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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Pretend you're anything [Adriel]

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MessageSujet: Pretend you're anything [Adriel] (#)   Pretend you're anything [Adriel] EmptyLun 24 Avr - 23:03

Ils avaient dit juste un verre, après l'entraînement de boxe. Ziggy avait suivi sans trop se faire prier après qu'elle l'ait charrié sur ses habitudes saines de sportif. Et... c'était un peu tout. Après une douche rapide, ils avaient fini par rejoindre un bar huppé de Wellington, s'installer dans un coin autour d'une bière. Ils avaient parlé de tout et de rien, avaient dû supporter les blancs quand ni l'un ni l'autre n'avait voulu s'ouvrir un peu sur sa vie. Elle avait parlé du club, avait tenté de toutes ses forces de ne pas penser à Van qui s'était barré. Vraisemblablement, la bière n'avait pas suffit à lui faire oublier ses emmerdes, sa gamine à la maison qu'elle arrivait de moins en moins à regarder en face, Rhys sur qui elle se sentait obligée de se reposer, l'ambiance générale qui repoussait constamment son envie de rentrer à la maison. Aussi dangereux que cela soit, l'idée de rentrer à New-York était séduisante, parfois. Ça lui avait effleuré l'esprit de contacter de vieilles connaissances pour aller tâter le terrain, savoir comment le trafic italien d'armes se portait depuis la mort de Celio. Si quelqu'un avait retrouvé son corps, l'avait identifié. C'était peut-être le plus dramatique dans l'histoire ; si c'était à refaire, il n'y a rien qu'elle referait. Si elle en avait eu la possibilité, elle serait probablement encore dans sa relation abusive avec l'italien, aurait accepté la perte de leurs enfant. Ils en auraient eu un autre, élevé entre quelques sachets de coke traînant dans le salon. Elle n'aurait jamais connu Rhys ou Van, n'aurait jamais eu sa gamine.

Elle aurait été plus heureuse. Et Ziggy lui ayant faussé compagnie pour une raison absurde qu'elle n'avait pas relevé -elle était déprimante ce soir-, elle sentait venir le dilemme. Profiter de l'ambiance globale pour se bourrer la gueule et devoir se prendre en pleine gueule la réalité le lendemain matin. Ou sortir, fumer une clope et rentrer à la maison. Il était pas trop tard pour aller se blottir contre Rhys sur le canapé, regarder le film du soir en encourageant le chien à venir se coucher à côté d'elle sous le regard réprobateur de l'homme.

C'était probablement parce qu'aucune des solutions ne lui plaisait qu'elle opta pour un parfait mix. Il s'illustra au bar, trois shots de vodka qu'elle commanda, vida aussi sec sous le regard amusé du barman, intéressé d'un type à l'autre bout du bar. Le pire fut certainement qu'elle considéra l'option en le jaugeant du regard. Est-ce qu'elle avait envie de s'envoyer en l'air, un coup rapide dans un recoin de la ruelle de derrière ? Ou bien une nuit entière. De toute façon, ça n'engageait à rien. Elle avait juste besoin d'une clope le temps que l'alcool grimpe et vienne troubler ses gestes. Prestement, elle se leva de son tabouret, s'échappa à travers la foule du bar. Pour venir buter sur un type planté en plein milieu du passage, lui empêchant l'accès à la porte de sortie. Elle n'eut besoin que de 3 secondes pour s'impatienter et le bousculer assez franchement en grognant un « dégage de là » aussi mauvais qu'audible. Puis, elle eut l'idée monstrueuse de lever la tête, croiser ce regard dur qui lui était tristement familier et eut pour effet direct d'assécher sa gorge. Autant dire qu'elle ne demanda pas son reste pour filer, sortir du bar et venir s'appuyer contre un mur. Une zone d'ombre dans la nuit pour avoir ce sentiment d'être planquée. Ça s'était passé vite. Il avait autre chose à foutre que de venir la chercher. N'est-ce pas.. ?
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MessageSujet: Re: Pretend you're anything [Adriel] (#)   Pretend you're anything [Adriel] EmptyMer 26 Avr - 17:12

Les bars étaient devenus sa tasse de thé. A New-York, il avait fini par les détester car il se devait d'y être. Mais maintenant, ce n'était plus pour le travail. Maintenant, il oubliait ses tracas, il vivait ce qu'il restait de sa jeunesse. Adriel aurait voulu pouvoir fermer le chapitre Caitlyn définitivement mais c'était comme si le passé ne voulait pas le laisser avancer. Et c'était encore ainsi ce soir-là. Car le passé ressurgit en force en ramenant de ses tréfonds une silhouette qu'Adri avait totalement effacée. Peut-être pas complètement de sa mémoire mais bien de son coeur.

Mack était assise au bar. Il ne lui fallut que quelques secondes pour reconnaître ce corps de mannequin et ses airs de princesse malicieuse et capricieuse. Pourquoi était-elle ici? Il n'en savait fichtre rien. Et il se demandait s'il devrait aller le lui demander ou tourner les talons et prétendre qu'il ne l'avait pas vue. Quelles étaient les probabilités qu'ils se croisent à nouveau par la suite? Mais il n'arrivait pas à détourner ses yeux d'elle. Pas par envie ni par curiosité... Il était agacé. Et quand le sire Evans était au bord de l'énervement, rien de bon n'arrivait par après. Il surveilla de près la demoiselle qui se frayait un chemin dans la foule et s'arrangea pour se mettre devant elle. Elle cherchait à le contourner sans succès. Finalement son regard se posa sur lui et il sut qu'elle l'avait reconnu. Ce n'était pas difficile après tout.

Mack disparaît. Encore une fois. L'occasion est trop belle. Adriel se lance à sa poursuite sans savoir ce qu'il espère obtenir de cette confrontation.
Il la retrouve dans la ruelle avoisinant le bar, adossée à un mur. Son sourire perfide s'adresse directement à la demoiselle qui a partagé son lit durant quelques jours. "Qu'est-ce qui t'arrives Mack? On dirait que tu as croisé un fantôme?" Il s'approche d'elle, la dominant de sa taille et pose un index presque menaçant sur une mèche qui balaye son visage. "Quoi? On pousse les mauvaises manières jusqu'à ne même plus saluer un vieil ami?" Evidemment la manière peu élégante qu'elle avait eu de partir lors de leur dernière aventure, lui était resté en travers de la gorge. "Je pensais que tu étais malpolie seulement au moment de dire au revoir. Apparemment je me suis trompé." Son ton est sec et ses yeux brillent méchamment dans le noir.
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MessageSujet: Re: Pretend you're anything [Adriel] (#)   Pretend you're anything [Adriel] EmptySam 29 Avr - 23:38

Elle a les mains qui glissent dans ses poches, viennent chercher nerveusement son paquet de cigarettes et son briquet. Une sale habitude qu'elle aura fini par reprendre pour de bon, non sans une once de désabusement. Sa grossesse lui avait fait arrêter, sa bonne volonté aussi. Mais maintenant, il n'y avait ni l'un ni l'autre pour l'en empêcher. Qu'est-ce que ça changerait après tout ? Se bousiller les poumons serait bien la dernière chose susceptible de la déranger. Son regard peu serein surveille la porte du bar, essaye de ne pas alerter son pauvre cerveau. Ça devrait aller. Adriel ne va pas se traîner jusqu'ici, il ne se donnera pas cette peine. C'est une litanie qu'elle se répète en boucle en allumant le bâton de nicotine, détournant ainsi son attention. Mais à peine une bouffée de fumée recrachée et la cigarette calée entre ses doigts qu'elle sait qu'il ne faudra pas se reposer sur quelques espoirs. Adriel, planté devant elle. La pénombre dissimule quelque peu ses traits, mais il ne suffit que de l'intonation de la voix pour qu'elle sente que le quart d'heure qui s'annonce sera mauvais. Elle ne répond que d'un grognement mécontent. Il l'emmerde, très franchement. Sa main libre vient repousser le bras trop proche de son visage alors qu'elle soupire franchement, se redonne de la contenance en inspirant une nouvelle bouffée.

Semblerait qu'elle ait des comptes à rendre. « J'suis pas polie et tu le sais. J'devais pas te revoir un jour, alors j'peux bien t'ignorer. On est comme qui dirait sur un autre continent, plusieurs années après. Y a prescription. » Elle ne compte pas nier, mais c'est le moment de tristement réaliser qu'il est loin de l'effrayer. Oh, elle sait quel caractère il peut avoir. Il pourrait la massacrer s'il le décidait. Sauf que voilà, aussi impulsif et sanguin qu'il puisse être, il avait un bon fond. Elle avait survécu à plusieurs agressions durant sa vie new-yorkaises, avait été brisée -littéralement-, abusée. L'intimidation, c'était une balade de santé. « Tu vas pas te vexer pour si peu Ad', fais pas ta gonzesse. » Ils ne s'étaient jamais rien promis, il avait été le seul à décider de lui faire confiance. Si c'était la question de même pas une centaine de dollars, elle le lui rendrait. Elle en avait à revendre. Y avait bien une vingtaine de milliers de dollars qu'elle pourrait encore tirer à vendre la bagnole de l'autre connard, d'ailleurs. Elle hésitait encore entre la mettre sur le marché ou l'exploser à coup de batte de baseball. « Tu t'sens si seul que ça pour me courir après ? » Elle ironise, laisse un sourire narquois barrer ses lèvres. Ça fait un peu de bien de croiser une personne qui connaît son vrai visage, aussi étrange que cela puisse paraître. Elle a rien d'un ange, de cette petite mère de famille irréprochable qu'elle essaye d'autre. C'est juste une pauvre fille qui a fini par sortir la tête de l'eau à force de se vendre et de s'accrocher au fric des autres. Putain, quelle soirée.
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