc mais de ce que j’en ai vu, pas sûr qu’elle soit du genre à te laisser avoir un chien, j’me trompe ? En plus, vu le gabarit, il va être balèze. » Et par cette interrogation, le retour à la réflexion qui l’avait traversée lorsqu’elle s’était retrouvée seule avec la boule de poil dont il faudrait sans doute prendre la responsabilité. « Riley ? Parce que tu crois qu’elle décide de ce que je fais ? Si tu savais le nombre de trucs qui se passent dans l’appart’ sans qu’elle soit au courant. » Un silence gêné la poussa à reconsidérer les derniers mots employés. « Pas ça. C’est pas ce que je voulais dire. Sauf avec toi mais… Merde. J’aime pas tellement les chiens. Ils sont maladroits, ils aboient, mangent comme 4 et il faut tout le temps s’en occuper. » En appuyant sur les derniers mots soutenant sa grotesque argumentation, elle pensa s’en tirer de justesse à une nouvelle déclaration non-assumée, et qui avait fait émerger de sa mémoire le souvenir de leur première soirée. Sentant ses joues rougir, elle y frotta rapidement ses doigts en se raclant la gorge, détournant le regard sur le premier objet de leur conversation. C’est vrai qu’il était affreusement mignon. « Tu détestes vraiment les animaux ou c’est un genre que tu te donnes ? » Se reprenant rapidement de ce nouvel égarement, elle secoua la tête pour redresser ses pensées. « Pas tous les animaux. Ceux qui se collent à toi tout le temps, avec qui tu dois jouer et que tu dois éduquer.» « Mais regarde-le ! Il est quand même trop à croquer. On devrait l’appeler… Draco ! » Instinctivement, elle s’apprêtait déjà à répliquer négativement, mais cette dernière remarque la coupa dans son élan, faisant naître dans ses yeux l’étincelle d’un certain intérêt à imaginer l’avenir qu’elles auraient pu offrir à ce chiot délaissé. Elle avait toujours trouvé quelque chose de terrifiant à penser à ce qu’il adviendrait de quoi que ce soit la concernant, et restait maintenant effarée à voir Tawny chasser ces craintes par la simple évocation d’un futur qu’elle n’aurait pas à construire seule. Ça et son adorable initiative à lui montrer à quel point elle avait été marquée par la passion qu’elle s’était efforcée de lui partager ; elle ne pouvait penser à quelque chose d’aussi parfait que le ressenti provoqué par la scène qu’elle vint sceller d’un tendre baiser. En éloignant à peine son visage du sien, soutenant son regard interrogateur, elle soupira longuement avant de céder au petit animal recroquevillé contre sa poitrine. « D’accord. Peut-être qu’on pourrait le garder. » Nouvel engagement accordé sans la moindre considération d’une possible rétraction. Si la peur la menaçait, elle saurait maintenant où trouver la force de s’en débarrasser.
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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptyMer 26 Avr - 17:17

❝ you're the only exception ❞
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Complicité sans pareille, désir dévorant le plus profond de nos entrailles, nous voilà à nouveau à chercher la réciprocité de nos sentiments en chacun de nos soupirs. Caresses entre tendresse et passion, avides de nouvelles sensations à explorer, apprentissage d’un corps déjà conquis mais qui ne demande qu'à recevoir encore et encore. Mes lèvres s’imprègnent de tout morceau de sa peau pouvant me satisfaire, me rassasier de cette envie dévorante et insatiable. Mais comme trop de personnes avant lui, le petit chien tente de nous couper dans ce nouvel élan d’amour, voulant nous empêcher visiblement de nous abandonner dans un nouveau tourbillon de sensations exquises. Je le récupère pour le porter à notre niveau et l’empêche déjà de venir laisser traîner sa langue un peu trop près du visage de ma soeur. « C’est noté. Je passerai le mot à celles qui voudront essayer. » Je relève les yeux vers elle en les plissant légèrement. « Tant qu’elles ne font qu’essayer… » Voilà qu’une certaine possessivité se fait sentir dans le grain de ma voix, un besoin sans doute de la vouloir seulement pour moi, même si j’ai bien peur d’imaginer qu’elle soit du genre beaucoup trop libre pour ne s’attacher qu’à ce que nous avons. Je suis consciente qu’elle ne doit pas partager ça avec grand monde, pour ainsi dire personne, mais j’ai toujours cette angoisse au creux du ventre de l’imaginer s’offrir encore à d’autres femmes, peut-être même des hommes, puisque je sais qu’elle s’est laissée aller avec son meilleur ami après avoir bu. Mais loin de moi l’envie de plomber l’ambiance et mon moral à l’imaginer se laisser porter par d’autre bras, caresser par d’autres mains, embrasser par d’autres bouches. Au lieu de ça, je me concentre sur la cause de nos futurs nouveaux problèmes concentrés autour de cette petite chose poilue. « Riley ? Parce que tu crois qu’elle décide de ce que je fais ? Si tu savais le nombre de trucs qui se passent dans l’appart’ sans qu’elle soit au courant. » A nouveau je fronce les sourcils, l’esprit encore embué par toutes les pensées qui m’ont traversées un peu plus tôt, et cette forme de jalousie qui gronde en moi sans que je ne me laisse le droit de la laisser gagner. « Pas ça. C’est pas ce que je voulais dire. Sauf avec toi mais… Merde. J’aime pas tellement les chiens. Ils sont maladroits, ils aboient, mangent comme 4 et il faut tout le temps s’en occuper. » Je hoche légèrement la tête, considérant son premier aveu comme étant une vraie victoire pour moi-même. L’idée même de savoir que je suis la seule qu’elle ait pu inviter chez elle, et me laisser y passer la nuit, c’est un petit bonheur que je dois apprécier, parce que je crois comprendre qu’avec Loïs, ils seront rapidement effaçables par de nouvelles déceptions, ces dernières crées uniquement par la peur et l’angoisse qu’elle n’est pas encore prête à gérer. Sans compter cette liberté tant convoitée que nous ne sommes pas prêtes à abandonner, même si j’ai fini par me faire une raison en l’imaginant déjà être la dernière femme à pouvoir recevoir mes caresses les plus intimes et mes baisers les plus attentionnés. Pour de ce qui est de la seconde partie de sa tirade, je ne comprends que trop bien sa position, elle a déjà du mal à se gérer elle-même, alors s’occuper d’un chien, ça semble compromis, même si j’ai l’impression qu’elle pourrait vraiment s’épanouir à devenir la maîtresse et le repère d’une adorable boule de poils comme celle-là. Je tente pourtant de lui faire changer d’avis, de toute manière, je vais vivre chez Phoebe a nouveau, elle a un chien, il n’y aura aucun souci pour que je le garde. Mais étrangement, j’aimerai pouvoir dire que ce chien est le nôtre. Après tout, notre histoire a commencé tous les trois, et c’est elle qui l'a sauvé. Il serait légitime qu’elle se considère comme étant sa maîtresse autant que moi. Je lui fais du charme, choisissant même un prénom qui pourrait la faire craquer, et je joue avec ce que j’ai retenu de son cours érotique sur les étoiles dont j’ai encore les marques sur le ventre. Le sourire sur les lèvres de ma cadette m’annonce une prochaine victoire, je le sais, et j’aime ça bien plus encore que je ne m'en rends compte. « D’accord. Peut-être qu’on pourrait le garder. » Je piétine d’excitation et pousse même un petit cri de joie avant de me saisir de la bouille du petit chiot. « T’as entendu ça ? Elle veut bien te supporter, crois-moi, t’es un privilégié ! » Il sort sa langue et je m'éloigne avant qu'il n’ait le temps de me laver le visage. « Eh ! Ça vaut pour elle mais ça vaut pour moi aussi, y’a que sa langue qui a le droit d’approcher de ma bouche ! Ne va pas trop loin ! » Je lui montre mon index faussement menaçante, avant de rire un peu, puis je viens voler subrepticement un baiser à Loïs. « Attends. » Je récupère le petit chien et le pose à terre le laissant japper, et je remplis à nouveau sa gamelle de restes de viande se trouvant dans le frigo. « Voilà, comme ça on est tranquilles quelques minutes. » Et sans attendre, je me jette presque sur ma soeur pour aller dévorer ses lèvres avec une avidité certaine. « Hum. Il faudra sans doute l’enfermer dans un placard pour être tranquilles chaque fois que j'aurai envie de toi… » C’est à dire souvent, trop souvent. Mais j’aime cette simplicité, cette légèrement, cette envie de considérer le futur avec elle.
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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptyVen 28 Avr - 0:22

❝ you're the only exception ❞
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Et dans son sourire, la promesse du plus ravageur des souvenirs, chassant sans remord tout espoir d’une distance salvatrice à la rage de leurs passions déchaînées. Loin d’elle les craintes, la frayeur de pensées travaillant à la chute du courroux de son impulsivité, les zones sombres s’effaçaient toujours par un baiser. L’appréciation d’une beauté si brute réclamait nécessairement l’abstraction complète du moindre divertissement, au point qu’à chaque regard échangé, Loïs perdait aisément le but premier de sa course à la brutalité de sensations crues et désespérées. Voilà qu’assise sur l’îlot de la cuisine d’étrangers, elle embrassait craintes, espoirs, et celle qui menaçait surtout son voyage insensé d’enfin s’arrêter. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle n’en appréciait que davantage la force qui les avait liées, prête à en subir les conséquences pour ne serait-ce que profiter jusqu’à l’arrivée de l’aube à ses côtés. De parfaites empreintes déposées sur sa peau, reliques précieuses de sentiments qu’elle avait encore du mal à décrypter ou même incorporer. Tant qu’elle pourrait se convaincre qu’ils ne venaient pas seulement d’elle, peut-être qu’elle saurait encore en renier sa responsabilité. « Hum. Il faudra sans doute l’enfermer dans un placard pour être tranquilles chaque fois que j'aurai envie de toi… » Le souffle d’un rire effleurant l’une de ses joues, les mains attachées aux hanches qu’elle entraînait contre elle, pour s’imprégner encore du parfum qui avait tâché ses draps, sa peau, et sa mémoire pour encore bien plus longtemps qu’elle ne l’aurait pensé. « Il risque d’être souvent enfermé... » ajouta-t-elle en relâchant doucement l’emprise exercée sur le tissu la privant du contact de la peau qu’elle s’empressa aussitôt de retrouver. La précipitation pour ne perdre aucune seconde de profit à la situation pour laquelle elle n’aurait pu imaginer aucune amélioration. Tout ce qu’elle désirait à son entière portée ; elle ne tarderait pas à n’en faire qu’une bouchée. Ses caresses pressées poussant le débardeur à lentement remonter avec les mains qui chassaient avidement la chaleur provoquée par l’envie appuyant leurs baisers, elle finit par quitter ses lèvres le temps de lui retirer entièrement, le jetant au sol avant de plaquer ses paumes au dos brûlant qu’elle sentait se cambrer lorsqu’elle sauta du meuble pour la ramener près d’elle, à nouveau, laisser son souffle tremblant s’engouffrer entre les lèvres qui n’attendaient que les siennes. Enfin sa peau, dans la nudité qu’elle n’offrait plus qu’à elle, et dont elle chérirait la convoitise dans le projet de la faire entièrement sienne. Ses yeux brillaient toujours de la même envie à dévaler les courbes poursuivant le moindre égarement à la rêverie. Puisqu’elle avait cherché à l’oublier dans celles des autres, dans la traque à retrouver la dépersonnalisation qui lui aurait imposé la fuite, l’espoir de se perdre dans un autre paysage, saisir le reflet d’un astre plus brillant que celui qu’elle voyait en elle. Mais rien, dans l’architecture angulaire de rues étrangères, dans l’effort torturé de corps bruyants et soumis à l’accomplissement d’un plaisir matériel et défait, rien n’égalait jamais la préciosité de son image, et l’envie si profonde d’en saisir le cliché mémoriel à travers chaque sensation ouverte à son exploration. Sur son torse fiévreux, où courraient maintenant ses doigts à la même vitesse que ses yeux, restait les traces de son parcours astral, l’alliance de deux passions maintenant intimement liées, les deux plus belles choses capables de s’approprier instantanément son intérêt. Le coin d’une lèvre captive aux dents dévoilées par un sourire joueur, elle releva les yeux vers elle en reprenant du bout des doigts les traces quelque peu effacées par l’imminente chaleur qui finissait toujours par les surpasser. Arrivée enfin à la plus basse des étoiles, elle poursuivit sa course en rattrapant son regard, tirant lentement sur l’élastique du short, obstacle à l’assouvissement de ses plus récentes pensées. « Tu m’as toujours pas montré ta chambre d’ado’, maintenant que j’y pense. » susurra-t-elle en arquant un sourcil, décorant sa requête d’un ton plein de langueur, très révélateur. C’est en taquinant celle qu’elle aurait voulu voir frémir d’impatience, deux doigts posés à la limite du vêtement préservant son intimité, qu’elle fut à nouveau interrompue par l’invité surprise de la soirée. Presque comme si elle s’y attendait, elle lâcha un immense soupir, une main sur la nuque et les yeux au ciel, et elle pointa finalement du menton le petit chiot accroupi sur le haut jeté au sol un peu plus tôt, maintenant humidifié par l’envie pressante à laquelle il n’avait visiblement pas trouver de meilleur endroit où céder. « Je commence à croire qu’il fait exprès. » Face à la tournure ridicule que prenaient les événements, elle préféra s’en amuser plutôt que d’en subir la frustration. Bien sûr, elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle s’en passerait, accordant bien trop d’importance à cette incroyable tension capable de surpasser la moindre situation dans laquelle elles se retrouvaient. L’envie ne se tairait jamais, peu importe le nombre de stratagèmes imposés à l’en détourner, mais elle se surprenait quelque part à ne plus s’en contenter au point d’en être aveuglée. « On devrait le mettre dehors, non ? » Juste le temps de poser la question, et en reposant son regard sur le concerné, elle l’aperçut endormi juste à côté de son dernier exploit à les déranger. « Bon. Au moins il a l’air de sentir chez lui. » Un éclat de rire face à celle qui avait moins l’air de s’en amuser, et juste avant qu’elle ne lui échappe, sans doute dans l’optique de ramasser le vêtement fraîchement tâché, elle la rattrapa par le bras pour lui voler un dernier baiser. Finalement, elle aurait presque pu s’y habituer.
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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptyVen 28 Avr - 18:50

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«  Il risque d’être souvent enfermé… » Tu m’étonnes. Un sourire amusé prend place au coin de mes lèvres alors que je suis bien incapable de les séparer de celles de ma petite soeur. Biens vite, nos gestes se veulent plus pressants, plus appuyés, nos baisers plus ardents et l’envie de possession se fait sentir. Grisée par la sensation de sa peau contre la mienne, je me retrouve éprise d’un brasier qui me dévore au plus profond, et faisant naître une chaleur évidente en mon for intérieur. Rapidement chassé, mon débardeur se trouve extirpé de l’équation et un léger grognement franchit mes lèvres à retrouver ses mains avides d’un nouvel échange charnel. La retrouvant au plus près une fois qu’elle fut descendue de son perchoir, je me plais à dévorer l’entièreté de son cou, mordillant parfois sa peau brûlante. Impossible de rester de marbre face aux frissons provoqués par mes dents à même sa peau, ma langue la parcourant jusqu’à retrouver finalement ses lèvres. Ce besoin perpétuel à faire de son corps une entité qui s’apparenterait à ma possession propre, j’imagine déjà avoir la chance de la toucher chaque nouveau jour que j’aurai la chance de vivre, et que je promets de chérir dans l’espoir de ne jamais le voir faner. Mon souffle se veut plus chaud et plus rapide, mon coeur implosant à nouveau dans ma cage thoracique, signe de tout l’amour que je peux lui porter bien malgré moi, et que j’aurai sans doute préféré moins puissant pour éviter de tomber des nues un jour ou l’autre. Parce que personne ne m’a jamais appris à croire en l’amour véritable. Mes pères ont beau être mes modèles, je sais très bien qu’ils ne sont plus fidèles depuis quelques années et je ne leur en veut même pas. Faire la différence entre l’amour et l’attirance est une chose importance. En ce qui me concerne vis à vis de Loïs, il s’agit de l’alliance parfaite entre les deux. Les doigts de ma cadette se faufilent sur mon buste nu, touchant du bout de ses phalanges le vestige de la voie lactée dessinée plus tôt sur mon ventre. Voilà que mes abdominaux se contractent alors qu’elle tire sur l’élastique de mon short, m’approchant un peu plus d’elle, comme s’il était possible que je puisse me fondre en elle. « Tu m’as toujours pas montré ta chambre d’ado’, maintenant que j’y pense. » Son ton charmeur et sensuel m’emplit d’une sensation divine, mettant en branle toute envie de résister encore quelques secondes à mon envie de la faire mienne à nouveau. « On peut remédier à ça… » lui répondis-je le ton tout aussi taquin que le sien, avant de voir le regard de ma cadette bifurquer sur le sol, me faisant redescendre instantanément sur Terre, me souvenant alors de la présence d’un trouble fête. « Je commence à croire qu’il fait exprès. » Je me retourne légèrement, gardant pourtant mes mains à la taille de la jeune femme, mais posant cette fois mon regard sur le chiot qui vient de tâcher de son urine mon débardeur que Loïs avait précédemment jeté plus loin. Un long soupire s’échappe de mes lèvres et je regarde à nouveau Loïs d’un air quasiment dépité. « On devrait le mettre dehors, non ? » « T’as raison, faudrait pas qu’il fasse le reste de ses besoins ici, je vais me faire décapiter par mes pères sinon. » Mais à peine le temps de prendre la décision de me retourner que je vois la petite boule de poils grise déjà endormie en boule. « Bon. Au moins il a l’air de sentir chez lui. » Je lâche un rire presque nerveux. « Ouais. Enfin ce sera pas là chez lui, alors s’il pouvait éviter de marquer son territoire… » Je me défais de l’étreinte de ma cadette pour ramasser le tissus souillé pour aller le mettre directement dans la machine. Une fois revenue, je remarque que Draco semble dormir assez profondément, et j’attrape alors la main de ma soeur, marchant à pas de loups pour ne pas déranger le sommeil du bébé. « Faut qu’on en profite. » lui dis-je en murmurant par peur de déranger la sieste du petit être poilu. Retour à l’étage, grimpant les marches lentement à cause de notre ligne directrice parsemée de baisers ardents, langues nouées par le désir de mener à nouveau cette quête vers le plaisir ultime et la fusion puissante de nos âmes. Nous arrivons dans ma chambre et je pousse la porte de mon pieds, tout en retirant à mon tour le débardeur de Loïs qui vient trouver sa place à même le sol de ma chambre, comme le reste de mes fringues lorsque j’habitais encore ici. « Voilà. Mais c’est nul, j’ai pas envie qu’on fasse ça ici. » Et pour cause, il y a eu trop de filles invitées dans cette chambre, trop d’orgasmes reçus et donnés dans ce lit, je n’au aucunement envie de la mêler à tout ça, de lui faire l’amour là où d’autres ont reçu quelque chose venant de moi. Elle est différente, elle est comme l’unique avec qui je ne veux pas reproduire les erreurs du passé. Je l’attire à moi à nouveau retrouvant le plaisir de sa chaleur corporelle, et je la guide vers la salle de musique par laquelle nous sommes passées un peu plus tôt. Je ne prends pas le temps d’allumer la lumière ni même de fermer la porte, le reflet de la lune suffit à illuminer la pièce de façon à voir la beauté de ses yeux, et ça me suffit. Je l’allonge sur le canapé, comme un retour à ce jour où nous avons bien failli nous laisser aller dans la salle de musique de la maison de ma meilleure amie. Ce soir, personne ne pourra nous couper dans notre élan. Loïs sur le dos, mon corps surplombant le sien, je laisse une traînée de baisers le long de son ventre avant de lui retirer d’un geste rapide le dernier bout de tissus qui l’habillait encore. Après m’être brièvement mordu la lèvre inférieure, je laisse le son de son souffle me ravir les oreilles, n’attendant qu’un signe quasi suppliant que je vienne littéralement me délecter de son corps. Elle vient cambrer son dos à la recherche de mon toucher et ça me suffit pour laisser de côté mon envie de la faire languir, laissant alors agir mon envie d’elle, au dessus de tout le reste. Voilà que mes lèvres retrouvent le chemin de son intimité, ma langue cherchant à lui procurer un plaisir sans mesure. Mes mains quant à elles s’affairent à caresser son corps, une le long de sa cuisse et l’autre remontant à sa poitrine, cherchant à sentir les battements son coeur à travers celle-ci. Quelques minutes, Les muscles de ma cadette plus tendus et ses gémissements plus rapprochés, je sens qu’elle touche au but mais comme une horrible malédiction, un bruit de fracas me fait sursauter et relever la tête, le souffle court. « Putain. » Juste le temps de retrouver le regard de ma soeur, et je me lève du canapé. « Bouge pas, je reviens vite, j’arrive ok ? Tu bouges pas hein ? » Je cours alors à l’étage inférieur pour voir quelle connerie ce petit abruti vient de faire encore.
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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptySam 29 Avr - 15:10

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Silence et obscurité, il lui fallait deviner le corps effacé par l’ombre, préparer ses avances en furtivité, plonger dans l’alliance privée du monde secret de ses envies et celui de la précieuse réalité. Drapée du mystère de la nuit, elle liait ses mains aux siennes comme pour mieux suivre leur parcours, pouvoir faire glisser ses hanches au rythme anticipé de leur tracé. Pas la moindre maladresse dans ces gestes, précisés et choisis par l’envie de mener avec elle une danse similaire à la première nuit à laquelle elles s’étaient abandonnées. Ne cédant jamais sans combat, elle oscillait toujours entre la tentation de se montrer sienne, laisser son corps dominé et faiblir sous les doigts qui le parcouraient, et l’envie de la savoir se languir de son habilité à encore lui résister en esquivant de justesses ses caresses, les voir s’intensifier et la sentir plus violente, plus pressée. Un plaisir à la torturer presque aussi convoité que le moment où elle s’en délierait pour retrouver ses marques, lui imposer les caprices d’une possessivité prononcée. Lorsqu’elle se retrouva ainsi allongée sur le canapé de la salle de musique récemment retrouvée, elle ne put s’empêcher d’esquisser dans le noir un sourire fier à la voir reprendre le dessus. Une ligne de baisers tracée sur son torse tremblant d’une respiration instable, puis effleurant la peau tendue de son ventre crispé, la poussant à glisser ses doigts dans la chevelure dont quelques mèches venaient accompagner le parcours des lèvres qui l’effleuraient. En se redressant à peine pour espérer retrouver son regard du sien, suppliant et fatigué de l’attente qu’elle faisait subir à son corps frissonnant d’appréhension, elle l’aperçut brusquement la priver de la dernière pièce de tissu la préservant de la nudité. Doucement, elle se laissa posséder par celle dont elle ne revenait toujours pas de la beauté. Le dos cambré, les mains enfouies dans ses cheveux bruns, son souffle s’accéléra considérablement à mesure qu’elle sentait le sien se blottir aux abords de son intimité, pour finalement être remplacé par la chaleur de sa langue, lui arrachant un soupir bruyant, témoignage du point culminent de son excitation à finalement lui céder. Offertes l’une à l’autre, engagées à l’union de leurs corps en parallèle à celles des âmes condamnées à se retrouver, le moindre de ses gestes s’imposait d’une portée décuplée, impossible à ignorer. Frémissant sous la douceur de caresses qu’elle savait maintenant lui être réservées, elle se sacrifiait elle, fierté, et toute distraction ayant pu l’en priver, à l’assouvissement d’un désir intimement partagé. Il y avait dans ses approches la tendresse d’une facilité presque naturelle à la voir se laisser vaincre par la chaleur de cette fascinante entité, et pourtant la sensation si particulière de vivre chaque expérience à ses côtés comme la première d’une vie, et la dernière épreuve la menaçant sombrer. Une déconcertante satisfaction dans la crainte de perdre ce pour quoi elle n’aurait pu cesser de se battre ; trouver dans ses yeux une nouvelle raison d’exister. Caractères bestiaux alarmés par l’approche de l’ultime destinée au langage des corps, un souffle chaud, brut, éreinté et coupé par des gémissements de moins en moins contenus derrière les lèvres marquées de morsures à l’effort de les garder scellées, des muscles à l’excès de la contraction, douloureusement bandés dans l’affreuse attente d’être finalement délivrés, relâchés dans la consolation par l’euphorie à vivre aussi intensément leur union. La moindre formation de pensée revenait de droit à celle qui avait réussi à s’accaparer pour l’heure l’existence précise de son être entier, habiter et hanter chaque sensation, l’assaillir d’attention. Et juste là, au bord du gouffre dans lequel elle se serait précipitée, un immense fracas, puis l’arrêt. Pour une seconde encore, elle l’implora d’ignorer tout ce dont elle avait elle réussi à se priver, mais en la voyant jurer et croiser son regard, elle comprit qu’elle n’était pas prête d’avoir ce qu’elle voulait. « Bouge pas, je reviens vite, j’arrive ok ? Tu bouges pas hein ? » Un long soupir, sans même l’envie de répliquer, et elle écrasa une main sur son visage brûlant en la voyant finalement s’éloigner. Influencée par le malheur qui semblait toujours trouver moyen de les rattraper, elle se mit à en regretter le sauvetage du petit chiot qui ne cesserait lui non plus de les importuner. Quelques secondes, tout au plus. Quelques secondes et elle reviendrait, rattraperait la course de leur envie là où elle l’avait laissée, et l’incident ne serait qu’un détail comme tous les autres moments de latence de cette soirée, chassé par le caractère divin de ses baisers. Le temps passa sans qu’elle revienne, toutefois, et bientôt les secondes devinrent minutes interminables, éternité à sentir doucement s’évanouir la passion et le désir, emportés avec son sourire à l’idée de la voir revenir aussi rapidement que les autres fois où elle l’avait quittée. Et dans l’ennui réapparaîtrait aisément la fatigue autrefois chassée par sa présence. Attrapant au moins la couverture qui reposait sur l’un des accoudoirs du canapé, elle en drapa grossièrement son corps laissé nu, avant que la fraîcheur de la nuit ne vienne entièrement l’envelopper. Dans l’attente toujours, son souffle se stabilisa, laissant sa poitrine lentement se gonfler sous le tissu qui la bordait, puis ses paupières tombèrent sur les yeux qui comptaient les défauts du plafonds, trop fatigués à luter contre l’obscurité qu’imposerait le sommeil, et en somnolant légèrement, elle put déjà entendre l’écho des battements du cœur qui s’était lui aussi épuisé à ne se manifester que pour celle qui avait le don de le faire vibrer. Finalement, elle se remit à la sécurité des bras de Morphée, pensant pouvoir s’offrir leur confort pour au moins quelques minutes de plus, se croyant capable de s’en séparer à l’instant précis où elle reviendrait. Un tout petit instant de sommeil, et elle la retrouverait. Dormir pour ne pas penser.
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Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
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MessageSujet: Re: you're the only exception [Tawïs #5] (#)   you're the only exception [Tawïs #5] - Page 2 EmptyDim 30 Avr - 15:23

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Je ne pensais pas possible qu’un si petit être pouvait autant être un trouble fête. Je me sens frustrée de devoir abandonner Loïs dans un moment aussi propice, et j’en sens même mon coeur se serrer à l’idée qu’elle m’en veuille d’être partie comme ça. Mais je ne suis pas chez moi, et si ce petit garnement que nous avons sauvé décide de tout retourner en bas, je dois l’arrêter avant qu’il ne saccage tout. Je dévale les escaliers non sans ramasser au passage le débardeur que j’ai retiré à ma cadette un peu plus tôt, pour l’enfiler et retrouver le petit chiot assis en bas de l’escalier, remuant la queue mais les oreilles baissées. Il a compris qu’il avait fait une bêtise et je n’ai pas tout à fait hâte de savoir de quoi il s’agit. Soufflant légèrement, je prends le parti de ne pas lui accorder mon attention, si je dois commencer à l’éduquer, il ne faut pas louper une seule occasion de faire les choses correctement. Je trouve donc un vase cassé et les fleurs qui s’y trouvaient toutes dépiautées et étalées un peu partout dans le salon. « T’en loupes pas une toi ! » Je lui fais les gros yeux et il se couche, oreilles baissées pour essayer sans doute de me faire du charme. Mais ça ne marche pas, du moins je tente de m’en convaincre. Je ramasse les bêtises de mon nouveau compagnon, remets en ordre le salon avant de regarder l’heure sur l’horloge. Il est tard, ou tôt, dépend comme on voir les choses, le jour ne devrait pas tarder à se lever, heureusement que je ne bosse pas avant ce soir. J’appelle Draco pour qu’il me suive et je remonte les escaliers pour retrouver Loïs. Mais avant ça, j’enferme le chiot dans ma chambre non sans lui préparer un endroit rien qu’à lui, un panier de fortune avec une vieille couette trouvée au fond de mon placard. Une caresse sur son pelage un peu rêche avant de m’adresser à lui. « Bon cette fois t’es sage ok ? » Un index menaçant et sa queue qui remue me fait rire. Si je n’avais que lui à m’occuper, j’aurai sans doute joué un peu avec lui, mais ma soeur m’attend, et personne ne pourra jamais passer avant elle désormais. C’est une main un peu nerveuse dans ma nuque que je me rends dans la salle de musique, une pointe d’angoisse qu’elle me fasse la gueule d’être partie comme ça, et je ne pourrai même pas la blâmer. « Loïs je suis déso… » Mon regard se pose sur son corps détendu là sur le canapé, à peine couvert par un plaid. Son corps nu légèrement courbé en position foetale et ses yeux clos. Un sourire vient naturellement fendre mes lèvres et je m’approche doucement, ne la lâchant des yeux une seule seconde. Je viens finalement m’accroupir près d’elle et d’une main tendre dans ses cheveux, je me rends compte qu’elle dort bien plus profondément que je ne l’aurai imaginé. Je reste là quelques secondes à la regarder dormir paisiblement, emplissant mon coeur d’une plénitude encore inconnue jusque là. Il est trop tard pour que mon cerveau reprenne du service, et au lieu de ça je me délecte du spectacle offert à mes yeux, je prends comme un cadeau chaque instant passé avec elle en ne pensant surtout pas à demain.

Il n’y a pas assez de place sur le canapé pour que je l’y rejoigne, et il n’est pas question que je dorme loin d’elle. Alors doucement, je viens placer mes bras de manière à pouvoir la porter. Elle se réveille à peine, juste de quoi lui murmurer pour la rassurer. « Continue de dormir, je t’emmène juste dans mon lit. » Une fois contre moi, sa tête nichée dans mon cou, j’ai l’impression d’être emplie d’une sensation de plénitude encore jamais ressentie. Mon coeur bat à tout rompre contre elle, je me sens invincible lorsque je la sens contre moi, et si je ne comprends pas encore tout à fait pourquoi, je me contente simplement d’en apprécier toutes les bribes capables de prolonger cet instant. Quelques mètres jusqu’à ma chambre qui accueille heureusement un lit deux place, et je dépose Loïs dans ce dernier, sous la couette. Je remarque seulement maintenant que Draco a pris possession du pied du lit, il se fait pas chier celui-là. Secouant la tête d’un air légèrement, je décide de lui laisser cette place tant qu’il ne bouge pas de là, ne pensant pas aux conséquences de sa future croissance. Je me déshabille et me glisse sous les draps pour rejoindre ma soeur, me blottissant contre elle, mon corps retrouvant la chaleur du sien, l’épousant à la perfection, et ma main trouvant la chaleur de son ventre qui se soulève de manière sereine. Un baiser dans sa nuque, et je laisse à mon tour le sommeil m’envahir, ne luttant pas un seul instant pour l’en empêcher. Je n’aurai jamais pensé passer une telle soirée, ni même une telle nuit, remplie de tous ces rebondissements, mais surtout de cet amour grandissant pour celle qui hante ce soir mes draps autant que mes bras. Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais j’ai appris à apprécier chaque instant passé avec elle pour ne pas en perdre une seconde, par peur qu’elle ne se volatilise d’un moment à l’autre.

Mais le réveil est des plus brutal quand après l'avoir cherchée presque partout, je comprends qu'elle est partir avant même que je ne me réveille...
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