contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Dim 30 Avr - 16:28
❝ C’était pourtant entre tes mains ❞ Parker & Lukas
Encore une soirée à l’attendre, une nuit passée sans elle, mais près de mon fils. Sauf que cette fois-ci, elle a à peine pensé à prévenir. Elle a fait appeler une de ses secrétaires pour me dire qu’elle aurait du retard, voir beaucoup de retard, même pas un texto en personne. Comment voulez-vous que je le prenne ? Elle me touche à peine en ce moment, je fais tout ce que je peux pour attirer son attention, mais elle n’y fait pas attention, alors elle finit par croire que je m’en fous, et moi je finis par croire qu’elle ne m’aime plus. Ma seule raison de vivre en ce moment c’est le petit miracle qui dort à côté de moi dans le lit, dans son lit raccroché au nôtre, de mon côté, parce que je me réveille au moins dix fois par nuits pour vérifier qu’il dort bien, et je suis épuisée, je suis l’ombre de moi-même, morte, complètement morte. Des cernes affreuses, je ne ressemble plus à ce que j’étais, je perds du poids de façon incroyable et je crois que je ne lui plais plus. Mais une autre lui plait, pleins d’autres femmes lui plaisent, ce n’est pas le genre de femmes à me dire qu’elle ne regarde pas les autres, c’est faux, elle les regarde bel et bien, mais elle ne les touche pas. A ce que je sais en tout cas. Et puis ça me gave que le soir, même si je sais que je m’endors comme une masse, elle le passe avec ses dossiers dans le lit. Elle ne dit rien, je ne dis rien, pour ne pas envenimer la situation, mais pour le moment tout ce qui compte, c’est que mon fils passe le cap des 1 an sans que je ne me rende compte un matin qu’il est mort dans son sommeil, qu’il a cessé de respirer, exactement comme Whyatt, et ça elle veut à peine le comprendre, et surtout pas le deviner. J’aime Parker comme une dingue, j’ai tout foutu en l’air pour elle, mais ça part en vrille. Je ne suis pas quelqu’un d’équilibré et elle encore moins, ça devait finir par s’étioler au bout d’un moment. C’est tout sauf un manque d’amour, c’est un manque de compréhension.
La porte se fait entendre en bas, et je ne réagis pas, si elle doit monter, elle montera, au petit matin, 6 h 30, putain. Je sais que ça n’est pas Noa, parce qu’elle est plus discrète et passe par la pool house ou y reste pour la moitié de la journée. Je la laisse monter, j’entends ses talons, puis elle les retire pour ne pas réveiller Lenny, qu’elle aime autant que moi, mais dont elle n’ose pas trop s’occuper, par manque de temps ? Par peur ? Je ne sais pas, mais je sais que ça n’est pas par manque d’envie, elle l’aime, je le vois à son regard. Elle se glisse tout contre moi dans le lit, mais ça n’est pas non plus son habitude. Je prends sa main dans la mienne, quand elle la passe autour de moi. « Où tu étais ? » Je me dois de lui demander, nous ne sommes pas mariées mais nous sommes ensemble, et ça devrait peser son poids, elle a cru qu’elle avait 17 ans et que nous n’étions qu’un amour de vacances ? Elle croit que son boulot la comblera ? « Il est plus de 6 h du mat’ Parker. »
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Ven 12 Mai - 9:34
❝ C’était pourtant entre tes mains ❞ Parker & Lukas
« Tu devrais souffler un peu. » La main d’Heaven dans le creux de mon dos, je me surprends à ressentir un frisson qui me semblait ne plus avoir parcouru mon corps depuis trop longtemps. « Tu as raison, je vais rentrer. Il est tard. » Je me retourne et tombe nez à nez avec la jolie blonde qui ne semble pas encline à me laisser partir. « Parker, tu es sûre que tout va bien ? » Son corps se presse un peu plus contre le mien et sa main vient déjà se nicher au creux de ma taille, faisant s’accélérer mon coeur et ma respiration par la même occasion. « Heaven… » Un souffle, plus pour moi-même qu’autre chose. Je dois me sortir de là, la repousser, je pense à Lukas et je m’efforce de penser que je n’ai pas le droit de lui faire ça. Mais je sens déjà les lèvres de la blonde se presser contre les miennes. « Heaven s’il te plait, je t’ai déjà dit que… » « Parker arrête, je sens bien que tu en as envie autant que moi. » Sa main libre glisse déjà sous ma jupe et je lâche un soupire en fermant les yeux, lâchant finalement les armes. Je n’ai aucune force, aucune volonté. Mon couple bat de l’aile depuis quelques semaines, depuis que la femme que j’aime a choisi de vouer sa vie entière à ce petit être qu’elle a mis au monde et que j’ai adopté officiellement. Je suis sa mère, autant qu’elle légalement, même si elle est sa génitrice. Mais j’ai même l’impression de ne pas avoir ma place à ses côtés, à leurs côtés. Ils se sont forgé une bulle protectrice, tous les deux, et même si j’aime cet enfant, je suis incapable de l’aimer autant que j’aime sa mère. Le problème c’est que ce n’est pas le cas que Lukas, qui perd toute son énergie à ne dormir le moins possible pour être certaine que notre fils n’a pas arrêté de respirer dans son sommeil. Je comprends qu’elle soit angoissée à cause de la perte de son premier fils, mais il n’y a aucune raison que l’histoire se répète, j’ai beau le lui répéter ça ne change rien. Je ne me sens plus désirée, je ne me sens plus femme, et ce soir dans les yeux de mon assistante j’ai enfin pu me sentir revivre. Impossible alors de résister à ses baisers, ses caresses. Je l’arrête une seconde pour la regarder, tentant une dernière fois de mettre un terme à cette énorme bêtise que je suis en train de faire. Mais son regard ardent me retourne littéralement le cerveau. « Je veux pas faire ça ici. On va à l’hôtel. » Je me redresse et lui fais signe de me suivre. Une fois à l’accueil, je m’arrête devant la secrétaire du soir pour m’adresser à elle et lui demander d’appeler Lukas pour lui dire que je ne rentrerai pas avant plusieurs heures. Une urgence. Urgence tu parles.
C’est à plus de six heures du matin que je passe la porte de notre maison de South Bay. Un soupir s’extirpe de mes lèvres et je passe une main sur mon visage, retirant mon trench que j’accroche à la patère de l’entrée. J’espère au moins que la douche que j’ai prise avant de quitter l’hôtel aura éliminé l’odeur de mon adultère. Je grimpe les escaliers et retire mes talons une fois en haut, avant d’entrer dans la chambre que je partage avec ma femme et notre fils. Doucement, je retire ma jupe pour venir me glisser sous les draps. Une vague de culpabilité me submerge et je ressens l’envie de me blottir contre elle. Faufilant ma main sur son ventre, je la sens la saisir, je me doutais qu’elle ne dormait pas, elle ne dort jamais. « Où tu étais ? » J’hésite un instant avant de tenter de prendre la parole. « Je… » mais elle me coupe avant que je n’ai eu le temps de tenter quelque chose. « Il est plus de 6 h du mat’ Parker. » Soupir. « Je suis désolée, j’ai eu un dîner improvisé avec des japonais, ça s’est éternisé, ils ont voulu que je les accompagne à une soirée à laquelle ils étaient invités, c’était ridicule. » Je me serre un peu plus contre elle, dans son dos et embrasse sa nuque. « Je suis désolée mon amour. »
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Ven 12 Mai - 12:23
❝ C’était pourtant entre tes mains ❞ Parker & Lukas
Je ne dors jamais vraiment, plus depuis que mon fils est ici. Je ne veux plus risquer de manquer quoi que ce soit et mon sommeil était bien la raison de la disparition de Whyatt. Je refuse que ça se reproduise, quitte à me pourrir la vie, c’est mon choix, c’est moi que ça regarde, mais Lenny n’aura pas à subir le même sort, je me le suis longuement juré, et me le promet encore. Il est clair que ça fini par prendre un peu de place sur notre vie de couple, mais c’est le temps qu’il grandisse, c’est un sacrifice que je fais sans même me poser la moindre question. Un rien me réveille, une porte qui glisse, le frigo qu’on ouvre, mais ça ne me pose pas de souci. Je sais au moins qu’il y a de la vie dans la maison et heureusement que les grands sont là parce que Parker fui la maison comme la peste ces derniers temps. Je me suis beaucoup donnée pour elle, pour combler mes absences en pensant que ça changerait les choses, nous faisions l’amour plusieurs fois par jour, si, ça nous arrivait, et aujourd’hui, elle ne me touche carrément plus. Je ne sais pas si c’est de ma faute, ou si c’est de la sienne, oh je veux bien en endosser la responsabilité, sans trop de problèmes. Elle glisse sa main contre mon ventre, et je la saisi, elle me trouve encore une excuse, elle devient bonne à ce jeu-là je dois dire. « Je suis désolée, j’ai eu un dîner improvisé avec des japonais, ça s’est éternisé, ils ont voulu que je les accompagne à une soirée à laquelle ils étaient invités, c’était ridicule. » « Un dîner… » Je soupire longuement, jette un œil à mon fils qui dort du sommeil du juste et me retourne face à elle. « Fut un temps Parker, tu trouvais mieux que ça comme excuse. » Je suis cash, je ne la crois pas le moins du monde. Un dîner avec des japonais et une boite jusqu’à 6 h du mat ? Pas du tout son genre. Encore avec une jolie femme qu’elle pourrait séduire pour vendre, oui, ça peut passer, mais un groupe de japonais ! « Je te le redemande. Où tu étais ? » Droit dans les yeux, une main sur sa joue, je l’accuse, clairement, et je veux savoir, mais sans éclat de voix. Je parviens à lire dans son regard, quelque-chose de différent. De la culpabilité, oui, mais putain, pour quelle raison ? « Me dit pas que j’ai compris… » Heaven, qui d’autre ? Je suis flic, j’ai eu ce ressentiment dès qu’elle a fini par me trouver une excuse, une urgence putain !
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Lun 22 Mai - 23:24
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Je connais ma femme, je sais que mes mensonges ne me mèneront nulle part ce soir. Rentrer à une heure pareille, mon dieu, j’aurai encore mieux fait de ne pas rentrer du tout. « Un dîner… » le soupire qu’elle laisse échapper n’annonce rien de bon, et je crois que pour la première fois depuis que je la connais, j’ai peur de ses réactions. « Fut un temps Parker, tu trouvais mieux que ça comme excuse. » Je fronce un peu les sourcils, tentant de garder un peu le cap et ne pas m’avouer totalement vaincue. « Arrête, c’était un dîner comme les autres, des sushis, une soirée, rien de plus… » Tu parles. Elle me connaît mieux que personne et je sens que ça va mal se terminer. « Je te le redemande. Où tu étais ? » La main de Lukas posée sur ma joue aurait pu me rassurer, mais au lieu de ça, j’en viens à la craindre. Son regard plongé dans le mien m’électrise totalement et je sens mon coeur s’accélérer dans ma poitrine au même titre que je sens l’étau se refermer autour de moi. Lui dire ou ne pas lui dire. « Me dit pas que j’ai compris… » Je soupire, essayant cette fois de fuir. « Arrête. » Cette fois je perds patience. Oui, je culpabilise, je suis un être humain, j’aime ma femme. Bien sûr que je regrette mon geste, en un sens. Mais notre couple n’est plus ce qu’il était et je perds pieds peu à peu. Je me lève du lit et enfile ma robe de chambre en soie par dessus mes sous-vêtements et quitte la chambre. Comme je m’y attendais, Lukas me rejoint, dans la main la caméra qui lui permet de veiller sur son fils, l’amour de sa vie. « Mais tu peux pas lâcher ça cinq minutes putain ? Lenny ne va pas mourir parce que tu le laisses dormir sans le surveiller. T’es en train de te tuer ! Et de nous tuer par la même occasion ! » Je vois son regard se foncer, me fusiller, et je sens que le point de non retour vient d’être atteint. Je soupire fortement et secoue légèrement la tête. « J’ai pas envie de me battre. Fais ce que tu veux. » Dan ma voix, on peut sentir le poids de la renonciation. Je suis forte, mais me battre dans le vent, j’en suis fatiguée. Lukas ne voit que par son fils et je ne trouve plus ma place dans notre famille. J’aime cet enfant, presque comme si je l’avais mis au monde. Pourtant, je ne suis pas aussi proche de lui que l’est ma femme, et je ne vois pas comment je pourrais de toute manière, vu comme elle le protège. Je trouve ça beaucoup trop, mais ai-je vraiment mon mot à dire ? Je descends les escaliers et rejoins la cuisine, me servant un grand verre de lait d’amande. Je ne tarde pas à entendre les pas de Lukas me rejoindre et je reste dos à elle, les mains sur le plan de travail pour le moment. « Qu’est-ce que tu veux que j’te dise ? Oui j’ai passé la nuit avec Heaven. » Cette fois je me retourne pour la regarder et son regard me poignarde au plus profond de moi. Je vais passer un sale quart d’heure. J’assumerai les conséquences.
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Lun 22 Mai - 23:55
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Elle ne cherche presque même pas à s’en cacher. Putain, qu’est-ce-que j’ai fait au bon Dieu ? Je ne lui demande rien pour le petit, je ne lui demande même rien pour moi. Je ne la vois presque plus et j’ai l’impression d’avoir tout donné pour nous deux. Mon mariage, ce que j’étais, tout ce que je ressentais, j’ai tout donné à Parker, corps et âme, je lui ai filé ma putain de vie, parce que sans elle je suis rien, et toute ma confiance… Tout s’écroule, comme un château de cartes. Ça devait arriver, et ça y est, je le prends dans la gueule. « Arrête. » Je la jauge, et la regarde faire quand elle quitte le lit et la chambre. Je jette un coup d’œil à mon fils et attrape mon téléphone pour activer l’application me permettant de le voir depuis la petite caméra de son mobile. Je la suis, si elle croit qu’on va en rester là… « Mais tu peux pas lâcher ça cinq minutes putain ? Lenny ne va pas mourir parce que tu le laisses dormir sans le surveiller. T’es en train de te tuer ! Et de nous tuer par la même occasion ! » « Ferme-la Parker, tu vas le réveiller… » Je prends sur moi pour ne pas élever la voix, mais entre mes dents, je formule quelques phrases, même si j’ai juste envie de lui taper dessus, là, tout de suite. Je n’ai jamais eu aussi mal, je crois. « Ne me dis surtout pas que je suis en train de nous tuer en me regardant dans les yeux. C’est toi qui es allée sauter ta secrétaire, on remet les choses dans l’ordre. » Elle croise mon regard une seconde et sa non envie de se battre est même pire que tout. « J’ai pas envie de me battre. Fais ce que tu veux. » Je me suis au moins battue pour sauver mon couple avec Shay alors que je savais qu’il ne resterait de toute façon plus rien à sauver, mais je l’ai tenté ! A croire que Parker a fait un choix au plus profond d’elle-même.
Elle descend dans la cuisine, sans un regard, putain mais je mérite tout ça, moi ? Je la suis, après avoir jeté un œil à mon fils sur l’écran de mon téléphone. C’est plus fort que moi, ça me prend aux tripes, c’est comme un toc, c’est mon fils, je ne me pardonnerais jamais la moindre minute d’inattention, et puis je suis désolée d’avoir à le dire mais Parker me laisse tout le loisir de m’enfermer là-dedans. « Qu’est-ce que tu veux que j’te dise ? Oui j’ai passé la nuit avec Heaven. » Elle peut lire dans mon regard que c’est le pire qu’elle ait pu m’avouer, droit dans les yeux, oui, je viens de te tromper, et c’est limite si elle me demande si ça me surprends. Je la fixe droit dans les yeux, et renverse tout ce qui se trouve sur le bar, l’envoyant valser par terre. Bouteille de vin, papiers, bols, tasses… Tout, absolument tout d’un revers de main. « Bordel de merde, je pensais pas qu’on en arriverait là. J’ai été trop conne. Trop conne de tout foutre en l’air pour toi. Je savais que tôt ou tard je payerais ce que j’avais fait à Shay. Tu vois, c’était pas rose tous les jours, c’était sans doute pas la passion de ma vie, mais chez elle au moins, y avait du respect. J’étais pas un truc à sauter en rentrant. T’as jamais su avoir une famille. Et tout ce à quoi t’es bonne, c’est les 5 à 7 sans lendemains et surtout sans risques. Tu sais que t’es Parker ? Juste bonne à tout foutre en l’air… » Ma voix tremble et mes yeux sont humides mais je ne peux plus me retenir, et mon téléphone est encore dans ma main parce que je n’ai pas encore eu la présence d’esprit de lui mettre par la figure !
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Mer 24 Mai - 14:14
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« Ferme-la Parker, tu vas le réveiller… » Et alors ? Au moins elle arrêtera de le surveiller par caméra, elle saura qu’il est bel et bien en vie. Et puis elle s’en occupera, et me lâchera la grappe. « Ne me dis surtout pas que je suis en train de nous tuer en me regardant dans les yeux. C’est toi qui es allée sauter ta secrétaire, on remet les choses dans l’ordre. » Je secoue très sensiblement la tête, parce que je ne vois pas quoi rajouter. Si je suis allée voir ailleurs c’est bien que j’ai eu des raisons de le faire, mais elle n’est pas prête à les entendre, et encore moins à les comprendre. Je préfère encore fuir, ce que j’ai l’habitude de faire quand on y pense. Et j’ai bien peur que ça rappelle à Lukas des souvenirs peu glorieux de notre début d’histoire il y a plus d’une dizaine d’années. Une fois dans la cuisine, je sens qu’elle m’a suivie. S’il y a des moments où je fuis le conflit, Lukas à l’inverse vient plutôt le chercher, parfois même le provoquer. Et elle ne me lâchera pas avant de m’avoir dit mes quatre vérités. Je n’ai aucun moyen de m’échapper, je dois assumer. Alors je lui avoue ma faute et me retourne, prête à recevoir ses foudres. Elle fulmine, je le vois bien, et en un sens je me déteste d’avoir fait une chose pareille, mais merde, ça n’a aucune signification pour moi, je n’aime pas Heaven. Lukas reste immobile une seconde avant d’envoyer valser tout ce qu’il y avait sur le bar. Tout s’étale sur le sol dans un bruit de fracas qui ne me fait même pas sursauter. « Bordel de merde, je pensais pas qu’on en arriverait là. J’ai été trop conne. Trop conne de tout foutre en l’air pour toi. Je savais que tôt ou tard je payerais ce que j’avais fait à Shay. » Je ne vois pas pourquoi elle ramène tout ça à son ex ? Quoi ? Parce qu’elle l’a trompée elle pense qu’elle a été trompée à son tour comme juste retour des choses ? C’est absolument ridicule. « Tu vois, c’était pas rose tous les jours, c’était sans doute pas la passion de ma vie, mais chez elle au moins, y avait du respect. J’étais pas un truc à sauter en rentrant. » Je plisse les yeux et sens une boule de colère monter en moi. C’est comme ça qu’elle me voit ? Comme une femme qui travaille et qui rentre que pour sauter sa femme ? Mais putain depuis que Lenny est rentré on s’est à peine touchées. « T’as jamais su avoir une famille. Et tout ce à quoi t’es bonne, c’est les 5 à 7 sans lendemains et surtout sans risques. » Je ris. Un rire cynique, presque diabolique. Parce que c’est soit ça soit j’explose de l’entendre dire que je n’ai jamais su avoir une famille. Elle fait remonter en moi beaucoup trop de mauvaises choses et je ne vais pas le supporter si elle continue. « Tu sais que t’es Parker ? Juste bonne à tout foutre en l’air… » Mais là c’en est trop. Je ne vois plus ses yeux humides, je ne sens que la colère monter en moi. Je m’avance vers elle, traversant le chantier qu’elle a foutu, sentant du verre me rentrer dans la plante des pieds. Tant pis. Elle ne bouge pas et je me retrouve près d’elle, mon regard noir plongé dans le sien, ma respiration plus rapide de par la colère. « Voilà. On va faire ça. Je vais me foutre en l’air et tu seras la seule responsable. Ça va être super comme ça. Tu expliqueras à ton fils que sa mère s’est foutue en l’air par ta faute. » Un sourire cynique voire diabolique étire mes lèvres et je la dépasse, sentant soudainement une boule dans le creux de mon ventre, et la même dans ma gorge. Quelques pas avant de retirer le morceau de verre qui me fait un mal de chien. « Si t’arrives à retrouver ma boîte de somnifères tu serais parfaite. Ça m’évitera d’avoir à la chercher. Tu veux que je fasse ça ou ? » Je sais que ma réaction détachée va la mettre encore plus hors d’elle, mais c’est pour moi comme un besoin de la sentir à nouveau vivante, et pas seulement accrochée à son portable pour vérifier que son fils respire. Je suis à bout de souffle.
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Mer 24 Mai - 23:20
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Le ciel est en train de me tomber sur la tête, tout s’écroule, tout… Elle fout tout en l’air avec ses conneries ! Me tromper… Elle était déjà très volage à l’époque mais j’avais la vague idée, en tout cas le vague espoir qu’elle ait changé en toutes ces années. Tu parles… Rien de tout ça. Chassez le naturel, il revient au galop. Je ne pensais pas que ça serait si vite, c’est juste ça. Je ne comprends encore pas ce qui se passe. Elle vient de passer la nuit avec sa pétasse. Combien de fois j’ai pu flipper ? Combien de fois j’ai pu y penser et le redouter ? Trop, au point que ça finisse par arriver. Elle trouve qu’elle ne me touche pas assez ? Que je ne suis plus à son goût ? Que tout ça, cette histoire d’adoption c’est trop ? Ou alors c’est notre vie rangée qui lui fait peur. Putain, je suis trop conne, vraiment. Je la suis dans la cuisine, et il est hors de question que je ne la laisse s’en sortir comme ça. Il faut savoir que je ne dors que très peu, et surtout très mal, je ne bosse plus, je n’ai plus de vie sociale, je suis sur les nerfs en permanence alors la première réflexion, je pars en vrille totale, la preuve, je viens de tout renverser sur le sol de la cuisine. « Voilà. On va faire ça. Je vais me foutre en l’air et tu seras la seule responsable. Ça va être super comme ça. Tu expliqueras à ton fils que sa mère s’est foutue en l’air par ta faute. » Je la regarde droit dans les yeux, la fixant, et elle ne me fait pas peur, il est hors de question que je ne la laisse faire, ce qu’elle est en train de mettre en place, son petit retournement de la conversation. « Alors c’est tout ce que t’as pour te défendre hein ? Du chantage affectif ? Même ça t’en n’est pas capable. » Je m’en veux, à la seconde où je le lui dis, mais je suis trop hors de moi pour avoir quelconque pitié. Je sais que je ne suis pas la plus raisonnable de notre histoire, mais merde, j’ai presque 15 ans de moins qu’elle, c’est pas à moi de lui faire la morale en lui apprenant comment on se comporte dans un couple où il y a du respect et soi-disant de l’amour ! « Si t’arrives à retrouver ma boîte de somnifères tu serais parfaite. Ça m’évitera d’avoir à la chercher. Tu veux que je fasse ça ou ? » Elle se fout de ma gueule en plus ? Elle joue à l’ado rebelle, non mais sérieusement, quel âge a-t-elle ? C’est ça notre souci à toutes les deux, notre manque de maturité. Je la prends par le bras, la tirant sans ménagement pour l’emmener dans la pool house, les enfants ne sont pas là. Je fouille alors les tiroirs et lui trouve une boite de cachets que je lui jette à la figure, toujours mon téléphone dans la main. « Tu veux te donner en spectacle ? Vas-y ! T’es même pas foutue de prendre ton traitement chaque jour sans que je te le rappelle ! Par contre des cachetons pour appeler à l’aide tu sais faire ? Réponds Parker putain ! Quel besoin t’avais de tout foutre en l’air ? Quel besoin ?! » Je fonds en larmes, mais je tiens debout. « Tu sais combien de temps j’ai passé à me couper en deux entre l’hôpital et toi ? Tous les jours je jouais ta pute pour que tu continues à me regarder ! Tous les jours il me fallait attirer ton attention pour pas que tu regrettes de m’avoir choisi, mais tout ça pour quoi ? Pour qu’au final, à la moindre faille tu ailles voir ailleurs ? T’as même pas essayé de me parler, tu t’es contenté de t’éloigner ! » Je tape dans le mur, dans un état second. « Je vais te dire un truc Parker, dans le monde des adultes on règle les problèmes, on les fuis pas ! »
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Mar 30 Mai - 23:26
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Je joue la provocation comme j’en ai l’habitude. Je pourrai bien chercher à hurler, lui dire ce que je pense exactement, mais je suis fatiguée. Fatiguer d’avoir l’impression de me battre pour deux alors qu’elle ne donne d’importance qu’à son fils. Je ne suis pas jalouse, juste lucide sur la situation. Tout a été beaucoup trop vite, nous n’avons pas eu le temps de nous retrouver, d’établir certaines règles sans avoir à les poser, juste par certaines habitudes. J’ai l’impression de ne plus connaître la femme qui se trouve à mes côtés, et je suis fatiguée de chercher à comprendre. J’aime Lukas, comme je n’ai jamais aimé auparavant, mais je suis ce que je suis, et je me suis battue beaucoup trop de fois avant aujourd’hui pour décider de faire du reste de ma vie un combat. « Alors c’est tout ce que t’as pour te défendre hein ? Du chantage affectif ? Même ça t’en n’est pas capable. » Mon regard se pose sur le sien. Elle est réellement en train de me pousser à me suicider ? Je sens mon sang bouillir à l’intérieur de moi et je sais qu’elle va regretter ses paroles, comme beaucoup d’autres avant celles là. Serrant les mâchoires, je décide de garder ma rancoeur pour moi, et finalement continuer mon jeu cynique de provocation sans pareille. Comme prévu, Lukas est encore plus hors d’elle, je n’en attendais pas moins d’elle. Mais avant que je ne comprenne ce qu’elle semble vouloir faire elle m’entraîne avec elle dans la pool house. « Lâche-moi Lukas tu me fais mal ! » Sa poigne est impressionnante, et je sais que j’aurai un bleu sur le bras en me levant demain matin. Certains diront que je l’ai mérité. Une fois enfermées, je la regarde chercher dans un tiroir et me jeter à la figure une boîte de somnifères, comme demandé plus tôt. « Tu veux te donner en spectacle ? Vas-y ! T’es même pas foutue de prendre ton traitement chaque jour sans que je te le rappelle ! Par contre des cachetons pour appeler à l’aide tu sais faire ? Réponds Parker putain ! Quel besoin t’avais de tout foutre en l’air ? Quel besoin ?! » Je déteste cette façon qu’elle a de me rappeler que je suis malade, elle sait que ça me met hors de moi et je suis à deux doigts de devenir vraiment violente. Mes poings se serrent, mes ongles s’enfoncent dans ma chair jusqu’à sans doute me faire saigner. Je ne réponds rien, je sais que je pourrai être beaucoup plus blessante que je ne le voudrais. Ses larmes me désarment mais je reste à la regarder dans flancher, le coeur lourd et battant à tout rompre. « Tu sais combien de temps j’ai passé à me couper en deux entre l’hôpital et toi ? Tous les jours je jouais ta pute pour que tu continues à me regarder ! Tous les jours il me fallait attirer ton attention pour pas que tu regrettes de m’avoir choisi, mais tout ça pour quoi ? Pour qu’au final, à la moindre faille tu ailles voir ailleurs ? T’as même pas essayé de me parler, tu t’es contenté de t’éloigner » « Mais te parler quand ? Comment putain ? » Elle frappe dans le mur, je sais qu’elle ne m’écoute pas et ça me met d’autant plus hors de moi. « Je vais te dire un truc Parker, dans le monde des adultes on règle les problèmes, on les fuis pas ! » « Mais va te faire foutre !! » Je n’ai trouvé que ça pour attirer son attention et lui faire fermer sa gueule une minute. « T’as pensé une seule minute à moi ? A ce que je pouvais ressentir ? Tu crois que ça a été facile pour moi de continuer à bosser pendant que tu passais ta vie à l’hôpital, que tu ne pensais qu’à lui jour et nuit ? Même quand on faisait l’amour t’étais pas là putain ! Tu crois que je l’ai pas vu ? Que je l’ai pas senti ? » Je secoue la tête, une mine dépitée et dégoûtée. « Comment tu veux que je te parle Lukas ? Tu dors plus depuis des mois, et quand on se voit t’es d’une humeur de merde ! Qu’est-ce que je suis censée faire ? Encaisser comme une conne ? Rien dire ? Te laisser me pourrir la vie et te regarder d’enfermer dans une bulle avec ton fils ? » Je passe nerveusement mes mains dans mes cheveux et fais un tour sur moi même histoire de marcher et moins sentir mes membres qui tremblent sous la rage que je peux ressentir. « Puisque tu regrettes tellement d’avoir quitté ton ex, tu ferais bien d’aller la retrouver. Elle sera sûrement plus à même de t’apporter cet équilibre que tu as l’air de chercher par dessus tout. » Je me déteste de dire ça, et pire encore de le penser au plus profond de moi. Et si Lukas et moi n’étions pas faites pour être ensemble ?
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Mer 31 Mai - 9:29
❝ C’était pourtant entre tes mains ❞ Parker & Lukas
« Lâche-moi Lukas tu me fais mal ! » « Jamais autant que toi, crois-moi. » Mais qu’est-ce qu’il me prend de lui dire ça tout haut ? Ce n’est pas mon genre que de dire ce que je ressens et encore moins comment je me sens, pas face à quelqu’un qui me fait du mal, me montrer vulnérable ou faible, je confonds les deux, même encore aujourd’hui. Pourtant, ça n’est pas faute d’avoir entendu et réentendu que se dévoiler n’était pas un signe de faiblesse, mais un signe de force. Je n’y ai jamais vraiment cru au fond. Que Parker use de chantage affectif me rend clairement dingue. Pas que je sois en colère après ses propos mais ça me rappelle à quel point elle est fragile et est susceptible de passer à l’acte. Parker est quelqu’un de très autodestructeur et on a presque l’impression que ça fait partie de sa personnalité que d’avoir besoin de voir jusqu’où elle peut aller, jusqu’où sont corps et son esprit sont capables de gérer les choses avant de sombrer, comme un défi lancé à elle-même, c’est on ne peut plus troublant au final. Je lui sors mon long monologue pour lui signifier à quel point je ne supporte plus d’avoir à me couper en deux et surtout de me le voir reprocher. Comment aurais-je pu faire autrement ? « Mais te parler quand ? Comment putain ? » « T’es capable de passer un coup de fil à l’autre bout du monde en quelques secondes et t’es pas foutue de prendre une demie journée pour rentrer et parler à ta femme ? Tu te fous de ma gueule encore une fois ? » Une soirée avec les japonais, je m’en souviendrais de celle-là ! « Mais va te faire foutre !! » Jamais elle ne m’avait parlé comme ça et je m’arrête net, je ne comprends pas franchement ce qu’il me tombe dessus, ça n’est plus nous tout ça, ça n’est pas ce qu’on espérait l’une de l’autre, je ne nous reconnais pas, et ça fait mal, au plus profond de nous-même, on souffre le martyr. « T’as pensé une seule minute à moi ? A ce que je pouvais ressentir ? Tu crois que ça a été facile pour moi de continuer à bosser pendant que tu passais ta vie à l’hôpital, que tu ne pensais qu’à lui jour et nuit ? Même quand on faisait l’amour t’étais pas là putain ! Tu crois que je l’ai pas vu ? Que je l’ai pas senti ? » Elle a entièrement raison, je n’étais pas là, mon esprit n’a jamais été qu’à l’hôpital avec mon fils, une peur au ventre qui ne me lâchait pas, un sentiment constant d’échec, d’angoisse et d’incompréhension, difficile de se concentrer sur le moment présent. Faire l’amour avec Parker a toujours été quelque-chose d’incroyable, mais en cette période, c’était plutôt une façon de la retenir, comme un échange de bon procédé, comme une transaction, finalement, et c’est à ce moment-là que j’ai eu le sentiment de me corrompre, mais pour elle j’aurais été prête à tout. « Non Parker, j’étais pas là, parce que j’avais aucune envie de m’éclater, mais aucune envie de te perdre non plus ! Comment j’aurais pu te retenir face à tout ça ? Explique-moi comment ! Les mots n’auraient jamais suffis, t’es pas comme ça. Toi t’as besoin de physique ! » Et elle a surtout un appétit sexuel pratiquement insatiable. Elle règle beaucoup de problèmes par le sexe, et jusqu’à présent si ça ne me posait pas le moindre problème, ces derniers temps, mes priorités sont ailleurs. « Comment tu veux que je te parle Lukas ? Tu dors plus depuis des mois, et quand on se voit t’es d’une humeur de merde ! Qu’est-ce que je suis censée faire ? Encaisser comme une conne ? Rien dire ? Te laisser me pourrir la vie et te regarder d’enfermer dans une bulle avec ton fils ? » « Alors t’es jalouse d’un bébé de trois mois ? De ton propre fils ? Putain… » Je me fends d’un rictus cynique. « En fait t’en as jamais voulu de ce gosse. Ou alors tu t’es persuadée que si, mais une fois-là, tu t’es rendue compte que c’était pas ce que tu voulais." « Puisque tu regrettes tellement d’avoir quitté ton ex, tu ferais bien d’aller la retrouver. Elle sera sûrement plus à même de t’apporter cet équilibre que tu as l’air de chercher par-dessus tout. » Elle me rend dingue, elle se fout vraiment de moi ? Je ne peux m’empêcher de jeter un œil distrait à l’écran de mon téléphone pour vérifier qu’il dorme bien. Il m’arrive de me réveiller en sursaut jusqu’à 6 fois par nuits pour m’assurer que sa respiration est régulière, Parker a raison, je ne vis plus, je survis. Wyatt avait presque cet âge-là quand il est décédé, et ça me hante. « Parce que l’équilibre c’est pas ce que tu m’as vendu ? Tu voulais quoi ? Des parties de jambes en l’air avec ton ex ? C’est toi qui m’a débauchée Parker, appelle ça comme tu veux, mais pour toi j’ai foutu mon mariage en l’air et je le regrettais pas jusqu’à ce que tu me remplaces par une pouffiasse du bureau ! Tu vaux pas mieux qu’un homme putain ! » J’envoie valser le premier truc que je trouve, beaucoup de choses sur mon passage sont victimes de violence, il suffit de se faire à l’idée. « En fait t’as jamais été capable d’aimer qui que ce soit, t’es pas différente de la nana qui m’a quittée quand j’avais 17 ans. Le mal, c’est tout ce que tu sais faire avec moi ! Partir comme une voleuse, me tromper ouvertement… En fait t’as raison, c’est de ma faute, j’aurais jamais dû croire que tu pourrais résister pour moi. La différence entre toi et moi c’est que jamais je n’ai regardé une autre femme comme toi. J’aurais pas dû te porter si haute dans mon estime. Tu le mérites pas. » En dehors de Shay, Parker est la seule femme que j’ai aimé autant, en fait elle est la seule femme que j’ai aimé et que j’aime encore comme ça, d’où sans doute le fait que ça me blesse autant. « Je vais faire mes affaires, et celles de Lenny. Appelle ta pute, dis-lui que je le champ sera libre d’ici quelques heures. Combien de temps ça va tenir avec elle tu crois ? » Je suis détestable, je le sais, et je n’en n’ai plus rien à foutre !
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Mer 31 Mai - 16:12
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« T’es capable de passer un coup de fil à l’autre bout du monde en quelques secondes et t’es pas foutue de prendre une demie journée pour rentrer et parler à ta femme ? Tu te fous de ma gueule encore une fois ? » Je la fusille du regard. Comme si c’était aussi facile ! Depuis la naissance de Lenny, lui parler est tout bonnement impossible. Elle s’emporte pour tout, pleure pour n’importe quoi, hurle pour pas grand chose, elle est au bout du rouleau et je me sens impuissante au point d’avoir ressenti le besoin de m’abandonner dans d’autre bras. Je n’ai aucune justification valable pour un tel acte, mais elle n’est pas blanche comme neige non plus, qu’elle ne me fasse pas passer pour le dragon. Je m’emporte encore, essayant de lui dire à quel point j’ai mal de me sentir inexistante à ses yeux, qu’elle en vienne à se forcer pour me faire l’amour dans l’espoir de me retenir. C’est n’importe quoi, et ça a précipité notre chute. « Alors t’es jalouse d’un bébé de trois mois ? De ton propre fils ? Putain… » Je secoue la tête d’un air dépité. Ça n’a rien à voir avec de la jalousie, et je sais qu’au fond elle en est bien consciente. « En fait t’en as jamais voulu de ce gosse. Ou alors tu t’es persuadée que si, mais une fois-là, tu t’es rendue compte que c’était pas ce que tu voulais. » « Arrête tes conneries ! Sans moi il serait pas là ce gosse je te rappelle ! » Je fulmine. Je ne remets pas la faute sur lui, le problème c’est elle, c’est nous, mais surtout pas lui. Et contrairement à ce qu’elle peut penser, j’aime Lenny, quasiment autant que j’aime mes trois enfants. Et puis ses mots me reviennent en pleine tête. Le prénom de son ex, et j’explose, lui disant que si elle veut retourner avec elle alors qu’elle le fasse. Je ne le pense pas, bien sûr, mais c’est plus fort que moi. Lukas jette à nouveau un oeil sur son téléphone et je n’ai qu’une envie, le balancer par la fenêtre. « Parce que l’équilibre c’est pas ce que tu m’as vendu ? Tu voulais quoi ? Des parties de jambes en l’air avec ton ex ? C’est toi qui m’a débauchée Parker, appelle ça comme tu veux, mais pour toi j’ai foutu mon mariage en l’air et je le regrettais pas jusqu’à ce que tu me remplaces par une pouffiasse du bureau ! Tu vaux pas mieux qu’un homme putain ! » « Arrête avec ça bordel ! » Je déteste quand elle dit que je ne vaux pas mieux qu’un homme. J’ai bien assez souffert des hommes, et elle le sait. « Et je ne t’ai pas remplacée ! J’ai couché avec elle. Que je sache elle dort pas dans mon lit et c’est pas à elle que je fais à bouffer quand je rentre après dix heures de boulot. » J’aimerai qu’elle comprenne que je ne cherche pas à nous détruire, que c’était une erreur, que ça ne signifie rien. Mais je la connais, et je sais que cette connerie risque bien de me suivre toute ma vie. « En fait t’as jamais été capable d’aimer qui que ce soit, t’es pas différente de la nana qui m’a quittée quand j’avais 17 ans. Le mal, c’est tout ce que tu sais faire avec moi ! Partir comme une voleuse, me tromper ouvertement… En fait t’as raison, c’est de ma faute, j’aurais jamais dû croire que tu pourrais résister pour moi. La différence entre toi et moi c’est que jamais je n’ai regardé une autre femme comme toi. J’aurais pas dû te porter si haute dans mon estime. Tu le mérites pas. » J’ai mal. J’ai affreusement mal de ses mots, elle a toujours su les employer mieux que personne, surtout lorsqu’elle est énervée. Elle me fait comprendre que je ne suis qu’une pauvre merde, que je ne la mérite pas, que je n’ai toujours su que lui faire mal. Qu’est-ce qu’elle imagine ? Que je regarde Heaven comme je la regarde elle ? Je donnerai tout pour elle et cet écart de conduite n’a aucune signification pour moi. J’ai envie de hurler, de tout casser, mais au lieu de ça je reste immobile à la regarder, les yeux humides et les dents serrés, un air de dégoût sur le visage. « Je vais faire mes affaires, et celles de Lenny. Appelle ta pute, dis-lui que je le champ sera libre d’ici quelques heures. Combien de temps ça va tenir avec elle tu crois ? » Je laisse à nouveau échapper un rire cynique parce qu’au fond de moi, je sais que c’est sans doute la seule chose qui pourra la retenir encore quelques minutes, parce qu’elle va s’énerver. Si je ne dis rien elle va partir, si je hurle elle va partir, alors j’utilise mes dernières cartes. Celle des excuses et du mea culpa n’étant pas dans mes gènes. « Et on dit que c’est moi qui fuis, que c’est moi la lâche hein ? » Comme prévu, elle se retourne pour me fusiller du regard. Cette fois j’avance vers elle telle une prédatrice. « C’est tellement plus facile de fuir. Tellement plus facile de ne pas affronter ses erreurs hein ? Parce que c’est surtout teeeellement facile de croire que je suis la seule fautive dans l’histoire. Mais va. Vas-y, va faire tes valises, retourne chez ton ex, et demain regarde-toi dans un miroir en te demandant pourquoi j’ai couché avec elle. Et on verra qui de nous deux est la plus honnête. »
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Mer 31 Mai - 23:32
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« Arrête tes conneries ! Sans moi il serait pas là ce gosse je te rappelle ! » Alors ça je le prends en pleine gueule, et je reste interdite une seconde. Je ne m’attendais pas à un tel coup bas, je dois l’avouer. Mais elle n’est pas là pour faire dans le sentiment, je le sais, elle n’est même pas là pour faire dans l’à peu près. Aujourd’hui, nous venons de franchir une étape, il est 6 h 30 du matin, ma femme me trompe et moi je suis prête à tout casser. C’est bien la première fois que j’ai des envies de violence envers Parker, c’est encore un côté de la passion que je n’avais pas exploré. Parce qu’entre elle et moi, rien n’est simple, ça n’est pas une histoire tranquille, posée, c’est une putain de passion qui va finir par nous détruire tellement on s’aime, et qui est déjà en train de le faire me concernant. « Arrête avec ça bordel ! » Ah ouais, j’en oubliais presque comme ça la rendait dingue qu’on puisse la comparer aux hommes, et pourtant… C’est tout ce qui me vient. Ça va mal avec bobonne alors on se tape la secrétaire, c’est d’un pathétique ! Je ne comprends pas comment elle peut avoir flanché comme ça. Au fond, si, je me sens coupable de l’avoir laissée partir sans rien faire, parce que pour moi, c’est la fin, elle est prête à me quitter, à plus ou moins long terme. Je n’ai aucune confiance en moi et le fait qu’elle m’ait trompée veut bien dire que je ne suis pas celle qu’il lui faut. « Et je ne t’ai pas remplacée ! J’ai couché avec elle. Que je sache elle dort pas dans mon lit et c’est pas à elle que je fais à bouffer quand je rentre après dix heures de boulot. » « Alors je dois pardonner à madame de s’envoyer en l’air pour décompresser après le boulot ? Un coup comme ça, ça compte pas ? Putain si j’avais su avec Mathias… » Mon coéquipier, un très bel homme, que j’admire aussi beaucoup pour les qualités dont il fait preuve dans chaque situation. Je sais que le fait que je puisse bosser avec un homme la dérange un peu, mais jamais autant que sa pouffiasse me dérange ! Parker sait que je suis aussi attirée par les hommes, et ça, elle a du mal à se faire à l’idée de devoir être jalouse des deux.
Je suis blessante à mon tour, il me faut au moins ça pour accuser le coup, et je ne vais pas tarder à m’en vouloir même si tout de suite, je suis surtout aveuglée par ma rage. Qu’est-ce-que j’ai mal putain ! Je l’aime comme une tarée, comme si elle était ma drogue, ma putain de drogue pour qui je suis prête à tout, mais elle ne me comprend pas, elle ne me comprend plus. « Et on dit que c’est moi qui fuis, que c’est moi la lâche hein ? » Je vais finir par lui rentrer dedans et devenir violente, je ne sais pas me contrôler quand je suis à bout de nerfs comme ça. Je ne dors plus, plus paisiblement en fait, et je m’alimente mal, pas assez, ou mal comme il faudrait et je manque de sport et d’adrénaline ! « C’est tellement plus facile de fuir. Tellement plus facile de ne pas affronter ses erreurs hein ? Parce que c’est surtout teeeellement facile de croire que je suis la seule fautive dans l’histoire. Mais va. Vas-y, va faire tes valises, retourne chez ton ex, et demain regarde-toi dans un miroir en te demandant pourquoi j’ai couché avec elle. Et on verra qui de nous deux est la plus honnête. » Elle me rend dingue, je pète littéralement un plomb et la pousse contre le meuble, mes deux mains sur ses épaules, déjà frêles. « Putain mais tu sais ce que c’est que de dormir par tranches de deux heures ? De prier tous les jours pour que ton fils se batte pour vivre ? De t’attendre comme une putain de bonne femme attend son mari soldat ? De flipper tous les jours que tu fasses ce que tu viens de faire ? Tu sais tout ça ? Tu sais ce que c’est que de te rappeler chaque matin que ton fils n’est plus ? De n’avoir qu’une seule putain de seconde de répit en te réveillant avant de percuter qu’il n’est plus là ? Tu sais tout ça ? Tu sais rien de tout ça Parker ! » Elle tente de se débattre mais je saisi ses poignets, elle n’a plus de force, elle est épuisée, mais moi, je suis victime d’une montée d’adrénaline qui me donne une force titanesque. « Tu crois qu’il suffit d’oublier les problèmes pour les faire disparaître ! Mais t’es malade Parker, accepte-le une bonne fois pour toute et soigne-toi bordel ! T’es même pas foutue de le faire ! Tu crois que le boulot et tes assistantes sont la solution à tout ? Non, la solution c’est toi, mais ça t’es trop butée pour le voir ! C’est pas à moi de te dire tout ça, t’écoute personne à part toi-même ! Tu dis pouvoir t’en sortir seule ? Tu veux tout gérer sans personne ? Et ben commence maintenant, parce que moi c’est fini ! Je raccroche. » Lâchant précipitamment ses poignets.
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Jeu 1 Juin - 9:59
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« Alors je dois pardonner à madame de s’envoyer en l’air pour décompresser après le boulot ? Un coup comme ça, ça compte pas ? Putain si j’avais su avec Mathias… » elle fait tout pour me pousser à bout, au maximum de ses possibilités. Elle se venge et elle a de quoi, je lui ai donné le bâton pour me faire battre après tout. Je reste muette, la fusillant du regard mais lorsqu’elle décide de partir, je reprends du service. Il n’est pas question que je la laisse partir sans rien dire, sans la pousser dans ses retranchements. Mais comme je m’y attendais, elle n’est pas prête à partir sans rien dire, sans rétorquer quelque chose. Ce à quoi je ne m’attendais pas par contre, c’est qu’elle me pousse contre l’armoire avec une certaine violence, tenant mes poignets fermement pour ne pas que je bouge. Mon souffle plus court, mon regard plus noir encore, je tente de me débattre mais pour le coup, elle a toujours eu plus de force que moi. « Putain mais tu sais ce que c’est que de dormir par tranches de deux heures ? De prier tous les jours pour que ton fils se batte pour vivre ? De t’attendre comme une putain de bonne femme attend son mari soldat ? De flipper tous les jours que tu fasses ce que tu viens de faire ? Tu sais tout ça ? Tu sais ce que c’est que de te rappeler chaque matin que ton fils n’est plus ? De n’avoir qu’une seule putain de seconde de répit en te réveillant avant de percuter qu’il n’est plus là ? Tu sais tout ça ? Tu sais rien de tout ça Parker ! » J’ai envie de lui dire que j’en ai rien à foutre mais ce serait mentir. Bien sûr que je sais tout ça, bien sûr que je sais qu’elle souffre, mais cette nuit avec Heaven c’était simplement un appel à l’aide, un moyen de faire que Lukas me regarde enfin, m’accorde l’importance que je lui demande et dont j’ai besoin. Elle ne me regarde plus depuis des mois, elle ne voit que son fils et je n’existe plus. Et la sentir enfin là, contre moi, rage au ventre mais ses yeux dans les miens, j’ai l’impression de revivre. C’est tout moi ça, l’appel du chaos et plus tard la reconstruction. Je suis un éternel phoenix mais j’ai besoin des flammes pour me retrouver chez moi. « Tu crois qu’il suffit d’oublier les problèmes pour les faire disparaître ! Mais t’es malade Parker, accepte-le une bonne fois pour toute et soigne-toi bordel ! T’es même pas foutue de le faire ! Tu crois que le boulot et tes assistantes sont la solution à tout ? Non, la solution c’est toi, mais ça t’es trop butée pour le voir ! C’est pas à moi de te dire tout ça, t’écoute personne à part toi-même ! Tu dis pouvoir t’en sortir seule ? Tu veux tout gérer sans personne ? Et ben commence maintenant, parce que moi c’est fini ! Je raccroche. » je la déteste de remettre ma maladie sur le tapis, ça n’a absolument rien à voir avec ce qu’on est en train de vivre. « Tu mélanges tout ! » Elle lâche mes poignets et c’est là que je sens un vide se creuser en moi, une tornade de sentiments négatifs qui s’empare de mes entrailles. Cette fois c’est à moi de la retenir, parce qu’il n’est pas question que je la laisse filer. Ma main à son poignet et je la tire de manière à la forcer à faire volte face. Et dans un élan de rage et de désespoir je la pousse avec violence sur le lit et me positionne à califourchon sur elle, bloquant à mon tour ses poignets. « Qu’est-ce que tu veux ? » J’ancre mon regard brûlant au sien. J’aime cette femme comme je n’ai aimé personne avant elle, c’est puissant, viscéral, et ça me détruit un peu plus chaque jour. Je ne sais plus quoi faire pour la retenir, l’empêcher de partir. Je suis désespérée et il y a trop longtemps que je ne prends plus mon traitement pour en voir déjà les effets néfastes sur mon corps et mon cerveau. Je suis en train de partir en vrille, totalement. Je lâche un de ses poignets et viens faufiler ma main dans son pantalon pour commencer à la caresser. « C’est ça que tu veux ? Hein ? » Je viens l’embrasser dans le cou, la mordant au passage dans un acte désespéré. Je fais n’importe quoi et je n’ai plus aucune conscience de rien.
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Ven 2 Juin - 23:18
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Je ne tiens plus, je suis obligée d’exploser, de lui dire tout ce que je pense, ce que je ressens, alors que j’aurais dû le lui dire de façon beaucoup plus diplomate et sans doute bien plus tôt, mais le truc c’est que je me suis laissée dépasser par les choses, par mon stress, mes angoisses et les non-dit, et aujourd’hui on en est là, elle vient de se faire sa secrétaire. Son assistante, franchement j’en n’ai pas grand-chose à foutre, tout ce que je vois, moi, c’est qu’elle m’a trompée, et en plus au bureau. Avec une pouffiasse de son genre ! Un truc trop facile, le genre de nana qui la regarde comme la Tour Eiffel et qui lui cours après depuis des lustres. C’est flatteur, et elle a fini par se laisser tenter. Et moi tout ce que je retrouve à répondre, c’est encore une de mes putains de provocations. J’aime aussi les hommes, en tout cas pour les coups d’un soir. Mes histoires d’amour sont avec les femmes, mes histoires de cul, avec les hommes, étrange, non ? Lui faire mal autant qu’elle me fait mal, c’est tout sauf inconscient, c’est tout ce que je veux pour elle, c’est étrange, vraiment étrange de devoir faire autant de mal à la personne qu’on aime pour lui prouver qu’on l’aime encore d’avantage. « Tu mélanges tout ! » Au contraire, je crois que je ne mélange pas grand-chose, je me contente de lui faire savoir qu’elle est en train de se foutre toute seule dans les emmerdes, et de nous y mettre avec. Son putain de traitement qu’elle refuse de prendre et qui au final, nous contamine tous. Je suis sans arrêt en train de trembler à l’idée qu’elle fasse une crise plus grosse que les autres mais je ne peux pas lui dire, ce serait risquer de déclencher une autre crise. Et si mes nerfs lâchent quand je la pousse contre le meuble, je me rends compte que quand je la lâche, ce sont les siens qui prennent le dessus, et je me vois poussée sur le lit, emprisonnée par son propre corps. « Qu’est-ce que tu veux ? » Je ne comprends pas ce qu’elle me veut, elle image quoi en se comportant comme ça ?! Je la fusille du regard, l’adrénaline prend le pas sur ma propre force et je ne peux pas bouger ! Je me débats pourtant mais je me rends compte qu’elle est bien incapable de réfléchir autrement que par la rage qui est en train de l’aveugler. « C’est ça que tu veux ? Hein ? » Elle est en train de caresser mon intimité comme une sauvage, comme si je lui appartenais et qu’elle pouvait me mater comme ça. Comme un animal qu’on élève pour lui donner une leçon. « Parker me touche pas ! » Je me débats, mais elle me tient tellement fort… « Parker dégage ! » Rien à faire, elle amplifie ses gestes, me fait même mal. « PARKER PUTAIN ! » Je la repousse, violemment cette fois, et parvient à prendre le dessus, comme si j’avais à maîtriser un suspect, c’est là que je sens que j’ai tout perdu, même ma stature de flic. Je prends alors ses deux poignets que je presse contre sa cage thoracique pour l’empêcher de bouger. « T’es complètement tarée ! » Je relâche et repousse ses mains comme si la toucher me dégoûtait profondément. « Plus jamais tu me touches Parker, c’est bien clair ? Je veux plus de tes mains sur moi. » Je quitte le lit pour m’en éloigner au maximum et casse tout ce qui me tombe sous la main et fini le tout à coups de pieds. « Mais putain comment tu peux tout foutre en l’air comme ça ? Comment tu peux… Comment t’as pu Parker bordel ! Comment ! T’aurais pu lever n’importe qui, mais c’est elle que t’es allée baiser putain ! » Les larmes inondent mon visage, je me sens blessée. Une autre fille, à la limite, je l’aurais mal pris, mais je ne me serais pas sentie si mal, si en danger, si trahie, trompée. « Je fais mes affaires et celles de Lenny. J’ai besoin de prendre l’air, j’ai besoin de… réfléchir. » Quittant la pool house, sans oublier mon téléphone pour monter dans la chambre à pas de loups pour sortir un sac de sport, et me retrouve à présent dans la chambre de Lenny pour vider son armoire, ou tout du moins une partie de la sienne dans le sac qui est le mien. Il faut que je trouve une solution pour cette nuit, je ne me fais pas de souci, j’ai toujours su me retourner.
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Mar 6 Juin - 17:23
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Je pète complètement un plomb, je ne sais plus ce que je fais, je perds les pédales et je ne m’en rends pas du tout compte. Bien sûr que je regrette de l’avoir trompée, je ne suis pas un monstre, ou peut-être que si finalement. Une fois sur elle, je peine à trouver la bonne façon de la retenir, et au lieu de ça je m’enfonce d’avantage dans les méandres de cette situation devenue invivable en l’espace de quelques secondes à peine. « Parker me touche pas ! » Je ne l’écoute pas et déjà mes baisers désespérés viennent s’emparer de son cou, ma main la caressant comme un acte délibérément désinvolte. « Parker dégage ! » Je ne l’écoute plus, je la veux, maintenant, pour moi et moi seule, je veux l’empêcher de partir, qu’elle oublie tout, qu’elle soit à moi. Mais elle hurle et me repousse violemment. « PARKER PUTAIN ! » elle reprend le dessus sans trop de mal, elle a toujours eu beaucoup plus de forces que moi, mon corps n’est pas un atout dans ce genre de situations, je suis tellement faible. Elle s’empare de mes poignets et me bloque avec force pendant que mon regard s’ancre au sien, les larmes dévalant mes joues. Je suis en train de tout perdre avec mes conneries. « T’es complètement tarée ! » Je voudrais qu’elle puisse lire en moi comme elle savait le faire, qu’elle comprenne que cet acte était simplement désespéré, rien de plus, que je ne lui voulais aucun mal. Mais au lieu de ça la rage, la colère et le dégoût se lisent dans ses yeux et je ne peux que comprendre. « Plus jamais tu me touches Parker, c’est bien clair ? Je veux plus de tes mains sur moi. » Elle s’éloigne et déjà je sens un vide se créer en moi, un gouffre profond qui ne demande qu’à m’aspirer à mesure qu’elle s’éloigne et que je sens les effluves de son parfum prendre le large. C’est fini. J’ai joué et j’ai perdu. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. « Mais putain comment tu peux tout foutre en l’air comme ça ? Comment tu peux… Comment t’as pu Parker bordel ! Comment ! T’aurais pu lever n’importe qui, mais c’est elle que t’es allée baiser putain ! » Je me dégoûte d’en être arrivée là et de la voir aussi mal par ma faute. La pression redescend et je tremble, je me liquéfie complètement. « Lukas s’il te plait… » Ma voix est plus calme, presque tremblante de la peur de la perdre pour de bon. « Je fais mes affaires et celles de Lenny. J’ai besoin de prendre l’air, j’ai besoin de… réfléchir. » Elle quitte la pool house et je m’effondre totalement. Je perds pieds mais il n’est pas question que je la laisse me quitter. Alors je quitte à mon tour la pool house et retourne à la maison, retrouvant Lukas dans la chambre de Lenny, chambre que le petit garçon n’a encore jamais utilisée. Je refuse d’imaginer qu’il n’en profite jamais. « Mon amour s’il te plait, tu peux pas partir comme ça, je suis désolée, ne pars pas je t’en prie, je m’en sortirai pas sans toi… » Mon discours est décousu, je lui dis l’inverse que ce que je disais tout à l’heure sous la colère mais je refuse de la laisser partir, je suis incapable d’imaginer ma vie sans elle.
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#) Mar 6 Juin - 19:39
❝ C’était pourtant entre tes mains ❞ Parker & Lukas
Je ne supporte plus de l’imaginer me toucher après l’avoir touché elle. Juste après son forfait en plus ! Elle ose venir se coucher près de moi quand elle a passé la nuit avec l’autre. Non mais je rêve… où sont les limites ? Je ne pourrais pas faire ce genre de choses à Parker, et pourtant je l’ai fait à Shay, qu’est-ce-que je peux m’en vouloir de l’avoir faite souffrir de la sorte. Maintenant je comprends, et j’ai mal, pour deux. Pour moi et pour elle. Je comprends que je n’ai que ce que je mérite, objectivement parlant, mais si on doit s’en référer à ce que je ressens, je pense que Parker est en dessous de tout, qu’elle ne mérite même plus un de mes regards. Et elle insiste, elle insiste pour que nous réglions ça sur l’oreiller, dans un excès de rage ? Mais j’ai fini tout ça, j’ai tourné la page, je suis devenue adulte, plus ado. J’ai besoin de concret ! J’ai besoin de stabilité et de sécurité et elle… elle joue avec le feu. Je ne peux plus supporter qu’elle croie qu’on règle tout avec une partie de jambe en l’air. Ses craintes, et maintenant ses conneries. Je ne peux pas être un truc qu’on change parce que je dis non. Je sais qu’au fond ça n’est pas ça, elle est impulsive et particulièrement douée pour tout foutre en l’air, comme pour se prouver que les gens tiennent à elle et qu’ils en donnent la preuve quand ils acceptent de la pardonner. Mais ça ne peut pas marcher comme ça, pas toute une vie, pas avec une famille et un bébé. Pas un bébé qui demande autant d’attention en tout cas. A moins que ça ne soit moi qui ne me crée le besoin de lui prêter autant d’attention ? « Lukas s’il te plait… » Putain Lukas s’il te plaît, s’il te plaît rien du tout ! Elle voit pas que je suis pas d’humeur là ? Elle a raison, elle ne peut plus me toucher, et elle ne le fera pas avant un long moment ! Voire plus du tout ! C’est encore dans la chambre de mon fils que je trouve le moyen de me calmer, enfin de me calmer… D’arrêter de trembler pour foutre toutes ses affaires dans un sac de sport assez grand pour y contenir toutes les siennes, et sans doute quelques-unes des miennes aussi. Sans certitude, mais ça n’est pas ce qui me préoccupe. « Mon amour s’il te plait, tu peux pas partir comme ça, je suis désolée, ne pars pas je t’en prie, je m’en sortirai pas sans toi… » « Oh si tu vas t’en sortir, tu t’en sortiras très bien ! » Elle tente de me retenir, et de se mettre en plein milieu du passage, je ne peux pas crier parce que mon fils dort, mais elle ne sait pas la chance qu’elle a ! « Ne commence pas Parker, n’inverse pas les rôles. J’ai peut-être une part de responsabilité, mais jamais je t’ai trompée parce que tu rentrais tard ou que tu étais trop crevée pour me regarder. Jamais. J’ai même jamais regardé quelqu’un d’autre. Je suis trop conne. Pousse-toi. » Je ne veux pas la pousser, mais je vais finir par être obligée de la bousculer et toute frêle qu’elle est, je vais sans doute être un peu plus brusque que prévu. « Pousse-toi Parker, je suis pas en train de te faire une feinte, c’est un appel à l’aide, c’est fini, c’est tout. » Je plonge mon regard dans le sien, déterminé, et la pousse sur le côté, mon sac que je fini par mettre sur l’épaule et faire tomber sur le lit pour y plonger quelques jeans et t-shirts. J’attrape mon fils dans son lit, je déteste le réveiller ! Je le pose dans son cosy, l’attache solidement. Le cosy à bout de bras à présent et le sac sur l’épaule, je tente de passer. « Parker… » Elle me retient, me fait poser mon fils à terre dans sa coque et tente de me tenir les poignets pour que je l’écoute, me supplie, mais ça ne peut pas marcher comme ça. Je tourne la tête pour ne pas avoir à la regarder, ou à sentir ses baisers. J’ai trop mal. « Laisse-moi passer. » D’une voix blanche, froide, impassible.
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Sujet: Re: C'était pourtant entre tes mains [Luker] (#)