contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Après pas moins d’une journée de vol dans les pattes, l’avion-cargo militaire me lâche enfin à Wellington. J’ai jamais supporté l’avion, c’est pas pour rien que j’ai choisi d’intégrer la marine. Mais je vais pas me plaindre, c’est déjà bien qu’ils aient accepté de faire un détour pour me poser là. Sans eux je n’aurais jamais pu faire rapatrier ma moto. Une Triumph Bonneville entièrement customisée par mes soins. Une vraie merveille. Pour rien au monde je m’en serais séparé. Les gars me lâchent, débarquent la bête et repartent. "Nous y voilà". L’air est chaud, ça me change de chez moi… de mon ancien chez moi.
J’enfourche ma bécane, enfile mon casque. Un bijou de casque en cuir avec lunettes de protection, il a subi plusieurs gadins mais tient le coup. Je mets le contact, le moteur vrombi et me fait vibrer jusque dans ma colonne. Je pense que personne n’imagine la sensation qu’un tel engin procure avant d’y être monté. On ne fait qu’un avec sa moto, n’importe quel bon motard vous le dira. Là dessus, rien pour vous protéger, par d’airbag, pas de carrosserie, par de pare-brise. Non, rien que vous et elle. Cette adrénaline, ce risque, cette sensation, se dire qu’à 200 à l’heure le moindre choc est fatal… un putain de challenge. "Et c’est parti". Je tire sur l’accélérateur, impatient de sentir l’air me fouetter le visage jusqu’à chez moi.
Mais en plus du ronronnement du moteur se fait entendre un « flap flap » qui ne présage rien de bon. "Merde… " Les deux pneus ont complètement pétés. J’avais pris soin de bien les gonfler pour être tranquille sans penser à la pression de l’avion. Quel con… Un beau cadeau de bienvenue. J’appelle la dépanneuse qui se pointe vingt minutes, me laissant le temps de griller le reste de mes clopes, et m’emmène au garage le plus proche, à South Bay. Allégé de 60$ je m’avance sur le parking du garage, observant les véhicules d’un œil critique. Pas mal y sont stockés, ce qui est déjà bon signe. J’entre. Personne, seul le bruit métallique des machines qui provient du fond de la salle. "Il y a quelqu’un ?"
Sujet: Re: Foutue bécane... (#) Sam 29 Avr - 14:57
« Dring Driiing » sonnait le téléphone du garage. Balthi eu du mal à l'entendre parce qu'encore une fois, la musique d'Austin résonnait à fond dans le garage. Ils bossaient en musique ici, c'était comme ça et ça lui plaisait assez bien, surtout que lui et son patron avaient les mêmes gouts musicaux. Balthi sortit de dessous la voiture sur laquelle il bossait, pour essuyer ses mains sur son chiffon, avant de décrocher le téléphone. Un fournisseur pour la moto qu'il réparait pour un client, une Indian Scout 101 l'appelait pour confirmer sa commande. Il était ravi, il avait envoyé sa commande ce matin même et était ravi de cet appel. Il confirmait donc les détails au fournisseur, qu'il lui signala que les pièces arriveraient d'ici une grosse semaine. Il raccrocha, ravi et alors qu'il allait retourner sous la voiture qu'il réparait, il vit un grand gaillard, entrant dans le garage. Il avait le look d'un motard. Pas de doute entre motards, ils se reconnaissaient facilement, rien qu'à voir l'équipement vestimentaire en général. Tout sourire, les mains encore dans son chiffon, il s'avança vers l'inconnu, pour lui serrer la main et lui souhaiter la bienvenue au garage « Bonjour, vous cherchez quelqu'un ? » après tout ici, c'était un peu comme dans un moulin, tout le monde entrait, sortait, les employés avaient parfois de la visite -il en avait lui-même eu grâce à la gamine- et puis parfois de vieux clients venaient pour parler avec le garagiste qu'ils avaient eu la dernière fois, après qu'un pacte de confiance se soit installé entre eux. Le mec avait une sacrée poigne. Il était barbu et costaud, tout le contraire de Balthazar. Derrière lui, à l'entrée du garage, se trouvait une Triumph Bonneville, Balthi sourit, il aimait bien cette moto, d'ailleurs, il avait sa cousine, une Triumph Thruxton 900 exactement. Il désigna la moto de l'inconnu d'un signe de menton, toujours avec un grand sourire et demanda « Elle est à vous ? » il s'approcha d'elle, pour l'observer. Balthi était un amoureux des motos, il avait eu sa première très jeune, en Islande et il avait adoré passer sa jeunesse à décoller sur les collines verdoyantes de son pays d'origine. Et puis même, durant les dix années de voyage, il avait acheté bien souvent des motos, des vieilles, qu'il rénovait au fur et à mesure, juste pour le plaisir de voyager à moto. Il avait d'ailleurs adoré son road-trip au Rajasthan à dos de sa bécane toute pourrie, qui avait finie par rendre l'âme à force de la pousser sur des kilomètres entiers. Il sourit à ce souvenir, il n'avait qu'une hâte : repartir. Bien vite, alors que son nouveau client lui indiquait le problème sur sa moto, il s'en rendit effectivement compte, les pneus étaient morts. Pas de quoi s'affoler, il pouvait régler le souci rapidement. « Elle est magnifique » annonça t-il, parlant de la moto. Il l'avait customisé, Balthazar n'était pas pour les décorations sur une moto, puisqu'il trouvait qu'elles se suffisaient à elles-memes, magnifiques de nature, mais il aimait cependant les améliorations, les mélanges des modèles. C'était original et ça montrait que le type s'y connaissait -ou pas. Il se redressa, après s'être agenouillé pour voir l'état des pneus ; et retourna à l'entrée du garage « J'dois passer la commande pour les pneus, on en a pas d'avance, mais j'peux en recevoir ce soir, si ça presse, je bosserai dessus ce soir pour que vous l'ayez demain? Il me faudra une pièce d'identité, si vous ne pouvez pas régler maintenant, on offre un délai de quelques jours si vous voulez » il aimait préciser ce détail, bien que ça n'ait pas servi à grand monde, juste au cas où quelqu'un se retrouverait dans la grosse merde, un lendemain de soirée, après avoir perdu son porte-feuilles. Il avança vers le bureau pour remplir une feuille, stipulant l'identité du client, ainsi que le motif de la panne sur le bon de commande. « Du coup ça sera un pneu 110/70 - 17 54 H et 130/80 - 17 65 H, normalement, ça ferait 130$ mais je vous le fais à 115$ » souriait-il à son client. Balthi aimait rendre service et clairement ce boulot, il le faisait surtout pour bosser sur des beaux modèles que pour l'argent. Il était bien ici, il n'y avait pas meilleur boulot qu'ici. Balthazar n'était pas du tout dérangé de bosser dessus sur son temps libre, bien au contraire, plus il était près des motos, mieux il était et puis, c'était pas comme si il avait une vie sociale, Lou venait de le bouler comme une merde.
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Sujet: Re: Foutue bécane... (#) Sam 29 Avr - 23:58
Foutue bécane
« Bonjour, vous cherchez quelqu'un ? » Un gamin s’avance vers moi le sourire aux lèvres. Si je cherche quelqu’un ? Oui le garagiste par exemple. Je lui serre la main que je sens un peu frêle à l’intérieur de la mienne. Ses yeux s’illuminent en voyant ma Triumph qu’il se presse d’aller voir. « Elle est magnifique ». Je souris, une certaine fierté s’empare de moi. "Merci, la fourche vient d’une Ducati 999 pour le confort et j'ai utilisé pas mal de pièces de mon ancienne bécane dessus."
Une BMW R65 de 1984, mon premier bébé. Celle qui m’a donné mes premières sensations de liberté. Elle appartenait à mon père qui m’amenait en cachette faire un tour de temps en temps avant la chasse. Ma mère était contre bien sûr, elle n’appréciait déjà pas que mon père en fasse mais alors moi c’était juste impensable. Elle disait toujours que mon père allait se tuer avec cet engin. Il s’est tué oui, mais pas en moto. Alors j’ai naturellement hérité de la bête. Je l’ai saignée jusqu’à son dernier souffle il y a 4ans lors d’un crash, fatal pour elle, douloureux pour moi. L’alcool, la pluie, une priorité oubliée… sale mélange. J’ai perdu ma plus fidèle acolyte, gagné une broche dans la jambe et un trauma crânien. J’ai récupéré le peu de pièces encore en état et les ai greffées à mon nouveau jouet.
Après un bref coup d’œil aux pneus pour constater l’étendu des dégâts, il me propose de les commander le jour même et de me rendre ma bécane le lendemain. « Ouais je veux bien, je viens tout juste d’arriver et j’ai même pas encore vu mon appart. J’irai dormir dans un motel pas loin le temps des réparations ». Je lui tends mon permis en même temps qu’il m’annonce le prix, baissé de 15$. A croire que ma gueule patibulaire ne rebute pas tout le monde en fin de compte. Je pioche un billet de 200$ dans mon portefeuille et le lui tend ignorant son offre de délai. Le pognon j’en ai, c’est d’ailleurs tout ce qu’il me reste. Plus de vingt ans d’armée dont six dans les forces spéciales ça paye. Ça paye même très bien. J’avais largement de quoi nous offrir un train de vie confortable, idéal même. Pour elle… elles. Si seulement j’avais pas tout fait foirer. La rage m’envahit de nouveau, je tire nerveusement sur ma clope, la quinzième depuis mon arrivée.
Sujet: Re: Foutue bécane... (#) Dim 30 Avr - 22:04
Le barbu annonça à Balthazar qu'il venait d'arriver en ville, qu'il n'avait même pas d'appartement, ni de logement. Il aimait entendre ce genre de choses, parce que ça voulait dire que cet homme était en vadrouille et il l'avait été durant de très longues années aussi. Ouais, partir, avec un petit sac à dos sur sa moto, sur les routes citadines ou complètement perdues, à la recherche d'on ne sait trop quoi, pas vraiment en fuite, juste... à rouler. A voir, à entendre, à apprendre, à rencontrer, à vivre en fait, tout simplement. La vie, ce n'est pas travailler, rentrer chez soi, manger, dormir, baiser avec une fille ou même se marier. Pour Balthi, la vie c'était même un peu tout le contraire. La vie ne s'arrête pas à une voie de chemin de fer, dans laquelle on s'engage, dans laquelle le confort est présent, dans laquelle l'arrivée est bien écrite, claire et distincte. Non, la vie, c'est un peu rouler à bicyclette : on galère au début, on se fait aider pour tenir debout. Ensuite, on a des roues supplémentaires, pour avoir confiance et un jour, on roule tout seul, on tente, on essaie, on chute, on se blesse, on se relève, et on recommence. Et puis encore après, on part à l'aventure. On pense qu'on est un aventurier alors on part explorer notre petit monde, en général notre quartier. On se trouve un repère, un endroit secret, on s'invente des histoires, on y croit, on réalise que ce ne sont que des fantasmes et quand on en a marre de ne faire que de rêver, on se lance dans la vraie vie. La plupart des gens pense qu'il faut descendre de sa bicyclette pour ça, mais non. On peut toujours continuer sur notre engin. Balthi ne rêve que d'une seule chose, emmener sur sa bicyclette la jolie jeune femme qui l'a rendu fou, au cours d'une simple soirée. Lou. Mais elle préfère marcher à pieds, tant pis.
Balthazar prend le permis du barbu pour remplir le bon de commande et la facture, il sourit en voyant son nom de famille. Le même que le siens. Ca le fait marrer. Et puis il remarque avant toute chose, que ce barbu est canadien. Il se tourne vers lui, alors qu'il était penché sur son établi pour écrire « Vous êtes canadien ? Et vous venez vous installer ici définitivement ? » ouais, là, il était trop curieux. M'enfin, les hommes de services aimaient bien parler de tout, de rien, s'intéresser à tout, non ? Vous n'avez jamais eu à faire à un plombier trop causant, ou bien à un électricien trop indiscret ? Il regarda encore une fois le barbu, toujours un sourire en coin. En fait, il était en train de se rappeler d'un truc. Une histoire que lui avait raconté son père, quand il avait annoncé son envie de voyager, et donc, de quitter l'Islande -chose qui ne se faisait pas trop pour ses parents. Son père lui avait dit qu'un jour, s'il avait l'occasion d'aller au Canada, il pourrait y trouver de la famille, son cousin apparemment. En réalité, le père du papy de Batlhi avait un frère qui était partit s'installer là-bas quand il était jeune, après la guerre. Il n'était jamais revenu en Islande, il y avait rencontré une canadienne avec laquelle il avait eu des enfants et c'était tout ce que savait Balthi. Du coup, il avait toujours gardé cette histoire en tête, mais n'était jamais parti vers l'Amérique, pour ses voyages. Il avait surtout fait l'Europe (dans son entièreté presque) et puis l'Inde, la Mongolie, la Chine, la Thaïlande, le Laos et le Cambodge pour ne citer qu'eux. « Mr Williams, je dois vous avouer que je porte le même nom, c'est pour ça que je me permets de vous posez la question » sourit-il pour expliquer ses indiscrétions à son interlocuteur. Et puis, une fois le bon de commande rempli, il se redressa pour observer plus attentivement l'homme qui se tenait face à lui. « Vous n'auriez pas des origines Islandaises par hasard ? » rigola t-il. Parce qu'après tout, le hasard faisait bien les choses depuis qu'il était arrivé en Nouvelle-Zélande et puis... le destin est une personne qui nous veut du bien, n'est-ce pas ?
Le mécano prend mon permis et se met à sourire. Ma mâchoire se crispe, probablement à cause de la photo. J’avais vingt-huit ans de moins, les cheveux mi- longs et pas un poil de barbe à l’horizon. J’étais dans ma période grunge, mes parents venaient de mourir à un an d’intervalle, et à cet âge j’avais toutes les raisons de croire que le monde en avait après moi. On m’a placé en foyer sans même chercher à me placer. Après tout j’allais être majeur l’année suivante et personne ne veut d’un vieux chat.
J’ai commencé à trainer avec des gens pas très fréquentables, à boire, à fumer, à essayer toute sorte de drogues. Si le conard là-haut avait décidé de foutre en l’air ma vie autant le faire moi-même. J’ai commencé à me battre à cette période, avec un coup dans le nez on se sent toujours invincible… Et ça s’est avéré vrai pendant quelques mois, personne n’oser m’emmerder jusqu’à "Dan". Je n’oublierai jamais ce mec, pas très grand et tout sec, 65kg tout au plus. Mais d’une rapidité… il m’a fait redescendre sur terre en une seule patate en pleine tête. En moins de dix minutes j’étais aux urgences avec un nez pété.
Positif de tous les côtés, les flics m’ont embarqué dès ma sortie du bloc. Après deux jours en cellule, un membre de l’armée était venu me chercher. Bonne nouvelle vous êtes engagé. "Tu veux te battre ? Tu vas te battre". La guerre d’Afghanistan venait d’éclater et ils manquaient cruellement de chair à canon. Le premier jour fut le pire puisqu’en même pas trois heures on m’apprenait que ma maison était rachetée par l’état, que je partais « faire les petites mains » sur le terrain pour une durée indéterminée et que mes cheveux allaient être rasés. Et mon passé avec. Je n’étais plus Joel Williams mais recrue Williams, mon passé personne ne le connaissait et tout le monde s'en fichait.
La vision de cette photo de loin me fait déglutir bruyamment tant la ressemblance avec ma mère est frappante… Faut que je refasse ce permis sérieux… La voix du mécano me sort ma torpeur, il me pose les questions bateaux sur ma nationalité, et la raison de ma venue. J’ai toujours détesté devoir parler, et encore plus de moi. Je réponds par un son sans même un regard, le laissant déduire à sa guise. Sentant le malaise ou peut être par simple curiosité il se justifie, m’expliquant avoir le même nom que moi. « Vous n'auriez pas des origines Islandaises par hasard ? » Je le fixe quelques secondes avant rire nerveusement, m’apprêtant à nier mais m’abstient.
Pourquoi cette histoire d’Islande me parle. J’ai quelque chose de coincé au fond de ma mémoire, un bref souvenir perdu au milieu de ceux de ma femme, de la guerre. Plus loin que ceux-là. Je l’associe à quelque chose d’agréable, de confortable mais rien ne vient, tout mouline dans ma tête. Petit à petit les choses se précisent. Je revois mon grand-père, je devais avoir une dizaine d’années et je m’étais plaint de n’avoir aucun autre enfant dans ma famille contrairement à mes copains de classe. Il m’avait expliqué en rigolant que notre famille avait le gêne de l’enfant mâle unique. Il était enfant unique, tout comme mon père et moi-même. J'aurais pu briser la chaine… Mais son père, lui, avait un frère qu’il avait quitté pour venir vivre au Canada. Mon arrière-grand-père était islandais.
Le souvenir était on ne peut plus clair maintenant. "Je crois que oui. " J’étais plus que jamais sur ma réserve, tiraillé entre la curiosité, de savoir si ce type pouvait effectivement faire partie de ma famille, et la colère. J’étais venu là pour tourner la page sur mon passé, ce n’était pas pour me le remanger en plein face. "Je peux revenir vers quelle heure demain ?" La colère l’emporta.
Ce grand gaillard répond que oui, il a des origines islandaises. Balthi sourit, mais il comprend bien vite qu'il le dérange avec ses questions. Il cesse de sourire pour se contenter de remplir le bon de commande, ainsi que lui rendre son permis de conduire rapidement. Williams lui demande alors combien de temps les réparations vont prendre, lui demandant à quelle heure peut-il venir récupérer sa bécane. Balthi se redresse, il réfléchit un instant. S'il commande les pièces maintenant, qu'elles arrivent ce soir, qu'il bosse dessus ce soir, cette nuit, demain matin à la première heure, ça devrait être bon. Il répond alors à son client « Passez demain à neuves heures, elle sera prête » sourit-il en avançant sa main pour le saluer. Il avait tout ce qu'il lui fallait, désormais, il fallait qu'il appelle ses fournisseurs pour voir avec eux. Il lança quand même « Je peux prendre votre numéro, au cas où je doive vous joindre avant demain ? » il pensait au cas où ses fournisseurs n'avaient pas les pneus disponibles pour ce soir, ou bien si sa moto ne serait prête que dans l'après midi. Le client s'éxecuta, Balthi nota ça sur un petit bout de papier, et finalement, il la salua. Il n'avait pas voulu le déranger avec ses questions, et apparemment, il ne semblait pas aussi ravi que lui, de cette ressemblance et hypothèse. Si ça se trouve, il avait son cousin en face de lui, et il l'ignorait. Balthi n'avait pas de frère, il n'avait pas de cousin puisque son père était fils unique. Mais c'était son grand-père qui avait un frère, lui offrant alors un cousin éloigné, mais un cousin quand même. Si ce n'était pas ce type, alors ça voudrait dire qu'il restait une chance pour qu'un jour peut-être, il découvre cette partie de sa famille, qui vivait de l'autre côté de l'océan atlantique ? Balthazar voulait l'espérer et y croire parce que le destin lui avait toujours réservé de belles surprises jusqu'à maintenant. Il regarda son client partir et se souvint de ce qu'il lui avait dit : il venait de débarquer, il n'avait pas de logement, il ne connaissait personne. Il courru derrière lui pour le rattraper et lui proposer « On peut vous prêter une moto jusqu'à demain si vous voulez ? Ou sinon, je peux vous appeler un taxi pour vous rendre dans le centre ville ? Y'a un hotel là-bas ». Sa nature bienveillante reprenait le dessus. Il attendit la réponse du grand gaillard, le contemplant alors. Ils n'avaient vraiment rien en commun physiquement, ils étaient même tout le contraire, Williams Canadien était brun, robuste, poilu, barbu, et il avait pas l'air très commode. Tant qu'à lui, il était blond, grand aussi et malgré sa musculature, il paraissait chétif face à lui. Ils ne se ressemblaient pas et pourtant, ils étaient tous les deux amoureux de la moto, était-ce quelque chose auquel il devait prêter attention ? Il n'en savait rien, ce type n'avait pas l'air de vouloir creuser l'idée de ses origines, il n'insisterait pas là dessus.
HRP : Tu t'étais trompé dans les liens familiaux, je réexplique dans mon post du coup, hésites pas à me demander si ce n'est pas clair ? Et pour la réaction de Joel, je voyais pas une autre réaction pour Balthi du coup haha. Il ne va pas vouloir insister. Donc on peut enchainer sur le lendemain ? Peut être que Joel sera de meilleure humeur ? Ou bien, on peut penser à autre chose, genre une transplantation : l'un des deux aurait besoin de sang ou autre et il s'avère qu'ils sont très compatibles, même si c'est un peu tiré par les cheveux, ça passerait non ? haha