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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
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vous n'avez pas envie d'être seul(e) ? La famille atkins-gallagher recherche les enfants de la fratrie

une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
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 (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix

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MessageSujet: (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix (#)   (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix  EmptySam 22 Avr - 21:00

Ce jour-là aurait du être comme tous les autres, partir de la coloc, aller au garage, manger un morceau et puis reprendre le travail, pour finalement, rentrer à la maison pour rejoindre ses colocataires. Au lieu de ça, rien ne se passa comme prévu. Une fois au travail, Balthi reçu un appel au garage, un client voulait qu'il vienne le rejoindre pour jeter un coup d'oeil sur une bécanne qu'il n'achèterait que si Balthi lui disait que c'était une bonne occasion. Avec l'accord de son patron, Balthi partit donc plus tôt en cet fin d'après-midi, pour rejoindre le lieu que lui avait envoyé par sms, son client. Sur sa moto, il prit donc la route, en direction de l'adresse. Il faisait beau, il avait un peu chaud sous sa veste en cuir, il fallait bien l'admettre. L'adresse se trouvait non loin de la plage, près d'un bar se situant entre les roches, et la plage de South Bay. Balthi connaissait bien cet endroit, il y surfait souvent. Il se pointa au rendez-vous, garant sa moto sur la route, tandis qu'il s'avançait vers le bar de plage, pour y retrouver son client ainsi que le vendeur. La moto était là aussi, un vieux modèle pas vraiment en très bon état, mais elle était magnifique. Tout de suite, Balthi se dit qu'il aimerait bosser dessus, pour la rénover et lui redonner son éclat, celui qu'elle mérite. Après plusieurs questions pointues, Balthi se fit vite une idée sur la transaction. Il y aurait du boulot, mais l'acheteur avait les moyens de se le permettre. « Je serai d'accord pour bosser dessus sur mon temps libre, c'est clair et net, c'est une merveille » lança t-il à son client. Ce dernier, convaincu par les conseils de son garagiste, valida l'achat. Cette petite merveille allait rejoindre son garage personnel, où se trouvait sans nul doute plusieurs vieilles voitures de collection, ou de luxe. Il demanda à Balthi de faire toutes les commandes nécessaires à la rénovation, qu'il lui faisait confiance, et qu'il payerait les factures sans vraiment se poser de questions. Il lui précisa néanmoins, qu'il voulait que la rénovation soit adéquat avec le modèle et non y ajouter quelconque fantaisies, ce qui allait à Balthi qui ne supportait pas les customisations sur des bijoux de cette valeur là. Le client invita Balthi à boire un verre, pour fêter ça et pour parler des « détails » ce qu'il accepta volontiers. Il se prit une bière, commençant à discuter avec son client. Après quelques minutes, ce dernier reçu un coup de téléphone, qui le força à partir d'urgence. Balthi le salua et lui lança un « à la prochaine » très sincère, parce qu'il avait hâte de pouvoir commencer ses travaux sur son nouvel achat. L'acheteur parti, la bécanne dans le coffre de son pick-up. Balthazar profita de cette bière offerte pour rester encore un peu, profitant de la vue sur la plage. Il faisait bon, c'était agréable. Néanmoins, un immense grondement se fit entendre au loin. Un bruit saisissant, très lourd, très grave, qui fit trembler la terre. A ce moment là, tout le monde se demanda ce qu'il se passait, tout le monde se regardait pour savoir d'où provenait ce bruit étrange. Ce grondement de la terre. Quelques secondes ensuite, les premiers cris se firent entendre, tandis que certaines personnes se mettaient à courir un peu dans tous les sens. Installé sur la terrasse, Balthi ne vit pas le patron faire entrer les clients dans sa réserve, pour les protéger. Balthazar se tourna pour voir de quoi il s'agissait véritablement. Un pans de la montagne derrière le bar venait de s'affaisser, provoquant une coulée de boue et de roche, qui descendait à toute allure en direction de la plage, et donc, du bar. A ce moment là, il savait qu'il n'avait plus le temps de courir et qu'il fallait trouver le moyen de se protéger, avant que cela ne le recouvre complètement. Dans le feu de l'action, il ne réfléchissait pas à quel endroit serait le mieux, ni même à ce que les gens faisaient. En fait, tout le monde fuyait, un groupe de jeunes filles -ados- se mettait à courir, il aurait mieux fait de les suivre. L'une d'elle trébucha, elle se retrouvait par terre, tandis que les premières roches arrivaient à toute vitesse. Ne réfléchissant pas, le jeune homme couru vers elle, plus le temps de courir, il fallait se protéger. « Vite » lança t-il dans la précipitation, entrainant la jeune femme vers l'intérieur du bar. Le jeune homme vit alors le patron du bar tenir la porte de la réserve, pour qu'ils aient le temps de rentrer. Balthazar entendait que les roches et la boue commençaient déjà leurs dégâts, les vitres explosaient autour d'eux, tandis que les roches éclataient certaines parties des murs décidemment trop fins. Le jeune homme ne pensait plus qu'à une chose : atteindre la réserve. Le patron gueulait, des clients maintenaient la porte ouverte, pour que finalement, Balthi et l'adolescente se jettèrent à l'intérieur. La porte vola alors en éclat, explosée par une roche qui bouchait l'entrée. Les dégâts continuaient de s'intensifier, on pouvait entendre le bruit de verre brisé, du bruit qui se fendait, les murs qui s'affaissaient à leur tour, faisant tomber quelque peu le plafond de la réserve sur les rescapés. La boue colmatait les quelques brèches qui auraient pu leur laisser la place de sortir, les plongeant alors dans une semi-obscurité pesante.
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MessageSujet: Re: (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix (#)   (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix  EmptySam 22 Avr - 21:43

Nous sommes poussière.


Quand on parlait tourisme, les règles étaient souvent biaisées. Un peu de maquillage que voilà ; un groupe d’adolescentes osait aller s’installer à la terrasse d’un bistro-bar. Faire la fête n’était pas le hobby préféré de Dakota, cependant, elle appréciait la bonne compagnie. D’autant plus maintenant. Avec la mort de sa mère et le retour de Laszlo, la maisonnée était devenue un terrain miné. Et bien qu’auparavant elle n’aurait pas culpabilisé de passer une si belle journée passée à l’intérieur, l’idée ne l’effleurait même plus. Même sous la pluie elle osait sortir maintenant : c’était tout dire. Entre Murphy qui s’éloignait et Eliott qui ne comprenait pas la situation même sa chambre n’était plus un refuge.

Elle était donc là.
Assise à une table de ce petit bar touristique à deux pas de la plage avec les autres filles de sa classe. Elles se donnaient des airs qui se voulaient digne des plus grande dames, mais elles ne semblaient vulgaire mieux que ce qu’elles étaient : des fillettes de 14 ans essayant de jouer les adultes canons. C’était puéril, mais ça tuait le temps, pensait Dakota.

La brise était agréable sur la terrasse et la vue magnifique. C’était sans parler des surfeurs sexy qui fendaient les vagues non loin. Non vraiment, il y avait pire comme après-midi. Ironie ou non, ce fût presqu’au moment où elle venait de s’accorder ce point qu’un énorme vacarme retentis. C’était comme un craquement si grave qu’il fit trembler le sol. Regardant autour d’elle, paniquée, elle le vit en même temps que les autres : cet immense quartier de pierre qui s’abattait sur le bar à cause, sans doute, d’une érosion trop prolongée. Contrairement aux autres, elle ne cria pas. Non : c’était bien pire. La terreur piégeait chaque son dans sa gorge. Elle se leva d’une foulée pour suivre les autres filles, mais cette idiote de Sandy, trop effrayée, la percuta violement jusqu’à la faire tomber sur le sol, prise d’une terrible douleur à la cheville.

Le cœur débattant, Dakota vit sa fin approcher alors que la poussière lui brulait les yeux. Elle les ferma comme pour alléger le supplice quand une vois se répercuta à ses tympans :

- Vite !

Les yeux écarquillés de surprise, elle senti une poigne de fer l’agripper avant de la soulever. Quelque chose, l’adrénaline surement, lui donna la force de courir jusqu’à la réserve du bar sans même ressentir la douleur.

Derrière elle, le passage se refermait durement alors qu’elle s’écroulait dans le bâtiment où tout le monde espérait tant être à l’abri. Quand le vacarme se calma tout le monde comprit enfin. Leur refuge s’était transformé en tombeau. Les battements cardiaques ne redescendirent pas. Dakota fouilla dans ses poches, paniquée, comme bien d’autres.

- Y’a pas de signal ! Gémit-elle les doigts fermement repliés sur son téléphone portable.

Elle se mordilla la lèvre, essayant de rester brave ; de trouver une solution. Comment allait-elle sortir de là ? Même si la ville entière devait déjà être au courant de l’effondrement, personne ne savait que des survivants avaient trouvé refuge. Pire : personne ne savait qu’elle était sous les décombres. Elle n’avait prévenue personne de sa destination. Ses frères et sœurs allaient se faire un sang d’encre.

Alors qu’elle essayait de ne pas hyper ventiler elle se souvint d’un élément crucial à leur survie à tous. Qu’adviendrait-il s’ils manquaient d’air avant d’être retrouvés ?
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MessageSujet: Re: (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix (#)   (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix  EmptySam 22 Avr - 22:27

Balthi était tombé lourdement sur le sol, se prenant le genoux de quelqu'un au passage. La poussière envahissait tout, lui piquant le visage, ses yeux clairs surtout. L'adolescente qu'il avait ramassé au passage -ça fait très Emile Louis dit comme ça- était étendue près de lui. Elle ne tarda pas à prendre son téléphone, annonçant à tout le monde ici présent la couleur : pas de réseau. Ce n'était pas étonnant, les fils téléphoniques avaient du péter au passage de la roche. Balthi était toujours allongé, il se mit sur ses coudes, pour se redresser, sans oser faire de grands gestes, histoire que la poussière retombe autour d'eux, et pour qu'il y voit un peu plus clair, même si c'était compliqué dans cette obscurité. « Ca va ? » demanda t-il à la jeune fille près de lui. Il regarda autour de lui, mais il ne voyait que des silhouettes, la poussière l'empêchait de voir les visages, et les corps des personnes présentes dans cette petite pièce. Le toit s'était cassé la gueule à un endroit de la réserve, de la boue couvrait le sol, les faisant patoger par endroit dans un liquide douteux. Et puis cette poussière. Il toussa, dans son poing fermé devant sa bouche. Il fallait éviter de respirer ces particules de poussière. Du moins, le temps que ça retombe. « Il faut éviter de bouger un maximum, faut que la poussière retombe, respirez à travers vos tee-shirt » conseilla le blond. Finalement, il reconnu le patron du bar, celui qui leur avait permis d'entrer dans la réserve avant qu'il ne soit trop tard. Balthi lui sourit brièvement, comme pour le remercier, comme si cela pouvait suffire. Le patron lança un « ça n'est pas stable » en parlant du toit. Balthazar s'était redressé, sans pour autant de mettre debout -pour éviter de bouger la poussière- et avait placé son tee-shirt sur son nez et sa bouche pour éviter de respirer des particules de poussière. Il n'y voyait rien. « Tu peux éclairer le toit ? » demanda t-il gentilement à l'adolescente qui était toujours près de lui, parlant bien evidémment de son téléphone. Lui, il n'avait qu'un pauvre téléphone de merde où les sms s'écrivaient en appuyant plusieurs fois sur la même touche pour faire une lettre. La jeune fille s'éxecuta et bientôt, un rayon lumineux éclaira la pièce. On pouvait voir la poussière, ainsi que le nombre de personnes qui avait pu se réfugier ici. Il y avait deux femmes, ainsi qu'un autre jeune homme, avec le patron et l'adolescente. Pas beaucoup de monde, tant mieux. Balthi se demandait s'il y avait des blessés, de l'autre côté de la roche qui bloquait leur entrée. Le rayon lumineux éclaira finalement le toit, ce qui le ramena à ses pensées premières : était-ce sécurisé ? A en croire ce qu'il voyait, pas vraiment. Il faudrait être prudent et ne pas trop bouger. Assis sur ses genoux, il rendit le téléphone à la jeune fille. « On va éviter les mouvements, on va économiser l'air tout en évitant que tout s'écroule sur nous. Les secours vont arriver, ça ira, ok ? » lança t-il un peu pour tout le monde. Les femmes et le jeune homme semblaient choqués, mais assez lucides. Le patron était totalement dépité, voyant son bar ruiné totalement. Quand à l'adolescente près de lui, elle semblait paniquée, angoissée, mais essayait de le cacher. Balthazar se pencha un peu plus vers elle pour lui demander « tu t'es pas fait mal tout à l'heure ? »
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MessageSujet: Re: (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix (#)   (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix  EmptySam 22 Avr - 23:18

Nous sommes poussière.


L’air était irrespirable et les yeux de Dakota la démangeaient. Le cœur au bord des lèvres, elle avait bien du mal à ne pas pleurer. Il fallait dire qu’elle avait bien cru crever à peine quelques minutes plus tôt.

« Ça va ? demanda la voix enrouée du type qui lui avait sauvé la vie.

Elle hocha la tête, la gorge trop compressée par la peur pour dire quoi que ce soit. Ses doigts tremblaient toujours sur son téléphone quand l’homme allongé par terre émit un ordre qui lui sembla des plus brillants :

- Il faut éviter de bouger un maximum, faut que la poussière retombe, respirez à travers vos tee-shirt.

Elle ne dit toujours rien, préférant obtempérer. Les autres en firent de même bien vite.  Le cœur au bord des lèvres, elle avait bien du mal à ne pas pleurer. Il fallait dire qu’elle avait bien cru crever à peine quelques minutes plus tôt. Un peu traumatisant comme expérience. D’autant plus que ce n’était pas terminer. Elle avait bien vu le regard du propriétaire signifier que le toit n’était pas stable.

- Tu peux éclairer le toit ?

Dakota mit quelques secondes à comprendre que le blond s’adressait à elle. Non, elle n’avait pas envie d’éclairer le toit. Elle ne voulait pas savoir si elle allait mourir bientôt. Mais elle savait bien que c’était stupide. Le déni pourraient vraiment les tués tous. Alors, toujours en silence, elle activa la lampe-torche et le refila au demandeur qui pointa le faisceau dans la direction voulue. C’était moche. Très, très moche. Elle n’osait même pas imaginer ce qu’il adviendrait d’eux se les secours faisaient de fausses manouvres là-haut. Elle se mordillait les lèvres pour évacuer le stress, le temps que l’autre fasse son constat. Ils étaient six prisonniers au total. Dakota espérait qu’ils s’agissent de touristes. Le gouvernement se secouait toujours plus quand on parlait de mauvaise presse.

- On va éviter les mouvements, on va économiser l'air tout en évitant que tout s'écroule sur nous. Les secours vont arriver, ça ira, ok ?

Elle hocha la tête, un peu perdue. Bien sûr que tout allait bien se passer. Elle ne pouvait pas crever. Pas comme ça. C’était misérable. Foutue Sandy. Si elle avait le culot de…

- Ça va ? La voix d’un homme, très proche d’elle, la sortie de sa stupeur.

Ce qui fit comprendre à l’adolescente que le seul moyen qu’elle avait trouvé de canaliser sa peur c’était de tout mettre sur le dos de cette fille si fragile qui se couperait sûrement les veines si elle causait la mort de quelqu’un même par accident. Elle battit des paupières pour détailler son interlocuteur. Il lui disait vaguement quelque chose. Sans doute un natif de la région. Où un paumé qui s’était réfugié à Island bay plusieurs années plus tôt déjà. Ne comptant pas laisser sa question sans réponse puisqu’elle se la posait elle-même, elle essaya de bouger un peu. Quand elle tourna sa cheville droite, elle grimaça. D’un coup de tête elle la désigna.

- Je m’suis tourné la cheville je crois… mais si non ça va. … Et toi ? »

Elle se devait bien de lui rendre ses politesses. Il était tout de même coincé dans la même situation qu’elle.
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MessageSujet: Re: (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix (#)   (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix  EmptyDim 23 Avr - 12:32

L'adolescente semblait totalement angoissée, ce qui était bien normal, ils se retrouvaient coincés à plusieurs dans une petite pièce, sans lumière, sans air et il ne faudrait pas que les secours ne tardent trop à venir. Elle lui montra sa cheville, lui indiquant qu'elle semblait foulée. Balthazar la regarda, elle avait l'air un peu gonflée, effectivement. Heureusement qu'il ne s'agissait pas d'une blessure ouverte, sinon, ils auraient été encore plus angoissé. En l'entendant lui demander si elle n'était pas blessée, une des jeunes femmes demanda si d'autres personnes étaient blessées, mais tout le monde répondit à la négative, heureusement. Balthazar commença à se sentir sonné, sûrement par le coup qu'il avait prit en tombant dans la réserve, qui ne se réveillait que maintenant. Il répondit à la jeune fille, tout en se frottant la tête « Ca va, faudrait pas qu'on reste trop longtemps ici par contre ». Il se déplaça -non sans difficulté- pour positionner son dos contre une étagère encore à peu près stable. Assis, près de l'adolescente, le patron en face d'eux, qui essayait de regarder la roche d'un peu plus près, afin de savoir s'il y avait peut-être moyen de passer quand même, mais il du se résigner, se laissant tomber lourdement, ce qui fit naitre un nouveau nuage de poussière. C'est à ce moment là que Balthazar se rendit compte que l'adolescente n'avait rien pour protéger ses voies respiratoires, bientôt, si elle continuait de respirer cette poussière, elle allait se retrouver dans ses poumons et elle aurait bien plus de mal à respirer. Le jeune homme retira sa veste de moto, en cuir, pour retirer son tee-shirt blanc. Il se retrouva torse nu, mais ici il faisait désormais chaud. Il coupa un bout de son tee-shirt pour que l'adolescente en est un bout, se gardant l'autre moitié. Un tee-shirt à cinq balles, clairement, il s'en fichait. Balthazar était le contraire d'une personne matérialiste. Il lui tendit le bout de tissu en lambeaux en lui disant tout bas « respire à travers ça, tu respireras mieux » lui sourit-il. Cette adolescente n'était vraiment pas vieille, elle devait être terrorisée, elle devait penser à ses parents, à sa famille, à ses amies avec lesquelles elle était un peu plus tôt -Balthi les avait aperçu. Balthazar était inquiêt, comme n'importe quelle personne présente ici aujourd'hui. Il ne savait pas si les secours arrivaient tout de suite, et s'il y avait eu un accident plus grave, sur la route par exemple ? Allaient-ils venir tout de suite ? Il l'espérait, parce qu'ils ne pourraient pas rester ici très longtemps sans commencer à manquer d'air. Il passa sa main sur son visage, se rendant alors compte qu'il était plein de poussière, et rapidement, il remit sa veste en cuir, histoire de ne pas se retrouver torse nu aux yeux de tous. Non pas qu'il doive avoir honte de son corps, mais simplement parce qu'il était assez timide et qu'il n'avait pas envie de se retrouver à moitié à poil parmi des inconnus, meme s'ils étaient tous dans la même galère. Rapidement, le petit groupe entendit des voix provenant de l'extérieur. Des voix de l'autre côté de la roche et c'est le patron qui y répondit. Il s'agissait de personnes présentes pendant l’éboulement, qui voulaient savoir s'il tout allait bien de l'autre coté. Il leur répondit que oui, mais qu'ils étaient coincés, que ça n'était pas stable et qu'il fallait faire vite. L'homme semblait paniqué à l'idée de rester ici, ce qui pouvait se comprendre, mais si l'un d'eux paniquait, ça allait se propager, bien plus vite que la poussière ici présente. Le patron indiqua combien de personne étaient coincées, tandis que son interlocuteur inconnu lui annonça qu'ils avaient prévenu les secours, qu'ils étaient en route. Un soupire de soulagement se fit entendre dans la petite pièce, Balthazar se tourna vers l'adolescente, pour lui dire « tu vas bientôt pouvoir rentrer chez toi, t'inquiètes pas, ça ira vite » sourit-il pour la rassurer.
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MessageSujet: Re: (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix (#)   (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix  EmptyLun 24 Avr - 16:55

Nous sommes poussière.


« Ça va, faudrait pas qu'on reste trop longtemps ici par contre.

Ses mots se répercutaient dans le silence pesant alors qu’il semblait dévier la question. Elle voulait savoir comment il allait. Pas qu’il répète l’évidence. Elle le regarda malgré tout se glisser en silence jusqu’à s’appuyer le dos, histoire de se mettre confortable. Il avait eu du mal à le faire, clairement.

- T’es sûr que ça va ? S’enquit Dakota, obstinée, Tu t’es pas blessé ?

Lui répondant vaguement, son interlocuteur se redressa pour retirer sa veste de cuir et… son chandail ? Dakota fronça un sourcil, oubliant presque l’endroit dans lequel ils se trouvaient. Non, elle avait mieux à faire :

- T’es rapides en affaires, dites donc, rigola-t-elle, le regard plein de sous-entendus.

Elle n’avait pas pût la retenir : c’était plus fort qu’elle. Et puis, au final, peut-être que ça allait un peu détendre l’ambiance. L’homme déchira son t-shirt sans ménagement pour lui en refiler un bout.

- Respire à travers ça, tu respireras mieux.

Ce fût son commandement, donc, lancé d’un si sympathique sourire. Dakota savait bien que c’était intelligent. Alors, sans répondre, elle se fit un bandeau qu’elle se noua autour du cou pour ne pas avoir à le soutenir. Ce n’était peut-être pas très sexy, mais dans les conditions actuelles elle n’en avait pas grand-chose à faire. Et puis… l’odeur n’était pas désagréable.

Contrairement à l’idée générale, Dakota s’était calmée. Elle avait développé cette aptitude à dédramatiser les situations. Ils allaient s’en sortir. Cela ne pouvait pas en être autrement. À quatorze ans on faisait chier ses parents ; on ne crevait pas. Cela dit, Dakota n’en avait pas de parents. Ce qui, déjà, brisait un peu l’ordre des choses. Il y avait Laszlo cependant. Si elle venait à mourir maintenant il ne se le pardonnerait jamais. Et que dire des autres ? La famille était déjà bien assez en morceaux comme ça.

Non. Ils allaient vivre.

L’homme venait à peine de remettre sa veste de cuir quand des voix étouffées parvinrent depuis l’extérieur. Le proprio était aux bords de la panique, les secours arrivaient bientôt… Que de réactions ordinaires.

- Tu vas bientôt pouvoir rentrer chez toi, t'inquiètes pas, ça ira vite, Jugea bon de dire l’homme qui prenait sans doutes en compte les frêles quatorze années de vie de Dakota, justifiant ainsi qu’il veuille la rassurer.
- J’y compte bien. », répondit simplement cette dernière une lueur décidée dans le regard.

Il n’était pas question de crever dans ce trou. Alors, patiemment, elle attendit les secours, assise à même le sol, les genoux remontés contre sa poitrine. Bien sûr sa patience n’étant pas si aiguisée elle finit tout de même par rompre le silence pour dire :

- Je m’appelle Dakota.

Le regard toujours obstinément fixé sur la sortie elle n’ajouta rien. Qu’ils viennent ces secours. Elle était prête.

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MessageSujet: Re: (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix (#)   (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix  EmptyLun 24 Avr - 21:15

L'adolescente lui redemanda s'il allait bien, s'il n'était pas blessé, pourtant, il venait de lui répondre. S'inquiétait-elle pour lui ? Sûrement apparemment. Il lui sourit alors et ne tarda pas à lui répondre « Ca va, j'me suis cogné la tête en tombant, c'est rien du tout ». L'allusion qu'elle fit -a tendance sexuelle- fit sourire Balthazar qui lâcha même un rire léger. Etrange de rire dans une condition pareille, mais l'adolescente avait de l'humour et c'était plutôt bon signe, de pouvoir réussir à rire dans un moment pareil. Balthazar aimait ça. Il ne tarda pas à lui répondre, alors qu'il lui tendait le bout de tissu « Ouais enfin, calme toi ma petite, ça s'appellerait du détournement de mineur », il sourit à nouveau. L'adolescente attacha le bout de tissu autour de son cou, afin de ne pas avoir à le porter, elle était ingénieuse et rapidement, Balthi fit la même chose. Cette gamine en avait à revendre, ça le faisait sourire, il aimait voir des jeunes aussi débrouillards et légers. Elle aurait pu paniquer, faire une grosse crise d'angoisse, mais non, elle bravait la tempête comme n'importe quel adulte ici présent, si non, mieux. Balthazar trouvait ça vraiment chouette, c'était même admirable pour une fille de son âge, elle ne devait pas avoir plus de seize ans. Elle avait la voix plus assurée que tout à l'heure, quand elle lui répondit à nouveau, ce qui fit sourire Balthazar. C'était agréable de vivre ce genre d'évènement traumatisant, avec des gens comme elle, qui étaient tout simplement, confiants dans la vie, dans l'espoir et dans une certaine grande forme d'optimiste. C'était comme ça qu'il vivait, et il aimait rencontrer des gens fait du même bois. Les minutes passaient, l'horloge parlante de l'autre côté de la roche nous indiquait chaque étape de ce qu'il se passait, ce qui rassurait tout le monde, savoir que nous n'étions pas oubliés, ni seuls, ni livrés à nous même était très rassurant et cela calmait les angoisses de tout le monde. Seule substituait l'angoisse de la stabilité, ça pouvait s'effondrer à tout instant, et il n'y avait pas d'issue, donc il fallait prier pour que les secours soient extrêmement prudents. Et là, alors que Balthi divaguait dans ses réflexions, l'adolescente se présenta, naturellement, fixant la roche qui leur bloquait leur liberté. Il jeta un coup d'oeil sur elle, elle avait repliée ses genoux contre elle, par sécurité ? Parce qu'elle avait froid ? Il l'ignorait. Il sourit, même si elle ne voyait pas son visage et il ne tarda encore une fois pas à répondre « Moi c'est Balthazar, enchanté, Dakota » il sourit à nouveau, dévoilant ses dents blanches et lui tendit la main, à l'ancienne, pour rendre ce moment plus chaleureux sans doute. « Puisqu'on est à se faire des confidences... tu as quel âge ? » demanda t-il, juste pour faire connaissance. Après tout, jusqu'à ce que les secours les sortent d'ici, il n'y avait que ça à faire. Les deux femmes discutaient déjà avec le jeune homme, tandis que le patron lui, conversait pour se rassurer très certainement, avec l'homme de l'autre côté de la roche. Après quelques instants, l'homme gueula à travers le mur, les secours venaient d'arriver ! Balthazar tourna sa tête vers la roche, instinctivement, comme si cela pouvait changer quelque chose, comme s'il pourrait les voir. Tous se regardèrent, souriants, rassurés. Enfin.
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MessageSujet: Re: (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix (#)   (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix  EmptyMar 25 Avr - 5:52

Nous sommes poussière.


Qu'il ait rit à sa blague si déplacée avait grandement aidé à abattre le poids qui pesait sur leurs épaules. Il avait même pris le temps de répondre -négativement bien sûr- sur le même ton de plaisentrie. Du détournememt de mineur, pensa Dakota, amusée. Ce serait bien la cerise sur le gâteau qu'était sa vie !

Dehors, les gens semblaient s'activer. C'était bien stupide sans les secours. L'endroit était trop précaire pour des bénévoles non-professionnels. Dakota essaya de ne pas relever l'information, essayant de ne pas laisser remonter son niveau de stress maintenant qu'il avait redescendu. Surtout que tout les autres semblaient bien plus calme grâce à ces actions. Faire paniquer tout le monde n'était franchement pas la chose à faire et elle le savait bien.

Alors elle se présenta à son interlocuteur qui, elle n'avait pas oublier, lui avait sauver la vie. Cela avait non seulement comblé le silence, mais aussi poussé l'autre à faire la discussion. Il s'appelait Balthazar selon ses dires. Dakota hochait doucement la tête, distraite. Balthazar. C'était sympa comme nom, tien. C'était un peu vieillot avec une connotation de méchant de films. Pourtant, le porteur du nom semblait en être totalement l'opposé. Il était plus vieux qu'es bien sûr, mais il ne devait pas être si âgé. Fin vingtaine au maximum. Balthazar. Balthi. Balthou. Balthounnet... Ouais. Elle aimait bien.

Se fût la voix de Balthazar-pas-vraiment-si-vieux qui la ramena sur terre ; dans son tombeau pour être plus précise.

« Puisqu'on est à se faire des confidences... tu as quel âge ?

Elle haussa un sourcil. Drôle de question. Il avait sans doutes des raisons très logiques et matures de lui poser la question, mais Dakota, elle voyait déjà son regard s'allumer d'une lueur joueuse alors que son sourire s'étirait pour devenir rieur.

— Beaucoup trop jeune pour être bonne à marier. (Elle prit un air songeur)... En tout cas dans ce pays-ci, précisa-t-elle se rappelant cet article horrible sur les mariages précoces.

Elle n'eut pas le temps de lui fournir de réponses sérieuse qu'on apprit que les secours étaient enfin arriver. Le cœur de Dakota se serra. C'était l'heure de vérité. Aussitôt très tendue, elle abrégea la conversation avec Bathazar. Elle se contentait d'observer le travail des autres en se mordillant la lèvre. D'accord, elle n'en voyait rien, mais à sa concentration c'était comme si.

Les secondes étaient longues et les minutes interminables.

Au total, l'opération dura quatre heures et trois-quart en moyenne. Il ne s'était pas échangé beaucoup plus de mots. Il faisait froid sous les pierres et le sol était des plus inconfortable. Épuisée et ayant de mois en moins d'air, Dakota avait refusé de s'assoupir.

Quand un passage restreint fût dégagé, les gens jugèrent bon de la poussée en premier vers la sortie puisqu'elle était la plus jeune. Elle s'ecorcha les genoux et les avants-bras, mais parvint tant bien que mal à rejoindre l'air frais. La brise secoua ses cheveux alors qu'une fois a l'extérieur, elle retira son bandeau de fortune pour prendre une grande bouffée d'air en soupirant de soulagement. Bien vite, elle fût prise en charge par des ambulanciers qui prirent en compte son état de santé et lui firent un bandage au niveau dr la cheville pour la stabilisée puisqu'elle était bel et bien tordue.

Pendant ce temps, les autres furent évacués de la cavité et, bien que l'expérience fût longue, elle se déroula sans acrocs grave. Quand Balthazar sontit enfin, il fut installer aux côtés de Dakota.

« Tu vas bien ? Sanquit-elle en reluquant les égratignures laissées par sa sortie du trou.

Suite à sa réponse, elle remit la main sur sont téléphone portable en précisant qu'elle devait appeler son frère pour le mettre au parfum.

Elle avait plusieurs appels manqués. De sa fratrie, pour la plupart.

« Lasz ? ... C'est Dakota. Je... Oui je vais bien. J'étais coincée sur la plage... Ouais... Je t'expliquerai... Tu... Tu passerais me chercher ? Ok... Salut.

Quand elle raccrocha, elle regarda Balth en soupirant :

— Il s'en vient... Me reste plus qu'à trouver une façon d'expliquer à mon frère ce que sa soeur de quatorze ans faisait sur la terrasse d'un bar.

Elle fit un faible sourire empreint de fatigue.

— J'aurais dû me douter que cette histoire ne finirait pas si bien que ça !
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MessageSujet: Re: (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix (#)   (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix  EmptyMar 25 Avr - 11:12

Les réponses que lui sortait l'adolescente le faisait rire presque à chaque fois. Elle était très drôle, elle avait un second degré très développé et même si elle était jeune et qu'il aurait du se retenir de rire, pour ne pas faire de cette situation, une situation ambiguë, il n'y parvint pas. Et puis, ils n'étaient pas tout seul, il y avait des gens autour, c'était pas tout à fait pareil. Quand soudain, les secours arrivèrent enfin. Ils monopolisèrent toute l'attention des rescapés, captifs sous la roche. Ils ne les voyaient pas, mais ils les entendaient, ils essayaient de répondre au mieux, aux questions techniques que les pompiers pouvaient poser, concernant la stabilité de la roche, de l'endroit etc. Pour Balthazar, il ne se rendait pas compte du temps qui passait, d'ailleurs, il n'avait pas la notion de temps. Si bien que forcément, prit dans l'action de ce qu'il se déroulait face à lui, il ne pouvait pas s'ennuyer, ou trouver le temps long. Pour lui, le temps passait, sans qu'il en est conscience, sans qu'il ne sache véritablement sa vitesse. Les pompiers avaient réussi à stabiliser la roche, l'encerclant par des sangles. Au moment où ils allaient tirer la roche, le plafond risquait de s'effondrer, étant donné que la roche le contenait. Ils n'auraient pas beaucoup de temps pour passer, tous. Les secours devaient tout faire, en très peu de temps : tirer sur la roche par les sangles, afin qu'elle libère l'espace, mais en même temps, passer une poutre en bois assez solide en haut, afin qu'elle soutienne à elle seule le poids du plafond, pendant que les rescapés se feraient la malle. Il fallait que ça tienne, pas longtemps, juste le temps que tout le monde puisse sortir, mais il fallait que ça tienne. Les secours lancèrent le compte à rebours, afin que tout le monde se tienne près. Balthi avait le cœur qui battait la chamade, tout se jouait maintenant, si les sangles lâchaient, ou que la poutre ne passait pas assez loin, il pourrait y avoir de sérieux dégâts. Un grondement se fit à nouveau entendre, derrière les cris des secours, qui se criaient dessus pour s'entendre. La poussière refit son apparition, enveloppant tout l'espace de cette petite pièce. Finalement, une brèche se créa emportant avec elle un filet d'air nouveau, porté par la mer, tout près. Balthi prit une grande bouffée, mais la poussière était trop dense et il se mit à tousser immédiatement. Finalement, la lumière fit son apparition elle aussi, mais il y avait trop de poussière. Instinctivement, c'est Dakota qui sortie la première. Balthi lui sourit, avant de l'aider à entrer dans la brèche. Les secours crièrent de joie, elle devait être sortie. Ce fut ensuite au tour des deux jeunes femmes, de suivre le même chemin, à tour de rôle. Le patron les suivit presque tout de suite, ne voulant plus rester dans cette pièce, ce qui pouvait se comprendre. Le plafond tremblait, s'effritait, il fallait faire vite. Balthi invita le jeune homme à passer d'abord, passant donc, le dernier. Sans un regard derrière lui, il prit le même chemin que les autres personnes, passant ses bras d'abord, essayant de se bouger comme un serpent pour avancer parmi les roches qui lui arrachèrent un peu la peau de ses avants bras et de son ventre, parce que rappelons le, il est torse nu avec une veste en cuir. Balthi sentit que tout se mettait à trembler, alors qu'il voyait les secours, un pompier lui saisit les mains, pour le tirer de ce trou. Son corps s'égratigna davantage sur toute sa surface, lui arrachant une grimace, puis enfin, se fut la libération. On lui demanda combien il en restait, il annonça qu'il était le dernier. Les secours et le public présent à ce moment là -constitué presque que des gens présents durant l'éboulement- se mirent à applaudir les secours. Balthi avait la tête qui tournait. Trop de poussière, trop de lumière d'un coup. Sa main passa sur son ventre, tout rouge par les brulures causées par les pierres lors de son passage. Une main se posa sur son épaule, un urgentiste. Il se laissa guider, sans trop voir ce qu'il se passait autour de lui. On l'installa sur un rebord de camion, on lui passa un masque pour l'aider à respirer, parce qu'il avait du mal. Ses poumons étaient plein de poussière, ça le grattait de l'intérieur, il ne pouvait pas respirer correctement. Il ferma les yeux, plaquant le masque sur son nez et sa bouche et respira à plusieurs reprises, lentement. Ca lui fit du bien. Une urgentiste se pencha alors sur ses blessures du ventre, elle désinfecta. Elle s'occupa aussi de sa blessure à la tête, parce qu'au final, il s'était ouvert, meme s'il ne s'en était pas rendu compte dans le noir. Balthazar entendit soudainement une voix, quelqu'un était à côté de lui. C'était Dakota, elle était assise là, sur le même rebord de ce camion urgentiste. Il ouvrit les yeux avec difficulté, le visage encore plus de poussière. Il retira le masque pour lui sourire et lui répondre « j'ai connu une meilleure forme, je dois bien te l'avouer et toi ? » demanda t-il. Finalement, après avoir répondu, l'adolescente se recula un peu pour téléphoner, sûrement à sa famille qui devait s'inquiéter. Balthi répondit en attendant, aux questions des urgentistes, qui lui filèrent de l'eau. Oh oui de l'eau. Il prit la bouteille pour en boire les ¾, laissant ensuite couler l'eau fraiche sur son visage, pour en dégager la poussière insupportable. Le visage et les cheveux tout mouillés, il secoua la tête, comme un chien, pour sécher ses cheveux. L'adolescente revint vers lui, lui annonçant que son frère allait venir la chercher et qu'il faudrait qu'elle explique le fait qu'elle soit ici. Il sourit. Et oui, quand tu es une ado, tu dois rendre des comptes en permanence et ça, c'était un fait qui rendait la vie d'adulte, bien avantageuse. « Tu as le droit de profiter du soleil avec des amies et de boire un coke, non ? » lança t-il. D'ailleurs, où étaient passées ses amies avec lesquelles elle était avant l'éboulement ? Sympa les pôtes. Balthazar continuait de respirer avec le masque, puis finalement, il le posa près de lui, il pouvait respirer sans. « J'vais attendre que ton frère arrive, si ça te va ? » il n'avait pas vraiment envie de la laisser toute seule, en mode : démmerde toi. Non. C'était une enfant et il ne pouvait pas agir de façon irresponsable. Et la laisser toute seule ici, en attendant son frère, ça aurait été irresponsable à ses yeux. Et puis, de toute façon, il n'avait rien à faire. Balthazar se leva pour faire quelques pas, s'étendit de tout son long, au soleil, fermant les yeux pour faire craquer son dos et ses bras. Mon dieu, la liberté de mouvement, quelle joie. Il regarda à l'endroit où il avait garé sa moto, elle y était toujours, impeccable. Il pourrait donc rentrer sans souci.
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MessageSujet: Re: (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix (#)   (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix  EmptyMar 25 Avr - 15:06

Nous sommes poussière.


On avait bien prit soins de l'adolescente. Contre toute attentente, elle ne respirait pas si mal que ça. L'eau qu'elle avait fait couler dans sa gorge avait cependant fait des miracles. Bathazar, lui, semblait très amoché. Il s'était ouvert le crâne. Sacré menteur.  Bien sûr qu'il devait avoir mal quand elle le lui avait demander. Son torse avait été bandé par l'aide-soignante. Couvert d'égratignures il ne devait pas avoir apprécier la sortie du tombeau par un passage si étroit.

« J'ai connu une meilleur forme, je dois bien l'avouer et toi ? Lui confirma-t-il jugement après avoir retirer son masque à oxygène.

— Ça va, répondit-elle faiblement, je suis crevée. Je dois passer un appel, je reviens.

Ce fût à ce moment là qu'elle s'éloigna un peu pour appeler Laszlo et, clairement, s'inquiétait au bout de la ligne. Surtout quand elle lui avoua qu'elle faisait partie des prisonniers de la Plage. Cette situation catastrophe qu'il suivait à la télévision. Quand il lui confirma qu'il passerait la chercher elle décroché et retourna vers Bathazar. En chemin elle en profita pour zieuter la foule. Les filles n'étaient nul part. Encore moins cette idiote de Sandy. Elle soupira. Bon, ce n'était pas comme si c'était vraiment ses amies aussi. Elle ne s'en voyait pas si blessée au fond.

Elle se rassit sur le bord du camion au côté de l'homme qui lui avait sauvé la vie. Il s'était passé de l'eau sur le visage pour en retirer la saletés. Que voilà une bonne idée. Dakota, elle, avait bien hâte de prendre une douche et de dormir dans son lit.

Elle dit à l'autre pour son frère et en profita au passage pour lui signifier qu'elle allait se faire roussir.

« Tu as le droit de profiter du soleil avec des amies et de boir un coke, non ?

Elle lâcha un petit gloussement.

— Ouais... Sauf que je ne buvais pas un coke. Et ne suis une très mauvaise menteuse.

Elle haussa les épaules.

— Prenant en compte que je viens de passer à deux doigts de la morts ce ne devrait pas être si terrible. Il va sûrement penser que j'ai eut ma leçon.

Il acquiesça.

— J'vais attendre que ton frère arrive, si ça te va ?

Elle hocha la tête en souriant.

— D'accord ça me va. Toi tu repars comment ? Finit-elle par demander, curieuse.

La soirée était bien avancer et le soleil avait décliner beaucoup, bien qu'il fût toujours là pour éclairer la fin de journée. La température était agréable, beaucoup moins étouffante que dans les catacombes.

Cela prit une trentaine de minutes à Laszlo pour arriver sur les lieux. Une trentaine de minutes que Dakota prit pour faire la connaissance de Balthazar. Quand son frère arriva, néanmoins, ils ne s'attardèrent pas vraiment. Le tuteur échangea quelques mots avec les aides-soignants, un salut bref à Balthazar et il demanda à Dakota si elle allait bien.

« Ça va, répondit-elle docilement, j'ai juste un peu la cheville enflée.

Il hocha la tête. Elle savait bien qu'ils ne pourraient pas rester bien longtemps. À la maison il devait encore y avoir un zoo à matter.

Dakota se redressa non sans grimacer en touchant le sol de son pied blessé.

— Bon et bien c'est maintenant qu'on se sépare, dit-elle à Balthazar d'un sourire. Allez, salut, on se revoit un de ces quatre !

Puis, sans même expliquer qu'ils puissent se retrouver, elle s'éclipsa à la suite de son frère. Elle en avait bien assez de cette journée.


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MessageSujet: Re: (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix (#)   (Dakota) nous n'avions pas d'autre choix  EmptyMar 25 Avr - 16:05

L'adolescente expliqua à Balthi qu'elle ne savait pas mentir, pour lui, c'était une très bonne qualité. Et puis son frère n'allait sûrement pas l'engueuler, il avait du avoir trop peur pour elle, pour ça. Elle lui demanda ensuite comment il allait repartir, ce à quoi Balthazar répondit « J'ai ma moto, je n'habite pas très loin, heureusement » il sourit à la jeune femme. Finalement, ils discutèrent le temps que le frère de la jeune femme arrive. Ce qui finit par arriver, il semblait être très inquiet, et aussi très heureux de retrouver sa sœur. Balthazar resta en retrait, les laissant profiter de ce moment. Quand il voyait de genre de scènes familiales, il pensait à sa famille. Ils vivaient loin, en Islande, et ils lui manquait beaucoup. Cela faisait des mois qu'il ne les avait pas vu, peut-être qu'il devrait y aller, bientôt ? L'Islande lui manquait aussi, et il avait besoin de serrer sa mère et son père dans ses bras. Le frère de Dakota s'approcha de lui, pour le saluer, il lui serra la main poliment, tout en ajoutant « Votre sœur est géniale » il aurait pu ajouter « heureusement qu'elle était là » mais vu la situation, non, il aurait préféré qu'elle ne subisse pas ça. Mais il avait été heureux de vivre ça avec elle, parce qu'avec son humour, elle avait fait de ce moment tragique, quelque chose de supportable. Finalement, Dakota lui sourit, tout en lui disant « à la prochaine » ce qui dessina un sourire sur les lèvres du blond. Il fit un signe de la main, en ajoutant « peut-être oui » et les regarda s'éloigner tranquillement. Finalement, les secours lui permirent à lui aussi de partir, lui conseillant tout de même de ne pas conduire, suite au coup qu'il avait prit sur la tête, mais il s'en fichait. Il quitta la plage dévastée, laissant un dernier coup d'oeil derrière lui. Le bar n'était plus qu'un ramassis de débris en tous genre et la plage était recouverte de boue et de terre brisée. Il galéra à remonter sur la route, où se trouvait sur le petit parking, sa moto, avec son casque accrochée. Il fouilla ses poches pour prendre ses clefs, grimpant sur sa bécanne. Il l'alluma et prit aussi son téléphone, qui avait survécu au choc. Et ouais, les vieux téléphones étaient résistants. Il avait un sms de Nikki, qui savait qu'il avait rendez-vous ici après le travail, il l'avait prévenu. Il lui envoya un sms « Je vais bien, je rentre, je vous expliquerai en arrivant, mais je suis claqué » le soleil se couchait lentement, dévoré par la mer désormais calme. Il avait froid, et il aurait froid en moto, torse nu. Il mit son casque et alluma sa moto, pour quitter cet endroit et rentrer chez lui, à la coloc. Le trajet n'était pas long, heureusement, parce qu'il avait la tete comme une pastèque, prête à exploser. Il arriva chez lui quelques longues minutes après, il ne se sentait pas très bien, le contre coup surement, les médecins l'avaient prévenus. Il ne rentra pas sa moto, il entra dans la grande maison, posant son casque dès l'entrée. Nikki arriva, inquiète. Il lui embrassa le front, lui souriant tendrement et murmura « Je vais me coucher, tout va bien, d'accord ? » le jeune homme la laissa alors là, et monta jusqu'à la salle de bain, il laissa ses vêtements dégueulasses, passa sous la douche. L'eau chaude lui fit du bien, mais il était exténué. Il sortit, enfila un short et quitta la pièce en désordre, sans rien ranger, il le ferait demain. Il entra dans sa chambre, appuya sur le bouton qui fermait ses volets et se laissa tomber lourdement sur son lit, tellement confortable. Maintenant, il allait dormir, parce qu'il était totalement HS.

FIN
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