» it's enough just to make me go crazy.

alexy clifford

ne cherche pas le bonheur, crée-le.

les informations en vrac

Le quart de ta vie a été un compte de fée, tu as vécus dans une grande maison où tes parents t'adoraient et t'élevaient comme ils pouvaient, tu avais des amis, les voisins disaient à tes parents qu'ils avaient fais du bon travail avec toi. › Tu étais très proche de ton père, le genre de lien indescriptible qui mettait même en péril le couple et qui faisait jazzer le voisinage. › Tu as toujours été une très bonne élève à l'école, attentive, sérieuse, intelligente, quelque peu timide, même si tu étais une grosse tête, tu te faisais toujours aussi facilement des amis. › À tes onze ans, tu as vu ton père se faire emmener par la police un matin alors que tu prenais ton petit déjeuner dans la cuisine. Ta mère hurlais, ton père n'osais pas te regarder et toi, toi tu pleurais dans ton coin, suppliant aux forces de l'ordre de laisser ton père. › Quelques mois après, le verdict tomba, ton père fut emprisonné à perpétuité pour trafic de drogue, vol à main armé et meurtre. Il a énormément baissé dans ton estime et depuis ce jour là, tu n'as jamais voulu le revoir. › La relation avec ta mère était au début plutôt houleuse et tendue, mais au fil du temps, elle est devenue un gilet par balle, un pilier, un repère. Ça te manque de ne plus la voir quotidiennement. › À seize ans, tu as rencontré un homme de onze ans ton aîné. Vous n'avez rien fais jusqu'à ce que tu ais dix-huit ans. Vous avez vécu une histoire d'amour de sept ans. Il est parti sans aucune explications du jour au lendemain, te laissant un mot sur la table de chevet au pied de ton lit. › Tu as eu ton diplôme d'Aide Soignante à l'âge de vingt-et-un ans, tu as réussi à trouver un emploi en seulement trois semaines dans un hôpital au service d'oncologie. Ne trouvant pas ce milieu spécialement pour toi, un an plus tard, tu t'es réfugiée en maison de retraite où la vie avec les personnes âgées est meilleure. › Tu adores les animaux, tu ferais tout pour les protéger, tu aimes leur compagnie et tu ne supporte aucune forme de maltraitance envers eux. Tu as d'ailleurs déjà eu recours à la violence envers un homme qui frappait son chien. › Tu ne t'es jamais relevée de ta rupture, il avait été ton premier amour, ta première fois, ta première déception amoureuse, ton premier tout. Il t'a brisé en mille morceaux et aujourd'hui, tu lui voues une haine incommensurable. › Tu vis à Island Bay depuis maintenant deux ans, tu essais de te reconstruire une vie en gardant contacte avec ta mère restée en Angleterre, ne voulant pas tout quitter. › Ton caractère s'est renforcé, avant tu avais peur de dire les choses telles qu'elles étaient, maintenant, tu es devenue une femme impulsive, froide sur certains abords, parfois manipulatrice. Tu ne te savais pas l'âme d'une femme forte, mais tu l'es devenue grâce à cette rupture. Mais tu restes toujours autant une femme avec un énorme coeur, souriante, pétillante, même si tu n'as pas confiance en toi.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>selena gomez ›</pris> alexy clifford

   

l'histoire de ma vie

the story of my life,
i take her home.

› Ta vie ne se résume pas à un conte de bonne femme ou à une histoire toute simplette. En fait, les dix premières années ont été les plus belles, tu as été élevée par les meilleurs parents qui soient, même si tu étais beaucoup plus proche de ton père que de ta mère. Vous la laissiez parfois de côté mais tu t'en fichais puisque tout ce que tu désirais, c'était l'attention de ton paternel. Mais un matin, l'homme qui était ton modèle, ton exemple, ta fierté avait été ta honte. Tu avais onze ans cette année là, c'était un matin de juin. La police avait débarqué dans cette grande maison que tu occupais avec tes parents, ils ne venaient pas ici pour discuter et encore moins pour repartir bredouille. Non. Ils voulaient ton père et ils l'avaient eu. Ton père se faisait embarqué, les menottes aux poignets, fuyant ton regard et celui de ta mère, la tête baissée, sans rien dire, sans se défendre, se débattre, te dire que tout allait s'arranger. Ta mère hurlait de terreur, de peur, de chagrin et toi, tu pleurais dans ton coin, suppliant les forces de l'ordre de laisser ton papa tranquille. Ce jour là était pour toi le pire de toute ta vie. On t'enlevait la seule personne au monde qui comptait plus que tout. Lors du jugement, personne de ton entourage et encore moins ta mère ne connaissaient les charges de son accusation. C'était la douche froide pour tout le monde ; condamnation à perpétuité pour trafic de drogue, vole à main armé et meurtre au deuxième degré. Et oui, ton père était loin d'être un modèle à suivre, tu t'en es rendu compte du haut de tes onze ans. Et à cause de ce qu'il a fait, tu as pris la pire décision de toute ta vie, celle que tu n'aurais jamais pensé prendre ; ne plus jamais voir ton père.

› Tu as malgré tout essayé de continuer ta petite vie. Si au début ta relation avec ta mère était houleuse et semée d'embûches, avec le temps tu as su voir en elle un pilier, une épaule attentive et surtout une mère, chose que tu n'avais pas forcément prit en considération les années précédentes. Même si elle continue de rendre visite à ton père en prison, tu ne la blâme pas, tu ne la comprend pas, mais ne la juge pas. Tu te dis qu'il doit y avoir une raison même si tu ne lui en as jamais parlé. Elle insistait toujours au début et t'engueulait même parfois en te disant la phrase typique « Mais c'est ton père bon sang! » tu ne l'écoutais pas, tu t'en fichais, dès l'instant où la sentence était tombée, tu l'avais rayé de ta vie. Elle était loin l'époque où tu étais tout le temps accrochée à ton père, voulant même te marier avec lui lorsque tu serais grande. En une fraction de seconde ce que tu as de plus cher pouvait devenir ce que tu avais de moins important dans ce bas monde.

› À tes seize ans, tu as connue un homme de onze ans ton aîné. En réalité, tu l'as rencontré dans un café alors que tu travaillais pour la saison histoire de te faire ton propre argent de poche. Cet homme était charmant, il avait vingt-six ans et commandait toujours un café bien noir avec deux carrés de chocolats. Apparemment, tu ne le laissais pas indifférent non plus mais tu savais que ton âge allait le freiner. Tu n'avais pas peur toi de la différence d'âge, tu t'en fichais à vrai dire. C'est vrai, tu as toujours été attirée par plus âgé que toi. Alors, lorsque tu arrivais à ton dernier jour de travail, tu lui en avais fais part et c'est là qu'il t'avait donné son numéro de téléphone « en tout bien, tout honneur » avait-il dit. Alors vous êtes devenus proche, très proche sans que jamais rien ne se passe. Vous étiez comme de très bons amis, vous aviez appris à vous connaître et c'est là que tu voyais à quel point il était différent de toi. Lui, c'était le Badboy à l'état pur, il se bagarrait tout le temps pour un oui ou pour un non, fumait des joints tous les jours et commençait la journée avec une bière. Il était devenu ton meilleur ami. Enfin, meilleur ami pour qui tu éprouvais de grands sentiments. Sentiments que tu n'avais jamais éprouvés auparavant. Mais c'est quelques mois après que tu ais eu tes dix-huit ans qu'il t'a embrassé pour la première fois. C'était un baiser passionné, fougueux, enivrant. Le genre de baiser qui n'arrive qu'une fois, Le premier baiser. De là, jamais de ta petite vie tu ne te serais dis que votre histoire allait durer autant de temps. Durant cette relation, tu t'étais trouvée un trait de caractère que tu n'avais jamais éprouvé avant, la jalousie. Oh oui, il t'en avais fais voir des caisses celui-là. Durant sept ans de relation, vous aviez du vous disputer au moins une fois tous les deux jours. C'était à celui qui criait le plus fort et qui blessait le plus l'autre. Il avait toujours été le gagnant à cette bataille, oui, il savait te blesser, te faire mal, te rendre accro. Plus il te déchirait de l'intérieur et plus tu t'accrochais à lui. C'était une relation destructrice, tu t'en doutais mais tu ne faisais rien pour arranger ou arrêter la chose. Il ne t'a, pourtant, jamais frappé, il n'a jamais levé la main contre toi et fort heureusement car tu n'aurais jamais eu le cran de lui dire d'arrêter ou alors de le quitter. Vous étiez amoureux, follement amoureux, vous vous chouchoutiez, chahutiez, disputiez, insultiez, tu pleurais, vous rigoliez, vous hurliez, vous cassiez des choses pour éviter de vous frapper dessus enfin bref, l'histoire de base d'un amour destructeur. Et c'est quelques mois après vos sept ans de relation qu'il avait disparu sans laisser de trace, sans t'expliquer le pourquoi du comment. Te laissant là, dans le lit conjugal avec un post-it sur la table de chevet qui disait « c'est terminé, désolé.. D. » Alors tu as pleuré et tu es retournée sous les jupes de ta mère à vingt-cinq ans.

› En juin de cette même année qu'était 2015, tu as donné une lettre de démission à la maison de retraite où tu travaillais entant qu'Aide-Soignante, tu as fais tes valises, demandé à ta mère si elle restait là ou si au contraire elle voulait repartir de zéro dans une autre ville, un autre pays. Elle avait refusé voulant resté auprès de ton père alors tu n'as pas bronché, tu l'as serré dans tes bras et tu es partie à l'aéroport pour prendre le premier vol, peu importait l'endroit. Valises posées à Island Bay en Nouvelle-Zélande juste à côté de Wellington, tu admirais la vue et te disais déjà qu'ici sera ton nouveau chez toi. Tu as galéré les premiers mois pour te trouver un travail dans ce que tu étais qualifiée, tu as dormi dans des hôtels miteux pour ensuite te trouver un travail et par la suite une belle petite maison. C'est pour toi un renouveau, tu as l'occasion d'oublier ta vie passée, ton père, cet idiot de Dwight et d'avancer. [...]

› Deux ans maintenant que tu vis ici, tu as fais des rencontres, tu t'es forgée un caractère plus solide, plus fort, ton coeur reste brisé mais tu essais toujours de passer au dessus, même si tu voues une haine sans borne à ton ex petit ami, tu es prête à avancer et vivre comme tu le désires. Tu as ta maison, ton travail, ta voiture, tes animaux. Tu as ta vie et elle ne fait que commencer.