contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
J'étais revenu à Island bay depuis maintenant un mois, je n'avais cependant toujours pas trouvé le courage pour aller parler à Freya. Pour la simple et bonne raison que j'avais laissé la jeune femme derrière pour suivre mon ex petite copine. Mon coeur, mon corps toutes les cellules de mon corps me sommaient de rester à Island Bay, là où je me sentais le plus chez moi... Qui l'aurait cru moi qui aimait tant New York au début, mais la quiétude de ces lieux, ces coins naturels m'incitais à ne rien quitter. Mais il y avait aussi ma copine que j'aimais plus que tout, j'ai alors pris la décision de la suivre délaissant Freya. Ce ne fut pas chose aisée d'abandonner mon amie, mais je ne pouvais pas une fois de plus lui demander de tout quitter. En un an, elle s'était fait des amis, une vie ici ! Bref, j'ai été absent pendant six longs mois, je tentais de lui parler mais je sentais très clairement qu'elle m'échappait. C'est un sentiment que je n'aimais pas, notre relation avait toujours été extrêmement ambiguë ! Nous étions supers proches, capable de nous blottir l'un contre l'autre, nous cajoler, nous embrasser les joues. Certaines personnes qui nous connaissait pas pouvaient aisément penser que nous étions en couple mais ce n'était point le cas. Je l'avais défleuré et cela fut peut-être une erreur mais je ne regrettais pas mon geste. Sauf que depuis tout était beaucoup plus compliqué.
Bref tout cela nous mène à aujourd'hui, moi devant sa porte chevauchant ma moto, me questionnant sur ma venue. Devais-je aller toquer à sa porte au risque de me prendre une claque en pleine gueule. J'arrêtais le moteur puis me décidais enfin à quitter ma monture pour aller devant sa porte. Une question me traversa alors l'esprit de façon fulgurante, avait-elle trouvé quelqu'un ? Si ça se trouve j'allais troubler la quiétude d'un couple... Je me sentis alors soudainement nauséeux, chose qui ne m'arrivait jamais... Si avec mon ex copine mais Freya n'était pas ma copine, en fait qu'étions-nous réellement ? Des amis ? Des gens qui refoulaient nos sentiments l'un envers l'autre ? Et merde Hammond sonne à cette fichue porte hurla ma conscience. Je pris une grande respiration et appuyais provoquant une sonnerie douce. Elle vint assez rapidement à la porte l'ouvrant, en la voyant une envie irrépressible de l'enlacer me pris, mais je me retins, jugeant que ce n'était sûrement pas le bon chemin à emprunter pour des retrouvailles. « Salut... » répondis-je d'une douce voix tout en l'observant de bas en haut, elle était toujours aussi belle. C'est comme si je ne l'avais jamais quitté, ce qui n'était point le cas. Depuis si mois la jeune femme me glissait entre les doigts, si ça se trouve elle n'a aucune envie de me voir en cet instant précis. « Puis-je entrer... Il faut qu'on parle Freya... » mes prunelles claires se plantèrent dans les siennes espérant une réponse positive de sa part.
Freya avait toujours été habituée à un train de vie parfaitement rôdé. Grande famille oblige, pour le bien de tous, ses parents ont alors élevé leurs bambins au diapason. Alors autant dire que la moindre petite contrariété, le moindre changement, pouvaient l’amener à un certain stade de confusion. Et le pire était finalement arrivé. Voilà six mois qu’il avait décidé de partir au bras de sa copine. Ladite petite amie, que Freya avait en horreur. Depuis le jour où il lui avait annoncé s’être enfin casé avec « quelqu’un de bien », la blonde avait senti une pointe d’amertume chatouillée son coeur. La jalousie à n’en point douter. Un vice en soit, qui lui rendait la vie bien difficile. Toujours dans l’ombre de cette dulcinée, la Russe préférait taire ses sentiments à l’époque. Après tout, pourquoi devait-elle s’attacher à lui plus qu’il ne lui était permis ? Mais contre toute attente, ces fichus sentiments avaient bel et bien pris le pas sur le reste. À son plus grand damne, puisque ces derniers n’étaient nullement partagés. Au début, cela avait été un véritable crève coeur lorsque la Romanoff arriva à cette douloureuse conclusion. Malgré tout, elle était restée contre vents et marées, toujours présente en cas de besoin, prête à l’épauler. Cependant, au fil du temps, l’acrimonie prit le dessus sur tout le reste. James devait le ressentir. Durant leurs brèves conversations téléphoniques, la jeune femme restait évasive quant à sa vie menée à Island Bay. Elle paraissait même dans la lune, perdant à plusieurs reprises le fil de la conversation. Et par-dessus tout, c’était elle qui mettait fin à leur discution, toujours.
Elle lui filait entre les doigts, c’était certain. Leur amitié, aussi particulière soit-elle, s’effritait à vitesse grand V. C’était logique, ça se devait de l’être, auquel cas, elle crèverait sous le poids de la culpabilité. Alors évidemment qu’elle ne s’attendait pas le voir se pointer chez elle. La mâchoire béante, les yeux écarquillés, la blonde n’en croyait pas ses yeux. Et il fallait dire, qu’elle ne savait pas non plus comment se comporter, non plus. Une partie de son être mourrait d’envie de se blottir contre lui, l’autre plus coriace lui intimait de ne pas bouger. Malgré tout, elle était trop sonnée, et se décala seulement de quelques centimètres afin de lui donner son accord. Lorsque la porte se referma derrière lui, Freya sembla enfin se réveiller de sa torpeur. La colère bouillonnait en elle désormais.
« Une minute.. Donc, tu te ramènes après six mois, la bouche en coeur ? Vraiment culotté, James, tu t’es amélioré apparemment. » siffla-t-elle en le jaugeant de son regard dur. Elle se maudissait de ressentir autant de choses à son égard. Même après cette douloureuse séparation.
« Alors, on reprend son vieux mouchoir après s’être fait jeter ? » Ses paroles étaient dures et reflétaient la rancoeur qui faisait rage dans son coeur.
Elle avait besoin de s'éloigner de lui de façon raisonnable. Alors la jeune femme se dirigea vers la cuisine, laissant ainsi son interlocuteur face seul à de possibles interrogations. Avec des gestes mal-assurés, les mains tremblantes, Freya remplit une cafetière d'eau. Un moyen de se vider l'esprit, de focaliser son attention sur autre chose que sur James.
Je ne pensais pas que je finirai ici, planter devant une porte à me demander si ce que je faisais était bien. Après tout je m'étais barré, j'avais pris mes cliques et mes claques délaissant mon amie, comment pouvais-je croire qu'elle accepterait de me voir. Je n'étais pas con, la demoiselle me glissait entre les doigts, chaque appels téléphoniques étaient platoniques, c'est moi qui blablatais plus qu'elle. De plus, les trois quarts du temps, - non souvent Hammond rectifia ma conscience comme pour enfoncer le couteau dans la plaie - C'était Freya qui coupait sans cesse nos communications hâtivement. Et ça me blessais, mon cœur saignait à chaque fois mon amie devenait une étrangère au fil de mois. Ma monture sur le côté de la route, je me décidais enfin à sonner, attendant impatiemment qu'elle vienne m'ouvrir, que nous puissions enfin avoir un vrai dialogue et non que j'ai l'impression de parler à un mur. Sa stupeur se lisait sur son visage si angélique, il est clair qu'elle ne s'attendait pas à me voir là en chair et en os. J'observais derrière elle, visiblement elle semblait seule, avait-elle trouvé l'amour ? Rien que cette idée me fut difficile, mon coeur se serrant dans ma poitrine. Je lui demandais alors si je pouvais entrer pour que nous parlions. Elle se décala enfin, je pénétrais dans la demeure entendis la porte se refermer derrière moi. Je me tournais vers elle plantant mes prunelles emplit de tendresse dans les siennes, mais je n'y décela que colère et froideur. « Une minute.. Donc, tu te ramènes après six mois, la bouche en coeur ? Vraiment culotté, James, tu t’es amélioré apparemment. » Je comprenais sa colère, que puis-je dire à cela ? Que rétorquer ? J'ouvris la bouche mais la refermais aussitôt me rendant alors compte que je l'avais réellement blessée.
« Alors, on reprend son vieux mouchoir après s’être fait jeter ? » Je n'eu pas le temps de répondre que la jeune femme quitta la pièce ou nous étions, enfin le couloir d'entrée. Alors c'est ça qu'elle pensait de moi, la russe pensait réellement qu'elle n'était qu'un bouche-trou, un pansement pour moi... Elle était tellement plus, une amie ... Hum Hammond si tu arrêtais de te voiler la face un peu, ironisait ma conscience toujours trop alerte à mon goût. Je la suivis alors connaissant son appartement par cœur pour y avoir passé pas mal de temps l'année précédente.« Freya, tu n'es pas un vieux mouchoir, si tu savais... Tu es mon amie, celle que j'affectionne tout particulièrement et que jamais je ne pourrai oublier ! » m'avait-elle mis aux oubliettes ? La douleur avait-elle eu de réelles conséquences sur notre forte amitié ? C'est alors que je me rendis compte que je n'avais pas dis l'essentiel « Et je ne me suis pas fait jeter. C'est moi qui l'ai quitté et j'ai pris la décision de revenir vivre ici ou je me sens chez moi avec les gens que j'aime.. » Je l'observais, malgré la colère ses traits étaient toujours splendides à regarder, je me surpris à sourire bêtement. Mais que m'arrivait-il à la fin ! « J'aurai pu aller vivre ailleurs après tout j'ai des souvenirs avec elle ici, mais... Tu es là et je ne pouvais pas rester plus longtemps loin de toi ! » Beaucoup nous disait que notre relation était malsaine, beaucoup trop ambiguë sans assez de barrières. Mais moi je l'aimais cette relation, nous étions le pilier de l'un et de l'autre, nous étions vitaux l'un à l'autre... Du moins, j'espérais que cela soit toujours le cas pour Freya.
Le silence. C’est la réponse que reçue James le temps que la blonde termine de préparer son café et surtout se décide à ouvrir la bouche. Elle prenait sur elle-même. Freya n’était pas de nature impulsive, elle était certes rancunière, mais savoir garder un calme olympien en toutes circonstances était l’un de ses points forts. Sauf quand il s’agissait de lui. En fait-tout devenait incertain lorsque James entrait dans l’équation, il lui faisait littéralement perdre tous ses repères. Et pourtant, avant son départ, il avait été pour elle un ancrage à Island Bay. Tout n’était que contradiction dans cette étrange relation. « Et je ne me suis pas fait jeter. C'est moi qui l'ai quitté et j'ai pris la décision de revenir vivre ici ou je me sens chez moi avec les gens que j'aime.. » Il était sérieux en plus, le bougre. En l'informant de cette stupide formalité, Freya avait la sale impression qu'une fois de plus il lui avait rendu un service honorable. Pourtant ça ne faisait qu'empirer sa vision des choses, la façon dont elle le percevait lui tout simplement. Cette phrase sonnait terriblement fausse dans sa tête. D'ailleurs, un rire manqua de s'extirper de sa gorge. Pas de chance, il se mua en un grognement sarcastique.
« Tu mérites une médaille, bravo. » Ça lui tiraillait le coeur de se comporter aussi froidement avec lui. Elle n’y avait jamais été habituée auparavant.
Mais qu'importe. Le coeur à ses raisons que la raison ignore, paraît-il. Romanoff la fuyarde, voilà ce que devait être son nouveau surnom. Car elle changeait une fois encore de pièce, migrant alors dans le salon avec sa tasse fumante d'un doux élixir brun qui parviendrait sûrement à l'apaiser. Elle devait faire le vide dans son esprit. Peser le pour et le contre. Devait-elle prendre le risque de consumer dans son entièreté leur amitié ? La Russe devait choisir entre sa fierté et la raison. Un dilemme en soi, de ceux dont la jeune femme préférée éviter un maximum.
« Écoute, on peut juste essayer d’oublier les six derniers mois.. Voir plus. » souffla-t-elle avec incertitude en triturant sa lippe inférieure. Elle était fatiguée de cette situation bancale. Sa patience commençait à s'étioler pour de bon.
Et par cette proposition anodine, Freya sous-entendait d’oublier un évènement précis de leur « relation ». Elle n’avait aucune certitude que le brun parviendrait à intercepter ladite allusion, mais qui ne tenter rien, n’a rien. Elle y était forcée cependant. Pour le bien de sa santé mentale. Dès qu'elle fermait les yeux, elle se remémorait parfois cet instant. L'instant fatidique. Chaque fois, elle se réveillait en sursaut. C'était foutrement douloureux, merde. D'avoir été aussi proche de lui, puis de s'être ensuite éloignés aussi abruptement. La douleur était similaire à un coup-de-poing dans le ventre. L'air lui manquait, elle suffoquait la tourmentée qu'elle faisait, elle perdait pied l'estropiée qu'elle était. Son coeur s'atrophiait de minute en minute. Avec du recul, elle trouvait désormais avoir complétement merdé en lui demandant cette « faveur ». Car oui après tout, pour lui cela n'avait été qu'un service rendu. Ce soir-là, leur amitié avait été sacrifiée sur l'autel du désir. Elle avait été écrabouillée sans merci, sur un coup de tête, juste pour satisfaire un désir primaire. Ou par utopie pour satisfaire l'imaginaire de la jeune femme beaucoup trop rêveuse qui idéalisait cette « étape » en écoutant ses amies s'extasiaient sur les exploits de leur partenaire. Un comportement stupide amène bien souvent la fatalité ultime.
J'étais venu la voir pour essayer de rattraper le temps perdu pendant mon absence à New York, mais je ne trouvais alors qu'un mur de glace. La jeune femme était froide à mon encontre, évitait tout contact avec moi, me fuyait littéralement. Je sentais alors mon cœur tomber dans ma poitrine lourdement, assombrit par cette ignorance. Son visage fermé par la rage vociférait des phrases lourdes de sens, je n'étais pas dupe et tout à fait capable d'en comprendre le double sens. Je tentais alors de lui faire comprendre que ma copine, New York, être sans elle ... Tout ça avait finit par m'étouffer me tuant à petit feu. Mais j'eu le droit une fois de plus à du sarcasme de sa part « Tu mérites une médaille, bravo. » Je l'avais tant blesser qu'elle me haïssait de tout son être ? Tu t'attendais à quoi Roméo ! me balança ma conscience. Oui j'avais été stupide de penser que je récupérerai la Freya d'avant celle avec qui tout était simple sans prise de tête. Envie de tendresse, PAF je me mettais sur ses genoux et elle me triturait les cheveux pendant qu'on discutait de tout et de rien pendant des heures, envie de mater un Comics tous les deux, PAF je me ramenais la fleur aux dents pour en mater deux ou trois dans la même soirée. Tout ça semblait m'avoir échappé, vous connaissez cette sensation de voir ce que vous désirez au loin sans pouvoir le rattraper même en courant de toutes vos forces ? Et bien c'est ce qui se produisait en cet instant même pour moi, j'étais éreinté à bout de souffle à essayer de pouvoir effleurer un tant soit peu celle qui compte le plus pour moi.
Je la suivais partout où elle allait, actuellement elle se préparait un café, je souriais alors en posant qu'elle était comme moi. La russe accro au café, d'ailleurs à chaque fois que je venais la voir une tasse fumante m'attendais dans la cuisine, mais ce ne fut pas le cas pour aujourd'hui. « Écoute, on peut juste essayer d’oublier les six derniers mois.. Voir plus. » Je savais très bien quoi comprendre là dedans, nous devions sans doute faire comme si nous étions amis, ou de simple connaissances sans tout le passé derrière nous. Je me plantais alors devant elle, marre de ses fuites, je plantais mon regard bleu acier dans ses prunelles. « Faut tout oublier alors ? Le fait que je t'ai sauvé, le soir où je t'ai défleuré et... Notre proximité ? » Je ne sais pas trop à quoi je jouais mais ma main alla d'elle-même se loger sur sa joue déviant pour alors remettre une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille. Puis un pincement au cœur me pris pendant que je reculais tête basse « Si c'est ce que tu veux et qui te rends heureuse alors soit ! » Ce qui comptais le plus pour moi était le bonheur de Freya et si je pouvais lui apporter de la sorte alors je le ferai même si mon cœur ne semblait pas de cet avis... Je réalisais de plus en plus qu'en fait elle était plus qu'une amie, oui j'avais aimé mon ex plus que de raison mais avec la blonde c'était un amour différent : pure ! Mon ancienne relation était passionnée, sulfureuse mais... Ce sont bien souvent des couples qui ne durent pas car ils s'épuisent au fil des années et c'est ce qui s'est passé avec le mien. « Puis peut-être que ton petit ami n'apprécierai pas » petit rire nerveux, mais pourquoi diable avais-je lancé ça ? Parce que tu crois qu'elle est macqué vu qu'elle te fuis mon pote ironisait ma conscience, toujours là pour me torturer celle-là ! Après tout cela serait fort probable, elle était belle, intelligente et puis en six mois il peut s'en passer des choses.