contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Sous-entendus équivoques. [Evey/Parker] (#) Mer 29 Juin - 14:23
❝ Sous-entendus équivoques.❞ Parker + Evey
Il est pas loin de dix sept heures quand je décroche de la lecture de ce contrat de plus de vingt pages. J’ai un mal de crâne abominable et comme une idiote j’ai oublié mes lunettes à la maison ce matin. Il y a des jours comme ça où je ferai bien de ne surtout pas me lever. Je soupire et viens frotter mon visage de mes deux mains, les yeux clos, essayant de reprendre mes esprits. Je prends soin de mettre un post it sur la page que j’ étais en train de lire et pousse la liasse de feuilles un peu plus loin sur mon bureau. J’appuie sur le bouton qui me relie directement à mon assistante. « Loïs ? » Je relâche le bouton et attends qu’elle me réponde, mais de toute évidence, elle doit être ailleurs, en train de faire des photocopies ou au téléphone avec un de mes clients ou autres investisseurs pour les faire patiente. Je soupire et me lève de ma chaise, remontant les manches de mon chemisier le long de mes avant-bras. Ce matin, j’ai opté pour un pantalon léger et assez ample ai niveau des jambes, moulant juste mes fesses comme il se doit. Mes talons claquent sur le sol jusqu’à la porte et je pose mon regard sur le bureau de mon assistante qui est visiblement aux abonnés absents. Elle est où cette idiote ? J’avance encore un peu et sur mon passage, je demande à quelques personnes s’ils n’ont pas vu mon fantôme d’assistante. « Elle es descendue au magasin, je crois qu’elle a accompagné un client ou quelque chose comme ça. » Je lève les yeux au ciel d’un air désespéré. Je vais aller la chercher, ça me fera prendre l’air, et fumer une cigarette ne sera pas de refus non plus. Je ne fume qu’à l’étage du bureau en général, mais j’évite au maximum de me mélanger avec mon personnel, ce qui réduit les heures de fumette. Je sors de l’ascenseur, trouvant la sortie avec facilité, et Loïs me rejoint à l’extérieur en trottinant comme elle en a l’habitude. « Melle Lane ? Qu’est-ce que..? » « A la base, je venais vous chercher, mais j’ai eu besoin d’air. » « Je suis désolée, j’accompagnais un client vers un de nos vendeurs. » Je hoche la tête pour lui faire comprendre que ce n’est rien. Je n’ai pas envie de la martyriser. Pas aujourd’hui. « Je remonte. » « Très bien. » Je la laisse remonter et ne me fais pas prier pour regarder les jolies formes de son corps et sa démarche gracieuse. Que voulez-vous, chassez le naturel et il revient au galop. J’éteins ma cigarette à l’endroit demandé et jette le mégot dans la poubelle attenante. Au moment de relever les yeux, je croise la silhouette d’une jeune femme fortement intéressante. Mon regard la suit alors qu’elle entre et je reste là à la détailler quelques instants, avant d’entrer. Le magasin de la concession fait plus de 2000 mètres carrés, le tout très lumineux et très aéré pour que les potentiels acheteurs puissent circuler à leur aise avec un vendeur, la plupart du temps. D’ailleurs, un de mes hommes ne tarde pas à venir à la rencontre de la jolie brune au teint halé. Je les observe de loin, et décide de passer pas très loin, croisant ainsi le regard de la jeune femme et lui adressant un sourire. Je file un peu plus loin pour discuter avec le chef des ventes. Je n’ai rien à lui dire, mais je trouve facilement, juste pour rester dans les parages. Et puis à force de regards échangés avec la jeune femme, je décide de passer à l’action.
J’arrive auprès d’elle et du jeune vendeur, posant une main sur son épaule. « Peter c’est ça ? » « Oui, oui c’est ça. Melle Lane, tout va bien ? » Je lui offre un sourire, chose que je fais très rarement avec mes employés, ce n’est pas pour rien que tout le monde me voit comme un dragon ou une reine des glaces qui n’a pas la prétention de fondre comme neige au soleil. « Je vais prendre le relais, je vous remercie. » Il hoche à peine la tête et s’empresse de faire demi-tour. Je me tourne alors vers la jeune femme, arborant un large sourire et lui tendant la main. « Bonjour, je me présente, Parker Lane, je suis la patronne du groupe. Ce jeune homme n’est pas encore totalement qualifié et je crois que le chef des ventes avait quelques conseils à lui donner. En attendant, je suis toute à vous. Vous avez une idée particulière de ce que vous recherchez ? Ou je peux simplement vous faire quelques propositions… » Le ton est donné, les sous-entendus sont de mise, à voir si elle entre ou pas dans mon jeu, mais mon radar me dit qu’elle y est entrée à l’instant où je lui ai adressé mon premier sourire.
Une folie. T'étais probablement en train de décider de faire une grosse folie. Troquer ta vieille Jeep pour une quatre roues digne de ce nom était pourtant le désir de bien de tes proches qui n'avaient de cesse de te répéter de lâcher le vieux tacot et les innombrables pannes qui allaient avec. D'ailleurs, il fallait bien avouer, que cela faisaient maintenant quelques mois que tu ne roulais presque plus avec mais optais essentiellement pour ta moto. Pratique et puissante, certes, mais tu avais besoin d'une bagnole. Une vraie. Rien que pour le job déjà ... Un flic sans sa voiture, c'est un peu comme Batman sans Robin : il manque un truc. Alors tu es là, sur l'immense parking de la concession BMW. Quitte à faire les choses, autant les faire bien et voir grand ... non ? Ce n'était pourtant pas spécialement ton style. Mais tu fonctionnais au coup de coeur, aux folies passagères, à la passion. C'était un fait non négligeable. La latine en toi parlait souvent la première.
Tu attaches tes long cheveux bruns légèrement ondulés dans une queue de cheval rapide. Quelques mèches folles encadrent ton visage, non domptées. Tu passes la porte vitrée automatique, ôtes tes lunettes de soleil et les range dans la poche de ta veste en cuir. Tu t'arrêtes là un instant, jette un oeil autour de toi et finis par laisser trainer tes bottines sur le revêtement brillant et parfaitement ciré au sol. A peine quelques pas et te voilà déjà rejointe par un vendeur. Costume, sourire Colgate, les cheveux plaqués et l'eau de Cologne écoeurante. Tu te retiens de grimacer. Il te pose 18 questions à la seconde, ne te laisse pas franchement le temps d'en placer une. Tu feins l'intérêt alors que ton regard se laisse distraire. Un peu plus loin. Par dessus son épaule à lui. Une silhouette de femme, longiligne, des formes subtiles, un regard perçant qui t'accroche et un rictus particulièrement charmant auquel tu réponds sans te poser de question. Alors ?? Le vendeur attend sa/ses réponses. Il détourne ton attention, ou plutôt la récupère. Tu hésites. T'es pas certaine d'avoir entendu sa dernière requête. Pas tout à fait. Hmm ... et bien disons que oui. Pour l'instant. Le ping pong verbal continue, vous tournez autour de quelques véhicules mais le seule bolide à véritablement avoir ton attention est cette même brune qui n'est toujours pas très loin. Elle dégage une aura puissante, une prestance fascinante. Elle n'a pas vraiment l'air d'une cliente. Tu ne l'imagines pas non plus aguicheuse de vente ... Enfin bref. Tu te laisses happer dans ce petit tourbillon de regards silencieux échangés avant d'être rappelée à la réalité une nouvelle fois. Excusez-moi madame mais je ne comprends pas exactement le type de véhicule que vous cherchez ... Tu te reconcentres sur l'espèce de Ken. Tu fronces légèrement. Forcément qu'il ne comprend pas, t'as encore rien dit. Enfin pas vraiment. Et puis tu n'apprécies pas spécialement son petit air condescendant et hautain sans avoir l'air d'en toucher une ... Tu laisses un petit rire nerveux s'échapper de tes lèvres alors que tu t'apprêtes à simplement tourner les talons et t'éloigner. Ce serait pour une autre fois. Ailleurs.
Et alors que tu t'apprêtes à prendre congé, une voix féminine vient de vous rejoindre. « Peter c’est ça ? » « Oui, oui c’est ça. Melle Lane, tout va bien ? » Tu tournes la tête et elle est là. Voilà qui change la donne. Ton visage se détend automatiquement. « Je vais prendre le relais, je vous remercie. » Excellente nouvelle ! Ton sourire en coin s'élargit. Tu ne portes absolument aucun intérêt au vendeur qui s'éloigne et te salue. « Bonjour, je me présente, Parker Lane, je suis la patronne du groupe. Ce jeune homme n’est pas encore totalement qualifié et je crois que le chef des ventes avait quelques conseils à lui donner. En attendant, je suis toute à vous. Vous avez une idée particulière de ce que vous recherchez ? Ou je peux simplement vous faire quelques propositions… » Son sourire semble être né pour te charmer et son regard littéralement hypnotique. Elle te tend la main. Tu l'observes un instant avant de venir y glisser la tienne lentement. Un toucher anodin mais non sans un certain côté agréable ... " Evey Lewis. Enchantée. " Ses mots à elle résonnent en toi comme autant de double sens que tu aimerais leur donner. Cela dit, tu étais peut-être en train de te planter complètement. Ce ne serait pas la première fois ... " Waw, la présidente du groupe, et toute à moi en plus ... Rien que ça ?! On sait comment satisfaire le client chez vous. Enfin, certains ... " Parce que bon, tu ne parlais bien évidemment pas de l'autre sous-fifre. Tu souris, inspires et expires profondément. Tu tends alors le doigts vers l'extérieur, vers ta vieille carcasse que tu traines depuis une éternité. La Jeep de premier modèle. En soi un petit vestige mais qui aurait plus sa place dans un garage d'observation que sur la route. " Je dois passer de ça à ce que vous aurez de mieux à me proposer. Une voiture qui me ressemble. Une compagne de route qui doit en avoir sous le capot ... " Tu viens reposer le regard sur ton interlocutrice dont tu as l'intérêt complet. Tu peux le sentir. Tu apprécies. Vraiment ... !
Impossible de détacher mes yeux de la jolie brune. Impossible de passer à côté non plus de l’incompétence du vendeur qui a l’air de l’asséner de questions qui ces dernières semblent fortement déranger la jeune femme plus qu’autre chose. C’est quand même dingue qu’un vendeur soit formé pour vendre une voiture et qu’il ne soit finalement capable que de faire fuir le client. Je vais devoir m’entretenir sérieusement avec le responsable des ventes, ça ne me plait pas beaucoup cette histoire. Alors je décide de prendre les devants pour ne pas perdre cette magnifique cliente, et c’est plutôt le vendeur que j’éjecte d’une facilité déconcertante. Je me présente à la jolie brune dans un large sourire avenant. Je ne perds pas de temps pour laisser sortir d’entre mes lèvres quelques sous-entendus lui étant finement adressés. « Evey Lewis. Enchantée. » me dit-elle en serrant délicatement ma main dans la sienne. Je ne perds pas mon sourire, bien au contraire, il semble même s’étirer un peu plus. « Waw, la présidente du groupe, et toute à moi en plus ... Rien que ça ?! On sait comment satisfaire le client chez vous. Enfin, certains … » Je ris très légèrement avant de lâcher sa main. « Je vous avoue que je n’ai plus l’habitude de faire ce genre de chose, ça fait longtemps que je n’ai pas vendu une voiture, bien que j’étais plutôt très douée à l’époque. Il faut bien commencer par quelque chose ! » Je lui souris d’avantage et la laisse me répondre à ma question concernant ses attentes. Elle me montre de loin une vieille Jeep et je grimace très légèrement, plissant les yeux. Comment peut-on encore rouler dans un truc de ce style vous m’expliquez ? A part s’il s’agit de se pavaner dans une sorte de voiture de collection, je ne vois pas réellement l’intérêt. « Je dois passer de ça à ce que vous aurez de mieux à me proposer. Une voiture qui me ressemble. Une compagne de route qui doit en avoir sous le capot … » J’arque un sourcil à sa description, répétant mot pour mot ce qu’elle vient de dire avec un ton un peu plus sensuel. « Une compagne de route qui en a sous le capot… je vois… » Je lui adresse un regard équivoque et lui fais un signe de tête pour qu’elle me suive. Elle marche vers moi et je me retourne, marchant en arrière et laissant claquer mes talons hauts sans la quitter du regard. Mes yeux la détaillent, de haut en bas. « J’imagine quelque chose qui a du caractère, pas trop voyant non plus, mais qui laisserait facilement vos adversaire du le carreau une fois appuyé sur l’accélérateur. Quelque chose d’à la fois puissant, passe partout, peut-être un peu nerveuse, mais avec ce petit truc en plus qui donne immédiatement envie de monter à l’intérieur voir ce qui s’y passe. C’est ça ? » J’essaie de cerner le personnage en continuant de faire des allusions, des figures de styles pour comparer sa recherche à la personnalité que j’essaie de cerner du mieux que je peux. « Si vous roulez en Jeep, c’est que vous ne recherchez pas spécialement quelque chose de trop féminin, ou encore moins quelque chose pour frimer. J’éviterai donc les cabriolets. A première vue, mon choix se porte sur deux modèles, assez différents bien que complémentaires. Suivez-moi, je vais vous montrer. » Je lui fais signe de me suivre et après quelques dizaines de mètres, nous nous arrêtons devant le premier modèle que j’ai à lui proposer. « Celui-ci c’est le modèle M4. Une ligne allongée et un coupé sport pour le caractère. Moteur 6 cylindres, 4 secondes pour atteindre les 100km/h. Dépend si vous aimez l’adrénaline et les sensations fortes… » J’arque un sourcil en lui souriant, et profite que le second modèle soit juste à côté. « Ou sinon quelque chose d’un peu plus massif, mais pas moins puissant. Le X6, pour le côté 4x4, plus robuste, meilleure tenue de route. C’est celui que j’utilise. Il est très confortable et la maniabilité est impressionnante. Et puis il est vraiment très spacieux, on peut faire un tas de choses dans ce 4x4.» Son regard passe de la voiture à mon visage et je souris de plus belle, la confortant dans l’idée qu’elle vient de se faire de mon sous-entendu.
Son rire accompagné d'une poignée de main qui déjà se termine, donne à l'instant quelque chose de presque cinématographique. Comme ci tout ceci était chorégraphié. Qu'elle ne répondait qu'au script trop bien écrit d'une charmeuse de serpent. « Je vous avoue que je n’ai plus l’habitude de faire ce genre de chose, ça fait longtemps que je n’ai pas vendu une voiture, bien que j’étais plutôt très douée à l’époque. Il faut bien commencer par quelque chose ! ». Tu hausse un sourcil. Intéressée par sa déclaration. " C'est juste mon jour de chance alors ? " Demandes-tu, prenant le temps de laisser ton regard glisser sur sa silhouette. Ou plutôt, peut-être bien le vôtre ... J'étais prête à faire demi tour avant votre arrivée. Voyons donc si vous n'avez pas perdu la main. Quelque chose te dit que la femme te faisant face n'est pas contre un certain jeu de joute verbale, ni contre un peu de provocation. Après tout, elle-même semblait avoir commencé sur ce chemin.
Vous échangez un instant sur tes besoins, tu indiques ta voiture au dehors - qui fait clairement tâche - sur le parking de la prestigieuse enseigne. D'ailleurs, ce genre de détail te fait sourire et tu t'amuses de voir de présidente retenir à moitié une grimace. Tu n'es pas impressionnée par le luxe en général et n'a pas pour habitude de te plier aux codes. Preuve en est de ta tenue ... Veste en cuir sur débardeur blanc, petit pantalon noir limite legging et bottines. Au plus simple. Efficace. Tu revenais du boulot et il était hors de question de te changer ou de te pomponner simplement pour acheter une voiture ... Ca tu le réservais pour d'autres occasions et lorsque - toi - tu l'avais décidé. « Une compagne de route qui en a sous le capot… je vois… » Elle répète. Reprend tes mots. Use d'un ton presque suave et plante son regard dans le tien. Ca ne te laisse pas indifférente. Pas du tout. Elle est forte ... très forte et c'en est presque déstabilisant. Tu n'en as pas l'habitude. " Quelque chose me dit que ça vous parle ... " Et tu ne crois pas si bien dire. La belle brune t'entraine à la suivre. Tu t'exécutes sans hésiter. Elle finit par se retourner et continuer son avancée d'une marche arrière maitrisée sur ses talons claquant au sol comme on battrait la mesure. Elle te détaille sans se gêner. Pas besoin de gaydar affuté pour - cette fis - être certaine de la dynamique vous unissant. « J’imagine quelque chose qui a du caractère, pas trop voyant non plus, mais qui laisserait facilement vos adversaire sur le carreau une fois appuyé sur l’accélérateur. Quelque chose d’à la fois puissant, passe partout, peut-être un peu nerveuse, mais avec ce petit truc en plus qui donne immédiatement envie de monter à l’intérieur voir ce qui s’y passe. C’est ça ? » Elle parle voiture, tente de te décrypter, et toi tu y ajoutes quelque sous-entendus silencieux. Ton esprit bouillonne face à telle adversaire de jeu ... Sa maitrise du "sujet" t'impressionne mais tu te défends de te laisser l'exprimer aussi rapidement. " C'est ce que vous déclamez à chaque latina qui n'est pas perchée sur une paire de 12 et qui entre chez vous ? " Air taquin, tête légèrement penchée de côté. Tu fourres tes mains dans les poches de ta vestes, amusée. Ton interlocutrice ne s'en voit pas décontenancée pour autant. Et c'est tant mieux. Tu l'imaginais mal flanché si tôt. « Si vous roulez en Jeep, c’est que vous ne recherchez pas spécialement quelque chose de trop féminin, ou encore moins quelque chose pour frimer. J’éviterai donc les cabriolets. A première vue, mon choix se porte sur deux modèles, assez différents bien que complémentaires. Suivez-moi, je vais vous montrer. » Voilà qui est intéressant. Bien ciblé. Une fois de plus, elle semble faire mouche. Ou du moins se rapprocher fortement de ce qui pourrait être ton ou tes critères de sélection.
Elle continue son avancée. Tu la suis. D'un pas plus lent que le sien mais sans un certain chaloupement. Comme pour te faire désirer un peu. Lui faire comprendre que rien n'est aisé ou acquis. Ni pour la vente ni pour ... Enfin bref. Elle te présente le premier modèle. Tu observes la dite voiture, sa carrosserie brillante, sa coupe. Tu te penches pour regarder à l'intérieur par la vitre conducteur et te redresses à la fin du petit speech de Miss Lane. « [...] Dépend si vous aimez l’adrénaline et les sensations fortes… » Son sourire est lourd de sens. Toi, tu lâches un petit rire franc en hochant simplement la tête. " Si ce n'était pas le cas, je serais plutôt mal barrée au quotidien. " Tu fais référence à ton job mais sans entrer dans les détails. Evidemment, tu pouvais tout aussi bien transposer l'affirmation au domaine du privé ... Et bien que tu ne sois pas forcément une adrenaline junkie dans tes relations, elle faisait partie intégrante de qui tu étais. Tu avais beau rêver de te poser et de famille (De Maddy !), tu te retrouvais inlassablement enrôlée dans des histoires plus abracadabrantes les unes que les autres. Encore et encore. Tu aimais aimer, te passionner.
Seconde présentation. Nouvelle voiture. Et bien que tu aies aimé la première, ton oeil frétille un peu plus sur celle-ci. Ton sourire s'élargit quelque peu. Tu aimes son côté massif, la puissance, l'espace (pour le chien notamment), l'idée qu'elle tienne mieux la route. Tu en aurais surement besoin ! Tu continues d'écouter Parker tout en faisant le tour de la voiture et laissant ton doigt glisser sur ses contours. « [...] Et puis il est vraiment très spacieux, on peut faire un tas de choses dans ce 4x4.» Ton regard quitte le véhicule pour venir retrouver le visage de la brune. Vous échangez un sourire complice, sans en faire des tonnes. Ca devient clairement électrisant. " Comme ... ? " Autant la pousser un peu dans ses retranchements non ? " Parce que j'ai clairement une préférence pour celle-ci mais il va me falloir du concret. De vrais exemples. Et pas le baratin que vous pourriez sortir à n'importe quel autre client potentiellement intéressé ... Je ne vous joue pas à ces jeux là moi ... " Ceux là, non. Mais d'autres, qui sait ? ...
« C'est juste mon jour de chance alors ? Ou plutôt, peut-être bien le vôtre ... J'étais prête à faire demi tour avant votre arrivée. Voyons donc si vous n'avez pas perdu la main. » J’arque un sourcil amusé, si elle savait à quel point je n’ai pas perdu la main, mais pour bien autre chose que pour vendre des voitures. « Je vais faire de mon mieux pour relever le niveau de mes employés incompétents alors ! » Je lui souris une fois de plus et j’essaie de lire en elle du mieux que je peux, c’est ce qu’on apprend quand on est vendeur, à nous adapter à la psychologie de l’acheteur. Malheureusement, dans ce métier, l’adage ‘on ne juge pas un livre à sa couverture’ n’est pas réellement de mise. « C'est ce que vous déclamez à chaque latina qui n'est pas perchée sur une paire de 12 et qui entre chez vous ? » Je ris légèrement de son franc parler, elle n’a pas froid aux yeux. « Je vous l’ai dit, je ne mets pas souvent les pieds au magasin… » Sous entendu que je n’ai pas souvent le loisir de converser avec d’aussi belles créatures que l’est Melle Lewis. Je continue sur ma lancée, lui demandant de me suivre pour que je lui montre les deux modèles auxquels j’ai pu penser. Je lui décris la première et continue sur ma lancée de sous-entendus, le jeu étant devenu bien plus intéressant au moment où j’ai compris qu’elle y était réceptive. « Si ce n'était pas le cas, je serais plutôt mal barrée au quotidien. » Je penche la tête très légèrement sur le côté à son allusion, plissant les yeux comme pour essayer d’imaginer, de comprendre, mais sans poser aucune question. Le mystère est toujours bon à entretenir et surtout, il est excitant. Je m’imagine plusieurs choses mais ne lui en fais pas part, bien sûr, et je me serai mal vue m’immiscer dans sa vie alors que je ne la connais pas.
Je passe assez rapidement à la description de la seconde voiture, celle que j’utilise au quotidien. Je l’adore, vraiment. D’ailleurs, je crois que ça se sent quand j’en parle. J’ai un profond attachement pour ma voiture. C’est con, mais j’en ai vécu des choses dans cette voiture. Enfin, pas celle là, sur laquelle la jolie Evey se penche, mais dans la mienne, je parle. Je la regarde d’ailleurs se pencher en avant et mon regard ne peut s’empêcher de dériver sur ses courbes harmonieuses et tellement pulpeuses. Je finis sur une note au sous-entendu plus coquin, qui attire rapidement mon interlocutrice. « Comme ... ? » Mon sourire s’étire de la voir approcher de mes filets. « Parce que j'ai clairement une préférence pour celle-ci mais il va me falloir du concret. De vrais exemples. Et pas le baratin que vous pourriez sortir à n'importe quel autre client potentiellement intéressé ... Je ne joue pas à ces jeux là moi … » J’arque un sourcil, une fois n’est pas coutume. Je m’approche d’elle, la frôle de mon corps gracieux pour attraper la poignée de la porte conducteur et l’ouvrir sans la quitter des yeux. « Je vous laisse déjà prendre place, je vais chercher les clés, ne vous échappez pas…. » Un sourire en coin et je la laisse prendre place alors que je file directement à la réception pour récupérer les clés dudit 4x4. Une fois fait, je rejoins la jolie latina dans la voiture spacieuse et m’installe côté passager. Je lui tends les clés et la laisse démarrer la voiture. Je lui indique le chemin pour quitter la concession et nous empruntons la route pour qu’elle puisse tester à sa guise la réactivité du moteur. « Prenez cette sortie, la départementale est tranquille on va pouvoir la pousser un peu. » Elle ne tarde pas à suivre mes indications et je sens déjà que ça la démange. Au bout de la route après avoir testé le moteur, je lui indique qu’elle peut prendre un petit chemin sur le côté. Elle ne semble pas poser de questions. « Alors, le moteur vous a conquis ? Je peux vous montrer le potentiel de l’habitacle maintenant… » Je lui souris, aguicheuse, et me détache et descends de la voiture pour en faire le tour et ouvrir le coffre. « Hayon main libre, il s’ouvre et se referme avec juste un passage du pied sous le pare choc. » Je continue de lui parler de la taille du coffre, restant pour le moment professionnelle. Je referme et passe sur le côté pour ouvrir la portière arrière et m’engouffrer à l’intérieur, sur la banquette arrière. Je tapote près de moi. « Venez, on ne peut pas se rendre compte de la place qu’il y a tant qu’on n’est pas dedans ! » Si c’est un piège ? Très certainement. Mais je ne compte pas la laisser filer !