contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: a long way from everything (zola) (#) Sam 29 Avr - 15:51
a long way from everything
Zola and Charlotte
Aujourd’hui est une journée un peu spéciale pour moi. Enfin, elle est comme les autres sauf que j’allais pouvoir me changer les idées et ce, avec l’une des femmes que j’aime le plus au monde : ma cousine Zola. Nous ne nous sommes pas retrouvées toutes les deux depuis tellement longtemps maintenant. Je crois que nous avions toutes les deux besoin de nous retrouver. J’ai donc proposé à ma cousine de passer une journée en mer avec moi, se détendre, lui faire découvrir les plaisirs de la plongée et manger à volonté sous le soleil éclatant de l’océan. En fait, nous ne nous sommes pas éloignées mais disons que les situations dans laquelle les Hawthorne se mettent en ce moment font que nous avons eu une période difficile. Pourtant zola et moi nous voyons presque tous les jours mais nous ne faisons que nous croiser le matin dans la cuisine ou le soir dans la salle de bain avant de dormir. Nous n’avons pas pris du temps pour notre relation depuis bien longtemps. Quoi de mieux que de se couper du monde terrestre pour profiter l’une de l’autre. Je lui ai donc demandé de me rejoindre sur mon bateau juste avant midi histoire de profiter du point culminant du soleil. « Ne m’oubli pas, je t’attends avec impatience » lui envoyais par message, très pressée de partir sur l’eau au coté de ma cousine. Je préparais nos tenues de plonger, repensant au bonheur que me procurait ce loisir, ce métier. Je relatais cette dernière vite médicale, mon arrivée aux urgences lorsque du jour au lendemain en me réveillant, mon œil droit ne laissant apercevoir aucunes lumières. J’avais tout de suite compris mais je ne voulais pas réaliser. Mes yeux sont mes outils de travail, ils sont ma vie. Je venais de perdre la vue de l’œil droit et j’avais peur que l’autre suive. Tout mon monde allait s’écrouler, je ne pourrais plus exercer mon métier de rêve, revoir littéralement Siobhan ou même admirer les courbes de mon amie Sage qui me fait tourner la tête. Toutes ses choses dont j’espère ne deviendront pas que des souvenirs dans mon esprit. Je reprenais mes esprits lorsque mon téléphone sonnait, voyant de suite le nom de mon intermédiaire. Mon meilleur ami m’appelait. « Charlie, ça va ? » demandait-il presque tous les jours depuis l’annonce de ma grossesse. Nous ne sommes toujours pas allé voir un médecin, nous avons juste refait un test. « Tout va bien Gaby, je passe la journée avec Zola, je serai entre de bonnes mains ne t’en fais pas. » Répondis-je parce que je ne veux pas qu’il s’inquiète d’avantage pour moi et le bébé. Depuis qu’il sait pour ma grossesse, nous sommes encore plus proches, nous appelant tous les jours. Il prend soin de moi et s’inquiète beaucoup. J’essaye de le rassurer mais rien n’y fait. « Tant mieux. Bonne journée Charlie. » Puis nous raccrochons tous les deux. J’aime mon meilleur ami, mais je suis sûr que passer une journée sans lui me fera le plus grand bien. Oublier la situation dans laquelle nous nous trouvons. Aussitôt des pas sur le ponton de mon bateau m’interpellent, ça doit surement être ma cousine. Je remonte aussi vite et la découvrir devant moi. « Zola ! Je suis tellement contente de te voir. » Je parlais comme nous nous étions pas vus depuis des mois. Je la prends dans mes bras pour la saluer puis m’éloigne de nouveau. « Prête pour une journée en mode Charlotte Hawthorne ? » demandais-je en riant pendant que nous descendions à l’intérieur du bateau pour poser nos affaires. J’étais comme une enfant de huit ans qui montre son nouveau dessin à sa maman. Nous remontons aussi tôt et je la dirige vers l’avant du bateau, ou je vais le piloter. « Alors, est ce que tu veux qu’on plonge aujourd’hui ? Le temps est parfait en tout cas. » Demandais-je le sourire aux lèvres, comme toujours quand je parle de plongée.
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Sujet: Re: a long way from everything (zola) (#) Dim 21 Mai - 16:38
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zolotte
Les révélations de la veille sur la tournure de la relation sentimentale de Billie m'avaient un peu perturbées. Je craignais que ma meilleure amie se morfonde et qu'elle se laisse un peu marcher sur les pieds. En temps normal, ce ne serait pas son cas, mais elle semblait si étrange, si perturbée par son histoire que deux hypothèses étaient envisageables : soit l'infidélité de son (connard de) petit ami l'affectait plus que de raison, soit elle me cachait encore quelque chose. Dans les deux cas, je devais réagir. Comment ? Ça, je l'ignorais encore. La révélation était bien trop récente pour que je m'immisce dans sa vie sentimentale, mais je comptais bien revenir à la charge d'ici quelques jours, quitte à ce qu'elle le prenne mal. Billie avait sûrement besoin d'aide, et je comptais bien assumer mon rôle de meilleure amie jusqu'au bout. C'est donc les paupières lourdes que je m'étais levée pour accomplir les quelques tâches de mon planning et rejoindre ma cousine, Charlotte, avec qui j'avais prévu de passer un petit moment de détente. Avec Charlie, nous partagions une passion commune : l'océan. Et chacune de nos activité avait un lien, plus ou moins fort, avec le monde marin. C'était ce qui nous liait profondément depuis notre plus tendre enfance, et encore aujourd'hui, c'était notre refuge. Autant dire que notre rendez-vous sur l'eau tombait à pic puisqu'il me permettrait de me vider un peu la tête. C'est donc avec impatience que je me rendis sur le ponton du bord de mer, là où le bateau de ma cousine était amarré. « Zola ! Je suis tellement contente de te voir. » Nous nous serrons dans les bras l'une de l'autre, comme si nous ne nous étions pas vues depuis des lustres. Cette petite étreinte, habituelle, me mit déjà un peu de baume au coeur. La journée promettait d'être belle. « Prête pour une journée en mode Charlotte Hawthorne ? » « Plus que prête, capitaine ! » lançai-je en grimpant à bord, tandis que ma cousine s'accrochait déjà sur son petit poste de pilotage. « Alors, est ce que tu veux qu’on plonge aujourd’hui ? Le temps est parfait en tout cas. » Je posai des lunettes de soleil et accrochai mes cheveux dorés en une queue de cheval avant de lui répondre, l'air consterné. « Tu plaisantes ? Tu me ferais voguer sur les plus belles criques du pays sans envisager de plonger ? Tu me déçois, Hawthorne. » Je ris de bon coeur, tandis que nous quittions déjà le port.
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Sujet: Re: a long way from everything (zola) (#) Mer 14 Juin - 11:53
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Zola and Charlotte
Passer une journée en compagnie d’une des personnes les plus importantes pour moi ne pouvait qu’être bénéfique. Bien que ma vie ai reprit une rythme plutôt normal, ou je me suis habituée à ne voir que d’un œil, je ressens de plus en plus le besoin de passer du temps avec ceux que j’aime. Comme si j’avais réalisé que la vie tourne vite au drame et qu’il fallait profiter de l’instant présent avant que la réalité ne nous rattrape. Debout devant mon bateau, j’attendais fermement ma cousine. Le temps était parfait, et je ne voyais rien qui pourrait venir gâcher chez magnifique journée ensoleillée. Je suis amoureuse d’Island bay pour ce paysage de rêve et ses journées parfaites. Elle me rejoint sur le bateau dès son arrivée et nous nous serrons dans nos bras en signe de proximité. J’étais si heureuse de la voir. « Plus que prête, capitaine ! » Répond-t-elle quand je lui demande si elle prête à passer une journée comme moi. Bien que je sache que Zola aime l’océan autant que moi, nous n’y passons pas autant de temps. Du moins pas au milieu avec rien d’autre que l’eau comme paysage. Je me plaçais devant la bar, prête à démarrer le bateau. Je lui demande alors si elle veut que l’on plonge. Nous l’avons prévu mais je préfère m’assurer qu’elle en a envie. Après tout, elle pourrait juste vouloir picoler et bronzer. « Tu plaisantes ? Tu me ferais voguer sur les plus belles criques du pays sans envisager de plonger ? Tu me déçois, Hawthorne. » Répond-t-elle répondant positivement à ma question. Je riais avec elle, comme si moi je n’allais pas sauter, ce n’était absolument pas mon habitude. Elle me connaissait mieux que personne. « Crois-tu vraiment que je n’aurais pas plongé ? Voyons, je croyais que tu me connaissais. » Dis-je pour la taquiner. « Je t’aurai laissé seule sur le bateau. » Ajoutais-je, évidemment ironiquement. Je démarre enfin l’appareil et nous quittons le port en tranquillité. J’aime conduire doucement pour prendre le temps t’observer chaque paysage qui s’offre à nous. En Nouvelle Zélande, en centre ville ou en plein océan, le paysage est d’une beauté à couper le souffle, et je ne m’en lasserai jamais. Nous voguons sur l’eau accompagnée du bruit des vagues qui claquent contre la poupe du bateau et des oiseaux qui volent au dessus de nous. « Je vais t’emmener dans une endroit que j’adore. Avec juste l’océan, toi et moi. » Dis-je sérieusement avec une hâte de lui montrer mon univers. Nous n’allons pas souvent sur l’eau ensemble, alors que nous partageons toutes les deux la même passion. Je me tourne soudainement vers elle. « T’as apporté à boire j’espère ? » demandais-je sérieusement. On allait pas boire l’eau de mer tout de même.
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Sujet: Re: a long way from everything (zola) (#) Sam 17 Juin - 15:02
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zolotte
Prendre l'air aujourd'hui ne me ferait pas de mal, d'autant plus qu'il s'agissait de partager un moment de complicité avec ma chère et tendre Charlotte. Voguer sur l'océan était ma passion, et plonger dans les profondeurs marines était la sienne. J'étais persuadée qu'elle plongerait toute sa vie, quoi qu'il lui arrive. Mais je n'avais jamais imaginé qu'elle puisse être victime d'une maladie rétinienne qui lui faisait lentement perdre la vue, au détriment de cette passion qui l'animait. Pour détendre l'atmosphère, je préférai tourner la situation à la rigolade. Heureusement, Charlie en fut amusée. « Crois-tu vraiment que je n’aurais pas plongé ? Voyons, je croyais que tu me connaissais. » Je lui souris avec bienveillance. Je comptais bien profiter de cette sortie au grand large, loin de chez nous, pour lui poser quelques questions sur son état de santé. Elle n'en parlait jamais, et je commençais à soupçonner, avec tristesse, une légère dégradation. Mais pour le moment, je préférai faire comme si de rien n'était. « Je t’aurai laissé seule sur le bateau. » Je ris à l'idée de la voir m'abandonner sur ce bateau. « Tu ne pourrais pas, tu aurais trop de remords de laisser ta pauvre cousine dériver. » assurai-je tandis que nous abordions une crique splendide. « Je vais t’emmener dans une endroit que j’adore. Avec juste l’océan, toi et moi. » Les yeux écarquillés, j'étais aussi émerveillée qu'une petite fille un soir de Noël. L'eau était calme, translucide et regorgeait de dizaines d'espèces marines exotiques. Les couleurs chatoyantes de ces poissons, les quelques bulles sur leurs sillons et les reflets du soleil sur l'eau rendait ce spectacle magique. « C'est incroyable. Moi qui pensais connaître par coeur cette les abords de notre île... vraiment, c'est époustouflant. » Charlotte sembla ravie de me faire découvrir son endroit secret, et j'en étais particulièrement touchée. Je ne l'avais jamais amenée dans mon endroit secret à moi, dans les rochers sur la pointe ouest de l'île, et je songeais clairement à y remédier quand elle me tira de mes pensées. « T’as apporté à boire j’espère ? » J'arquai un sourcil feintant la surprise, puis je plongeai ma main au fond de mon sac pour en sortir une bouteille de vin blanc bio, local et encore frais. « Crois-tu vraiment que j'aurais oublié le vin ? Je croyais que tu me connaissais. » dis-je en clin d'oeil à sa remarque précédente. J'attrapai ensuite les deux coupes soigneusement rangées dans ce bateau que je connaissais désormais presque autant que ma cousine, et les remplis de cet élixir. Je m'installai au bord du bateau, les pieds dans l'eau et fis signe à Charlotte de s'asseoir à côté de moi. Sans hésitation, elle me rejoint et nous trinquâmes. « Hm, pas mal. Une citronnade bien fraiche aurait peut-être plus fait l'affaire avec cette chaleur, mais il fallait bien rendre cette petite escapade unique ! » Nous partageâmes un rire complice, face au spectacle que la nature nous offrait. Pendant quelques secondes, nous restâmes silencieuses, passionnées par nos observations. Cette fois, le moment semblait bien choisi pour aborder un sujet un peu plus sérieux. Je me risquai alors à briser ce silence. « Charlie, dis-moi. Tu... tu peux toujours plonger comme avant ? » Ma question était maladroite, mais je ne savais pas comment aborder un sujet aussi difficile. « Excuse-moi de te parler de ça... mais je m'inquiète et j'aimerais être sûre que tu vas bien. » D'une moue compatissante, je cherchais à lui prouver que quoiqu'il en soit, je serai toujours auprès d'elle.
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Sujet: Re: a long way from everything (zola) (#) Mar 4 Juil - 13:06
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Zola and Charlotte
Ma cousine et moi sommes très proches mais étrangement nous n’avons pas souvent plongé ensemble. Pourtant toutes les deux passionnées par les sports marins, chacune préfère profiter de sa passion de son coté. Moi je suis au fond et elle, à la surface de l’eau. Chacun son endroit, chacun son univers. Mais aujourd’hui, c’était a moi de lui montrer le mien, une nouvelle fois. C’est la première fois que nous faisons ce genre de sortie depuis l’annonce de ma maladie, et puis notre soirée en famille qui a très mal finit. Entre elle et moi, aucunes tensions, mais je sens que les choses sont différentes entre nous trois. Il faut dire que Roxy peut m’en vouloir de ma scène de la dernière fois. Je ne sais même pas comment on évoluer les choses entre elle et Gaby. Nous naviguons sur l’eau, l’emmenant dans un endroit rêvé. Ce n’est pas celui ou j’ai emmené Sage mais un autre, tout aussi beau. Un qui ne pourra être associé qu’à Zola. Nous approchons d’une crique merveilleuse ou seul le bruit des vagues qui claquent sur le sable fin peu nous déranger, ou bien nous bercer. « C'est incroyable. Moi qui pensais connaître par coeur cette les abords de notre île... vraiment, c'est époustouflant. » Dit-elle. J’avais prévue une réaction telle que celle-ci et je suis ravie de voir l’admiration de ma cousine en observant ce paysage. C’est a ce moment là que je pensais a boire un verre, demandant alors a ma cousine si elle avait apporté quelque chose. « Crois-tu vraiment que j'aurais oublié le vin ? Je croyais que tu me connaissais. » Répond-t-elle, de la même façon que moi il y a quelques minutes. Je ris et arrête le bateau pour que nous puissions admirer le paysage. Nous pouvons rejoindre l’avant du bateau afin de nous poser tranquillement devant notre cadre idéal. Zola me fait signe de m’asseoir au bord du bateau avec elle, trempant nos pieds dans l’eau. « Hm, pas mal. Une citronnade bien fraiche aurait peut-être plus fait l'affaire avec cette chaleur, mais il fallait bien rendre cette petite escapade unique ! » Je lui souris, tout a fait d’accord avec elle. En effet, on a pas besoin d’alcool pour s’amuser, mais pourquoi pas ! « Tu nous connais, l’amour du vin prend toujours le dessus. » Dis-je, mes yeux fixés sur ce que j’aime voir chaque jour. Silencieusement, je me levais pour attraper mon appareil photo professionnel. Je me replaçais a coté de ma cousine, prenant en photo le paysage en face de nous. « Charlie, dis-moi. Tu... tu peux toujours plonger comme avant ? » sa question me surprend mais je l’avais attendu. Je n’avais pas envie d’en parler mais j’avoue, je ne donne jamais de détail là dessus et je me doutais que ma cousine avait besoin de nouvelles là dessus. « Excuse-moi de te parler de ça... mais je m'inquiète et j'aimerais être sûre que tu vas bien. » reprend-t-elle, avant que je n’ose répondre. Les nouvelles ne sont pas vraiment bonnes et je ne veux pas gâcher ce moment si magique. « Ne t’en fais pas, je peux en parler.. » C’est faux, je mens. Je déteste ça. Leur dire la vérité avait déjà été très dur mais là, en parler simplement, c’est pire. « Ce ne sont pas de grandes nouvelles.. » Ajoutais-je mais réalisant bien trop tard que j’allais inquiéter ma cousine au plus haut point. « En fait, j’ai perdue la vue d’un œil. Il y en a qu’un qui fonctionne. » Dis-je doucement, baissant légèrement les yeux. « Mais ça ne m’empêche pas de plonger. Alors je ne me plains pas. Je peux vivre qu’avec un œil tu sais ? » Dis-je pour nous rassurer toutes les deux en même temps. Je ne veux plus parler de ça, je préfère m’intéresser a ma cousine. Nous nous voyons presque tous les jours mais nous parlons a peine. Toutes les deux trop occupés. Nous ne faisons généralement que nous croiser. « Et toi, quoi de neuf ? Toujours avec Troy ? » Demandais-je parce qu’en réalité, je n’apprécie pas beaucoup cet homme. Voir vraiment pas.
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Sujet: Re: a long way from everything (zola) (#) Dim 3 Sep - 16:39
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zolotte
Rendre cette escapade unique supposait de se faire plaisir sur tous les plans. Et comme dirait l'autre, aucune grande histoire n'a jamais commencé autour d'une tasse de thé. Non, une bouteille de vin était de mise, et en dépit de la chaleur, nous étions toutes deux ravies de trinquer à cette belle après-midi. « Tu nous connais, l’amour du vin prend toujours le dessus. » Tout était dit. Je lui souris avant de reposer mon regard sur cette crique splendide, tandis que ma cousine avait attrapé son appareil photo pour immortaliser l'instant. C'était presque magique. J'avais l'impression que le temps s'était arrêté, et que nous serions dans cette bulle toute notre vie. Toutes les deux, prêtes à voguer aux quatre coins du monde et à visiter les plus beaux récifs. Enfin, seule ombre au tableau : la maladie rétinienne que Charlotte avait contracté, et dont elle ne parlait pour ainsi dire jamais. C'était délicat de le remettre sur le tapis, mais j'avais besoin de savoir comment elle allait. « Ne t’en fais pas, je peux en parler.. » Je me doutais que c'était une épreuve pour elle, mais je devais écarter ma compassion quelques instants pour la pousser à m'en parler et ainsi pouvoir la soutenir au mieux. « Ce ne sont pas de grandes nouvelles.. » Je sentis mon coeur se serrer comme dans un étau. « En fait, j’ai perdue la vue d’un œil. Il y en a qu’un qui fonctionne. » Cette fois, j'eus l'impression que mon coeur rata un battement. Je ne pus cacher ma surprise, et mon angoisse. Tout était allé tellement vite, et Charlotte ne nous en avait même pas tenu informées, Roxy et moi (aux dernières nouvelles, en tous cas). Je n'avais pas pu la soutenir comme j'aurais voulu le faire, et l'idée même que le médecin lui prononce cette sentence alors qu'elle n'était accompagnée de personne me donna des frissons. « Chérie... » lançai-je dans un élan de désespoir, en lui prenant la main. J'aurais aimé faire preuve de plus de retenue, mais la nouvelle était dure à encaisser et je ne parvenais guère à simuler autre chose qu'une profonde tristesse. Charlotte, comme d'habitude, jouait la femme forte et tentait de dédramatiser la situation. « Mais ça ne m’empêche pas de plonger. Alors je ne me plains pas. Je peux vivre qu’avec un œil tu sais ? » Je ne parvins à lui rendre qu'un très léger rictus, sur une mine dévastée. A vrai dire, Charlotte ne jouait pas les femmes fortes. Elle était forte. Mais elle avait ce don pour toujours vouloir se débrouiller seule, et ne pas inquiéter ses cousines. Certains pourraient lui en être profondément reconnaissants, mais cela n'était pas mon cas. Au fond, je lui en voulais même un peu de m'avoir caché ça, ne serait-ce que pendant quelques heures, parce que je l'aimais bien trop pour imaginer qu'elle traverse une période difficile. Sans dire mot, je la pris fermement dans mes bras. « Je t'aime, tu sais ? » chuchotai-je sans se dégager de notre étreinte. « Et ça ne nous empêchera jamais de plonger. » avouai-je, convaincue. C'était un coup dur, mais avec un peu de recul, j'étais certaine que Charlotte relèverait ce nouveau défi haut la main. « Et toi, quoi de neuf ? Toujours avec Troy ? » Ma cousine avait visiblement très envie de changer de sujet, et je me pliais à son exigence. Je lui devais au moins ça. J'haussai alors les épaules, avec un demi-sourire. « Eh bien, ça suit son cours. Doucement, mais sûrement. » C'était à mon tour de ne pas m'attarder sur le sujet, car je connaissais la grande méfiance de Charlotte envers Troy. « Et toi les amours ? Tu m'as l'air mystérieuse, petite cachotière ! »
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Sujet: Re: a long way from everything (zola) (#) Dim 17 Sep - 22:33
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Zola and Charlotte
Le visage de ma cousine changeait de couleur au fur et à mesure que je lui expliquais les nouvelles sur mon état de santé. C’est exactement ce que je ne voulais pas voir exprimer, cette tristesse et cette pitié qui me brisait le cœur. Je sais qu’à sa place, je ferai de même, mais je n’aime pas ça. Je voulais la rassurer, lui dire que ça allait et que je vivais maintenant très bien avec. Je ne voulais pas qu’elle se fasse des films et qu’elle s’inquiète plus que d’habitude. Je ne voulais pas qu’elle passe son temps a se demander si je peux toujours voir devant moi, ou je ne tombe pas en dépression tellement la maladie me fait souffrir. « Chérie... » Dit-elle, parce que je sais qu’elle ne trouve pas, et ne trouvera jamais les bons mots pour me rassurer. Rien ne pourra changer juste parce qu’elle sait quoi me dire, ou comment. Un jour, je serai aveugle, un jour je ne pourrais plus voir la beauté de son visage et l’amour dans ses yeux. Un jour, j’aurai besoin de son aide pour faire mes courses, ou juste pour m’emmener voguer sur l’océan, incapable de prendre le large seule. Je tente de la rassurer, lui disant que je peux encore plonger et que tant que je peux le faire, j’irai bien. C’est en partie vrai, je peux encore vivre de ma passion, et ça ne m’empêche de mener ma vie comme je le fais. Je ne suis pas encore totalement handicapée, et je profite un maximum du temps qui m’est offert. Sans un mot, ma cousine me sert dans ses bras et je ne la repousse pas, j’apprécie ce geste si tendre. On ne le fait que dans des moments comme celui-ci alors que nous devrions nous enlacer plus souvent, juste pour montrer combien nous nous aimons. Je t'aime, tu sais ? » Chuchote-t-elle à mon oreille alors que je suis encore dans ses bras. Un petit sourire apparaît sur mon visage, touchée par les mots de ma cousine. Je ne m’y attendais pas, et c’est une belle surprise. Comme notre étreinte, on ne se dit jamais assez ce que l’on ressent. « Et ça ne nous empêchera jamais de plonger. » Ajoute-t-elle, et je hoche la tête, totalement d’accord avec elle. Rien ne nous y empêchera. C’est notre truc à nous, la plongée. « Je t’aime aussi, sache le. » Dis-je sincèrement, et j’espère qu’elle ne l’oubliera jamais. Même si les choses sont un peu tendues ces temps-ci, je veux qu’elle sache combien je lui suis reconnaissante et combien je l’aime. Nous nous éloignons pour reprendre une conversation plus actuelle et je la question que son petit-ami, pas chère à mon cœur. « Eh bien, ça suit son cours. Doucement, mais sûrement. » Je fais un semblant de sourire, bien qu’au fond de moi, j’aurais préféré qu’elle me dise ne plus être avec lui. Mais bon, tant qu’elle est heureuse et qu’il ne la fait pas souffrir, je ne m’opposerais pas à leur relation. « Tant mieux alors. J’espère qu’il est gentil ou je lui botte le cul. » Dis-je en rigolant voulant apporter un peu de bonne humeur suite a notre dernière conversation. « Et toi les amours ? Tu m'as l'air mystérieuse, petite cachotière ! » Demande-t-elle a son tour, et je redoutais cette question. C’était si compliqué. Zola connaît mes préférences sexuelles alors je ne voyais pas de problème à lui parler de Sage. « Il y a bien une fille qui me fait tourner la tête. » Dis-je timidement, sans vraiment savoir pourquoi. Je souris, et rougis presque en parlant de cette femme, si important dans mon cœur. En réalité, j’en tombe amoureuse et malheureusement, ça va être compliqué d’être avec elle. « On s’est embrassé mais.. elle n’est pas homo tu vois. Je crois qu’elle n’est pas prête. » Une mine triste apparaît sur mon visage, pensant a peut-être un jour perdre Sage. Sans être un couple, nous sommes si proches amicalement, je ne vois pas ma vie sans un petit message d’elle en me réveillant. J’arrête alors le bateau, parce que je trouvais l’endroit idéal pour nous rendre au fond de l’eau. « Il me semble que c’est le bon endroit. » Dis-je en amarrant et jetant l’ancre. Nous nous rendons là ou je range les combinaisons et en réfléchissant, je veux lui poser une question. « Tu as parlé à Roxy récemment ? Je ne l’ai pas vu depuis longtemps. » Demandais-je gentiment. C’est vrai que nous sommes toutes très occupées et il y a des périodes ou nous pouvons moins nous voir.